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Le top 10 des entreprises qui recrutent le plus

Certaines grandes entreprises emploient plus que d’autres. Avant de vous retrouver dans quelques années à la tête d’une multinationale où vous ferez partie de ce palmarès, pourquoi ne pas vous informer sur le recrutement des entreprises en France ?

1. MCDONALD’S : avec 42 000 recrutements en 2014, McDonald’s se positionne comme le leader au niveau des recrutements. Cette entreprise a recours au recrutement local et contribue ainsi activement au développement des bassins d’activité. 80 % des contrats sont en CDI, 20 % en CDD pour des besoins saisonniers. L’enseigne recrute en s’adressant à tout type de population, sans faire de discrimination, fidèle à son slogan « Venez comme vous êtes ».

2. GDF SUEZ : 12 000, c’est le nombre de recrutements fait par GDF Suez en 2014. Un groupe ambitieux qui croit au progrès durable, technologique et sociale. Un défi d’audace et de collectifs, « Un progrès qui a besoin de VOUS ».

3. SNCF : En lien avec le fait que le marché ferroviaire international devient un enjeu majeur, la diversité et de ses métiers et de ses sites permet à la SNCF d’offrir près de 9 000-10 000 emplois en 2014 avec des perspectives de carrières motivantes.

4. FRANCE QUICK : Chez France Quick, avec 8 000 recrutements en 2014 et en misant sur la formation, sur la progression et sur les évolutions de carrières. Un programme du nom de « Demain manager », stimulateur de la promotion interne, a été mis en place. Tout cela en accord avec leur politique de recrutement axée sur le développement des compétences qui joue sur la différence ainsi que l’égalité des chances et des talents.

5. GROUPE LA POSTE : Chez le groupe La Poste, les techniques de recrutement sont issues de procédures responsables en privilégiant les compétences réelles des candidats mais aussi l’égalité des chances. Signataire de la Charte de l’apprentissage, de la Charte de la diversité, de l’engagement national pour l’emploi des jeunes dans les quartiers, détentrice des labels « égalité » et « diversité », le groupe à recruté cette année 8 000 personnes.

6. CARREFOUR FRANCE : N°1 de la distribution en Europe et avec 7 000 recrutements en 2014, Carrefour France donne une chance à chacun en étant ouvert à tous les profils et en mettant l’accent sur la formation. Cette diversité fait sa richesse. L’entreprise participe aux missions locales avec la signature d’un accord national pour le recrutement des jeunes âgés de moins de 26 ans et éloignés de l’emploi. Partenaire avec Pôle emploi, le groupe participe aux politiques d’insertion des villes pour contribuer à la politique sociale locale, notamment en recrutant en contrat de professionnalisation.

7. EDF : Avec 6 000 recrutements en 2014, EDF met au cœur de ses actions la solidarité par son engagement et ses valeurs fortes. EDF considère la diversité comme source de performance durable. Cette entreprise permet également aux salariés de développer des compétences tout au long de leur carrière, et offre la possibilité d’effectuer un parcours professionnel diversifié.

8. VINCI : VINCI recherche de multiples profils et encourage les candidatures spontanées. Avec 5 000 recrutements à son actif en 2014, le groupe occupe la 8ème place du classement. VINCI partage des valeurs fortes qu’il met en évidence dans sa politique de recrutement : la responsabilité, le respect, la transparence, la solidarité ainsi que la sécurité.

9. CRÉDIT AGRICOLE : Le groupe Crédit Agricole se positionne comme l’acteur bancaire leader en Europe. On dénombre 4 000 recrutements en 2014. Ce groupe tente de se différencier autour de 3 valeurs clés : la proximité, le conseil et l’utilité. Le groupe s’engage à l’égalité des chances et déploie diverses actions visant à favoriser le pluralisme et à rechercher la diversité dans les recrutements.

10. KFC FRANCE : En dernière position de ce top 10, on a KFC France avec 3 960 recrutements en 2014. Chez KFC France, la diversité des profils et des compétences est une valeur clé. Il utilise, pour son recrutement, un outil de présélection qui gère 75 000 CV reçus par an. Il détient également une Learning zone, plate-forme virtuelle mise en place en 2011, qui permet d’assurer le suivi de formations en ligne.

[Livre] BACKPACK : guide utile pour les entrepreneurs

Deux acteurs de l’écosystème entrepreneurial se sont associés pour donner naissance à un nouveau guide pour les entrepreneurs : BACKPACK. Un livre à destination des nouveaux entrepreneurs en quête de bonnes adresses et de conseils dans un monde qui peut paraître hermétique : celui des startups.

« Entreprendre est la nouvelle grande aventure du XXIème siècle, mais ce n’est pas une chose facile, alors autant être équipé », c’est la raison d’être de BACKPACK. Un guide qui permet de savoir quels outils utiliser, où se renseigner, où et comment rencontrer d’autres entrepreneurs, partenaires, clients… Le livre est structuré en 10 chapitres permettant d’épauler le jeune startuper dans sa quête et tenter de l’aider à rencontrer le succès.

De conseils aux lieux emblématiques de la scène française, un guide complet qui vous donnera des « bons plans », outils et autres plaisirs pour se lancer dans l’aventure. Dans cet ouvrage, vous retrouverez entre autres un panorama des sources de financement, les adresses des espaces de co-working, les concours pour entrepreneurs à ne pas louper,les outils disponibles pour faire ses présentations et son site internet, les sources d’informations à consulter, etc.

Le livre a été co-rédigé et co-édité par Maddyness et La Petite Etoile avec le soutien de Mazars mais sans le soutien d’une maison d’édition. Un livre indépendant qui aura pris près d’un an et demi à ses concepteurs et qui est disponible sur le site de l’ouvrage : www.startupbackpack.co.

