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Ces entreprises qui se dirigent vers le concept d’entreprise libérée

Depuis quelques années, le concept d’entreprise libérée, popularisé par le documentaire « Le bonheur au travail », fait son chemin dans l’Hexagone. Son idée principale, revoir la hiérarchie pour laisser une plus grande autonomie aux salariés, séduit des entreprises très variées qui la mettent peu à peu en pratique. Quelles sont donc les entreprises qui revoient aujourd’hui leur organisation à l’aune du concept de l’entreprise libérée ?

Michelin

Le géant français du pneu, fort de 125000 salariés à travers le monde, s’est laissé gagner par ce concept séduisant. Depuis 2014, l’entreprise tente de réinventer son management en appliquant des idées directement héritées de l’entreprise libérée. Elle a mis en place six sites tests, dont deux se trouvent en Auvergne, où est proposé un nouveau mode de fonctionnement, le management autonome de la performance et du progrès. Chaque équipe est responsable de sa production et de ses résultats, et peut pour cela s’organiser comme elle le souhaite en accord direct avec les salariés. Une expérience positive, qui ne demande qu’à s’étendre.

Evaneos

L’agence de voyages française Evaneos a elle aussi décidé de se diriger vers le concept d’entreprise libérée. Depuis le début de l’année 2015, la société prône l’autonomie et la transparence à tous les niveaux. Les salariés sont formés à la gestion de projets et bénéficient d’horaires libres pour organiser au mieux leur temps de travail. Les dirigeants communiquent quant à eux beaucoup en interne, qu’il s’agisse des objectifs ou des résultats de l’entreprise. Le but ? Faciliter le quotidien dans l’entreprise, pour une meilleure ambiance de travail et une productivité accrue.

Davidson Consulting

Ce cabinet de conseil en management du Sud-Est de la France met également à profit le concept d’entreprise libérée pour améliorer son fonctionnement. L’autonomie et le travail d’équipe sont au centre de l’organisation de l’entreprise, selon des principes définis dans un règlement interne, le Davidson Code. L’entreprise prône également l’égalité entre les collaborateurs : salariés et managers s’autoévaluent chaque mois, avec à la clé de possibles augmentations de salaire présentées en toute transparence.

Maisons Hanau

Située en Alsace, la société Maisons Hanau, spécialisée dans la construction de maisons personnalisées, était au bord de la faillite en 2013. Son patron Denis Krauth a alors décidé de mettre en œuvre certains principes forts correspondant au principe de l’entreprise libérée. La hiérarchie a été totalement revue pour mettre les employés au cœur du nouveau projet de l’entreprise. Avec des brainstormings communs et des dossiers importants gérés directement par les salariés, l’entreprise est repartie de l’avant, au point d’embaucher de nouveaux collaborateurs.

Agesys

Basée dans le Nord, la société de conseil en systèmes informatiques Agesys a fait des méthodes de travail de l’entreprise libérée sa nouvelle norme. Elle encourage désormais le télétravail, le coworking et une plus large autonomie chez les salariés. Chaque mois, un employé est invité à participer au comité de direction. Les salariés peuvent également décider eux-mêmes qui sera leur supérieur hiérarchique pour leur évaluation annuelle. Des projets innovants sont enfin proposés à tous sur la base du volontariat. La mise en pratique de telles idées a permis à l’entreprise d’améliorer sa croissance de manière importante.

TOP 4 des entreprises familiales en France

La maîtrise du capital des sociétés par leurs familles fondatrices est une particularité très présente sur le marché français. Certains groupes dotés d’une longue histoire sont encore aujourd’hui dans le giron des familles qui les ont vus naître. Parmi eux, plusieurs ont su se développer au fil des ans pour occuper une place prédominante tant sur le marché français que mondial. Quelles sont les quatre entreprises familiales les plus importantes de France ?

Lactalis

Fondée par André Besnier au début du XXe siècle, la société Lactalis est à l’heure actuelle le numéro 1 mondial du secteur laitier et fromager. Il s’agit également de la deuxième société française dans le domaine de l’agroalimentaire derrière le géant Danone. Depuis sa création, la société est restée sous la gouverne de la famille Besnier, avec un succès croissant. Elle commercialise un grand nombre de fromages AOC partout dans le monde, avec plus de 60000 salariés travaillant dans 200 sites et 37 pays. La famille Besnier contrôle 100 % du capital de l’entreprise, qui a enregistré en 2015 un chiffre d’affaires de 17,5 milliards d’euros. Bien que discrète dans les médias, Lactalis constitue la première entreprise familiale de France.

