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La robotisation peut-elle aider les entrepreneurs ?

La robotique dans les entreprises couvre l’ensemble des systèmes et automates capables de prendre en charge des manipulations ou des opérations de production en lieu et place d’un opérateur humain. Ce système doit ainsi permettre de répondre à un certain nombre de challenges qui seront les impératifs de l’entreprise tant du point de vue de l’exécution des tâches qu’en matière de gestion logistique.

Les robots ne sont plus réservés qu’aux seuls sites de génie civil, aux blocs opératoires ou aux grandes chaînes d’assemblage. La robotisation serait-elle alors l’avenir des entreprises ?

Robotisée, une entreprise est plus compétitive

Les modèles de pays qui performent dans le secteur de l’industrie, à commencer par l’Allemagne, montrent qu’une entreprise robotisée se hisse à la pointe de la productivité et de fait, de la compétitivité. S’équiper de robot favorise une production non stop, 24h/24, sans aucun défaut ni rebut. La robotisation serait alors à l’origine d’un cercle vertueux de croissance génératrice d’emplois pour soutenir la cadence.

Les entrepreneurs ont donc tout intérêt à adopter cette logique et à s’automatiser pour figurer en bonne place dans les appels d’offres. Le retour sur investissement ne se fera pas attendre ce qui aura l’avantage d’amortir de manière très rapide, parfois en moins de 6 mois, l’investissement mis au départ dans l’équipement de robots. La durée moyenne de retour sur investissement est, d’une manière générale, inférieure à 2 ans dans une PME.

Sauver des emplois au lieu d’en tuer

Depuis 20 ans, l’industrie française est confrontée à une réelle dévalorisation qui s’accompagne d’une idée reçue assimilant la robotisation à une tueuse d’emplois. Comment expliquer alors que les pays les plus robotisés au monde, à savoir l’Allemagne, le Japon ou encore la Corée du Sud affichent des taux de chômage parmi les plus bas ? Tout simplement parce qu’ils doivent leurs performances à l’automatisation de leurs sites industriels, une robotisation qui contribue à un redéploiement de l’activité et du secteur. Il existerait donc une corrélation directe entre le nombre de robots dans une entreprise et la baisse du taux de chômage. Une entreprise dynamique et compétitive devient de fait génératrice d’emplois.

Loin de tuer l’emploi, la robotisation serait même une arme pour le sauver. Elle constitue une nouvelle opportunité pour les entreprises qui pour beaucoup risquent la faillite si elles ne s’automatisent pas. Les robots, loin de tuer l’emploi seraient donc l’avenir de nos PME et plus leur présence sera acceptée dans les entreprises, plus ils alimenteront le cercle vertueux de la croissance et par voie de conséquence celui de l’embauche.

Un équipement facile à vivre

Un robot s’entretient facilement et les pièces se remplacent et se trouvent sans difficulté. Il se configure et s’intègre également de manière simple. Un opérateur est en mesure de conduire une cellule de production avec une semaine seulement de formatiUn robot s’entretient facilement et les pièces se remplacent et se trouvent sans difficulté. Il se configure et s’intègre également de manière simple. Un opérateur est en mesure de conduire une cellule de production avec une semaine seulement de formation.

Une aide précieuse pour la gestion de la logistique et la prise en charge des tâches pénibles

On peut également noter que la robotisation rapproche l’homme et la machine. La « cobotique » prend désormais le pas sur la robotique. L’évolution des technologies permet d’aller vers des robots toujours plus innovants, offrant des précisions au micron près, dotés d’une intelligence toujours plus améliorée dans le comportement, dans les capacités, pour répondre à des besoins spécifiques.

Les robots sont par ailleurs une solution d’avenir en ce qui concerne les tâches pénibles, dans la métallurgie par exemple, ou dans le domaine de la robotique mobile pour le déplacement ou le stock de charges lourdes et isolées.

La gestion de la chaîne logistique est un domaine où la robotique peut apporter beaucoup en termes d’efficacité et de rentabilité. Certaines solutions robotisées, grâce à la technologie du géo-guidage, n’ont besoin d’aucune infrastructure au sol et se repèrent grâce un système de reconnaissance ultra sophistiqué composé d’images en 3D.

Modifications de l’agrément Crédit Impôt Recherche : quel impact ?

