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Le partenariat stratégique, clé du succès des entreprises

A l’heure de la mondialisation, les entreprises ne peuvent désormais plus travailler dans l’isolement et décider de tout traiter par elles-mêmes : ce type d’attitude se révèle, en effet, contre productif et à terme purement et simplement suicidaire. Qu’il s’agisse de mieux maîtriser les coûts, d’engager des actions de recherche pour innover, de développer la commercialisation de produits et services, d’accéder à une expertise technique non maîtrisée, de faire preuve de flexibilité pour répondre à des besoins clientèle ou de conquérir de nouveaux marchés à l’international…, les circonstances ne manquent pas pour que les entreprises s’orientent vers un ou plusieurs partenariats stratégiques afin de transformer certaines de ces contraintes en succès. Pour autant, toute entreprise qui souhaite se lancer dans l’aventure d’une alliance stratégique doit appréhender les critères de réussite de tout partenariat.

1. Intuition et opportunité incontournables ?

Imaginer que l’intuition et l’opportunité suffisent pour mettre en œuvre un partenariat stratégique constitue une grossière erreur. Construire un partenariat stratégique est, au contraire, une opération complexe qui requiert un investissement en temps conséquent afin de choisir le ou les bon(s) partenaire(s) et l’utilisation de méthodologies destinées à traiter l’intégralité du cycle de vie de ce partenariat, à savoir sa conception, son montage, sa gestion et son développement, et aussi l’anticipation des conditions de sortie. L’intuition et l’opportunité sont donc insuffisantes pour un partenariat stratégique durable.

2. Partage, réduction des coûts, est-ce le seul but ?

La richesse d’un partenariat stratégique va bien au-delà d’une réalité limitée au simple partage ou à la réduction des coûts. Elle englobe notamment, pour les entreprises partenaires, la possibilité de développer leur emprise territoriale, d’accéder à de nouvelles technologies et à des savoir-faire non maîtrisés, de mieux structurer un marché en introduisant de nouvelles règles du jeu ou de nouvelles normes, de construire leur marque… Ainsi, la valeur supplémentaire créée à deux ou plus constitue un avantage déterminant sur un marché devenu très concurrentiel et désormais plus facilement accessible à de nouveaux entrants. Le partenariat stratégique ne se limite pas au partage ou à la réduction des coûts, ses objectifs vont donc bien au-delà.

3. Le contrat, la panacée ?

Si le contrat apporte un cadrage juridique nécessaire et affiche clairement les objectifs communs poursuivis, les résultats attendus, les règles de partage des coûts et des recettes, les processus identifiés et précisés, l’organisation et le mode de gouvernance retenus, il n’est cependant pas suffisant pour protéger les entreprises partenaires contre tous les risques que peut engendrer un partenariat stratégique. Les exemples d’échec ne manquent pas pour le prouver. C’est pourquoi la capacité des partenaires à développer de la confiance entre eux et à agir réciproquement de manière intègre, de même que l’implication forte des dirigeants et la mobilisation des équipes et des ressources nécessaires constituent des conditions de succès essentielles. La signature d’un contrat « bien bordé » n’assure donc en rien la réussite d’un partenariat stratégique.

4. L’apport financier, la clef du partenariat 

Les apports des partenaires peuvent être multiples. Il peut s’agir d’un apport en nature (mise à disposition de moyens matériels, humains ou techniques, exécution de prestations…), d’un apport technologique (savoir-faire, méthodes, innovation technologique…), d’un apport en conseil (conseil stratégique, connaissances expertes d’un marché…) ou d’un apport financier (apport en argent, subvention…). Tous ont leur importance et, s’il n’existe pas stricto sensu de hiérarchie entre eux, leur poids sera plutôt déterminant selon le type d’activité que les partenaires voudront développer ensemble. L’importance de l’apport financier d’un partenaire ne signifie pas pour autant qu’il détient le contrôle du partenariat stratégique.

5. La maîtrise du partenariat selon la taille ?

Les petites entreprises considèrent souvent que leur taille représente un handicap par rapport à celle de leur(s) partenaire(s) et craignent de ne pas être considérées, de ce fait, comme un partenaire à part entière. Or, cette crainte s’avère surfaite car si un/des partenaire(s) les ont approchées, c’est bien souvent parce qu’elles ont su développer un talent spécifique reconnu par ces derniers. Des organismes tels que l’OSEO, UBIFRANCE ou la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) au Ministère du redressement productif peuvent les aider à vaincre ce manque d’assurance en leur fournissant de bons conseils. L’entreprise dont la taille est la plus importante n’est donc pas nécessairement celle qui aura la maîtrise du partenariat.

6. Mêmes valeurs culturelles, gage de réussite ?

Tout partenariat se construit dans la durée par le partage d’intérêts communs, par des relations confiantes et par une collaboration et une implication fortes de chacun des partenaires afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont initialement fixés. Limiter aux seules valeurs culturelles la réussite d’un partenariat relève donc d’une approche extrêmement restrictive. C’est plutôt la subtile alchimie de toutes ces composantes qui crée les conditions favorables de la réussite d’un partenariat. Le partage par les partenaires des mêmes valeurs culturelles n’est pas le gage de réussite d’un partenariat stratégique.

7. Egalité entre les partenaires ?

Chaque partenaire se caractérise par ses points forts et ses points faibles et c’est d’ailleurs ce qui a conduit au partenariat, chacun compensant les points faibles de l’autre. Il est donc normal qu’à certains moments, un des partenaires prenne le « lead » sur l’autre. Au fil du temps, on doit aboutir cependant à un bon équilibre et à une répartition des rôles et, au final, le résultat obtenu grâce au partenariat doit être plus important que la somme de celui de chaque partenaire individuellement. Le partenariat stratégique n’est donc ni équilibré ni égalitaire.

8. Quels sont donc les bénéfices ?

Il est erroné de penser que l’aspect financier est le seul critère d’évaluation à prendre en compte dans un partenariat stratégique. Les partenaires en tirent généralement de multiples autres bénéfices que ce soit en termes d’amélioration d’image et de notoriété, d’implantation géographique, d’acquisition de savoir-faire…

9. Quelles activités mettre dans le partenariat ?

Avant de s’engager dans un quelconque partenariat, chaque partenaire doit se livrer à un examen approfondi de ses activités afin de déterminer celles qu’il souhaite conserver par devers lui (il s’agit des compétences clés de son entreprise qui sont à l’origine de son succès) et celles qu’il accepte de verser au pot commun pour construire un projet partenarial avec sa propre vision stratégique. A défaut d’avoir pris le temps de réaliser cet examen, il risque fort de mettre en péril l’existence de son entreprise. 