Quelques astuces pour payer moins d’impôts

Tous les ans, c’est la même rengaine et même si vous êtes parti sans laisser d’adresse, n’ayez crainte, le trésor public est bien celui qui retrouve toujours les mauvais payeurs… Si vous ne pouvez leur échapper, sachez qu’il existe diverses solutions pour payer moins d’impôts.

Investir dans le capital d’une PME

Les investissements effectués dans le capital des PME bénéficient d’une réduction d’impôt de 18% limitée à 50 000 euros pour les célibataires et à 100 000 euros pour les couples soumis à imposition commune.

Vous pouvez investir lors de la constitution de la société ou lors d’une augmentation de capital.

Depuis le 1er janvier 2013, les versements qui dépassent le plafond annuel peuvent être reportés sur l’impôt sur le revenu qui sera du les cinq prochaines années. Attention toutefois, car les réductions d’impôt dont le contribuable a bénéficié sont susceptibles d’être remise en cause s’il cède ses titres avant l’expiration de la cinquième année à compter de la souscription.

Investissez dans un bien immobilier défiscalisant

L’immobilier est devenu une valeur refuge depuis que le gouvernement a mis en place des lois de défiscalisation immobilière permettant aux investisseurs de réduire leur impôt sur le revenu. À cet effet, il faut retenir la loi Duflot qui permet de déduire 18% du prix d’un logement neuf dont le montant ne peut être supérieur à 300 000 euros. La réduction d’impôt s’étale sur 9 ans. Cependant, pour bénéficier de cet avantage fiscal, le logement doit être BBC (bâtiment basse consommation)
Toutefois, si votre préférence tend vers l’immobilier meublé, la loi Bouvard vous permettra de réduire vos impôts de 11%. De plus, s’il s’agit d’un LMNP (loueur meublé non professionnel), la loi Bouvard vous donne la possibilité de récupérer la TVA.

Faites des travaux d’économie d’énergie

En 2005, le Gouvernement a instauré le CIDD (crédit d’impôt développement durable) qui permet aux contribuables de déduire de leurs impôts une partie du montant de leurs travaux.

Sont concernés uniquement les travaux visant à améliorer la performance énergétique de votre logement/local et à y installer un système de chauffage utilisant les énergies renouvelables (pompes à chaleur, panneaux solaires, etc.).
Ces travaux permettent de faire baisser le montant des factures d’électricité, de gaz et de fioul et apporteront une plus-value au logement/local lors d’une revente.
Les dépenses sont plafonnées à 8000 euros pour le contribuable seul et à 16 000 euros pour les contribuables en couple.

Depuis 2013, le crédit d’impôt est supprimé pour les logements neufs achevés depuis moins de deux ans.

Faites des dons

Les dons font l’objet d’une déduction d’impôt égale à 75% de la somme donnée (dans la limite de 521 euros) lorsqu’ils sont destinés à aider des personnes en difficulté.

Ce taux de déduction est porté de 66% à 75%, dans la limite de 20% du revenu imposable, pour les dons réalisés au profit d’organismes d’intérêt général ou reconnus d’utilité publique.
Vous pouvez faire un don en numéraire (espèces, chèque, virement) ou sous forme de titres cotés en bourse (actions, Sicav, fonds, etc.).

Employez un salarié à domicile

Les emplois effectués à domicile et payés directement par l’employeur permettent de bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt. Les emplois concernés sont le ménage, la garde d’enfants, le soutien scolaire, la préparation des repas, les petits travaux de jardinage, l’aide à domicile, l’assistance aux personnes âgées ou handicapées, etc. Le taux de la réduction ou du crédit d’impôt s’élève à 50% des dépenses effectivement supportées au cours de l’année. Ces dépenses ne doivent pas excéder 12 000 euros par an mais peuvent atteindre 20 000 euros pour les personnes invalides ou ayant à charge une personne invalide
Si la réduction d’impôt peut rendre l’impôt nul, en revanche elle ne peut jamais aboutir à une restitution.

Alimenter un plan d’épargne retraite

Les produits d’épargne retraite offrent des avantages fiscaux aux épargnants. Ainsi, si vous souscrivez un PERP (plan d’épargne retraite populaire), les sommes versées sont déductibles de votre impôt sur le revenu dans la limite de 10% des revenus de l’activité professionnelle ou de 10% du plafond annuel de la sécurité sociale.

Les contrats Madelin permettent aux travailleurs non salariés (professions libérales, artisans, commerçants et gérants majoritaires) d’améliorer leur protection sociale dans les domaines de la retraite, la prévoyance, la santé, et la couverture du risque perte d’emploi. Afin d’inciter ces professions à se protéger, le contrat Madelin permet de déduire les cotisations versées de l’impôt sur le revenu dans la double limite de 10% des bénéfices imposables réalisés et de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale.

Le régime Préfon (retraite des fonctionnaires) permet une déduction fiscale dans les mêmes plafonds que la loi Madelin.

Investir dans un FCPI ou un FIP

Investir dans un FIP (fonds d’investissement de proximité) ou un FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) permet de réduire ses impôts de 18% de la somme investie.

La réduction obtenue via cet investissement est limitée à 2160 euros par personne (4320 euros pour un couple).

Les avantages fiscaux des FCPI sont cumulables avec ceux de la défiscalisation FIP.

L’année prochaine, ce sera la même rengaine mais avec ces quelques conseils, vos impôts seront peut-être moins dissonants !

Comment gérer un conflit avec votre banquier ?

Qui ne se passerait pas de conflits – surtout avec son banquier ? Vous l’avez choisi, vous lui faisiez confiance. Il vous a sorti, il faut bien l’admettre, de plusieurs galères précédentes. Mais à présent le bât blesse et vos relations se sont quelque peu… refroidies. Que faire à présent que vous êtes en conflit avec lui ?

