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Dialogue social en entreprise : la négociation s’enlise

La négociation autour du dialogue social en entreprise patine. Malgré les nombreuses réunions organisées pour faire évoluer le projet, rien n’a réellement avancé. Si cela fait du surplace, c’est surtout à cause d’un manque d’organisation dans les marges de négociations. Pendant plus de six heures la semaine passée, les syndicats ont souligné leurs propositions et leurs commentaires, sans que le projet n’apparaisse tangible. Explications.

Un accord à trouver d’ici la fin de l’année

Voilà maintenant plusieurs jours que la négociation sur le dialogue social en entreprise se poursuit, sans pour autant atteindre son but. Le 11 décembre dernier, le patronat et les syndicats se concertaient dans l’optique de faire bouger cette négociation. Pour rappel, il s’agit d’une discussion autour de l’efficacité du dialogue social dans l’entreprise et l’amélioration de la représentation des salariés, proposée par Manuel Valls. Or, jusqu’à présent, rien n’a été officiellement décidé. Ils sont au total, cinq confédérations syndicales représentatives et trois organisations patronales (Medef, CGPME et UPA) à vouloir trouver une entente et un espace de progression pour le projet. Manuel Valls a par ailleurs donné un ultimatum (jusqu’à la fin de l’année) aux représentants pour faire avancer la négociation. Le premier Ministre s’attend à ce que l’effort émane de tous les côtés pour concrétiser le projet une bonne fois.

Une négociation difficile

Cette négociation devrait donc être bouclée d’ici la fin de 2014, mais qu’en pensent les syndicats ? Selon Marylise Léon de la CFST, « La balle est dans le camp du patronat, Si on voit que sur les grands principes on peut avancer ensemble, mais que c’est compliqué d’aboutir avant la fin de l’année, il faudra une date en janvier ». Pendant que certains tentent de rester positifs, Marie-Alice Medeuf-Andrieu, représentante de Force ouvrière, ne serait pas du même avis. Le fait de devoir tout boucler dans deux semaines aura déclenché comme une vague de colère et elle confirme donc son absence des prochaines rencontres.

3 outils pour communiquer à distance

Vous êtes parfois amené à vous déplacer pour une durée plus ou moins longue et par conséquent à vous absenter de votre lieu de travail habituel. Voici 3 outils pour communiquer à distance.

Cet éloignement vous stresse parce que vous craignez de perdre le contrôle de votre entreprise. Pour vous déplacer en toute sérénité, certaines mesures s’imposent. La veille de votre départ, distribuez les tâches à votre équipe en expliquant de manière précise la quantité et la qualité attendues. N’hésitez pas à user d’une démonstration en segmentant les étapes clairement. Selon la durée de votre absence, établissez un planning sur un ou plusieurs jours. Inutile de demander à vos salariés plus de travail qu’ils ne pourront accomplir, d’autant plus que cela pourrait les décourager. Mais soyez tout de même prudent en envisageant un décalage de quelques jours sur la durée prévue de votre séjour.

Déléguez à un collaborateur vos fonctions et légitimez son autorité auprès des autres salariés en annonçant votre décision à ces derniers. Dans vos bagages, prenez les coordonnées de votre remplaçant temporaire afin de vous tenir informé de l’évolution des tâches laissées et de contrôler le suivi de vos recommandations. En cas de doute sur le bon déroulement des tâches, intervenez avec délicatesse mais fermeté. N’oubliez pas d’emmener avec vous les documents nécessaires lors de votre séjour externe. Vérifiez les date, heure et lieu de vos rendez-vous et envisagez toujours de pouvoir contacter vos correspondants en cas d’imprévu. Communiquer à distance lorsque vous vous déplacez reste une bonne solution, mais il est probable que ce soit les autres personnes qui désirent faire avec vous une réunion, une conférence, etc… Dans ce cas, n’omettez aucun détail concernant l’accueil de vos « convives ». De bonnes conditions de travail passent par votre capacité à fédérer. Faites preuve d’efficacité du point de vue de la synchronisation pour éviter de perdre et faire perdre du temps. À cet effet, sachez qu’il existe des outils pour communiquer à distance de manière simple et économique.

