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Ces start-up innovantes dans le domaine médical

Le domaine de l’e-santé se développe de plus en plus. 6,1 milliards de dollars ont été investis dans le secteur en 2016, dont 100 millions en France, ce qui en fait l’un des dix secteurs les plus attractifs. Suivi médical, gestion des soins, objets connectés, dispositifs d’assistance, autant d’idées que les start-up cherchent à développer pour améliorer le quotidien des patients comme des médecins. Tour d’horizon de quelques entreprises françaises novatrices dans l’univers médical.

La sphère de la médecine, porteuse d’avenir ! Grâce aux avancées technologiques et scientifiques, les start-up n’hésitent plus à se lancer. Dans l’optique de permettre aux populations de vivre plus longtemps et de mieux vieillir, différents types de produits innovants voient le jour. Sans oublier un tout autre enjeu : renforcer le lien entre les services médicaux et les patients.

 Docndoc, plateforme de recrutement entre médecins et remplaçants

Il n’est pas toujours évident de trouver un ou une remplaçant(e) pour son cabinet médical en cas d’absence… Fondée en 2014, par le Dr Pascale Karila-Cohen, médecin radiologue à Paris, Docndoc a pour objectif de simplifier et d’accélérer la recherche d’un collègue remplaçant, de jour comme de nuit. L’entreprise s’adresse à toute forme d’activité médicale, en milieu hospitalier, libéral ou privé. Sous la forme d’une plateforme collaborative de recrutement, les docteurs remplaçants et ceux déjà en poste sont directement mis en relation, grâce à un matchmaking ajusté (service de rencontre entre personnes d’un même secteur via un site internet, ndlr). Les deux parties sont alors triées selon leurs spécialités, zones géographiques ou disponibilités et se choisissent mutuellement. Le site de la start-up permet de stimuler et faciliter le remplacement de médecins aussi bien dans les villes que dans les zones désertées. Pour lutter contre les déserts médicaux, la start-up propose la docnbox, qui offre de nombreuses activités liées au sport ou à la gastronomie, aux remplaçants venus d’autres régions de France. Le but est de montrer l’attractivité du territoire de sorte à ce qu’ils s’y projettent et s’y installent dans l’avenir.

E-Fitback, l’application mobile de suivi des patients

Nouveal start-up spécialisée dans l’e-santé, créée en 2015 à Lyon par Alexandre Falzon et Guillaume Fayolle, propose une application Smartphone, E-Fitback. Son but est d’améliorer la qualité de prise en charge des patients ainsi que leur parcours de soin en cas d’hospitalisation. Le logiciel est gratuit pour les malades mais payant pour les hôpitaux et les cliniques. Il dispose de quatre fonctions. La première est une pré-admission en ligne pour faciliter les démarches administratives : les patients peuvent envoyer leurs documents comme la carte vitale ou la pièce d’identité et remplir des formulaires de consentement, sans nécessairement se déplacer à l’hôpital. La deuxième fonction renvoie à une aide à la préparation avant l’opération. Les malades sont informés sur le type et le nombre de médicaments à prendre avant l’intervention et sur l’endroit où ils doivent se rendre le jour J. Avec l’application, ils ont également accès à plusieurs services comme commander une chambre individuelle, un repas ou un taxi. La dernière fonction est le suivi post-opératoire. Par le biais de questionnaires quotidiens, les patients informent les docteurs sur le déroulement de leur convalescence. Cela permet aux professionnels de santé de dépister rapidement des signes annonciateurs de complications. L’application est utilisée par plusieurs établissements comme le Centre Hospitalier de Strasbourg et l’un des groupes hospitaliers de l’AP-HP à Paris. Avec une première levée de fonds d’un million d’euros en 2016, la société Nouveal e-santé a réalisé 750 000 euros de chiffre d’affaires en 2017.

Lifeaz, le défibrillateur connecté pour les particuliers 

Johann Kalchman, Timothée Soubise et Martial Itty ont fondé Lifeaz en 2016. Leur projet : sauver des vies grâce à leur nouveau défibrillateur ainsi qu’à un programme gratuit de formation. Cette machine est destinée aux maisons des particuliers et aux petites structures. Pour développer leur idée, ils sont partis sur le constat que 80 % des accidents cardiaques se produisent à domicile. Le dispositif de petite taille et de couleur blanche est alors connecté à internet pour assurer la maintenance en cas d’urgence. Si un de vos proches est en train de faire un arrêt cardiaque, il suffit d’appuyer sur un bouton. Des informations vocales indiquent alors comment placer les électrodes sur la personne. La machine analyse ensuite le rythme cardiaque et décide si, oui ou non, la victime doit être réanimée. Seul le défibrillateur prend des décisions. L’objectif est de réduire le délai d’intervention en cas d’arrêt cardiaque et de sauver des vies. Pour se procurer le dispositif, il faut souscrire à un abonnement : dans ce cadre, une plateforme d’initiation aux gestes qui sauvent sera proposée en partenariat avec les sapeurs-pompiers de Paris. En cours de développement, le produit ne sera commercialisé qu’à l’horizon fin 2018. Mais le concept séduit puisque 15 000 euros ont déjà été récoltés en 2016 via la plateforme de crowdfunding Ulule et la start-up a reçu de nombreuses récompenses comme celles du concours d’innovation numérique de Bpifrance et du SwitchUp Challenge de Cisco.

LifeStick et son autocollant qui peut vous sauver la vie

Julien Cotel a développé sa société en 2017 avec son produit LifeStick. Cet autocollant a pour but de permettre la prise en charge d’un accidenté de la route dans « l’heure d’or ». Ce concept de médecine signifie que la plupart des blessés graves décèdent dans les premières heures. Si la victime est prise en charge dans l’heure qui suit le choc, ses chances de survie augmentent. Pour cela, les secours doivent obtenir d’importantes informations sur le patient. Composé d’une micropuce encapsulée dans une couche de silicone et collée à un casque ou un vélo, LifeStick ne peut être endommagée et contient les renseignements nécessaires de l’individu. Le produit coûte environ 20 euros et s’achète sur le site internet de la start-up. En créant un compte, la personne renseigne son prénom, son nom, son groupe sanguin, ses antécédents médicaux et ses contacts en cas d’urgence. En cas d’accident, par le biais d’un Smartphone, les secours sur place peuvent l’identifier en quelques secondes et avoir accès à son dossier médical. Ce simple autocollant peut ainsi sauver la vie de nombreux accidentés de la route.

Le domaine de l’e-santé révolutionne le monde. D’après un sondage réalisé par B3TSI (établissement spécialisé d’études quantitatives, ndlr) en 2015 auprès de patients atteints de maladies chroniques, 77 % pensent que les principales innovations en santé seront portées par les start-up.