« C’est l’arbre qui cache la forêt » dit le proverbe. Alors prenez le temps d’analyser et de comprendre la nature de votre problème. Pour avoir toutes les clefs en main, essayez de prendre du recul par rapport à la situation. Ne restez pas sur l’idée que votre banquier utilise sa position de force contre vous.

Pourquoi le conflit ?

Distinguez conflit et conflit. L’opposition est-elle dû à des informations mal exploitées ou mal-connues par les deux parties ? Est-ce un problème d’évaluation par rapport à l’anticipation d’un risque ou d’un projet d’investissement ? Est-ce un conflit relationnel ? Un problème latent ?

Admettez les difficultés structurelles de votre entreprise, armez-vous pour apportez les preuves d’une restructuration le cas échéant. Si les difficultés sont conjoncturelles, témoignez de votre potentielle marge de manœuvre.

Rencontrer votre conseiller et le chef d’agence

A l’heure de rentrer en contact avec votre établissement bancaire, demandez un rendez-vous direct avec votre conseiller ou chargé de compte professionnel. L’entrevue vous permettra de lui expliquer votre analyse de la situation et les raisons qui vous poussent à contester. Précisez aussi ce que vous attendez de lui.

Dans le cas où le différent persiste malgré ce rendez-vous et si le conseiller n’est pas en mesure ou ne souhaite pas traiter votre dossier, prenez contact avec le directeur de l’agence bancaire ou son adjoint. Vous pouvez lui adresser un courrier en recommandé avec accusé de réception, résumant la situation et évoquer avec lui les points qui vous opposent à votre conseiller.

Doublez cette lettre, d’un rendez-vous direct avec le chef d’agence. Le courrier apporte une trace écrite de la contestation mais aussi une entrée en matière. Un rendez-vous est toujours préférable pour mieux se comprendre et apporte une explication directe au problème qui vous préoccupe.

Ecrire au service client

Malgré ces deux étapes, si le conflit s’enlise ou si vous ne recevez pas de réponse dans un délai raisonnable, adressez-vous par courrier et toujours par recommandé avec accusé de réception, au service qualité, service, écoute et relation client de votre banque.

Par écrit, expliquez votre demande et veillez à ce que vos revendications et le résumé du litige soient clairement identifiés. Le service relation client devrait apporter un éclairage neuf à la situation surtout qu’il n’est pas impliqué comme votre agence locale dans la gestion quotidienne de vos comptes. Ce service a un mois pour vous répondre.

Pour espérer avoir gain de cause, attachez-vous à être irréprochable sur le fond et sur la forme. En toute occasion, gardez votre calme et n’agressez pas vos interlocuteurs que ce soit par écrit ou de visu. Rappelez-vous que, même si vous avez en face de vous un représentant de l’établissement bancaire, celui-ci n’est qu’un employé et qu’il n’a pas toutes les capacités en sa possession pour faire aboutir votre demande.

Recourir à la médiation

Si vous avez épuisez toutes les précédentes solutions, vous avez un ultime recours à l’amiable avant d’intenter une action en justice. Vous pouvez faire appel à la Médiation du crédit de la Fédération établissement bancaire (FBF) mise en place en novembre 2008 dont l’accord a été prorogé jusqu’au 31 décembre 2014.

Ce dispositif est ouvert à toute entreprise, sans restriction de taille ou de forme juridique, confrontée à un problème de financement et qui n’a pas su le résoudre initialement. Une nouvelle étude approfondie du dossier est menée et le médiateur départemental, la Banque de France, intervient ensuite pour rechercher des solutions possibles avec l’entreprise et son établissement bancaire.

Dans tous les cas, vous allez devoir user de patience car l’ensemble de ces procédures prennent du temps. Sachez aussi que si ces moyens n’aboutissent pas et que vous souhaitez porter l’affaire devant la justice, une action peut être intentée mais qu’en règle générale, cette solution s’avère le plus souvent longue et coûteuse.

Le Monde Après : la frontière entre deux mondes ! Interview Jean-Hugues Zenoni

« Lorsque l’on crée son entreprise, on passe beaucoup de temps à faire face aux tracas administratifs qu’autre chose » , explique Jean-Hugues Zenoni. Créée il y a trois ans et demi avec zéro consultant et zéro chiffre d’affaires, la société de portage salarial représente en 2013 plus de 3 millions d’euros de factures pour plus de 70 consultants.

Après avoir créé 6 entreprises et une expérience forte de 23 ans dans le monde du sales et du business développement dans le secteur international et télécoms, Jean-Hugues Zenoni décide de se lancer dans une nouvelle aventure. Suite à sa rencontre avec le président du Monde Après, il se voit proposé de rejoindre l’équipe. Dès lors, un nouveau chapitre commence.

Associé à Jean-Pierre Cointre et Fabien Salicis, il dirige aujourd’hui Le Monde Après, une société de portage qui constitue une véritable passerelle entre deux mondes : le monde salarial et entrepreneurial.

Nous sommes donc je suis !

Le concept de l’entreprise est simple : après une trentaine d’années en tant directeur technique et DSI, Jean-Pierre Cointre constate que l’administratif prend une place considérable dans le temps d’un indépendant. Il réalise également que le fait de ne pas être salarié peut représenter un véritable frein pour celui qui souhaite tout de même être protégé par un statut salarial. Il décide de résoudre ces soucis et crée une offre : celle-ci permet à des consultants indépendants de facturer – grâce à Le Monde Après – leurs services à des sociétés et d’obtenir le statut de salarié.

Le consultant conserve sa casquette d’entrepreneur, puisqu’il va chercher ses missions et qu’il est propriétaire de ses clients, mais n’en a pas pour autant le statut puisqu’il jouit des mêmes caisses sociales que tout salarié. Le Monde Après met l’accent sur le relationnel et le côté humain qui manquait au portage salarial. L’ambition de la société n’est pas seulement d’attribuer un statut salarial, elle se veut être un véritable intermédiaire entre les consultants et les entreprises.

