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Plus de publicité sur les sites pirates ?

Dans le cadre de la lutte contre les sites pirates, le ministre de la culture Fleur Pellerin a élaboré une charte d’engagement des professionnels de la publicité dans le but d’amoindrir le revenu des sites illicites. Cette charte tendra à interdire la publication de contenu sur les sites de streaming. 

L’objectif de la charte

L’action menée par la ministre de la culture Fleur Pellerin aura pour principal but de bloquer les revenus en général des sites de streaming, de téléchargement direct ou de référencement. Cela afin de stopper l’exploitation des revenus publicitaires au profit des sites illicites. L’action misant sur le respect du droit d’auteur et des droits voisins des sites a été mise en œuvre en concertation avec les acteurs de la publicité.

Inspiré du rapport rédigé par Mireille Imbert-Quaretta

D’après le document émis précédemment, la présidente de la commission de protection des droits au sein de l’institution Hadopi, Mireille Imbert-Quaretta, voulait à tout prix « nuire aux ressources financières des sites illégaux ». Le rapport préconisait la signature de chartes de bonne conduite par les professionnels de la publicité et du paiement en ligne. D’après les informations requises, les professionnels de la publicité étaient tous d’accord avec cette charte. 

Quid des mesures prises par le ministère ?

Cependant, jusqu’à présent le ministère n’a pas encore précisé les mesures qui seront adoptées afin d’aboutir à un tel résultat. Le rapport de Mireille Imbert-Quaretta a néanmoins déjà donné l’idée de diffuser des bandeaux publicitaires sur les sites visés. Du côté des services de paiement, il existe la possibilité de bloquer les moyens de s’abonner à un site en particulier. Tout cela, dans le but d’établir un système de blocage aux revenus financiers des sites illicites.

Panorama des aides aux entreprises en Europe

Vous êtes un dirigeant d’entreprise et vous avez un projet d’innovation à mettre au point, une idée de création ou encore vous souhaitez former vos salariés, mais vous n’avez pas les moyens nécessaires… L’Union européenne est une structure sur laquelle vous pouvez compter. Cette dernière a mis en place des subventions et des aides au bénéfice des petites et moyennes entreprises en Europe.

Programmes d’aides communautaires aux TPE et PME

D’après les chiffres de l’Union européenne, les très petites, petites et moyennes entreprises représentent près de 99 % des entreprises dans l’Union européenne. Ces dernières fournissent ainsi près de 67 % des emplois dans toute la zone euro. Garantir leur développement et les soutenir devient ainsi une priorité. Pour ce faire, tout un panel de programmes communautaires est mis en place pour soutenir différents projets par voie de subventions. Les entreprises bénéficient ainsi d’un complément de financement qui présente un taux variable selon les programmes, allant de 10 à 50 % du montant global du projet.

Dans ce contexte, l’Union européenne intervient entièrement à tous les stades de la vie d’une entreprise. Cependant, il est important de préciser que l’Union européenne ne vient pas en aide à l’exportation, que ce soit vers des pays extérieurs à l’Europe ou vers un état membre. Toutes ces aides sont réalisées dans le seul but d’une perspective d’embauche auprès des entreprises.

La création d’entreprise

Dans sa politique d’aide aux entreprises, l’Union européenne n’investit pas dans une création d’entreprise de façon directe. Elle intervient par le biais de ses partenaires financiers comme les banques. Ce sont ces institutions financières qui proposent leurs aides aux entreprises désireuses. Le Fonds européen d’investissement est l’un des principaux organismes en charge de favoriser la création d’entreprise. Étant une filiale de la banque européenne d’investissement, le FEI soutient les entreprises innovantes en priorité. Cet organisme propose une pléthore de prêteurs qui sont en mesure d’injecter de l’argent dans un établissement à fort potentiel. Le fonds européen d’investissement est une forme d’aide pour les entreprises qui œuvre également dans une perspective d’embauche, une entreprise génératrice d’emplois.

