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Comment rendre votre association compatible au RGPD ?

Le RGPD (règlement général de la protection des données) est une réglementation européenne qui consiste à clarifier le traitement des données personnelles sur les personnes physiques. Elle intervient sur le traitement de ces données et sur l’information du citoyen, relativement à leur utilisation. Toutes entreprises et toutes associations sont soumises à cette réglementation aujourd’hui. Voyons comment rendre conforme une association au RGPD.

RGPD et association : une application obligatoire

Appliquer le RGPD dans une association représente un petit bouleversement dans les habitudes de fonctionnement. Un site comme LegalPlace, se tient à la disposition des associations loi 1901, pour les guider dans toutes ces formalités administratives.

Tentons de comprendre d’abord l’importance du RGPD dans une association. Il faut avoir à l’esprit pour cela, qu’une association recueille des données personnelles sur : ses membres, ses donateurs, ses adhérents. Ces informations sont aujourd’hui d’une grande importance puisqu’elles peuvent permettre d’identifier une personne par rapport à des éléments de son identité physique, économique, culturelle, etc. Le RGPD réglemente d’ailleurs le traitement de toutes données, recueillies sur support papier ou numérique.

Concrètement, l’application du RGPD dans une association va se matérialiser par un ensemble nouveau de règles, visant à l’intégrer à son fonctionnement. Brièvement, il va s’agir de revoir toutes les procédures visant au traitement des données telles que leur recueil, leur enregistrement, leur conservation, leur modification et leur transmission. Le RGPD veille aussi à la légitimité du pourquoi l’on recueille ces données et à la bonne information des personnes qu’elles concernent. Ainsi, la conservation des données personnelles n’est plus libre, mais doit répondre à une utilisation légitime, conformément aux buts que poursuit l’association.

Associations : les 5 mesures à mettre en place pour se conformer au RGPD

L’application du RGPD dans une association repose donc, comme dans toute entreprise, sur un principe de responsabilité. Il implique, pour les responsables de l’association, de mettre en place de nouvelles mesures organisationnelles et techniques.

1. Trouver un responsable      

Trouver son DPO, ou responsable à la protection des données, va être, pour une association, la préalable à la  bonne conduite du changement. Si elle ne dispose pas en son sein du bon profil  (juriste avec bonnes connaissances en NTIC, ou personne avec une expérience en certification ISO), l’association peut externaliser cette tâche.

2. Faire l’état des lieux

Dans un premier temps, il va s’agir de réunir toutes les données auxquelles l’association a accès, puis de retracer leur cheminement et leur utilisation : que fait-on de ces données, et quelles personnes y accèdent ? Le travail de DPO est de commencer à mettre en place des procédures propres à chaque type de données : questionnaires, courrier, e-mailing… Il va aussi sensibiliser tous ceux qui œuvrent au sein de l’association à ces nouvelles pratiques.

3. Mettre en place une structure

La mise en conformité de l’association avec le RGPD ne devient vraiment effective qu’une fois que la grille de traitement de la CNIL (commission nationale de l’informatique et des libertés) sera appliquée. Elle permet de dresser un véritable tableau de bord de toutes les données personnelles recueillies pour vérifier qu’il n’y ait aucune faille dans leur sécurité.
D’autres contraintes vont venir s’appliquer, notamment dans l’information des publics susceptibles de livrer leurs données personnelles. Un droit à l’information s’applique en effet, ainsi que le devoir de recevoir le consentement de ces personnes (plus d’infos encore sur les enjeux du RGPD sur : https://www.mr-entreprise.fr).

4. Trier ses données

Attention, la durée de conservation des données doit être établie en lien avec la finalité de leur utilisation. Se débarrasser des données inutiles peut éviter des sanctions.

5 Planifier ses actions

Pour rester en conformité avec le RGPD, un travail régulier est nécessaire, incluant des « rappels » de temps à autre, qu’il est aujourd’hui obligatoire de prévoir dans ses plannings.

Toute personne livrant des données personnelles à une association a le droit d’y avoir accès et de connaître la finalité de l’exploitation de ces informations. L’autorité compétente en matière de respect du RGPD demeure la CNIL.

Les plateformes pour se réunir sans se déplacer

Afin d’organiser des réunions plus facilement et les rendre plus attractives, des sociétés innovent en proposant leurs outils pratiques.

Lumi réunit les membres d’une entreprise

L’entreprise Lumi, fondée à Londres en 1991 et dirigée par Richard Taylor, est spécialisée dans les technologies et logiciels d’engagement du public en temps réel. Cela afin de faciliter l’organisation d’assemblées générales et de réunions entre membres et actionnaires d’une entreprise. Les solutions de la société permettent un enregistrement fluide des participants et proposent des fonctionnalités diverses. Avec trois objectifs : réduire les coûts d’organisation, favoriser l’engagement des participants et faire gagner du temps.

L’application Lumi AGM Mobile permet une élaboration efficace et une interaction captivante avec les différents protagonistes. Des systèmes de votes et de sondages y sont intégrés afin de transformer la manière d’intervenir. S’ajoutent également des sessions de questions-réponses disponibles pour soumettre des requêtes au président de la réunion, auxquelles lui-même peut répondre par messagerie.

Livestorm : une plateforme de réunions en ligne

Plus besoin de se rassembler dans une salle. Avec sa plateforme web, Livestorm, la start-up française du même nom, fondée en 2016 par Gilles Bertaux, Robin Lambert, Vincent Garreau et Tom Forlin, propose aux professionnels, et notamment aux entreprises, des « webinaires » (terme qui désigne des réunions faites via internet, ndlr). Avec ses salles de débriefing virtuel, les dirigeants peuvent échanger avec leurs collaborateurs et leurs clients. Disposant de fonctionnalités de webinar et streaming vidéo en haute définition, l’utilisateur interagit avec son assemblée en partageant son écran et en dialoguant via un chat intégré. Quant aux participants, ils disposent d’un système de questions / réponses et de sondages. Dotée d’un support multi-langages, la plateforme partage un ensemble de documents comme des présentations de vidéos pré-enregistrées ou provenant de YouTube. Elle s’intègre à plus de 1 000 logiciels Cloud comme Salesforce (éditeur de logiciels de gestion de la relation client, ndlr).