10. Les moments essentiels du contrat de partenariat

Le temps de la négociation est certes important en lui-même car il va conduire à la signature d’un contrat de partenariat. Cependant, il convient également de bien prendre en compte la préparation de la « phase amont » pour étudier dans le détail les conditions qui feront que la négociation sera acceptable ou pas et le suivi de la « phase aval » pour repérer l’ensemble des tâches à réaliser, respecter le calendrier de leur mise en œuvre, mesurer les résultats obtenus et identifier tous les risques susceptibles d’entraver le bon fonctionnement du partenariat stratégique. En conclusion, la maîtrise d’un partenariat stratégique ne se traite pas qu’au moment de la négociation.

Pour toutes ces raisons, la mise en œuvre réussie d’un partenariat stratégique représente un gros investissement en temps et une prise de risque mesurée pour les dirigeants d’entreprise ; elle nécessite aussi un certain état d’esprit pour pouvoir appréhender l’ensemble des aspects qu’il recouvre. Après la signature du contrat, le partenariat conduit ensuite au quotidien à une gestion d’activité collaborative et solidaire plutôt que solitaire dont la richesse en expériences de toutes sortes est telle qu’elle vaut vraiment la peine d’être tentée.

Danielle Gance
Présidente DIGINOVE Consulting

Le congé ou temps partiel pour création d’entreprise

Le congé ou temps partiel pour création est un dispositif qui permet aux salariés de bénéficier d’une période de disponibilité pour étudier la faisabilité de son projet, effectuer les démarches et, éventuellement, lancer l’activité. Cette disponibilité peut être totale, dans le cadre d’un congé, ou partielle, s’il s’agit d’une simple réduction du temps de travail. Elle peut durer une année maximum, renouvelable une fois.

Un salarié peut vouloir tester son idée avant de vraiment sauter le pas. Si son projet ne fonctionne pas comme il l’aurait voulu, le salarié qui bénéficie d’un congé création peut revenir dans l’entreprise à son poste de salarié. Le congé création représente donc une passerelle entre le salariat et l’entrepreneuriat qui permet de limiter les risques que peuvent induire la perte du statut de salarié.

A qui s’adresse ce dispositif ?

Aux salariés du secteur privé, qui ont au moins 24 mois d’ancienneté consécutifs ou non dans l’entreprise et qui n’ont pas déjà bénéficié d’un congé création au cours des trois dernières années.

Comment en bénéficier ?

Le salarié doit formuler une demande à son employeur au moins deux mois avant le congé ou le temps partiel souhaité. Cette demande doit être envoyée sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié choisit la durée du congé qu’il souhaite, dans la limite d’une durée maximale, fixée : soit à la durée maximale déterminée par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, à défaut, par convention ou accord de branche), soit, en l’absence de convention ou accord applicable dans l’entreprise, à 1 an.
Elle peut être prolongée au plus d’une année supplémentaire. Elle doit préciser la date de début de congé ou de temps partiel voulue ainsi que la durée envisagée. En cas de demande de temps partiel, le salarié doit indiquer la réduction de temps de travail voulue. Cette demande doit également mentionner la nature de l’activité que le salarié souhaite exercer en tant qu’indépendant, afin de vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes d’incompatibilité ou de concurrence déloyale vis-à-vis de l’employeur.
L’employeur doit répondre dans un délai de 30 jours. S’il ne répond pas, cela vaut pour acceptation. Il peut sans aucun motif précis demander le report du début du congé de six mois. Il existe des possibilités de refus de l’employeur, mais qui sont encadrées par la loi. Si l’entreprise comporte moins de 200 salariés, il peut refuser le congé pour création si le départ du salarié a des conséquences préjudiciables pour l’entreprise. Pour les entreprises de plus de 200 salariés, il ne peut refuser sauf si une partie des effectifs bénéficient déjà de ce dispositif.

L’intérêt pour l’entreprise

Si l’entreprise met en place un plan social, le congé ou le temps partiel pour création peut être une solution de reconversion des salariés. Ce dispositif peut également être intéressant pour les employeurs qui souhaitent externaliser des services en travaillant avec leurs anciens salariés, devenus des partenaires de l’entreprise.

Attention ! Pas de rémunération garantie

Si votre contrat de travail est maintenu, votre employeur n’est pas tenu de vous rémunérer. Pendant ce congé, vous ne cumulez aucune ancienneté ni jours de congés payés.

10 bons plans pour dépenser moins

Utilisez les astuces et bons plans pour économiser votre argent et votre temps !

Acheter du neuf, avoir des bureaux bien situés, avoir une voiture la plus chère possible, être habillé comme un business man, dépenser sans compter pour réaliser sa communication, acheter le dernier ordinateur…Toutes ces habitudes et dépenses appartiennent à un autre temps. Quelques conseils pour réussir en dépensant le moins possible.

1 – Meublez vos locaux pour un prix défiant toute concurrence

Pas facile de trouver les fonds nécessaires pour acheter bureaux, chaises, lampes… ! Tournez-vous vers les enseignes de meubles à bas prix telles qu’Ikea, Fly ou Conforama. Pour des prix défiant toute concurrence, allez voir du côté d’Emmaüs (liste des points de vente sur emmaus-france.org). Un bon plan qui vous permettra en même temps de faire une bonne action ! Enfin, essayez de fouiner dans des brocantes (agenda des brocantes sur vide-greniers.org) ou dans des dépôts-meubles de bureau. Si vous êtes fan du design des années 70, c’est un bon plan fait pour vous !

2 – Du matériel informatique moins cher

Pas assez d’argent pour équiper toute l’équipe avec les derniers Mac ? Essayez les sites d’achat-vente d’occasion, tels qu’eBay, Price Minister ou Le Bon Coin. Vous pourrez y faire des affaires étonnantes, aussi bien dans du matériel d’occasion que sur des produits neufs. Autre bon plan : s’équiper en participants aux ventes des biens des entreprises liquidées ou des saisies d’huissiers. Ces ventes se font souvent aux enchères (pour trouver des ventes près de chez vous : encheres-publiques.com).

3 – Bénéficiez de conseils à prix dérisoire

Vous n’avez peut-être pas encore les fonds nécessaires pour bénéficier des conseils d’un consultant ou d’un coach. Mais rassurez-vous ! Les chambres de commerce apportent des conseils gratuits aux créateurs d’entreprise. Vous pouvez également faire appel aux associations de séniors experts bénévoles qui peuvent vous accompagner ou vous conseiller sur le développement de votre entreprise pour des prix très largement au-dessous du marché. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ecti.org, oteci.asso.fr ou egee.asso.fr. Enfin vous pouvez vous tourner vers le mentorat entrepreneurial afin de bénéficier des conseils d’un entrepreneur (plus d’infos sur institut-mentorat.ccip.fr).

