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Centre de Gestion Agréé (CGA) : connaissez-vous ?

Lors de la création de votre entreprise, votre expert-comptable vous proposera certainement d’adhérer à un Centre de Gestion Agréé, moyennant une cotisation annuelle. Quels sont les avantages de cette adhésion qui sont loin d’être négligeables.

Les Centres de Gestion Agréés (CGA) sont des associations professionnelles (loi de 1901) qui s’adressent avant tout aux petites entreprises et aux indépendants quel que soit leur régime d’imposition. Elles ont été conçues à l’origine pour éviter la fraude et permettre aux entreprises respectueuses de la législation fiscale de profiter de certains avantages et de rétablir un certain équilibre avec les salariés. Elles remplissent donc plusieurs missions, la principale étant une mission de conseil et d’assistance en matière de gestion et de fiscalité. Vous pouvez donc les appeler afin d’obtenir des renseignements sur certaines de vos démarches comptables ou fiscales. Leur aide vient en complément de celle de votre expert-comptable.

En résumé
Les centres de gestion agréés sont censés apporter une assistance en matière de gestion et de fiscalité à leurs adhérents. Concrètement, ils exercent aussi une mission de contrôle en lieu et place de l’administration fiscale.

Quels sont leur rôle ?

Chaque année, ces centres de gestion agréés sont censés fournir à leurs adhérents un dossier de gestion indiquant la situation financière de l’entreprise et valider ses comptes, en examinant la cohérence des documents et déclarations fiscales qu’il a en sa possession. Cette mission de surveillance peut cependant aller un peu plus loin. Car les CGA fournissent aussi une analyse des données comptables et financières de l’entreprise, les préviennent des difficultés potentielles et les informent des démarches à accomplir. Mais leur véritable mission, c’est bel et bien d’assurer la concordance et l’authenticité des déclarations fiscales faites par l’entreprise.
Attention !
La plupart des CGA n’établissent pas les comptes et ne tiennent pas la comptabilité de leurs adhérents, mais pour certaines professions (comme les métiers agricoles), ce service peut être proposé. Renseignez auprès du CGA de votre département.

Quels sont les avantages pour l’adhérent ?

En contrepartie de cet engagement de « sincérité fiscale » et du respect des obligations liées à l’adhésion, l’entreprise bénéficie de plusieurs avantages fiscaux :

  • La non majoration de 25% du bénéfice imposable. Pour les entreprises non adhérentes, le bénéfice imposable est donc majoré de 25%, avant d’être soumis au barème progressif par tranches de l’impôt sur le revenu.
  • Une réduction d’impôt sur le revenu pour frais de tenue de comptabilité et d’adhésion à l’organisme dans la limite maximale de 915 € par an pour les adhérents dont le chiffre d’affaires est inférieur aux limites des régimes micro-BIC (activités commerciales) ou forfait agricole (activités agricoles) ayant opté pour un régime réel d’imposition et
  • égale aux deux tiers des dépenses exposées pour la tenue de comptabilité, et éventuellement, pour l’adhésion à un centre de gestion ou à une association agréés. Cette limite s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016.
  • Un crédit d’impôt pour formation du dirigeant, calculé dans la limite de 40 heures de formation annuelle au tarif horaire du SMIC et délivré pour les formations éligibles auxquelles l’adhérent a personnellement participé.
  • la déduction de la totalité du salaire du conjoint du dirigeant, si celui-ci exerce une activité salariée au sein de l’entreprise. Pour les non-adhérents, mariés sous le régime de la communauté des biens, la limite de déduction est plafonnée à 13 800 euros par an.
  • la déduction de l’abattement de 3 % pour les médecins conventionnés du secteur 1 qui adhèrent pour la première fois.
  • une dispense de pénalités pour la révélation spontanée d’irrégularités au sein des déclarations antérieures au moment de l’adhésion.
  • un délai de reprise de l’Administration fiscale ramené de 3 à 2 ans, lors de vérifications ou d’examens des déclarations professionnelles. Ainsi, en cas de contrôle, l’Administration fiscale ne pourra contrôler au cours d’une année N, que les déclarations des années N-1 et N-2 alors que pour un non-adhérent, elle pourra pousser ses investigations sur l’année N-3.

Les services en plus des CGA

Bien entendu chaque CGA propose également à ses adhérents d’autres avantages spécifiques dont des séances d’informations, mais aussi un programme de formations conçu spécialement par les dirigeants d’entreprise et adapté à leurs besoins, des services en ligne (accès à des guides, une base documentaires, des agendas, etc.) et une assistance technique.

Quelles sont les obligations des adhérents ?

Les adhérents d’un CGA sont soumis à plusieurs engagements et obligations.

  • Ils doivent accepter les règlements par chèque et par carte bancaire
  • Ils doivent payer une cotisation annuelle (environ 150/250 €)
  • Ils doivent communiquer au CGA l’ensemble de leurs documents comptables et fiscaux. Bien qu’ils n’aient plus légalement l’obligation de faire viser leur bilan par un expert-comptable, cette formalité est souvent exigée.

Quel est le montant de l’adhésion ?

Chaque CGA est libre de fixer ses tarifs, mais l’adhésion annuelle tourne en moyenne autour des 200 euros auxquels s’ajoutent généralement un droit d’entrée à l’inscription (une cinquantaine d’euros) et différentes prestations optionnelles, comme l’abonnement à des revues spécialisées ou la télétransmission de déclarations fiscales.
Attention !
Sachez enfin que si votre expert-comptable a conclu une convention avec l’administration fiscale, les bénéfices de l’entreprise ne sont pas majorés de 25%. Renseignez-vous auprès de lui afin d’en être certain et de ne pas avoir à payer une adhésion à un CGA pour un avantage fiscal auquel vous avez déjà droit.

Le bien-être au travail, avant tout !

Parce que l’essentiel du management repose sur le bonheur des salariés, les « petits plus » qui participent au bien-être et à la santé des salariés sont mis à l’honneur. De la simple corbeille de fruits aux ateliers détente, en passant par le recrutement d’un CHO (Chief Hapiness Officer), tous confèrent aux salariés de quoi se sentir bien.