Garantie délivrée par le ministère de la Recherche (MENESR), en matière d’éligibilité au Crédit d’impôt recherche pour les travaux de Recherche & Développement (R&D) sous-traités d’une entreprise, l’agrément CIR a subi un aménagement important dans le Bulletin Officiel des Finances publiques-Impôts (BOFIP) du 4 avril 2014. Sogedev vous apporte son décryptage sur les effets conséquents de la nouvelle disposition…

Agrément CIR : retour sur la définition

Une entreprise peut choisir de réaliser ses travaux de Recherche & Développement (R&D) en interne ou de les sous-traiter auprès d’un prestataire privé, d’un établissement de recherche public, d’une association ou d’une société de capitaux. Lorsqu’une entreprise confie sa R&D à un prestataire privé, il est nécessaire que celui-ci ait obtenu l’agrément CIR – accréditation du MENESR – afin qu’elle puisse inclure le montant des frais sous-traités, qui lui seront facturés, dans l’assiette du CIR.

Dans le cas où une entreprise décide de sous-traiter son activité de R&D, l’agrément CIR lui garantit que ses travaux sont bien éligibles au Crédit Impôt Recherche. L’agrément CIR est délivré en fonction des compétences techniques de l’entreprise qui en fait la demande et de la nature des projets de recherche sur lesquels elle intervient pour le compte de ses clients ou pour son propre compte.
Cet agrément permet aux donneurs d’ordre des prestataires agréés d’intégrer les factures de sous-traitance dans leurs dépenses de CIR sous condition que les travaux facturés répondent aux critères d’éligibilité.

Avant la modification apportée par le BOFIP, le sous-traitant pouvait, quant à lui, intégrer ces dépenses dans sa propre assiette de CIR à la condition que son client, le donneur d’ordre, précise expressément la non-prise en compte des factures dans son propre CIR.

BOFIP du 4 avril 2014 : quelle modification ? Pour quel impact ?

Le BOFIP du 4 avril 2014 précise que les prestataires agréés CIR ne peuvent plus valoriser de travaux de R&D effectués pour le compte de leurs clients sans prendre en compte les factures émises à leur donneur d’ordres, quand bien même ces derniers ne prendraient pas en compte leurs factures dans leur propre CIR.

La dernière étude de notre cabinet, fondée sur une enquête en ligne qualitative envoyée à 5000 PME et réalisée entre juillet et septembre 2014, nous a permis d’analyser les freins auxquels les PME françaises font face et leurs besoins pour les aider à rester sur le chemin de la croissance. Notre étude révèle que près des 2/3 des répondants agréés CIR s’attendent à une diminution de leur CIR comprise entre 10% et 25% alors que 14% d’entre eux affirment qu’ils subiront une diminution d’au moins 50% du montant de CIR dans leur prochaine déclaration.

Face à ce constat, certains organismes agréés privés envisagent de ne pas renouveler leur demande d’agrément, afin de continuer à bénéficier du CIR. Il conviendra alors de bien évaluer le bénéfice en termes de chiffre d’affaires généré par la clientèle en sous-traitance CIR, au regard de la déclaration de son propre CIR.

En 2015, cap sur la bonne gouvernance !

Dans la vie de l’entreprise comme dans la vie en société, qu’il s’agisse d’une PME ou d’une multinationale, les questions d’éthique et de gestion deviennent fondamentales. Mieux, elles pourraient s’ériger en indicateur de la réussite économique et financière des sociétés. Celles-ci sont ici abordées sous le thème de la bonne gouvernance.

La gouvernance d’entreprise : qu’est-ce que c’est ?

Au sujet de la bonne gouvernance, il n’existe pas encore une définition généralement admise. Toutefois, la référence de base en la matière (code de l’OCDE 1999 – référence en matière de gouvernance d’entreprise ), définit la gouvernance d’entreprise comme « l’ensemble des relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et les autres parties prenantes. Elle fournit le cadre au sein duquel sont fixés les objectifs de l’entreprise et définit les moyens d’atteindre et de surveiller les performances ». A cela s’ajoute que la gouvernance d’entreprise pose le cadre de vie, les relations, le système, les processus et les relations humaines à travers desquels l’autorité est exercée. Bien que le cadre juridique duquel devrait dépendre ces mécanismes reste imparfait, il n’en demeure pas moins que la gouvernance d’entreprise joue un rôle de premier plan dans la réussite de l’entreprise, tant pour les PME que pour les multinationales.

Pourquoi même les PME et TPE sont concernées ?