Groupe SEB

L’histoire du groupe SEB débute en 1857 lorsque Antoine Lescure fonde son premier atelier de ferblanterie. Au cours des années, l’entreprise va se perfectionner dans le secteur de la fabrication et de la distribution, au point de devenir la première firme mondiale pour le petit électroménager. Le groupe SEB est toujours dirigé par sa famille fondatrice, même si les Lescure et leurs associés ne possèdent plus que 43 % du capital du groupe. La marque a su se pérenniser par de nombreux rachats et s’appuie aujourd’hui sur des marques reconnues comme Moulinex, Rowenta, Tefal ou Calor. Son chiffre d’affaires est estimé à 4,7 milliards d’euros.

Roquette Frères

Le groupe Roquette Frères occupe la troisième place de ce classement, en ayant tout comme Lactalis la particularité d’être relativement peu connu du grand public. Cette famille du Nord de la France a fait fortune dans le secteur de l’amidon et de ses nombreux dérivés. La société est l’un des leaders mondiaux dans le domaine des produits alimentaires à base d’amidons, et occupe le premier rang en ce qui concerne les amidons utilisés en papeterie et pour la fabrication de dentifrice, de chewing-gum et de lait infantile. L’entreprise est entièrement contrôlée par la famille Roquette, qui s’appuie sur ses 6500 salariés dans le monde pour afficher un chiffre d’affaires dépassant les 3 milliards d’euros.

Bonduelle

Le groupe Bonduelle fait office de première entreprise mondiale en matière de légumes en conserve. Fondée en 1853, la société n’a jamais quitté le giron de la famille Bonduelle qui en possède la majorité du capital (53 %). Forte de 9500 employés, elle est dirigée depuis 2001 par Christophe Bonduelle, membre de la cinquième génération. Cette entreprise familiale a su se tailler la part du lion dans le secteur des légumes en conserve, surgelés et en sachet. Elle représente à elle seule 30 % des parts de marché en Europe pour les légumes en conserve. Son chiffre d’affaires tutoie à ce jour les 2 milliards d’euros.

Un entrepreneur cinéphile qui favorise l’entraide locale 2.0

Réalisateur dans le cinéma pendant dix ans, Hervé N’kashama a sauté le pas de l’entrepreneuriat en créant sa propre boîte de production. Une aventure qui l’amène à créer une application favorisant l’entraide locale entre particuliers. Portrait d’un entrepreneur aussi créatif qu’engagé.

Une passion pour le cinéma chevillée au corps, l’envie de rendre service aux gens et une persévérance à toute preuve : trois qualités qui siéent parfaitement au parcours d’Hervé N’kashama, 31 ans et fondateur de la boîte de production Taiddicom.

De la caméra à l’entrepreneuriat

Caméra à la main depuis l’âge de quinze ans, il passe un bac littéraire et étudie le cinéma en faculté et puis à l’ETTIC, une formation professionnalisante, jusqu’en 2007. L’occasion de faire son premier court-métrage à tout juste 21 ans. Enthousiaste, il partage : « Bien qu’à l’époque, j’étais à des années lumières de l’entrepreneuriat, je me rends compte aujourd’hui que la réalisation d’un film requiert des compétences communes. Notamment une bonne dose de persévérance (rires) ! ». Cette résilience face aux challenges portent leurs fruits quelques années plus tard avec le tournage en 2014 de Zoba Niama, son dernier court-métrage. Celui-ci sera présenté au Festival de Cannes et du Bronx à New York.

Porté par ce succès d’estime, Hervé N’kashama décide de lancer en janvier 2015 Taiddicom, une agence de production spécialisée dans les films institutionnels et publicitaires. Un premier pas dans l’entrepreneuriat réussi qui va très vite lui donner une nouvelle idée. Il explique : « Souvent, on va chercher des informations sur internet ou loin de chez nous. Mais en demandant autour de nous, on se rend compte que l’on peut tout trouver. Par exemple, sur un tournage, c’est toujours la croix et la bannière pour trouver des figurants locaux. Je me suis dit qu’il fallait créer une application pour trouver rapidement et simplement des services sur place. iNeednow était né. »

Une application participative

Lancée courant juin 2016, iNeednow est une application construite comme un réseau social collaboratif. Celle-ci permet de trouver un renseignement, un conseil, un bon plan, une recommandation ou un service à proximité de soi. L’entrepreneur détaille : « La personne s’inscrit, fait sa demande et reçoit sa réponse rapidement sous la forme d’une notification et d’un sms sur son téléphone. Le but est de répondre précisément à tous les besoins urgents des personnes quand ils sont en mobilité, et ce, avec l’aide des autres ». La différence avec d’autres plateformes du même genre est que les informations postées sur notre réseau sont triées et vérifiées. Le but est d’ « éviter les arnaques ou les fausses informations », précise Hervé N’kashama. A propos de son business model, iNeednow offrira un accès gratuit pour les particuliers et payant pour les sociétés qui souhaitent proposer leurs services ou en faire la promotion.

