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Quelles sont les taxes obligatoires à payer chaque année ?

Vous avez décidé de monter votre entreprise et vous savez que vous devrez faire face à de nombreuses échéances fiscales. Les taxes obligatoires varient selon le statut juridique que vous choisissez : SARL, Microentreprise, SAS, SA … Zoom sur les principales taxes auxquelles vous devrez faire attention. 

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Il s’agit de la taxe par excellence qui risque de vous faire sortir régulièrement votre chéquier en dehors de la taxe sur les salaires. Le principe est simple : vous collectez la TVA pour l’état. Son fonctionnement l’est également : vous émettez des factures avec de la TVA pour vos clients avec un montant de TVA. Le montant à payer correspond à cette somme diminuée de la TVA que vous avez-vous-même acquitté auprès de vos fournisseurs. Son régime varie en fonction de votre activité et du chiffre d’affaire de l’entreprise.

Le régime de franchise en base s’adresse aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 33100 € pour les activités de prestation de service et de 82 800 € pour les activités d’achat revente. Votre entreprise n’est alors pas soumise à la TVA et vous n’avez aucune déclaration à effectuer. Elle s’adresse par exemple aux micro-entreprises qui ne facturent pas de TVA à leurs clients mais vous ne pouvez, en contrepartie, récupérer la TVA que vous payez sur vos achats ou vos investissements.

le régime réel simplifié : il s’adresse aux entreprises un peu plus matures qui réalisent en un chiffre d’affaires compris entre 82 800 € et 788 000 euros pour les activités d’achat-revente et 33 100 € et 238 000 € pour les activités de prestation de services. Il vous permet de verser votre TVA par acomptes trimestriels  et une régularisation annuelle en général aux alentours de mai. Autrement dit, vous versez des acomptes en fonction de votre activité de l’année précédente et vous soldez le reste en mai. Attention tout de même : cette manière de fonctionner peut s’avérer néfaste et un bon calcul de TVA reste toujours souhaitable notamment si votre activité grandit vite. La TVA à verser chaque année peut augmenter très rapidement et vous pouvez vous retrouvez avec des sommes très différentes d’une année sur l’autre lors de la régularisation.  De nombreuses entreprises n’hésitent pas à « jouer » sur ce montant à verser et se mettent en difficulté lors de la régularisation.

Le régime réel normal : il s’applique aux entreprises qui réalisent un chiffre d’affaire de plus de 238 000 € pour les activités de prestation de services ou 788 000 euros pour les activités d’achat-revente. Vous pouvez le prendre sur option si votre chiffre d’affaire est inférieur.  Il vous oblige à déclarer mensuellement votre TVA mais à l’avantage de ne pas vous réserver de surprise lors d’une régularisation annuelle.

L’imposition des bénéfices

Cette taxe fait peut parler d’elle-même si toutes les entreprises sont imposées. Elle varie selon votre statut juridique et notamment selon le fait que vous soyez en entreprises individuelle ou société. Vous êtes alors soumis à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS).

Certains types d’entreprises sont soumis de plein droit à l’IR comme les entreprises individuelles, les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) ou encore les professions libérales. D’autres comme les SARL, les SAS ou les SA, peuvent relever de l’IR sur option. Dans ce cas, pour déterminer votre imposition, vous déduisez du chiffre d’affaires vos charges réelles. Il vous suffit d’intégrer ce bénéfice aux revenus du foyer fiscal. Les entreprises soumises au régime de la micro-entreprise fonctionnent légèrement différemment puisqu’elles bénéficient d’un abattement forfaitaire

Les autres types de sociétés (SAS, SARL, SA…) sont soumis de plein droit à l’IS même si les EURL et les EIRL peuvent le faire sur option. Votre imposition se détermine après réduction des charges réelles. Autrement dit vous déduisez de votre chiffre d’affaire l’ensemble de vos charges pour déterminer votre bénéfice. Vous n’êtes plus alors personnellement redevable puisque c’est l’entreprise qui paye même si vous continuez de payer sur les rémunérations et dividendes éventuelles que vous vous versez. Dans le cas d’une SARL, cet impôt s’élève à 15% si vos bénéfices sont inférieurs à 38 120€ et     33% pour la part des bénéfices supérieurs.

Les taxes sur salaires

Il s’agit de la taxe qui fait beaucoup parler d’elle notamment quand on parle d’abaissement des charges. Elles sont évidemment réservées aux entreprises qui emploient des salariés même si vous pouvez être ce salarié. Ces taxes incluent la taxe d’apprentissage, la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), la participation à la formation professionnelle continue et bien sur les nombreuses taxes sur les salaires que vous retrouvez sur vos fiches de paies. On parle également de taxe sur les salaires pour une autre taxe qui concerne seulement les entreprises non assujetties à la TVA.

La taxe d’apprentissage est relativement simple et dépend du nombre d’alternants présents dans votre entreprise. Le principe est simple : plus vous avez d’alternants au sein de vos équipes mois la taxe est élevée.

Celle sur la formation professionnelle continue s’adresse à toutes les entreprises employant des salariés. Son calcul est le suivant : 0,55% pour les entreprises de moins de 10 salariés, 1,05% pour celles de 10 à19 salariés et 1,6% pour celles de plus de 20 salariés.

La taxe pour la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC) s’adresse aux entreprises de plus de 20 salariés et s’élève au minimum à 0,45% des rémunérations.

Concernant les autres taxes présents sur la fiche de paie, elles sont payables, en général, trimestriellement même

La contribution économique territoriale (CET)

Elle s’adresse également à toutes les entreprises sauf les micro-entreprises qui en sont exonérés  en début d’activité. Elle est en réalité composée de deux taxes : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Cette taxe dépend de la commune où est implantée votre entreprise. Cette première est en générale comprise entre 203€ et 2 030€ pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 000€  et entre 203€ et 6 000€ pour les chiffre d’affaires supérieur.

Elle se calcule en fonction de la valeur locative des biens immobiliers. Concernant la CVAE, elle ne s’adresse qu’aux entreprises réalisant plus de 500 000 € de chiffre d’affaires. A partir de 152 500 € de chiffre d’affaires annuel, vous avez pour seule obligation de la déclarer.