Considérant le concept de base, la gouvernance d’entreprise pose le cadre des règles, des relations humaines et hiérarchiques ainsi que le processus dans et par lequel fonctionne l’entreprise. Par exemple, la gouvernance d’entreprise influence la façon dont les objectifs de la société sont fixés et atteints, comment le risque est surveillé et évalué, et comment la performance est optimisée. Les structures de gouvernance efficaces incitent ainsi les entreprises à créer de la valeur grâce à l’esprit d’entreprise, l’innovation ou le développement et fournit des systèmes de responsabilisation et de contrôle proportionnés aux risques encourus. Ainsi, la gouvernance d’entreprise entre dans le capital immatériel de l’entreprise et représente donc une valeur ajoutée certaine. De plus, la gouvernance d’entreprise accompagne également le changement des mœurs et des mentalités imposant une participation de tous les acteurs dans la vie de l’entreprise. Dans un tel contexte, il va de soi que les objectifs des entreprises passent de : « faire du profit uniquement » (viabilité court terme) à « l’entreprise a des droits et des devoirs vis-à-vis de la société et de toutes les parties prenantes » (viabilité long terme).

De la nécessité d’encadrement d’une bonne gouvernance d’entreprise

Un devoir d’éthique

Il convient de considérer une évolution éthique et innovante de la gouvernance d’entreprise allant au delà d’une évolution orientée profit et ce, à travers des actions dites de « Corporate Social Responsability », « corporate citizenship » ou encore « green business and eco-friendly industry », par exemple. Ces mesures incitent en effet les entreprises et tous ses participants à se préoccuper de tout ce qui concerne la vie de l’entreprise, son environnement, son capital humain.

Pour une valorisation humaine et immatérielle

Les principaux fondements de la gouvernance d’entreprise aujourd’hui tels que promus par les principes de l’OCDE insistent sur la nécessité d’établir des bases solides de gestion et de surveillance de bonnes pratiques à tous les niveaux de l’entreprise afin d’éviter tout risque lié au manque de transparence, à une mauvaise structure ou encore à un non-respect des Droit des actionnaires, des salariés et de toutes les autres parties prenantes. Il paraît également nécessaire de renforcer les dispositifs destinés à éviter les conflits au sein des entreprises et une plus grande parité. Ces réflexions impliquent d’engager et de respecter la diversité dans la composition des équipes suggérant la nécessité de disposer de qualités individuelles spécifiques (indépendance, compétence, expérience, etc.) mais aussi une plus grande diversité notamment en termes de genres, d’origines sociales et culturelles jugée comme pouvant contribuer à la qualité des résultats de l’entreprise.

Et un regain d’intérêts économiques

Un concept et une définition plus claire et homogène des principes de gouvernance permettent la création de valeur ajoutée (capital immatériel) en améliorant les performances par un management honnête basé sur les fondements de notre société. Enfin, un cadre global et plus participatif représente un gage de confiance supplémentaire pour les investisseurs favorisant ainsi les capacités d’emprunts, de partenariats ou encore les opportunités commerciales, toujours selon l’OCDE.

Parmi les pistes proposées, notamment dans le livre vert de la commission européenne basée sur les principes de bonne gouvernance de l’OCDE, il est jugé nécessaire de formaliser le processus d’évaluation de la performance et de la transparence des entreprises, notamment en définissant la participation des salariés et les relations humaines posées. Un auditeur externe peut être consulté dans le but d’évaluer les capacités et l’efficacité de l’entreprise et apporter des solutions.

La bonne gouvernance, d’un point de vue internationaliste

Force est de constater qu’aucun outil n’existe à ce jour afin d’apporter un cadre légal aux pratiques de bonne gouvernance. En effet, sont avancés les arguments liés aux différences d’ordre juridique selon les pays, aux différences de gestion et fonctionnement des places boursières, aux structures de propriété et acquisition et enfin des forces divergentes dues à l’Histoire, à la culture et aux différences de groupements ethniques d’un pays à l’autre. Autant de facteurs rendant difficile l’harmonisation d’un cadre juridique de la gouvernance à l’échelle internationale. Cependant, pour les optimistes, des forces convergentes demeurent, à l’image des codes de bonne pratique de gouvernance déjà existants, de la mondialisation croissante des entreprises, de la concentration globale des pratiques de vérification, de la mise en commun des travaux de recherches, publications et réunions régulières des experts internationaux, et ce, dans tous les domaines !

Nom de domaine en .com : une norme internationale en ligne

Les extensions liées aux noms de domaine (.com, .fr, .net, .eu…) sont nombreuses et différencient un site web d’un autre. Un peut conduire à un site très différent d’un http://www.exemple.com/ possédé par une autre marque. Le .com a, depuis plusieurs années, pris une certaine ampleur sur le web.

Il indique en général un site à dimension commerciale et d’envergure internationale. L’extension .com traduit en quelque sorte une norme internationale en ligne désignant une présence au-delà des frontières. Pour tous ceux qui souhaitent développer une activité commerciale à l’étranger, elle indique une volonté de franchir les limites du territoire national. En optant pour cette extension, le site gagnera en visibilité auprès d’un public international et aura de fortes chances d’apparaître à l’échelle mondiale.