Vyte, l’outil d’organisation tout-en-un

Pour optimiser les réunions et faire gagner un temps précieux aux membres d’une entreprise, la société parisienne Vyte, créée en 2014 par Manuel Mondesir, Martin Saint-Macary et Philippe Hong, propose un outil de planification multifonction. En le synchronisant avec un agenda Google, Office 365 ou Microsoft Exchange, une interface apparaît avec un calendrier et tableau. Selon ses disponibilités, le dirigeant peut ainsi proposer plusieurs créneaux de dates de réunion à ses collaborateurs, par email ou via un lien URL. Les invités votent ensuite pour celui qui leur convient le mieux. Le chef d’entreprise découvre alors les avis de chacun et confirme en un clic la meilleure option, créant et planifiant la réunion au sein de la plateforme. Des informations peuvent également s’y intégrer afin de définir le but et le contenu du rassemblement.

Les Français et les PME : une confiance sans faille

Dans un contexte où la tendance à la critique et la défiance et la méfiance sont permanentes, les français accordent aux PME une confiance sans faille. Quelles sont les raisons qui les conduisent à leur accorder non seulement leur confiance mais aussi à être leur avocat face aux multinationales.*

Afin de mieux comprendre la réalité et les raisons de cette confiance, la FEEF (Fédération des Entreprises et Entrepreneurs de France) et le cabinet d’études et conseil Occurrence ont mené une enquête auprès de 1000 Français sur leur perception des PME. : « Étude d’opinion FEEF-Occurrence : La perception des Français à l’égard des PME ». Cette étude met en exergue le lien tissé avec les PME.

PME : dimension humaine et proximité, les atouts incontestables

Ainsi 77% des Français ont confiance dans les PME (vs. 28% pour les multinationales). Selon 56% d’entre eux, le caractère « proche » et « humain » des PME sont sans ambiguïté la raison de leur lien de confiance. Assaël Adary, Président d’Occurrence explique :

« L’étude raconte une histoire d’amour entre les Français et les PME. Pour les Français, les PME ce sont des femmes et des hommes au service d’un territoire, pas seulement un enjeu économique mais un enjeu de fécondité des territoires. Les PME sont les pollinisateurs de la vie économique et sociale française. »

PME : source de la vitalité économique et sociale des territoires

L’étude permet de voir que l’histoire des PME et la région sont liées de façon étroite. Pour 85% des Français, les PME favorisent le développement économique et régional et pour près de 8 Français sur 10, les PME participent au rayonnement d’une région et de ses produits locaux (vs. 27% pour les multinationales). 83 % des Français estiment que les PME renforcent le lien social au sein d’un territoire (vs. 24% pour les multinationales).

PME : circuits-courts leur atout-maître ainsi que la réponse aux attentes sociétales

Dans la tendance actuelle à la préservation de la planète, il apparaît évident que les PME sont à même de répondre aux enjeux actuels.

84% des Français jugent que les PME sont bien placées pour assurer des circuits de distribution courts (vs. 21% pour les multinationales). Selon 78% des Français, les PME se centrent sur le consommateur, ont des produits de qualité supérieure et sont innovantes. 76% des Français estiment que les PME sont animées par des entrepreneurs et collaborateurs engagés.

PME : un développement entravé par le poids de la fiscalité et contraintes réglementaires

86% des Français assurent que les PME doivent surmonter de nombreux freins pour pouvoir embaucher (alors même que la création d’emplois est citée comme la première qualité donnée spontanément aux PME). Pour 85% des Français, les PME souffrent d’une fiscalité trop importante (vs. 28% pour les multinationales). 65% des Français estiment que les PME subissent de trop lourdes contraintes, lois et règlements.

PME : la bonne santé de l’économie française

74% des Français sont favorables à la mise en place de la différenciation PME, notamment au niveau fiscal, pour mettre fin aux distorsions de concurrence entre PME et multinationales. 78% des Français considèrent les PME utiles à la bonne santé de l’économie française. Dominique Amirault, Président FEEF souligne avec conviction : « Les décideurs publics devraient s’en rappeler au moment de légiférer pour davantage libérer les PME et rétablir une concurrence plus équitable entre PME et multinationales, via la différenciation PME que les Français soutiennent à 74% ».

La création d’emplois est la première qualité attribuée spontanément aux PME

Selon Dominique Amirault, Président FEEF : « Cette étude met en évidence le fait qu’une PME, on l’aime parce qu’elle fait partie de notre vie ! Elle est intrinsèquement liée aux territoires. Les Français ont également conscience que les PME sont un formidable moteur économique et social pour nos territoires, et donc un atout pour la France. Quand les Français citent spontanément l’emploi comme première qualité des PME, la réalité corrobore cette perception puisque les PME sont bien à l’origine de 80% des créations d’emplois. »

Étude réalisée en ligne en avril 2019 auprès d’un panel de 1052 Français métropolitains, âgés de 18 à 65 ans, représentatif de la population française (méthode des quotas)

L’étude propose une typologie de 5 profils pour 5 façons d’appréhender les PME et en conclut que les deux profils les plus promoteurs des PME sont les passionnés et les pragmatiques qui représentent un français sur deux.

Les Français et les PME : 5 profils pour une relation majoritairement positive.