Biotech : 47 millions d’euros levés pour la start-up française Dynacure, spécialisée dans le traitement des maladies rares

La start-up alsacienne de biotechnologie, Dynacure, qui développe de nouveaux traitements pour les patients atteints de maladies orphelines graves, a annoncé le vendredi 6 juillet une levée de fonds d’un montant de 55 millions de dollars, soit 47 millions d’euros. Le tour de table a été mené par Andera Partners (anciennement EDRIP, Edmond de Rothschild Investment Partners) avec les investisseurs Pontifax, Kurma Partners, Bpifrance,et IdInvest Partners. Une somme record qui la propulse dans le rang des entreprises françaises bénéficiant d’investissements conséquents. Objectif pour la société : développer son programme thérapeutique phare, le oligonucléotide anti-sens, touchant au traitement de la Myopathie Centronucléaire et des maladies neuromusculaires rares.

Une start-up issue des laboratoires de recherches strasbourgeois

Fondée en 2016 par Kurma Partners (firme de gestion spécialisée dans le financement de la santé et des biotechnologies, ndlr), SATT Conectus (Société d’Accélération du Transfert de Technologies, dédiée à la recherche collaborative et à l’accompagnement à l’innovation, ndlr) et Ionis Pharmaceuticals (établissement pharmaceutique américain, ndlr) Dynacure est une entreprise privée issue de l’IGBMC (Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire) de l’Université de Strasbourg. La SATT Conectus découvre en 2013, une innovation apportée par Jocelyn Laporte, responsable de l’équipe « Physiopathologie des maladies neuromusculaires » issue de l’institut de recherche scientifique de la faculté strasbourgeoise. Avec ses collègues, Belinda Cowling et Hichem Tasfaout, ils ont travaillé sur une stratégie thérapeutique s’adressant aux myopathies rares, maladies neuromusculaires qui se traduisent par une dégénérescence des tissus musculaires. Des maladies qui sont pour 70 % des cas mortels pour les patients enfants et handicapantes pour les adultes. Ils ont découvert qu’en limitant le gène Dynamin 2 (issu de la famille de protéines, ndlr), une souris atteinte de la maladie peut guérir. Ils déposent donc un dépôt de brevet la même année. Pour développer un médicament, la SATT Conectus met alors en place un premier investissement de 40 000 euros via son fonds dédié au développement de projets de recherche, et contacte le fonds d’investissement Kurma Partners avec qui elle signe un accord de co-conception, lui permettant de rassembler experts et réseaux pour stimuler le projet de recherche. La SATT Conectus réussit à lever de nouveaux fonds en 2014, plus de 21 000 euros, pour tester le pouvoir de la découverte sur la myopathie de Duchenne (maladie caractérisée par une atrophie et une faiblesse musculaire progressive due à une dégénérescence des muscles squelettiques et cardiaques, ndlr). Les résultats sont positifs et entraînent le dépôt d’un second brevet. Kurma Partners fait entrer un nouveau partenaire dans le projet, la biotech californienne Ionis Pharmaceuticals, spécialisé dans le développement de molécules qui limitent l’expression de gènes. En 2015, la Société d’Accélération du Transfert de Technologies investit 380 000 euros pour le projet thérapeutique puisse s’effectuer sur l’homme. La start-up Dynacure voit ainsi le jour.

La mise en place du candidat médicament, Dyn101

La start-up compte 12 personnes aujourd’hui et s’organise autour de Stéphane Van Rooijen, président directeur général et de Frédéric Legros, directeur des opérations. L’un des programmes phares de l’entreprise est la Dyn101, candidat médicament développé en collaboration avec Ionis Pharmaceuticals. Oligonucléotide anti-sens (fragment de molécules d’acide ribonucléique généralement synthétisé en laboratoire, ndlr), il a pour objectif de soigner la myopathie centronucléaire, ensemble de maladies musculaires qui provoque des faiblesses au niveau de la mobilité, de la respiration et de la déglutition. À ce jour, il n’existe pas de traitements efficaces pour traiter la maladie. Les patients sont alors cloués dans un fauteuil et doivent être accompagnés tout le temps pour pouvoir se déplacer, respirer ou se nourrir. Dyn101 vise à combattre deux formes cliniques de la myopathique centronucléaire. Avec la levée de fonds effectuée, vendredi dernier, la start-up a pour ambition de développer et d’administrer ce médicament chez l’homme, à l’horizon 2019.

Le marché du sport : quand les start-up françaises misent sur ce secteur

Le secteur du sport dans le monde est aujourd’hui dynamique et génère environ 2 % du PIB (produit intérieur brut, ndlr) mondial, soit près de 1 200 milliards de dollars selon une étude réalisée par Statista (site de statistiques, d’études de marché et un portail de business intelligence, ndlr).

Un pourcentage qui le place en deuxième position des domaines économiques les plus florissants, avec la culture qui produit 3 % du PIB mondial et le luxe, 1,6 %. Des start-up françaises se lancent dans ce marché florissant en utilisant l’innovation et les nouvelles technologies, afin de séduire les adeptes de la pratique sportive. Zoom sur certaines d’entre elles.

Le secteur économique du sport en France représente environ 38,1 milliards d’euros en France, soit près de 1,8 % du PIB tricolore en 2017, selon une étude du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Un chiffre qui englobe les dépenses des Français, des entreprises et des administrations publiques. La pratique sportive est particulièrement appréciée dans l’Hexagone. 77% des Français pratiquent une activité physique régulière dont 45 % en pratiquent plus d’une fois par mois, selon une étude réalisée par la Direction générale des entreprises. Pour attirer de plus en plus de consommateurs, les start-up françaises s’attaquent au secteur du sport en exploitant les nouvelles technologies.