Formation et emploi

C’est à peu près le même principe, l’Union européenne n’injecte pas directement de l’argent dans les PME pour leur venir en aide, pour les exempter de charges sociales ou pour des embauches. Cependant, elle avantage les projets ainsi que les entreprises qui présentent une incidence sur la formation et l’emploi. Cela se concrétise à travers le Fonds social européen. Améliorer le système de formation et d’éducation, lutter contre les discriminations, favoriser l’emploi des personnes handicapées, des seniors, des femmes et des jeunes, tel est l’objectif du FSE. Il représente près de 10 % du budget de l’Union européenne avec une enveloppe de 75 milliards d’euros.

Recherche & développement et innovation

La recherche, le développement et l’innovation constituent le plus important outil financier européen dédié aux PME. De ce fait, le Feder cofinance des activités dans différents domaines comme la télécommunication, le transport, l’énergie, l’environnement, l’innovation et la recherche. Le programme Eurostars est un programme communautaire qui s’appuie sur des fonds nationaux. Près de 5 millions d’euros sont alloués par la France à Eurostars. C’est Oséo qui redistribue ce fonds et est l’interlocuteur privilégié des demandeurs. Ainsi, toute PME doit consacrer au minimum 10 % de son chiffre d’affaires à la recherche et le développement et doit proposer un projet qui cite un partenaire dans un autre pays membre de l’UE, afin de bénéficier de cette aide.

Ainsi, il existe tout un panel d’aides alloué aux entreprises, notamment aux chefs d’entreprises qui souhaitent développer leur entreprise dans l’Union Européenne. La condition sine qua non pour en bénéficier reste que le projet doit être générateur d’emploi.

L’incubateur Rocket Internet lance un service de location immobilière

Rocket Internet, l’incubateur de start-up de Berlin a récemment aidé Netspick à lever des fonds, et à ainsi déposer ses valises dans plus de 14 villes de plusieurs pays, dont l’Angleterre, l’Italie, la France et l’Espagne. Et en décembre dernier, l’incubateur des frères Samwer a décidé de s’approprier une part de Nestpick. Pour promouvoir cette acquisition, Rocket Internet se lance dans un service de location immobilière. Explications.

Des logements pour étudiants étrangers

Récemment, la start-up Nestpick s’est tournée vers Rocket Internet pour boucler sa première levée de fonds. Avec l’aide de l’incubateur, cette mission s’est annoncée plus que fructueuse ! Pour rappel, la start-up allemande propose des logements à des étudiants étrangers. Ces derniers peuvent louer des chambres libres pour des durées de trois mois à trois ans. C’est sur la plateforme de Nestpick que les étudiants peuvent trouver des chambres en location à court terme ou à long terme, dépendant de leurs besoins. Après s’être lancée à Rotterdam, la start-up s’est finalement installée à Berlin, où elle propose des services plus ou moins similaires à Airbnb. Nestpick propose des services complets, où il existe de vraies communications entre les locataires et les logeurs, des vérifications et des mesures de sécurité. 

Nestpick et Rocket Internet fusionnent

La startup Nestpick et l’incubateur Rocket Internet ont décidé de fusionner. L’incubateur des frères Samwer aurait en effet investi une belle somme d’argent dans le projet de service de location immobilière de Nestpick (une somme encore inconnue, mais qui a permis au projet de se concrétiser). À ce jour, ils sont près de 60 personnes à travailler pour la start-up à Berlin et Rocket Internet réalise sa part du contrat, en conservant toutes les transactions financières et les contrats.

Quel sera le bureau de demain ?

Pour la toute première fois en France, des employés de plusieurs entreprises ont été invités à travailler dans des espaces de travail flexibles ou dans des tiers-lieux. Le projet est en réalité une enquête de l’évènement « Quel bureau demain », lancé par le co-organisateur Baptiste Broughton en mai dernier. Zoom sur les résultats !