4 – Des ressources humaines sans crouler sous les charges sociales

Une solution très simple c’est de contacter les écoles spécialisées dans le domaine pour lequel vous cherchez un stagiaire : vous pouvez même être en lien avec le responsable du placement qui vous permettra de trouver le stagiaire le plus adapté à vos besoins. Cela permet d’étoffer vos équipes sans pour autant avoir à débourser des charges sociales qui plombent votre budget. Mais attention : vous devez vous engager à prendre du temps pour leur apporter une vraie formation. Vous pouvez également déposer votre offre de stage sur des sites tels que kapstages.com ou infostages.com..

5 – Trouvez des locaux sans y passer tout votre chiffre d’affaires

Si vous en êtes encore à la phase de création de votre entreprise, pensez aux incubateurs et pépinières d’entreprises et les plans coworking qui proposent des locaux peu chers et des services associés tels que l’accès à une imprimante ou à une connexion internet. Pour les entreprises ayant plus de 3 ans d’existence, essayez la colloc’ ! À 2 ou 3 entreprises, il sera plus facile de payer le loyer à la fin du mois et d’investir dans le matériel informatique ou autre. Enfin, il reste la solution d’acheter son local commercial. Pour trouver des locaux à des prix imbattables, pensez encore une fois aux ventes aux enchères des biens d’entreprises liquidées (toutes les ventes sur encheres-publiques.com).

6 – Bien habillé mais pas ruiné

Un beau costume d’homme ou un tailleur bien coupé coûtent à peu près autant que votre chiffre d’affaires du mois ? Ne renoncez tout de même pas à être bien habillé ! Allez faire un tour à Troyes dans les magasins d’usines pour bénéficier de prix allant jusqu’à moins 70 % sur des grandes marques. Pour ne pas avoir à vous déplacer, vous pouvez accéder aux déstockages de vêtements sur des sites comme Vente Privée ou Brandalley. Enfin, essayez les sites de vide-dressing. Vous y trouverez des vêtements de marque à peine portés (rendez-vous sur videdressing.com par exemple).

7 – Des fournitures au juste prix

Achetez vos fournitures chez des grossistes comme Metro (liste des points de vente sur metro.fr) qui ne sont accessibles qu’aux professionnels. Vous pouvez également trouver des stocks d’usines par lots à des prix défiant toute concurrence (les annonces de stocks à vendre sont consultables sur le site www.destockplus.com). Pensez également aux entreprises qui proposent des offres de mutualisation des achats des TPE pour leur permettre de bénéficier de tarifs préférentiels (hapluspme.com par exemple).

8 – Un mini-budget de communication

Si votre budget communication avoisine les 0 €, il va bien falloir trouver quand même quelque chose pour vous faire connaître ! Pour cela, creusez-vous la tête et utilisez le marketing alternatif, des opérations marquantes et parfois moins onéreuses que des campagnes de communication classiques (quelques idées sur le blog : marketing-alternatif.com). Pour monter vos plans de communication, pensez aussi aux écoles de commerce ou de communication qui cherchent parfois des entreprises sur lesquelles faire travailler leurs étudiants.

9 – Les visioconférences au lieu du train

Pas forcément besoin de faire le trajet jusqu’à Marseille quand vous pouvez suivre la réunion de votre bureau de Paris ou de votre bureau installé dans votre maison ! Préférez alors les visioconférences. Pour optimiser l’efficacité des réunions, optez pour des logiciels comme Go To Meeting ou Mikogo qui vous permettront de partager les écrans avec vos interlocuteurs afin de suivre en temps réel leurs explications. Si vous souhaitez tout de même vous déplacer, pensez au covoiturage qui permet de réduire de manière conséquente les frais d’essence (plus d’infos sur covoiturage.fr).

10 – Gratuit incroyable mais vrai !

Vos logiciels gratuits ! A l’ère où le modèle économique de la gratuité commence à s’imposer, vous pouvez facilement trouver les logiciels dont vous avez besoin pour travailler en version gratuite. Pensez par exemple à Open Office pour éditer vos documents, aux gestionnaires de tâches comme Wunderlist ou Remember the milk ou aux logiciels de gestion de projets tels que GANTT Project (liste des logiciels sur CLUBIC.COM ou sur COMMENTCAMARCHE.NET).

Définissez votre style d’entretien pour bien recruter

Bien des entreprises et particulièrement les start-up n’ont pas de méthode particulière pour recruter un candidat. Certains utilisent leur expérience ou leur intuition : la méthode est d’ailleurs le plus souvent empirique. Le candidat peut se sentir déstabilisé par un entretien non structuré ou un recruteur inexpérimenté. Le recrutement est un métier qui ne s’improvise pas. Il faut être à l’aise dans l’exercice de l’entretien pour donner au candidat l’envie d’intégrer votre entreprise.

Pour une première rencontre avec le candidat, l’entretien dure environ 1h, temps généralement nécessaire pour se donner déjà une première impression sur la personne. La qualité de la communication repose sur la cohérence d’éléments verbaux et non verbaux à prendre en compte au regard d’un poste à pourvoir.

Les phases de l’entretien

En amont de l’entretien

Tout d’abord, relisez le CV et la lettre de motivation avant l’entretien pour préparer vos questions. Un CV est une mine riche d’informations et le lire attentivement avant l’entretien, vous permet de pouvoir poser des questions à bon escient.

  • Réservez un bon accueil au candidat avec une poignée de main ferme et mettez-le à l’aise.
  • Présentez-vous en prenant le temps de le faire et en regardant le candidat avec empathie.
  • Ayez une posture droite et ouverte (regard, geste). Cela aide le candidat à se sentir bien et projette une image de soi positive qui est ressentie par votre interlocuteur.
  • Expliquez le déroulement de l’entretien de recrutement afin de rassurer le candidat.

Pendant l’entretien

  • Approfondissez le parcours professionnel du candidat avec son CV à l’appui en n’émettant aucune réflexion négative.
  • Présentez l’entreprise et votre rôle exact dans l’organisation.
  • Soyez dans une écoute active, c’est-à-dire débarrasser vos de tous préjugés.
  • Répondez aux questions du candidat.
  • Concluez l’entretien et informez-le de la suite du processus de recrutement (soit un 2e entretien, soit une réponse négative dans un délai raisonnable).
  • Raccompagnez le candidat, saluez-le.

