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La « conduite du changement » comme gage de réussite

À 52 ans, Éric Paumier, coprésident d’Hopps Group, spécialisé dans les médias de proximité, les services et la gestion du premier et du dernier kilomètre, mène avec succès ce qu’il appelle la « conduite du changement ». Aux côtés de Frédéric Pons et de Guillaume Salabert, le cofondateur de Colis Privé est devenu, au fil du temps, spécialiste du redressement d’entreprises.

D’où vous vient cette envie d’entreprendre ?

Cette volonté de créer ma propre structure me vient des activités de mon père, ayant lui-même été entrepreneur. J’ai été baigné, très tôt, dans cet univers-là et ai entrepris dès la première année de mes études. Deux ans plus tard, j’ai également été amené à reprendre celle de mon père, qui présentait des problèmes de santé, pour ensuite fusionner ses deux sociétés. Pendant les vingt premières années, je travaillais, en région parisienne, dans la logistique liée au courrier avec comme principal fournisseur, La Poste, ou participais à des reprises d’activité. En 2007, j’ai fait le choix de revendre ce que je possédais pour m’installer du côté d’Aix-en-Provence et vivre avec ma famille proche du soleil.

Dès mon arrivée dans le Sud, j’ai rencontré le groupe Spir Communication qui, à travers leur filiale Adrexo, lançait, à l’époque, une offre en compétition avec celle des courriers de La Poste. Compte tenu de mon expérience dans le domaine, ils m’ont proposé de reprendre la direction. J’ai alors été nommé Directeur général d’Adrexo, en charge de l’activité dite adressée, c’est-à-dire courriers et colis. Pour des raisons internes, le groupe a ensuite décidé de céder cette activité. À cette occasion, Denis Philipon (il ne restera qu’une année dans l’aventure pour se recentrer sur Voyage Privé, dont il est le président et cofondateur, ndlr), suivi de Frédéric Pons, m’ont rejoint pour reprendre l’activité Adrexo Colis qui, par la suite, est devenue Colis Privé. Finalement, je n’aurais été salarié que quatre ans de ma vie.

Qu’est-ce que Colis Privé ? Et en quoi la reprise de la filiale Adrexo, rachetée en janvier dernier, favorise-t-elle des synergies à l’intérieur d’Hopps Group ?

Colis Privé évolue dans le marché du dernier kilomètre au départ des e-commerçants et à destination des particuliers. Nous nous plaçons comme la seule alternative à l’offre postale traditionnelle, représentée par Colissimo. Pour faciliter les livraisons, nous détenons des clés génériques pour accéder aux boites aux lettres ainsi que les badges électroniques, qui permettent d’accéder aux immeubles protégés par un système de digicode. Nous livrons ainsi au domicile des particuliers grâce à nos 2 500 livreurs, que nous appelons des « messagers ».

De son côté, la filiale Adrexo (à ne pas confondre avec l’activité Adrexo Colis renommée en Colis Privé, ndlr) s’occupe de la distribution BTOC de prospectus et dispose de près de 270 centres en France. Notre intérêt, aujourd’hui, demeure que les colis émanant de Colis Privé passent aussi bien par son réseau que par celui d’Adrexo afin d’obtenir un bien meilleur maillage avec pour objectif de couvrir 85 % du territoire d’ici 2018. En étant ainsi au plus proche des Français, nous devrions pouvoir, dans les années à venir, passer du J+2 au J+1, c’est-à-dire distribuer des colis aux consommateurs, non plus en moins de 48 heures, mais en moins de 24 heures, tout en conservant nos prix de vente actuels. Il ne s’agit donc pas de facturer plus cher mais de proposer une offre plus percutante et attendue par les consommateurs.

Vous ambitionnez également de développer le marché du courrier industriel notamment grâce à Adrexo. Expliquez-nous…

Au moment du rachat, la société Adrexo se portait mal et nous l’avons rachetée avec pour objectif de la relancer dans un autre métier postal : celui de la livraison du courrier industriel. Autrement dit, des envois en nombre issus du marketing direct ou de la gestion tels que des relevés de compte. Actuellement, la valeur du marché, qui reste monopolistique car il est, exclusivement, détenu par La Poste, est estimée à 7,7 milliards d’euros.