Attention tout de même car votre entreprise peut être soumise à de nombreuses autres taxes comme celle sur les véhicules de société. Pour vous prémunir, n’hésitez pas à établir un calendrier annuel des échéances fiscales afin d’anticiper les conséquences sur votre trésorerie.

Quand entrepreneur se marie avec l’optimisme

Interview de Beya Zerguine, cette entrepreneure qui a toujours le sourire.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

En classe de seconde, je décide d’être journaliste pour assouvir une forte curiosité, une forte créativité, un goût prononcé pour la lecture, l’écriture, l’analyse, la découverte de l’humain et de son histoire de vie. Je voulais passer le bac littéraire mais les professeurs m’ont mise dans une autre barque. A partir de là, je me suis laissé emporter par la rivière et mon parcours s’est fait via des opportunités plus que des envies, jusqu’à l’entreprenariat.

J’ai obtenu une  maîtrise, en gestion des entreprises option management et commerce avec pour objectif d’effectuer des études de marché, de comprendre le fonctionnement de l’humain dans le process d’achat.

Pour financer mes études, j’ai occupé le poste d’hôtesse caisse. J’ai été sollicitée par la cheffe de secteur pour porter un projet RH sur l’amélioration des conditions de travail en caisse : mise en place de groupes de réflexion, analyse de la situation, proposition de solutions. J’ai participé également à des entretiens de recrutements. Cela m’a plu. J’ai donc  décidé en maitrise de faire mon stage dans une agence d’intérim spécialisée en restauration collective, pour valider mon choix d’orientation.

Mais à l’université je me suis  rendu compte qu’être indépendante fait partie inhérente de mes compétences aussi bien  pour organiser mon planning que de conseiller les autres.

A partir de là, j’ai  construit mon parcours professionnel avec pour seul objectif, la création d’entreprise. En 2005, j’ai commencé à travailler sur mon projet. J’ai rencontré des consultants indépendants qui m’ont conseillé d’avoir davantage d’expériences, avoir minimum 45 ans… J’en ai 41 et j’ai commencé il y a 5 ans… J’ai décidé d’acquérir des compétences  nouvelles comme celle du commercial.  Lors d’un bilan de compétences, j’ai  constaté que celui-ci n’était finalement qu’un compte rendu limité au répertoire des métiers existant et non la fine analyse que j’attendais.

J’ai décidé de postuler chez Randstad pour la polyvalence du poste, administration du personnel, recrutement et commercial. Ma candidature est refusée pour absence d’expériences dans le commercial. J’en ai conclu que l’outil par excellence du commercial est le téléphone. J’ai postulé chez Téléperformance via une agence d’intérim et pour pouvoir être sélectionnée, grâce à mon expérience dans le recrutement,  j’ai fait un CV en adéquation avec le poste. Puis, j’ai présenté à nouveau ma candidature chez Randstad. Ma candidature fut retenue, grâce à mon expérience de téléphone.

Voilà comment j’ai géré mon parcours. Un objectif, une stratégie, une connaissance du terrain, du relationnel, des prises de décision, des actions.

15 ans dans les RH dont 13 dans le recrutement, principalement dans les agences d’interim. ADIA, ADECCO, CRIT INTERIM, RANDSTAD et AUCHAN, ORANGE, TELEPERFORMANCE.

J’ai choisi les grandes entreprises en pensant que j’allais acquérir les bonnes méthodes de travail pour ma future entreprise.

C’est grâce à ce parcours autodidacte que j’ai pu constater au moins 7éléments essentiels :

  • La similitude des CV : date,  société, postes occupés. Très peu de choses sur la personne, voire rien
  • Le vrai parcours n’est pas sur le CV
  • Les gens sont moroses au travail avec un impact réel sur leur santé et sur celle de l’entreprise
  • Les préjugés lors de recrutement de la part des clients
  • La méconnaissance de la richesse de l’éco-système économique en France
  • La méconnaissance du marché de l’emploi et de ses opportunités
  • La résignation.

Le monde professionnel doit être un lieu d’épanouissement, non un monde de détresse psychologique avec des dégâts sur la santé physique et psychique.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Ce sont mes frustrations et le décalage que j’ai avec le fonctionnement de la société qui est constitué mon déclic. J’ai constaté qu’on passe plus de temps à nous empêcher d’agir qu’à nous transmettre la volonté de passer à l’action.

Dans ma commune, le bar-restaurant près de la gare était à vendre. Je me suis dit que l’emplacement était  idéal pour une boulangerie. J’avais 20 ans. J’avais un CDI. Je pouvais faire un prêt. En quelques instants, le plan d’action s’est mis en place. Au même moment, la fameuse autocensure appuyée par la société arrive. « Pense à ton diplôme. Avoir un diplôme, c’est mieux. C’est plus sûr. Tu auras un bon poste et un bon salaire. Et puis, ce n’est pas pour une femme de monter une affaire. » Et voilà, je passe à autre chose. Aujourd’hui, il y a une boulangerie-pâtisserie qui marche super bien. La gare a été refaite avec plusieurs bus et la commune s’est agrandie. Dans la même période, je vois une ancienne ferme à vendre. Je me dis que c’est idéal pour en faire des appartements. Rebelote… Aujourd’hui, ce sont des appartements.

J’ai créé au départ, une auto-entreprise en 2011. Avant de me lancer, il m’a été proposé un CDD, d’accompagnement à l’emploi auprès des femmes victimes de violences. Il s’agissait de permettre aux personnes accompagnées d’identifier et de mettre en place leur projet professionnel adapté à leur personnalité.

Je suis passé du recrutement à l’accompagnement

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entreprenariat est la possibilité de faire ce que je veux, comme je veux, avec qui je veux.

Je peux créer mon propre modèle, y avoir mon propre management, alimenter ma créativité.

L’entreprenariat est le seul moyen pour créer et développer mon propre univers.

Il y a un point qui m’a surprise : j’ai retrouvé les mêmes blocages que dans le salariat.

Je me suis entendu dire « Beya, si tu ne respectes pas les codes, tu n’y arriveras pas. » ou « On n’est pas dans le monde des bisounours. »

5 ans après, je suis toujours présente et ma particularité est bien identifiée.