L’objectif est qu’il y ait 2000 sociétés inscrites une fois que l’accès leur sera ouvert. Ces mêmes entreprises seront soumises à une petite enquête, qui consistera à savoir si elles existent réellement ou qu’elles ne sont pas radiées des chambres de commerce. En cela, INeednow se distingue des plateformes comme Le Bon Coin.

Apprendre le business sur le tas

Pour financer la première étape du projet l’entrepreneur a utilisé ses fonds personnels puis a bénéficié de plusieurs aides issues du réseau Initiative Essonne, de la communauté de communes du pays de Limours et de la banque Crédit Agricole.

Si les voyants sont au vert pour le lancement de son app’, Hervé N’kashama ne manque pas de rappeler les difficultés rencontrées au fil du chemin : « En tant que cinéphile et réalisateur, je suis plus un artiste dans l’âme et n’avait donc aucune connaissance en business. Cela m’a joué quelques tours au début. Et puis petit à petit, on apprend sur le tas. L’une des principales difficultés fut de trouver des collaborateurs compétents et partageant la même vision que moi. Malheureusement, certains avec qui j’ai travaillé au démarrage souhaitaient gagner de l’argent rapidement. Ceci alors que ce type de projet nécessite un développement sur le long-terme. Cela n’a pas fonctionné et on s’est séparé… »

« Vivre-ensemble »

Mais Hervé N’kashama ne nourrit aucun regret : « Au fond, bien au-delà du profits, iNeednow correspond à un idéal que je chéris depuis longtemps : le vivre-ensemble, la rencontre et l’entraide entre les gens ». Comme premier objectif, l’entrepreneur vise 10 000 téléchargements de son application à l’horizon 2017. Il espère ensuite la faire rayonner à l’international. Et de conclure avec quelques conseils utiles aux jeunes entrepreneurs souhaitant se lancer : « Il faut avoir foi en ce que l’on fait et la conserver envers et contre tout. Si un produit ou un service répond à ses propres besoins, il ne faut pas hésiter à le développer. Enfin, il est important de toujours avoir un plan B. En témoigne mon expérience de réalisateur dans le cinéma. Un problème possède toujours ses solutions ! »

Ces entrepreneurs qui révolutionnent la robotique

S’il est bien un secteur en pleine évolution et porteur de promesses pour l’avenir, c’est sans conteste celui de la robotique. Ces dernières années, de nombreux prototypes ont vu le jour, certains chefs d’entreprise permettant de réaliser un véritable bond technologique grâce à leurs innovations. Quels sont donc les entrepreneurs ayant contribué à révolutionner ce secteur en plein essor ?

Bertin Nahum

Ce chef d’entreprise français, patron de la société Medtech, a été classé en 2012 quatrième entrepreneur le plus révolutionnaire de la planète derrière Steve Jobs, Mark Zuckerberg et James Cameron. Il est en effet le créateur en 2007 du robot Rosa spécialisé dans l’assistance en neurochirurgie. Une véritable révolution médicale, le robot étant capable, via son bras mécanique, d’atteindre avec précision n’importe quelle zone du cerveau. Fondée en 2002, sa société Medtech est à l’origine d’une des avancées les plus remarquables de ces dernières années en matière de robotique. L’appareil Rosa est utilisé actuellement dans plus de quinze hôpitaux dans le monde.

Marc Raibert

Marc Raibert est le fondateur et l’actuel président d’une des entreprises les plus innovantes au monde dans le domaine de la robotique, Boston Dynamics. Créée en 1992, l’entreprise doit son succès à la conception de robots dont les déplacements sont calqués sur ceux des animaux. Marc Raibert est à l’origine de quelques-uns des prototypes les plus impressionnants jamais élaborés, comme le robot quadrupède BigDog, l’engin à six pattes RHex ou encore PETMAN, le premier robot se déplaçant comme un être humain. Boston Dynamics a été racheté par Google fin 2013 et continue à mettre au point de nouveaux projets, comme le surprenant robot bipède Atlas.

Bruno Maisonnier

Les entreprises françaises font partie des plus innovantes dans le secteur de la robotique. Parmi les entrepreneurs à succès en la matière, on peut citer Bruno Maisonnier, qui fait figure de pionnier dans le domaine des robots d’assistance avec sa société Aldebaran fondée en 2005. Il est le concepteur du robot NAO destiné à des missions d’accueil et d’accompagnement à domicile, dont plus de 5000 modèles ont été vendus dans le monde à ce jour. Depuis 2013, son programme ASK (Autism Solution for Kids) travaille sur des solutions robotiques comme supports pédagogiques pour les enfants autistes.