Skype

Vous fait bénéficier d’appels gratuits entre utilisateurs Skype vers des lignes fixes et mobiles dans le monde à des tarifs très économiques. Ce logiciel vous permet d’organiser des conférences à distance de 3 à 10 personnes. Pour passer un appel vidéo, allez dans vos contacts, vérifiez la présence en ligne de la personne et cliquez sur son nom puis sur « Appel Vidéo ». www.skype.com

Gotomeeting

Ne requiert aucune formation préalable d’utilisation. Vous pouvez contacter en toute sécurité votre équipe, vos clients, etc… disséminés dans le monde. Ce site permet de planifier et organiser des conférences en ligne, réunions, etc. avec maximum de 25 participants. Démarrez une réunion en cliquant sur « Se réunir maintenant » dans la fenêtre de démarrage GoToMeeting. www.gotomeeting.fr

Mikogo

Vous évite de transférer vos fichiers sur Internet avant de commencer une session de partage de bureau. Cette multiplateforme vous permet de diffuser sur le web n’importe quel contenu affiché sur votre écran d’ordinateur. Quel que soit le type de documents, tous les participants de votre réunion ou conférence en ligne pourront voir ce que vous effectuez en temps réel. www.mikogo.fr

Les chemises du PAF !

Les trois jeunes cofondateurs de Hast se sont lancés dans un produit ordinaire : les chemises. Aujourd’hui, la marque habille la moitié des animateurs TV, et leur réussite, rapide, impressionne. La classe ! 

Samy, Thomas et Emmanuel ne proviennent pas du tout du monde de la mode.
Ils ont un goût sûr pour l’élégance et le « chic » parisien, mais travaillent dans le milieu du commerce et de la finance. C’est à force de devoir porter le « costard-cravate » quotidiennement qu’ils se rendent compte d’une difficulté.
« Il est impossible pour quelqu’un, qui doit travailler tous les jours en chemise et cravate, de s’habiller de manière élégante et accessible à cause de l’absence de milieu de gamme. » observe Samy. Les trois amis s’unissent pour proposer des chemises de haute qualité, classiques, à un prix très abordable.
La marque Hast vient de s’implanter sur le marché, en se positionnant ainsi entre le low-cost et le haut-de-gamme.

Un rapport qualité/prix

Pour arriver à ces prix défiant toute concurrence pour une telle qualité, les cofondateurs réduisent les marges et se limitent au e-commerce, ce qui allège les charges fixes. Ils décident de s’autofinancer pour gagner en liberté. « Pour un projet comme le nôtre, il suffit de réunir entre 20 000 et 30 000 €. On a utilisé nos économies personnelles et fait un peu appel à la famille. Il faut alors aller très vite, sinon rester libre de son développement devient impossible ». Et pour aller vite, Samy&co  optent pour un positionnement clair, en étant totalement transparent dans leur communication.
Leur slogan « Simple/Efficace/Accessible » fonctionne et les ventes décollent.
Notamment grâce au bouche à oreille. « Cela reste le meilleur outil de communication » affirme l’entrepreneur.

Des blogs au Paysage Audiovisuel Français (PAF)

Avoir confiance en son produit et le tester. C’est la stratégie qu’adoptent les 3 amis, qui envoient leurs chemises aux blogs de mode masculins. Ces derniers testent le vêtement et proposent leurs conclusions aux internautes. Plus qu’un moyen de communication, ces blogs permettent à Samy, Thomas et Emmanuel de suivre la satisfaction client et d’opérer une étude de marché continuelle. Ils s’inspirent aussi des commentaires des internautes pour dessiner les prochaines collections. Au bout de seulement 4 mois d’existence, une styliste de Canal+ les contacte pour obtenir plusieurs modèles. De Yann Barthès à Laurent Ruquier, jusqu’à Antoine de Caunes plus récemment, Hast devient « la plus belle chemise du PAF » ! Le « coup de pub’ » est total, et réaffirme la marque comme jeune, moderne et élégante. L’entreprise existe maintenant depuis un an et demi et a bouclé le dernier exercice avec un chiffre d’affaires positif vis-à-vis des investissements fournis. Environ mille chemises sont vendues chaque mois, c’est une réussite sur mesure.

Retards de paiement : un obstacle à la croissance des PME

Les chefs d’entreprises de PME sont inquiets. Selon ces derniers, les retards de paiements représentent de grands obstacles dans leur économie. En effet, selon une étude menée par Ipsos pour American Express en novembre dernier, il se trouve que le non-respect des délais de paiement est un phénomène qui touche de plus en plus d’entreprises. Explications.

Deux tiers des chefs d’entreprises touchés

Lorsqu’Ipsos s’est penché sur le sujet des retards de paiement pour les PME, le cabinet d’études était loin de se douter que les résultats allaient être négatifs. De cette analyse ressort le chiffre suivant : au moins deux tiers des chefs d’entreprises participant à l’enquête disent avoir affaire à des situations de retards de paiements. Parfois, il arrive même que les clients ne paient pas du tout, ce qui freine complètement les activités et l’économie de l’entreprise en question. Si 46% des patrons de PME ou d’ETI affirment avoir des soucis financiers, c’est surtout à cause de ce phénomène qui nuit tout doucement à la santé de leurs entreprises. Le retard de paiement est devenu un facteur de crise majeur, détrônant la chute des ventes et la réduction des marges. En effet, plus de 38% des patrons affirment que les retards affectent considérablement leur trésorerie.