Un panel de 45 salariés

Pour cette étude, un panel de 45 employés a été sollicité. Entre les commerciaux et les cadres, l’échantillon regroupe plusieurs générations, et souligne la différence entre la « culture Y » et la « génération Y ». En soulignant cette différence, les meneurs de l’étude démontrent la proximité des employés avec le numérique. Comment se débrouillent-ils avec les outils de travail et comment perçoivent-ils le « smart work » ? C’est ce que l’événement du co-organisateur Baptiste Broughton a voulu montrer. Les conclusions montrent qu’il existe de plus en plus une tendance au fameux « smart work », qui invite à travailler dans trois lieux de travail différents : le bureau, le domicile et enfin le tiers-lieu. Si les employés préfèrent ce mode de travail flexible, c’est que cela leur apporte une meilleure énergie et leur permet de travailler dans de meilleures conditions, selon l’étude.

Ce qu’en pensent les volontaires

Alors qu’une deuxième phase d’expérimentation devrait voir le jour d’ici février 2015, certains résultats ont déjà été enregistrés. On note que 67% des volontaires pencherait pour le tiers-lieux, car ils estiment que cet espace de travail leur permet d’être plus efficaces. Par ailleurs, ils sont au moins 50% à dire que le fait d’être en télétravail leur permet de réduire le stress et la fatigue. Ils estiment économiser énormément de temps avec la réduction du temps de transport notamment. Autrement dit, « Quel bureau demain » a permis de dévoiler de nouveaux espaces de travail à exploiter, favorables aux différentes générations d’employés.

Etudiant-entrepreneur : un statut qui attire de plus en plus de jeunes

Les jeunes entrepreneurs qui ont eu par le passé beaucoup de difficultés à mener convenablement études et projet d’entreprise, peuvent trouver une nouvelle dynamique avec le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur instauré par le gouvernement depuis la rentrée. 

Un mois après son entrée en vigueur, le dispositif avait déjà retenu l’attention d’une trentaine de jeunes localement, en région Centre. Ce nouveau statut a été jugé utile pour les jeunes diplômés et les étudiants qui veulent créer leur propre boîte, ceci, au moyen d’un accompagnement personnalisé. Pour ce faire, ces futurs patrons de structure innovante ou de start-up n’ont plus qu’à se tourner vers les Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat (PÉPITE), un dispositif mis en place par le gouvernement.

Disposer à la fois d’un diplôme et d’un statut

Aujourd’hui, les jeunes ont libre cours de faire leur choix de parcours. Il y a ceux qui choisissent de se consacrer aux études, certains qui sont indécis dans leur choix et d’autres qui veulent à la fois un diplôme et un statut. En fait, le statut d’étudiant-entrepreneur donne l’opportunité aux jeunes qui sont encore en phase d’études de mener en parallèle leurs projets d’entreprise tout en jouissant encore de leur droit d’étudiant comme le transport, la restauration, la couverture sociale et autre.
Trois possibilités pour ces jeunes : soit ils sont inscrits dans un cursus universitaire appelé « Création d’entreprises innovantes et entrepreneuriat », soit ils continuent à étudier en demandant un agencement d’emploi du temps, soit le projet d’entreprise vient intégrer la formation par l’attribution de crédits ECTS.

Bientôt 100 à 200 jeunes qui vont se lancer…

Dans ce contexte, le pôle entrepreneuriat étudiant régional du Centre s’est fixé un objectif ambitieux. Il s’agit d’attirer, en cette année universitaire, 100 à 200 jeunes dans la filière de création d’une société. Actuellement, il existe sur le territoire près de 29 structures pour pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat, dont une en région Centre. Avec ce dispositif et face aux différents privilèges dont peut bénéficier tout étudiant qui désire jouir du statut d’étudiant-entrepreneur, ces étudiants ont toutes les chances de leur côté pour réussir et pour monter de belles entreprises. 

Un avantage conséquent

Les efforts du gouvernement, les engagements des universités et les supports dont bénéficient ces étudiants-entrepreneurs constituent un avantage conséquent qui leur donne la chance de faire progressivement mûrir leur projet et de le transformer en entreprise multinationale. De plus en plus de jeunes sont séduits par cette idée d’entreprendre tout en suivant ses études, sans oublier le diplôme !

Comment déposer une marque ?