Les passionnés 23%

Ce groupe associe les PME à tous les énoncés testés. Les dimensions qui émergent le plus fortement sont : la région (circuits courts, rayonnement, renforcement du lien social et développement économique de la région), responsables et transparents, et aussi les entraves faites au PME par une fiscalité trop importante

Les pragmatiques 33%

Ce groupe à un regard plutôt équilibré associant certains énoncés aux grandes entreprises, et d’autres aux PME. Pour les PME, il comprend l’impact bénéfique des PME en région, leur caractère employeur responsable et la capacité à respecter la loi. Cependant il remarque qu’elles sont entravées pour embaucher.

Les timides 6%

Ces personnes considèrent les grandes entreprises et les PME autant concernées par les énoncés testés. L’innovation, l’impact en région et le respect des lois fiscales marquent la sensibilité de ce groupe aux PME.

Les CAC40 27%

Les caractéristiques qui se démarquent sont la vision à long terme, un bilan positif à la création d’emplois associés d’abord aux grandes entreprises. Nous observons que ce groupe d personnes obtient les taux d’associations les plus élevés aux grandes entreprises sur toutes les dimensions mesurées.

Les distants 12%

Fondamentalement ce groupe ne tranche pas de façon segmentante entre grandes entreprises et PME. Dans l’ensemble ils sont moins favorables aux entreprises en général et semblent peu au fait de l’économie.

Petit guide de démarrage du créateur d’entreprise

Vous avez trouvé votre concept et vous êtes sur le point de vous lancer dans l’aventure ? Vous voulez créer votre entreprise et vous ne savez pas trop par où commencer. Petit guide pour ceux qui souhaitent démarrer en beauté.

Avant de créer votre entreprise

S’il est courant de se poser la question des formalités de la création d’entreprise, en réalité, il s’agit de la dernière phase à laquelle vous devez vous intéresser. Avant de vous lancer vous devez définir précisément votre activité, la clientèle ciblée, le besoin comblé, les canaux de ventes, vos avantages concurrentiels, les différentes contraintes liées à votre produit ou service. Il s’agit de voir tous les aspects de votre activité puis de regarder le marché dans lequel vous allez évoluer. Après avoir commencé ce premier tour d’horizon, il s’agit de voir si votre projet personnel est en adéquation avec ce que vous souhaitez faire. Il peut être bien de tester vos motivations et compétences afin de savoir si ce projet tient la route car vous devrez tenir sur la durée. Vous pourrez ensuite vous lancer dans la formalisation de votre projet et éventuellement vous faire accompagner par les nombreuses structures existantes au besoin. Rapidement vous devrez chiffrez votre projet et déterminer s’il est viable. Il se peut aussi que le besoin en financement soit supérieur à ce que vous aviez évalué à première vue. Enfin vérifiez que votre activité n’est pas réglementée. Une fois toutes ces phases effectuées, vous pouvez éventuellement aller tester la réaction de vos futurs clients à l’apparition de votre produit/service. Enfin, les formalités prendront un sens.

Petit zoom sur les formalités de création d’entreprise

En soi, créer son entreprise n’a rien de très compliqué en France. Les centres de formalités des entreprises (CFE) avec leurs « guichets uniques » vous accompagnent dans votre création. Depuis quelques années, celles-ci se sont simplifiées et la création purement juridique est devenue très facile notamment car les démarches sont désormais possibles en lignes ou physiquement. Vous pouvez ainsi faire simplement votre demande d’immatriculation. Il s’agit bien donc de la partie la plus facile de la création d’entreprise et depuis le régime/statut des micro-entrepreneurs, il faut bien dire que rien n’est très compliqué pour se lancer. Attention tout de même car les formalités demeurent obligatoires et ce sont elles qui donnent une existence légale à votre société. Le CFE agit en l’occurrence comme un intermédiaire entre vous et les administrations. Le CFE va ainsi vous faire inscrire au répertoire national des entreprises et des établissements (Sirene), vous fournir votre numéro d’identification Siren, votre code APE, votre numéro de TVA intracommunautaire, et vous enregistrera dans le registre correspond à votre activité (registre du commerce et des sociétés dit RCS,  répertoire des métiers dit RM ou  registre spécial des agents commerciaux dit RSAC).Toutes ces informations auront en réalité été fournies par les administrations compétentes. Restez vigilant car certaines formalités ne sont pas accomplies par le CFE et notamment la domiciliation ou encore la protection de votre marque.

 

Attention aux arnaques !

Lorsque vous créez votre entreprise, il est courant de recevoir une tonne de courrier qui cherche à vous arnaquer. Ressemblant à des documents de l’administration, il s’agit souvent d’offres payantes. Vous devrez donc être particulièrement attentif aux contenus afin de pas avoir à payer ce que vous ne devez en aucun cas. En principe tout ce que vous avez à régler se déroule auprès de votre CFE

La structure juridique à choisir

Contrairement aux idées reçues, le choix de la structure juridique dépend surtout de ce que vous avez choisi en amont. Ainsi si vous avez décidé de créer votre entreprise seul (donc pas d’autres associés), il sera plus courant de vous orienter vers une entreprise individuelle (comme le régime micro-entrepreneur  ou entreprise individuelle) que vers une société même si cela reste possible. Dans le cas où vous souhaitez la monter à plusieurs, il vous faudra opter pour une forme « classique » de société. Vos choix auront des incidences fiscales et patrimoniales, il reste donc conseillé de consacrer un peu de temps à la réflexion. Il vous faudra prendre également en compte le risque notamment sur vos biens personnels. Si vous montez l’entreprise à plusieurs, n’oubliez pas de vous pencher sur la question des statuts et éventuellement d’un pacte d’actionnaires.