Et sur ces 12 derniers mois…

L’étude d’Ipsos pour American Express a également étudié les soucis de trésorerie des PME sur ces 12 derniers mois. Ils sont donc au moins 40% à avoir rencontré des problèmes financiers, pendant que 10% affirme que les retards de paiement ont mis leur business en péril. Enfin, ils sont 45% à faire face à des situations inacceptables, où les clients refusent de payer et laissent ainsi un trou dans le budget de l’entreprise. À savoir que les délais de paiement des clients sont estimés à 43 jours et qu’en moyenne, le client paie à compter de 49 jours.

3 outils pour mieux organiser ses tâches

Comme tous les entrepreneurs, vous n’avez qu’une phrase à la bouche : « je n’ai pas le temps ». Et s’il s’agissait juste de trouver les bons outils pour mieux organiser ses tâches ?

Bien gérer le temps de votre activité professionnelle commence déjà par la veille. Même si vous vous hâtez de rentrer chez vous à la fin de la journée, ne quittez pas votre lieu de travail sans penser à planifier votre journée du lendemain. Avant d’aller dormir, préparez vos vêtements et vérifiez que tous vos dossiers se situent dans votre sacoche. Vous devez organiser votre planning suivant un ordre logique auquel vous vous tiendrez. De cette manière, si vous ne savez pas comment vous y prendre pour effectuer certaines tâches, vous aurez la soirée et la nuit de sommeil pour réfléchir (pas trop quand même !). D’ailleurs évitez de vous coucher tard pour être frais et dispos le lendemain. Le matin, commencez par arriver en avance sur votre lieu de travail. Cela vous permettra de travailler dans le calme et d’éviter les embouteillages. Vous êtes moins dérangé par vos salariés ou par des coups de téléphone incessants et vous pouvez avancer sur votre travail : consultez vos mails, révisez votre planning, préparez votre réunion, relisez votre discours de présentation, etc. Organisez-vous en répartissant chacune de vos tâches suivant ce qui est « à faire », « en cours » et « fini ».

Pesez chacune d’elle tant par son importance que par le temps qu’elle nécessite. Occupez-vous des dossiers prioritaires et ne vous dispersez pas. Attention, vous devez effectuer ce qui est important et non pas seulement ce qui est pressé. Pour cela, définissez ce qui est prioritaire et ce qui est urgent. Finissez ce que vous accomplissez avant de commencer un autre travail. N’hésitez pas à vous rendre indisponible pendant un certain temps. N’ayez pas de scrupule à laisser sonner le téléphone ou à refuser un service à un de vos collaborateurs. Profitez également de l’explosion des outils qui permettent de gagner du temps de travail en entreprise.

Tom’s Planner

Est un logiciel de diagramme de Gantt en ligne extrêmement intuitif et facile d’utilisation. Vous pouvez créer une liste de vos projets et la partager via le web. Vous pouvez aussi gérer vos tâches en route d’un iPad ou iPhone sans nécessiter d’application. Vous pouvez établir des dépendances temporelles entre les diverses tâches par un simple glissé de souris. www.tomsplanner.fr

Evernote

Permet la création de notes, manuscrites, audio ou vidéo. Celles-ci peuvent être triées dans des carnets de notes, annotées, éditées, commentées et retrouvées via un module de recherche. Avec votre téléphone vous pouvez créer de nouvelles notes et profiter de l’appareil photo pour vous remémorer des infos utiles. Bénéficiez de 4 Go par mois pour gérer tous vos projets. www.evernote.com

Remember the milk

Est une interface intuitive permettant de définir précisément les dates d’échéances de vos tâches, qu’elles soient récurrentes ou non, et rapidement grâce aux raccourcis clavier. Vous pouvez créer un nombre illimité de listes de tâches, les organiser avec l’étiquetage et stocker des notes ajoutées. Recevez des rappels par e-mail, SMS et messagerie instantanée.
www.rememberthemilk.com

Ces patrons Français qui cartonnent dans le monde

Une entreprise française peut très bien réussir à l’international. De nombreux patrons Français ont réussi à franchir cette étape et presque dans tous les domaines. Voici un focus sur leurs portraits.

Grégory Trébaol, le propriétaire d’Easybike

Cet entrepreneur de 32 ans a eu l’idée de se lancer dans ce business à son retour de voyage en Chine au moment où le vélo électronique était encore un marché inconnu. En quelques années, il a réussi à faire de son entreprise l’un des leaders dans le domaine des vélos électriques. Grégory Trébaol distribue maintenant des vélos fabriqués en Chine dans19 pays environ. Si au cours des années 2009-2010, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, ce dernier est monté à 14 millions en 2013.