L’entrepreneuriat est un monde où on peut remettre l’humain au centre, à sa place, recréer du lien, recréer un écosystème où chaque personne a sa place, dans le respect et l’intérêt de tous.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La première difficulté rencontrée a été les personnes, qui sont aussi mes principales satisfactions.

Beaucoup de personnes ne croyaient et ne croient pas en ce que je fais. S’intéresser à l’humain est très utopique pour beaucoup de monde, surtout quand c’est dans le monde du travail. S’intéresser et être capable de transformer son vécu en compétences l’est tout autant. Nous sommes dans une société qui nous impose un modèle.

Toutes ces personnes  m’ont énormément apportées dans le sens où j’ai pu peaufiner la présentation de mes activités et ma différenciation. Et j’ai appris à ne plus me laisser influencer par les commentaires qui dépendent du vécu de chaque personne, et qu’e l’atout maitre est d’être curieux, de s’informer et de se faire son propre avis.

Des personnes, emplies de louables intentions,  pensent nous suggérer de bons conseils, mais  qui ne nous correspondent cependant pas. A nous de nous faire notre propre avis. D’où l’intérêt de bien se connaître.

Comment vous êtes-vous financé ?

J’ai effectivement fait une demande de départ volontaire pour création d’entreprise lorsque Randstad a lancé un PSE. J’ai eu accès à des aides à ce moment-là.

Et surtout, mon activité a démarré tout de suite.
Connaissant le goût prononcé en France de la diplomite aigue, j’ai recherché des postes en CDD  pour l’accompagnement à l’emploi.

J’ai postulé à un poste de vacataire. L’entretien s’est très bien déroulé et le cabinet est devenu mon premier client.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Au début, mon activité a pris le pas sur tout. C’est comme si on lâchait un enfant dans un parc de jeux. Je découvrais un nouveau monde rempli d’opportunités à découvrir. J’ai cofondé un groupement d’auto-entrepreneurs que j’ai présidé de 2011 à 2013, créé le seul et unique Forum des auto-Entrepreneurs en 2011 et 2012, qui a été  un beau succès et  créé par ailleurs de nombreux évènements pour des clubs d’entrepreneurs.

J’ai fait connaissance avec toutes les facettes de l’entreprenariat en participant à des ateliers, à des événements.

J’ai appris et en même temps, j’ai créé mon propre réseau qui continue de se développer, jusqu’à m’ouvrir des milieux que je ne connaissais pas et/ou que je ne soupçonnais pas. Cette surcharge d’activité m’a amenée naturellement vers le burn-out et aujourd’hui je suis en train d’apprendre à maitriser toutes les facettes de ma vie.

J’ai mélangé passion et cheffe d’entreprise mais il est nécessaire d’avoir   un équilibre dans son écosystème.

Aujourd’hui, je fais un travail sur moi, participe à des pratiques de développement personnel, qui me permettent de comprendre mon parcours, de me libérer  des préjugés et des limites que la société m’a transmis. J’apprends à prendre du temps pour moi, pour ma famille, pour mes amis, à clarifier mes projets, les prioriser, gérer les opportunités, et faire de ma santé la priorité.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je pourrais écrire plusieurs volumes.

Celle qui me vient  à l’esprit est l’e-mail que j’ai reçu pour participer au concours du  « Gala de la femme africaine dans la catégorie chef d’entreprise ».

Il m’est proposé, en général des opportunités pour participer à des évènements importants  qui m’apportent de la visibilité et des clients. Mais là, ce fut une vraie surprise. C’est un peu comme une consécration, quel que soit le résultat.
Ce concours se gagne au nombre de votes. Les concurrentes avaient pour la plupart beaucoup plus d’années d’expériences et de réseau. Au final, c’est moi qui ai obtenu le prix. C’était un grand Waouhh dans ma tête qui  m’a laissée sans voix. Le prix de la cheffe d’entreprise d’Afrique de l’année. Celui-ci m’a ouvert des portes. On m’a sollicité pour intervenir au forum international de l’entrepreneuriat de la femme africaine. Des télés étaient présentes. Cela a entrainé de nouveaux clients, certes, mais aussi des projets audio-visuels. Rester focus sur ses objectifs, c’est  Tout un art. D’où l’intérêt d’être accompagné par un club.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

En tout premier point, appréhender son parcours de manière globale. Faire une introspection pour découvrir son parcours privé, personnel et professionnel au-delà du cadre académique. L’analyser mais aussi se réconcilier avec lui.

Avant de faire grandir son entreprise, il est indispensable de grandir soi-même, connaître et libérer notre mode de fonctionnement.

Etre persévérant et déterminé. Votre vie personne n’a le droit de la diriger et de vous dicter votre conduite. Ecouter tout ce que l’on vous dit, que cela  vienne de personnes que vous appréciez et, surtout, de personnes que vous n’appréciez pas et qui ne vous apprécient pas.

Noter vos idées et les classer pour ne pas vous dispersez. Identifier et classer vos objectifs en court, moyen et long terme. Rappelez-vous que ce qui vous permettra de financer vos projets, c’est votre chiffre d’affaires.

Soyez fainéant quant aux démarches commerciales. Comment gagner un maximum d’argent en un minimum de temps avec ce que vous aimez faire.
Soyez créatif. Pensez à créer vos documents commerciaux avec les délais de règlements. Des clients peuvent ne pas vouloir vous payez. Blindez-vous !
Clause de confidentialité, de loyauté, de non-concurrence auprès de vos clients, de vos partenaires, si vous faites du troc de services. Demandez un acompte et prenez tous les chèques que vous encaisserez au bon moment. Ne commencez que si vous avez mis en place cette organisation. Telle est mon expérience.

Mieux vous vous protégez, plus vous travaillez sereinement.
Votre expertise se monnaie. Les relances de règlement prennent beaucoup d’énergie, surtout avec les mauvais payeurs. Définir les règles dès le départ, permet de gagner du temps, de sélectionner les bonnes personnes, d’identifier les bonnes cibles et de ne pas gaspiller votre énergie.

On nous conseille souvent d’appliquer la même règle pour tous. Cependant, chaque personne est unique  et il ne faut jamais l’oublier.

Ne pas  entrer dans les conflits et comprendre que si on ne s’entend pas avec une personne, c’est simplement qu’elle ne correspond pas à notre mode de fonctionnement.