Une fois l’entreprise créée

Que vous décidiez de travailler de chez vous ou que vous optiez pour prendre vos locaux, vous devrez vous équiper du matériel nécessaire. Il est temps de vous pencher sur vos premiers « investissements » mobiliers. Certains matériels sont indispensables comme un bureau et une chaise de préférence ergonomique. Disposer d’une connexion internet et d’une imprimante ne représente pas un confort si vous souhaitez notamment gérer de l’administratif mais une nécessité. Vous pouvez trouver ces différentes fournitures en ligne sur Top-Office, par exemple. Il vous faudra penser à tout pour que vous ne soyez en manque de rien le moment venu. Alors n’hésitez pas à acheter l’ensemble du matériel de base : agrafeuse, ôte-agrafe, ramette de papier, enveloppe, tampon, stylo, surligneur, scotch, lampes (vous en aurez besoin pour travailler la soirée car les nuits sont longues au début pour les entrepreneurs) … Tout l’indispensable à avoir sous la main à tout moment. A défaut, vous pourriez rapidement vous trouver ralenti par un élément qui n’en vaut pas la peine.

L’impact du numérique sur l’environnement ?

Les Français sont-ils conscients de l’impact du numérique sur l’environnement ou pensent-ils que son impact est minime ? S’ils voient l’impact entre autres du papier, il ne semble pas en être de même du numérique dont les contours semblent imprécis pour eux. Décryptage.

BVA est partenaire du Digital Society Forum depuis 2015, plateforme collaborative, initiée par Orange pour réfléchir et échanger sur les enjeux du numérique sur notre vie. L’enquête réalisée par Internet auprès d’un échantillon de 1003 personnes âgée de 18 ans et plus du 2 au 13 mai 2019 nous donne des retours significatifs sur la perception des Français et donnent des pistes pour que chacun devienne acteur.

Quelle est leur vision ?

Ce sondage montre qu’un Français sur trois s’estime bien informé sur l’impact du numérique sur l’environnement. Cependant, ils ne cernent pas les liens entre numérique et environnement. La raison serait due à un manque d’information et de sensibilisation. Pour eux, le numérique est un vecteur de progrès pour la transition écologique. Par exemple, lors du sondage, si l’on évoque le terme de numérique seul, les Français n’évoquent pas l’écologie mais plutôt des éléments associés à la technologie ou à la modernité. En revanche, si l’on évoque les deux termes en même temps, ils évoquent spontanément son impact négatif 40% (pollution…) et son impact positif 30% (économiser du papier et préserver les forêts, favoriser l’écologie). Néanmoins, ils pensent que le numérique est moins négatif que les transports et l’industrie de l’énergie.

Difficultés à imaginer l’impactLes Français interrogés ont globalement du mal à se prononcer sur l’impact du numérique sur la transition énergétique. 24 % y voient un levier, 18 % un frein et 27 % déclarent ne pas savoir. Il apparaît donc évident que les Français sont peu informés sur le sujet. Un Français sur trois seulement a le sentiment d’être bien informé sur l’impact du numérique sur l’environnement et son rôle dans la transition énergétique. Presque deux tiers des sondés estiment que le développement des équipements numériques (73%) et des objets connectés (63%) a un fort impact sur l’environnement. En revanche, moins de la moitié estime que des pratiques de consommation courantes, comme regarder des contenus vidéos (49%) ou envoyer des mails (48%) ont un impact environnemental important.

Avoir un comportement éco-responsable ?

Les Français adoptent des gestes quotidiens qui peuvent limiter l’impact écologique du numérique.  Cependant, le sondage ne permet pas de savoir si ces gestes proviennent de raisons écologiques ou bien de raisons professionnelles.

A la question :  

Personnellement, à quelle fréquence faites-vous chacun des gestes suivants dans le domaine du numérique ?

  • Nettoyer votre messagerie en supprimant vos mails 79%
  • Vous désabonner des newsletters que vous ne lisez pas 69%
  • Recycler vos appareils électroniques plutôt que de les jeter 68%
  • Paramétrer vos appareils numériques en mode économie d’énergie 60 %
  • Limiter votre stockage sur le cloud 54%
  • Limiter le visionnage de vidéos / de la télévision sur internet 38%
  • Eteindre votre box 30%
  • Contrôler votre usage des outils numériques (évaluation du temps passé, monitoring) 23%

Les grands acteurs du numérique mais aussi les citoyens

Le regard porté est sévère et il faudra que chacun s’allie pour protéger la planète. Les grands acteurs du numérique (Google, Amazon, Facebook, Apple…) 62% qui doivent s’impliquer dans la transition écologique à travers le numérique, devant les grands opérateurs télécoms (Orange, SFR, Bouygues, Free…), les citoyens eux-mêmes 54%, le Gouvernement et les organisations publiques qui lui sont liées 52% Les associations engagées dans le domaine environnemental 34%.

Informer et innover, les deux attentes prioritairesLes Français jugent essentiel de mieux informer le grand public et les consommateurs. – Mobiliser les acteurs du numérique pour qu’ils informent et sensibilisent les consommateurs à avoir un usage éco-responsable des produits et services qu’ils leur proposent 51%

  • Sensibiliser le grand public à l’impact de leurs habitudes numériques sur l’environnement 50%
  • Développer les formations au numérique des professionnels qui travaillent dans le domaine de l’environnement (agriculteurs, acteurs publics…) 34%

Les innovations ? que faire ?

Sur le plan des innovations, l’utilisation de composants recyclés dans la fabrication d’outils numériques 58% occupe la première place suivie du développement d’outils permettant de réduire l’impact du numérique sur l’environnement. Par exemple, la box qui s’éteint automatiquement quand elle n’est pas utilisée) 56%, ainsi que la multiplication des acteurs qui réparent ou reconditionnent des équipements numériques 52% jugés prioritaires.