Un nom de domaine historique

En 1984, le tout premier nom de domaine apparait en .com, destiné à un usage test et non à la vente. Ce n’est qu’en mars 1985 qu’a eu lieu la publication finale sous la forme d’un .com. Pionnier d’Internet au MIT, Jack Haverty avoue que le terme .com est le dérivé premier de « compagnie » plutôt que « commercial ».

À ses débuts, internet ne présentait ainsi aucune fin commerciale. Il consistait en un réseau prototype de contrôle et de commandement militaire. L’utilisation pour des fonctions liées à un commerce d’un nouveau genre identifiée, le nom de domaine .com « compagnie » a pris une dimension tout autre, traduisant une dimension commerciale et internationale. Aujourd’hui, l’extension .com est devenue, aujourd’hui, le foyer de la révolution numérique.

Des noms de domaine toujours accessibles

Malgré la croissance accrue des sites internet et des boutiques e-commerce, plusieurs millions de noms de domaine en .com restent encore disponible. Selon Verisigin, près de 99 % des combinaisons à 6 caractères et plus de 95 % des combinaisons à 5 caractères restent encore inutilisées. La société affirme aussi que près de 122 millions de noms de domaine en .com qui ont été enregistrés sont de nouveau accessibles*. Ces statistiques étonnantes révèlent une bonne portion encore inexploitée du domaine .com.

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L’approche SynOpp : la fin du business plan ?

Le business plan serait-il en passe de devenir ringard ? C’est en tout cas ce que semblent penser nos amis start-uppers outre-Atlantique, qui qualifient l’exercice de « psychorigide ultra théorique », totalement inadapté à notre société hyperactive. Quid d’un éventuel successeur ? C’est là qu’intervient Claude Ananou, serial entrepreneur et professeur à HEC Montréal. Sa vision de la création d’entreprise renverse les mentalités établies. L’approche SynOpp est née. Elle va peut-être tout changer…

LE BUSINESS PLAN SEMBLE OBSOLÈTE

Quel entrepreneur n’a jamais angoissé à l’idée de devoir rédiger son fameux business plan ? Le document, conçu pour rassurer les financeurs, est censé prédire l’avenir d’une entreprise, à partir de variables passées, dans un présent en constante mutation. « Un schéma impossible », affirme Claude Ananou, qui reproche également au business plan son aspect long et conceptuel, alors que la création d’entreprise devrait d’abord être une affaire de terrain et de réajustements quotidiens.

DEVENIR ENTREPRENEUR EN ENTREPRENANT

C’est en forgeant que l’on devient forgeron. C’est donc en entreprenant que l’on devient entrepreneur ! Voilà les fondamentaux de l’approche SynOpp, développée en 2007 par une équipe de passionnés de l’entreprise : Claude Ananou donc, mais aussi Louis Jacques Filion et Christophe Schmitt. « Syn » pour « sun », en grec, qui veut dire « avec » ou « ensemble » et « Opp » pour « opportunités ». Avec l’approche SynOpp, c’est l’entrepreneur, et non le marché, qui crée l’entreprise. L’entrepreneur avec ses points forts et ses points faibles, l’entrepreneur avec sa propre perception du besoin à combler, l’entrepreneur dans un environnement donné, à un instant T.

À chaque entrepreneur correspond une vision qui va le conduire à une série de réflexions, de prises de décisions et d’actions, ce que Claude Ananou appelle « RDA » (réflexions, décisions, actions).

De RDA en RDA, le projet prend forme. Les interactions sur le terrain (rencontre avec les futurs clients, découverte de son environnement …), les ressentis et les aspirations propres à l’entrepreneur sont consignés dans un journal de bord. Au final, il dispose de suffisamment de recul pour valider la rentabilité de son entreprise à venir.

L’approche SynOpp repose bel et bien sur une démarche itérative, alors que le business plan pousse à réfléchir d’abord pour agir ensuite… Et peut-être trop tard !

L’APPROCHE SYNOPP : LES QUESTIONS CLÉS

L’approche SynOpp replace nos entrepreneurs au cœur du projet de création d’entreprise. Point de business plan, mais un minimum de méthodologie pour ordonner ses démarches. Ainsi, l’approche SynOpp propose 7 étapes, à valider en appliquant le procédé « RDA » pour chacune d’entre elles. Vous allez le constater, elles rejoignent la philosophie du business plan, mais elles sortent de son cadre formel. Ainsi, l’entrepreneur doit se demander :

  1. Quel est le besoin à combler ?
  2. Quel est le segment de clientèle le plus à même de consommer : son profil, ses habitudes ?
  3. Quels sont ses avantages concurrentiels ?
  4. Le projet est-il viable ? Pourquoi ?
  5. Quelles sont les incertitudes et quels sont les risques liés au développement du projet ?
  6. Quel est le point de départ du projet, sa version la plus simple pour démarrer ?
  7. Quel est le plan d’action pour développer le projet ?