Fabien Raimbault

Le fondateur de la société française Cyberdroïd a lui aussi pour ambition de révolutionner le marché de la robotique. Ce chef d’entreprise passionné commercialise des robots en kit, qu’il entend développer dans les années à venir dans le domaine de l’aide à la personne. Il fait partie des experts les plus actifs dans la filière robotique en France, en étant également le président de l’association Caliban.

Aymeric Barthès et Gaëtan Séverac

Certains entrepreneurs moins connus peuvent également être porteurs d’innovations majeures. C’est le cas d’Aymeric Barthès et Gaëtan Séverac, fondateurs de la start-up toulousaine Naïo Technologies. La société vient de révolutionner la robotique appliquée à l’agriculture en mettant sur le marché le robot OZ, capable de désherber des champs de manière automatique sans utiliser de pesticides. Il s’agit d’un atout non négligeable pour les tenants de l’agriculture biologique, qui a déjà séduit nombre d’exploitants en France et en Belgique.

À quoi ressemble une adresse e-mail professionnelle ?

Si vous avez une entreprise et devez communiquer votre adresse e-mail, mieux vaut ne pas donner d’adresses génériques comme celles qui se terminent en @yahoo.fr ou @gmail.com. Idéalement, la vôtre doit refléter votre domaine d’activité ou inclure le nom de votre société. La plupart des consommateurs feraient davantage confiance à une adresse e-mail au nom de l’entreprise qu’à une adresse électronique gratuite.

Que doit comporter une adresse e-mail ?

Une adresse e-mail suit le format « unnom@votrenomdentreprise » et comprend trois éléments principaux.
La première partie est une chaîne alphanumérique. Elle se compose par exemple souvent de vos noms et prénoms séparés par un point ou un tiret. Le caractère « @ » sépare cette première partie du reste de l’adresse. Il est suivi d’un nom de domaine, comme le nom de votre entreprise ou de votre activité, et se termine par une extension (ou domaine de premier niveau), comme .com ou .net.

Conseils pratiques pour la création d’une bonne adresse e-mail

Plus qu’un simple outil d’envoi et de réception de messages, un compte de messagerie professionnel vous permet de personnaliser entièrement vos coordonnées. Ainsi, contrairement aux comptes de messagerie génériques comme Yahoo, Gmail ou Hotmail, mieux adaptés à un usage privé, vous pouvez inclure ici un nom, un prénom et un nom de société à vos e-mails professionnels. Pour configurer une bonne adresse e-mail professionnelle, il faut garder plusieurs choses en tête.

Tout d’abord, n’oubliez pas d’utiliser votre nom de domaine (@votrenomdentreprise.com). La plupart des consommateurs considèrent que pour une entreprise, avoir une adresse e-mail à son nom est plus crédible  qu’avoir une adresse électronique gratuite.
Les registraires comme 1&1 ou Amen vous permettent d’enregistrer votre propre nom de domaine, que vous pouvez ensuite inclure dans votre adresse e-mail professionnelle.

Évitez dans la mesure du possible les adresses e-mail excessivement longues comme « Jean-michel.delafour@votrenomdentreprise.com ». Mieux vaut opter pour « jm.delafour@votrenomdentreprise.com. » Si vos noms et prénoms sont longs, pensez à les raccourcir. Une adresse longue ne sera pas assez fluide et aura probablement moins d’impact sur la personne que vous contactez. Utilisez votre propre signature au bas de vos e-mails. Toutes les coordonnées importantes doivent figurer dans votre signature. Cela comprend au minimum, et selon vos souhaits, votre nom complet, votre adresse email,  et votre numéro de téléphone. Si vous êtes une micro-entreprise, sachez qu’il n’est pas obligatoire ni nécessaire de préciser votre adresse physique.

Quelles solutions permettent de gérer votre boîte de réception ?

Les applications de messagerie (Mozilla Thunderbird étant la plus connue) ou les éditeurs qui proposent des solutions gratuites comme Microsoft Outlook, Google Apps for Work et Workmail peuvent vous aider à gérer votre boîte aux lettres professionnelle. Votre registraire et/ou fournisseur de services d’hébergement (par exemple 1&1 ou Amen) peuvent vous fournir un service de messagerie professionnel non seulement pour  gérer plusieurs adresses e-mail, mais aussi pour vous permettre d’accéder à des services clients et d’autres fonctions utiles comme l’intégration d’un agenda, la gestion des contacts et/ou un logiciel antivirus/antispam. Enfin, n’oubliez pas que gérer plus d’adresses requerra un espace de stockage supplémentaire et nécessitera donc un investissement adaptés à ces nouveaux besoins.

Pour aller plus loin

L’entrepreneure qui finance votre mariage

C’est en préparant son mariage qu’Emmanuelle Sanchez a eu l’idée de lancer WedZem, le premier site de mariage participatif.