Certes, environ 5 % des volumes disparaissent avec les transferts effectués par internet mais la taille de ce marché demeure conséquente. C’est pourquoi nous ambitionnons d’aller récupérer près de 10 % de parts de marché dans les trois mois à venir, ce qui constitue un fort levier de développement pour Adrexo. D’autant plus que le métier naturel de l’entreprise, qui repose sur l’imprimé publicitaire, nous permet de livrer, chaque semaine, des prospectus dans environ 24 millions de boites aux lettres. Grâce à cette reprise, nous livrons donc désormais le courrier depuis septembre dernier.

 

Pour revenir à Colis Privé, en 2014, vous avez décidé d’ouvrir son capital au géant Amazon. Pourquoi un tel choix ?

Deux ans auparavant, nous reprenions Colis Privé, qui était dans une période de croissance mais très loin d’être rentable. La société générait 42 millions de chiffre d’affaires pour 17 millions de perte. Certains diraient, à l’époque, qu’il s’agissait d’une start-up dans le monde de la livraison de colis. D’autres, d’une entreprise en retournement. Quoi qu’il en soit, le marché, en croissance de 15 % par an, était en train de s’ouvrir à la concurrence. Pour développer notre chiffre d’affaires, nous devions travailler sur la qualité du service et avons, de ce fait, trouvé pertinent d’ouvrir notre capital.

Nous avons alors, bien évidemment, trouvé, à titre d’investisseur, Amazon, qui souhaitait voir naître d’autres acteurs sur ce marché, en dehors de La Poste, et qui détient, on le sait tous, une obsession pour le consommateur final et donc pour la qualité du service. Ils détiennent toujours 25 % du capital de Colis Privé et ont véritablement accompagné son business model qui, ne change pas, mais, comme pour son marché, évolue vers une livraison la moins chère et la plus rapide possible, ce que souhaite la majorité des consommateurs. D’où l’intérêt de passer d’une offre J+2 à J+1.

Tout au long de l’aventure, quelle a été, selon vous, votre plus grande difficulté ? Et à l’inverse, votre plus grande réussite ?

La plus grande difficulté demeure d’expliquer mes projets professionnels à des banques dans le but de trouver des financements. Quand on fait du retournement, la situation de l’entreprise ne rentre pas toujours dans les cases et les chiffres ne sont pas très valorisants. On a beau avoir un projet, en tant qu’entrepreneur, détenir plein de convictions ainsi que de l’énergie à revendre, il arrive, parfois, que l’on ne parvienne pas à convaincre les banques. En ce qui nous concerne, nous sommes toujours parvenus à traverser cette difficulté comme lorsque nous avons décidé d’ouvrir notre capital à Amazon.

Notre plus grande réussite, quant à elle, repose sur notre capacité à mener la conduite du changement. Reprendre des entreprises en difficulté n’est pas pareil que les créer. Lorsqu’on crée, on embauche des salariés et l’on obtient, relativement facilement, l’adhésion des personnes qui travaillent pour nous. Lorsqu’on fait de la reprise d’activité, les salariés ont déjà vu défiler pas mal de gens et de projets avortés. Ils entretiennent ainsi des doutes et ont tendance à se montrer défaitistes. L’enjeu reste d’arriver à engager les équipes dans un nouveau projet en leur faisant comprendre qu’il est, certes, ambitieux mais réaliste et qu’on a besoin de l’aide de tout le monde pour y parvenir. La conduite du changement, c’est poser une vision, l’expliquer, dire qu’elle n’est pas discutable, définir les valeurs de l’entreprise qui vont permettre de l’accompagner et faire vivre tout cela au quotidien.

Comment faites-vous pour concilier vie professionnelle / vie personnelle ?

Il faudrait poser la question à ma femme ! (rires) Moi, en tout cas, je vis très bien cette dualité. Les outils modernes forment un savant mélange permanent entre la vie professionnelle et celle personnelle. J’ai 52 ans et, lorsque j’ai démarré, il y a quelques années, il n’existait pas tous les moyens actuels comme les téléphones portables et autres. À l’époque, on remarquait une véritable scission naturelle entre le pro et le perso. L’absence de communication faisait qu’on ne pouvait pas basculer d’un monde à l’autre. Lorsqu’on rentrait chez soi, on ne s’occupait pas du boulot.