Des ateliers de gestion du stress

Si le contexte du travail se révèle parfois source de stress pour les salariés, certaines activités sont propices à la détente et à la relaxation. Souvent mis en place au sein des entreprises où il fait bon vivre, des ateliers dits détentes sont proposés aux salariés au cours de leur journée de travail. Ceux de gestion du stress demeurent, sans doute, les plus fréquents au sein de ce type d’entreprises, à raison d’une fois par semaine en moyenne. Suivant cette même logique, des ateliers de yoga sont organisés. Par le biais d’une série d’exercices de respiration ou d’assouplissement, cette activité confère à la fois des bienfaits physiques (souplesse, renforcement de la musculature ou de la colonne vertébrale), psychologiques (gestion du stress, relaxation, concentration, amélioration de la qualité du sommeil) et spirituels (relaxer son mental, faire circuler l’énergie au niveau des chakras). Fort appréciés des salariés mais aussi du dirigeant, des ateliers de massages peuvent aussi être instaurés.

S’entretenir tout en restant au bureau

Mis à part les ateliers de gestion du stress, des aménagements spécifiques sont quelques fois établis au sein des entreprises. Pour entretenir son corps, se défouler, évacuer le stress ou tout simplement se vider la tête, mettre à disposition une salle de sport au bureau s’avère idéal. Avant ou après leur journée de travail, les salariés pourront venir en profiter à leur convenance, sans avoir à se déplacer ou à payer des prix trop élevés, appliqués dans des espaces dédiés, hors entreprise. Si faire du sport au bureau se présente comme une bonne idée, prévoir également une douche l’est davantage. Disposer de tels aménagements dans ses locaux procure à vos salariés le plaisir de pouvoir se doucher au bureau après avoir fait leur jogging pour y venir, et dans le cas où vous disposez d’une salle de sport, de se rafraîchir avant de reprendre le labeur, ou tout simplement après une dure journée de travail de se préparer pour aller à une soirée. Une raison de plus pour donner envie à vos salariés de passer du temps au travail.

Prendre soin de la santé de ses salariés

À la fois destinées au bien-être et à la santé de vos salariés, certaines idées peuvent être mises en œuvre. Pour manger ses cinq fruits et légumes par jour, quoi de mieux qu’offrir quotidiennement une corbeille de fruits à vos salariés. Ils pourront alors se servir à leur guise et seront davantage incités à consommer ces produits bons pour leur santé. Autre idée : les fontaines à eau. Plutôt que boire de l’eau du robinet, bénéficier d’eau filtrée, fraîche, tempérée ou chaude, reste un avantage non négligeable. Des boîtes de thé ou de tisanes seront tout autant appréciées, particulièrement en hiver. De temps à autre, faire venir un nutritionniste pour ceux qui le souhaitent peut également contribuer au fait de maintenir vos salariés en bonne santé en faisant attention à leur alimentation. Concernant le mobilier, des chaises confortables spécifiques les préserveront d’éventuels maux de dos liés à une mauvaise position. Bien entendu, tout ceci comporte un coût et il reste primordial d’évaluer en amont le budget dont vous disposez avant de vous lancer dans toutes sortes de frais.

Recruter un responsable du bonheur

Né dans la Silicon Valley, le métier de Chief Happiness Officer (CHO) ou Responsable du bonheur est de plus en plus présent au sein des entreprises françaises. Sa mission est simple : s’assurer que les salariés sont heureux ou du moins, qu’ils se sentent bien dans leur entreprise. Ce concept repose sur l’idée que les salariés heureux seraient plus impliqués et plus efficaces au travail. Le rôle principal d’un CHO demeure de réunir des conditions de travail où les salariés se sentent bien. Il peut s’agir de l’organisation d’évènements, d’assurer une communication interne claire et transparente, de trouver des solutions aux problèmes individuels ou de s’impliquer dans les évolutions de l’entreprise. Pour remplir cette fonction, optimisme, empathie, enthousiasme, humour et énergie constituent des qualités indispensables. Certaines entreprises seront tentées de renommer leur Responsable de communication interne ou leur DRH en CHO. Il s’agit de métiers très différents même si certaines réalités se recoupent. Le Responsable du bonheur doit s’attacher au bien être des salariés en premier lieu et doit, de préférence, être directement rattaché au dirigeant.

Hugo Mulliez, cofondateur d’Artsper

Après mes études de finances, j’ai effectué un stage aux états-Unis au sein d’un fonds d’investissement. Je faisais partie d’une équipe spécialisée dans la partie e-commerce, avec pour objectif de trouver des entreprises dans lesquelles investir. J’ai réalisé que ce n’était pas vraiment ce que je souhaitais faire. 

Je m’intéressais davantage à l’aspect entrepreneurial mais détenais un réel intérêt pour le e-commerce, particulièrement pour les marketplaces (plateformes intermédiaires entre vendeurs et acheteurs, ndlr). Il s’agit de business model hyper intéressants et faciles à internationaliser. Pendant mon stage, j’ai regardé ce qui se faisait de novateur aux états-Unis et y ai découvert des plateformes dédiées à l’art. D’un autre côté, j’ai constaté qu’il y avait une forte demande et offre mais qu’en France, les deux ont du mal à se rencontrer : les canaux de distribution comme les galeries ou les maisons de vente ne constituent pas forcément des lieux dans lesquels le commun des mortels se sent à l’aise et a l’habitude d’aller. De là, l’idée de monter une plateforme en tant qu’intermédiaire entre ces deux parties, acheteurs et vendeurs, m’est apparue.

En 2012, j’ai donc créé une marketplace spécialisée dans l’art contemporain, Artsper. Mais l’établir demandait du temps, ce qui fait que j’en ai profité pour mettre en œuvre un blog afin de communiquer et de récupérer des adresses e-mails. À ce moment-là, un ami de ma femme qui avait entendu parler du projet et qui détenait un réel intérêt pour l’art contemporain, m’a contacté. Nous nous sommes très bien entendus. Il m’a donné des conseils pour mon blog, a commencé à y écrire des articles et, au bout de quatre mois, il m’a rejoint en tant qu’associé. Aujourd’hui, nous sommes présents en ligne mais aussi dans des galeries d’art physiques et avons d’ailleurs bouclé une levée de fonds de 2 millions d’euros en février dernier. 