Après l’entretien

• Répondez à tous les candidats que vous avez reçus en entretien.

Les styles d’entretien

L’entretien directif

C’est un entretien qui se déroule sous forme de questions énoncées oralement selon un questionnaire établi à l’avance, avec une grille précise. Le recruteur dirige l’entretien qui a pour but de déterminer si les critères de personnalité et les qualités professionnelles du candidat correspondent au poste à pourvoir.

L’entretien semi-directif

Le plus utilisé aujourd’hui. Il s’inscrit dans une dynamique d’échange constructif : chaque interlocuteur s’exprime de manière conviviale. L’entretien porte sur un certain nombre de thèmes identifiés dans un guide d’entretien préparé par le recruteur. C’est ce dernier qui dirige l’entretien et qui laisse la possibilité au candidat de s’exprimer, tout en le recadrant si le temps imparti est dépassé. Il note les réponses du candidat et analysera le contenu après l’entretien.

Il peut également lui proposer une mise en situation, par exemple une simulation de vente pour un poste de commercial terrain en vente directe. Le scénario doit être préparé à l’avance. Le recruteur notera si le candidat a été percutant, s’il a eu des arguments convaincants. A-t-il fait face à la situation avec sang-froid ? A-t-il eu la bonne attitude professionnelle ? Il peut proposer également de procéder à une mini étude de cas ou à un test psychotechnique pour appuyer son évaluation.

L’entretien non directif

Le recruteur lance une question au début d’entretien et laisse s’exprimer le candidat sans intervenir. Le recruteur prend beaucoup de notes. Il intervient le moins possible et peut relancer l’entretien sur un point précis. C’est un exercice assez éprouvant pour le candidat car des silences pesants peuvent s’installer.

L’entretien collectif

L’entretien collectif est surtout utilisé pour plusieurs postes identiques à pourvoir. Il fait généralement suite à une présélection téléphonique. Plusieurs recruteurs sont présents lors d’une session collective de recrutement et proposent une mise en situation des candidats sur un thème donné. Il permet d’évaluer les candidats sur les qualités d’écoute, de leadership et la capacité de s’insérer dans un groupe. Il est accompagné ensuite d’un entretien individuel pour les candidats retenus. Pour ces types d’entretien, soyez le plus objectif possible dans votre jugement et évitez les projections, les préjugés ou les stéréotypes qui pourraient altérer votre décision.

Les questions sur les qualités professionnelles

  • Quelles ont été vos missions principales ? Les avez-vous réalisées seul ou en collaboration ? Quel degré d’autonomie aviez-vous ? (exemples avec chiffres à l’appui).
  • Quelles ont été vos responsabilités ?
  • Qu’avez-vous aimé réaliser ?
  • Qu’est-ce-que vous n’aimez pas dans votre métier ?
  • Avez-vous vécu un échec professionnel et comment l’avez-vous surmonté ?
  • Quelles qualités pensez-vous avoir pour le poste ? Vos atouts ? Quelles qualités vous reconnaît-on ? (Vos collègues, vos supérieurs hiérarchiques).
  • Quels sont vos axes de progression ? Quels défauts avez-vous ?

Les questions sur les qualités personnelles

Elles pourront se déduire tout au long de l’entretien. Notez celles que vous souhaitez impérativement valider par exemple : énergie/engagement/motivation ; structure du discours/logique ; expression orale/élocution ; sens relationnel ; capacité d’adaptation ; ouverture d’esprit ; sens de l’analyse/synthèse…

Droit : le licenciement

Antoine Grou | avocat à la cour |antoinegrou@grou.fr

On entend souvent des employeurs dire avoir licencié un salarié pour « motif réel et sérieux ». Cette formulation est pour le moins étonnante. En effet, le rédacteur de la lettre de licenciement ne peut, par lui-même, affirmer que le motif du licenciement est réel et sérieux. Seul le conseil de prud’hommes ou l’Inspection du travail jugeront du caractère « réel » et « sérieux » du licenciement.

Pour autant, le rédacteur de la lettre de licenciement devra essayer de satisfaire aux exigences prud’homales en s’attachant, en premier lieu, à ce que la lettre comporte un motif « réel », c’est-à-dire matériellement vérifiables, prouvé par des éléments écrits (attestations, e-mails, courriers antérieurs, entretiens annuels d’évaluation…).
En second lieu, il sera essentiel que lettre de licenciement ait un motif « sérieux » c’est-à-dire que celui-ci corresponde aux canons du licenciement établis par la jurisprudence de la Cour de Cassation que le licenciement appartienne à la famille des licenciements pour motif personnel (insuffisance professionnelle, motif disciplinaire, inaptitude et impossibilité de reclassement, fait de la vie privée ayant causé un trouble au sein de l’entreprise…) ou à la famille des licenciements pour motif économique.

La rédaction de la lettre de licenciement sera essentielle car une fois celle-ci envoyée au salarié, l’employeur ne pourra plus invoquer d’autres éléments que ceux visés dans la lettre de licenciement et les risques indemnitaires seront lourds.

Je ne saurai donc que conseiller aux chefs d’entreprise de garder la tête froide lorsqu’ils envisagent de se séparer d’un collaborateur et de vérifier si les raisons présidant à ce choix sont fondées et prouvables.

Article par VÉRONIQUE RIVERA | FONDATRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

Viser l’international

Force est de constater que, dans de nombreux cas, viser l’international et plus grand fonctionne plutôt bien, voire extrêmement bien. Mais attention à ne pas en faire des généralités car, parfois, il y a des échecs cuisants. Alors, avant de sauter dans le grand bain, mieux vaut s’assurer que l’eau est à température.

L’international à tout prix : bonne ou mauvaise idée ?

Certaines questions restent à se poser si l’on veut éviter, une fois à l’international, de sauter dans le premier avion pour revenir en France. La première chose à se demander peut paraître simple mais demeure fondamentale : est-ce le bon moment ? Pour répondre à cette question, il suffit d’évaluer si les fonds disponibles pour un tel investissement sont suffisants, et si d’autres projets tout aussi importants voire plus ne sont pas déjà en cours. Observer si vos concurrents ont déjà tenté de s’exporter à l’international et s’ils en sont revenus indemnes constitue également un moyen judicieux de connaître un peu mieux l’ampleur du défi. Si rien de cela ne freine vos ambitions alors, reste à savoir si vous avez exploité l’ensemble du marché français. Rien ne sert de vouloir décrocher la lune si vous n’avez pas encore pu attraper ce qu’il se trouve juste autour de vous. Vouloir à tout prix s’exporter dans d’autres pays alors qu’il reste, pour votre secteur d’activité, un potentiel considérable au sein de l’hexagone peut représenter une prise de risques inutile.