Aujourd’hui, tout au long de la journée, pour moi comme pour les autres, des touches personnelles viennent s’insérer, assez naturellement, au travail. D’un autre côté, la vie professionnelle a envahi la vie personnelle. On déconnecte de moins en moins mais, pour ma part, cela n’a jamais été un problème étant donné que je n’ai jamais vécu cela comme une contrainte. Au bout du compte, il y a deux façons de gérer cela : soit on le perçoit négativement, soit on le prend bien, peu importe qu’on nous téléphone le soir pour parler boulot, et on l’explique à son entourage, qui, de préférence, l’accepte. Dans ce dernier cas, ce mélange des genres peut être vécu comme très agréable. En ce qui me concerne, je détiens ce sentiment depuis très longtemps et je mêle les deux, presque, avec délectation.

En tant qu’entrepreneur, comment vous y prenez-vous pour décompresser ?

Disons que je n’ai pas, spécialement, l’impression de stresser dans mon travail et donc d’avoir besoin de décompresser. Peut-être que d’autres diront que ce n’est pas le cas… Autrement, j’aime jouer au golf et j’ai fait pas mal de sport pendant un temps. Depuis un peu plus de deux mois, nous avons d’ailleurs installé, au siège de Hopps Group, des terrains de paddle-tennis (sport de raquettes adapté du tennis qui se pratique à plusieurs, ndlr), en plus de vestiaires et de douches, que nous ouvrons de 8 heures à 22 heures à nos 450 salariés. Ils sont ainsi libres d’y jouer une heure, n’importe quand dans la journée. Il s’agit d’une activité ludique et, étant donné qu’elle se joue à quatre, permet de mieux se connaître entre différents services, ce qui favorise la décompression malgré tout.

Pour l’avoir testé, lorsqu’après y avoir joué, j’entre en réunion, je ressens, systématiquement, une énergie très positive, c’est génial ! Pratiquer ce type d’activité en journée change notre façon d’aborder les sujets et a tendance à nous rendre plus performants. On pourrait presque parler d’un mélange vie pro / vie perso, d’une certaine manière, puisque nous acceptons que les enfants et conjoints participent. Ce sport se révèle, finalement, positif sur le plan personnel et nous ne l’avons pas installé pour que les salariés soient plus performants mais pour qu’ils soient, si j’ose dire, mieux dans leurs baskets.

5 conseils d’Éric Paumier

  • Avoir une vision extrêmement précise des objectifs qu’on s’est fixés, c’est-à-dire de là où l’on veut aller.
  • Ne jamais rien lâcher. Il s’agit d’un principe de vie : à partir du moment où je me suis fixé un objectif, je ne lâche jamais, jamais, jamais.
  • Beaucoup  travailler. Dans mon cas, cela a beaucoup participé à ma réussite. Je suis de l’ancienne école et je consacre beaucoup de temps et d’énergie à l’atteinte de ma vision et de mes objectifs.
  • Une réussite se fait en équipe, parfois en équipe d’associés, pas toujours, mais, bien évidemment, avec des collaborateurs. Il faut embarquer des gens avec soi dans cette aventure si l’on souhaite réussir son projet entrepreneurial, c’est sûr.

« La conduite du changement, c’est poser une vision, l’expliquer, dire qu’elle n’est pas discutable, définir les valeurs de l’entreprise qui vont permettre de l’accompagner et faire vivre tout cela au quotidien. »

« Augmenter l’Homme de demain », l’ambition d’un entrepreneur bio-inspiré

À seulement 30 ans, William Eldin n’a qu’une idée en tête : « augmenter l’Homme de demain ». Bio-inspiré, l’ex-associé de Coyote (assistant à la conduite communautaire), s’est lancé, avec son ami d’enfance, Damien Mulhem, dans un projet qui lui tient à cœur, XXII Group. Deux ans après sa création, l’entrepreneur ne cache pas son optimisme et ses ambitions.