Une rémunération plus avantageuse ?

Par rapport à un management classique, celui à la cool propose quelques avantages et attentions qui viennent compléter la rémunération de vos salariés. L’attribution de chèques-cadeaux, chèques-vacances, tickets restaurant ou systèmes de primes est bien souvent déjà instaurée dans les entreprises où le bien-être des salariés est au centre des préoccupations. Cependant même les start-up peuvent, elles aussi, proposer quelques-uns de ces avantages sans se mettre en péril et avoir des idées originales.

Les chèques-cadeaux comme avantage en nature

Au lieu de chercher un cadeau de fin d’année à offrir à leurs salariés, un grand nombre d’entreprises a recours aux chèques-cadeaux. Équivalent à une somme d’argent, ce type d’avantages en nature constitue un crédit d’achat pouvant être utilisé dans un magasin. Comme pour du cash, une carte bancaire ou un chèque, il s’avère un moyen de paiement qui permet, en échange de celui-ci, de bénéficier d’un bien ou d’un service. Le chèque-cadeau peut se révéler mono ou multi-enseignes. En d’autres termes, suivant sa nature, il peut être utilisé dans une ou plusieurs enseignes. Pour les comités d’entreprise ou celles de moins de 50 salariés, une exonération de charges sociales est prévue sous certaines conditions. La valeur des chèques-cadeaux ne doit pas dépasser 5 % du plafond mensuel de la Sécurité sociale (soit 163 € en 2017), et doit intervenir dans le cadre d’un évènement toléré par l’Urssaf (fêtes de fin d’année, cadeaux de noël, cadeaux pour féliciter la naissance des enfants, ancienneté ou subvention vacances). Au moment de Noël,  ils permettent  de bénéficier à vos salariés d’un supplément de pouvoir d’achat pour se faire plaisir ou  faire plaisir à leurs proches.

Déjeuner avec des tickets restaurant

L’utilisation des tickets restaurant au sein des entreprises, devenue monnaie courante, présente un double avantage. Pour vos salariés, elle leur permet de bénéficier d’un complément de revenu dédié à la restauration net d’impôt et de toute retenue salariale pouvant atteindre 1 183,60 euros par an et par salarié. Côté entreprise, les tickets restaurant représentent une économie de 33 % par rapport à une augmentation de salaire soumise aux charges patronales. L’employeur n’est tenu de ne financer qu’une partie de leur valeur nominale, l’autre partie étant financée par le salarié. Afin que vous puissiez profiter de l’exonération, votre contribution doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre. Le salarié ne doit ainsi payer que 40 à 50 % de sa valeur. Notez qu’un seul titre ne peut être attribué par jour de travail et qu’ils ne peuvent servir que pour le paiement de repas ou préparation alimentaire. Les chèques-vacances, facultatifs

Réservés aux vacances et aux loisirs, les chèques-vacances constituent des titres de paiement que l’employeur peut proposer à l’ensemble de ses salariés. Là encore, cet avantage permet de bénéficier d’exonérations de cotisations sociales pour l’entreprise et d’un complément de revenu pour le salarié. Prenant la forme de coupures physiques de 10, 20, 25 ou 50 euros ou bien de e-chèques, valables sur internet uniquement, d’une valeur de 60 euros, les chèques-vacances sont utilisables auprès d’environ 170 000 professionnels du tourisme et des loisirs comme des hôtels, trains, avions, restaurants, campings, parcs d’attractions ou clubs de vacances. Ils ne concernent néanmoins que la France et les voyages organisés au sein de l’Union européenne. À partir de leur date d’émission, ces titres sont effectifs pour une durée de deux ans mais restent échangeables en fin de validité, sous trois mois. Pour l’entreprise, proposer ce type d’avantages n’est en aucun cas une obligation mais constitue une démarche volontaire. Une partie s’avère à la charge de l’employeur, le reste étant à celle du salarié concerné. 

Plusieurs formules d’épargne salariale 

Concrètement, l’épargne salariale désigne l’ensemble des dispositifs qui associent financièrement les salariés à la bonne marche de l’entreprise par le biais de primes ou bien en se constituant une épargne salariale.

Les systèmes de primes

Il existe deux systèmes de primes. D’abord, la participation, qui représente une partie des bénéfices réalisés par l’entreprise reversée aux salariés sous la forme de prime annuelle. Elle s’avère obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés. L’intéressement, quant à lui, consiste également à reverser aux salariés des primes annuelles mais demeure facultatif. Souvent associé à un objectif de performance de la société, il se révèle fréquemment utilisé par les managers comme un moyen pour motiver les salariés. 

La constitution d’une épargne

Concernant la constitution d’une épargne salariale, le PEE (Plan Épargne Entreprise) rentre en ligne de compte. Lui aussi facultatif, ce plan d’épargne permet aux salariés de se constituer un portefeuille de valeurs mobilières. Ils peuvent alors y verser des sommes provenant de la participation, de l’intéressement voire effectuer des versements personnels. Le PEI (Plan d’Épargne Inter entreprise) se présente comme une variante du PEE. Il sert à faciliter la mise en place d’un plan d’épargne salariale dans les petites ou moyennes entreprises. Enfin, le PERCO (Plan d’Épargne pour la retraite collectif) se place également comme une déclinaison du PEE. La différence est que celui-ci s’avère uniquement destiné à apporter un complément financier au salarié pendant sa retraite, sous la forme de rente viagère ou de capital.

D’autres types de primes

Qu’elles soient liées à l’exécution du travail (prime de qualité/rendement, d’assiduité ou de sécurité), au type de travail effectué (prime de pénibilité, de nuit ou d’insalubrité), à des évènements spécifiques (prime de Noël, de naissance, de mariage) ou aux primes historiques (treizième mois, prime d’habillage ou d’outillage), celles existantes demeurent multiples. Elles dépendent des obligations en vigueur mais aussi et surtout, des entreprises. Dans le cas où elles s’avèrent facultatives, il revient à la charge du dirigeant de choisir les primes qu’il souhaite mettre en place au sein de son entreprise pour mieux stimuler ses salariés

Internaliser ou externaliser la comptabilité ?