Son partenariat international a commencé avec l’Australie en 2009. Le deuxième s’est effectué fin 2010 avec D’Ieteren, un groupe de prestation automobile qui se trouve en Belgique, puis l’entreprise s’est associée au Benelux. Ce n’est qu’en 2012 que la société a construit une industrie de fabrication en France, en Seine-Saint-Denis.

Bruno Leveque, le patron de Prestashop 

Parisien installé depuis des années à Miami, Bruno Leveque est le digne père de Prestashop. C’est une entreprise qui offre une solution open-source. C’est la solution e-commerce numéro un au monde actuellement. Elle permet aux PME et au TPE de pouvoir concevoir leur boutique et de déployer leur commerce en ligne. L’entreprise est maintenant recommandée par les plus grandes agences web aux États-Unis et en Europe. Elle détient environ 185 000 boutiques réparties dans le monde. Elle a également reçu le trophée de l’Application Business pendant l’open source Awards de l’année 2011.

Pascal Mauberger, le créateur de McPhy

Pascal Mauberger a eu l’idée de créer son entreprise quand il était à Grenoble. McPhy est une société qui se spécialise dans le domaine du stockage d’hydrogène. Le but est de donner un aspect solide à l’hydrogène, ce qui permet d’amoindrir les coûts de réserve. L’entrepreneur est donc arrivé à conquérir des marchés internationaux en Italie et au Japon. Il prévoit également de développer ses affaires en Allemagne et en Espagne, les négociations sont déjà en cours.

Édith Petit, la créatrice de Tintamar

Âgée de 45 ans, la créatrice de Tintamar Édith Petit peut être fière de son parcours. Ses sacs pour vélos sont maintenant en vente dans 30 pays. L’entreprise s’est rapidement fait connaître et s’est implantée en Asie, en Corée du Sud, à Taïwan, à Singapour et à Hong Kong. Elle a également mis en place un sous-traitant en France. La collection de sacs de Tintamar compte plus de 12 prototypes avec 300 références environ.

Le vin, de main en main

Faire d’une passion son métier, Alban Castaing, le cofondateur d’iVino nous prouve que ce rêve peut devenir une réalité. Par son expérience, cet amoureux du vin illustre que la vente en ligne n’est pas l’ennemi des petits fournisseurs et des rencontres humaines. 

Alban Castaing apprécie depuis toujours le vin. « Enfin, depuis que j’ai eu l’âge d’en boire », corrige-t-il. Après un bachelor en finance et management, le jeune homme travaille dans un pub londonien. Considéré comme le « petit frenchie », Alban est chargé de la cave, assez prestigieuse. Et découvre que faire partager ce produit est aussi un bonheur. Il entre ensuite pendant 4 ans dans le groupe Alstom. Un emploi qui lui prend beaucoup de temps, mais qui ne l’empêche pas de retrouver régulièrement des amis le week-end, pour aller acheter du vin chez de petits vignerons. Le futur entrepreneur crée sans le savoir son premier réseau de fournisseurs. Il quitte dès lors son emploi, « une situation confortable », avec des idées en tête.

Faire découvrir des petits crus

Alban se lance dans le commerce du vin avec Charles le Goff et Raphaël le Pelletier, . Les 3 amis se tournent vers la vente à domicile, selon le principe « Tupperware ». Seulement, la solution est complexe à mettre en place, les marges sont trop faibles et au bout de 6 mois, les fondateurs décident de changer de formule. Grâce à des fonds personnels, ils se raccrochent à un marché en pleine expansion : les abonnements mensuels sur le web. La concurrence se révèle rude, mais se différencie assez peu. Ils s’appuient sur les points forts d’iVino : un travail « main dans la main » avec de petits producteurs et la volonté de mettre en avant un vignoble chaque mois. Alban se rend sur place pour rencontrer des vignerons inconnus des grandes surfaces, et tisse une relation forte avec ses fournisseurs. Tout se déroule rapidement. Les fondateurs partent d’un simple capital de 8 000 € et réalisent pour leur 1re année un chiffre d’affaires au-delà de leurs espérances !

Avec du recul

La fierté d’Alban : « avoir tout fait de manière indépendante ». iVino aura réussi à devenir rentable sans aucune levée de fonds, ni externalisation. Ce passionné de vin, qui se salarie déjà à temps plein, se félicite d’avoir entrepris à plusieurs : « Même si cela a été difficile de se lancer à 3, c’était obligatoire. J’étais conscient de ne pas avoir toutes les qualités nécessaires. ». Aujourd’hui, les objectifs  sont de fusionner avec une autre start-up (Vinocasting) et de bien ancrer le modèle en France. « Nous faisons une levée de fonds pour pouvoir asseoir notre position et ne pas traîner. C’est d’ailleurs le conseil que je peux donner. Agir vite, et aller soi-même sur le marché pour le tester. ».