Diplômée de l’ESCE, Emmanuelle Sanchez lance dès la sortie de son école de commerce sa première société, « MyLoisirs.com », une plateforme de réservations de loisirs dont le business model s’inspire de Lafourchette. La dirigeante garde l’entreprise pendant 3 ans avant de la céder.

L’idée de Wedzem, lui vient alors qu’elle réalise les préparatifs de son mariage. « Toutes mes amies se mariaient autour de moi et je trouvais que leur liste de mariage n’était pas très claire. Elles mettaient sur le même plan les cafetières, théières et le voyage de noces. Sauf qu’en réalité, l’argent récupéré pour les cadeaux de mariage servait à rembourser les frais » explique-t-elle. Pour elle, la tendance actuelle au participatif constitue un bon moyen de réaliser des listes plus transparentes, afin que les invités sachent précisément ce dans quoi ils investissent.

C’est ainsi qu’en septembre 2014 né WedZem, le site qui propose des listes de mariage participatives. Fort de sa première expérience dans l’entrepreneuriat, Emmanuelle ne reproduit pas les premières erreurs qu’elle a pu commettre. Elle cherche tout de suite à s’entourer et s’attaque directement au problème du financement. « Lorsque nous créons notre propre société, nous n’avons pas forcément envie de lâcher la barre. Pourtant, au cours d’une première expérience entrepreneuriale, il est difficile de savoir ce qu’il faut faire. C’est pour ça que bien s’entourer est une nécessité pour éviter les erreurs de débutant » analyse Emmanuelle Sanchez.

Malgré ces précautions, l’entrepreneure expérimente une principale difficulté qu’elle n’avait pas anticipée. WedZem rencontre un succès quasi-immédiat avec plus de 50 inscrits les premiers jours grâce au bruit sur les réseaux sociaux. Le problème des ressources humaines se pose alors à Emmanuelle. « Au démarrage, nous pensions être une équipe de 3 ou 4 personnes un an après la création. On se retrouve aujourd’hui avec 15 salariés. C’est extrêmement difficile à gérer en termes de management car il y a beaucoup de profils différents. Il faut jongler avec les tempéraments et exigences de tous et c’est pour moi un réel challenge », déclare-t-elle.

Pour financer la société, Emmanuelle Sanchez a réalisé un tour de table de 150 000 euros au bout de 6 mois d’existence. Avec son site, l’entrepreneure entend coller au plus près des besoins des futurs mariés.

Aujourd’hui, WedZem réalise entre 20 et 30 000 euros de chiffre d’affaires mensuel. L’entreprise s’est lancée aux états-Unis en septembre 2015 et Emmanuelle affiche une réelle ambition de conquérir le marché international tout en pérennisant sa position de leader du mariage en France. Dans sa tâche, elle est aidée par son fiancé, Alexandre Guinefolleau. Associé dès le début de l’aventure, il a pris un rôle actif dans le site après son lancement en septembre 2014. Aujourd’hui, il s’occupe de la gestion financière de la société. Un couple d’entrepreneurs modèles qui organisera, à coup sûr, un très beau mariage !

5 FinTech qui cartonnent

Les FinTech, ces start-up spécialisées dans le secteur de la finance, ont le vent en poupe depuis quelques années. Certaines d’entre elles sont ainsi parvenues à tirer leur épingle du jeu en bousculant les codes du système bancaire, au point de susciter de plus en plus l’intérêt des investisseurs. Quelles sont actuellement les cinq FinTech les plus performantes sur le marché ?

TransferWise

Fondée en 2010 par Taavet Hinrikus et Kristo Kaarmann, cette société britannique a connu un succès fulgurant en misant avant ses concurrents sur le système du peer-to-peer. Ce sens de l’innovation a permis à la start-up de se développer rapidement en proposant une plateforme performante pour le transfert d’argent à l’étranger, avec un argument massue : des frais pour les virements inférieurs de 90 % à ceux pratiqués dans les banques classiques ! L’entreprise fait aujourd’hui partie des « licornes », ces start-up valorisées au-delà du milliard de dollars sans être pour autant cotées en Bourse.

Morning (ex-Payname)

Cette start-up française connaît elle aussi une belle réussite dans le domaine bancaire. Créée à Toulouse par Eric Charpentier, la société ne cesse de croître avec des levées de fonds successives. La dernière, en septembre 2015, a permis de débloquer 5 millions d’euros grâce à de nouveaux partenaires comme la MAIF, qui serviront à accélérer son développement. Il s’agit à ce jour de la seule plateforme française permettant de réaliser l’ensemble de ses paiements. L’objectif est de faire de la start-up une véritable banque collaborative en ligne dans les trois ans.