Vous êtes l’unique artiste de votre vie.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Le plus important dans un projet est de croire en soi et en son projet, et vivre la stratégie comme un jeu à créer. Il faut certes bien s’entourer mais aussi  comprendre que les personnes qui partagent notre aventure ne seront peut-être pas avec nous demain. Je grandis et mon entreprise avec. Il est naturel également de faire évoluer les personnes avec qui l’on travaille ou de rencontrer de nouvelles personnes qui nous inspirent.

J’ai de belles perspectives pour mon entreprise et pour moi-même.

Le développement à l’international a déjà commencé avec l’Algérie et se profile vers des pays auxquels je ne pensais pas.

Deux mots clefs : s’ouvrir au monde et accueillir les opportunités.

C’est là où intervient la vision. Plus on sait où on veut aller, mieux on définit ses priorités.

Véhicule professionnel : achat, location ou remboursement des frais ?

La gestion du parc de véhicules de ses collaborateurs est parfois un casse-tête. Entre l’achat, la location et le remboursement des frais, quelle option retenir selon les cas pour une gestion la plus simple et la plus équitable possible ? Attention, les règles présentées ci-dessous sont valables pour les véhicules professionnels du type VL. Pour les camionnettes et autres utilitaires, certaines dispositions varient sensiblement.

L’achat de véhicules professionnels comme première solution

L’achat demeure la solution nécessitant le moins de démarches et la moins contraignante, souvent privilégiée. Elle nécessite l’investissement d’une somme importante lors de l’acquisition. L’amortissement de ce montant d’achat est déductible, dans la limite d’un prix d’achat de 18 300 € HT et la TVA n’est pas déductible. La solution de l’achat reste à privilégier quand le kilométrage prévisionnel est supérieur à 10 000 km par an et par véhicule. Il ne faut pas oublier que sa mise à disposition constitue, pour le salarié, un avantage en nature, imposé entre 5 % et 12 % selon l’âge de la voiture. L’entreprise reste redevable de la taxe sur les véhicules de société, pour l’ensemble du parc automobile. Le montant de cette taxe varie selon le taux de CO2 émis par le véhicule.

Zoom sur la location courte

Un professionnel émet parfois des besoins spécifiques en matière de mobilité, sans pour autant vouloir s’engager sur le long terme. Qu’il s’agisse d’une hausse d’activité saisonnière, de l’attente de livraison d’une voiture neuve ou autre, la location courte et moyenne durée constituent une solution viable. La période de la location s’étend généralement de quelques heures à 28 jours, et n’implique pas d’engagement contractuel comme le propose ADA.

Une alternative à l’achat : la location longue durée

La location longue durée, ou LLD, est un mode de financement permettant de bénéficier non seulement d’un véhicule mais également de services associés : assurance, entretien, etc.  Les règles d’amortissement sont les mêmes que dans le cas d’un achat, dans la limite de 18 300 € HT, et le véhicule constitue là aussi un avantage en nature pour le salarié, dont l’imposition est de 40 %. L’avantage de la location longue durée sur le recours à un crédit auto repose essentiellement sur le bouquet de services proposés à mensualité équivalente. Cette charge peut être déduite du résultat car elle est considérée comme une charge d’exploitation.

Opter pour la location de voiture avec option d’achat (LOA)

La LOA reprend à la fois l’idée de l’achat et celle de la location de véhicule. Elle permet d’en devenir propriétaire grâce à l’option d’achat. Cette forme de leasing consiste à verser une somme forfaitaire tous les mois pour la location et, en s’acquittant de la valeur résiduelle du véhicule, à l’acquérir au terme du contrat donné. Notez que le locataire n’est pas tenu de l’acheter. Dans ce cas, l’apport initial lui est restitué après déduction des frais nécessaires à la remise en état de celui-ci. Sur le même principe, il faut distinguer le crédit-bail. Ne nécessitant pas d’apport initial, les loyers de remboursement sont déductibles du bénéfice imposable. À la différence de la LOA, le crédit-bail ne permet pas la résiliation du contrat avant son terme (sauf autorisation express du bailleur et moyennant le paiement de pénalités).

Le remboursement des frais d’utilisation des véhicules

Dans le cas d’une utilisation occasionnelle ou modérée dans le cadre de l’activité professionnelle, le remboursement des frais de déplacement pour les salariés faisant usage de leur véhicule professionnel est une alternative intéressante, notamment lorsque le kilométrage parcouru est inférieur à 10 000 km par an. Cette option ne peut donc être envisagée dans le cas où le véhicule constitue l’outil de travail principal du salarié, comme par exemple les taxis ou les ambulanciers. Le remboursement des frais est réalisé selon des barèmes établis par l’administration fiscale, annuellement.

L’entrepreneur pour qui rien n’est impossible !

Interview de Benoit Gueguen, un entrepreneur qui n’a pas hésité à reprendre ses études pour pouvoir réaliser ses rêves : aider les autres à trouver des solutions et financier

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai travaillé tout de suite après mon bac comme bucheron puis j’ai finalement décidé de reprendre mes études pour me diriger dans la finance. J’ai aujourd’hui un Master spécialisé en Trading que j’ai obtenu en 2015 à l’ESLSCA.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Nous avons créé notre entreprise à trois en septembre 2016 dans le financement de formation. L’idée nous est tout simplement venue de notre expérience personnelle et des difficultés (besoin de financements, recherche de stages, recherche d’appartements) que nous avons rencontrées au cours de nos études. Notre  idée a été de trouver une solution à chaque problème que peut rencontrer un étudiant.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est un moyen de réaliser nos rêves et de faire ce en quoi nous croyons.  L’entrepreneuriat représente tout simplement une plus grande liberté d’agir.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Nous sommes au début de notre aventure entrepreneuriale. Nous n’avons été confrontés qu’à peu de difficultés jusqu’à maintenant si ce n’est le fait de devoir trouver des solutions pour lancer notre activité avec très peu de moyens financiers. Nos principales satisfactions ont été justement de trouver des solutions pour répondre à chaque problème qui se présentait à nous lors de la création de notre entreprise.

Comment vous êtes-vous financé ?

