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Les business des Jeux Olympiques

Pour les entreprises et les marques, les Jeux Olympiques restent une opportunité incontestable de communiquer ou de s’exposer. Certaines l’ont bien compris en s’invitant pendant l’édition 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud. Des business des Jeux Olympiques s’imposent au sein des jeux d’hiver et les prix pour être visibles et profiter de leur notoriété demandes de faire preuve d’ingéniosité.

Les technologies 

Les Jeux Olympiques permettent aux nouvelles technologies et à leurs entreprises d’acquérir une forte visibilité au sein des événements et des lieux de compétition. Ainsi par exemple, les écrans géants pour diffuser les images des épreuves avec un long parcours, les caméras ou encore es bannières diffusant les sponsors. Cet évènement permet aux marques d’être visibles par les consommateurs, les athlètes et les spectateurs. Pour cette édition 2018, le partenaire du matériel est Panasonic. Couvrir un tel évènement développe une véritable notoriété de la marque et engendre un grand coup marketing. 

Les droits de diffusion 

La télévision reste un des seuls moyens de regarder les Jeux Olympiques en direct, mais les plus grandes chaînes se disputent les droits, grâce à l’audience générée par la suite. Le CIO (Comité International Olympique) attribue les droits à des chaînes en particulier. Elles s’occupent alors de vendre les droits à des groupes télévisés. En Europe, le groupe américain Discovery a acheté les droits de diffusion des Jeux Olympiques de 2018 à 2024. C’est avec ce groupe que les chaînes négocient un prix, créant un véritable business autour des images de la compétition. 

Les produits dérivés 

Lors de tout évènement sportif, la présence de produits dérivés reste une des priorités pour les organisateurs. Les goodies deviennent de plus en plus nombreux, à l’effigie des jeux, de la mascotte et des athlètes. Les marques s’associent pour créer des objets attractifs et des souvenirs pour les spectateurs. Cette année à l’honneur, c’est Soohorang un petit tigre blanc mascotte des jeux. Lors de la remise des récompenses en Corée, la tradition est de donner une peluche avant la médaille. Soohorang devient alors une peluche fétiche incontournable pour tous les fans des jeux. 

Les sponsors 

Durant les Jeux Olympiques, les marques se bousculent pour être les plus visibles sur les équipements sportifs. Comme presque chaque édition, les marques Coca-Cola, Samsung et Visa et bien d’autres seront au premier rang. Elles seront visibles par tous, que ce soit sur les écrans, les bannières et parfois même les produits dérivés. Les droits se payent très chers en ce qui concerne les sponsors de l’évènement ou ceux des athlètes. Les réglementations du CIO restent très strictes, les marques non-autorisées n’ont pas le droit de communiquer lors de l’évènement. Aucun marketing sauvage ne peut être réalisé dans le cadre des jeux, rappelé scrupuleusement par la règle 40. Pour les marques autorisées, le butin reste fort juteux.

Les publicités 

En matière de publicité, les marques sont soumises à des réglementations, mais pour la diffusion à la télévision, s’inspirer des Jeux Olympiques permet une plus grande visibilité. L’un des partenaires essentiels du CIO, Toyota a fait le choix de communiquer partout dans le monde sauf sur le site olympique à cause de la présence de Hyundai et Kia. La marque a communiqué à l’aide d’une publicité sur des athlètes handicapés pour les paralympiques, lui donnant ainsi une image humaniste. Lors de Jeux Olympiques, les marques en profitent pour déclarer leur soutien aux athlètes et leurs tenues sont soigneusement étudiées pour donner à la marque un réel attrait. Elles profitent aussi de leur notoriété, particulièrement si leurs athlètes sont victorieux et de ce fait attireront tous les caméras de télévision sur eux. 

Les placements de produits 

Ce procédé consiste à exposer délibérément un produit à la vue de tous, pour promouvoir indirectement sa marque. Dans les évènements sportifs comme les Jeux Olympiques, la pratique reste courante. À Pyeongchang, la marque coréenne Samsung a fait fort avec son produit phare, le Galaxy Note 8. Grâce à la distribution aux athlètes de 4 000 exemplaires aux couleurs des Jeux Olympiques 2018, la marque a fait un placement subtil et judicieux d’un produit lors de la cérémonie d’ouverture. Avec leur nouveau téléphone, les athlètes ont pris des photos et ont filmé en direct leur présence lors de la cérémonie d’ouverture. Un super coup de publicité pour le géant coréen. 

Les partenariats 

Pour les marques, les partenariats sont une manne surtout pour celles dont les moyens financiers ne leur permettent pas de s’exposer seuls lors de l’évènement sportif. Ils s’établissent directement sur le marché des Jeux Olympiques, destinés aux athlètes ou aux spectateurs. Les marques s’associent pour disposer d’une plus grande visibilité, créant des meilleures ventes ou des meilleures audiences. C’est le cas de France Télévisions et Snapchat qui ont décidé de s’associer pour les Jeux Olympiques de Pyeongchang. La première bénéficie de la notoriété du réseau social auprès des jeunes. Quant à Snapchat, elle augmente son audience avec un sujet d’actualité. Un événement mondial comme celui-ci permet à des marques et des entreprises de diffuser leur image. 

Les stands 

Entre les épreuves, les spectateurs rencontrent le besoin de se mettre au chaud, surtout avec les températures négatives à Pyeongchang. Les sponsors l’ont bien compris et ils investissent donc dans des stands pour promouvoir leurs nouveautés. Samsung, l’un des premiers sponsors des Jeux Olympiques 2018 a installé neuf stands destinés à son casque de réalité virtuel et ses téléphones. Les jeux se transforment alors en mini CES. Les marques n’hésitent pas à promouvoir leurs produits lorsque les spectateurs patientent entre deux épreuves. Hyundai a fait de même avec des pavillons destinés à promouvoir l’hydrogène sur ses voitures. Tout est bon pour sensibiliser les athlètes et les spectateurs à une marque et ses produits. 

Alors, pourquoi, ne pas profiter d’un évènement pur que votre entreprise développe sa notoriété !!!!

Soyez vigilant sur la géolocalisation pour véhicules d’entreprise

Dans les articles liés aux accidents et particulièrement ceux qui engendrent des décès, la géolocalisation du véhicule est évoquée pour permettre une expertise exacte. Voitures, camions, utilitaires, et autres… il existe aujourd’hui tout un panel de solutions de géolocalisation pour véhicules, qui se développent à vitesse grand V auprès des entreprises quelle que soit la nature de leur activité. Quels intérêts à se doter d’un système de géolocalisation pour sa flotte automobile ? Quelles sont les précautions à prendre en compte ?

Qu’est-ce que la géolocalisation ?

Pour bien comprendre le concept, la géolocalisation est un système qui permet de suivre en temps réel la position de tout type de véhicules (voiture, camion, engin de chantiers, machine agricole…) grâce à un dispositif de traçage utilisant la technologie GPS (par satellite) ou GPRS/GSM (par antenne relai).

Pourquoi géolocaliser ses véhicules ?