Une envie certaine de se démarquer

La société de portage décide d’accentuer sa différence par le développement d’un écosystème vivant qu’elle génère à travers des évènements qu’elle met en place pour ses consultants. La mise à disposition de 8 ateliers de formation assurés par des professionnels de haut niveau. Cela permet au Monde Après de développer un réseau de consultants formés et émancipés. Le portage salarial est un métier à faible marge et Le Monde Après pratique un taux agressif d’intermédiation de 7 % plafonné à 600 euros.

Bien que ce taux soit faible, il permet à l’entreprise d’avoir un chiffre d’affaires conséquent puisqu’il est multiplié par le nombre constitué par la communauté de consultants. C’est un business d’échelle. Les ressources financières du Monde Après reposent sur un BFR négatif d’où une trésorerie constamment positive. Anecdote assez particulière puisque l’on est loin de la traditionnelle course aux financements connue par bon nombre d’entrepreneurs. Cela garantit aussi aux consultants de bien toucher leurs salaires à la fin du mois.

« Quand on commence à partir dans la notion de moyens, on a jamais assez de moyens ! »

La stratégie initiale consiste à être une société internet avec une plateforme collaborative, l’idée était de tisser 80 % de son réseau sur internet et 20% par le bouche-à-oreille. Toutefois, les choses ne se passent pas comme prévues. Même si internet reste un outil efficace, il fait le constat que les consultants ne donnent leur confiance que si quelqu’un de leur réseau à déjà bénéficié de ses services. Malgré une participation active aux salons aux débuts de la société, le directeur général et son équipe favorisent l’utilisation de leurs réseaux personnels afin de se faire connaître.

S’ajoute à cela une présence massive sur les réseaux sociaux comme Linkedin, Viadeo, Le Guide du Portail Salarial. Les différents membres de la société mêlent plusieurs générations toutes issues de la même culture d’entreprise : le lean start-up. Leur devise est donc de faire beaucoup de choses avec peu de moyens. Le financement de l’entreprise est d’ailleurs l’exemple le plus criant, puisqu’ils prennent le parti de dire « on n’a pas d’argent ».

Désormais, le Monde Après a pour projet de développer sa croissance externe et de continuer à être une force de proposition dans des secteurs divers et variés en devenant une réelle communauté d’intérêts. Dans la continuité d’entrepreneurs innovants et décalés comme son ancien camarade de classe Jacques-Antoine Granjon (Vente-privée.com), Jean-Hugues Zenoni veut sortir des sillons préétablis en France.

3 questions à Jean-Hugues Zenoni :

Qu’avez-vous appris de la création de vos entreprises ?

Le piège absolu qu’il faut vraiment éviter lorsque l’on démarre un business, c’est de s’associer avec son alter égo, avec quelqu’un qui a les mêmes compétences que vous. C’est très séduisant parce qu’on se comprend très vite puisqu’on a les mêmes engouements, mais manque de chance, c’est là où on n’apporte pas du tout de plus-value.

Comment percevez-vous l’entrepreneuriat en France ?

En France, on a tendance à considérer une entreprise comme une prolongation de soi-même. Souvent, tout l’écosystème familial et social participe indirectement, ce qui est très prenant parce malheureusement, il arrive que la société ne fonctionne pas et là, ce sont toutes ces références qui s’écroulent. C’est excessivement pesant. Les Anglo-saxons ont une vision plus simple et voient une entreprise comme un tournevis : si le tournevis casse, vous en prenez un autre, vous recommencer et vous n’avez pas d’état d’âme, ça ne vous empêche pas de dormir la nuit. Le modèle américain, par exemple, met en avant la capacité d’adaptation, le savoir-faire et l’accomplissement de l’individu à travers le travail. Il faut « décorréler » l’entreprise de soi-même, c’est un outil !

Selon vous, pourquoi faut-il entreprendre ?

Parce que c’est tout simplement le plus beau métier du monde. C’est la gratification personnelle d’avoir créé quelque chose à votre image. C’est une incertitude certes, mais qui fait aussi partie de la vie de tous les jours et qui peut être contrôlée en faisant les bons choix. En France, il y a un réservoir très fort. Les gens ont compris que c’était plus simple de s’approprier sa propre force de travail plutôt que de la donner à quelqu’un qui s’en occupe à sa place. Je pense qu’il y a un changement de paradigme et de comportements qui permet aux entrepreneurs en France d’avoir plus de poids.

Ces stars qui entreprennent

Attention, on ne parle pas ici des « empires » de stars, qui se lancent dans les secteurs classiques : production, le prêt-à-porter, ou les parfums… Mais plutôt de stars qui osent de vrais paris. Alors, est-il plus simple d’entreprendre quand on a beaucoup d’argent ?

La tequila de Clooney

Alors que l’on attachait exclusivement l’image de Georges Clooney à celle d’un acteur brillant, séduisant, et caféinomane, celui-ci endosse une nouvelle casquette. Depuis quelques années déjà, avec son ami Rande Gerber (mari de Cindy Crawford), les deux hommes fabriquent leur propre tequila pour leur consommation personnelle. Ils finissent par acheter une maison au Mexique pour fabriquer en plus grande quantité la boisson artisanale, et la commercialise sous le nom de « Casamigos Tequila » (« la maison des amis Tequila »). Et les deux entrepreneurs jouent de leur histoire d’amitié pour soutenir la marque : un des slogans principaux est « brought to you by those who drink it » (amenée à vous par ceux qui la boivent »).