Externaliser la comptabilité de l’entreprise est une question que les dirigeants se posent dès les premiers jours de la création d’une entreprise mais aussi au cours de son développement. En réalité, plusieurs paramètres sont à prendre en compte ainsi que la taille de la structure. Lorsqu’une entreprise opte pour l’externalisation de sa comptabilité, elle peut être totale ou partielle.

La comptabilité d’une PME

Dès que les entreprises atteignent une certaine taille, la réponse est claire : une comptabilité tenue en interne et soumise au contrôle régulier d’un expert-comptable est une solution incontournable. Encore faut-il que la société dispose d’un personnel capable d’assumer efficacement la fonction comptable.
Le patron ne peut se limiter à enregistrer les écritures et à les tenir à jour. Cette tâche serait sans nul doute chronophage et la valeur ajoutée des Hommes-clés ne se trouve pas dans la saisie des écritures comptables.

La comptabilité d’une TPE

En ce qui concerne les TPE ou les entreprises individuelles, la réflexion est différente : les opérations sont moins nombreuses et les ressources humaines et financières limitées. Dans ce cas, de plus en plus d’entrepreneurs sont tentés de procéder eux-mêmes à la tenue comptable, dans leur petite entreprise.
Attention, soyez vigilant sur la réglementation
Le premier point à vérifier est d’ordre légal : certaines sociétés commerciales, dont l’objet social est spécifique ou dans lesquelles des dispositions statutaires le prévoient sont dans l’obligation de soumettre l’arrêté et/ou le contrôle de leurs comptes aux diligences d’un expert-comptable et/ou d’un commissaire aux comptes. Ces sociétés confieront d’office une mission à un représentant ces professions règlementées.
Toutefois, la plupart des PME, TPE, des professions libérales, entreprises individuelles, activités freelances, … ne sont pas obligées de soumettre leurs comptes à un expert-comptable.

Et  analysez bien vos compétences

Quelques centaines d’euros d’économies d’honoraires peuvent très vite être compensées par des retards ou des difficultés dans la gestion des comptes et l’établissement des diverses déclarations qui ponctuent le calendrier comptable. La crédibilité de l’entreprise et la sérénité de l’entrepreneur en pâtit toujours.

Le meilleur des logiciels de comptabilité ne réfléchit pas à votre place, alors autant anticiper les difficultés rencontrées par les non-comptables qui veulent s’y mettre :

  1. Suis-je objectif sur l’évaluation de mes capacités en matière de comptabilité ?
  2. Serais-je régulier, sur un long terme, pour le respect des échéances déclaratives et de paiements ?
  3. Saurais-je faire face à une source de stress supplémentaire ?
  4. Sur qui compter si les choses se compliquent?
  5. Aurais-je le temps de me former et actualiser mes connaissances en gestion comptable?

Une affaire de professionnels

L’établissement d’une liasse fiscale, les relations avec les caisses de cotisations sociales, les formulaires obscurs issus des administrations et l’anticipation des charges à payer, entre autres obligations, finissent toujours par paraître ingrates, pour quelqu’un dont ce n’est pas le métier. Tant et si bien que le recours à un expert-comptable finit un jour ou l’autre par soulager.

L’externalisation de la comptabilité permet au chef d’entreprise :

  • de confier sa comptabilité à des professionnels compétents et donc d’écarter des erreurs qui peuvent coûter cher à la société,
  • de consacrer plus de temps à des tâches essentielles à la croissance de la société,
  • de ne pas recruter du personnel pour gérer la comptabilité en interne et donc de supporter des charges.
  • Cependant, l’externalisation de la comptabilité :
  • est un service qui a un coût horaire mais surtout qui ne permet pas d’avoir accès en temps réel à la comptabilité (sauf si celle-ci est tenue directement sur une application chez le client).

L’indispensable formation pour gérer et manager

La gestion de la comptabilité se décompose en plusieurs tâches :

  • saisie comptable (comptabilisation des achats, comptabilisation des frais généraux, comptabilisation des ventes, comptabilisation de la trésorerie, comptabilisation de la paie, comptabilisation des autres opérations (déclarations de TVA…)
  • gestion de la fiscalité (TVA, CVAE…)
  • gestion des immobilisations,
  • lettrage des comptes,
  • travaux d’inventaire : révision comptable et comptabilisation des écritures de clôture de l’exercice,
  • établissement de la liasse fiscale et des comptes annuels.

En conséquence, tous les dirigeants de TPE ont intérêt à se former pour comprendre la mécanique des opérations comptables quotidiennes. Ils peuvent ensuite assurer éventuellement la saisie de leur comptabilité dans un logiciel spécialisé, tout en mandatant un professionnel pour une mission de contrôle, de conseil et de clôture des comptes annuels.

Une internalisation partielle

En ce qui concerne les PME, la comptabilité peut s’internaliser ; des salariés vont alors tenir les comptes à jour, sous le contrôle de l’expert-comptable, qui prendra le relais pour les opérations les plus complexes. Une comptabilité maintenue en interne permet aux dirigeants de garder la main sur leurs documents et de s’impliquer davantage dans la gestion et le reporting.
Une saisie comptable bien faite au sein de l’entreprise et des justificatifs comptables bien rangés facilitent la tâche du cabinet d’expertise qui vient aider à finaliser la comptabilité. L’entreprise garde alors un budget « honoraires » pour élever le débat et acheter du conseil stratégique.
Lorsque la saisie de la comptabilité au jour le jour est maintenue dans l’entreprise, une demande de renseignement d’un client ou d’un fournisseur trouve réponse immédiatement : dans ce cas l’image de professionnalisme est renforcée.
Tenir la comptabilité d’une TPE ou d’une activité indépendante n’est pas mission impossible à condition de se faire aider pour les tâches qui nécessitent une expérience ou un savoir particulier.
Mais la comptabilité n’est pas un talent inné : pensez formation et mise à jour des connaissances et souvenez-vous que même les professionnels de la gestion travaillent en équipe et demandent des conseils.