Depuis quelques années maintenant, les solutions de géolocalisation professionnelle sont en plein essor auprès des entreprises. De moins en moins chers, ces systèmes présentent de nombreux avantages en termes de productivité et de sécurité.
Grâce à l’implantation de petits boîtiers sur l’ensemble de sa flotte automobile, l’entreprise sait à tout moment où se situe chaque véhicule, ce qui garantit une meilleure organisation de son activité mais également une meilleure réactivité face aux situations d’urgence ; cette fonction est particulièrement adaptée pour les entreprises de transport, de livraison, ou de dépannage comme les ambulances et les ascensoristes.
La géolocalisation permet de deviser et de facturer au plus juste les prestations, tenant compte pour chacune du nombre exact de kilomètres parcourus, de l’itinéraire emprunté, mais également des éventuels temps de pauses et difficultés de circulation rencontrées. De plus, le système peut être un outil utile au calcul des indemnités de petits déplacements des salariés pour les entreprises soumises à cette obligation, comme celles du paysage par exemple.
Ces différents éléments, auxquels s’ajoute l’analyse plus globale des données statistiques issues du suivi des véhicules, fournies sous forme de tableaux, permettent à l’entreprise de mieux maitriser ses coûts et de les optimiser si nécessaire.
Les systèmes de géolocalisation favorisent la sécurité des salariés, mais également des marchandises ou des personnes dont ils ont la charge, notamment en cas de pannes ou d’accidents ; Cette exigence peut par ailleurs revêtir un caractère obligatoire d’un point de vue réglementaire selon la nature de l’activité exercée. Ils sont un moyen de dissuasion contre les vols de véhicules, et de les retrouver le cas échéant.
La gestion de flotte automobile devient un jeu d’enfants.

Quelles sont les indications données par la CNIL ?

Des dispositifs de géolocalisation peuvent être installés dans des véhicules utilisés par des employés pour :

  • Suivre, justifier et facturer une prestation de transport de personnes, de marchandises ou de services directement liée à l’utilisation du véhicule. Par exemple : les ambulances dans le cadre de la dématérialisation de la facturation de l’assurance maladie.
  • Assurer la sécurité de l’employé, des marchandises ou des véhicules dont il a la charge, et notamment retrouver le véhicule en cas de vol (par exemple, avec un dispositif inerte activable à distance à compter du signalement du vol).
  • Mieux allouer des moyens pour des prestations à accomplir en des lieux dispersés, notamment pour des interventions d’urgence. Par exemple : identifier l’employé le plus proche d’une panne d’ascenseur ou l’ambulance la plus proche d’un accident.
  • Suivre  le temps de travail, lorsque cela ne peut être réalisé par un autre moyen.
  • Respecter une obligation légale ou réglementaire imposant la mise en œuvre d’un dispositif de géolocalisation en raison du type de transport ou de la nature des biens transportés.

Comment géolocaliser ses véhicules ?

Il existe aujourd’hui de nombreuses entreprises de géolocalisation proposant des solutions diverses et variées, à l’image d’Ocean. Pour vous y retrouver, il convient, avant de vous lancer, d’identifier clairement vos besoins pour choisir le type d’offres qui vous est le mieux adapté, en tenant compte de la taille et la nature de votre flotte automobile, de votre budget, et de la législation en la matière.
Ces systèmes ne peuvent être déployés que dans un cadre précis, pour ne pas nuire aux droits de vos salariés, certains abus ayant été constatés par le passé. Ils ne peuvent pas être utilisés pour contrôler le travail de vos collaborateurs ou pour vous assurer qu’ils respectent bien le code de la route par exemple.

L’information aux salariés, une obligation

Avant d’équiper vos véhicules, vous devrez au préalable avoir informé les représentants du personnel, ainsi que les salariés eux-mêmes, de la mise en place du dispositif (finalités, destinataires des données, droits d’accès, de rectification et d’opposition). La communication sur ce point est particulièrement importante pour que la géolocalisation soit vécue le mieux possible par les équipes, qui la considèrent au premier abord comme un outil de « flicage ». Le dispositif de géolocalisation devra également, dans certains cas, faire l’objet d’une déclaration (déclaration simplifiée de conformité à la norme n°51 ou déclaration normale) auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés). Un système qui n’a pas fait l’objet d’une déclaration à la CNIL ne peut être opposé aux employés. Si l’organisme qui a mis en place un tel dispositif a désigné un Correspondant Informatique et Libertés (CIL), aucune formalité n’est nécessaire auprès de la CNIL, le CIL devant noter ce dispositif dans son registre.

L’information des employés

Les instances représentatives du personnel doivent être informées ou consultées avant toute décision d’installer un dispositif de géolocalisation dans les véhicules mis à la disposition des employés.

Chaque employé doit être par ailleurs informé :

  • de l’identité du responsable de traitement
  • des finalités poursuivies,
  • des destinataires des données issues du dispositif de géolocalisation,
  • de son droit d’opposition pour motif légitime,
  • de ses droits d’accès et de rectification. Cette information peut se faire au moyen d’un avenant au contrat de travail ou d’une note de service, par exemple.

Une fois le système en place, l’entreprise devra veiller à bien respecter le délai légal de conservation des données recueillies, qui ne peut excéder une durée de deux mois, sauf dans certains cas particuliers.

Se mettre les bloggeurs dans la poche

A l’heure de la communication planétaire, les bloggeurs sont des ambassadeurs qu’il faut choyer. Longtemps laissés de côté, les blogueurs sont aujourd’hui des « influenceurs » connus et reconnus. En effet, ils jouent un rôle primordial sur la toile. Les blogs ont un effet viral, et peuvent vous permettre de faire le buzz si un bloggeur influent dans sa communauté flashe sur votre marque. Peu importe votre domaine d’activité, ne les négligez pas dans votre plan de communication, ils sont tout simplement déterminants.

Faire parler de son activité sur les blogs apparaît être un excellent moyen de commencer à communiquer à moindres frais et avec un maximum d’impact. Pourquoi ? Les bloggeurs ont peut-être moins d’audience que les médias classiques, mais ils ont souvent une communauté plus engagée et surtout avec laquelle ils partagent un certain nombre d’affinités.

Voici quelques conseils de blogueur pour les dirigeants souhaitant faire connaître leur entreprise sur ces médias digitaux.

Comment trouver les bloggeurs influents dans votre domaine ?

Notre conseil ? Le site Internet : https://followerwonk.com/
Sachez que les bloggeurs aiment bien partager leurs informations ou émotions sur leur compte Twitter.
Et grâce à ce site, vous avez la possibilité de chercher des twittos influents à partir de mots clés. Suivant votre domaine d’activité (cuisine, financement, mode, …) vous trouverez rapidement les personnes à suivre et surtout à contacter !

Afin d’avoir l’approche la plus ciblée possible, effectuez un tri des blogs intéressants pour votre marque et établissez une cartographie(mind mapping).
– Quels sont ceux qui partagent un centre d’intérêt avec votre marque/produit ? (culinaire, mode, lifestyle…)
– Quels sont ceux qui ont un intérêt pour vos lecteurs, votre clientèle, cible ? (analyse de l’univers, des partenariats déjà établis et des parutions presse du blog)
– Localisation du blog ? (paris, bordeaux, lyon…) Si vous souhaitez communiquer sur l’ouverture d’un point de vente ou d’un événement localisé, cet élément est primordial.

Une fois que vous avez dressé cette cartographie et identifié les bloggeurs à contacter, il vous reste à les hiérarchiser selon leur degré de visibilité :
-Les « blogs professionnels » seront lus en moyenne par 50 000 lecteurs/ jour.
-Les « blogs intermédiaires » plébiscités par la presse (top 10…etc) atteindront aisément les 5 000 vus par jour.
-Les blogs commençant à faire une bonne vitrine pour les marques seront lus en moyenne par 700 à 1 000 internautes par jour.

« Vivez la vie » du bloggeur

Lorsque vous échangez avec un bloggeur, pensez avant tout à la personne plutôt qu’au site qu’il représente. Il peut :
• avoir beaucoup de sollicitations (pensez donc à être clair, concis et percutant)
• avoir peu de temps car il a une autre activité professionnelle (faites-lui gagner du temps)
L’empathie est une clef essentielle en communication, il en est de même pour des échanges à distance.
Pour cela n’hésitez pas à vous renseigner sur cette personne en cherchant :
• des interviews qu’elle aurait pu donner
• ses articles en rapport avec son activité
• ses activités sur les réseaux sociaux comme sur Facebook, Twitter, YouTube, LinkedIn…
Vous pourrez ainsi trouver des points communs qui pourraient vous rapprocher et construire vos premiers échanges sur cette base.