Nul doute que la popularité de l’acteur lui permette tout de même de bâcler la partie communication…

Pour goûter : http://casamigostequila.com/

Le restaurant de Beckham

Encore un autre entrepreneur physiquement avantagé… Le tout jeune retraité David Beckham prouve qu’il a d’autres cordes à son arc qu’un pied droit de génie. Fin 2013, l’égérie d’H&M s’associe avec son ami Gordon Ramsey – chef étoilé et animateur de l’émission Cauchemar en cuisine – pour ouvrir un nouveau restaurant au cœur de Londres. L’ancien footballeur assume depuis toujours son goût et ses talents pour la cuisine. L’ « Union Street Café », qui annonce une cuisine aux influences méditerranéennes, boucle même près de 2500 réservations en moins de 4 heures sur internet ! Mais au dernier moment, Beckham lâche Ramsey avant l’ouverture, n’ayant plus les mêmes visées que lui… Le restaurant voit quand même le jour, et les deux hommes restent apparemment en bon terme : ils projettent déjà d’ouvrir une chaîne de magasins de tourtes et purées !

Pour goûter : http://www.gordonramsay.com/union-street-cafe/

Le MySpace de Timberlake

Le site de réseautage social, révolutionnaire dans les années 2000, connaît une grosse perte de vitesse depuis quelques années, et l’arrivée des réseaux sociaux. Facebook le rend même pratiquement désuet, pour les artistes souhaitant présenter leur musique. Si bien que la société Specific Media rachète le site en juin 2011 pour 35 millions de dollars (prix près de 10 fois inférieur au coût du précédent rachat). Et le célèbre acteur-chanteur Justin Timberlake en profite pour racheter des parts et devenir copropriétaire de la firme. Un pari risqué, car on ne voit pas comment MySpace pourrait rattraper SoundCloud ou Facebook dans le monde de la musique-web, mais qui ressemble fortement à un challenge entrepreneurial…
L’acteur n’en est cependant pas à son coup d’essai, étant donné qu’il avait aussi créé son propre label, et sa ligne de vêtements. 

Pour voir si ça change : https://myspace.com/

Le site d’entretien d’Alba

La splendide actrice hollywoodienne prouve qu’être belle, riche et blonde ne coïncide pas forcément avec bêtise. En janvier 2012, Jessica Alba se lance dans l’entrepreneuriat de manière… originale. Elle ouvre un site e-commerce proposant des produits bio pour l’entretien de la maison et la puériculture. Sa société Honest Company adopte comme modèle un abonnement mensuel offrant des couches culottes bios jusqu’aux produits d’entretien sans agents chimiques ni toxiques… Ce secteur, à des années lumière du monde du showbusiness, semble bien fonctionner puisque l’actrice a déjà réalisé deux levées de fonds, se portant au total à 52 millions de dollars !

Pour acheter des couches-culottes bio de Jessica Alba: https://www.honest.com/

La rue de Depardieu

Il est de notoriété publique que Gérard Depardieu soit un « bon vivant ». C’est donc en toute logique qu’il investisse dans quelques projets « de bouche ». Mais c’est un véritable empire gastronomique que l’acteur semble monter ! Dans le très chic VIème arrondissement, Depardieu possède 4 commerces… dans la même rue. Une simple brasserie sans prétention baptisée Le Relais de la poste, la poissonnerie Le Moby Dick, une épicerie fine japonaise, ainsi qu’une cave-restaurant nommé le Bien Décidé. Dans ce dernier, le protagoniste des Valseuses propose ses propres vins… L’acteur possède en effet le château de Tigné en Anjou, ainsi que plusieurs autres domaines. Rive droite, il tient la célèbre Fontaine Gaillon, restaurant prestigieux logé dans un hôtel particulier. Gérard Depardieu n’est évidemment pas le premier acteur à posséder des restaurants, mais sans doute le propriétaire le plus diversifié de la gastronomie.

Pour boire un vin-Depardieu : https://plus.google.com/116001756959321399806/about?gl=fr&hl=fr

Cleoprod : la beauté d’une image sonore, Interview Thibault Zellner

Après avoir passé un bac scientifique, Thibault Zellner se dirige vers des études de droit pour devenir juriste dans les affaires sociales.

C’était hier…

À l’époque ce jeune étudiant n’en a pas conscience, mais un entrepreneur sommeille en lui : à 18 ans, il préside une première association, puis en crée une autre. Il a à peine 25 ans lorsqu’il crée sa première société avec un ami, laquelle est toujours en activité. Mais cette expérience n’est qu’une petite aventure en comparaison de ce qui l’attend.

Le jour où tout bascule

Un jour, tandis que Thibault Zellner poursuit encore ses études de droit, le téléphone sonne. Au bout du fil, c’est Sarah Dubien (aujourd’hui cofondatrice de Cleo Poductions), une amie d’enfance connue en 6ème avec qui il a conservé des liens d’amitié. Sarah a besoin de quelqu’un pour faire de la régie et de la décoration sur un de ses tournages pour son école. Sans hésiter, Thibault. Z accepte.

Dès lors, le pas est franchi et tout s’enchaîne très vite. Chargé de différentes missions telles que la régie, la motivation de l’équipe, le défi de trouver de quoi recréer un ring dans le studio (…) le professionnalisme de Thibault. Z est reconnu. Plus qu’un savoir faire, c’est le savoir être de Thibault. Z qui s’avère avoir été la clé. En effet, lorsqu’il arrive dans le domaine de l’audiovisuel, il ne possède aucun savoir académique sur la régie, la production, etc. et les moyens à déployer pour organiser un tournage.

Il décide alors de tout plaquer et de se lancer dans l’entrepreneuriat en collaboration avec son amie d’enfance. Sa motivation ? Avoir le contrôle sur ce qu’il réalise comme il nous l’indique : « la vie est comme un jeu…et je préfère avoir mon destin entre mes mains et construire les choses comme je l’entends ». Ensuite parce qu’il ne s’imagine guère dans une société, salarié ou pas, au service d’un projet pensé par quelqu’un d’autre sans en récolter lui-même les fruits.