Gymlib : le sport à la carte et sans engagement

Fondée en 2013 par Sébastien Bequart et Mohamed Tazi, la start-up Gymlib propose une plateforme et une application spécialisée dans la vente en ligne de pass d’accès dans les clubs de sport, sans engager sur une longue durée. Elle offre un choix de plus de deux cents activités allant du yoga au fitness en passant par le badminton et la zumba, parmi plus de 2 000 salles de sports partenaires. Grâce à un système de géolocalisation, l’utilisateur peut trouver une salle proche de son domicile et de son travail. Il peut alors choisir le type de pass qu’il souhaite, soit une séance, cinq séances ou quatre à cinq mois illimités. Plus besoin de payer des frais d’inscription et un abonnement annuel qui ne sera pas rentabilisé si le consommateur ne va pas souvent à la salle. Les tarifs sont 10 à 50 % moins chers que les prix habituels et la start-up se rémunère via une commission de 20 % à 30 %. Elle propose même un programme pour les entreprises et leurs salariés, le « Corporate Wellness Program », avec un accès illimité aux activités, des services de coaching sport et bien-être ainsi que des événements style team building. L’entreprise a reçu le soutien de la ville de Paris en intégrant fin 2014, la première promotion du Tremplin, l’incubateur dédié à l’innovation sportive, établi au sein du Stade Jean Bouin. Ce programme a permis à la société de se développer et renforcer son réseau. En 2015, la start-up a ainsi réussi à lever un million d’euros puis en 2016, trois millions supplémentaires. En mai dernier, elle a réalisé une troisième levée de fonds de dix millions auprès d’investisseurs comme Alyan Group et Fa Dièse, tout en faisant entrer comme actionnaire, le groupe Sodexo (multinationale française de service, ndlr).

Airfit : des aires de fitness outdoor connectées

Créée en 2014 par Pierre Paquin, quintuple champion de France de ski alpin et Mehdi Ghariani, la start-up Airfit propose des aires de fitness outdoor (de plein air en français, ndlr) connectées à une application de coaching sportif. En développant ce projet, elle souhaite populariser la pratique sportive en accès libre dans des espaces extérieurs. Quatre stations de fitness sont proposées comme la « 3 Faces » qui se place sur des petites espaces et peut être utilisée par quatre à six personnes ainsi que la « 8 Faces » conçue pour les clubs et associations sportives et qui peut contenir dix à douze personnes. Sur ces différentes machines, des bancs abdos, des barres de traction ou des sacs de frappe peuvent y être intégrés. L’utilisateur, en téléchargeant l’application mobile, peut trouver la station la plus proche de son domicile. Il peut ensuite visualiser directement sur son Smartphone, deux cents vidéos 3D d’exercices à réaliser sur l’aire de fitness. Grâce au coaching sportif virtuelle, le sportif visualise ses objectifs et choisit ensuite les parties du corps dont il veut travailler. De nombreuses collectivités, entreprises et écoles ont déjà installé ces dispositifs comme INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, ndlr), la ville d’Aix-les-Bains et le restaurant Burger King de la commune de La Garde, dans le Var. Comme Gymlib, Airfit  a intégré l’incubateur du sport de la ville parisienne, le Tremplin. La startup a réalisé une première levée de fonds de 570 000 euros en février 2018.

United Heroes : une plateforme sportive pour les entreprises

Fondée en mai 2014 par Boris Pourreau et Jean-Charles Touzalin, la start-up Sport Heroes Group offre United Heroes une plateforme dédiée à la création d’expériences sportives connectées à destination des entreprises et de leurs salariés. Elle propose ainsi aux collaborateurs et managers de choisir une pratique sportive et de se fixer des objectifs communs. Les enjeux sont d’améliorer la vie des employés, de développer une culture d’entreprise positive, de favoriser les potentiels et d’améliorer la performance d’une société. La firme peut alors créer un espace sur la plateforme pour que ses salariés puissent y s’inscrire. Au cours de leur inscription, ils doivent se connecter à United Heroes sur leur application mobile de sport ou sur des objets connectés comme une montre GPS. L’entreprise a alors accès à un espace pour gérer l’animation de leurs collaborateurs en leur proposant des challenges sportifs individuels ou collectifs. Les différents membres d’une société disposent d’un tableau de bord personnel qui leur permet de suivre leurs performances et leurs progrès ainsi que des conseils et des articles pour intégrer la pratique sportive dans leur quotidien. Les salariés les plus méritants pourront alors recevoir des récompenses comme des bons d’achat. La start-up propose d’autres plateformes comme Cycling Heroes consacré aux cyclistes et Skiing Heroes, aux skieurs.

Les start-up tricolores s’installent donc de plus en plus dans ce secteur du sport, par le biais des applications, plateformes et objets connectés. Les Français ont un rapport privilégié avec le sport. Pour eux, il évoque plusieurs univers, dont celui de la santé lié à la forme, celui de la compétition et de l’argent, mais aussi celui des valeurs qu’il transmet comme l’effort, la détermination et le dépassement de soi, selon une étude de L’Observatoire Cetelem, réalisé par Harris Interactive en 2017.

Les conséquences du Brexit sur les entreprises françaises

Le Brexit annoncé depuis 2016 s’appliquera seulement fin 2019. La sortie de l’Union européenne des Britanniques engendre de grandes difficultés pour les pays européens. Les entreprises exportent et importent des produits en Grande-Bretagne depuis des décennies. Ce changement nécessite donc des négociations complexes entre Londres et Bruxelles. Les entreprises de l’Europe entière sont impactées. En France, la situation britannique a déjà des conséquences du Brexit et elle devrait générer d’autant plus de difficultés dans un futur proche.

Des négociations avec un impact fort pour l’économie européenne

La France et le Royaume-Uni travaillent sur des projets communs depuis des décennies. En 2016, les Britanniques étaient le 5ème client de la France, et son 8ème fournisseur. Pour le moment, l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe n’a pas encore été fixé. Mais Theresa May, la Première ministre britannique a annoncé à plusieurs reprises engager des négociations « dures », ce qui aurait de lourdes conséquences pour les entreprises françaises. La France en 2016, exportait 38 milliards d’euros de biens et services en Outre-Manche. L’arrivée du Brexit complique les relations et les entreprises françaises font demi-tour depuis quelques mois. La possibilité d’une sortie de l’Europe sans accord avec l’Union européenne pourrait avoir de lourds impacts particulièrement pour les PME.

Au mois de janvier 2018, Theresa May annonçait la possibilité d’un « hard brexit ». Il s’agirait alors pour le Royaume-Uni de faire une rupture claire avec l’Union européenne. La première Ministre envisage de supprimer la libre circulation des travailleurs sur son territoire, de ne pas se soumettre à une participation obligatoire au budget de l’UE, éviter une supervision de la Cour de justice européenne et la possibilité de définir librement les relations commerciales avec le reste du monde. Ces choix pourraient avoir un impact conséquent sur une politique de libre-échange avec les pays européens comme la France.