Identifiez la meilleure manière d’entrer en contact avec lui

Chaque personne a une manière privilégiée de communiquer. Cela peut être par Twitter, emails, téléphone… En effectuant vos recherches sur le blogueur que vous ciblez, identifiez la façon de communiquer qu’il privilégie. Pour cela regardez sur son site s’il partage plus facilement son email, son numéro de téléphone (assez rare…) son compte Twitter, etc.
Mais la « voie royale » pour entrer en contact avec une personne que vous ne connaissez pas reste la mise en relation directe avec une connaissance commune. Si possible, faites-vous introduire par un contact commun pour que vos premiers échanges soient encore plus solides.
Pour faire gagner du temps à tout le monde, rédigez des emails clairs, précis et concis :
• Évitez les demandes de partenariats en espérant que le blogueur vous fasse une proposition. Si vous avez une idée, présentez-la sans tourner autour du pot.
• L’objet de votre email est la clé qui donnera envie de lire votre message. Soignez le bien et réfléchissez à chaque mot que vous utilisez en les questionnant avec le « pourquoi ? »
• Faites des phrases simples
• Évitez les fautes d’orthographe

Comment attirer les bloggeurs ?

Vous connaissez leurs noms et leurs blogs, il ne vous reste plus qu’à les contacter… Mais attention ! L’erreur la plus fréquente est de penser que les bloggeurs sont des journalistes. Faux. Vous ne devez pas communiquer avec eux de la même façon. Une des règles d’or est de les tutoyer. Les bloggeurs sont les maîtres des réseaux sociaux et sur les réseaux pas de vouvoiement !
Si vous décidez de les inviter sur un événement ou une conférence, essayez de distinguer deux rendez-vous bien différents : un pour la presse et un autre pour vos bloggeurs. Les journalistes n’aiment pas être assimilés aux bloggeurs. Et les bloggeurs fonctionneront plus facilement au feeling avec vous.
Donc pour les attirer, donnez-leur l’impression de les privilégier. Ils sont très importants pour votre communication. Il faut les chouchouter. Organisez par exemple, un événement où ils seront les seuls à pouvoir y accéder avec des « inédits ».
Pensez également à garder le contact avec eux. Les liens avec les bloggeurs doivent s’entretenir, il s’agit d’une vraie relation à tisser sur du long terme pour devenir une marque de référence chez le bloggeur influent.

Boutique en ligne : la faire soi-même ou la faire faire par un professionnel ?

La création d’une boutique en ligne est aujourd’hui quasiment à la portée de tous. Il existe en effet de nombreuses applications open source permettant d’installer un e-commerce en quelques minutes. Mieux encore, certains hébergeurs proposent des installations en un clic où la boutique et l’hébergement sont prêts à l’emploi. Si l’installation se résume à quelques clics, la configuration et la gestion d’un site marchand demandent en revanche un minimum de connaissances commerciales, juridiques et informatiques.

Un commerçant créant son activité peut donc envisager de se lancer seul dans l’aventure. Toutefois, même si les nombreuses ressources disponibles sur internet et les retours d’expérience sont autant de guides nécessaires au bon fonctionnement d’une boutique, il faut tout de même être prudent.

Une mauvaise configuration peut être par exemple à l’origine du vol de données clients ou d’un manquement à la loi ou d’une incompréhension des prospects qui ne dépasseront jamais le stade du paiement.

Un commerçant déjà implanté dans le monde réel a quant à lui tout intérêt à s’adjoindre les services d’un professionnel. Les erreurs commises sur internet pourraient en effet avoir de graves répercussions sur l’image de marque qu’il a développée et il n’a pas forcément le temps de s’intéresser au web alors qu’il a une affaire à gérer. Par ailleurs, le monde du web n’est pas le monde du commerce classique et la logique est différente. Il est compliqué pour un commerçant habitué à certains raisonnements de basculer seul dans une autre logique.

La création d’une boutique, qu’elle soit réalisée par le commerçant ou par un prestataire, s’effectue par étapes. Nous les détaillons dans les paragraphes suivants tout en commentant leur importance ou leur difficulté.

Choix de l’application e-commerce

La création d’un site marchand ne demande plus un développement web complet. De nombreuses applications prêtes à l’emploi existent. Elles présentent majoritairement l’avantage d’être open source ou gratuites. Si la majorité des solutions proposent plus ou moins les mêmes choses, il est tout de même important pour le commerçant de connaître et d’avoir les extensions et fonctionnalités nécessaires aux caractéristiques de son activité, à la logique de sa logistique et de la vision qu’il a de son commerce.

Si le commerçant désire se lancer seul, il lui est vivement recommandé de souscrire à une offre toute en un où l’hébergeur installe la boutique et assure la maintenance de l’hébergement. L’installation s’effectue dans ce cas très facilement sur les sites des hébergeurs en s’inscrivant à une offre e-commerce.

Le commerçant travaillant avec un prestataire aura tout intérêt à choisir un professionnel maîtrisant parfaitement la solution retenue. La configuration et les développements éventuels seront ainsi réalisés rapidement et avec expertise, non seulement techniquement mais aussi fonctionnellement.

Il existe aujourd’hui une dizaine d’applications permettant de créer une boutique. Les plus utilisées sont Magento, Shopify, WooCommerce, BigCommerce ou Prestashop. De nombreux tableaux comparant leurs fonctionnalités existent. Il est important de les consulter car l’application choisie doit être au service du commerce et non l’inverse.

Création du catalogue produits

Les fiches produits sont les éléments clés d’une boutique en ligne. La création du catalogue doit faire l’objet d’une attention toute particulière et le temps ne doit pas être compté pour le réaliser. N’importe quel commerçant sur le web doit être très attentif à la qualité des photos, aux noms et aux descriptions des produits. Ce sont ces éléments qui pénaliseront ou feront la différence dans Google. Un prestataire ayant de l’expérience pourra automatiser au maximum l’opération et prodiguer de précieux conseils pour la rédaction des fiches produits car celles-ci doivent se différencier de celles des concurrents, être fournies et orientées clients et prospects. Or, bien souvent le commerçant a tendance à organiser et décrire ses produits du point de vue du fournisseur.

Fonctionnalités E-Commerce

Toutes les boutiques doivent proposer au minimum à leurs clients au moins un moyen de paiement et une méthode de livraison avec des coûts explicites. Toutes les applications e-commerce proposent de mettre en place ces deux fonctionnalités très simplement avec l’installation d’extensions, gratuites ou payantes. Il est ainsi par exemple possible d’installer un paiement Paypal en une petite dizaine de clics. Il est important avant de choisir une application e-commerce de s’assurer de sa compatibilité avec les solutions de paiement proposées par sa banque. Le développement ou l’achat d’une extension de paiement peut être très onéreux.

Le commerçant peut également optimiser son activité en utilisant des fonctionnalités marketing permettant de relancer les clients ayant abandonné leur panier, de générer des newsletters, de mettre en place un système de ventes croisées, de faire du reciblage publicitaire, etc. Si l’ensemble de ces fonctionnalités est facilement installable et configurable par le commerçant, les conseils d’un prestataire sont très utiles. Ce dernier pourra établir une liste des fonctionnalités à implémenter mais aussi proposer des configurations optimales et utiles car dans les multiples possibilités des outils à ce sujet, nombreuses sont les fonctionnalités par vraiment utiles et surtout chronophages.