Exclusivement à l’aide de fonds propres.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’essaye d’organiser au mieux  mes journées pour pouvoir garder du temps aussi bien pour ma  vie professionnelle que ma  vie personnelle sans que l’une empiète sur l’autre.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Pas encore mais cela viendra (rire)

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne pas hésiter à se lancer mais en s’entourant des conseils des personnes qui ont réussi dans leur domaine.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous souhaitons devenir leader en France dans le Financement d’études par le don et avoir par la suite la possibilité d’élargir notre champ d’activités. Un développement vers l’international est envisageable et nous souhaiterions également effectuer des levées de fonds pour pouvoir accélérer notre croissance.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Nous utilisons les réseaux sociaux professionnels mais également notre cercle privé pour faire appel à des compétences que nous n’avons pas encore. Nous nous rendons également à des conférences pour développer nos connaissances et rencontrer des gens qui peuvent être en mesure de nous apporter leur aide pour développer notre activité.

C to B : L’avenir du commerce en ligne ?

Trois expressions servant à désigner le destinataire dans la vente sont entrées dans le vocabulaire courant des entrepreneurs et qui traduisent si votre client est un particulier, une administration ou une entreprise. Il s’agit du B to A quand votre client est une administration, B to B quand vous visez une entreprise (Business to Business) et du B to C (Business to Customer) quand votre client est un particulier. Plus récemment le C To C (Customer to Customer) est apparu  mais, aujourd’hui, une nouvelle expression plus énigmatique prend le dessus le C to B (Customer to Business) ?

Ce nouveau vocabulaire est notamment sorti lors de lors de l’intervention de Brett Lider en 2005 de lors de l’IA Summit. S’il ne s’est pas tout de suite propagé, cette expression, qui désignerait l’expression inverse du BtoC, traduit en réalité le fait que les boutiques en ligne doivent de plus en plus se rapprocher d’une individualisation de leur offre afin de toucher des consommateurs de plus en plus sollicités et exigeants.

Les enjeux de l’accumulation de données

L’idée évoquée lors de ce Summit est que l’accumulation de données joue un rôle, de plus en plus fondamental, dans la vente et que les entreprises devront de plus en plus collecter des informations sur les utilisateurs afin de leur transmettre une information qualifiée en rapport avec leur besoin. Mais pourquoi ?

Déjà parce que les lois deviennent de plus en plus sévères en ce qui concerne la possession et l’utilisation de données non acceptées par le destinataire. La CNIL se situe à ce niveau-là en gardienne de la protection de données personnelles. Au-delà de la simple possession des coordonnées notamment email, les utilisateurs, qui reçoivent de plus en plus d’emails, sont devenus de plus en plus récalcitrants à recevoir de l’information non qualifiée et n’hésites plus à se désabonner des offres et newsletters qui leur apparaissent comme non qualitatives. Enfin, parce que les filtres anti-spams deviennent de plus en plus performants et jouent de mieux en mieux leur rôle en envoyant directement une information dans la boite anti-spam.

Dans un monde de sur-sollicitation, la performance des campagnes et le fait que vos consommateurs décident de ne pas vous blacklister dépend de la performance de votre communication. Si hier, il était possible de ne pas personnaliser un message, force est de constater que la tendance aujourd’hui est d’adapter votre offre à celui qui en a besoin et tout de suite.
Fini, les campagnes qui vous vendront des produits alors que vous y êtes allergiques. Vous êtes désormais traqué dans vos moindres mouvements et il n’est plus rare que lorsque vous êtes allés faire une recherche sur un produit, celui-ci se retrouve sur la page suivante en publicité sur un site différent.

Des sources de données encore mal exploitées.

Heureusement (ou pas) pour les consommateurs les données sont encore très mal exploités. Ainsi, une immense majorité (80% en général) des personnes interviewées dans toutes les enquêtes sur le sujet estiment que les données qu’ils ont fournies volontairement à une enseigne sont mal exploitées. La personnalisation actuelle des offres reste toujours à l’état embryonnaire malgré les technologies disponibles qui permettraient aux entreprises d’adapter parfaitement leur offre à chaque consommateur.

Si on prend les cartes de fidélité dans les magasins de grande distribution, elles représentent un bon exemple de l’enjeu. En effet, les données accumulées sont faramineuses : ce que vous achetez, la périodicité, votre adresse email et parfois postale votre nom et prénom… Et pourtant paradoxalement vous recevez des offres promotionnelles qui correspondent rarement à ce que vous achetez, ne vous incitant nullement à vous rendre en magasin. A croire que la distinction ne s’effectue qu’en fonction du montant global de vos achats. Dans cet exemple, une réduction sur un produit que vous utilisez régulièrement ou une promotion pourrait vous inciter à vous rendre en magasin. Cette mauvaise utilisation des données amène paradoxalement à penser, qu’aujourd’hui la donnée la mieux utilisée est celle par nos commerçants de proximité. On imagine facilement notre caviste en train de nous proposer une bouteille de vin qui correspond à nos achats réguliers ainsi qu’une réduction sur la quantité ou nous informer qu’un nouvel arrivage est arrivé.

Le croisement des données

Si l’enjeu de la bonne utilisation des données récoltées demeure fondamental, la réalité est bien plus importante. D’abord car vous pouvez collecter des données un peu partout et laissé disponible en libre accès un peu partout : réseaux sociaux professionnels (du type LinkedIn ou Viadeo) ou personnels, forums … autant de données qui trainent librement et permettent d’analyser votre comportement. Il n’est pas difficile d’imaginer qu’en compilant toutes ces données, les entreprises pourraient aisément individualiser leur offre en fonction du comportement et des habitudes des utilisateurs. Les administrations, libérant de plus en plus les informations dont elles disposent dans le domaine public, la masse d’information disponible devient de plus en plus importante et l’affinement des données possible.

Comment choisir son logiciel de comptabilité ?

Les logiciels de comptabilité sont légions et il n’est souvent pas facile de faire son choix. La comptabilité reste souvent l’un des sujets difficiles pour les entrepreneurs qui n’y connaissent pour une grande partie d’entre eux quasiment rien. Alors comment faire son choix ? 

Se lancer avec les fonctions essentielles d’un logiciel de comptabilité.