Les PME, les premières touchées

Pour les entreprises françaises, les difficultés notoires vont concerner les importations et exportations sur le territoire britannique. Si les grandes entreprises ont déjà l’habitude des processus à suivre avec les pays hors Union européenne, les PME sont décontenancées face à l’arrivée du Brexit. Pour la plupart, elles se développent en Europe et rarement en dehors du continent. Le Royaume-Uni reste un territoire d’innovation et de nombreuses entreprises ont fait le choix de s’exporter dans ce pays pour diverses raisons. Une sortie « nette » de l’UE engendrera de nombreuses difficultés d’organisation pour les PME en matière de barrières douanières ou tarifaires. Les entreprises en fonction de leur secteur devront alors s’acquitter de taxes pour exporter leur produit vers le Royaume-Uni. Ce problème principal mis en avant par les experts, devrait freiner plus d’une entreprise à se lancer sur le territoire britannique. Et pour celles déjà présentes au Royaume-Uni, elles devront revoir leur organisation et les processus nécessaires.

Des secteurs particulièrement impactés

L’arrivée du Brexit touche l’ensemble des secteurs, mais selon une étude du cabinet Oliver Wyman et Clifford Chance des secteurs seront plus impactés, par cette rupture avec l’Union européenne. Étrangement, le secteur le plus touché est l’agroalimentaire avec des coûts de 900 millions d’euros concernant les mesures d’atténuation des exportations françaises. Ces mesures affectent principalement les boissons alcoolisées comme le vin et les spiritueux, les produits laitiers ainsi que les productions céréalières. Par toutes ces contraintes, le Brexit devrait générer un coût de 4 milliards d’euros par an pour la France. L’Hexagone sera donc le 3ème pays touché derrière l’Allemagne et les Pays-Bas.

Airbus tente une négociation avec le gouvernement britannique

Dans cette perspective de coûts conséquents pour les entreprises françaises, Airbus est aussi concerné. L’entreprise française a menacé dernièrement le gouvernement britannique d’arrêter ses investissements sur le territoire dans le cas d’un Brexit sans accord sur le commerce futur. Elle produit les ailes de ses avions civils et militaires au Royaume-Uni. La production représente 15 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. La sortie du marché unique et de l’union douanière de l’UE engendrerait des difficultés de production pour l’entreprise française. Cette mise en garde ne rassure pas le gouvernement britannique qui n’a pas encore dévoilé sa prochaine relation avec l’UE. Airbus participe à l’économie du pays à hauteur de 7,8 milliards de livres. Il s’agirait alors d’un gros manque à gagner pour le Royaume-Uni. Les entreprises mondiales tentent de peser dans la balance pour déclencher des négociations pour un accord sur le commerce futur entre les pays de l’Union européenne et les Britanniques.

Le Brexit au fil des mois inquiète massivement les entreprises françaises, il engendre déjà des difficultés en matière de production, d’importation mais également d’exportation. Mais elles pourraient devenir désastreuses en fonction des négociations entre Londres et Bruxelles. Il s’agit d’un tournant désagréable pour les entreprises et l’économie française. Mais le Brexit a tout de même des avantages particulièrement pour Paris, devenue dernièrement la capitale d’Europe la plus attractive auprès des investisseurs étrangers.

La France de nouveau reine du monde du luxe

Le marché du luxe a connu, en 2017, une hausse d’environ 5 % pour atteindre les 1 160 milliards d’euros à l’international, selon Bain & Company, cabinet de conseil en stratégie et management. L’agence prévoit même un taux de croissance de 4 à 5 % par an pour les trois prochaines années, afin d’atteindre des ventes de 295 à 305 milliards d’euros à l’horizon 2020.  L’Hexagone continue de maîtriser ce domaine mondial avec les entreprises LVMH, Kering, L’Oréal et Hermès, représentant près d’un quart des ventes totales du Top 100 du marché en 2016, selon le dernier classement annuel « Global Powers of Luxury Goods » publié en mai dernier par la société de conseil Deloitte. Zoom sur ce secteur, le monde du luxe, qui ne connaît pas la crise.

Neuf groupes français font partie des cent plus grandes entreprises du luxe dans le monde, ayant réalisé un total de 217 milliards de dollars de ventes en 2016. Le secteur du luxe fait les beaux jours de la France. Pour favoriser la croissance du marché, ces célèbres firmes de l’Hexagone ont adopté des stratégies spécifiques.

LVMH, Kering, L’Oréal, Hermès et Chanel, monuments français du luxe

LVMH (Moët Hennessy Louis Vuitton, ndlr), groupe fondé par Alain Chevalier et Henri Racamier en 1987 et actuellement dirigé par Bernard Arnault, domine le secteur du luxe mondial, d’après le classement de la société Deloitte. Possédant plus de 70 marques dont Séphora, Christian Dior et Givenchy, l’entreprise a réalisé plus de vingt-trois milliards de chiffre d’affaires en 2016. Kering, groupe fondé par François Pinault en 1963 et propriétaire des marques Gucci, Saint Laurent et Alexander McQueen, arrive en cinquième position du palmarès mondial. Son chiffre d’affaires a atteint les 9,3 milliards de dollars. Créée par Eugène Schueller en 1909 et actuellement dirigée par Jean-Paul Agon, L’Oréal est, elle, élue sixième entreprise mondiale du luxe avec 8,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Enfin, le groupe Hermès obtient la douzième place avec plus de 5,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Fondée dans les années 1910 par Coco Chanel, la société Chanel appartient, aujourd’hui, à Alain et Gérard Wertheimer, classés sixième fortune professionnelle de France, avec un patrimoine estimé à 21 milliards d’euros. Absente du rapport Global Powers of Luxury Goods 2018, l’entreprise a dévoilé, le 21 juin dernier, ses résultats financiers pour la première fois depuis sa création. Elle a réalisé 8,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, se plaçant à la hauteur des autres groupes français.

Le tourisme et l’implantation en Chine comme facteurs de croissance

Le tourisme a un impact très élevé dans la consommation de produits de luxe français. Les Russes, mais plus particulièrement les Chinois, sont ceux qui portent la croissance du secteur. La Chine représente, à elle seule, 30 % du marché mondial dans l’achat d’objets de luxe, selon une étude de 2016 réalisée par Bain & Company (cabinet international de conseil en stratégie et management, ndlr). Un touriste chinois a dépensé, en moyenne, 5 400 euros dont 47 % ont été attribués au shopping, lors de son séjour en France en 2015, selon China UnionPay, le leader de l’émission de cartes de crédit en Chine. Pour séduire ces consommateurs, les établissements innovent avec des magasins spécialisés. L’enseigne parisienne des Galeries Lafayette propose ainsi, depuis mars 2017, une boutique annexe consacrée aux touristes asiatiques, mais surtout chinois. Ces voyageurs représentent plus de 25 % du chiffre d’affaires pour l’enseigne. Sur 4 200 mètres carrés, ce « Shopping & Welcome Center » propose des articles de maroquinerie ainsi que des accessoires et bijoux de grandes marques. Les groupes français de luxe s’installent également dans des pays d’Asie en ouvrant des magasins localement. Fin 2015, Dior a ouvert une boutique dans le China World Mall de Pékin tandis qu’Hermès, un an plus tôt, a inauguré un magasin de 1 100 mètres carrés à Shanghai. Quant à Louis Vuitton, elle a lancé la Maison du luxe en 2017 dans la même ville, où des clients se rendent sur invitation pour pouvoir acheter des sacs personnalisés. Ces établissements ajustent également leurs produits aux habitudes locales en se procurant des sociétés du pays. L’Oréal a ainsi racheté la marque de maquillage et de soin de la peau Yue-Sai en 2004, tandis qu’Hermès s’est procurée la marque Shang Xia en 2010.