Ajoutez à ce plan des interrogations plus personnelles, comme savoir quelle sera la porte de sortie en cas d’échec, quel risque maximum l’entrepreneur est prêt à encourir, quelle opportunité ou coup du destin serait à même de propulser l’entreprise vers le haut ou vers le bas, et vous obtiendrez ainsi une approche complète de la création d’entreprise, ouverte au terrain.

Vous l’avez compris, l’approche SynOpp permet la construction d’un projet au fur et à mesure, par l’observation, l’action et la rétroaction. Elle remet en question la philosophie du business plan basée sur une vision binaire : un temps pour réfléchir, un temps pour agir. Elle semble beaucoup plus adaptée aux contraintes actuelles de notre société. Alors que les startuppers nord-américains plébiscitent l’approche SynOpp, nos traditionnels financeurs y sont encore réfractaires. Connaître son seuil de rentabilité, anticiper des scénarii et valider son marché par des études macro et micro économiques sont encore d’actualité sur notre bon vieux continent… Affaire à suivre !

Article par Claude Ananou, serial entrepreneur et professeur à HEC Montréal

Les pénalités de Google

Les moteurs de recherche, au premier rang desquels Google, se donnent pour objectif d’établir des résultats pertinents pour une recherche donnée. La concurrence entre sites web faisant rage, les webmasters sont souvent tentés d’utiliser des techniques trop agressives de référencement. D’autres plateformes cherchent à augmenter leur trafic en produisant du contenu textuel de masse de mauvaise qualité.

Pour lutter contre ces pratiques qui nuisent aux internautes, Google met en œuvre des techniques pour filtrer les résultats qu’il ne juge pas pertinents. Malheureusement, il arrive qu’en toute bonne foi, certains sites se trouvent déclassés sans raison compréhensible. Quelles sont ces pénalités infligées par le géant américain et comment en sortir ?

Les pénalités susceptibles d’être mises en œuvre par Google

Les deux pénalités les plus redoutées sont le déclassement et le blacklistage. Dans le premier cas, une ou plusieurs pages du site web auparavant bien classées sur des requêtes importantes pour votre activité (en première ou deuxième page) se voient reléguées 3 voire 6 pages plus loin. Dans le second cas, c’est tout le site qui n’apparaît plus dans les résultats de recherche. La requête « site : www.monsiteweb.com » ne renvoie alors sur aucune page du moteur de recherche.

S’assurer de ne pas utiliser des techniques prohibées

Avant de se lancer dans une stratégie de référencement, il faut préalablement être certain de ne pas utiliser des procédés sévèrement sanctionnés par Google. Ces derniers demeurent bien connus et les sites qui y recourent sont systématiquement impactés. Voici un panorama des techniques répréhensibles :

• Les pages satellites, qui pointent des liens artificiels optimisés pour des requêtes

• Le cloaking, qui consiste à présenter des pages différentes selon qu’il s’agisse du dispositif d’indexation de Google (le robot d’exploration Googlebot) ou de l’internaute,

• Le keyword stuffing, qui va quant à lui reposer sur l’inclusion d’une grande quantité de termes identiques ou synonymes d’une recherche dans l’espoir de favoriser son émergence dans les résultats de recherche,

• La présence de contenus cachés, comme un texte disposé sur une couleur identique,

• Du texte sans rapport avec le thème de la page, qui aurait été inclus artificiellement, ou bien un contenu qui n’apparaît pas comme ayant une cohérence sémantique. Attention : les défauts liés à ce dernier sont de plus en plus repérés par Google, qui mène un travail important sur l’analyse sémantique.

Vérifier qu’il n’y a pas d’erreur technique

Des changements tels que le travail avec un autre prestataire ou la modification de votre plateforme d’hébergement peuvent conduire à des dysfonctionnements graves mais facilement résolubles. Ainsi, on peut citer comme exemple une mauvaise configuration du fichier robots.txt qui gère l’indexation de Googlebot ou une réécriture des URL qui bloque le suivi des liens internes. Votre site peut également être victime de son succès et la lenteur de chargement des pages peut en venir à stopper le robot d’indexation qui alloue des ressources limitées à l’exploration.