9 outils pour mieux collaborer avec vos équipes

La délégation de vos tâches permet d’être plus efficace dans celles que vous accomplissez. Simple à dire, plus difficile à exécuter. Voici 9 outils pour mieux collaborer avec vos équipes.

Pour déléguer efficacement, il est nécessaire de vous poser les bonnes questions : Quelle est ma valeur ajoutée sur cette tâche ? Est-ce que la mettre en œuvre moi-même est indispensable ? Le but reste de confier les tâches sur lesquelles vous n’apportez pas une valeur ajoutée importante par rapport à vos salariés qui sont sans doute plus efficaces que vous dans cette mission. La confiance est la base d’une bonne relation entre vous et celui à qui vous déléguez une ou plusieurs tâches. En contrepartie, soyez prêt à assumer les risques d’éventuels échecs.

La réussite de la délégation repose sur votre capacité à définir très justement « quoi » déléguer à « qui ». Au moment de confier une tâche à l’un de vos collaborateurs, prenez en compte non seulement sa capacité à exécuter la tâche, sa charge de travail (il ne s’agit pas de le surcharger !) et l’intérêt qu’il voue à cette mission. Pour déléguer de manière « cadrée », fixez des objectifs de manière ordonnée à la personne concernée. Prévenez-la des difficultés éventuelles et expliquez-lui les solutions techniques et humaines à appliquer.

Ne vous focalisez pas sur la méthode employée mais privilégiez le résultat. Soyez précis sur les divers critères d’évaluation qui vous permettront de juger le travail réalisé comme « bon », « très bon » ou « mauvais » et expliquez-lui les conséquences. Informez le reste de l’équipe de l’autorité des responsabilités que vous déléguez à votre collaborateur via sa nouvelle fonction. Même si vous confiez des tâches, vous devez rester au courant de l’avancement du processus de délégation en assurant le suivi des opérations. Demandez un bilan régulier, même oral et/ou informel. Comparez ensemble les résultats obtenus avec les objectifs de départ. Analysez la constance ou l’écart dans un sens comme dans l’autre et interrogez votre collaborateur sur la raison d’éventuelles différences.

Advanseez

Est un puissant outil collaboratif qui facilite la prise de décision, l’élaboration et le suivi d’un plan d’action et favorise le brainstroming. Vous disposez d’un premier module « DÉCIDER », centré sur la prise de décision et d’un second « AGIR » concernant la gestion d’une tâche. L’interface graphique de cet outil entièrement en ligne est dotée d’un design moderne. www.advanseez.com

Todoist 

Vous permet de créer des projets et ajouter des tâches dont vous pouvez définir la date et l’heure, qu’elles soient récurrentes ou non. Vous pouvez être averti par e-mail, notifications push ou sms en cas de modifications importantes. Todoist effectue la synchronisation de vos données en temps réel et de aussi partager des projets, déléguer des tâches et discuter des détails. www.fr.todoist.com 

GroupCamp

Vous permet d’augmenter l’efficacité de vos projets internes et de vos projets clients, la gestion des feuilles de temps, le partage de documents, le wiki d’entreprise, la gestion de vos dates clés et la synchronisation dans votre agenda, l’organisation et le suivi des tâches. Il n’y a pas de frais d’installation ni de résiliation. Vos données demeurent récupérables. www.groupcamp.fr

Planzone 

Vous permet d’installer rapidement et sans connaissance particulière un espace de travail en ligne et d’échanges collaboratifs, de coordonner le travail en équipe et de diriger efficacement tous vos projets en suivant leur évolution. Avec cet outil, partagez l’information avec tous les membres de l’équipe par des notifications et par un système de messagerie interne. www.planzone.fr

My Live Company

Est une plateforme disposant d’un annuaire dont le moteur de recherche simplifie l’identification d’expertise, d’une fonction Archive avec laquelle vous pouvez sélectionner les actualités souhaitées et d’un espace de stockage documentaire. La messagerie privée permet à plusieurs personnes de discuter ensemble et de partager des documents de manière ponctuelle. www.mylivecompany.com

Wisembly 

Permet d’organiser vos réunions en fonction des sujets à traiter et de partager le planning avec l’ensemble des personnes y participant. Vos présentations PowerPoint et les documents à envoyer par mail au public sont rassemblés sur l’interface et accessibles par les utilisateurs accrédités. Vous pouvez organiser un vote pour la prise de décision et obtenir aussitôt les résultats. www.wisembly.com/fr