En France, le secteur du luxe représente plus de 150 000 emplois. Ces entreprises sont constamment à la recherche de nouveaux talents notamment d’artisans qualifiés. Louis Vuitton veut recruter cinq cents personnes d’ici deux ans. Hermès emploie entre 150 et 200 artisans par an et cherche à créer cinq cents emplois pour l’ouverture de ses deux nouveaux ateliers d’ici 2020, en Gironde et en Seine-et-Marne. Quant à Dior, l’entreprise veut embaucher 250 postes à St Jean de Braye dans sa seule usine de production des parfums Christian Dior. Elle souhaite en effet augmenter son effectif et dépasser les deux mille salariés à l’horizon 2020.

Ces personnalités qui ont quitté la politique pour entreprendre

Avec l’élection d’Emmanuel Macron, les Français ont souhaité renouveler la classe politique. À la suite des législatives de juin 2017, ce constat s’est renforcé avec la sortie d’anciens leaders politiques. Face aux échecs électoraux, de nombreuses personnalités ont décidé de changer de carrière et de tirer un trait sur la politique, ou presque. Si certaines ont repris leur ancienne profession, d’autres ont choisi la voie de l’entrepreneuriat. Zoom sur ces hommes et femmes politiques qui ont quitté la politique pour entreprendre.

76 % des Français n’ont pas confiance dans la politique et 85 % sont d’accord avec l’idée que leurs responsables politiques ne se préoccupent pas de leur vie, selon l’édition 2018 du baromètre de la confiance politique du CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po, ndlr). Ce désamour a poussé certaines personnalités, balayées aux élections, à changer d’horizon professionnel. Pour tourner la page, d’anciens candidats à la présidentielle, d’anciens ministres ou députés se sont reconvertis dans le domaine entrepreneurial.

Arnaud Montebourg

Arnaud Montebourg, ex-ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique sous le mandat Hollande, est un entrepreneur dans l’âme. Après son départ du gouvernement en 2014, il décide de retourner sur les bancs de l’école en intégrant l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires, ndlr) pendant un mois en vue de créer sa propre entreprise. En janvier 2015, il lance sa société, Les équipes du made in France, avec ses économies, soit plus de 100 000 euros. Objectif : rassembler des équipes financières, industrielles, productives et de management pour, soit reprendre, soit créer des entreprises « Made in France ». Il devient vice-président du conseil de surveillance de la chaîne d’ameublement Habitat et président de celui de New Wind, une start-up conceptrice d’éoliennes domestiques. Mais la passion de la politique le rattrape : il décide de participer à la primaire citoyenne du Parti socialiste en janvier 2017, en vue des élections présidentielles. L’avocat de profession échoue et décide de tourner la page. Il se lance dans plusieurs projets en 2018, dans le secteur des amandes et du miel avec ses entreprises Compagnie française de l’amande méditerranéenne (Cofram) et Société d’élevage et de repeuplement des abeilles de France (Seraf). Ces firmes ont pour ambition de mettre à l’honneur le métier de viticulteur et d’apiculteur ainsi que leur production toujours « Made in France ». Dans cette optique, l’entrepreneur vient de mettre en place L’École nationale des Hautes Études Apicoles à Dijon pour former des personnes en reconversion professionnelle.

Nathalie Kosciusko-Morizet

Suite à son échec à la primaire de la droite et du centre ainsi qu’aux législatives de juin 2017 dans la deuxième circonscription de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet décide de prendre du recul avec la vie politique française. Elle choisit de se reconvertir dans le domaine privé. L’ancienne ministre de l’Écologie et secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement numérique sous Sarkozy met alors le cap aux États-Unis. Depuis février 2018, elle a rejoint le siège new-yorkais de Capgemini, une entreprise française de services du numérique créée par Serge Kampf en 1967. L’ancienne élue Les Républicains est ainsi à la tête de l’activité Projet & Consulting de la division Cloud Infrastructure et cybersécurité du groupe. Elle a été choisie pour son expertise en matière d’ingénierie, ayant effectué ses études à L’École polytechnique.

Fleur Pellerin

Fleur Pellerin, l’ex-ministre de l’Économie numérique ainsi que de la Culture et de la Communication sous François Hollande, s’est engagée à investir dans les entreprises. En 2016, la femme d’affaires quitte la fonction publique et crée un fonds d’investissement, Korelya Capital. Son but : accompagner les investissements coréens dans l’Hexagone dans le secteur de la Tech et financer les start-up françaises en leur donnant accès aux marchés asiatiques. Auprès du groupe Naver, société sud-coréenne de contenu web, elle a également procédé à une levée de fonds de 100 millions d’euros. La quadragénaire a ainsi pu venir en aide à plusieurs jeunes entreprises comme Devialet, spécialisée dans l’ingénierie acoustique, AB Tasty, éditrice d’une solution d’optimisation pour les sites e-commerce et JobTeaser, plateforme de recherche de stage et d’emploi, destinée aux étudiants et jeunes diplômés. Depuis fin 2016, Fleur Pellerin a également rejoint le conseil d’administration de KissKissBankBank, une entreprise française de crowdfunding.

François Fillon

François Fillon s’était déjà projeté dans l’entrepreneuriat avec sa société de conseil, 2F Conseil, fondée en juin 2012. Son entreprise est notamment venue en aide à Axa, groupe spécialisé dans l’assurance, sur les négociations de la directive européenne « Solvabilité 2 », consacrée à la nouvelle réglementation des assureurs. Fragilisé par sa défaite à la dernière élection présidentielle et par l’affaire « Penelopegate », l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy s’est retiré de la vie politique pour se destiner au milieu financier. Depuis septembre 2017, l’ancien leader du parti Les Républicains est rentré chez Tikehau Capital. Édifiée par Antoine Flamarion et Mathieu Chabran en 2004, la firme gère le marché des actifs financiers et de l’investissement.