L’évolution des filtres

Google choisit ses résultats via deux opérations indépendantes : l’algorithme qui est synchrone à votre recherche et le filtrage périodique qui effectue un tri préalable. Les deux filtres les plus importants sont Panda et Penguin. Pour savoir quel est le filtre qui a impacté votre site, le premier réflexe est généralement de consulter les dates des mises à jour Google pour faire le lien entre la mise à jour d’un des filtres et la chute de trafic de votre site. Ces derniers sont mis à jour périodiquement. Le premier vérifie la qualité des contenus et pénalise les techniques prohibées précédemment décrites. Le second veille surtout à la qualité des liens pointant vers votre site. Ils doivent présenter un aspect « naturel », c’est-à-dire être issus de sources suffisamment variées. Les exigences de Google en la matière devenant de plus en plus élevées, il arrive que des sites deviennent progressivement déclassés. Un travail plus important doit alors être mis en œuvre pour accroître la qualité du contenu et le netlinking.

Les demandes de réexamen auprès de Google

Si vous subissez des pénalités, il reste possible de communiquer avec les services de Google en charge de la qualité, afin de demander le réexamen de votre dossier. Si vous avez un compte Google Webmaster Tools, le comportement des pages déclassées vous a certainement été communiqué. Dans la mesure où vous avez pris les dispositions nécessaires pour remédier aux défauts responsables de votre pénalité, il vous faudra exposer les mesures prises. Google met d’ailleurs à votre disposition un formulaire dédié au réexamen des sites pénalisés (http://goo.gl/svHTp). 

Cas particulier

Vous pouvez avoir fait l’objet de manœuvres déloyales de la part de votre concurrence. La technique la plus connue s’appelle « negative SEO » et consiste à dupliquer le contenu de votre site sur d’autres hébergeurs ou à poser des liens artificiels. Pour faire lever ces pénalités occasionnées, il vous faudra faire la demande auprès de Google avec vos observations, en ayant bien pris soin au préalable de désavouer les liens toxiques via Webmaster Tools.

Il existe des entreprises spécialisées dans les pénalités Google qui peuvent vous aider à sortir de cette situation tel qu’Eskimoz, reconnu dans ce domaine.

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L’importance du référencement naturel

Management : existe-t-il des tendances pour 2015 ?

Au sein d’une entreprise, la manière de diriger les employés est un élément indispensable pour sa réussite. Connaître les dernières tendances apparaît donc essentiel. Pour 2015, un objectif peut-être d’accorder de l’importance à la formation professionnelle. Vous pourrez aussi vous appuyer sur quelques nouveaux styles de management. Éclairage.

SAVOIR RÉPONDRE AUX ATTENTES

Pour un gérant, la manière la plus efficace de prendre connaissance des attentes de son personnel est d’effectuer un entretien professionnel. Cela permet de bien définir les besoins de tout le monde. Cette étape est très importante surtout en ce qui concerne la formation. De cette manière, vous n’aurez aucun du mal à lister les attentes de vos salariés en la matière. De manière générale, il demeure important pour votre entreprise de définir les besoins internes. Ce qui signifie que le manager, le responsable de formation et les employés doivent communiquer régulièrement entre eux afin d’éviter tout risque de conflit. Cette attitude conciliera les attentes et besoins des employés avec les moyens de l’entreprise.

MANAGEMENT, LES MEILLEURES TENDANCES À SUIVRE

Bien évidemment, en ce qui concerne le management, vous devrez également suivre les diverses tendances. Elles se révéleront très importantes pour la réussite de votre projet entrepreneurial. Il existe trois types de management qui sortent du lot et que vous pourrez user à volonté. Ces théories se basent en particulier sur la manière dont les managers se comportent avec leurs salariés. Le premier point concerne la gestion de proximité. Il s’agit, dans une certaine mesure, de l’ancêtre des stratégies de direction. Si vous adoptez pour ce mode de management, il vous faudra garantir la cohésion interne et demeurer au plus proche de vos équipes afin d’optimiser les résultats. La deuxième stratégie porte sur l’organisation des salariés dans l’incertitude. En 2015, il devient indéniable que l’environnement de travail change, que les salariés se retrouvent de plus en plus dans des conditions de stress ou face à des situations de travail extrêmement changeantes. En tant que manager de l’incertitude, vous devrez faire attention à ces petites choses auxquelles on ne porte pas beaucoup d’attention au quotidien, mais qui ont de lourdes conséquences sur les salariés. La dernière méthode est le management par la gestion des diversités. Employez des juniors, des seniors, des hommes, des femmes et des personnes de cultures différentes pour favoriser la mixité !