Légalité, Protection des données et sécurisation de la boutique

La sécurisation d’une boutique ne peut pas être négligée. Si la mise hors service d’une boutique peut affecter le chiffre d’affaire, le vol de données peut avoir des conséquences dramatiques. La boutique sera décrédibilisée et il peut être impossible de retrouver la confiance des clients, qui trouveront sans nul doute traces des difficultés passées de la boutique.

Paradoxalement, le respect de la loi est souvent méconnu de la part des e-commerçants. Si statistiquement il y a peu de contrôle, ce n’est pas une raison pour négliger cet aspect car un concurrent mal intentionné ou un client mécontent peuvent détruire tout un e-commerce si ce dernier ne respecte pas la loi.

Il faut particulièrement faire attention à la présence des mentions légales obligatoires et des Conditions Générales de Ventes qu’on évitera de copier/coller mais qu’on rédigera avec un professionnel pour se prémunir aussi d’un trop gros nombre d’abus de la part de clients malhonnêtes. Il conviendrait aussi de veiller aux affichages obligatoires concernant les prix, les tarifs de livraison, les soldes, les promotions et les diverses opérations marketing (concours, newsletter, produits gratuits, etc..).

Par ailleurs, comme la majorité des sites internet, les boutiques en ligne devront en mai 2018 se conformer au Règlement européen sur la protection des données (RGPD). L’expertise d’un professionnel est essentielle pour mettre en conformité une boutique ou plus généralement un site internet récoltant et traitant des données utilisateurs, directement ou indirectement.

Design de la Boutique en ligne

Le design est un autre élément clé dans le succès d’une boutique. Si la première impression donnée aux visiteurs est celle d’un site amateur ou qu’il n’y a pas d’incitation à l’action, il sera impossible de convertir le visiteur en client.

Les boutiques « prêtes à l’emploi » permettent d’installer de nouveaux designs. De nombreux thèmes professionnels existent et sont en vente sur des plateformes spécialisées. Pour moins de 100 euros, un commerçant peut offrir à son e-commerce un thème irréprochable, attrayant, adapté à son activité et compatible avec les dernières exigences des moteurs de recherche en responsivité et temps de chargement.

Les commerçants voulant installer un design totalement personnalisé devront faire appel à une agence ou du moins à un développeur web mais attention au coût du design qui est souvent élevé.

Le design n’est pas seulement du graphisme. C’est aussi l’ergonomie qui poussera l’internaute à acheter ou alors qui le distraira et empêchera la concrétisation d’une vente. L’allure de la page d’accueil, des pages de catégories de produits, le juste milieu entre trop d’infos ou de liens et des pages trop épurées doit être trouvé pour n’importe quelle page d’un site, afin de pousser le client à acheter.

Un œil extérieur est plus à même de trouver la solution, tandis que le propriétaire d’une boutique, naturellement, aura souvent tendance à faire quelque chose qui lui plaît, alors qu’il n’est pas ni prospect ni client.

Expérience client et taux de conversion

L’expérience client et plus particulièrement le taux de conversion sont des facteurs importants. Un ensemble de bonnes pratiques facilitent la navigation et favorisent le passage à l’achat.

La mise en place, par exemple, d’une recherche dite à facettes, c’est-à-dire multi-critères, offre aux visiteurs un accès rapide et ludique aux produits.

La création d’éléments dits de réassurance apporte du crédit à la boutique et par conséquent donne confiance aux visiteurs. L’installation d’un chat ou de blocs indiquant clairement les moyens de paiement, le remboursement garanti ou les délais de livraison augmentent le taux de conversion.

L’optimisation des performances, principalement le temps de chargement, est un élément déterminant dans la réussite d’un e-commerce. Les internautes préfèrent quitter un site plutôt que d’attendre l’affichage des informations. A chaque dixième de temps de chargement correspond le départ d’un visiteur.

Si ces dispositions peuvent être réalisées avec peu de connaissances informatiques par un commerçant, les conseils d’un prestataire peuvent devenir très vite rentables, notamment quand l’hébergement sature ou que le site est relié à des logiciels de logistique, de caisses en magasins réels, ou qu’il existe beaucoup de règles de remises en fonction des clients ou des paniers ou même que l’affichage est adapté à chaque profil d’internaute.

Référencement de la Boutique en ligne et publicité

Le référencement de la boutique dans les moteurs de recherche comme Google et la promotion de votre entreprise sur les réseaux sociaux requièrent de l’expérience. Si un commerçant peut configurer de manière optimale une boutique pour générer du trafic via ces sources, les compétences d’un professionnel peuvent permettre d’optimiser son retour sur investissement.

Dans une grande partie des cas de e-commerces, le référencement naturel ne servira pas seul à faire des ventes. La publicité, sur Google ou Facebook ou d’autres plateformes sera inévitable si l’on veut attirer de nouveaux clients. Comme toutes ces plateformes maximisent leurs revenus au détriment des dépenses des annonceurs, il vaut mieux passer par des professionnels pour optimiser ses dépenses publicitaires.

Comment faire face à l’imprévu quand on est indépendant ?

Depuis le 1er janvier 2018, le Régime Social des Indépendants (RSI) disparaît progressivement. Confirmée par le Premier ministre, Édouard Philippe, en septembre dernier, cette mesure fait partie des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Si le gouvernement se met en marche vers un régime général de la Sécurité sociale, les indépendants, eux, n’ont pas toujours anticipé un tel changement de cap.

Près de 6,5 millions de personnes sont enregistrées au RSI. Pour éviter une interruption dans la couverture sociale, une période transitoire de deux ans est prévue pour les intégrer progressivement au régime général. En attendant, qu’en est-il de la prise en charge des retraites ou encore de l’assurance maladie pour les travailleurs indépendants ? Et plus largement, comment affronter les imprévus ?

Les TNS, qui sont-ils ?

Concrètement, un Travailleur Non Salarié (TNS), appelé également travailleur indépendant, reste un dirigeant d’entreprise et qui ne détient pas le même statut qu’un salarié. Et ce, que son activité soit de nature commerciale, artisanale ou même libérale. Pour reprendre la définition de l’INSEE, ils renvoient à ceux dont « l’activité professionnelle non salariée non agricole est déterminée par l’exercice d’une activité professionnelle principale ou secondaire, sans lien de subordination par rapport à un seul donneur d’ordre ». Si tous les chefs d’entreprise ne sont pas des TNS, tous les TNS sont bel et bien des chefs d’entreprise et, comme pour toutes sociétés, sa performance dépend de la santé de son dirigeant. Pour éviter tout imprévu nuisible à son bon fonctionnement, un travailleur indépendant se doit ainsi d’être correctement couvert.

Un statut social particulier

De par son statut, un TNS ne dispose pas de la même couverture sociale qu’un salarié et ne cotise donc pas auprès des mêmes organismes. Alors que ce dernier est rattaché à l’Assurance maladie, un travailleur indépendant dépend, pour une durée d’encore deux ans, du Régime Social des Indépendants (RSI). Grâce à ce régime, les TNS bénéficient d’une couverture sociale obligatoire des risques maladie-maternité, retraite de base et complémentaire ainsi qu’invalidité-décès. Par exemple, en cas d’arrêt maladie ou d’accident, des indemnisations journalières sont reversées, sous réserve de faire état d’au moins un an d’affiliation. Cotisant à l’URSSAF (Union de Recouvrement pour la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales), les TNS se voient reversés des prestations familiales comme les allocations familiales ou parentales d’éducation, ou pour jeune enfant. Malgré les avantages induits par le régime obligatoire, tous les risques ne sont pas couverts et les retraites restent généralement moins élevées que dans le cas de salariés. S’offre alors l’option de la complémentaire santé par le biais d’une mutuelle TNS, par exemple.