Si des personnalités quittent le monde politicien pour l’entrepreneuriat, des chefs d’entreprise partent aussi en politique. 87 % des Français estiment qu’une expérience professionnelle en entreprise devrait être un prérequis indispensable pour exercer des responsabilités électorales, selon une étude de l’institut de sondage Ifop fin 2016. Pour 68 % d’entre eux, un entrepreneur pourrait être un bon président de la République. Lors de l’élection présidentielle de 2017, de nombreux dirigeants ont été sollicités par plusieurs équipes de campagne notamment celle d’Emmanuel Macron. C’est notamment le cas de Bruno Bonnell, ex-président de la société Ataris (anciennement Infogrames SA, ndlr), spécialisée dans l’édition et la distribution de jeux vidéo, et à la tête de Robopolis, experte dans la robotique personnelle. Référent du mouvement « En marche ! » du Rhône, il est devenu député LREM en juin 2017, dans la sixième circonscription de ce même département.

Informatiser son entreprise : par où commencer ?

L’informatisation dans les entreprises fait partie des habitudes quotidiennes car chacun a pris conscience du gain de temps qu’elle représentait mais aussi de l’impact sur la productivité et donc sur la rentabilité et la performance de l’entreprise. Pour réussir l’informatisation, l’enjeu est de taille car choisir de bons matériels et logiciels puis assurer une veille technologique régulière demande d’avoir une réflexion stratégique en amont qui ne laisse aucun détail de côté. Voici les étapes de base à suivre pour informatiser son entreprise.

Étape 1 : définir les besoins de l’entreprise

Qu’elle soit petite, moyenne ou grande, une entreprise gère une masse d’informations importante qui n’est pas nécessaire au même moment et qui intéresse rarement les mêmes personnes. Pour drainer efficacement cette masse d’informations vers les postes concernés, il est important de définir les besoins spécifiques de chaque service, les volumes d’informations à traiter et les nombres de salariés disponibles pour faire fonctionner le système informatique de l’entreprise.

Étape 2 : investir dans le matériel

Informatiser sa société revient à y installer du matériel performant et redondant aux besoins des travailleurs. Il faut donc faire installer du matériel de qualité. L’ordinateur de bureau est indispensable, mais l’ordinateur portable ou la tablette permet plus de mobilité. Il faut également mettre les ordinateurs en réseau pour faciliter les échanges des données et installer une bonne connexion internet. À défaut d’installer un système de stockage de données en interne, l’entreprise peut stocker ses serveurs dans un établissement tiers. Dans ce cas, les informations sont sécurisées et accessibles n’importe où et l’investissement est moins coûteux.

Étape 3 : louer ou acheter les logiciels

La location permet de faire des économies, mais si l’entreprise exerce une activité qui nécessite un usage régulier des logiciels, par exemple l’expertise comptable, il est recommandé d’en acheter. Dans ce cas, il faut acheter des logiciels régulièrement actualisés, car ils prennent en compte les données récentes.

Les magasins et sites spécialisés proposent aussi des logiciels standards testés et certifiés qui répondent aux besoins des entreprises. Il suffit de définir le domaine pour obtenir le logiciel souhaité à un tarif raisonnable. Depuis l’avènement des tablettes fonctionnant sous Android et iOS, de nombreuses applications facilitant la gestion des données informatiques sont disponibles en téléchargement libre et payant.

Étape 4 : former les salariés  à l’usage des logiciels

Les concepteurs de logiciels proposent généralement des formations de base aux employés pour leur permettre de manipuler efficacement les logiciels. Il est également possible de participer aux séminaires de formation payants pour maîtriser parfaitement l’usage de ces logiciels. De même, certains ouvrages permettent d’apprendre à utiliser les logiciels les plus populaires. Grâce à internet, il est désormais possible de se former à l’utilisation de plusieurs logiciels gratuitement ou à des tarifs très abordables par le biais des tutoriels et du e-learning.

Étape 5 : entretenir le  matériel

Le matériel informatique de l’entreprise doit être entretenu et réparé par des spécialistes. L’entreprise peut embaucher des techniciens en maintenance informatique à l’interne ou opter pour l’infogérance. La seconde option est plus avantageuse, car elle est moins coûteuse. Elle consiste à signer un contrat de maintenance avec une entreprise tierce. Cette dernière programme des contrôles périodiques (mensuels ou trimestriels) pour s’assurer du bon fonctionnement du matériel informatique de l’entreprise. En cas de panne, il suffit de faire appel aux techniciens pour qu’il se déplace pour réparer le matériel concerné. Dans certains cas, les techniciens externes donnent les directives à suivre par téléphone pour régler temporairement ou définitivement une panne.

Happy at Work 2018 : Top 5 des start-up françaises qui rendent leurs salariés heureux

Être heureux au travail. Happy at Work, premier label employeur participatif créé par Laurent Labbé, met à l’honneur la qualité dans le management et l’énergie des salariés. Les membres de 4 500 entreprises ont noté leur expérience dans leur secteur d’activité, par rapport à leur société et à un site en ligne choosemycompany.com. Avec un questionnaire de dix-huit questions, ils ont évalué six domaines dont la progression professionnelle, le management, la motivation, l’environnement stimulant ainsi que le plaisir au travail. Le but de ce classement est de fournir des informations réelles et profitables pour valoriser les entreprises qui rendent leurs salariés heureux. Un moyen d’attirer de nouveaux candidats qui souhaitent trouver l’organisation qui leur correspond. Ce palmarès est exclusivement consacré aux start-up de plus de 25 salariés. Découvrez sans plus attendre le top 5.

75 % des actifs français se disent heureux dans leur travail, selon un sondage Ifop en 2016. Le salaire n’est important que pour 12 % des interrogés alors que les conditions de travail ainsi que les relations collectives le sont pour 40 %. Le mal-être des salariés peut provoquer un véritable coût pour une entreprise. Il représenterait près de 12 600 euros par an et par individu au secteur privé, selon une étude du groupe de prévoyance Apicil et du cabinet Mozart Consulting. Le bonheur au travail se place donc comme un élément important dans le développement et le fonctionnement d’une société. Pour faire partie du classement Happy at Work, trois critères sont essentiels : une note de satisfaction globale supérieure à 3,8 sur 5, une proportion de 60 % des salariés prêts à recommander leur société à un ami et un taux de participation au questionnaire de 50 % minimum.