Mais aussi des innovations qui seront porteuses de reconnaissance à l’avenir comme généraliser un affichage « durabilité » sur les équipements numériques, précisant son impact sur l’environnement, sa durée de vie, sa réparabilité, la disponibilité de pièces détachées…, créer des territoires d’expérimentations numériques en collaboration avec les collectivités locales pour accueillir les innovateurs qui veulent tester leurs solutions (tests de produits, de services, de concepts…).

Ce sondage est éloquent car il conduit à réfléchir au fait qu’il est nécessaire d’informer les citoyens pour qu’ils deviennent des acteurs de la protection de l’environnement.

A savoir !

Créé en 2004, le Forum International de la Météo et du Climat (FIM) est devenu un rendez-vous incontournable d’éducation et de mobilisation sur les enjeux du climat. Il facilite l’échange entre acteurs (grand public, scientifiques, entreprises, journalistes, collectivités…) pour que chacun puisse agir ! Le FIM s’articule autour d’un volet grand public (expositions, ateliers, débats participatifs…) et d’un volet professionnel comportant un colloque international et un atelier media des présentateurs météo internationaux.

Avant de partir en vacances, que font les Français au travail ?

Les français partaient tous en même temps et le travail s’arrêtaient au mois d’août. Aujourd’hui, les vacances sont éparpillées principalement sur deux mois juillet et août et donc créent une valse de départ à des moments différents. Ces rythmes auraient pour conséquence que la charge de travail revient à celui qui reste et les comportements avant, pendant et après sont significatifs d’un état d’esprit.

Eh oui on imagine facilement que les Français avant leur départ sont tous en train de mettre leur dernière énergie pour que tous les dossiers sont bouclés et de laisser aux autres des dossiers achevés. Décryptage d’une situation qui donne à réfléchir.

A quelques semaines du départ en congés payés, Qapa.fr, l’agence d’intérim 100% online, a interrogé plus de 4,5 millions de candidats et professionnels par un sondage réalisé entre le 3 et le 7 juin 2019 dont 52% d’entre eux sont des non-cadres et 48% sont des cadres avec 51% de femmes et 49% d’hommes afin de connaître leur comportement avant de partir en vacances au travail.

Or, surprise, plus d’1 Français sur 2 travaille beaucoup moins à l’approche des vacances. 44% des femmes lèvent le pied quelques heures avant leurs congés. Quant aux hommes c’est plusieurs jours avant pour 41% des hommes ! De quoi balayer toutes les idées reçues.

Avant le repos estival, une pause ? Non !

Lorsque le départ en vacances se concrétisent, les Français semblent s’accorder une attitude plutôt dilettante au travail. Ainsi, 52% pour les hommes et 51% pour les femmes des Français déclarent qu’ils sont moins enclins à travailler avant leur départ en vacances.

A quel moment, le souffle de la détente s’insère dans leur travail

Si les femmes sont plus de 44% à avouer commencer à lever le pied quelques heures avant le début de leurs vacances, les hommes eux 44% se laissent aller quelques jours avant. Le souffle des vacances ne les conduit pas comme on pourrait le croire à accélérer pour finir leurs dossiers mais déjà à s’offrir une pause avant la pause.

L’activité professionnelle en baisse à partir de quel moment ?

Il est de notoriété publique que l’activité professionnelle baisse souvent pendant la période estivale et les Français ne sont guère avares de commentaires critiques sur les conséquences. Mais le début de cette baisse redoutable pour les entreprises n’est pas perçu à la même période par les hommes et les femmes. Ainsi, 24% des femmes trouvent que le travail diminue début août alors que les hommes sont 29% à considérer la diminution à partir de mi-juin. Une telle perception est révélatrice du fait que la période estivale entraine une moindre implication au travail avec son lot de retombées négatives pour les entrepreneurs.

Et quand est-ce que les activités sont à leur plein régime ?

Début septembre ! Mais là les femmes 31% et les hommes 33% portent la même appréciation sur la reprise. Il est bien évident que ces rythmes ont un impact sur le développement des affaires et sur les réponses apportées aux clients.

Des comportements qui laissent à réfléchir ?

Plus de 43% des personnes interrogées avouent qu’elles préfèrent partir en vacances après leurs collègues pour être plus tranquilles quand ils ne sont pas là. 34% choisissent les mêmes dates que leurs collègues et 34% optent pour être en congés bien avant et d’autres avant leurs collègues pour rentrer plus tranquilles quand ils sont partis 23%. Chacun recherche le meilleur moment pour vivre avec tranquillité au travail !!!

Déconnectés ? ou pas déconnectés ?

A la question « Répondez-vous à vos emails professionnels pendant vos vacances ? », 58% des femmes et 69% des hommes répondent « oui ». En revanche, le téléphone est aux oubliettes. En effet, 71% des hommes et plus de 85% des femmes déclarent ne pas répondre aux appels professionnels.

Tout savoir sur la sous-location d’un local commercial

La sous-location de local commercial est en principe interdite par la loi sauf autorisation expresse du bailleur dans le contrat de bail ou par acte extra-contractuel. Quelle est la procédure à suivre ? Quelles en sont les conséquences vis à vis du bailleur, du locataire et du sous-locataire ?

Selon le site du service public, le contrat de sous-location d’un bail commercial permet à un tiers, le sous-locataire, de jouir en tout ou partie des murs moyennant contrepartie. Cependant, il faut retenir que la sous-location du bail commercial est interdite en principe, sauf clause contraire. Elle peut cependant être mise en œuvre sous deux conditions :

  • l’autorisation du bailleur
  • le concours du bailleur à l’acte. Une fois ces deux conditions réunies, la sous-location devient possible.

Comment faire ?