Trouver un nom, un logo, une marque pour une entreprise est une procédure importante, car votre griffe vous permet de vous différencier de vos concurrents.

En quoi consiste un dépôt de marque ?

Le dépôt d’une marque permet de la protéger des copieurs et usurpateurs. En déposant votre marque, vous en devenez le propriétaire légal. Que vous soyez un particulier ou le représentant d’une personne morale comme une entreprise ou une association, vous avez le droit de déposer la marque. Vous pouvez le faire vous-même ou passer par un mandataire professionnel qui vous assiste dans les démarches nécessaires.

Le signe verbal, que l’on peut énoncer comme tel : mot, nom, lettre, slogan, chiffre, sigle… peut être déposé en tant que marque. Vous pouvez aussi le faire pour les signes figuratifs, comme par exemple : logo, hologramme, dessins, formes, reliefs, nuances authentiques ou assemblage de couleurs. Sans oublier les phrases musicales que l’on peut traduire matériellement, les sons. Bref, tout ce qu’on appelle signe sonore. 

L’intérêt de déposer une marque pour une entreprise

En déposant une marque, une entreprise permet de la protéger en : 

  • interdisant la production par d’autres personnes : vous ne voulez sans doute pas que le nom de votre marque ou de votre produit soit utilisé par d’autres. Il est donc primordial de déposer votre marque auprès de l’INPI même si votre entreprise n’est pas encore tout à fait en activité. Si vous n’avez pas pu déposer votre marque durant la création de votre entreprise, vous pouvez encore le faire a posteriori. Sachez que vous pouvez toujours le faire parce qu’il n’est jamais trop tard tant que la marque reste inoccupée. Il ne faut jamais confondre dépôt et nom de domaine sur internet. Ce dernier ne protège pas la marque en tant que telle.
  • évitant d’interdire la multiplication par d’autres : le fait de déposer votre marque vous en donne la possession. Vous êtes légitimes vis-à-vis des personnes qui tentent de produire un nom semblable et/ou similaire et qui veulent également déposer la marque.

Les étapes à suivre pour déposer une marque

Pour déposer une marque, vous devez suivre ces étapes essentielles :

  • Décidez du produit et/ou service garantit par le dépôt : la protection dépend du dépôt effectué. Il est donc important de formaliser le besoin.
  • Vérification de la disponibilité de la marque : pour ce faire, vous pouvez visiter le site de l’INPI http://bases-marques.inpi.fr/ .
  • Remplissez le formulaire de dépôt : vous pouvez prendre le formulaire chez l’INPI ou le télécharger sur son site.
  • Dépôt du dossier : une fois rempli, vous devez le déposer à l’INPI et payez ensuite les redevances, après, vous recevrez un accusé de réception qui possède la date et le numéro national de votre dépôt.
  • L’étape suivante est la publication de du dépôt de votre marque au BOPI (Bulletin officiel de la Propriété industrielle)
  • Au moment de l’examen de votre dossier, l’INPI peut faire des remarques ou des répliques ou pire des objections.
  • La prochaine étape que vous devez faire est de répondre à ses objections.
  • Il reste à publier l’enregistrement de votre marque au BOPI
  • La dernière étape demeure l’envoi du certificat d’enregistrement.

Affirmer sa présence sur les réseaux sociaux : un impératif pour 2015

Les périodes au cours desquelles les entreprises n’utilisaient que de la publicité pour se faire connaître sont aujourd’hui révolues. Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google+ font désormais partie intégrante du plan de communication d’une entreprise. Ces réseaux sociaux touchent un public varié, ce sont des outils à ne pas négliger.

Les raisons pour faire connaître une entreprise sur les réseaux sociaux

Généralement utilisés par le grand public, les réseaux sociaux sont indubitablement une aubaine pour les entreprises. Ils permettent à une entreprise de se faire beaucoup d’audience. Avec un peu de chance, l’entreprise aura l’opportunité de toucher presque toutes les tranches de la population. Ces médias électroniques possèdent également des espaces spécialement dédiés aux professionnels afin de pouvoir interagir avec les potentiels clients. L’entreprise peut donc très bien en profiter pour faire de la promotion sur un produit, une marque et cela quasiment gratuitement. En somme, c’est la meilleure façon de se faire un coup de pub à moindre coût. Ces réseaux permettent également de bâtir une connexion durable avec les internautes et les clients potentiels. Toutefois, la prudence est toujours de mise, car les réseaux sociaux sont aussi connus pour détruire des réputations.