Number 26

La jeune pousse berlinoise Number 26 s’est spécialisée dans le service bancaire pour smartphone. En développant ses activités dans la filière du low cost (gratuité pour les services de base, ouverture d’un compte via application mobile en moins de dix minutes), l’entreprise a enregistré 100000 clients dès sa première année d’existence. Succès en Allemagne mais aussi en Europe, la start-up entend encore se développer, forte de son partenariat avec l’organisme réputé Wirecard Bank AG qui assure la sécurité de toutes les transactions réalisées en ligne.

Funding Circle

Les FinTech ne se limitent pas aux services destinés aux particuliers. Les entreprises sont également concernées, comme le prouvent les services dédiés de la place de marché américaine Funding Circle. Depuis sa création par Andrew Mullinger, Samir Desai et James Meekings en 2010, la start-up a rencontré le succès en mettant en relation des bailleurs et des entrepreneurs en quête de crédits. Le projet est une réussite telle qu’il a permis à la société d’ouvrir un second siège social aux Etats-Unis en 2013. On estime que 10000 entreprises sont déjà passées par le site pour près d’un milliard de dollars prêtés.

Kantox

Dans le domaine des échanges en peer-to-peer pour les entreprises, la FinTech Kantox occupe également un rôle notable sur le marché européen. Fondée en 2011 à Londres par Philippe Gelis et Antonio Rami, cette start-up a adopté un positionnement original, en se spécialisant dès ses débuts dans les échanges de devises pour les PME uniquement. L’entreprise a connu un succès immédiat, et revendique aujourd’hui plus de deux milliards de dollars transférés via son service. En mai 2015, elle a réalisé une importante levée de fonds à hauteur de 17 millions d’euros.

Un entrepreneur autodidacte qui a réussi dans l’audiovisuel

Autodidacte de l’audiovisuel, Lucas Martinez a lancé sa propre boite de production après avoir vécu un an en Bolivie. Portrait d’un entrepreneur persévérant et parti de rien.

La soif d’apprendre et une passion insatiable pour l’image : voilà les deux moteurs de Lucas Martinez, 26 ans et fondateur de la boîte de production LMZ. Après un BTS en tourisme obtenu en 2009, il part l’année d’après en Bolivie dans le cadre d’un échange universitaire. Et puis lui vient l’idée suivante : « J’avais envie de communiquer à mes proches ce que je vivais là-bas. Petit à petit, j’ai commencé à faire des petits sujets vidéo sur mes excursions dans le pays. Pour se faire, j’ai dû apprendre le montage en autodidacte grâce à des tutoriels sur le web et des bouquins. Je commençais à adorer ça. » Ses vidéos sont publiées sur un blog et petit à petit, il professionnalise sa manière de travailler.

Dilemme professionnel

A la fin de l’année 2010, le passionné de voyage rentre en France. Il est face à un dilemme : travailler dans le secteur du tourisme ou se lancer à son compte dans la production audiovisuel. « De nature intuitive, je me suis dit qu’il fallait tenter l’aventure dans l’image. Je savais que cela allait être difficile au début, mais j’ai fait ce choix sans aucun regret », confie Lucas Martinez.

Formation « sur le tas »

Pour gagner en expérience et approfondir sa formation, il envoie « au culot » des lettres de motivation à différentes boîtes de production en vue d’un stage non rémunéré. Une petite société lui répond favorablement. Entre novembre 2010 et juillet 2011, il fait ses armes au sein de cette structure et passe entre-temps sous le statut d’auto-entrepreneur pour leur fournir des prestations audiovisuelles. Fin 2011, il arrête de travailler avec cette structure et décide de se lancer en indépendant et élargir son réseau client. Il se remémore : « J’ai pigé à droite et à gauche, parfois gratuitement, parfois en étant payé. Ce n’était pas simple, mais c’était le prix à payer pour se faire connaître et prouver ma valeur. »

De l’auto-entreprise à la SAS

Après deux ans à travailler en auto-entrepreneur, Lucas Martinez lance officiellement la SAS LMZ production début 2015. « J’ai pu financer cette structure grâce aux bénéfices issues de mes différentes prestations », explique-t-il. Aujourd’hui, LMZ production tourne avec 10 à 15 clients à l’année, en majorité des annonceurs et des producteurs de clips. L’entrepreneur travaille également avec des agences de communication, des clients institutionnels et des producteurs de documentaire. « Même si certains projets doivent être réalisés dans des temps très courts, je mets un point d’orgue à les suivre de A à Z et à produire des images de qualité, précise l’entrepreneur passionné. J’utilise des outils de réalisation innovants comme les drones par exemple. Cela apporte une valeur ajoutée à mon travail et c’est apprécié par les prospects en général ».