Votre produit est-il exportable ?

Certains business models fonctionnent très bien en France, mais qu’en est-il des autres pays ? Avant de le dupliquer au sein d’un pays étranger, il faut s’assurer que cela puisse marcher. Un produit ou service qui cartonne sur le marché français peut fonctionner dans certains pays mais pas dans tous, ou encore passer comme obsolète dans un pays voisin. Il est donc plus que recommandé d’étudier votre concurrence au sein du pays.Vous pouvez proposer le meilleur Smartphone du monde, si votre cible habite une région où il n’y a que très peu de réseau, votre produit restera délaissé par la majorité de la population. En d’autres termes, les spécificités nationales et régionales du pays ciblé doivent largement être prises en compte avant de proposer un produit ou service. Il vous faut choisir un pays qui émette un réel besoin face à ce que vous allez lui proposer.

Évaluer le potentiel export de son entreprise

Commencez par définir soigneusement vos objectifs. Demandez-vous ce que peut apporter une internationalisation, si cela reste cohérent avec votre stratégie initiale, si vous détenez la capacité, les compétences mais aussi les moyens d’exporter. Vous devez également mesurer avec attention la nature des risques internes potentiels. Une fois tout cela pris en compte, il vous reste à vous demander quel produit ou service exporter, et quels moyens et outils devrez-vous dédiés à la mise en place du projet. Plus concrètement, il s’agit de se pencher sur les moyens financiers, humains et de production disponibles, sur votre capacité de gestion qui se traduit par des compétences linguistiques, juridiques et autres, sur la compétitivité des produits et services, ainsi que sur votre capacité à vous adapter en matière de moyens techniques et de variation des coûts.

Différentes manières de s’installer à l’international

Vouloir conquérir l’international est une chose, mais mettre cette idée en pratique en est une autre. Après avoir vérifié que ce projet est viable, plusieurs façons de procéder s’offrent à vous. L’une d’entre elles consiste à faire le choix de racheter une entreprise déjà installée sur place (dans le pays où vous souhaitez vous exporter) et bénéficier d’une structure déjà établie. En principe, vous pourrez même conserver les salariés déjà en poste qui, pour la plupart, connaissent bien leur métier ainsi que l’entreprise elle-même. Une autre méthode repose sur le fait de former des personnes faisant partie intégrante de votre entreprise, située en France, pour ensuite les envoyer directement sur place. Cette éventualité se révèle être la plus fréquente. Plus délicate mais qui peut s’avérer intéressante, une autre possibilité consiste à recruter des personnes déjà sur place. Sachez qu’il n’existe pas vraiment de bonne ou mauvaise façon de faire. La méthode dépend généralement de votre situation, de votre marge de manœuvre, ainsi que de votre connaissance du pays et de la langue.

Êtes-vous sûr d’avoir pensé à tout ?

Une fois le projet en marche, et après avoir longuement réfléchi à la viabilité du modèle, ces quelques conseils de dernière minute pourraient bien vous être utiles. Préparez vos équipes en les informant du projet et de son avancée afin qu’elles ne soient pas surprises et se sentent davantage impliquées. Anticipez la complexité des visas comme c’est le cas pour les États-Unis. Localisez votre numéro de téléphone et/ou adresse peut constituer le bon moyen de s’intégrer au pays dont il est question. Si vous prévoyez l’ouverture d’un bureau local, veillez à ce que l’équipe partage les valeurs de l’entreprise… Pensez également à l’éventuel décalage horaire qui complique parfois les échanges. Enfin, donnez-vous les moyens de vous internationaliser ! Maintenant que vous y êtes, autant mettre toutes les chances de votre côté.

À quoi ressemblera la banque de demain ?

En lien avec les avancées scientifiques, de plus en plus d’outils technologiques sont mis à la disposition des banques. Qu’ils visent à améliorer la sécurisation des paiements, faciliter les opérations bancaires ou encore réduire les coûts, nombreux sont les dispositifs susceptibles de faire partie intégrante de la banque de demain.

Vers des paiements toujours plus sécurisés.

Au vu d’un nombre croissant des paiements en ligne, la sécurisation des données bancaires se doit d’être renforcée. Et nombreux sont les acteurs des technologies bancaires à investir sur ce segment. La vérification d’authentification par l’envoi d’un code par SMS afin de valider un paiement en ligne semble dépassée. Ces acteurs misent davantage sur la biométrie (ndlr : l’identification des individus grâce à leurs caractéristiques biologiques) en suggérant l’authentification par reconnaissance faciale. Pour parfaire cette technique, le selfie vidéo est mis à l’honneur. Son concepteur semble d’ailleurs avoir pensé à tout : l’intéressé doit cligner des yeux devant l’écran de son Smartphone s’il veut pouvoir valider son paiement. Un système identique à celui de la fonctionnalité MasterCard Identity Check, récemment développée en Europe par le géant du système de paiement, MasterCard. Jusqu’alors utilisé dans la sécurité militaire, ce système vise à éviter les fraudes, qui consisteraient à utiliser de simples photos de la personne titulaire du compte bancaire. Une technologie basée sur le procédé du machine-learning, c’est-à-dire un processus qui se sert de l’Intelligence Artificielle pour doter le dispositif d’un système d’apprentissage.

Entre reconnaissance vocale et digital.

Plus connues du grand public, la reconnaissance vocale et l’empreinte digitale peuvent également servir de moyens de sécurisation des paiements. Avant de procéder au paiement en ligne, un dispositif d’appel, visant à s’authentifier, peut être mis en place. Pour le paiement sans contact, des capteurs Touch ID, accompagnés d’un numéro de compte unique généré par votre carte bancaire, ont également été créés dans l’optique de limiter les fraudes. Il suffit à l’utilisateur d’approcher son Smartphone du terminal sans contact et de valider le paiement grâce à son empreinte digitale, détectée par le capteur du téléphone. Un autre moyen de sécuriser les paiements repose sur le cryptogramme dynamique. Cette solution intelligente consiste à substituer l’actuel code à trois chiffres, situés au dos de la carte bancaire, par un petit écran. Ce dernier est alors régulièrement remplacé afin de diminuer le risque de fraude à la carte bancaire.

L’Intelligence Artificielle au service de la clientèle.