Les stratégies de communication à adopter

Être présent sur les réseaux sociaux ne garantit pas la réussite ou l’expansion de votre entreprise. Il est donc essentiel d’adopter une politique bien définie pour attirer les internautes. La première étape à faire est de créer une page sur le ou les réseaux de votre choix. Ensuite, vous devez bien choisir les idées ou les contenus que vous devez mettre sur la page. Pour ce faire, il est important que votre page soit un outil reconnu par beaucoup de personnes et que les personnes aient envie de la visiter. Vous devez inviter plusieurs personnes autour de vous à rejoindre votre page et également à la partager sur leurs profils respectifs pour susciter leur intérêt autour de vous. Votre page doit également s’ouvrir à tout le monde, vous devez faire participer les internautes. Vous devez également l’actualiser le plus souvent possible en communiquant des informations fraîches sur votre entreprise.

Comment choisir ses réseaux sociaux pour 2015 ?

Les réseaux sociaux sont très nombreux, certes, ils sont là pour faire durer le marketing, mais il est impératif de bien s’en servir. Comme une entreprise ne peut pas développer ses activités sur tous les réseaux existants, il est essentiel de bien les choisir. En tout premier lieu, il faut que vous sachiez si le réseau peut diffuser le message que vous souhaitez transmettre. Vous devez également mener une enquête sur les types de personnes qui fréquentent le réseau.

Quoi qu’il en soit, en 2015, votre entreprise doit être impérativement présente sur 3 réseaux sociaux. Facebook reste le réseau social le plus utilisé au monde et en France. Il touche le grand public de façon très large, et il est impératif d’y avoir sa page pour être visible. Le deuxième est Twitter, avec plus de 2,3 millions d’utilisateurs actifs en France aujourd’hui. Avec son format concis de statuts, il est un moyen efficace pour partager une actualité rapidement autour de soi, et également d’attirer les journalistes. Enfin, Google+ demeure un réseau important par son impact et au vu de la crédibilité de son créateur (Google) sur le marché du web en général…

PME : quelles solutions de financement en cas de difficultés ?

Depuis déjà un bon moment, nombre d’entreprises n’ont plus accès à un crédit suffisant. Le contexte économique actuel en est certainement responsable. En attendant la nouvelle réglementation bancaire sur les accords de Bâle III, les entreprises doivent rapidement trouver d’autres solutions de financement afin de pouvoir fonctionner convenablement.

Le climat économique et financier des entreprises est des plus délicats. Il est désormais plus que difficile de gagner la confiance des institutions financières. Des solutions à court terme arrivent à point nommé pour aider les entreprises dans le besoin et la difficulté.

Un bref rappel des réalités

Selon une récente étude de l’OCDE sur le financement des entrepreneurs et des PME, 74 % des financements réalisés dans la zone euro proviendraient des institutions financières. Pourtant aux États-Unis, il ne dépasse pas les 24 %. Ce chiffre est encore plus étonnant en France avec plus de 90 % des cas. Ce qui représenterait près de 200 milliards d’euros pour les crédits de trésorerie bancaire. Selon les experts, ce volume doit être réduit de 10 à 20 % avec les accords de Bâle III. C’est dans ce contexte que les organismes financiers se montrent plus sévères et plus stricts dans leurs critères d’attribution. Ceci, puisque l’activité crédit leur coûte plus cher.

Une aide de l’État

Collectivités territoriales et pouvoirs publics viennent en aide aux entreprises en apportant quelques-unes des nombreuses solutions prévues par l’État.