Le coût de l’externalisation de la comptabilité

L’externalisation de la comptabilité a un coût car les honoraires moyens pratiqués par les experts-comptables sont de l’ordre de 80 euros hors taxes de l’heure.
La maîtrise du coût de l’externalisation de la comptabilité passe par une maitrise des missions à confier ou à réaliser. De nombreuses entreprises prennent en charge la tenue courante de la comptabilité et sollicitent les services de l’expert-comptable pour l’établissement des comptes annuels ou pour toutes les taches qui demandent des compétences spécifiques.

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Article par Thierry Goemans

Réussir le changement en entreprise

Réussir le changement en entreprise est un défi. Que celui-ci provienne du développement fulgurant de l’entreprise ou qu’il soit au contraire pour permettre à l’entreprise de prendre un nouveau départ, maintenir sa position sur les marchés ou encore rester en vie face aux évolutions est une aventure périlleuse.
Si le changement est donc indispensable en matière de compétitivité, il peut se révéler source de conflits. Ainsi, de même que la conduite de projet demande d’appliquer une stratégie rigoureuse, la conduite du changement en entreprise l’exige également. Comment se définit cette stratégie ? En quoi la réussir est primordial ?

L’impact des changements en entreprise

S’il existe des changements qui sont accueillis comme des bonnes nouvelles en entreprise, ils s’avèrent souvent peu nombreux et vite oubliés. En revanche, certaines transformations peuvent faire l’effet d’une bombe et provoquer de vrais bouleversements. Parmi les mutations : parc informatique, direction, méthodes de travail, stratégie, lieu de travail, fusion, restructuration et délocalisation sont devenues presque un lieu commun. Prenons l’exemple le plus courant comme celui de l’arrivée d’un nouveau chef : qui n’a jamais eu peur que celui-ci veuille tout révolutionner sans qu’il n’ait pris au préalable le temps de connaître votre univers de travail ?
Dans tous les cas, la stratégie du changement doit être mise en œuvre vis-à-vis des collaborateurs principalement, mais également auprès des partenaires de l’entreprise s’il y a lieu, pour pallier les difficultés inhérentes au changement. Pour réussir une mutation, les collaborateurs doivent y adhérer et pour cela l’information, l’explication, le dialogue sont indispensables. Sans cette stratégie humaniste, elle peut subir un rejet en interne pouvant conduire à de la démotivation, de la résignation, voire des démissions, mais également avoir des conséquences en externe en termes d’image par exemple. Il ne faut jamais oublier qu’un collaborateur a un environnement familial et personnel (amis…) avec lesquels il partage ses souffrances…et donc la souffrance au travail rejaillit sur la notoriété de la société et sans parler des réseaux …

Les clés d’une politique de changement réussie

Comme la conduite du changement étant un exercice particulièrement difficile, beaucoup d’entreprises décident de se faire accompagner par un conseil expérimenté. Elle se construit en amont et suit plusieurs étapes clés.
La première consiste à s’assurer que la mutation correspond bien à un véritable besoin qui aura été clairement défini par le biais d’une analyse et s’il s’agit d’un développement dû au succès de l’entreprise, il faudra bien maîtriser le recrutement indispensable à la réussite mais aussi savoir que ceux qui ont participé à la réussite de l’entreprise doivent trouver dans la nouvelle structure une valeur ajoutée et ne pas être mis de côté.
Ensuite, la solution envisagée doit être construite sous la forme d’un plan d’actions. Elle doit prendre en compte : l’atteinte des objectifs attendus, les moyens possibles de mise en œuvre et leur planification, les risques et objections encourus par les groupes et l’individu et les réponses appropriées, la communication attenante, les outils de suivi et de contrôle.
Une fois tous ces paramètres maîtrisés, l’entreprise peut alors lancer la mutation, tout en tenant compte un dernier critère fondamental : l’information et la compétence des vecteurs du changement.

Quelques règles d’or

Les managers qui ont la lourde tâche de mettre en œuvre le changement doivent développer un comportement sans faille. Quel est-il ?

Il est primordial que les managers fassent cohésion autour de la décision prise pour la mettre en œuvre. Ils doivent ensuite bien entendu communiquer sur la transformation, et surtout donner la parole aux collaborateurs car même s’ils émettent des réticences, ils doivent pouvoir s’exprimer, être entendus et les managers doivent répondre à leur questions avec empathie. Quant aux réactions qui peuvent paraître négatives au premier abord, elles relèvent généralement de la peur de l’inconnu plutôt que d’une mauvaise volonté. Il convient donc d’écouter et de ne surtout pas couper le dialogue qui pourrait être vécu comme une exclusion, alors qu’il est indispensable pour rassurer, convaincre et impliquer les collaborateurs. Il faut toujours considérer les objections sous un jour positif car souvent elles sont porteuses de sens et peuvent vous permettre de rebondir pour obtenir le consensus et donc la réussite du changement.
Enfin, tout changement nécessite une certaine période d’adaptation qu’il faut prendre en considération, et laisser le temps suffisant est un gage de réussite.

Quand les évènements font la fête !

L’une des spécificités du management à la cool demeure sans conteste sa capacité à la convivialité. Pour le plus grand plaisir des salariés, différents formats d’évènements s’enchaînent tout au long de l’année. Du simple petit déjeuner au séminaire à l’étranger, ces multiples évènements requièrent à la fois une bonne organisation mais aussi sans conteste un budget.

Les petits-déjeuners : un moment privilégié

A raison d’une fois par semaine ou d’une fois par mois, des petits-déjeuners peuvent être organisés. Offerts par l’entreprise, ces moments de partage sont l’occasion de se retrouver autour d’un café, thé, jus d’orange, croissant, pain au chocolat (ou chocolatine) et autres mignardises. Simples mais fortement appréciés des salariés, ils permettent de réunir aussi bien les membres et responsables des équipes que le dirigeant. Certaines entreprises n’hésitent pas à demander au préalable ce que chacun préfère avant d’en passer commande. Selon votre budget, ces petits-déjeuners peuvent avoir lieu dans l’enceinte de votre entreprise ou bien dans une brasserie. Dans tous les cas, prévoir à l’avance la quantité de mignardises et de boissons chaudes pour faire plaisir à chacun fait partie des indispensables en matière d’organisation. Attention à ne pas en faire un moment trop formel qui réduirait à néant l’effet escompté qui est de favoriser les contacts entre les différentes équipes. Vous pouvez susciter les talents et confier l’animation de ce moment à un salarié et lui demander de préparer une surprise ou un jeu.