Vous vous êtes lancé dans l’entrepreneuriat à l’âge de 18 ans. Racontez-nous…

J’ai grandi à Nanterre. Lors de mes années lycée, j’allais peu en cours car j’avais monté, en parallèle, un groupe de musique avec un ami devenu mon associé actuel, Damien Mulhem. J’obtiens, malgré tout, un bac STI Électronique à 10,03 et intègre une radio. Damien, lui, entre chez Apple. Le projet de musique est abandonné mais nous gardons contact. Au bout d’un an et demi, tout ne se passe pas comme prévu à la radio. Je découvre un univers hyper concurrentiel où le contenu, loin d’être transparent, n’est pas libre.

Je décide d’entreprendre autre chose et, passionné de motos et d’automobiles, lance un petit magasin à thème, boulevard de Clichy. Au même moment, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, installait des radars un peu partout sur le territoire. Je crée ARP (Anti Radars Service, ndlr), orienté pour contourner les radars. Je me rends aux forums auto, fréquente les rassemblements du vendredi soir et constate que, malgré la multiplication des radars, on continue de rouler vite. J’ouvre alors, progressivement, un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième magasin. La société fonctionnant bien, j’établis un site internet et deviens l’un des plus gros revendeurs avec Darty, Boulanger et Feu Vert.

Comment en êtes-vous arrivé à vous associer dans Coyote ?

En 2008, je rencontre l’un de mes fournisseurs, Fabien Pierlot, qui avait créé et diffusé la première version de Coyote (un assistant à la conduite communautaire, ndlr) deux ans auparavant. Nous décidons donc de nous associer pour créer un réseau de magasins pour la sortie de la deuxième version du système. Le réseau de ventes d’ARP est converti pour alimenter Coyote, qui est en pleine croissance avec un axe de développement grand public.

Un an plus tard, un fonds d’investissement prend part au capital de la société et, en 2011, l’interdiction des avertisseurs de radars nous oblige à changer de stratégie. Nous nous battons et parvenons à contourner la difficulté mais Waze (une application de trafic et de navigation communautaire, ndlr) arrive sur le marché. Second coup dur pour notre croissance… Au même moment, Fabien rachète les parts du fonds d’investissement. Je lui demande de quitter l’aventure car la stratégie envisagée ne correspond pas à ma vision : je voulais m’occuper des technologies innovantes dans leur ensemble, c’est-à-dire l’évolution du monde entier et de ses moyens de communication. D’un commun accord, ils me rachètent mes actions, je les quitte en 2015.

Vous retrouvez ensuite Damien Mulhem et cofondez, ensemble, XXII GROUP en 2015. Comment cela s’est-il fait ?

Le groupe de musique que nous avions créé, Damien et moi, alors que nous n’avions que quinze ans, s’appelait, en réalité, XXII. Ce nom est une référence à la synchronicité. À l’époque, nous regardions une horloge et elle indiquait 22h22, une adresse portait le numéro 22, idem pour une plaque d’immatriculation… Nous avons décidé d’écouter tous ces signes et avons opté pour « XXII » (abréviation de « XXII Group », ndlr), un peu comme un chiffre porte-bonheur.

Pour l’anecdote, le jour de mon mariage, Damien vient me voir, me regarde dans les yeux et me dit : « Tu n’en as pas assez de travailler pour autre chose que XXII ? ». Nous nous sommes lancés le défi de faire l’entreprise la plus grosse au monde, technologiquement parlant, du moins, que nous allions essayer. Nous n’avons pas envisagé d’en faire une start-up, un cas d’utilisation que nous allions revendre demain. En effet, nous, notre passion, c’est comprendre les transformations, l’évolution et, au-delà de cela, essayer de l’instruire. Nous entamons donc le projet et, en 2015, XXII est recréée. À ce moment-là, nous savons que nous ne sommes pas plus intelligents que les autres mais nous savons aussi que nous avons de la détermination et de l’énergie à revendre. 

Concrètement, qu’est-ce que c’est XXII GROUP ?