Souscrire un contrat de complémentaire santé 

Artisans, commerçants, professions libérales ou industriels, tous ceux placés sous le statut des TNS bénéficient (comme on l’a vu précédemment) du régime obligatoire. Ce dernier ne couvre cependant pas tous les risques encourus par les travailleurs indépendants. Pour répondre à cette problématique, la loi Madelin (datant du 11 février 1994) permet aux TNS de se constituer une retraite complémentaire mais aussi de se couvrir en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès. Les travailleurs indépendants peuvent alors souscrire une complémentaire santé éligible à la loi Madelin afin de s’assurer une meilleure protection. L’avantage de ce type de contrat repose sur la possibilité de déduire les cotisations versées de son bénéfice imposable. Éviter les trop fortes baisses du niveau de vie en cas de départ à la retraite fait également partie des points essentiels permis par la loi Madelin.

Anticiper grâce aux contrats de prévoyance

Si le régime général, dont dépendent les salariés (et bientôt les TNS), protège, en principe, mieux que le RSI, prévenir les accidents de la vie n’est pas pour autant à exclure (d’autant plus que deux années séparent encore les TNS de la disparition définitive du RSI). Chaque année, huit millions de Français sont victimes d’accidents de la vie quotidienne et, dans 80 % des cas, aucune indemnité n’est reversée, faute d’avoir déclaré un tiers responsable. Personne n’est par ailleurs à l’abri d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. Des contrats de prévoyance spécifiques aux TNS permettent, en ce sens, d’affronter plus sereinement les imprévus. Ces derniers permettent, à titre d’illustration, le maintien de l’intégralité du versement du salaire du travailleur indépendant en cas d’arrêt de travail pour maladie jusqu’à trois ans. De quoi compenser les pertes de revenus pour ensuite repartir sur de bonnes bases.

Super Bowl 2018 : Les marques se réinventent

Le Super Bowl, évènement incontournable pour les Américains se déroulait le dimanche 4 février aux Etats-Unis. Le match entre les Eagles et les Patriots était l’occasion pour les marques de s’afficher dans des publicités toujours plus déjantées. Pour une audience de 111 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis, les pubs se négociaient pour plus de 5 millions de dollars les 30 secondes. Pour conquérir davantage de spectateurs, les marques ont investi sans compter.

Alexa

À l’occasion du Super Bowl, Amazon a joué le grand jeu avec sa publicité pour Alexa, l’intelligence artificielle à commande vocale, à laquelle de nombreuses stars ont participé. Pour ce spot au coût on ne peut plus dispendieux, Amazon a choisi de faire perdre sa voix à Alexa. Et ce sont de grandes célébrités comme Fat Amy, Gordon Ramsay, Anthony Hopkins ou encore Cardi, une nouvelle star du hip-hop qui ont dû prendre le relais pour répondre aux interlocuteurs d’Alexa, offrant un spot des plus loufoque. Lors du Super Bowl, les spots publicitaires rivalisent d’ingéniosité et n’hésitent guère à faire dans la démesure pour marquer les esprits.

M&M’s

La célèbre marque de dragées américaines s’est illustrée une fois de plus avec humour pour cette édition 2018. Un de ses personnages enrobés de chocolat s’est transformé en humain, une idée fort originale relevant alors du jamais-vu pour la marque américaine. Grâce à ce spot, elle a joué la carte de l’humour autour de ses produits. C’est Danny Devito, acteur et humoriste américain qui incarne le personnage M&M’s. Habitué à une image plus stéréotypée, la marque a donné une image décalée de ses célèbres personnages pour séduire et faire rire les spectateurs, un pari gagnant.

Doritos / MTN DEW ICE

Cette publicité délirante a été fort impressionnante pour les téléspectateurs. Elle illustrait Peter Dinklage (Tyrion Lannister dans Game of Thrones) et Morgan Freeman dans un combat de Lip sync (bataille de play-back). Peter Dinklage défendant Doritos et le feu contre Morgan Freeman avec Mountain Dew et la glace. Ce spot publicitaire dépoussière les traditionnelles publicités en réalisant un combat entre deux produits. Un concept inédit pour ces marques très prisées aux Etats-Unis. Doritos et Mountain Dew ont voulu faire référence à la série Game of Thrones où le feu représenté par Daenerys Targaryen et ses dragons s’affrontent contre les marcheurs blancs (la glace), c’est-à-dire les zombies de la série. Les deux marques ont misé sur une référence fort appréciée pour conquérir une grande partie des téléspectateurs.

Toyota

La célèbre marque de voiture a souhaité se réinventer dans son spot publicitaire du Super Bowl avec des images émouvantes. On y voit la vie d’une jeune fille handicapée se battant pour réussir à faire de la compétition sportive. Il s’agit en réalité de Lauren Woolstencroft une championne paralympique de ski. Dans ce spot émouvant, Toyota a choisi de se réinventer grâce à son partenariat avec le CIO (Comité International Olympique) pour promouvoir les chances des handicapés et les encourager à réussir. À l’issue de cette publicité, c’est un message émouvant et empli d’humanité qu’a voulu transmettre la compagnie nippone.

Sprint

L’opérateur téléphonique américain a fait le choix de créer une parodie du film Ex-machina pour montrer l’emprise des robots sur les humains et démontrer la stupidité humaine. Les robots se moquent d’un homme à cause de sa bêtise. La publicité s’affranchit des éléments habituels des opérateurs téléphoniques et cherche à se différencier des spots publicitaires qui ont pour leitmotiv de vanter les avantages d’une bonne connexion grâce à l’opérateur. Sprint a voulu changer de processus pour se démarquer.

Bud Light

Bud Light, marque légendaire du Super Bowl, a voulu elle aussi surfer sur la vague Game of Thrones et s’est démarquée grâce à son histoire. Pour réaliser la promotion de ses bières, la marque a décidé de partir sur un « motivation speech » pour inciter les troupes au combat avec pour référence une scène mythique de Game of Thrones. Le but était de récupérer la fameuse bière à l’autre armée. Cette publicité aux allures décalées dure près de 2 min, donnant une place incontournable à cette marque de bière célèbre.

Tourism Australia

La publicité la plus énigmatique du SuperBowl 2018 restera sûrement celle de Tourism Australia, créant l’incrédulité chez les téléspectateurs. Un trailer diffusé un peu avant le Super Bowl faisait la promotion d’un remake de Crocodile Dundee, un film de 1986. La réalisation laissait entièrement penser à un film dont la sortie était imminente. En réalité, il s’agissait seulement d’un trailer pour la publicité de Tourism Australia tourné autour du personnage Dundee. Cette publicité révélée lors du Super Bowl donnait une impression de bande-annonce d’un film avec la participation des actrices et acteurs tels que Chris Hemsworth, Margot Robbie, Danny McBride. La fausse création du film a enthousiasmé les fans de Crocodile Dundee et a réalisé un buzz pour Tourism Australia qui avait pour objectif de promouvoir à travers cette fausse bande annonce les éléments incontournables du pays. Une telle annonce a provoqué la folie des fans réclamant le film à la suite de cette fausse bande annonce.

Jeep

Pour cette année 2018, les références en matière de cinéma et de série sont restées de mise. Dans sa publicité diffusée lors du match, Jeep dévoile son nouveau Wrangler sous le signe de Jurassic Park. Le constructeur a refait entièrement une scène du célèbre film pour promouvoir sa nouvelle voiture et ses capacités. Jeep a renouvelé sa publicité grâce à une créativité époustouflante autour d’une référence cinématographique porteuse de sens pour tous les Américains.