S’INTÉRESSER ENCORE PLUS À SES EMPLOYÉS 

Le personnel sert de levier de développement au sein d’une entreprise, il n’est jamais futile de le rappeler. Toute société doit considérer les employés comme une richesse et les dirigeants ont le devoir de bien s’occuper d’eux. Surveiller, adapter ses réactions se révèlera plus que bénéfique pour votre entreprise. Il semble tout aussi important de pouvoir discerner chaque façon de travailler au sein de votre équipe. De cette manière, vous pourrez individualiser les consignes et vos salariés auront moins de mal à s’organiser.

Les livres comptables et les registres sociaux obligatoires

Il est obligatoire de garder les livres comptables et les registres sociaux d’une entreprise, en cas de contrôles réglementaires. Voici les contenus exigés de ces documents qu’il faut impérativement conserver.

LES LIVRES COMPTABLES

Les livres comptables font partie des documents que les entreprises doivent impérativement conserver. Ces documents doivent être entièrement blancs, sans ratures, ni gommages même en cas d’erreur.

Le livre-journal est un document qui conserve de façon chronologique tous les mouvements qui touchent les biens d’une entreprise. Il est à noter que ce document doit être à jour, c’est pourquoi il est nécessaire de le remplir à chaque transaction. Désormais, avec l’avancée de la technologie, il est possible de conserver un livre-journal sous forme de journal électronique. Par contre, pour faciliter son identification il est indispensable de le numéroter et de le dater.

Faisant partie intégrale des livres comptables, le livre d’inventaire est un document qui regroupe les données d’inventaire de la société. Comprenant les éléments d’actif et de passif d’une société, ce type de document doit contenir leur valeur et leur quantité au moment de l’inventaire. Pour mieux conserver l’intégralité du document sans rature ni autre altération, il est actuellement faisable de l’enregistrer sous forme électronique.

Le grand livre est comme une sorte de compte rendu de la totalité du livre-journal par ordre chronologique. Figurant parmi les documents utilitaires d’une entreprise notamment lors des contrôles réglementaires systématiques, ce type de document doit être gardé dans de bonnes conditions. À la différence du livre-journal et du livre d’inventaire, le grand livre n’est pas valide sous forme électronique.

Les livres comptables doivent être gardés par l’entreprise dans un délai de dix ans après la date du dernier registre. Rappelons que c’est la forme originale qui doit être conservée, et non la copie. Même s’il n’y a pas de sanction spécifique sur le non-respect de cette obligation, les sociétés qui manquent à cette obligation sont passibles d’une amende élevée à 9000 euros.

LES REGISTRES SOCIAUX

Les registres sociaux sont des documents qui prouvent par écrit les procès-verbaux de délibération pris lors d’une réunion entre les assemblés d’actionnaires et des membres de direction d’entreprise.

Ces documents sont d’une importance capitale, c’est pourquoi seul un juge du tribunal de commerce, un juge de tribunal d’instance ou encore le maire de la commune du siège social de l’entreprise sont en droit de les coter et les parapher. Même si en théorie ce type de démarche administrative est totalement gratuit, la rémunération du greffier qui exécute cette formalité doit être prise en compte.

À compter de la date du procès verbal, tout type de registre social doit être conservé dans un délai de cinq ans. Dans le cas où cette longévité de conservation de ce type de documents n’est pas respectée, les dirigeants de la société seront sanctionnés selon la loi en vigueur.

Il est recommandé de conserver les livres comptables et les registres sociaux. Il est judicieux de les placer dans des endroits sûrs loin de l’humidité et de la poussière, pour qu’ils ne s’abîment pas avec le temps.

Comment se présente le régime des micro-entreprises ?

Bien qu’il existe plusieurs régimes d’entreprises, les entrepreneurs optent souvent pour la micro-entreprise. Cela s’avère en partie dû aux divers avantages perçus en comparaison aux autres régimes.

Quels sont les avantages des micro-entreprises ?

Si auparavant, les entrepreneurs se montraient réticents au sujet du régime des micro-entreprises, cela ne semble plus exactement le cas aujourd’hui. Ce type de régime permet à des entrepreneurs de créer leurs entreprises avec des formalités simplifiées. Effectivement, la création d’une micro-entreprise ne nécessite qu’une simple déclaration à faire au moment de la naissance de votre entreprise.

La micro entreprise n’est pas un statut, mais plutôt un régime fiscal. Les formalités du côté de la fiscalité et la comptabilité de la micro-entreprise sont simplifiées. Une micro-entreprise est également exonérée de la TVA. Le seul impôt requis pour ce type de régime est l’impôt sur le revenu. C’est en fonction du chiffre d’affaires de la micro-entreprise que les cotisations sociales versées au RSI sont calculées.