N°1 : Synomia, agence de conseil en Data Analytics

Pour la deuxième année consécutive, la start-up Synomia obtient la première place du classement. Créée en 2000 par Philippe Aït Yahia, Maurice Ndiaye et Didier Bourigault, elle apporte une analyse de contenus et des solutions de recherche et navigation pour des sites web de clients en SaaS (modèle de distribution de logiciels à travers le Cloud, ndlr). Leur technique d’analyse basée sur un algorithme permet de structurer automatiquement l’ensemble des données internes et externes d’une entreprise dans une Data Room Sémantique (espace de stockage sécurisé et à accès restreint où une organisation met à disposition des utilisateurs un volume important de documents confidentiels, ndlr). D’après 75 salariés, l’entreprise mérite la note de 4,88 sur 5. 100 % des collaborateurs ont l’impression de progresser et d’apprendre, se sentent encouragés dans leurs efforts et apprécient la qualité de vie au travail. 92 % d’entre eux voient un réel impact de leur investissement sur la réussite de l’entreprise. Et lorsqu’ils sont interrogés sur ce qui leur plaît dans la société, ce sont les termes « bienveillance » et « ambiance » qui reviennent le plus. Enfin, 100 % des salariés recommandent leur firme à un ami et ont confiance en leur direction.

N°2 : Click & Boat, « Airbnb » des bateaux

Fondée en 2013 par Edouard Gorioux, Jérémy Bismuth et Amir Reza-Tofighi, la start-up Click & Boat se classe numéro deux du palmarès. Elle permet à des propriétaires de rentabiliser leur bateau en le louant à des particuliers, par le biais d’une plateforme collaborative. Les locataires bénéficient de tarifs attractifs, moins chers en moyenne de 30 % par rapport aux forfaits proposés par les circuits classiques de location. Du côté des hôtes, cela permet de réduire le coût des frais d’entretien de leur engin. Plus de vingt mille bateaux de particuliers et de professionnels sont proposés sur le site, disponibles dans tous les ports de France comme Marseille et Le Havre mais aussi dans plusieurs pays d’Europe comme l’Espagne, la Croatie ou encore l’Italie. Avec l’avis de 22 salariés, l’entreprise obtient la note de 4,88 sur 5. 100 % des collaborateurs trouvent du sens dans ce qu’ils font, ont le sentiment que leur mission et leurs responsabilités correspondent à leur personnalité, et estiment que leur façon de travailler est innovante. Environ 77 %  d’entre eux jugent que leur salaire est adapté à leur poste. 95 % recommandent leur firme à leurs amis et 100 % ont confiance en leur direction.

N°3 : DomRaider, site d’enchères pour noms de domaine expirés

Créée en 2013, la start-up clermontoise DomRaider se hisse à la troisième place du podium. Spécialisée dans la récupération de noms de domaines expirés sur le web, elle les met aux enchères via un algorithme, pour un prix estimé entre cinq et sept mille euros. Présente dans vingt-sept pays, l’entreprise a lancé une nouvelle interface baptisée Auctionity, développée sur la technique du  blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle, ndlr). Pour se développer, la société a bouclé une levée de fonds spécifique via une ICO (pour « Initial Coin Offering », mode de financement qui mêle crypto-monnaie et crowdfunding, ndlr). Elle a ainsi émis des actifs numériques échangeables contre des tokens (type de crypto-monnaie, ndlr). La firme en a vendu plus de 560 millions. Avec l’avis de 27 salariés, la société obtient la note de 4,79 sur 5. 100 % des collaborateurs ont l’impression de progresser et d’apprendre, éprouvent du plaisir à faire leur travail et recommandent l’organisation à leurs amis. 88,89 % sont satisfaits des avantages qu’ils obtiennent comme des primes et des congés payés.

N°4 : BeNext, communauté de passionnés dans l’univers du numérique

Lancée en 2014, l’entreprise BeNext obtient la quatrième place du classement. Elle regroupe une communauté de spécialistes passionnés par l’innovation et les technologies, qui accompagne leurs clients dans la naissance et le développement d’un produit web ou mobile. Tous travaillent dans différents secteurs d’activité et se regroupent autour de quatre exercices : le product management (structure générale d’une entreprise qui soutient et gère toutes les activités liées au développement, à la commercialisation et à la vente d’un produit, ndlr), la réalisation de logiciels, la mise en place de pratiques plus agiles et le lanceur de produits et de start-up, appelé le SpaceLab. Avec l’avis de 46 salariés, la start-up obtient la note de 4,72 sur 5. 98,11 % des collaborateurs recommandent l’entreprise à leurs amis et sentent qu’ils ont les moyens d’atteindre leurs objectifs. 65,22 % d’entre eux sont satisfaits des avantages qu’ils obtiennent comme des bonus et un accord d’intéressement. Enfin, 82,02 % des salariés sont satisfaits de la manière dont ils articulent leur vie professionnelle et leur vie personnelle.

N°5 : Bam, créatrice d’applications mobiles multiplateformes

Cofondée en 2014 par Baptiste Michel & Marek Kalnik, Bam, première start-up de la Theodo Academy (incubateur de sociétés spécialisées dans la création de solutions digitales au service des entreprises, ndlr) accède à la cinquième place. Elle crée des applications mobiles multiplateformes se basant sur les méthodologies Lean (méthode de management recherchant la performance grâce à l’amélioration continue et l’élimination des gaspillages, ndlr) et Agile (organisation de travail en cycles courts, permettant de gérer un produit de manière souple, adaptative et répétitive, ndlr). L’entreprise a ainsi développé plusieurs programmes pour différents groupes comme Ouicar avec sa plateforme web et mobile. Avec l’avis de 46 salariés, la société obtient la note de 4,7 sur 5. 100 % des employés comprennent bien comment leur performance est évaluée, recommandent l’organisation à leurs amis et font confiance à l’équipe de direction. 65,22 % d’entre eux sont satisfaits des avantages qu’ils obtiennent comme des bonus et un accord d’intéressement.

Être heureux au travail demeure un avantage non-négligeable pour une entreprise. Du côté des entrepreneurs, 62 % citent leur liberté de décision, 57 % leur autonomie et 56 % le fait de ne pas avoir de supérieur comme facteur d’épanouissement dans leur société, selon une étude publiée par Vistaprint.

Ces start-up qui facilitent l’apprentissage des langues

L’apprentissage des langues étrangères comporte de nombreux avantages. Exercice bénéfique pour le cerveau et la mémoire, opportunité de faire des rencontres et de s’ouvrir au monde, la pratique de nouveaux dialectes améliore également les perspectives de carrière. Aujourd’hui, de plus en plus d’écoles et entreprises exigent de pratiquer plusieurs langues afin d’interagir avec des interlocuteurs étrangers. Des start-up surfent ainsi sur la vague de l’apprentissage pour développer le savoir-faire de leurs utilisateurs.