Plus ou moins visible, l’Intelligence Artificielle (IA) est déjà présente au sein de notre quotidien et ce phénomène ne fait que s’accentuer. Qui n’a jamais reçu un e-mail automatique en provenance de la messagerie électronique de son conseiller bancaire ? Qu’il soit question d’une simple prise de rendez-vous ou bien d’une modification de ses coordonnées bancaires, elle est bel et bien là, parfois même sans que nous nous en rendions compte. Récemment, des outils permettant de traiter le langage nature et de réagir en fonction des réactions de l’utilisateur ont d’ailleurs vu le jour. Ces technologies visent à accompagner le client en le rendant plus autonome. Grâce au processus d’optimisation des données collectées, l’idée est de regrouper un maximum d’informations sur le client dont il est question pour ensuite tenter d’anticiper ses besoins. Malgré l’automatisation des réponses, le fait de valider et de les envoyer au client concerné reste toutefois à la charge du conseiller.

Des robots-banquiers, une réalité.

Connus sous l’appellation d’agents conversationnels ou chatbots, ce type de technologies peut prendre part à de réelles conversations. Un réseau de neurones artificielles, implanté dans le dispositif, leur confère la possibilité de dialoguer avec différents utilisateurs sur des sujets relativement précis. D’autres solutions telles que le recours à la reconnaissance vocale pour transmettre un appel au conseiller concerné feraient également partie de ces nouvelles technologies robotisées. Certains établissements bancaires sont même pourvus de « robots-banquiers ». Des banques japonaises comme Mizuho proposent déjà à leurs clients ce type de technologies. Ils ne permettent pour l’instant que de délivrer de simples conseils ou bien des jeux pour les enfants accompagnant leurs parents. Ces robots seraient toutefois amenés à se développer pour devenir plus « intelligents ».

Le Blockchain pour remplacer les banques ?

Peu de temps après la crise économique de 2008, le Bitcoin, ou monnaie virtuelle, a vu le jour. Née l’idée du Blockchain. Cette technologie de stockage et de transmission d’informations, transparentes et sécurisées, pourrait bien remplacer les banques actuelles. Le Blockchain ne nécessite en effet aucun organe central de contrôle et rend possible les transactions avec le Bitcoin. Au lieu d’être stocké chez un seul intermédiaire, le système permet l’ouverture de données hébergées sur un serveur à plein d’ordinateurs. Et ces derniers gardant une trace des échanges effectués. Lorsqu’un individu effectue une transaction d’un point A à un point B, celle-ci est, en quelque sorte, regroupée au sein d’un bloc. à l’aide de moyens techniques cryptographiques, les différents nœuds du réseau valident le bloc en question. Ce dernier est alors ajouté à la chaîne de blocs existante, d’où le nom de Blockchain, et à laquelle les utilisateurs ont accès. Enfin, le point B reçoit la transaction en provenance du point A. Autrement dit, il s’agit d’un moyen d’effectuer une transaction financière sans avoir besoin de passer par un quelconque établissement bancaire. Les avantages s’avèrent d’ailleurs multiples. Le nombre d’intermédiaires nécessaires aux transactions étant réduit, le coût inhérent s’en voit diminué. Ce système réduirait également les risques de piratage car les règles internes ne peuvent, en principe, pas être modifiées.

La fin des agences physiques ?

Et si demain disparaissaient les agences physiques pour finalement laisser la place à celles virtuelles. L’époque où vous prendriez rendez-vous avec votre banquier pour discuter de l’état de votre compte bancaire serait révolue. Désormais, ce serait par le biais d’un système de discussion instantanée que vous procéderez, ou encore, en discutant avec un conseiller robot. La machine prendrait alors le pas sur l’Homme dans ce domaine. Mais alors, ne serait-ce pas là un paradoxe que de supprimer des postes dans un contexte de crise et où le volume de la population mondiale serait amené à augmenter d’ici les prochaines années ?

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP,  propose son expertise de directeur financier aux TPE et PME à temps partagé. Il devient  leur co-pilote financier et leur permet de se libérer du temps pour le consacrer au développement de leur entreprise.

1- Quel est votre parcours avant la création de votre entreprise ?

Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Poitiers (ESCEM) et j’ai exercé les fonctions de directions financières (contrôleur de gestion, Contrôleur général, Directeur du Contrôle de Gestion, Directeur Financier).

Un parcours de 30 ans dans des directions financières de groupes français et anglo-saxons et de PME, en accompagnant les directions générales dans divers secteurs d’activité. Un parcours qui m’a permis d’acquérir des expériences dans les travaux publics, l’industrie agroalimentaire, le financement aux entreprises, les services aux entreprises, le traitement de données, BPO et moyens de paiement.

2 – Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi ?

J’ai créé mon entreprise le 10 mars 2014 après avoir constaté que les dirigeants de TPE et PME consacrent trop de temps à la gestion financière dans leur entreprise sans toujours y parvenir. Ce temps est souvent vécu comme une contrainte. Ils ont besoin d’un co-pilote financier à leurs côtés.

J’ai eu envie de les aider afin qu’ils se concentrent sur leur cœur de métier pour se développer en leur libérant du temps et en les libérant des sujets financiers.

J’ai également constaté que les dirigeants de PME ne maîtrisent pas toutes les informations financières de l’entreprise comme la mesure de la rentabilité par activité et qu’ils ne parviennent pas à se projeter financièrement et anticiper notamment la trésorerie.

Mon offre de Directeur Financier à temps partagé est particulièrement bien accueillie. Elle permet de bénéficier d’un expert métier avec de nombreuses expériences. L’autre avantage pour l’entreprise est qu’il s’agit d’un coût variable.

3 – Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est tout sauf de la routine. Tous les jours, je suis confronté à de nouveaux défis dans mon activité. A chaque client est associée une thématique avec une problématique spécifique. C’est également la possibilité de faire des rencontres fructueuses.

L’entrepreneuriat est également l’opportunité de se donner les moyens de se réaliser et d’accepter d’être exposé. La prise de risque est permanente.

4 – Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La première difficulté rencontrée comme pour toutes entreprises est la capacité à trouver de nouveaux clients. Il est nécessaire de prospecter en permanence.

Cependant, les satisfactions sont nombreuses. Elles se traduisent toujours par la reconnaissance du chef d’entreprise et de ses équipes dès qu’ils mesurent les améliorations dans la gestion de l’entreprise comme par exemple l’amélioration des marges, l’information fournie par des KPI, l’obtention d’un financement, une gestion optimum des impayés clients, la meilleure maîtrise de sa trésorerie, etc.

5 – Comment vous êtes-vous financé ?