Depuis sa création, le régime des micro-entreprises gagne du terrain sur divers secteurs professionnels. Comme la micro-entreprise n’est pas juridiquement sous la forme d’une entreprise, l’entrepreneur n’est pas obligé de faire une déclaration de résultat. Toutefois, une micro-entreprise est tenue de faire un compte rendu annuel de ses revenus. Côté comptabilité, la micro-entreprise n’est pas non plus obligée de communiquer annuellement au fisc son chiffre d’affaires.

Quelles sont les règles à respecter pour se soumettre à ce régime fiscal ?

Comme tout autre régime d’entreprise, la micro-entreprise possède ses propres conditions. Il existe des seuils de chiffre d’affaires à ne pas dépasser, sans quoi l’entrepreneur devra changer le régime de son entreprise en régime réel, dans un temps prédéfini. Pour les ventes de marchandises, objets, fournitures ou nourritures consommables ainsi que les locations d’hébergement, ce seuil s’élève à 82 200 euros. Dans ce cadre, il existe une exception pour la location de lieux meublés. En effet, pour ce type d’activité, le seuil maximal de chiffre d’affaires annuel est de 32 900 euros, soit le même montant que pour les prestations de services.

Le régime des micro-entreprises comporte divers avantages, ce qui pousse plusieurs futurs entrepreneurs à choisir ce type de régime pour la création de leurs entreprises. Mais avant de faire votre choix, vous devez voir si votre future entreprise respecte toutes les règles et conditions pour vous soumettre au régime des micro-entreprises. Pensez notamment à vérifier que vous ne dépasserez pas rapidement votre seuil de chiffre d’affaires, surtout si vous œuvrez dans la prestation de services

Utilisez les agents intelligents au profit de votre entreprise

Depuis quelques années, les nouvelles technologies ont permis de robotiser divers secteurs industriels. Les agents logiciels font partie des innovations informatiques actuelles. 

QU’EST-CE QU’UN AGENT INTELLIGENT ?

Ce type de logiciel est un appareil permettant d’automatiser les tâches difficiles ou celles qui demandent trop de temps. Un agent intelligent possède les facultés de rechercher des informations et peut filtrer et analyser ces résultats. Les agents gagnent de plus en plus de notoriété dans le monde professionnel, ce qui est dû à leurs capacités d’être autonome, de raisonner en fonction de leur environnement et surtout de communiquer avec d’autres agents.

Plusieurs grandes entreprises utilisent des agents intelligents pour rendre leur travail plus efficace et rapide. La fonctionnalité et la performance de ce type de logiciel en font un outil quasiment obligatoire au sein d’une entreprise. Dans l’exécution de certaines tâches, l’agent intelligent se révèle meilleur qu’un travailleur humain. Permettant de gagner du temps autant pour le contrôle que pour la récolte d’informations utiles pour une entreprise, ce genre de logiciel est très pratique.

Simplifiant le travail à son utilisateur, un agent intelligent a juste besoin d’être configuré en fonction de la tâche à faire. Si, généralement, les informations sont accessibles via le réseau web, il y a également d’autres sources comme des fichiers particuliers.

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

En dépit de son artificialité, un agent intelligent est capable d’exécuter des tâches dans un temps record. Ses fonctionnalités le rendent plus agile et plus pragmatique dans la réalisation d’une tâche prédéfinie. Le système d’un agent intelligent l’autorise même à agir durant l’absence de son utilisateur.

En effet, ce type de logiciel peut décider avec autonomie, pour peu que l’on ait bien programmé son système. La fonctionnalité d’un agent intelligent lui permet également de se familiariser avec d’autres agents informatiques pour l’exécution d’une tâche.

À la différence de l’homme, l’agent intelligent enregistre et calcule en même temps les informations qu’il recueille.

SON UTILITÉ AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

Si les agents intelligents conquièrent aujourd’hui autant d’entreprises, c’est qu’ils ne présentent que des avantages. Que ce soit en matière d’e-réputation, dans le calcul des risques ou encore dans l’évaluation de la concurrence, les agents intelligents sont très fonctionnels.

Ainsi donc, un agent intelligent est capable d’anticiper les mouvements des marchés. De plus, étant un bon outil de référencement, il permet d’augmenter la visibilité d’une entreprise sur le web.

Sans même avoir besoin de se connecter constamment, un utilisateur d’agent intelligent peut se tenir informé de tous les changements nécessaires pour le fonctionnement de son entreprise. À savoir, la résolution des problèmes pour les suivis journaliers de la réputation d’une société.

L’utilité des agents intelligents dans l’exécution de certaines tâches est désormais irrévocable. Mais il faut également garder en tête qu’une machine possède des failles, il convient donc de faire des études systématiques, de façon manuelle, afin d’évaluer les risques que peut encourir une entreprise.