Exigeant mais raisonnable

Pour l’entrepreneur, la réussite tient plus d’une question de méthode et d’acquisition de savoirs que d’études. Perfectionniste, ce dernier avoue s’interroger chaque jour sur les façons d’améliorer le travail réalisé. Passionné par son travail dans l’audiovisuel, il ne compte d’ailleurs pas les heures de tournage ou de réunion avec des personnes intéressantes : « je ne vais pas dire que c’est comme si je n’étais pas au
travail, mais j’ai la chance de faire un métier qui me plaît »
. De même, travailler le week-end et le soir en plus de la journée fait partie intégrante de l’engagement de notre jeune entrepreneur. Malgré son engagement personnel, Thibault. Z avoue la nécessité de faire un break et de prendre des moments de relâche : il n’hésite pas à prendre un week-end ou une journée durant lesquels il ne travaille pas du tout.

On est avant tout des êtres humains

Son expérience personnelle a conduit Thibault Zellner à donner une importance vraiment primordiale aux collaborateurs. Il met en avant qu’il faut considérer l’humain avant la fonction qu’il occupe. Suivant cette conception des relations humaines, Thibault. Z s’astreint à considérer ses collaborateurs avant tout comme des êtres humains avec leur sensibilité, leurs défauts, leurs qualités, etc.Se rendant disponible et ouvert à toute proposition, Thibault. Z n’hésite ainsi pas à consacrer du temps à des personnes recherchant des missions : « on discute ensemble, on se pose, on boit un café et les gens racontent ce qu’ils ont déjà accompli…puis on voit à quel type de mission ils correspondent ».

Désormais et se projetant dans l’avenir, les deux fondateurs de Cleo Production comptent allier leurs compétences dans le but de répondre à des appels d’offre sur de la publicité. Thibault. Z a conscience qu’il sera difficile de pénétrer le marché de la publicité où les éléments déterminants sont souvent le relationnel et l’argent.
Malgré son talent et les belles images déjà offertes, le co-fondateur de Cleo Productions est conscient qu’il doit affiner son esthétique artistique avant d’aller démarcher des directeurs artistiques ou des directeurs de création dans de grandes agences de publicité parisiennes. En tous les cas, c’est ce que nous lui souhaitons !

Questions directes :

  • Pensez-vous que vous aurez toujours à faire vos preuves ?

Avant qu’on ait fini de faire nos preuves, il va s’écouler beaucoup, beaucoup de temps ! On devra toujours séduire car les modes changent. En audiovisuel, il y a de très belles choses actuellement mais si on les remontre dans 10 ans, cela n’aura plus du tout le même effet. Ce qui signifie qu’on doit en permanence être en train de produire de belles images et c’est un subtil challenge…

  • Vous avez l’air d’être quelqu’un de sincère et d’honnête : cela vous a-t-il joué des tours ?

Bien sûr que cela m’a joué des tours. Il y a encore quelques années, lorsque j’étais encore freelance, les gens au-dessus de moi dans la hiérarchie me tapaient un peu sur les doigts dans la mesure où je m’excusais presque de demander de l’argent.

  • Si vous deviez choisir trois mots pour caractériser votre entreprise, quels seraient-ils ?

Tout d’abord, la rigueur ; ensuite le talent des gens avec qui nous travaillons et en conséquence, la qualité esthétique des films qu’on produit. Ces trois caractéristiques représentent en quelque sorte l’identité de notre société.

Le coworking, bien ou mal ?

Le coworking suscite un fort engouement depuis quelques années. Il présente de nombreux avantages pour les startups. Toutefois tout le monde ne peut travailler de cette manière du fait de la nature de son activité ou des contraintes liées à celle-ci…

Les avantages du coworking

Les avantages du coworking sont indéniables. Ces espaces permettent tout d’abord d’accéder à des locaux parfois bien situés, mais également de réduire le temps passé dans les transports en commun. Et avec l’émergence du télétravail et du nomadisme, de plus en plus de travailleurs cherchent des solutions pour travailler dans de bonnes conditions tout en restant proches de leur domicile.

Ils sont, en général, bien équipés en mobiliers et matériels et disposent de bonnes connexions internet, d’une cuisine voire d’une douche et sont placés dans des endroits facilement accessibles par les transports en commun. L’accès à une salle de réunion, soit gratuitement sur réservation, soit en supplément, permet d’accueillir ses clients, fournisseurs ou partenaires, chose impossible à réaliser lorsqu’on n’a pas de locaux.

Le coworking favorise également la construction d’un réseau et offre des opportunités. Il permet de se mettre dans de véritables conditions de travail et d’éviter l’isolement. L’espace de travail étant partagé, il devient naturel d’avoir des interactions avec d’autres chefs d’entreprise ou indépendants. Il représente ainsi un lieu où règnent du dynamisme et des synergies ouvrant la voie à de nouvelles collaborations. Les coworkers constituent de véritables communautés de travailleurs qui s’entraident et organisent souvent des événements de manière régulière, donnant l’occasion de se détendre. La plupart des espaces de coworking proposent un calendrier d’évènements, dont des ateliers, des formations, et autres. L’interaction entre les différents membres permet également d’éviter le sentiment de ne fréquenter que peu de monde et dans le cadre de petites équipes, de discuter toujours des mêmes sujets à la pause-déjeuner.

Les coworkers, sont souvent, libre de ne pas s’engager sur le long terme avec des tarifs à la semaine, la journée, voire même à l’heure. Si les espaces de coworking ne sont pas forcément moins chers que des bureaux classiques, il n’y a pas de lourde garantie à débourser, ce qui n’est pas un mal pour la trésorerie de l’entreprise. L’agent économisé peut être réinvesti dans d’autres fonctions plus essentielles. Le fonctionnement du coworking est très flexible : il est même parfois possible de réserver un espace pour une journée comme pour une année.