Sur fonds propres uniquement

6 – Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il est nécessaire de pouvoir consacrer toute son énergie et tout son temps au développement de sa société. Pour moi, le meilleur moyen d’y parvenir est de pouvoir compter sur sa famille. Elle est un facteur clé de réussite. Il est important également de savoir se libérer du temps pour d’autres activités et rester ouvert à l’extérieur. Il s’agit d’une source d’enrichissement forte. Ainsi une fois par fois semaine, je consacre mon temps libre à la peinture en amateur.

7 – Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne pas hésiter. On dit souvent que l’entreprenariat est une aventure. Créer son entreprise exprime la capacité de développer sa créativité, de se dépasser, de sortir de sa zone de confort en permanence. Se lancer oblige à se dépasser en permanence et c’est l’occasion de faire de belles rencontres.

8 – Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Ma priorité est de développer ma clientèle dans l’hexagone.

9 – Comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je le développe par recommandation car rien n’est plus fructueux que ce genre d’opportunités. Je participe à des conférences et bien sûr je participe aux différentes activités du Club Dynamique par exemple.

Le groupement d’intérêt économique (GIE)

Le GIE (groupement d’intérêt économique) : un accélérateur de croissance grâce au regroupement d’entreprises existantes qui gardent cependant leur indépendance.

Objet

La vocation du GIE est de soutenir les entreprises dans leur développent économique. Selon la nature de l’activité du GIE, cet objet peut être civil, commercial ou agricole. Cette activité doit apparaître comme le prolongement de l’activité économique de ses membres sans s’y substituer.
Attention ! Lors de la création d’un GIE un contrat entre les entreprises qui se regroupent devra être rédigé et devra comporter les articles suivants :

  • dénomination du GIE,
  • objet,
  • siège social,
  • durée de vie,
  • renseignements sur les membres et leur entreprise (nom ou dénomination, forme juridique, adresse et le cas échéant le numéro d’immatriculation).

Membres

Au minimum, un GIE se compose de 2 membres, personnes physiques ou morales, et il n’existe pas de maximum. Chaque membre doit exercer une activité économique qui trouve son prolongement dans l’activité du GIE.

Engagement financier

Lorsque le GIE est constitué avec capital, les modalités relatives la souscription et à la libération des apports sont librement fixées par les statuts et les apports en nature n’ont besoin d’aucune évaluation de la part d’un commissaire aux comptes. De même, les apports en numéraire n’ont pas à faire l’objet d’un dépôt et les apports en industrie sont autorisés. Enfin, le capital peut être variable et aucun montant minimum n’est exigé.
Lorsque le GIE est constitué sans capital, il fonctionne comme une association. Ainsi, il perçoit les cotisations de ses membres si la facturation de ses services et les réserves constituées ne sont pas suffisantes. Là aussi, il est possible d’effectuer des apports en nature, en espèces ou en industrie.

Responsabilité

En principe, tous les associés du GIE sont responsables indéfiniment et solidairement sur leurs biens personnels pour les dettes de la société envers les tiers à moins qu’une convention avec un tiers donné ne limite cette responsabilité.

Fonctionnement

Dirigé par un ou plusieurs administrateurs, le GIE voit ses modalités d’administration fixées librement par les fondateurs dans le contrat constitutif. Si ce dernier n’en porte pas mention, il appartient à l’assemblée des membres de les déterminer. De même, les pouvoirs des administrateurs sont également fixés librement. L’éventuelle limitation de ces pouvoirs n’a d’effet que vis-à-vis des membres du groupement, ces administrateurs engageant pleinement le GIE à l’égard des tiers pour les actes couverts par l’objet social.
Composée de membres du GIE, l’assemblée générale peut prendre toutes les décisions dans les conditions librement fixées par le contrat constitutif de la société. À défaut de disposition spécifique, les décisions sont prises à l’unanimité.

Un ou plusieurs contrôleurs de gestion doivent être désignés. Personnes physiques, membres ou non du GIE, ces contrôleurs sont nommés par l’assemblée des membres afin d’assurer le contrôle de la gestion dans les conditions statutairement établies.

Régime fiscal

Le GIE échappe à toute imposition. En revanche, chacun de ses membres est imposé pour la partie des bénéfices réalisés par le groupement correspondant à ses droits au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu. Ce régime vaut aussi pour les administrateurs membres du GIE. En revanche, les administrateurs non membres sont soumis au régime des traitements et salaires.
Régime social des membres (personnes physiques) du GIE
Les non-salariés cotisent sur la part des bénéfices du GIE qui leur revient. Le régime général des salariés peut également trouver à s’appliquer si les intéressés perçoivent une rémunération en contrepartie de leur activité et s’ils effectuent une activité salariée distincte et effective de celle exercée en tant que membre de la société.

Transmission

Si le contrat constitutif n’en souffle mot, l’unanimité est la règle pour la cession des parts sociales du GIE et les droits d’enregistrement sont fixés à 375€ ou 500 euros si le capital excède 225 000 euros (après apport) à la charge de l’acquéreur.

Des avantages incontestables

Positivement, le groupement d’intérêt économique se caractérise par un formalisme et des frais réduits, l’absence de capital minimum, une grande souplesse assortie d’une réelle liberté de fonctionnement et la possibilité de mettre des moyens en commun. Le GIE permet de fusionner des tâches et apparaît comme un regroupement de moyens comme par exemple un service informatique commun, un standard commun et donc de diminuer les charges. Il offre aussi la possibilité de développer la clientèle grâce à la notoriété et la sécurité inhérente au regroupement.

Des précautions à prendre

Négativement, le groupement d’intérêt économique est marqué par la responsabilité solidaire et indéfinie de ses membres, la nécessité d’une bonne entente entre ceux-ci et les conséquences sociales potentiellement importantes en cas de transformation du GIE en une autre structure sociale. Il est indispensable lors de la création de vérifier la qualité et la solidité financière de chaque membre.

Trois conseils pour anticiper et régler les conflits internes

Quelle que soit votre entreprise, vous ne pouvez pas échapper aux conflits internes que ce soit avec votre ou vos associés, entre les membres de votre équipe, ou avec les membres de votre équipe.

Toute relation humaine ou toute relation de travail conduit nécessairement à des désaccords. Savoir les anticiper et les régler au sein de votre entreprise est indispensable à son bon fonctionnement, en particulier lorsque l’on considère que les seules ressources essentielles sont celle des compétences et de la motivation de votre équipe.

Circularisez l’information et donnez la parole

La meilleure façon d’anticiper les conflits dans votre équipe ou avec votre équipe est sans doute de donner à chacun la parole en amont. Pour cela, toutes les méthodes sont bonnes tant qu’elles permettent réellement à chacun de connaître les tenants et aboutissants d’une problématique et d’exprimer ses inquiétudes, ses attentes, le cas échéant son désaccord.