Au début de l’activité, l’acquisition d’un logiciel de comptabilité reste un coût tant en termes de temps que vous allez passer à comprendre comment il fonctionne que de prix si vous optez pour la gamme la plus chère. Le réflexe initial reste souvent de vouloir acquérir le logiciel le plus complet qui comprend toutes les fonctionnalités, puis de se contenter de gérer sa comptabilité grâce à un tableur Excel. La plupart des entrepreneurs n’ont en réalité que de faible besoin en termes de comptabilité et de logiciels car ils en délèguent une grande partie à leur expert-comptable. De manière basique, pour gérer votre comptabilité, sachez qu’un éditeur de devis et facture qui vous permettra de suivre les encours reste suffisant si vous n’effectuez pas vous-même vos bilans, compte de résultats, calcul de TVA… Il vous faudra souvent vérifier avec votre expert-comptable que celui-ci demeure compatible avec les logiciels qu’il utilise pour lui permettre rapidement d’intégrer vos données. Attention tout de même à ce qu’il ne vous conseille pas un logiciel car c’est plus arrangeant pour lui en vous donnant un logiciel qui fonctionne pour les entreprises plus évoluées mais n’est d’aucune utilité pour vous.

Les questions à se poser

Pour déterminer le logiciel qui vous convient, il suffit de répondre aux questions suivantes :

  •  Avez-vous un expert-comptable ? Vous impose-t-il un logiciel de comptabilité ? Rien ne sert d’acquérir un logiciel si, par la suite, votre expert-comptable décide de vous en faire changer. Alors renseignez-vous auprès de lui. Il pourrait d’ailleurs vous conseiller sur le logiciel à prendre.
  •  Quelle sera la répartition des tâches entre vous et lui ? S’occupe-t-il des paies ? Des comptes de résultats et bilans ? De la déclaration de TVA ? Selon le rôle que vous lui donnez, le logiciel devra comporter plus ou moins de fonctionnalités.
  •  Mon entreprise va-t-elle rapidement devenir une PME ? Il reste fastidieux de changer de logiciel car, le prendre en main prends du temps. Renseignez-vous surtout sur la possibilité d’exporter vos données.
    Certains logiciels ne proposent pas cette possibilité et vous pouvez vous retrouver « bloquer » et avoir à réintégrer toutes les données dans le suivant en cas de changement, ce qui s’avère une énorme perte de temps.
  •  Quel est mon budget annuel pour ma comptabilité ? C’est peut-être la question qui sera la première, le budget peut varier énormément d’une solution à une autre.
  •  Quel système d’exploitation utilisez-vous ? Acquérir un logiciel qui ne fonctionne que sur PC ou sur Mac peut évidemment s’avérer inutile si vous n’avez pas le bon système d’exploitation.
  •  Souhaitez-vous un logiciel qui s’occupe à la fois de votre gestion commerciale et votre comptabilité ou seulement l’un des deux ? Il peut s’avérer utile d’avoir un logiciel qui fasse les liens entre les deux automatiquement afin de gagner du temps et d’éviter la perte de données.
  •  Doit-il vous donner un tableau de bord ? Récupérer vos données bancaires ? Calculer vos déclarations de TVA ? Etablir la liasse fiscale ?
  •  Doit-il être sur un seul poste ou peut-il être utilisé sur le cloud ? L’utilisation du cloud demeure de plus en plus fréquente. L’avantage étant bien évidemment de vous permettre de vous connecter de n’importe quel ordinateur ou tablette, de pouvoir accéder à vos données de n’importe quel lieu, de vous éviter d’avoir à installer le logiciel sur tous les ordinateurs ou encore d’avoir facilement des multi-utilisateurs. Le cloud vous permet également de sécuriser vos données en évitant la perte potentielle en cas notamment de perte, de vol ou tout simplement si vous cassez l’ordinateur sur lequel est installé le logiciel, de lieu pour gérer votre comptabilité.
  •  Les droits doivent-ils être différents suivants les utilisateurs ?  Vous pouvez en effet sur certains logiciels par exemple ne donner accès qu’aux devis ou factures créés par l’utilisateur. Cette fonction est utile par exemple si vous souhaitez connaitre le chiffre d’affaires ou la rentabilité de votre société sans laisser accès à l’ensemble à vos commerciaux qui peuvent par exemple utiliser ce même logiciel.

Les différents types de logiciels

Il existe différents types de logiciels. D’abord, ceux qui sont adaptés aux TPE. Ils vous permettent, en général, de réaliser vos devis et factures, de suivre votre encours et de gérer facilement vos déclarations de TVA. Relativement simple en prise en main, ils sont particulièrement utiles et suffisants pour ceux qui ont un expert-comptable. A titre d’exemple, QuickBooks se place comme un logiciel de comptabilité ergonomique et sécurisé, destiné aux TPE.

Les logiciels plus évolués qui vous permettent de gérer l’ensemble de votre comptabilité en interne, doivent être sélectionnés avec plus de soin. Ils peuvent vous permettre de gérer vos immobilisations, d’envoyer la liasse fiscale, de vous connecter à vos comptes bancaires, de créer votre bilan et compte de résultat par exemple. Ce type de logiciel s’avère souvent plus difficile à prendre en main car les fonctionnalités sont plus nombreuses.  Sage
Comptabilité Online répond à ce type de problématiques et intègre toutes les branches comptables telles que la gestion des stocks, des notes de frais ou encore la stratégie financière.

Les logiciels qui vous permettent à la fois de gérer votre comptabilité et votre gestion commerciale sont devenus les plus courants. Ils vous permettent à la fois de gérer votre processus commercial (devis, factures, suivi…) mais aussi que celui s’intègre directement dans votre comptabilité en validant, par exemple, un devis qui sera transformé en facture. Le logiciel EBP s’occupe de la comptabilité, de la gestion des paies ainsi que celle commerciale. Un outil efficace notamment pour les PME.

Les logiciels de comptabilité métiers. Ils sont spécifiques à votre activité et peuvent être utiles notamment car ils possèdent parfois des fonctions spécifiques comme le suivi de l’avancement d’un chantier ou le contrôle des couts spécifiques à votre métier.
Ils sont particulièrement intéressants quand vous êtes mono-métier ou que vous avez une activité artisanale. Pour cela, le logiciel CIEL s’avère aussi bien adapté aux indépendants, petites entreprises, professions libérales et de santé, qu’aux experts comptables.