Organiser des repas pour plus de convivialité

Autre type d’évènements, les déjeuners ou dîners. Hebdomadaires, mensuels ou ponctuels, leur fréquence varie selon votre budget et/ou l’évènement à fêter tel que des bons résultats, une promotion ou encore l’arrivée d’un salarié. L’idéal demeure de trouver un restaurant situé à proximité et convenable rapport qualité/prix. Le cadre peut également constituer l’occasion, pour vous, de faire une annonce importante concernant l’avenir de l’entreprise comme un changement d’orientation, de locaux ou l’arrivée d’un nouveau manager. Pour les déjeuners prévus à l’extérieur, mieux vaut ne pas oublier d’appeler le restaurant pour réserver afin de s’assurer d’avoir suffisamment de places disponibles. Se faire livrer au bureau, comme le propose Allo Resto pour tester ses différents fournisseurs, peut aussi se présenter comme une bonne idée. Vous pouvez également penser à des déjeuners originaux et demander aux salariés d’apporter leur meilleur plat ou encore une spécificité de leur région : de la tarte aux pommes au curry… Une façon de créer du lien tout en découvrant des spécialités culinaires provenant d’horizons différents. Faire venir un chef pour un cours de cuisine (dont les mets seront bien entendu dégustés) fait aussi partie des idées qui ont le vent en poupe.

Les afterworks pour mieux se connaître

Quoi de mieux qu’un afterwork pour tisser des liens avec ses équipes. Si le jeudi soir est souvent dédié à ce type d’évènement, il est possible de le faire ponctuellement ou un autre jour de la semaine, voire mensuellement. Autour d’un verre, le climat stressant que peut susciter le contexte du bureau retombe et les salariés, plus détendus, parlent ainsi plus librement. Un moyen parfait pour connaître les impressions et ressentis de chacun et savoir s’ils se sentent bien dans votre entreprise. Cela peut, dans le même temps, permettre de déceler d’éventuels mal-être et pouvoir les résoudre par la suite. Lors de ce type d’évènement, vous n’êtes pas tenu de payer l’intégralité de l’addition, même si cela reste gage de reconnaissance envers vos salariés. Attention : il s’agit d’écouter vos salariés et qu’ils passent un bon moment avant tout. Il ne s’agit pas de leur imposer vos plaisanteries douteuses ou une dissertation moralisante sur votre entreprise ou pire, sur vous-même.

Les anniversaires : faut-il tous les fêter ?

Il n’est pas aussi évident pour une entreprise de fêter les anniversaires selon si elle regroupe 10, 50 ou 100 salariés, voire plus. Jusqu’à 50 salariés, il reste relativement simple de fêter chacun des anniversaires, à moindre coût. Gâteau d’anniversaire, pot commun pour le cadeau, softs et bières ou cidres, peuvent suffire à organiser simplement et dignement un anniversaire en entreprise. Dans le cas où vous dépassez les 50 salariés, les fêter individuellement devient moins aisé. Pour résoudre ce problème, il suffit de regrouper les anniversaires de plusieurs salariés nés à seulement quelques jours d’écart. Les fêtes peuvent alors s’avérer plus importantes : soirée dédiée, cocktail et buffet à volonté, cadeaux…, les coûts étant regroupés en une seule et même soirée. Toujours en ce qui concerne les anniversaires, celui de votre entreprise peut, lui aussi, faire l’objet d’une fête. D’ampleur notable, le budget y étant consacré s’avère néanmoins plus important. Au menu, champagne, cocktail dînatoire, jeux, musique et piste de danse, font, très souvent, partie de l’évènement. À noter tout de même que faire trop d’anniversaires peut les rendre ennuyeux. N’hésitez donc pas à les limiter par entité ou pôle afin qu’ils aient du sens.

Les séminaires : de la petite activité à la grande aventure !

Dans les grandes entreprises spécifiquement, bien qu’aussi réalisés dans les plus petites, les séminaires sont monnaie courante lorsqu’on parle de management à la cool. À titre d’illustration, un escape-game, un parcours de golf, une dégustation de fromages ou vins, un camping, une croisière, un week-end dans un château ou voyage à l’étranger, composent les séminaires organisés par les entreprises où il fait bon vivre. Permettant de renforcer les liens avec vos équipes, ils constituent également l’occasion de faire un break et de se vider la tête avant la reprise du travail. Pour faire de ces évènements un moment inoubliable, en plus d’une organisation rigoureuse, un budget conséquent demeure toutefois à prévoir.

Antoine Chatelain, cofondateur de Wecasa

L’idée de Wecasa m’est venue de ma propre expérience. Depuis que je suis papa, je constate que, ma femme et moi, passons nos semaines à courir comme des fous. Organiser nos vies professionnelles et personnelles s’avère assez complexe. 

À l’ère des services à la demande, je me suis dit qu’il serait agréable d’en profiter. Or, cela n’est pas si évident. Faire garder ses enfants, trouver une femme de ménage ou encore prendre rendez-vous chez le coiffeur n’est pas toujours facile. Mon associé, Julien Lestavel, et moi, réfléchissions à créer une autre entreprise après le succès de Quelle Energie (qu’ils ont cofondé tous les deux, ndlr), mais plus ambitieuse, applicable dans d’autres pays. De son côté, Pierre André, ancien Directeur des opérations chez Quelle Energie, avait, lui aussi, réfléchi à fonder une société. Il projetait de se lancer dans la coiffure à domicile, domaine que je ne connaissais pas. 

En discutant de nos projets respectifs, nous avons réalisé que nous travaillions sur des domaines assez proches et avons choisi d’unir nos forces. On essaie souvent de penser à des concepts plus ou moins novateurs mais, au final, tout le monde à la même idée en même temps ! Nous avons donc créé la plateforme Wecasa, qui permet de réserver tout type de services à domicile (coiffure, beauté, massages, cours particuliers) et à tout moment. Plus simplement, nous apportons du temps libre et du bien-être en deux clics. L’activité démarre très fort avec déjà plus de 1 000 clients, très satisfaits, et une croissance de 50 %/mois. Nous prévoyons d’ailleurs d’élargir l’offre et proposer de la garde d’enfants, du ménage, de l’assistance informatique, du petit bricolage…, ainsi qu’une levée de fonds d’ici la fin de l’année. 