L’autorisation peut figurer dans le contrat de bail. Elle peut également être tacite (non écrite). Dans ce cas elle doit résulter d’une attitude claire et non équivoque du bailleur. La simple connaissance de la sous-location et le fait de l’avoir tolérée n’impliquent pas que le bailleur a donné son autorisation. A contrario, l’autorisation expresse donnée par le bailleur au sous-locataire de réaliser des travaux vaut accord tacite de la sous-location.

Le locataire doit obligatoirement prévenir le propriétaire de son intention de sous-louer, par huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception. Le bailleur a 15 jours pour répondre. En cas d’absence de réponse, l’accord est considéré comme donné.

L’accord du bailleur est obligatoire pour la régularité de la sous location.

Cet accord est soit expressément stipulé dans le contrat de bail soit interviendra au cours du bail. Le locataire peut sous-louer le local en intégralité ou en partie. Dans tous les cas, la loi l’oblige à accomplir certaines formalités obligatoires pour la validité de la sous-location.

Point 1

Le locataire doit informer le bailleur de son intention de sous-louer le local par exploit d’huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception. 

point 2

Le bailleur a 15 jours pour faire connaître sa décision et notamment s’il entend concourir à l’acte de sous location. S’il ne donne aucune réponse passé ce délai, le contrat peut être conclu en son absence, si et seulement si, la sous-location est expressément prévue dans le bail. Dans le cas contraire, il peut refuser la sous-location du local sans que ce refus puisse être contesté.

Par ailleurs, le bailleur peut mettre fin au bail sans avoir à payer l’indemnité d’éviction si le locataire sous-loue le local sans avoir obtenu son accord.

Que doit contenir le
contrat de sous-location du bail commercial ?

Le contrat de sous-location doit stipuler :

  • la description du ou des locaux sous-loués ;
  • l’affectation des locaux sous-loués (spécialisation du bail, cette clause doit être calquée sur celle liant le propriétaire au locataire principal) ;
  • le montant du loyer mensuel ainsi que la répartition du paiement des charges entre le locataire et le sous-locataire en cas de sous-location partielle notamment ;
  • les règles de responsabilité du locataire et du sous-locataire vis-à-vis du bailleur ;
  • la durée de la sous-location et les règles qui articulent le rapport entre la durée de la sous-location et celle de la location (comme dans le cas d’arrivée à terme, avec une reconduction tacite ou bien une résiliation anticipée).

Les conséquences de la sous-location vis à vis du bailleur, du locataire et du sous-locataire

D’abord, notez que les rapports qui existent entre le locataire et le sous-locataire sont calqués sur ceux existant entre le bailleur et le locataire. Toutefois, le locataire ne peut pas conférer plus de droit au sous-locataire que ce que lui-même possède déjà. En d’autres termes, le sous-locataire peut exercer ses droits dans la limite de ceux accordés au locataire principal. Il en découle que la destination du local doit être conforme au bail principal. Le non-respect de cette règle peut conduire à la résiliation du bail par le bailleur et par voie de conséquence de la sous-location sans que le sous-locataire puisse prétendre au paiement d’une indemnité d’éviction.

Par ailleurs, la sous-location ne peut pas aller au-delà du terme prévu dans le bail principal. Le sous-locataire peut demander au locataire le renouvellement du bail dans la limite du bail principal restant à courir. Dans tous les cas, la sous-location prendra fin si le bail principal est résilié ou n’a pas été renouvelé.

Ensuite, le bailleur peut exiger un réajustement du loyer principal s’il s’avère que le prix de la sous-location est supérieur. Il dispose également d’une action directe en cas de défaillance du locataire pour le paiement du loyer.

Les risques d’accident des trajets domicile-travail

Les trajets domicile-travail sont une des préoccupations majeures aussi bien des salariés que des dirigeants d’entreprise. La prévention des accidents s’avère incontournable mais celle-ci ne peut avoir du sens qu’en analysant avec rigueur les habitudes et contraintes liées aux lieux d’habitation, aux lieux de travail et aussi à la densité de l’implantation des transports en commun. Zoom sur les trajets et leur impact pour le salarié comme l’employeur.

Le sondage Ifop réalisé pour PSRE nous propose des indications intéressantes pour réfléchir aux évolutions des moyens de transport et aux mesures qui devraient être prises pour limiter les risques d’accidents. Ce sondage réalisé d’une part auprès de 2000 salariés et d’autre part de 400 dirigeants d’entreprise par le biais d’un questionnaire auto-administré en ligne du 23 janvier au 8 février 2019 permet de comprendre et de se retrouver dans les méandres de cet enjeu majeur.

La voiture personnelle toujours plébiscitée

La réalité est que deux salariés sur trois utilisent leur voiture personnelle comme mode de transport principal pour se rendre sur leur lieu de travail. Les transports en commun ne sont pas comme on pourrait le croire quand on voit les transports en commun surbooké le moyen de transport le plus choisi. Seuls 16% des salariés interrogés les utilisent même si on constate une progression depuis 10 ans (+4 points).  C’est l’ile de France qui privilégie les transports en commun mais on peut le comprendre par la densité du réseau (48%).

Plus le trajet est long, plus il y a d’accidents

Deux tiers des salariés qui utilisent un véhicule motorisé avouent avoir déjà eu un comportement à risque (65%), une proportion qui croît à mesure que le trajet pour se rendre sur le lieu de travail est long : de 51% pour les trajets de moins de 15 minutes à 76% pour ceux d’une durée supérieure à 45 minutes. De toute évidence la fatigue en est un des facteurs mais aussi la concentration qui décline.

Mais pourquoi pas un autre moyen de transport !

Aujourd’hui, 8 salariés sur 10 pourraient envisager d’autres modes de transport (82%). Même si aucun moyen ne rencontre leur faveur.

Certes, les transports pour moins de 2 salariés sur 10 seraient une possibilité   mais c’est un chiffre qui montre que la voiture est encore la favorite.