Quels conseils pour conquérir le marché américain de manière efficace ?

Pour les entreprises françaises, principalement les PME ayant fait le pari de l’innovation, le marché américain représente une manne certaine. Il est nécessaire de bien en appréhender les particularités avant de chercher à s’y développer. Certains facteurs se doivent d’être pris en compte pour exister sur ce marché stratégique. Quels conseils peut-on donner aux entrepreneurs souhaitant se lancer à la conquête du marché américain ?

La prise en compte d’un marché spécifique

De nombreux obstacles entravent les PME voulant se développer outre-Atlantique. Plusieurs facteurs d’échec reviennent, tels que la mauvaise connaissance de ce marché cible, l’évaluation erronée des besoins financiers, l’absence de réseau à l’échelle locale ou encore une pratique déficiente de l’anglais commercial. Pour s’inscrire durablement sur ce marché particulier, il est avant tout indispensable de bien se préparer en amont. L’étape du déploiement opérationnel est la plus ardue pour les entreprises françaises, qui doivent préparer minutieuse cette phase avant toute tentative de développement à l’export.

La persévérance comme leitmotiv

La conquête du marché américain passe par le fait de répondre à un véritable besoin. Les entreprises devront s’assurer que leurs produits possèdent un public-cible sur place. Il est nécessaire de pouvoir compter sur un produit ou un service apportant une valeur ajoutée réelle, sous peine d’être mis à mal rapidement par l’agressivité de la concurrence locale. Même avec un produit performant, l’expérience des entrepreneurs français aux Etats-Unis a prouvé que la ténacité est le principal facteur de réussite. Il s’agit d’un marché complexe sur lequel il est possible de percer qu’en s’appuyant sur une équipe complète et expérimentée.

L’importance de la flexibilité

Pouvoir obtenir des résultats probants sur le marché américain requiert également une grande flexibilité face à l’imprévu. Les entrepreneurs devront se baser pour cela sur une stratégie marketing bien rodée, mais pouvoir aussi compter sur un plan B voire un plan C selon les différents scénarios. Adapter son business plan de départ est souvent nécessaire pour réussir aux Etats-Unis, où des opportunités inattendues peuvent être à saisir. Les entreprises innovantes devront enfin se préparer à faire face à une concurrence très dynamique, notamment de la part des start-up de la Silicon Valley.

L’écoute du client

L’intégrité et le professionnalisme sont deux qualités majeures pour connaître le succès sur ce marché. Le respect de la parole donnée est essentiel pour tout partenariat d’affaire. Au quotidien, l’entreprise devra accorder, bien plus qu’en Europe, une attention centrale aux attentes des clients. L’écoute des besoins des consommateurs est un facteur-clé, aucune société ne pouvant espérer réussir aux Etats-Unis sans offrir une qualité de service irréprochable à ses clients.

La réactivité au cœur du business

La réactivité de l’entrepreneur est le dernier point à prendre en considération. Le rythme des affaires aux Etats-Unis est bien plus élevé qu’en France, il est donc crucial d’être en mesure de se calquer sur les attentes de ses partenaires américains. Il faut ainsi être capable de réagir vite et de prendre des décisions fortes en peu de temps pour espérer devancer la concurrence. En respectant cet impératif, il est possible pour les entreprises françaises d’exister sur ce marché aux immenses potentialités commerciales.

Viva Technology

Descriptif de l’événement

Viva Technology est le rendez-vous mondial de ceux qui font bouger les lignes et inventent le monde de demain. Co-organisée par Publicis Groupe et le Groupe Les Echos, cette grande rencontre permet en particulier aux grands groupes et startups de construire des relations solides et durables pour co-innover et faire grandir leurs entreprises. Investisseurs, chercheurs et visionnaires venus des quatre coins du monde se rencontrent pendant trois jours pour nouer des liens et accélérer leurs transformations. Le 3ème jour, Viva Technology ouvre ses portes au public pour célébrer l’Innovation avec le plus grand nombre.

Lieu de l’événement 

Parc des expositions, Porte de Versailles
1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris

Dates et horaires de l’événement

A partir de 10h, du 15 au 17 juin 2017

A qui s’adresse cet événement ?

Professionnels, start-ups, investisseurs, Game-Changers, grand-public

Frais de participation

Start-up pass : 240€, Executive pass : 490€, Investor pass : 490€

Site internet

https://vivatechnology.com/

Lien d’inscription

https://vivatechnology.com/#tarifs

Créer une SCI pour acheter un local professionnel, une bonne idée ?

La plupart des activités professionnelles nécessitent de disposer d’un local adapté. Celui-ci peut être loué mais nombre de commerçants et artisans préfèrent la sécurité de l’acquisition, qui permet de ne plus être dépendant d’un bailleur extérieur et de ses soucis de rentabilité. L’achat direct via la structure entrepreneuriale (EIRL, EURL, SARL, etc.) est la solution la plus classique, mais l’investissement indirect via une SCI (Société Civile Immobilière) offre plus de sécurité patrimoniale et de souplesse de gestion.

Une séparation d’activité sécurisant le patrimoine professionnel et facilitant sa vente éventuelle

La création d’une SCI dédiée à l’achat du local professionnel a pour effet de créer deux entités juridiques bien distinctes, d’une part la SCI uniquement propriétaire du bien immobilier, d’autre part l’entreprise professionnelle proprement dite. La distinction entre les deux structures permet de sécuriser la partie immobilière du patrimoine professionnel : en cas de faillite de l’entreprise, la SCI ne sera pas concernée par la procédure de liquidation et le patrimoine immobilier restera la propriété de l’entrepreneur, au lieu d’être englouti dans le règlement des créances, sous réserve cependant que la SCI ait bien eu une activité réelle (tenue d’assemblée générale, comptes distincts…). La séparation du patrimoine immobilier et de l’activité professionnelle peut également apporter plus de souplesse en cas de cession, en permettant de vendre indépendamment l’un et l’autre. Un commerçant pourra ainsi céder de façon séparée les murs et le fonds de commerce, à des repreneurs distincts.