Sur 65 millions d’habitants en France, les deux tiers de la population ne parlent aucune langue étrangère couramment, tandis qu’un tiers n’en pratique pas du tout, selon un sondage Insee/Le Monde publié sur le site Digischool en 2013. Seulement un Français sur cinq parle couramment l’anglais. La maîtrise d’un autre dialecte est pourtant un atout indispensable dans une carrière professionnelle. Plateformes de mise en relation, séjours linguistiques et formations accélérées, autant d’idées dont les start-up se sont emparées.

Lingvist : facilite l’apprentissage des langues en un temps record

Créée en 2013 par Mait Müntel, Ott Jalakas et Andres Koern, la start-up estonienne Lingvist propose avec sa plateforme en ligne de faire apprendre une langue en 200 heures. Disponible depuis juin 2015, sur application mobile, l’entreprise propose  un apprentissage du français, de l’espagnol et du russe pour les anglophones. Une formation à l’anglais est seulement offerte pour les francophones. L’idée est venue de Mait Müntel, ancien physicien du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire, ndlr) lorsqu’il a tenté d’apprendre le français par ses propres moyens sans utiliser de livres. Son équipe a développé des méthodes d’analyse linguistique basées sur les mots les plus utilisés en fonction des centres d’intérêt de chacun.

Objectif : proposer le vocabulaire le plus pertinent et le plus utile pour la formation des utilisateurs. L’outil, basé sur l’intelligence artificielle, sait donc s’adapter au niveau de chaque membre selon son âge et ses compétences, lui permettant de faire des progrès rapidement. Lingvist se divise en trois types d’exercices. Tout d’abord, un programme de cartes à trous en vue de mémoriser le lexique. Basé sur un quiz ludique autour de 150 questions par jour, le logiciel est animé par des commentaires et des encouragements afin de motiver l’individu. Des textes à lire sont ensuite proposés quotidiennement pour comprendre le style et la syntaxe de la langue étudiée.

La compréhension orale n’est pas oubliée avec des conversations à écouter afin de se familiariser avec la prononciation. Un tableau de statistiques est mis en place pour suivre les progrès et les erreurs à ne pas répéter. Des investisseurs ont d’ailleurs été séduits par le concept. En 2014, un million d’euros ont ainsi été levés auprès de SmartCap et Nordic VC Inventure.
L’entreprise a également reçu une subvention européenne de 2,2 millions d’euros dans le cadre du programme Horizon 2020.

Vivalanga : échanger avec des interlocuteurs natifs

Lancée par Chantal Bonner et Ludwig Zerbib en 2016, la start-up Vivalanga offre une application gratuite d’échange linguistique qui permet de matcher avec des interlocuteurs natifs, proches de soi pour exercer une langue de façon dynamique et vivante. Leur but est de faire sortir les étudiants de leurs livres de cours afin de pratiquer à l’oral et favoriser les échanges ainsi que le partage des cultures. Le programme, qui utilise la géolocalisation, connecte les membres avec des personnes étrangères à proximité de leur lieu de domicile, de travail ou de loisir. Les locuteurs natifs peuvent ensuite accepter ou refuser d’aider l’utilisateur qui souhaite apprendre leur langue. Les deux parties ont la possibilité de se rencontrer dans un café. S’ils n’ont pas le temps, Vivalanga met à leur disposition une messagerie instantanée avec des outils didactiques et linguistiques pour faciliter les conversations comme des propositions de correction et de traduction.

TalkTalkBnb, le Airbnb du séjour linguistique

Fondée en mars 2016 par Hubert Laurent, la start-up bretonne TalkTalkBnb propose une plateforme collaborative basée sur un système d’échange, qui met en relation des voyageurs du monde entier avec des personnes souhaitant s’améliorer en langue. Des étrangers sont ainsi hébergés et nourris chez des hôtes. En contrepartie de cette hospitalité, ils doivent parler leur langue maternelle durant toute la durée du séjour pour permettre à leurs logeurs de la pratiquer sérieusement.
Les deux parties sont gagnantes : l’une est logée gratuitement, tandis que l’autre reçoit un apprentissage dans un contexte convivial, sans avoir à payer de formation spécifique. La firme compte, depuis sa création, plus de 30 000 inscrits dans 130 pays. Du Vietnam au Sénégal en passant par le Canada et la Chine, les membres peuvent pratiquer de nombreuses langues comme l’espagnol, l’anglais, le japonais ou même l’hindi. La société propose également un espace professionnel et privatif pour les salariés d’une entreprise afin de faciliter les échanges linguistiques entre collaborateurs à l’international.

D’autres start-up réinventent l’apprentissage des langues dans des domaines aussi variés que le soutien scolaire et l’aide à l’orientation. Ce secteur de l’éducation s’avère d’ailleurs en plein essor. Depuis 2015, sept milliards d’euros y ont été investis, dont 90 % aux États-Unis et en Chine. L’Europe ne représente, elle, que 8 % des investissements.

« Lève toi et vends » de Nicolas Caron : guide pratique pour réussir vos ventes

Le septième livre de Nicolas Caron « Lève toi et Vends ! »  est  un véritable outil de travail et apporte les clés de la vente. Chaque chapitre comprend de multiple exemples et messages en rupture avec les approches traditionnelles. L’auteur propose aux commerciaux, vendeurs et entrepreneurs, des principes et postures mentales à adopter quotidiennement pour  progresser dans son travail et prendre du plaisir à vendre. C’est aussi ce qu’il fait passer dans ses conférences

Un style d’écriture et de forme différent pour stimuler le lecteur

A la manière d’un coach de vie ou sportif, l’auteur tutoie les lecteurs et emploie un style très direct, incisif et provocateur pour les stimuler et les accompagner efficacement. Avec bienveillance et exigence, il propose une façon de dire les choses plus simplement sans pourtant tomber dans la langue de bois. Au-delà, le livre propose des méthodes, des illustrations du dessinateur Flec, des messages et des punchlines tout au long de l’ouvrage pour stimuler la motivation du lecteur, pour qu’il se fixe plusieurs objectifs et renforcer son ambition et sa détermination à aller plus loin. Pour éviter de transformer le livre en manuel basique de techniques de vente, Nicolas Caron propose aux lecteurs de manière originale et avec humour de convaincre et négocier avec des clients exigeants et impatients. Plusieurs chapitres mettent en scène plusieurs personnages comme Le Reptile, Einstein et le Psy que le vendeur doit successivement convaincre d’acheter son produit.