L’utilisation d’un mode de transport complémentaire sur le trajet domicile travail

20% c’est le pourcentage de personnes utilisent un mode de transport complémentaire en plus du mode de transport principal ! C’est un chiffre qui est loin d’être à sous-estimer puisqu’ils sont 28% à utiliser leur voiture, 27% les transports en commun et 13% le vélo et même 6% les deux roues et 4% une trottinette en complément et bien sur 31% à marcher au moins 1km. Cette réalité des salariés n’est guère anodine car elle implique des frais supplémentaires et de la fatigue et devrait faire l’objet de toutes les attentions.

Quelles mesures prendre pour éviter l’utilisation de la voiture ?

Selon les salariés, Il serait nécessaire d’intensifier la cadence des passages (27%) ou rapprocher les dessertes du domicile (22%), sinon du lieu de travail (15%).

Mais aussi de proposer des tarifs de transport moins élevés, 15% et d’offrir des conditions de transport plus confortables 5%.

Quelles conséquences de se tourner vers les transports en commun ?

Si les salariés utilisaient davantage les transports en commun, cela impliquerait, avant tout selon les employeurs, une diminution des bouchons/stationnements (47%), moins de pollution (44%) ainsi que des économies financières pour les salariés (44%). Mais celle ou celui qui travaille adapte ses déplacements à sa réalité de vie personnelle et familiale et c’est cette réalité qui lui impose ses contraintes.

Les causes des accidents ?

Concernant la part des trajets domicile-travail dans les divers accidents routiers liés au travail ces dernières années, la majorité des employeurs n’a pas observé d’évolution (52%) sinon une diminution (25%). Plus précisément, invités à identifier le moment de la journée le plus accidentogène, les deux populations s’accordent majoritairement sur la fin de journée (60% selon les salariés et 56% selon les employeurs).

En revanche, au sujet des causes principales de ces accidents, les employeurs mettent davantage  en cause la responsabilité des conducteurs : l’utilisation des technologies mobiles (44% vs 34% des salariés) et les erreurs de conduite (38% vs 28%).

En revanche, les salariés désignent avant tout la fatigue (45% vs 37% des employeurs) et sont plus nombreux à faire mention de la crainte d’arriver en retard (28% vs 18%).

A savoir !

En cas de contrôle et de constatation de téléphone au volant, même à l’arrêt, vous encourez une contravention de 4ème classe, comprenant : une perte de 3 points de permis  et une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros et majorée à 375 euros. Pour vélo la contravention est d’un montant d’une amende de 135 euros.

Ces profils qui manquent en France

Le Baromètre Pipler, Yatedo, « Les profils pénuriques en France » paru en mai 2019 met en exergue les profils qui se font désirer en entreprise en France. Zoom sur ces profils rares et difficiles à recruter en France. 

Les 5 profils les plus rares seraient le data analyst, l’ingénieur Cyber-sécurité, le développeur web, l’ingénieur commercial et l’administrateur système. Ces résultats obtenus en Mai 2019 par l’IA, Pipler, qui a analysé les données publiques d’un milliard de profils publics.  Ce sont donc les compétences IT qui sont les plus demandés aujourd’hui. Une analyse somme toute qui apparaît comme logique aux regards des évolutions technologiques en cours et de la transformation numérique et organisationnelle des entreprises.

Le nombre de profils de chaque candidat

Les 1800 datas analysts, les 4100 ingénieurs Cyber-sécurité, les18 200 développeurs web, les 93 000 ingénieurs commerciaux et les 9300 administrateurs systèmes seraient en majorité franciliens pour pour les data analysts 63% alors que les administrateurs systèmes seraient plus particulièrement provinciaux 38% d’entre eux.

Le résumé des profils

Si les datas analysts seraient « plébiscités, parisiens et infidèles », ils apparaîtraient que les ingénieurs Cyber-sécurité soient « fidèles mais prêts à bouger » alors que les développeurs web seraient « très représentés, provinciaux et prêts à changer de poste ». Quant aux ingénieurs commerciaux, ils seraient « fidèles mais à l’écoute du marché » alors que les administrateurs systèmes seraient surtout « Provinciaux, avec un faible turnover mais à l’écoute »

Zoom sur la fidélité au poste

Le data analyst resterait en moyenne en poste 19 mois en Ile de France contre 22 mois en province alors que ingénieurs Cyber-sécurité, 28 et 29 mois en province. Les développeurs web seraient fidèles 23 mois en Ile de France contre 24 mois en province. Les ingénieurs commerciaux 35 mois en Ile de France contre 37 mois en province. Enfin les administrateurs le seraient en moyenne 35 mois

Dans le même ordre, leur aptitude « à changer de poste » seraient de 72%, 64%, 76%, 64% en Ile de France contre 61% en province et 65% sont “Prêt à bouger” en Ile de France contre 50% en province.

 Les caractéristiques de chaque profil

Le data analyst : il s’agit d’un des profils d’avenir issu du numérique. Il consiste à gérer des bases de données et il est présent dans de nombreux secteurs comme la finance, la banque, la médecine ou encore le marketing. Celui-ci a pour but d’anticiper les futurs comportements des clients à l’aide des données. Il se sert de la data pour prédire l’avenir et peut servir également à mieux satisfaire le client en transmettant seulement l’information utile à chaque personne.

L’ingénieur Cyber-sécurité : depuis l’apparition du numérique, il sécurise les systèmes d’information et les
données sensibles. Il anticipe les manières de s’introduire dans les systèmes
et définit les règles de sécurité.  

Le développeur web : il est connu de tous et est devenu le profil que tout le monde s’arrache dans les start-ups. Il réalise l’ensemble de la conception d’un site internet ainsi que son architecture. Selon une étude récente, il augmenterait vos chances de lever des fonds. A partir du cahier des charges, il construit le site internet et peut le faire évoluer.