L’intelligence artificielle au service de l’entreprise

L’intelligence artificielle (IA), dans le domaine de l’entreprise, se caractérise par un programme informatique autonome capable d’apprendre et de donner des ordres à un exécutant. Selon Les Echos, il devrait y avoir une augmentation de la productivité nationale de plus de 20% d’ici 2035 grâce à L’IA. Elle a franchi beaucoup d’étapes, jusqu’à arriver à un stade d’évolution qui peut dépasser l’homme, et devenir ainsi plus efficace dans certains domaines de l’entreprise.

L’utilisation actuelle de l’intelligence artificielle

L’arrivée de ces intelligences bouleverse le fonctionnement et les principes du management et de la gestion. Elles assistent les humains dans leur analyse et prise de décision, les rendant très efficaces, et peut même aller jusqu’à les remplacer dans certaines fonctions. Présentes dans tous les domaines, la concurrence devient un risque majeur. Les salariés doivent donc s’atteler à des tâches qui demandent une plus haute valeur ajoutée, nécessitant de la créativité et une réflexion que l’IA ne sait pas encore faire.

Dans la gestion, une aide si précieuse

Dans la gestion comptable, elle se situe souvent par le biais de logiciels qui permettent d’établir des factures, de suivre les clients ou encore de tenir la comptabilité même. Elle fonctionne en apprenant les données contenues dans les systèmes d’informations, en déduit les schémas récurrents, les compare à des bases de données plus vastes lui permettant de prendre des décisions voire de conseiller. L’intelligence peut même servir, pour une banque par exemple, à la détection des anomalies comptables et financières. Le programme apprendra et analysera les données pour tout signaler.
Dans la gestion des produits, elle est capable de faire une reconnaissance automatique. Une simple photo suffit et les caractéristiques seront entrées automatiquement dans votre base de données. Si vous voulez aller plus loin, des technologies existent permettant de rédiger des textes à partir de données brutes ou de Big Data. Grâce à la photo, vous aurez en plus un texte de description qui se rédigera seul.
Plusieurs types d’usage sont également possibles comme la détermination automatique des nomenclatures de production, un support client automatique en ligne, la détermination de départ d’un employé ou encore l’anticipation des crises et reprises du marché.
L’intelligence artificielle joue également un rôle dans les ressources humaines de l’entreprise et le management. Elle se charge de recruter, de diriger et d’évaluer les salariés d’une entreprise. Elle privilégiera les profils flexibles et polyvalents. Une étude de Harvard Business Review montre que l’IA demeure 25 % plus fiable qu’un être humain pour évaluer le dossier d’un candidat à un emploi. Faire le choix d’utiliser Riminder, par exemple, permet de traiter avec efficacité 5 000 CV en 23 secondes !
Les grandes entreprises comme Microsoft, IBM ou Google lancent une offensive pour fournir une intelligence artificielle aux entreprises. Un grand nombre de ces géants ne serait pas à ce niveau sans l’IA comme Amazon ou Uber.
Elle est encore amenée à évoluer pour devenir capable de prendre en compte de plus en plus de choses, et d’avoir une réflexion semblable à un humain. Cependant, son rôle aujourd’hui est d’apporter des gains de productivité pour libérer des ressources stratégiques. L’homme reste tout de même indispensable, l’intelligence artificielle ne peut pas encore remplacer le salarié dans tous les domaines !

Et votre entreprise, où en est-elle ?

L’usage d’intelligences artificielles réduira considérablement vos coûts d’exploitation. Elles vous aideront dans vos prises de décisions grâce à leurs capacités d’analyse. Leurs utilisations sont devenues primordiales. Voici trois étapes pour vous préparer au passage à l’IA.
Bien se renseigner sur le sujet est important. En effet, il est possible que vous utilisiez déjà des produits basés sur l’intelligence artificielle sans en être conscient. La firme Narrative Science a publié les résultats d’un sondage révélant que seulement 38% des sondés pensaient utiliser des produits basés sur l’intelligence artificielle. En réalité, c’était 88% des sondés qui utilisaient réellement des IA. 50% des personnes ignoraient donc exploiter ces intelligences. Cela est dû à leur ignorance de l’intégration de l’intelligence artificielle. Connaître leur présence est donc un facteur important.
Vous devez ensuite comprendre comment l’intelligence artificielle facilitera vos activités commerciales et de gestion dans le quotidien. Cherchez ce que vous voulez améliorer comme votre production, la réduction du nombre d’employés ou l’amélioration de vos algorithmes. Les possibilités offertes sont multiples. Bien cibler vos besoins pour choisir efficacement les IA que vous utiliserez est crucial.
Une fois que l’intelligence artificielle est installée dans votre entreprise, il est très important de promouvoir la bonne gestion de vos données pour que tout soit bien organisé. Ces systèmes sont particulièrement efficaces lorsque les données à traiter sont bien rangées. Ranger avec rigueur avant l’arrivée de l’IA vous permettra déjà de vous faire une idée intéressante sur les tendances de votre activité et de vos clients. Vous aurez déjà une première base sur laquelle vous appuyer par la suite.

L’intelligence artificielle est donc un facteur essentiel pour plusieurs aspects de l’entreprise. Elle apporte un réel atout par rapport à ceux qui n’en utilisent pas. L’IA va encore évoluer dans l’avenir et devenir encore plus efficace. A ce stade de son développement, l’homme est tout de même fondamental au sein de l’entreprise car il possède des capacités que ‘intelligence artificielle ne possède pas encore. Harmoniser intelligence artificielle et salariés au sein de votre entreprise est votre challenge en tant que dirigeant.

Créez une entreprise de service à la personne

Créer entreprise de service à la personne ne peut pas se faire seulement parce que l’on éprouve de l’empathie envers les personnes. Il est vrai que c’est une condition indispensable mais afin de protéger les personnes il est demandé de remplir certaines conditions : l’obligation d’obtenir l’agrément préfectoral ou simplement une déclaration. 