Une transmission facilitée

La SCI pourra aisément être transmise aux futurs héritiers, sans pour autant entraver l’activité commerciale : il suffit de céder, par exemple via une donation-partage, la nue-propriété de la SCI à ses enfants pour que ceux-ci en soient plus tard pleinement propriétaires sans pour autant entraver l’activité courante (puisque l’usufruit est suffisant pour continuer l’activité professionnelle). Un tel démembrement de propriété permet d’optimiser la transmission fiscale en bénéficiant des abattements liés aux donations et en ne soumettant à une éventuelle imposition que la partie correspondant à la nue-propriété (fraction qui sera d’autant plus faible que la transmission aura été anticipée) : la fraction liée à l’usufruit échappe à toute imposition, puisqu’elle s’éteint seulement au décès du donateur. Le recours à l’emprunt permet encore d’optimiser cette charge fiscale : le patrimoine de la SCI peut être constitué par recours partiel à l’emprunt (relativement facile à obtenir puisque gagé sur l’actif immobilier de la SCI), et la valeur nette des parts de la SCI est alors minorée (puisqu’elle reflète l’actif net, autrement dit le patrimoine immobilier diminué du montant à rembourser). Si la donation-partage intervient avant la fin du remboursement de l’emprunt, le montant à prendre en compte est plus faible… mais la valeur de la SCI se réévaluera ensuite, au profit des héritiers, au fur et à mesure des remboursements de l’emprunt via les loyers payés par l’entreprise professionnelle proprement dite !

Un formalisme juridique à respecter impérativement

Les avantages liés à la SCI ont cependant un inconvénient corollaire : il est impératif de respecter le formalisme juridique de la SCI, dont l’existence ne doit pas être purement formelle. Cela entraîne quelques frais supplémentaires (frais bancaires liés à des comptes distincts, éventuellement certification de ces comptes) et un peu de paperasserie, mais dans la plupart des cas le jeu en vaut largement la chandelle.

Comment créer son site Internet ?

Etape indispensable pour une entreprise, la création d’un site Internet peut s’avérer complexe, face à la profusion des choix disponibles en la matière. Faut-il chercher à créer soi-même son site, opter pour une solution clés en main ou bien s’en remettre à une agence professionnelle ? Chaque solution a ses avantages, le choix devant se faire à l’aune de deux critères : votre niveau en informatique et votre budget. Afin de ne pas faire d’erreurs, voici une présentation des avantages et des inconvénients présentés par ces trois alternatives.

La création en « DIY »

Créer par ses propres moyens un site Internet professionnel est chose possible. Cela peut même être la solution à conseiller si vous disposez d’un budget limité. L’éventualité de compter en interne un collaborateur familiarisé avec la création graphique et le codage HTML peut également peser lourd dans votre décision. Il existe aujourd’hui en ligne un grand nombre de systèmes de gestion de contenu (CMS) ayant fait leur preuve, qui sont susceptibles d’être pris en main sans être pour autant un expert dans le domaine informatique. Parmi les offres les plus connues et les plus attractives, WordPress, Joomla ou Drupal permettent par exemple de créer entièrement le site éditorial de son choix. Le principal problème qui se pose ici est qu’il faudra gérer seul tous les aspects du site : l’interface du CMS, la charte graphique, la rédaction du contenu, le référencement, etc. Il s’agit de la solution économique par excellence, dont le coût n’excédera pas 30 euros par mois. Il ne faut pas présumer de ses forces néanmoins, ni devoir consacrer trop de temps et d’énergie à cette tâche : la maîtrise d’un outil de création de site demande un niveau intermédiaire en informatique, y compris dans le cas de systèmes d’exploitation réputés pour leur simplicité comme WordPress. Un site créé de cette manière devra aussi être enrichi très fréquemment pour attirer des visiteurs.

Les solutions clés en main

Si votre niveau en informatique n’est pas assez élevé pour prétendre créer un site par vous-même, ou si vous craignez de perdre un temps trop important dans cet exercice, il est possible de se tourner vers une solution plus simple, bien que plus onéreuse. Des offres de création de site « clés en main » sont en effet accessibles via un certain nombre de plateformes en ligne réputées. Ces solutions sont recommandées en particulier pour la création d’un site de e-commerce, qui sera réalisable très facilement avec l’ensemble des outils mis à votre disposition. Une plateforme comme Wix, qui compte plus de 100 millions d’utilisateur dans le monde, propose une offre payante intuitive et complète, via un système de glisser-déposer permettant d’intégrer sur votre site de nombreuses applications (discussion en ligne, formulaire de contact, etc.). Ce système, incluant nom de domaine, hébergement et assistance, ne réclame pas de compétences particulières, tant en programmation qu’en design. Toutes les étapes entrant en compte dans la création d’un site sont réduites à leur strict minimum avec cette formule. Un modèle graphique et les fonctionnalités qui vous sont nécessaires seront seulement à choisir parmi la base de données figurant sur la plateforme. C’est le moyen le plus facile et le plus rapide d’avoir un site opérationnel lors de la création d’une entreprise, pour une somme comprise entre 30 et 300 euros par mois en fonction des options retenues. Cette solution ne compte qu’un défaut majeur : un manque d’originalité certain dans l’aspect visuel du site et son architecture.

Le recours à une agence

Une autre possibilité, si vous avez prévu un budget conséquent pour la création de votre site et souhaitez disposer d’un espace en ligne performant et personnalisé pour développer votre stratégie marketing, est de déléguer cette tâche à une agence spécialisée. Elle sera en mesure de concevoir un site sur mesure en fonction de votre activité et de vos besoins, comprenant toutes les fonctionnalités dédiées. En passant par un prestataire, vous faites sans aucun doute grimper la note pour la création de votre site, mais votre implication dans le processus se limitera à fournir un cahier des charges précis quant au site à créer. Passer par une agence spécialisée vous donne par ailleurs un certain nombre de garanties, comme le fait d’avoir un site original fidèle à l’image de votre entreprise, de pouvoir le faire évoluer facilement au fil des ans et d’être entièrement propriétaire du code du site (ce qui n’est pas le cas avec une plateforme du type de Wix). Le coût est évidemment le défaut principal de cette solution, qui demande un investissement compris en moyenne entre 1000 et 5000 euros. Pour éviter toute mauvaise surprise, il est bon de comparer les offres des prestataires en demandant des devis détaillés.