L’enjeu pour les marques à travers la diffusion de leurs publicités lors du Super Bowl Est sans conteste d’envergure. Visionné par plus de 111 millions de téléspectateurs aux
Etats-Unis et par de nombreux spectateurs dans le monde, les budgets disproportionnés laissent place aux idées les plus farfelues. Le Super Bowl est aussi l’occasion de mettre en valeur toutes les célébrités qui participent à cette publicité.

Redorer l’image du métier d’expert-comptable

Pour Caroline Soubils, fondatrice du cabinet Expert Innov, le métier d’expert-comptable conserve une image désuète et trop éloignée de la réalité. Ayant pour ambition de redorer l’image de ce métier qu’elle affectionne tant, l’entrepreneure mise sur le conseil et l’accompagnement des dirigeants dans la gestion de leur entreprise. Portrait.

« Le métier d’expert-comptable est merveilleux ! », lance, plein d’enthousiasme, Caroline Soubils, fondatrice du cabinet Expert Innov. Pour elle, il n’y a plus tant de « comptables » que de consultants en données financières. « L’image de notre métier est catastrophique. Il faut que les gens change d’avis à ce sujet et comprennent que notre rôle est davantage d’accompagner les dirigeants au quotidien pour les aider à gérer leur entreprise », explique l’entrepreneure.

Originaire de la ville de Toulouse, Caroline Soubils prend la vie du bon côté. « J’adore mon job, je m’éclate dans ce que je fais ! », lâche-t-elle avec le sourire. « Je suis du Sud et, là-bas, les gens sont tous de bonne humeur. Je ne pourrais  pas vivre autrement et exercer un métier qui ne me plaît pas », poursuit la dirigeante. Si le principal enjeu d’Expert Innov reste de faire en sorte que les chefs d’entreprise aient la « bonne information, au bon moment et que celle-ci soit juste », sa philosophie occupe une place primordiale. Ce qui est écrit doit être remis en cause en permanence : « Contrairement au métier traditionnel des experts-comptables qui, eux, attendent que la facture arrive sur leur bureau pour la comptabiliser, nous effectuons beaucoup de contrôles informatiques et de process en amont. »

Fille de commerçants, Caroline Soubils a toujours détenu l’envie d’entreprendre. « Je ne m’imaginais pas être salariée toute ma vie. Non pas parce que je ne supporte pas l’idée d’avoir un supérieur mais parce que je veux absolument être responsable. » Elle poursuit : « J’ai une façon propre de voir les choses et le seul moyen de mettre en application ma vision reste de
pouvoir rendre des comptes à mes clients. Ce sont eux mon seul patron.
 »
Avant de s’embarquer dans l’aventure d’Expert Innov, la fondatrice s’était pourtant lancée, avec deux associés, dans celle d’A4 Conseils, un cabinet d’expertise-comptable. Au bout de sept années, la vision des trois associés diverge et pousse Caroline à entreprendre, seule. En 2010, Expert Innov était créée.

Huit ans, une croissance organique d’environ 100 000 euros par an ainsi que neuf salariés plus tard, l’ambition de Caroline Soubils s’avère, d’ici trois ans, de franchiser son concept partout en France. « L’idée est d’aider les jeunes à poser leur plaque et de les accompagner à l’aide d’une image et surtout, d’un réseau », explique l’entrepreneure. « Notre métier est très vaste, on ne peut pas tout savoir. Il reste indispensable d’échanger ses problématiques avec d’autres acteurs du secteur ». Pour elle, rien ne sert de concevoir un outil miraculeux si personne n’en a besoin ou alors, pas avant plusieurs années… Les mots d’ordre : échange et communication.

Malgré le rythme parfois effréné de l’entrepreneuriat, Caroline s’accorde quelques moments de répit. « J’éteins, de temps en temps, mon téléphone car il faut prendre des instants pour soi ».
Pour pallier le stress, au programme : faire du sport. « Je pratique la course à pied en guise de défouloir mais aussi le golf et parviens à ne plus penser au travail. 4h30 totalement déconnectée, c’est génial ! » Pour ne pas succomber à la pression, la dirigeante a pour ligne de conduite l’anticipation.
« Si j’anticipe, mes équipes n’auront pas de problèmes et donc mes clients non plus. Cela fait partie de mon job ! »

Vive le management 2.0 !

Les boutiques applicatives de Google et Apple devraient dépasser en 2018, les 100 milliards de revenus ! Un chiffre vertigineux annoncé par « App Annie », l’un des spécialistes du marché des applications mobiles. La croissance devrait rester soutenue avec une hausse des dépenses des consommateurs de 30% par rapport aux prévisions de 2017. En 2015, ce sont 111,2 milliards d’apps qui ont été téléchargées, en 2016 (147,3 milliards), et en 2020, App Annie prévoit 284,3 milliards de logiciels mobiles téléchargés.

Dans le même temps, les réseaux sociaux explosent faisant émerger de nouvelles formes de relations et d’interactions entre les individus et les citoyens. Force est de constater que désormais le web fixe et mobile et les technologies collaboratives font partie de notre quotidien tant personnel que professionnel et se sont banalisées du fait de leur généralisation.

Il va sans dire que ni Google ni Apple ne sont à l’origine de ces très nombreuses applications car ces entreprises auraient été incapables d’en développer et d’en commercialiser autant en si peu de temps. Quel est donc leur secret ? Elles se contentent d’accueillir sur leur plateforme des applications développées par d’autres, à savoir des entreprises (RATP, Accor, Carrefour…), des éditeurs spécialisés (Microsoft, Ubisoft…) et des développeurs indépendants, et prennent au passage 30 % du prix de vente…

Le crowdfunding

Autre pratique, le « crowdfunding » (ou financement communautaire et participatif) mise quant à lui sur le très grand nombre de personnes susceptibles d’être intéressées par la production d’un contenu (film, disque, livre, jeu vidéo, sciences citoyennes…) et de contribuer à sa production en investissant une petite somme d’argent en contrepartie d’un service ou d’un reversement ultérieur sur les bénéfices futurs.
Ces deux exemples montrent, en même temps que l’émergence de nouvelles formes économiques, l’importance croissante du rôle que veulent désormais jouer les individus et les citoyens dans notre société. Les choix d’investissement et la capacité productive n’émanent plus uniquement des salariés ou des décideurs dans les entreprises, mais également et de plus en plus de communautés ouvertes d’individus et de citoyens très bien informés, autonomes et décidés à faire valoir leurs préférences et à contribuer au cycle de production des produits et services : on les appelle les consomm’acteurs.

Management 2.0 : de quoi s’agit-il ?

Le Management 2.0 ouvre l’entreprise à ses partenaires, ses fournisseurs, ses clients et ses salariés, ce qui vient percuter de plein fouet les anciens modèles de management hérités du XIXe siècle. Il est d’ailleurs surprenant de constater que, si beaucoup de choses ont changé dans les entreprises (que ce soient les outils de production, les techniques d’information et de communication, la logistique…), le management est quant à lui resté figé dans ses anciennes pratiques.
Pour autant, bon nombre d’entreprises ont déjà choisi ce nouveau modèle se présentant comme une véritable révolution managériale qui casse la logique descendante jusqu’alors prédominante pour la création de l’offre et accompagne la « nouvelle économie ».
Les nouveaux modèles économiques qui en résultent s’appuient sur l’innovation ouverte, la coconception de l’offre (conception de l’offre par des acteurs externes à l’entreprise) et la notion de lead users (utilisateurs précurseurs qui influeront l’évolution de l’offre tout en influençant les consommateurs).

Management 2.0 : pour quels usages ?

Les quatre principaux usages dans le Management 2.0 sont :
• La prédiction : il s’agit de prévoir le succès d’un nouveau produit ou service et son incidence sur le chiffre d’affaires ou l’évolution de la demande. Ainsi des sites web permettent aux entreprises de mettre en ligne des marchés prédictifs sur lesquels les utilisateurs ou les salariés parient. BestBuy a ainsi demandé à ses salariés de donner leur avis et s’en est ensuite servi pour déterminer ses objectifs de vente.