Wimi

Centralise vos documents, tâches, calendriers et discussions. Vous pouvez créer des espaces pour chaque projet et être notifié en temps réel des progrès accomplis. En personnalisant vos espaces de travail, vous partagez des documents en contrôlant les accès aux données. Wimi vous suit partout et vous accédez à vos données où que vous soyez – même hors-ligne. www.fr.wimi.pro

Whaller

Permet aux utilisateurs de définir des sphères étanches les unes des autres pour communiquer de manière plus sélective, et donc plus privée. Chaque sphère est l’équivalent d’un « réseau social privé » à l’intérieur du réseau social et est réservée aux personnes qui y sont connectées, de sorte que les messages échangés dans celle-ci n’apparaissent jamais dans une autre. www.whaller.com

Zyncro

Est un espace de travail privé et sécurisé qui vous permet de partager des informations avec vos collaborateurs à travers des flux structurés et organisés. C’est l’outil parfait pour ajouter une couche collaborative pour le social learning, la gestion des connaissances, l’amélioration de la productivité et le partage des connaissances entre salariés et entre vous et eux. www.zyncro.com/fr

Vos premiers pas vers l’international

L’internationalisation d’une entreprise comporte plusieurs aspects. Il s’agit d’un processus temporel mais dynamique qui a pour objectif l’introduction de l’entreprise sur des marchés étrangers, le plus souvent éloignés et différents culturellement, économiquement et juridiquement de ceux du marché national de l’entreprise.

Les raisons invoquées pour l’internationalisation des PME

Si la plupart des PME rencontrent actuellement des difficultés économiques, certaines parviennent à sortir du lot en s’ouvrant hors de nos frontières. Qu’il soit question d’exportation ou d’implantation de succursales à l’étranger, l’internationalisation est un moteur pour les sociétés. Pour les petites et moyennes entreprises, la décision de se développer à l’international est motivée par diverses raisons. Parmi celles-ci, un large développement sur le marché local peut engendrer le besoin d’étendre son champ d’action au-delà du territoire national pour poursuivre sa croissance. également, un ou des marchés présentant un potentiel de développement apparemment plus important que le marché local peut susciter un désir d’internationalisation. Le marché local peut aussi avoir atteint son seuil de développement et entraîner une nécessité de se tourner vers d’autres pays.

Les conditions d’internationalisation des PME

Lorsque des PME françaises vendent à l’étranger, il s’agit la plupart du temps moins d’exportation directe que de sous-traitance dépendante de grands groupes. Très souvent, l’activité de ces entreprises se limite à la fonction de fournisseurs dont la visibilité à l’étranger est soumise à la volonté des groupes dominants. Pour augmenter leurs chances de se développer dans des zones émergentes, les petites et moyennes entreprises doivent dépasser ce positionnement et communiquer sur leurs produits ou leurs savoir-faire de manière autonome. Les entreprises souhaitant se développer dans un nouveau marché doivent y mener une étude pour connaître l’environnement concurrentiel et en estimer le potentiel pour adopter un positionnement stratégique du produit dans le paysage compétitif des pays concernés. La langue, la culture, la situation politique et économique ou encore les conditions environnementales, légales et technologiques peuvent faire obstruction au bon développement de l’internationalisation. Outre ces critères d’ouverture à l’étranger, l’implantation d’une PME au-delà des frontières françaises doit répondre à la responsabilité sociale qui consiste pour l’entreprise à profiter du marché tout en donnant à ce dernier une contrepartie. L’implantation d’une filière dans un pays étranger nécessite d’être structurée. La prospection à l’étranger implique de nombreux déplacements et entraîne des coûts non négligeables pour des PME.

Les accompagnements à l’internationalisation

Pour l’exportation, il faut prévoir de financer de nombreux déplacements, contacts, prospections, présences aux foires internationales, etc. Pour l’implantation d’une filiale, la démarche reste plus onéreuse puisqu’elle nécessite à la fois un autofinancement et un projet crédible pour solliciter des financements, publics ou privés. Dans les deux cas, les PME françaises peuvent obtenir des aides à la prospection internationale avant de se lancer à l’étranger.

Quelques aides à connaître

Le SIDEX (soutien individualisé aux démarches à l’export) est une subvention gérée par Ubifrance qui couvre les frais de transport et d’hébergement du salarié chargé de prospecter. D’un montant compris entre 300 € et 800 € selon les pays de destination, cette aide exclut les PME menant une activité de négoce. La subvention INNOVEXE s’adresse exclusivement aux entreprises membres d’un pôle de compétitivité à vocation mondiale et se situe entre 450 € et 1200 € suivant le pays « d’accueil ». L’assurance prospection COFACE apporte une garantie contre le risque d’échec de leurs actions de prospection. Les bénéficiaires de cette aide reçoivent entre 25 % et 80 % du budget annuel de prospection suivant la taille de l’entreprise.