« Au four et au moulin »

Aujourd’hui, la société est rentable et Lucas Martinez travaille avec deux amis partenaires mais qui ont leur propre structure. Mais ce n’est simple tous les jours raconte-t-il : « Quand on est seul au commande de sa boîte, il faut être au four et au moulin ! A côté de son coeur de métier, il faut gérer la gestion, la comptabilité, l’administratif et la recherche de clients. Mais bon, je prends tout de même du plaisir dans ce que je fais et ça, cela n’a pas de prix. »

S’il avait quelques conseils à donner aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer, il leur dirait : « Dès le départ, il faut se dire qu’on arrivera à vivre de son activité. Dans son réseau personnel, il y a toujours des personnes qui peuvent nous aider, pensez-y ! Soyez débrouillard et dîtes-vous bien qu’il y a toujours des solutions aux problèmes les plus compliqués. Enfin, domptez votre peur. »

5 entreprises françaises qui cartonnent dans le secteur des applications mobiles

Voici cinq entreprises françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur des applications mobiles.

Paf le Chien

Lancée en 2011 par Charles Christory qui a créé l’entreprise Adictiz, cette application est un jeu qui consiste à envoyer « Paf le Chien » le plus loin possible. Une semaine après être apparue sur l’App Store, l’application avait déjà séduit plus d’un million d’utilisateurs. Devant un tel succès, l’entrepreneur a réalisé une seconde version en 2013 intitulée « Paf le Chien Run Run ».

Akinator

Arnaud Megret a fondé la société Elokence, éditrice de l’application Akinator, en 2007. Mettant en scène un génie capable de retrouver la personne à laquelle vous pensez uniquement en vous posant des questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non, l’application a été téléchargée plus de 10 millions de fois et demeure actuellement disponible en 14 langues !

SongPop

Créée par Mathieu Nouzareth, cette application de blind test musical a dépassé les 100 millions de téléchargements après que Mark Zuckerberg en ait vanté les mérites sur son compte Facebook personnel. Son entreprise FreshPlanet a par la suite développé de nouveaux jeux dont TravelPop et MoviePop.

6Play

L’application de la chaîne télévisée M6 qui permet de revoir toutes les émissions du groupe en replay arrive à la neuvième position des applications les plus téléchargées en France en 2014. Elle devient la première application française en nombre de téléchargements.

myBlee

Application ludo-éducative à destination des enfants, myBlee a été conçue par une équipe d’enseignants qui souhaitent allier éducation et divertissement. En décembre 2014, l’UNESCO désigne cette application comme l’une des solutions les plus innovantes au monde pour l’apprentissage des mathématiques.

La banque face aux enjeux du digital

Au même titre que tous les secteurs économiques, le domaine bancaire a dû s’adapter à l’arrivée du numérique. Plus qu’ailleurs, les agences bancaires traditionnelles semblent avoir souffert de la propension des consommateurs à utiliser le digital à tout va. Quels sont ces nouveaux enjeux ? Comment se structure l’émergence de nouveaux acteurs ? Comment la banque réagit-elle ? éléments de réponse.

Un changement dans le comportement des clients…

Pour s’adapter au monde numérique, le secteur bancaire doit d’abord faire face à une tendance générale de digitalisation de la consommation. Dans la sphère privée comme professionnelle, le consommateur a développé, avec le numérique, des habitudes et des caractéristiques qui façonnent les nouvelles générations. Désormais mobile et hyper-connecté, le « consomm’acteur » est ainsi à la fois plus autonome, plus impatient et plus exigeant qu’auparavant. Le digital a contribué à faire émerger une génération de clients qui veulent tout, tout de suite. Le consommateur est aujourd’hui plus à même d’évaluer la qualité du service qu’on lui fournit, en examinant les tarifs des différents prestataires grâce aux comparateurs de prix, ou en partageant leur opinion sur les forums.

… Qui impacte particulièrement le secteur bancaire !

Ces nouvelles tendances de consommation liées à l’omniprésence du digital dans nos vies possèdent un impact particulièrement important dans le monde traditionnel des banques. En particulier, le numérique bouleverse le rapport du client à l’agence physique. Ce dernier attend une forte interactivité et une disponibilité du service 7 jours sur 7, 24h sur 24h. En effet, comment se plier aux horaires d’une agence à l’heure où le mobile et la tablette proposent d’effectuer n’importe quelle démarche administrative en deux clics, à tout moment du jour et de la nuit ? En 2012 déjà, une enquête TNS Sofres commandée par ING Direct montrait que 67 % des détenteurs de smartphone l’avaient utilisés pour effectuer une opération classique (consultation des comptes, virement ou réception d’alertes ou de code sécurisé). En conséquence, la fréquentation dans les agences baisse drastiquement. Dans une étude datant de la même époque, l’Ifop notait qu’en juin 2007, 62 % des interrogés se rendaient dans leur agence physiques plusieurs fois par mois, alors qu’ils étaient seulement 21 % en juin 2012. Plus récemment, en 2015, le cabinet de conseil Mc Kinsey montrait que la fréquentation des agences bancaires a baissé de 30 % en cinq ans.