  • Prêt départemental et régional pour la gestion et la prévention des difficultés financières : ce sont des prêts offerts à titre de relance, en vue d’aider les entreprises en difficulté financière.
  • Le médiateur de crédit, un dispositif pour contourner le refus des institutions de crédit bancaire : l’État met en place un médiateur dans le but d’aider les chefs d’entreprises, face aux différents problèmes liés aux soucis de trésorerie et de financement, qui n’ont pas été satisfaits auprès des institutions financières.
  • Répartir le paiement de ses charges fiscales et sociales : un guichet unique dédié aux entreprises en difficulté est mis en place par la Direction générale des finances publiques pour régler tout retard de paiement de leurs obligations sociales et fiscales, selon des « plans de règlement de créances » qui conviennent à la situation de chaque entreprise.
  • Les avances de trésorerie pour une aide aux entreprises sont des aides allouées par Oséo. Oséo est une agence publique de l’État qui se veut d’accompagner et de financer les PME en difficultés. Accessibles à court terme, ces avances servent à compléter vos finances. Elles financent également les créances professionnelles.

D’autres solutions à court terme

  • L’affacturage : c’est un moyen de financement qui convient aux PME qui œuvrent dans le BtoB. Ainsi, les entreprises se voient d’externaliser leur poste client et faire appel à un spécialiste. Les banques orientent plus de dossiers vers cette activité presque sans contraintes réglementaires.
  • La titrisation : un financement qui s’adresse aux PME-PMI. Il est question de vendre des créances clients à des investisseurs sur les marchés. Cela apporte plus de cash aux entreprises.
  • Subventions et crédits bail : il s’agit pour certaines entreprises de faire appel au crédit-bail immobilier ou mobilier. Il est donc question d’un contrat réalisé avec une entreprise qui met un bien à la disposition d’un client où ce dernier s’engage à la location sur une durée déterminée, en contrepartie de loyers.
  • Le lease-back : c’est un moyen pour une entreprise de revendre à une société financière un actif immobilisé afin de générer de la trésorerie. Cela engendre un important avantage fiscal.

Temps partiel pour la création d’entreprise : quelles formalités ?

Le droit de congé ou le temps partiel est accordé à tous les salariés désirant se consacrer à un projet. Le temps partiel est toujours en rapport avec la création ou la reprise d’une entreprise. C’est un congé d’un an maximum avec une possibilité de prolongation. En tant que salariés, les fonctionnaires disposent également de cet avantage, mais il faut suivre différentes procédures.

Les procédures à suivre

Pour jouir de ce droit d’un temps partiel, le salarié doit avoir au moins une ancienneté de 24 mois dans l’entreprise, ne pas avoir pris de congé au cours de 3 dernières années.

La procédure est simple : faites une demande dans laquelle figure la date du début et la période de travail à temps partiel envisagé. Précisez bien la durée de congé ou de la période de travail à temps partiel envisagée. Notez aussi la nature de l’activité que vous allez entreprendre. Une fois que la demande est reformulée, le salarié doit la remettre à son employeur en main propre. Il est obligatoire d’informer l’employeur 2 mois à l’avance.

Il est à noter que vous pouvez ne pas préciser vos futurs projets dans votre demande. Toutefois, l’employeur peut demander plus de détails, mais il ne peut pas l’exiger. N’oubliez pas que vous pouvez tout à fait refuser ce complément d’information. Après avoirs lu et examiné votre demande, l’employeur doit vous faire part de sa décision. Ainsi donc, il vous informe également par une lettre recommandée ou remise en main propre, sa réponse. L’attente de la réponse ne doit pas dépasser 30 jours à compter du jour de réception de la lettre. Une non-prononciation équivaut à une acceptation.

Les 2 possibilités de réponses

Vous pouvez vous attendre à deux possibilités de réponses : l’une concerne le report et l’autre le refus de votre demande. Dans le premier cas, l’employeur peut retarder votre départ dans la limite de 6 mois à compter de la présentation de sa réponse. Il n’a pas besoin d’une justification pour mettre en exécution sa décision. L’employeur a aussi le droit de refuser votre demande de congé s’il juge que votre absence portera atteinte à son entreprise ou qu’il estime que vous pouvez devenir son concurrent. Dans ce cas, il vous avertira de son refus par une lettre recommandée ou remise en main propre. Si vous souhaitez contester cette décision, vous avez 15 jours à partir de la date de réception de ladite lettre de présenter votre contestation devant le conseil de prud’hommes.