Qui peut créer une entreprise à la personne ?

Les services à la personne sont constitués de prestations s’adressant aux particuliers et peuvent être effectués :

  • par un organisme de services à la personne
  • un entrepreneur individuel
  • un auto-entrepreneur.

Comment faire ?

En tout premier lieu obtenir un agrément préfectoral ou se déclarer. Cependant pour bénéficier d’avantages fiscaux et sociaux (TVA à taux réduit et exonérations de charges sociales), il est nécessaire de compléter l’agrément par la déclaration.
Sont exonérées de cotisations patronales d’assurances sociales et d’allocations familiales les rémunérations versées aux aides à domicile par les associations et entreprises déclarées pour des activités concernant la garde d’enfant ou l’assistance aux personnes âgées ou handicapées

Crédit d’impôt , une aide précieuse

Pour que vos clients puissent bénéficier des avantages fiscaux et, le cas échéant, obtenir des exonérations de cotisations sociales spécifiques aux services à la personne, vous devez déclarer vos activités de services à la personne.

À condition d’avoir effectué sa déclaration, l’organisme peut faire bénéficier ses clients d’un crédit d’impôt.
Ce crédit d’impôt est égal à 50 % des dépenses supportées par le contribuable.
Pour le paiement de services à la personne et dans la limite d’un plafond de dépense de12 000 € par an (ou 15 000 € s’il s’agit de la 1e année d’imposition du client).
Ce plafond est applicable pour toutes les activités de services à la personne, sauf pour :

  • le petit jardinage à domicile, limité à 5 000 €
  • l’assistance informatique et internet, limité à 3 000 €
  • le petit bricolage, limité à 500 € (une intervention ne peut dépasser 2 heures).

Le plafond annuel peut aller jusqu’à 20 000 € par an dans certains cas : majoration pour enfants à charge, personnes âgées, parents d’enfant handicapé.

Quels sont les services à la personne qui requièrent un agrément ?

  • La garde à domicile ou accompagnement d’enfants de moins de 3 ans
  • L’aide à domicile aux personnes âgées, à l’exclusion des actes médicaux (réservés au statut d’infirmier ou d’auxiliaire médical)
  • La garde-malade à l’exclusion des soins
  • L’assistance aux personnes handicapées, y compris activité d’interprète en langue des signes, de technicien de l’écrit et de codeur en langage parlé complété
  • L’aide à la mobilité ou accompagnement d’enfants de moins de 3 ans, de personnes âgées ou handicapées hors du domicile (promenades, transport, actes de la vie courante)
  • Quels sont les services à la personne qui requièrent une déclaration ?
  • L’accompagnement d’enfants de plus de 3 ans hors du domicile (hors transport scolaire)
  • Les travaux ménagers (notamment livraison à domicile de linge repassé), petit jardinage, bricolage, gardiennage ou entretien de résidence secondaire
  • Les soins esthétiques à domicile pour les personnes dépendantes
  • La préparation de repas à domicile (y compris les commissions) ou livraison de repas préparés ou de courses à domicile
  • Le soutien scolaire, cours à domicile, assistance administrative, informatique et internet à domicile
  • Les soins et promenade d’animaux de compagnie pour les personnes dépendantes (hors toilettage et soins vétérinaires)

Comment faire une demande d’agrément ?

La demande d’agrément doit être adressée par voie électronique ou par lettre recommandée avec avis de réception, à l’unité territoriale de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) du département où est implanté le siège social.
La demande d’agrément doit être accompagnée de justificatifs portant sur l’identification de l’entreprise et la qualité des prestations : nature et lieu des prestations, conditions d’emploi du personnel, livret d’accueil, information des clients en matière fiscale, etc.
Après réception du dossier, l’absence de réponse après 3 mois vaut acceptation. L’agrément est valable pendant 5 ans et est renouvelable.
Toute demande d’extension de l’agrément à une nouvelle activité (ou à un nouveau département) nécessite une demande de modification de l’agrément.
L’entrepreneur agréé est tenu d’adresser chaque trimestre un état d’activité et chaque année un bilan qualitatif et quantitatif de l’activité et un tableau statistique annuel à l’Agence nationale des services à la personne (ANSP).

Quelles sont les conditions de délivrance de l’agrément ?

L’entrepreneur doit :

  • exercer l’activité au domicile de ses clients,
  • disposer des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à l’activité pour laquelle l’agrément est sollicité,
  • disposer, s’il existe plusieurs établissements, d’une charte de qualité à laquelle les établissements adhèrent,
  • respecter un cahier des charges, fixé par arrêté, sur les conditions de fonctionnement, d’organisation, de continuité des services, de délivrance et d’évaluation des prestations,
  • ne pas faire l’objet d’une condamnation pénale ou civile, commerciale ou administrative de nature à lui interdire de gérer, administrer ou diriger une personne morale ou d’exercer une activité commerciale,
  • ne pas être inscrit au fichier judiciaire national des auteurs d’infractions sexuelles, ou son équivalent pour les ressortissants de l’Espace économique européen.

Quelles sont les conditions de la déclaration ?

La déclaration est facultative que ce soit pour une activité d’aides à la personne soumise à agrément ou non, mais elle est obligatoire pour pouvoir bénéficier, ou faire bénéficier ses clients, d’avantages fiscaux et sociaux.
Elle tient lieu d’enregistrement d’activité.
Elle impose au prestataire déclaré de respecter une condition d’activité exclusive, c’est-à-dire de ne pas exercer d’autres activités hors du champ des services à la personne.

Comment faire une déclaration ?

La déclaration doit être adressée par voie électronique ou par lettre recommandée avec avis de réception, à l’unité territoriale de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte.gouv.fr) du département où est implanté le siège social.
Elle doit être accompagnée de justificatifs, et notamment, la raison sociale de l’entreprise, les services à la personne proposés, l’engagement de l’entrepreneur d’exercer son activité à titre exclusif, et en cas de dispense, l’engagement de tenir une comptabilité séparée pour les prestations de services à la personne.
La déclaration est valable sans limitation de durée.