Les inconvénients du coworking

Le coworking n’est pas possible pour toutes les entreprises. Lorsque l’entreprise se développe et à partir d’un nombre conséquent de salariés, il peut alors s’avérer inadapté. En cas de besoins matériels plus exigeants, il peut ne plus convenir aux besoins de l’entreprise qui devra alors privilégier l’acquisition ou la location de ses propres locaux.

Il est également à déconseiller aux entrepreneurs qui ont besoin de calme et de silence pour travailler. Ce mode de travail peut s’avérer inadapté pour les personnes qui supportent mal de travailler dans un endroit animé et avec un minimum de bruit. Cette remarque restant valable pour le travail, de manière générale, en open space. Or, il n’est pas simple d’être au téléphone dans ces endroits sans déranger les voisins qui ont besoin de calme.

Pour les projets innovants ou les professions concernées par le secret professionnel et la confidentialité des informations, le coworking peut aussi ne pas être la solution idéale. Les espaces de coworking n’ont rien de confidentiel : avec des dossiers clients demandant de la discrétion, l’endroit peut s’avérer mal choisi.

Quelle que soit la forme qu’il prend, le partage de bureau est avant tout une communauté qui, à ce titre, peut soulever certaines problématiques liées à la vie en communauté. Les professionnels travaillant tous à des rythmes et méthodes différents, des problèmes d’horaires, d’organisation et parfois même de comportement peuvent apparaître.

Cette vie professionnelle en communauté peut cependant être améliorée par l’établissement de certaines règles de vie et de comportement.

Avantages et inconvénients dévoilés, à vous de choisir si cela vous convient.

Ndlr : L’équipe Dynamique Entrepreneuriale a rejoint un espace de co-working depuis quelques mois. L’espace DojoCrea au 77 avenue de République 75011 Paris. La rédaction et les équipes on particulièrement apprécié quatre éléments :

  • la possibilité d’échanger avec d’autres dirigeants (et d’éviter de parler tout le temps de travail même le midi),
  • la proximité des commerces,
  • la proximité par rapport aux transports
  • la qualité des infrastructures type internet

Les meilleurs poissons d’avril d’entreprise

Le rire est encore le meilleur remède contre le stress, alors, pourquoi ne pas en abuser en ce 1er avril afin de combattre le tourbillon infernal du quotidien angoissant ? Coup de communication ou rigolade bon enfant, les entreprises y vont de bon train ! zoom sur les meilleurs poissons d’avril d’entreprise.

• (2012) Youtube. Le site web d’hébergement de vidéos sème le doute auprès de ses membres en inversant l’ordre classique de ses vidéos… Difficile de suivre le train en le prenant à l’envers ! Certains ont été tellement perturbés qu’ils ont eu recours au renfort d’internautes en expliquant leur problème sur les forums… D’autres se sont amusés du concept en suivant le mouvement ou encore en proposant des tutoriels pour reproduire le phénomène à l’identique .

• (2012) Google. Le moteur de recherche repousse les limites de la technologie et dépasse l’entendement en se connectant à… rien de moins que votre cerveau ! Vous vous sentez victime de troubles de la mémoire ? Don’t Panic, le moteur de recherche se chargera de fouiller dans les profondeurs de vos souvenirs! Mais qui l’eut cru ? A croire que, plus le mensonge est gros, plus on y croit !

• (2013) Twitter. Le réseau social est exigeant avec ses abonnés. Nous nous étions tous habitués à la restriction de 140 caractères par Tweet mais nos nerfs seront mis à rude épreuve avec la nouvelle fonctionnalité proposée ! En effet, il faudra débourser 5$ par mois afin de pouvoir utiliser les voyelles. Et pour les plus avares ? Tâchez de faire sans !

• (2012) WestJet. La compagnie aérienne met à l’honneur vos bouts d’chou grâce à une nouvelle option plutôt… déconcertante. Vous souhaitez voyager avec la chair de votre chair sans supporter les incontournables jérémiades du trajet, durant lequel vous vous devez de déborder d’imagination afin de pallier à leur ennui ? Finissez-en avec les mauvais côtés et ne gardez que le meilleur en les confiant à de charmantes hôtesses, le temps de quelques heures. Cependant, il semblerait que le terme de « VIP » soit très subjectif puisqu’une place toute particulière sera réservée à vos enfants… dans la soute à bagages!

• (2013) La Poste. A l’ère du numérique, où l’Homme se voit de plus en plus évincé par les machines, La Poste ne déroge pas à la règle ! Amis Auvergnats, votre traditionnel facteur troque sa tenue pour un design dans l’air du temps… En mémoire à la ligne aérienne Aéropostale, faites place nette et accueillez comme il se doit le « Drone Postale ». L’avantage est tel qu’aucun obstacle ne saura lui résister : Les portails et autre n’ont qu’à bien se tenir!

• (2013) Paris Match. Nul n’est sans ignorer le désormais très célèbre « 50 nuances de Grey ». « L’ancienne première dame », Valérie Trierweiler émet une critique à ce propos au cours d’une chronique, et voit ses propos censurés par l’hebdomadaire sur ordre de l’Elysée. En effet, le discours aurait pu nuire à la réputation du Président en raison des nombreuses allusions faîte à la vie intime du couple.