• La résolution de problèmes : des places de marchés virtuelles proposent aux entreprises de soumettre leurs problèmes de recherche et développement à des communautés de chercheurs. Elles s’appuient ce faisant sur l’intelligence collective et l’expérience immédiatement disponibles. Les forums en constituent également une autre forme dédiée plus particulièrement aux particuliers.

• La créativité : une communauté en ligne peut aussi être sollicitée pour définir de nouveaux produits ou services. Wikipédia constitue un très bon exemple de cette approche avec près de 84 000 contributeurs bénévoles pour une édition de 1 416 790 articles. Des entreprises telles qu’IBM et Dell ont fait appel à la créativité de leurs salariés pour collecter des idées d’amélioration de leurs activités et repenser leur offre.

• Le financement : des communautés d’internautes peuvent être sollicitées sur des plates-formes pour devenir producteurs de nouveaux artistes et financer leurs projets : c’est le cas de MyMajorCompany. Il existe aussi d’autres formes de financement collectif telles que le peer-to-peer bancaire qui permettent à des particuliers d’emprunter de l’argent selon un taux d’intérêt fonction du profil de remboursement de chaque emprunteur.

En conclusion

Comme on peut aisément l’imaginer, ces usages vont venir concurrencer directement certaines fonctions de l’entreprise qui devront, du moins en partie, être repensées. Cela nécessitera aussi une plus grande ouverture d’esprit de la part des managers, certains n’acceptant pas de voir leurs prérogatives leur échapper. Pour autant, une chose est sûre, c’est que le modèle de l’entreprise tel que nous l’avons toujours connu est en train de subir une transformation profonde qui donnera nécessairement lieu à des formes d’organisation inédites.

Article par Danielle Gance

Start-up VS Grands groupes : Round 2

Le match entre les start-up et les grands groupes se jouent sur la scène du marché de l’économie. Pour attirer des collaborateurs, des talents, source de leur croissance, elles sont en compétition permanente. Le second round est lancé, qui des deux sera le meilleur ?

1. La rémunération

Grands groupes : ils font rêver de nombreux diplômés grâce à leur notoriété. Les salaires souvent très alléchants et codés en fonction d’une grille transparente font partie du pouvoir de séduction de ces mastodontes. Le salaire est de plus souvent accompagné d’avantages non négligeables : 13ème mois, primes et Comités d’entreprises (chèques cadeaux, vacances à prix compétitifs, arbre de noël…). Sans oublier les possibilités d’évolution de carrière et de mobilité interne qui permettent de développer des compétences et parfois même de s’expatrier et ainsi d’acquérir une visibilité internationale.

Start-up : les salaires ne sont pas forcément les plus attractifs et les avantages se font plus rares. Le 13ème mois n’est pas toujours de rigueur et comme le comité d’entreprise n’existe pas, les offres de chèques cadeaux et autres ne sont guère présentes. Cependant, il n’est pas rare que les équipes se trouvent autour d’un petit déjeuner ou d’un afterwork informels qui offrent une convivialité appréciée des salariés. Mais le must se situe dans le développement des compétences qui fait partie des atouts majeurs de la start-up : une équipe où chaque membre est indispensable aux rouages de l’entreprise conduit à réaliser des tâches qui dans un groupe auraient été dévolues aux diplômés ou à certains échelons hiérarchiques. La start-up permet de révéler son potentiel, de prendre des initiatives et donc d’acquérir des compétences qui seront un atout dans l’évolution de la carrière.

2. Hiérarchie

Grands groupes : la hiérarchie reste la difficulté majeure. Les process sont pléthores et demandent d’acquérir de la persévérance même pour valider une seule information ou une seule idée. La hiérarchie peut s’avérer être un frein à l’innovation car il est difficile voire impossible de dépasser les étapes de validation sans détruire la pyramide de transmission. Ces process indispensables permettent de gérer les nombreux services et employés, mais ralentit la productivité et souvent engendre un stress pour les salariés à l’esprit créatif qui ne sentent pas reconnus.

Start-up : la hiérarchie n’est guère un problème puisqu’elle est réduite à sa plus simple expression. Les tâches répétitives et rébarbatives sont partagées par toute l’équipe. Les emplois strictement administratifs n’existent pas et laissent libres court à plus de de liberté. Tout le monde participe aux activités car la survie d’une start-up dépend de la réactivité de toute l’équipe et de son investissement.

3. L’innovation

Grands groupes : être force de proposition dans un grand groupe fait partie d’un parcours du combattant. Une idée révolutionnaire peut prendre plusieurs mois avant d’être étudié par le directeur d’une grande entreprise ou même par le chef de service trop pris pour y consacrer du temps et ce challenge finit par  en décourager plus d’un qui finit par tomber dans une routine et qui peut générer la démotivation.

Start-Up : elles relèvent de petites structures avec un seul bureau où tout le monde se retrouve. Cela reste un avantage permettant de créer du lien et de la communication au sein d’une équipe. Faire preuve d’une force de proposition est plus adéquat dans une start-up. Tous les salariés se retrouvent à la même échelle et le CEO reste à l’écoute de ses salariés. L’innovation demeure une qualité et les start-up ont sans cesse besoin d’évoluer. C’est la survie qui en dépend… et donc les idées nouvelles font partie de son ADN.

4. L’entretien d’embauche

Grands groupes : dans ces grandes entreprises, le processus concernant les entretiens d’embauche s’avère relativement long. Plusieurs étapes sont nécessaires et le candidat passe par un bilan de compétences, une rencontre avec le responsable du recrutement puis le manager ou le chef d’équipe tout en passant par une mise en situation. On exagère à peine, ces situations ne sont pas rares et créent une tension qui perdure lors de l’entrée en fonction du candidat.

Start-up : en ce qui concerne, celles-ci, l’entretien reste plus concis car le temps compte pour le dirigeant de start-up. Les compétences et la capacité à s’adapter sont les maitres-mots car les start-up recherchent des talents mais aussi et surtout des salariés qui s’impliquent sur tous les fronts. Ces besoins typiques de la start-up permettent de former une équipe soudée autour du projet. L’entretien est moins formel et d’ailleurs le dirigeant ou son équipe ne sont pas souvent formés aux ressources humaines. Ce qui les intéresse c’est d’avoir un collaborateur sur lequel on pourra compter et de développer une ambiance humaniste.

5. Les stagiaires

Grands groupes : les stagiaires font partie du modèle de recrutement d’une entreprise et ils sont recrutés en fonction du besoin d’un service (comptabilité, ressources humaines…). Le cliché du stagiaire auquel on attribue que   des tâches ingrates ne correspond pas en général à la réalité actuelle avec la réduction du personnel qui demande d’avoir des stagiaires considérés comme des salariés. Toutefois, il est souvent assigné à une seule mission durant toute la durée de son stage et cette non-diversification ne lui permet pas d’utiliser tut son potentiel.

Start-up : les stagiaires en start-up deviennent en quelque sorte des salariés débutants et sont impliqués sur toutes les missions. Les start-ups ont besoin de stagiaires polyvalents, immédiatement opérationnels et qui participent activement à la progression de l’entreprise et leur attribuent des responsabilités qui les obligent à acquérir en peu de temps des compétences. Cette expérience enrichissante sera un atout dans leur évolution de carrière tant d’un point de vue personnel que professionnel.