Les structures utiles

L’agence régionale de développement (ARD) agit en faveur de l’implantation d’entreprises à l’étranger et encourage l’émergence de partenariats économiques et technologiques internationaux entre entreprises et accompagne le développement international et la transition écologique et sociale des entreprises franciliennes. La Bpifrance apporte non seulement un soutien financier renforcé à l’exportation mais également des services d’accompagnement, bientôt accessibles grâce à des guichets uniques régionaux. Ubifrance accompagne les entreprises françaises dans leur développement à l’export et leur implantation sur les marchés étrangers. Les CCI sont des établissements publics qui interviennent dans le cadre du développement de l’activité et de la conquête de nouveaux marchés à l’international. Les pôles de compétitivité ont mis en place des programmes visant à proposer des ateliers de formation et de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC), des conventions d’affaires, des groupements d’entreprises, des accompagnements au financement, des études risques, des aides à l’export, des services de veille et d’intelligence économique.

Les petites et moyennes entreprises françaises sont moins nombreuses à exporter que les sociétés de nos voisins européens. Tandis que l’exportation concerne 400 000 PME en Allemagne et 200 000 en Italie, moins de 100 000 PME sont concernées en France.

Source : Université Paul Cézanne, IUP MIIX, Faculté d’Economie Appliquée Master 2Pro Stratégies Industrielles et Commerciales Internationales 2007

Formation : facteur de compétitivité et d’emploi

32 milliards d’euros sont déployés chaque année pour la formation professionnelle. Elle représente une mesure qui soulage le marché de l’emploi, booste l’économie du pays, et renforce nos PME. Pourtant…

Selon la CGPME, la formation professionnelle continue « couvre l’ensemble des actions de formation dispensées après une formation initiale. Le terme recouvre plusieurs dispositifs mis à la disposition de l’employeur, des salariés et des demandeurs d’emploi ». Le syndicat patronal rajoute qu’elle « permet, une fois entrée dans la vie active, à toute personne de continuer à se former pour acquérir de nouvelles compétences. Pour les entreprises, c’est un outil très utile pour recruter et gérer leurs ressources humaines ». Mais pourquoi y faire appel ?

Une source de compétitivité 

La formation assure l’adéquation entre les besoins de l’entreprise et les qualifications du travailleur.  étant donné le contexte économique fragile, le recours à la formation représente, pour les PME, un effort à faire qui doit porter ses fruits et devenir un levier de performance. Elle se doit ainsi d’améliorer la compétitivité des PME et de fluidifier le marché de l’emploi. Le principe majeur de la formation consiste à améliorer la qualité des services de l’entreprise. Celle-ci accroît la qualification de son effectif, et reste compétitive face à la concurrence. La bonne formation des travailleurs développe leur efficacité et fait gagner du temps à la société.

Un argument pour les salariés

La formation professionnelle s’avère être aussi un outil de fédération et d’attractivité. Elle permet d’éviter la « stagnation » des employés, ce qui limite le roulement de l’effectif et favorise ainsi la pérennité de la société. Le personnel, déjà compétent, conserve son employabilité en se formant et apprenant de nouvelles techniques. Dans la continuité, elle aide à rendre l’entreprise attractive en phase de recrutement, un argument de taille pour les PME qui peuvent souffrir dans ce secteur. Les cadres et les jeunes – les plus demandés sur le marché de l’emploi – sont davantage séduits par une entreprise soucieuse d’accroître leurs compétences et à même de les former pour participer à un projet sur le long terme. Elle offre aux salariés des perspectives de carrière et une certaine protection en période économique instable. Toujours pour les salariés, les éléments les plus anciens peuvent s’adapter aux nouvelles techniques et technologies, sans (re)passer par l’école pour se « renouveler ». L’entreprise se modernise plus facilement et rapidement, sans remettre en cause ses bases humaines.

La réforme de la formation professionnelle : quel impact ?