Ainsi, l’organisation régulière d’une réunion d’équipe avec un tour de table dédié à l’expression des idées est une option intéressante, dès lors qu’un des participants se positionne comme modérateur, un second comme « modérateur adjoint » pour harmoniser le débat. Loin d’une « réunionite », ce type de réflexe peut vous faire économiser énormément de temps.

Chez Beyond Croissant par exemple, j’envoie chaque semaine à toute l’équipe un compte rendu de l’ensemble des activités de la semaine, de la gestion à la communication en passant par la technique, ce qui permet à chacun d’avoir une vision de l’ensemble dans lequel s’intègre son travail, et le cas échéant, de s’exprimer sur la stratégie, sur son périmètre d’intervention, de suggérer ses idées…

En faisant en sorte que chaque membre de l’équipe, de l’associé au stagiaire, ait le sentiment que son travail et ses opinions sont valorisés, vous évacuerez naturellement un certain nombre de frustrations. Mieux encore, vous vous éviterez de dépenser beaucoup d’énergie à justifier vos décisions, les informations essentielles qui en constituent le fondement ayant été communiquées à tous, en amont.

Posez le problème

Lorsque malgré toutes vos précautions pour instaurer et maintenir la cohésion de votre équipe, un conflit voit le jour, la pire chose à faire est de l’ignorer sous prétexte que vous avez fait de votre mieux pour éviter qu’il survienne. Les tensions et conflits sont parfaitement naturels, en particulier dans une petite entreprise où les motifs ne manquent pas car la survie même de l’entité dépend fortement des décisions et actions quotidiennes de chacun.

Malgré tout, comme dans toute équipe et comme dans tout conflit, les raisons d’une dispute sont souvent éloignées du motif annoncé. Un problème qui apparaît sans solution est un problème mal posé, et pour trouver une solution au désaccord, bien poser le problème est indispensable.

Deux étapes sont donc nécessaires lorsqu’une tension voit le jour. En premier lieu, il est nécessaire de réunir les personnes concernées et de leur permettre ainsi de discuter librement du problème. En second lieu, il faut s’assurer que l’objet du débat est bien celui qui est à l’origine de la tension.
A titre d’exemple, j’ai pu me disputer avec un membre de l’équipe au sujet d’un bug qu’il n’estimait pas important et qu’il ne prenait donc pas le temps de régler malgré de multiples relances de ma part car il considérait que les priorités étaient ailleurs. En ce qui me concerne, je considérais qu’avant de mettre en place de nouveaux chantiers, En ce qui me concerne, je considérais qu’avant de mettre en place de nouveaux chantiers, nous devions corriger pondre les fonctionnements défectueux signalés par les utilisateurs. Qui plus est, j’ajoutais que c’était à moi, non à lui, de décider où se trouvaient les priorités.

Lors de notre discussion, nous nous sommes rendu compte que le problème n’était pas technique, mais un enjeu de pouvoir – lui cherchant à me démontrer son expertise dans son métier, moi cherchant à lui rappeler « qui est le chef ».
Je connais une petite entreprise, travaillant en open space, où chacun peut crier « intervention ! » lorsqu’une tension naît : les concernés par la tension naissante, qui s’est manifestée la plupart du temps dans un échange de mails, se réunissent dans une pièce dédiée et n’en sortent que lorsque le problème est trouvé et résolu.

Respectez l’autre

Pour mettre en exergue l’exemple précédent, j’ai décidé de respecter le périmètre de compétences de mon développeur. Quant à lui, il s’attache désormais à régler les bugs signalés le plus rapidement possible ou à m’expliquer la raison pour laquelle il ne le fait pas lorsqu’il reporte ce type de tâche. Depuis plusieurs mois, le problème ne s’est jamais présenté de nouveau.

Nous n’avons pas besoin de procédure plus complexe relative au règlement des conflits, car l’information est régulièrement circularisée au sein de toute l’équipe et que chacun a la parole (conseil 1) et que nous tentons de poser les problèmes au moment opportun plutôt que de se laisser aller à des disputes « à chaud » qui ne résolvent rien et qui ne font qu’envenimer les mésententes (conseil 2). Ce concept s’applique tant entre associés qu’entre associés et l’équipe, ou entre les membres de l’équipe.

En résumé, l’anticipation et la gestion des conflits internes est un effort tant individuel que collectif : les seuls conflits qui risquent de mettre en cause la bonne conduite de votre entreprise sont ceux qui sont étouffés ou dont la source n’a pas pu ou n’est pas identifiée, et qui ne peuvent dès lors pas se résoudre durablement.

Article par Aurélie Daniel

A vous de l’appliquer dans votre boîte ! Maxime Barbier

Retrouvez les conseils tirés de notre interview de Maxime Barbier dans notre magazine, rubrique « stratégie »

Soyez passionné

C’est le plus important. Sur ce chemin d’entrepreneur qui n’est pas toujours facile, c’est cela qui drive tous les matins.

Travaillez dur.

Pour sortir un projet de terre, il ne faut pas compter ses heures. Certains oublis que, les premières années, les vacances, le salaire…, peuvent s’avérer parfois compromis.

Soyez honnête avec vous-même.

Certains deviennent entrepreneurs car ils trouvent cela valorisant. Il faut d’abord avoir envie de créer ou changer quelque chose autour de soi.

Arrêtez de courir après les levées de fonds.

On pense souvent que cela est une réussite mais pas nécessairement. Et cela ne permet pas toujours d’être rentable car on dépense davantage dans la course à la croissance.

Soyez le meilleur dans vos forces, quitte à laisser tomber vos faiblesses.

On nous a toujours dit qu’il fallait être bon partout mais ce n’est pas possible. Et quand on veut l’être, on ne va pas se démarquer.

Entourez-vous de personnes qui vous complètent.

L’association de personnes identiques ne fonctionne pas. Choisissez celles qui sont fortes là où vous ne l’êtes pas.

Ne vous perdez pas en route.

Si vous créez quelque chose qui vous passionne et qu’à un moment cela ne marche pas vraiment bien, il faut parfois insister. Et ne pas changer de direction en voyant les autres faire différemment.

Gardez la pêche !

Être entrepreneur n’est pas chose facile. Avoir une énergie positive est essentielle pour ne pas prendre chaque chose pour soi et ne pas craquer.

Faites du sport.

Cela permet d’évacuer le stress et les énergies négatives qu’il faut parfois encaisser.

Croyez en vos convictions.

Sachez écouter votre instinct d’entrepreneur et aller jusqu’au bout pour ne pas passer à côté de choses importantes.