6. Instabilité et stabilité

Grands groupes : Ils ont pour atout majeur de ne pas avoir besoin de prouver leur légitimité, leur renommée et leur développement sont un gage de sécurité. Ils sont reconnus sur le marché et leur société existe déjà depuis un certain nombre d’années, preuve de leur solidité. Cependant les plans de licenciement à répétition qui secouent l’hexagone ont dévellopé à leur égard  une certaine méfiance.

Start-up : leur avenir est à construire et donc n’offrent pas une stabilité certaine car elles dépendent de nombreux facteurs économiques.  Elles ne cessent de se lancer des défis et de prendre des risques mais leur caractère innovant leur offre l’opportunité de devenir une success story.

Comment décrocher des subventions ?

Les financements sont le nerf de la guerre pour développer les projets ou les entreprises. Décrocher des subventions s’avère un excellent moyen pour compléter le capital d’une entreprise. Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de bénéficier des subventions !

Les subventions sont des aides financières publiques non remboursables à la différence des prêts bancaires classiques. Elles sont principalement destinées aux entreprises, aux associations et aux collectivités. Ce sont les pouvoirs publics locaux (communes, communautés d’agglomérations, communautés de communes, départements, régions), l’état par le biais de structures décentralisées et l’Europe qui peuvent intervenir en attribuant des subventions. Il ne faut pas non plus négliger les fondations qui peuvent aider une entreprise à se développer notamment pour ce qui est des problématiques liées à l’économie sociale et solidaire.
Une base de données, mise à jour régulièrement et accessible gratuitement, recense plus de 1600 aides financières, classées par besoin, par zone géographique ou encore par secteur sur le site Aides-entreprises.fr

Les subventions aussi pour les petites entreprises

Les subventions sont encore peu utilisées. Plusieurs a priori subsistent : une grande majorité pense que les subventions sont des aides publiques uniquement destinées aux grandes entreprises et spécifiquement celles en crise alors que toute entreprise peut y avoir accès sous conditions d’éligibilité. Le contrôle fiscal est aussi une grande crainte des porteurs de projets qui pensent à tort qu’en cas de subventionnement ils seront davantage contrôlés. Pour qu’une entreprise ait ce genre de contrôle, il faut notamment que ces responsables aient volontairement mal utilisés les fonds obtenus.

1600 subventions à votre disposition

Il est possible de faire subventionner une multitude de projets. Les institutions peuvent intervenir soit dans le cadre d’appels à projets temporaires, soit dans le cadre de programmes annuels de financement (candidatures pouvant être déposées à tout moment). Elles peuvent venir en aide dans des domaines très variés (actions collectives – coopération inter-entreprises, artisanat – commerce, cinéma – audiovisuel – édition littéraire, création – reprise d’entreprise, économie sociale et solidaire, emploi, environnement – maîtrise de l’énergie, études – conseils, export – développement commercial, formation, fonctionnement, hôtellerie – restauration – tourisme, immobilier d’entreprise, investissement matériel, innovation – R&D…).

Sélectionner avec rigueur les subventions

Pour réussir à obtenir des financements, il faut avant tout savoir au mieux les cibler. Pour cela, une veille financière adaptée devra être mise en place notamment pour ce qui est des appels à projets. Dès lors qu’une subvention a été ciblée, il est ensuite nécessaire d’intégrer les étapes-clé de la procédure de demande. Il faudra tout d’abord identifier les structures publiques afin d’obtenir le dossier de candidature adéquat ainsi que le document d’explication du programme de subvention. La connaissance des circuits et des acteurs décisionnels du programme est un plus car elle permet d’une part d’optimiser les chances de réussite et d’autre part de planifier au mieux son projet.

Ensuite, les porteurs de projets devront préparer un projet au moins 5 à 6 mois à l’avance en lien avec leurs conseils. La rédaction d’une fiche projet est essentielle. Elle présentera de manière synthétique le projet en respectant les parties du dossier de demande de subvention. Sa rédaction facilitera par la suite le montage du dossier officiel.

Connaître les rouages de l’écriture administrative

Le projet ainsi pré-rédigé officiellement ne devra pas être trop technique. L’instructeur formulant les avis n’est la plupart du temps qu’un généraliste et non un technicien. En plus de définir un projet solide répondant aux critères d’éligibilité, il est aussi nécessaire de se conformer aux conditions dites officieuses. Pour cela, il est conseillé de définir un projet percutant en corrélation avec les objectifs sociaux et économiques du programme de subvention. Il est aussi important de mettre en avant une méthodologie de suivi et d’évaluation qualitatif/quantitatif du projet.

Dans le cadre du montage, le porteur de projets devra se conformer aux obligations administratives en respectant les formes rédactionnelles demandées, en renseignant notamment les formulaires fournis. Si des partenaires sont demandés, ils devront être en lien avec le projet présenté et devront accompagner avec le dossier d’une lettre de soutien.

La présentation du budget  demande une préparation minutieuse

La partie budgétaire est la plus complexe à rédiger. Il faut d’une part présenter un budget équilibré, détaillé et exprimé en euros et d’autre part présenter des cofinancements percutants privés et/ou publics. Il est aussi conseillé à ce qu’un minimum d’autofinancement soit présenté pour démontrer la motivation du porteur de projets à financer son projet. L’institution n’interviendra jamais dans l’intégralité du financement, le taux d’intervention étant en général compris entre 20 et 80 %.

Lors du dépôt du dossier de demande de subvention, il est vivement recommandé de gérer efficacement son suivi. Pour cela, suivre son cheminement est essentiel en se constituant un fichier de contacts et en créant des fiches de suivi pour les procédures d’évaluation du projet. Il faut aussi rappeler qu’il est important d’avoir de bons rapports avec son instructeur en lui prouvant sa motivation à conduire le projet déposé. Les rapports humains sont d’une grande importance, d’autant plus que la plupart du temps, ce sera le même instructeur qui fera le suivi des engagements financiers du porteur du projet.

Dans tous les cas, avec l’instructeur il faudra argumenter sur l’utilité de son projet (ex. économique, sociale, territoriale et environnementale) et sur les orientations budgétaires prises. Il est également possible que soient demandés des documents complémentaires.
En période de morosité économique, les fonds publics permettent de rassurer bon nombre d’acteurs participants aux financements classiques des entreprises comme les banques. Bien qu’ils soient encore peu utilisés, ils permettent un soutien non négligeable au développement des entreprises.

A savoir : 6 Aides Financières Simplifiées de la CARSAT relancées en janvier 2018.

Les CARSAT ont réactivé 6 Aides Financières Simplifiées depuis janvier. Elles interviennent sous forme de subvention. Elles financent l’acquisition de matériels et équipements permettant de réduire les risques professionnels visés :

  • Air Bonus est destinée aux centres de contrôle technique. Elle vise la réduction de l’exposition de leurs salariés aux gaz et fumées d’échappement,
  • Bâtir + est destinée à prévenir les risques professionnels dans les entreprises du BTP de moins de 50 salariés,
  • Fimeuse + soutient financièrement les actions de prévention des risques associés au filmage manuel des palettes,
  • Stop Amiante vise la réduction des expositions aux fibres d’amiante au niveau le plus bas possible lors des travaux d’entretien et/ou de maintenance. Elle concerne les entreprises de moins de 50 salariés des secteurs du bâtiment, des travaux publics, du nettoyage et de la maintenance,
  • TMS Pros Diagnostic soutient les entreprises de moins de 50 salariés dans la mise en oeuvre d’une démarche de prévention du risque TMS (Troubles Musculo-Squelettiques),
  • TMS Pros Action finance l’acquisition d’équipements et matériels permettant de diminuer les contraintes physiques.

Attention !
Ces 6 aides financières simplifiées sont à réserver avant le 31 décembre 2018.

Article par THIBAULT NIVIERE | CONSULTANT | CABINET NIVIERE |