• Les politiques eux-mêmes s’en mêlent ! Espèce rare en voie de disparition, Jean-Frédéric Poisson réclame l’application de ses droits et revendique une loi au Parlement visant à « protéger les députés qui portent un nom d’animal aquatique ». Pas sûr que le Député Tétart et sa bande de copains soient d’avis à respirer l’air marin…

Mais vous l’aurez compris, toutes ces situations farfelues n’étaient que de vastes blagues ! Un fugace aperçu des possibilités qui s’offrent à vous en ce jour particulier…

Smeeters : une entreprise que rien ne freine ! Interview Romain de La Rivière

Romain de La Rivière, cofondateur de Smeeters, qui n’a peur de rien, révolutionne le dating au volant de Smeeters, une voiture qui n’a pas de freins…

Entreprendre à 4

Après un master spécialisé à HEC, et plusieurs années en tant qu’auditeur chez KPMG dans le secteur des médias et des télécom, Romain de La Rivière devient directeur financier de Lookingo, le site de daily deal, partenaire de Smartbox. En 2013, il décide de se lancer dans l’entreprenariat avec Laure, Till et Anton, qu’il rencontre là-bas. A eux 4, ils créent Smeeters. Pour Romain : « C’est plus à travers des rencontres – en observant des parcours – qu’entreprendre m’a donné envie. Mais la première motivation reste de monter quelque chose à la sueur de son front. C’est notre « bébé », que nous suivons de A à Z ».

L’un d’eux étant un adepte de site de rencontres, les autres en couple, ils s’intéressent alors au monde de la rencontre et aux alternatives qui existent au dating classique. Un marché où la demande ne sera jamais comblée, mais qui est trustée par une concurrence des plus rudes ! Les 4 amis ont néanmoins une idée géniale pour se démarquer des géants tels que Meetic ou Adopteunmec : importer le concept du « group dating » qui cartonne sur d’autres continents.

La fin du « one to one »

Smeeters (pour Social+Meeters) met un terme à la rencontre en « one to one » pour des rencontres décomplexées et authentiques, en organisant des rencontres entre deux groupes de trois amis dans un lieu inédit et autour d’un cocktail. L’époque est finie où vous alliez gauchement rencontrer « in real life » un profil web, en appréhendant les blancs et les mauvaises surprises. Avec Smeeters vous êtes accompagné(e) de deux ami(e)s : l’atmosphère est décontractée, l’impératif non-avoué de « conclure » disparait, et franchir le pas est bien plus rassurant qu’un face à face.

Romain de La Rivière, avoue avoir surmonté très rapidement toutes les difficultés pendant le lancement ! Les co-fondateurs créent en interne un algorithme qui fonctionne avec Facebook, et permet de vérifier que les « meeters » ne se connaissent pas et que les attentes de chacun soient respectées. Plus de fiche de présentation ou profil à remplir consciencieusement, étape souvent longue et fastidieuse ! Smeeters, plus qu’un concept basique de group dating, veut faire revenir l’authenticité et la vraie notion de rencontres dans le dating. Et ça cartonne. Pour les cofondateurs, la rencontre à 3 est le chiffre parfait : l’alchimie prend inévitablement, les 2 groupes se sentent en confiance et à l’aise, etc. Les soirées Smeeters ne laissent pas indifférents !

Les modalités

Pour les intéressés, il suffit de s’inscrire gratuitement, de réserver une date et d’inviter deux amis pour vous accompagner (un Smeeting n’étant pas réservé qu’aux célibataires, vous pouvez très bien accompagner un ami timide …). A partir de là, Smeeters s’occupe de tout : de la réservation d’une table dans un bar à votre image et de la première tournée de cocktails, pour 15€ par personne par soirée. Les Smeeting se déroulent toujours dans un bar choisi avec soin par les organisateurs. La fin de soirée ne dépend que de vous ! Mais c’est aussi trois fois plus de chance de rencontrer l’âme sœur …

Paris, Londres, Sydney puis Berlin !

La stratégie de développement des 4 amis est surprenante. Le concept sort en juin 2013 à Paris. Et, avant, de penser à une autre ville française, Smeeters débarque à Londres dès septembre ! L’organisateur de rencontres à 6 arrive enfin à Lyon, où il rencontre un succès fulgurant. Puis l’ouverture en décembre 2013 est réservée à …Sydney ! La version berlinoise est sortie en mars 2014. Pour Romain de La Rivière, la stratégie est d’imposer l’idée du group dating très vite en Europe, tout en ne laissant pas le temps à la concurrence. Ainsi, Smeeters devient en près de 6 mois le leader européen du domaine !

L’effectif de Smeeters n’est constituée que de 4 cofondateurs et d’un responsable dans chaque pays. Lancée depuis quelques mois, l’entreprise est déjà rentable, compte des milliers d’inscrits, et son chiffre d’affaires se développe à vitesse grand V. Les dirigeants travaillent actuellement sur une levée de fonds pour attaquer encore de nouveaux marchés.
Comment résumer ? Original, agressif et efficace !

Questions choisies

Qu’est ce que ça fait de laisser tomber le salariat ?

Bien sûr, ce n’est pas évident : on quitte une situation confortable, etc… Mais nous avons essayé de perdre le moins de temps possible, et 3 mois après avoir quitté mon boulot, Smeeters ouvrait à Paris ! Et puis, cela fait tout simplement plaisir de travailler dans une structure à taille humaine !

Entreprendre à 4 n’est pas très courant. Cela a été difficile ?

Avec Laure, Till et Anton, nous avons la chance d’être parfaitement complémentaires. Nous nous sommes donc partagés les différentes casquettes du chef d’entreprise : ici, le web market, la finance, la communication, et la stratégie de développement. Et pour la partie plus technique, nous avons tous travaillé dessus. Tout s’est fait naturellement.

Si vous aviez un conseil à donner …. ?

J’en ai deux, qui paraissent évidents, mais que l’on a tendance à vite oublier :
– Plus que la communication, le marketing, etc., c’est la qualité du projet et la qualité des services que nous proposons qui est essentielle. Cela favorise la viralité et les recommandations.
-Rester sans cesse orienté vers l’expérience clients/utilisateurs.