La concurrence croissante des banques en ligne.

La conjugaison de ces nouvelles tendances de consommation et l’émergence croissante de l’e-commerce a favorisé l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché bancaire. Des pure-players, véritables banques en ligne de A à Z, ont progressivement vu le jour ces 15 dernières années. Elles possèdent un succès croissant, qui s’explique à la fois par leur simplicité d’usage et leurs tarifs ultra-compétitifs. Un sondage TNS Sofres publié en février 2013 montrait que la consommation de services bancaires en ligne avait augmenté de 200 % par an entre 2011 et 2012. Les grandes enseignes bancaires ont dû s’adapter à ce nouveau type de concurrence en développant leurs propres services classiques en ligne et sur applications mobiles (virements, consultation de soldes…). Mais au-delà de ces simples services, la plupart des acteurs traditionnels ont aussi développé des filiales 100 % en ligne. C’est le cas du Crédit Mutuel Arkéa avec sa filiale Fortuneo, du Crédit Agricole (avec BforBank), du Crédit Mutuel-CIC (Monabanq), de BNP Paribas (Hello Bank) et de la Société Générale avec Boursorama Banque. Parmi les principaux acteurs de la banque en ligne, seule ING Direct n’est pas affiliée à un groupe bancaire possédant un réseau d’agences en France. Au sein des pure-players, on retrouve aussi des acteurs indépendants comme compte-nickel.fr, une offre bancaire alternative lancée le 11 février 2014 par la Financière de paiements électroniques (FPE). L’organisme a conquis en un an plus de 100 000 clients.

La révolution des moyens de paiement.

La banque ne subit pas seulement la concurrence des acteurs online, mais aussi de nombreuses start-up qui entendent bien révolutionner la manière dont les consommateurs effectuent leurs paiements. C’est le géant américain Paypal, devenu depuis filiale d’eBay, qui a commencé à bouleverser cet écosystème au début des années 2000 en proposant une plateforme de paiement en ligne visant à faciliter les transactions. Depuis, la technologie NFC (Near Field Communication : communication en champ proche) a envahi la plupart des cartes à puce et (de plus en plus) les mobiles des consommateurs, facilitant son utilisation comme un portefeuille électronique dans les transports, les magasins, les supermarchés … Ainsi, les géants du secteur comme Apple, Samsung ou Google ont progressivement pris le virage du NFC avec leurs solutions de paiement mobile Apple Pay, Samsung Pay et Android Pay. Le créneau du paiement mobile est également investi par des petites start-up comme Lydia ou Paytop par exemple.

Le crowdfunding comme alternative de financement.

Les banques ne peuvent pas accompagner tous les projets particuliers et professionnels. C’est pour palier à ces ressources manquantes  que de nouveau mode de financement se sont créer. C’est le cas du fameux crowdfunding, ou financement par la foule. Les acteurs comme Ulule, KissKissBankBank, Anaxago, Wiseed ou bulbintown viennent grignoter des parts de marché aux acteurs bancaires, permettant de façon souvent plus simple et complètement en ligne de récolter des fonds pour un projet, qu’il soit entrepreneurial, ou non. Les plateformes de crowdlending (prêts, entre particuliers ou aux entreprises) comme Lending Club, Unilend ou Prêt D’Union, bousculent également les acteurs bancaires. Preuve de son succès, le crowdfunding affiche des chiffres en forte croissance. Au premier semestre 2015, selon l’association « Financement Participatif France », le montant des fonds collectés par ce biais atteignaient 133,2 millions d’euros au total, soit deux fois le montant de l’an passé.

La nécessité de repenser les agences de proximité.

Face à ces tendances de consommation et à l’émergence de nouveaux acteurs venant concurrencer son mode de fonctionnement, la banque a la nécessité de repenser son mode de fonctionnement. Le modèle traditionnel des agences de proximité semble avoir vécu. Aujourd’hui, il devient impératif pour elles d’inclure la dématérialisation des documents, l’automatisation des processus et la gestion du Big Data, qui constitue principalement les données liées à l’historique des échanges avec tel ou tel client, afin d’être plus réactifs et de répondre de plus en plus précisément aux besoins individuels des consommateurs. Le digital implique à la fois la création, la disparition et la transformation de certains métiers traditionnellement liés à l’univers bancaire. On peut très bien présager d’un développement plus important d’une relation commerciale à distance avec le client, ainsi qu’une hausse de son niveau d’expertise au niveau de l’environnement fiscal et économique. Les banques sont donc face à un enjeu double : il leur faut à la fois comprendre l’évolution numérique de la société, mais également en intégrer l’impact pour délivrer une prestation plus en accord avec une clientèle exigeante et ultra-connectée.