L’ingénieur commercial : s’il peut sembler un profil commun, il est rare car il allie à la fois la connaissance technique et des capacités commerciales. Il connaît comment se réalise une prestation et doit pouvoir évaluer sa mise en œuvre. Ils sont difficiles à identifier car la terminologie change suivant les entreprises.

L’administrateur système : ils sont très demandés depuis l’ère du numérique afin de gérer des bases de données toujours grandissantes. Comme le profil précédent, son nom change suivant les entreprises et il reste difficile de les trouver.

Inbound marketing : une nouvelle méthode pour le BtoB

L’inbound marketing c’est quoi ? C’est la façon dont les entreprises peuvent se faire connaître sur internet. Le but est d’attirer le client en étant attractif, plutôt que d’aller le chercher par de la publicité intrusive.

Examinons ce qui se passe dans le cadre du marketing BtoB à l’aide d’un exemple : une PME a besoin d’une nouvelle imprimante.

Un vendeur d’imprimantes passe sans rendez-vous dans une PME. Il fait son discours et laisse une carte de visite. Un jour le responsable des achats décide d’acheter une nouvelle imprimante, mais ne se souvient plus de l’argumentaire du vendeur ni des informations sur le produit. Le responsable décide alors de faire une recherche sur internet et tombe sur un article sur les imprimantes professionnelles avec en bas de la page un lien qui renvoie vers un sujet « les 5 meilleures imprimantes pour votre entreprise ». Il est donc fort probable que le responsable des achats commandera une nouvelle imprimante sur internet au lieu de recontacter le vendeur.

Cet exemple illustre bien l’outbound marketing (vendeur) et la stratégie d’inbound marketing (internet). L’important pour une entreprise qui souhaite vendre un produit, est c’est tout l’enjeu de l’inbound marketing, c’est d’être au bon endroit, au bon moment avec des informations pertinentes pour convertir ses prospects.

Pour les entreprises BtoB, la stratégie du parcours d’achat est un vrai challenge, car il est complémentèrent différent que lors d’une vente en BtoC. Lorsqu’une entreprise est à la recherche d’un produit, elle veut une solution spécifique et adaptée à ses besoins. Car un produit inadapté peut vite affecter la productivité et donc le chiffre d’affaires.

Comment construire une stratégie d’Inbound marketing pour une entreprise BtoB ?

Une stratégie de marketing réussie doit être bien établie à l’avance et il faut connaître le profil de ses acheteurs. Cela afin de créer du contenu qui lui sera destiné.

Les entreprises en B2B doivent offrir des conseils et des informations utiles tout en rendant leurs produits attrayants pour les clients. Dans un plan d’Inbound marketing B2B, les publicités sont placées stratégiquement. Le contenu est habituellement publié sous forme de billets dans un blog ou sur les médias sociaux. Souvent, c’est quelque chose de divertissant ou d’informatif avec des appels à l’action forts.

Il existe trois facteurs clés qui permettent la réussite d’une stratégie d’inbound marketing pour une entreprise en BtoB : un contenu de qualité, des conversions et une bonne optimisation.

Contenu de qualité

Le premier facteur clé de succès est le contenu. Les PME en BtoB ont besoin d’un contenu de qualité sur leur page internet afin d’offrir de la valeur ajoutée. Il est assez facile de produire du contenu, le défi est donc de créer du contenu pertinent pour les cibles à atteindre. En comparaison avec le marché BtoC, la création de contenu BtoB est beaucoup plus difficile, car les attentes et les enjeux sont plus élevés. Aujourd’hui dans la création de contenu la quantité surpasse souvent la qualité. Or si la quantité conduit à plus de trafic, la qualité elle amène la conversion.

Obtenir toujours plus de conversions

Comme le processus de conversion varie considérablement d’un produit à l’autre, il est assez difficile de donner un conseil global.

Mais une fois qu’un client potentiel clique sur le site Web d’une entreprise B2B, l’étape suivante est la génération de prospects en obtenant des infos, comme s’inscrire sur une landing page, remplir un formulaire ou envoyer un formulaire de contact. Les contenus auxquels ils accèdent les amèneront ensuite à découvrir différents produits et services. Amener les gens à lire votre contenu et nourrir des relations avec eux vous apporteront des prospects de qualité et donc plus de conversions.

S’améliorer sans cesse

En tant que processus d’acquisition, l’inbound marketing doit être constamment amélioré. À titre d’exemple, le taux de conversion sur un A/B test de landing page peut varier du simple au double. De plus le taux de conversion peut-être totalement différent d’un pays à l’autre. Il y a également beaucoup de paramètres techniques dans l’interface utilisateur comme le design ou la couleur. On peut citer Google qui n’a pas hésité à changer plus de 50 fois les nuances de bleu sur le fond à l’arrière de ses annonces afin de déterminer celui qui permettait le plus de conversions !

Au fur et à mesure qu’une entreprise B2B se développe, elle doit adapter sa stratégie d’inbound marketing au marché afin de rester compétitive et répondre ainsi aux besoins de ses clients.

Les sociétés en B2B comprennent bien de nos jours que le marketing intrusif, comme la publicité à diffusion large, n’est pas la seule façon d’atteindre des prospects. C’est pourquoi il est important de fournir sur internet du contenu dans différents formats et gratuitement : articles, vidéos, événements, interview clients… etc.

Cependant si le processus d’attraction des clients en inbound marketing est bien maîtrisé, c’est l’aspect conversion qui est plus difficile. La principale barrière vient du cœur même de l’entreprise, car internet s’est développé plus rapidement que leur structure. C’est pourquoi l’équipe commerciale et l’équipe de communication sont encore séparées et n’arrivent pas toujours à répondre efficacement aux exigences de l’inbound marketing, du moins pour le moment.