En cas d’acceptation, y a-t-il possibilité de renouvellement ?

La réponse à cette question est positive. Si vous voulez renouveler la durée de votre congé, vous devez prévenir votre employeur, 2 mois avant le terme du congé, de la même manière que vous avez demandé votre congé. Vous avez droit à une prolongation maximale de 2 ans. Comme à la première demande, vous allez vous confronter aux trois réponses possibles : l’acceptation, le report et le refus de votre prolongation. En cas de report, l’employeur peut repousser jusqu’à 6 mois à compter de la date de renouvellement. Il peut également refuser votre demande. En tout cas, que ce soit l’acceptation, le report ou le refus de votre prolongation, tout nouvel avenant au contrat de travail doit être signé.

Plan de formation : un impératif pour 2015

Selon le Code du travail, tout employeur a une obligation envers ses employés en ce qui concerne la formation professionnelle. Les dirigeants doivent offrir une formation adéquate à leurs salariés ne serait-ce que pour les maintenir dans le coup. Avec un bon plan de formation, les employés n’auront aucun mal à suivre l’évolution et la mutation de leur poste.

Faire appel à des consultants

Pour mettre en place un plan de formation, l’entreprise peut faire appel à des consultants externes, ou se charger elle-même de l’organisation. Sachez qu’aucune loi n’exige la réalisation de ce plan de formation, mais il s’agit bel et bien d’un levier pour la compétitivité de l’entreprise.

En quoi consiste un plan de formation ?

Le plan de formation regroupe les actions de formation déterminées dans le cadre de l’administration des salariés au sein d’une entreprise. Ce plan de formation est également adopté pour faciliter certaines obligations, comme le bilan de compétences et l’approbation de l’expérience des employés. C’est l’employeur qui est en charge de mettre en œuvre le plan de formation. Les représentants des salariés ou le comité de l’entreprise doivent spécialement être avisés sur le projet pour l’année suivante. Ceci doit être fait une fois que les administrations de la formation dans une entreprise sont consultées. Le plan de formation de chaque entreprise doit être formalisé à chaque fin de l’année.

Les intérêts de mettre en œuvre un plan de formation

Un plan de formation offre plusieurs avantages au sein d’une entreprise. Il permet de reconnaître au préalable les opérations de formations que l’entreprise doit mettre en œuvre. Il rassemble également toutes les démarches que l’entreprise vient de mettre en place. C’est l’outil idéal pour mieux s’organiser. Avec un plan de formation net et clair, les personnes concernées sauront tout de suite ce qui les attend.

Les critères pour élaborer un plan de formation

En général, chaque plan de formation doit être fait à partir de deux critères. Le premier est la priorité sur l’estimation des nécessités en formation que l’employeur trouve au sein de son entreprise. En ce qui concerne le second critère, la demande doit émaner des salariés eux-mêmes. Ces demandes ont été faites soit lors des conversations entre professionnels durant l’année de travail, soit par l’intermédiaire des représentants du personnel au sein de l’entreprise.

Les étapes à suivre pour réaliser un plan de formation

Pour réaliser un plan de formation, il est important de suivre ces étapes. La première chose à faire est de développer une stratégie de formation. Ce qui doit mettre le lien entre les actions prises et la politique de l’entreprise. Après, il faut reconnaître les exigences sur la compétence et choisir les actions les plus adaptées à ce besoin. Ensuite, il faut connaître les conditions de réalisation de la formation comme les coûts, le délai et la qualité de la formation. Une fois ces étapes terminées, l’employeur doit savoir choisir le moment crucial pour la réalisation de la formation. Enfin, il faut mettre en place des stratégies de suivi et l’évolution. Ce qui permettra de mieux élaborer le prochain plan de formation.