Tout le monde l’observe, la formation représente un véritable challenge pour notre pays. François Hollande l’admet le premier et déclare lors d’un discours en 2013 : « Notre dispositif apparaît comme complexe, il l’est, parce que même pour les professionnels, ce n’est pas facile de s’y retrouver. Il est cloisonné, chacun restant dans ses compétences et parfois faisant doublon et puis il est inégalitaire ». La loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratisation sociale, a pour but de répondre à ces inégalités. Adoptée en janvier dernier puis promulguée le 5 mars, elle sera effective le 1er janvier 2015. Petit tour d’horizon…

Une volonté de simplification

Le volet concernant la formation professionnelle veut simplifier le processus, en simplifiant l’accès à la formation pour les bénéficiaires, notamment pour les PME. Deux mesures sont à noter : la possibilité de faire appel au compte personnel du salarié pour recourir à une formation et la création d’une contribution unique (contrairement aux 3 contributions différentes actuellement en vigueur) adaptée à la taille de l’entreprise : de 0.55 % (pour les PME de moins de 10 salariés) jusqu’à 1 % (pour les entreprises de plus de 50 salariés) de la masse salariale. Une partie de cette cotisation se mutualise au profit des PME. Ces mesures ont pour objectif de simplifier la gestion administrative de la formation, la contribution étant versée par les entreprises à leur OPCA qui recouvre l’ensemble des dispositifs.

Une utilisation plus faible par les PME

Statistiquement, la formation professionnelle profite encore majoritairement aux grandes entreprises. Selon la CGPME, 100 % d’entre elles y ont recours … contre 46 % pour les PME. Une utilisation qui diminue quand l’effectif s’amenuise. Les petites entreprises la perçoivent souvent comme une contrainte, voire une taxe et non comme un investissement… Aujourd’hui, 1,6 % de la masse salariale est consacré au financement de la formation, un taux fortement raboté avec la réforme. Cette dernière la réduisant à 1 % entraine le mécontentement de certains dirigeants de TPE et PME qui considèrent que la nouvelle loi n’instaure pas une mutualisation suffisante en leur faveur. La conséquence pourrait être une réduction des budgets sur la base du taux minimum.

La fin de la formation professionnelle pour les petites entreprises ?

Ce scénario serait dommageable selon la CGPME puisque 82 % des petits dirigeants ont des difficultés à recruter et mettent en avant des « profils inadéquats » ainsi qu’une « pénurie de candidats ». Une statistique qui ne peut qu’inciter à se diriger vers la formation…

Les aides et dispositifs pour la formation continue

Plusieurs dispositifs en France, financés par les différentes cotisations demandées aux entreprises, participent à l’accès à la formation continue. L’AIF (Aide Individuelle à la Formation) est donnée par Pôle Emploi. Elle contribue au financement des frais pédagogiques. Elle s’adresse au demandeur d’emploi, si « la démarche de formation est cohérente avec un objectif réaliste de reprise d’emploi ou d’activité ». L’aide est directement reversée à l’organisme de formation. Elle nécessite d’être suivie par Pôle Emploi, ou en accompagnement CRP/CTP ou CSP. L’AFAF (Aide aux frais associés à la formation) est attribuée par le directeur d’unité du Pôle Emploi, dans la mesure où elle apparaît nécessaire à la reprise d’emploi.

Le contrat de professionnalisation est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans et aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, son objectif est de permettre d’acquérir une qualification professionnelle ou de compléter une formation initiale par une qualification complémentaire afin d’accéder à un emploi défini. Le DIF (le droit individuel à la formation) est à l’attention des salariés en CDI avec au moins un an d’ancienneté, et au CDD ayant travaillé au moins 4 mois sur les 12 derniers, son objectif est de permettre à tout salarié de se constituer un crédit d’heures de formation de 20h/an, cumulable sur 6 ans dans la limite de 120h. Les frais sont à la charge de l’employeur, mais toujours imposables sur la cotisation. Le CIF (le congé individuel de formation) donne le droit à un salarié de s’absenter de son poste de travail pour suivre la formation de son choix, quel que soit l’effectif de l’entreprise. Pour en bénéficier, le salarié doit obtenir l’aval de son employeur. Il peut également bénéficier d’une prise en charge de sa rémunération et des frais liés au congé, via l’OPACIF et l’AGECIF. Les périodes de professionnalisation servent à favoriser le maintien dans l’emploi des CDI, CDD en insertion, et CUI (contrat unique d’insertion) par différentes formations alternant enseignements pratiques et théoriques.

Le pourcentage d’employés simultanés participant à ces formations ne peut dépasser les 2 % de l’effectif total de la société. La VAE (la validation des acquis de l’expérience) permet à tout travailleur (quel que soit son âge ou sa qualification) de faire valider les acquis de son expérience en une certification professionnelle (en faisant office de diplôme). Pour accéder à cette validation, il faut avoir une expérience d’au moins 3 ans, dans un secteur évidemment en lien avec la certification. D’autres aides d’état sont à étudier comme le FSE, ou les conventions de l’EDEC et du FNE.

Le DIF ou Droit Individuel à la Formation sera vraisemblablement supprimé le 1er janvier 2015 avec la création du CPF ou Compte Personnel de Formation (suivant la réforme de la formation professionnelle).