Aujourd’hui, un studio d’innovation. Demain, un gros du software et, après-demain, une société qui aura permis de relier la biologie à la technologie. En clair, un tout-en-un. Nous essayons de travailler pour la télévision 4.0 comme pour les véhicules de demain en tentant de capter la vague de l’Intelligence Artificielle (IA) et des neurosciences. Il va y avoir des changements incontournables dans ces domaines-là et nous essayons d’être des précurseurs. Nous croyons dans le fait que la communication va s’accélérer et que les ordinateurs et téléphones portables sont voués à disparaître.

La question reste de savoir ce qui va prendre le relais afin de pouvoir nous y investir. Avec XXII, nous nous appuyons sur des technologies phares, celles les plus scalables et propices à l’évolution numérique du moment. Notre stratégie est, en grande partie, portée sur du contenu, c’est-à-dire sur de la formation et du gaming en virtuel mais également sur de la communication autour des marques et des sorties produits.

Nous sommes un peu comme une usine à POC (proof of concept, littéralement « preuves de concepts » en français, ndlr), destinée à intéresser les gens à notre recherche scientifique et de software. Nous créons du contenu pour montrer à tout le monde nos technologies. On ne peut pas débarquer chez monsieur X du CAC 40, les mains dans les poches, et lui dire : « Nous faisons ça, ça et ça. Que voulez-vous acheter ? » L’idée demeure de pouvoir montrer à de grandes entreprises qu’il est possible de réaliser quelque chose, chez eux, de très, très novateur. 

 

Vous dites vouloir « AUGMENTER l’Homme de demain ». Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

La technologie est, aujourd’hui, parallèle à la biologie. Au fur et à mesure que notre conscience évolue, la puissance de calculs aussi. Si on regarde le passé, on constate que tout a été miniaturisé et révolutionné. Et, à chaque fois, de plus en plus rapidement. L’enjeu reste d’augmenter les sens de l’être humain, c’est-à-dire sa capacité à regarder, à comprendre, à réfléchir, à se souvenir, à se déplacer…

Tout ce qui se trouve autour de nous, aujourd’hui, va, possiblement et sûrement, évoluer. Demain, les technologies seront intégrées à la biologie. Pour parler de manière concrète, la télépathie pourrait devenir scientifique. Notre cerveau acquerra des nouvelles méthodes d’utilisation. Nous pourrions apprendre à nous servir de notre cerveau pour en comprendre ses lobes. Cela fait partie des ambitions, sur le long terme, de XXII. Nous collaborons déjà avec des docteurs spécialisés en IA et en neurosciences, avec des laboratoires très avancés sur le sujet et travaillons sur le BCI (Brain Computer Interface, soit l’interprétation de charges électromagnétiques du cerveau, ndlr). En résumé, nous menons des recherches sur une nouvelle méthode de développement de l’IA, non assujettie au Big Data. On ne remet pas un dictionnaire à un enfant pour qu’il apprenne à parler. On lui dit tout, petit à petit, et de manière méthodologique. Nous sommes bio-inspirés.

Un défi de taille donc. Comment faites-vous pour ne rien lâcher ? Le fameux « Never give up »…

Ce sont plein d’ingrédients qui font que je suis une personne de bon sens et qui a beaucoup d’ambition. Je me sens capable d’y aller. Autrement dit, pour ne rien lâcher, il faut de la détermination et une énergie hors du commun. Toujours lancer la balle un peu plus loin et ne pas se dire qu’il y a des barrières car elles n’existent pas. Ne jamais abandonner, si on le dit en français (rires) ! La règle est de ressentir les choses, d’être, en permanence, en alerte et de faire attention à tout. Au-delà d’un simple conseil, il s’agit d’un état d’esprit. Si on ne trouve pas un poulet le dimanche car les deux boucheries du coin sont fermées, c’est qu’il faut aller en chercher une autre, ouverte, un peu plus loin ! Si on parvient à tout cela, on obtient, forcément, des résultats.

Quelle est, pour vous, votre plus grande réussite ? Et à l’inverse, votre plus grande difficulté ?

Ma plus grande réussite, c’est de réaliser mes rêves. Comme le disait Jacques Brel, le plus important, dans cette quête de succès, est d’arriver à ce qu’on s’est fixé. Là où je pense que, moi, je réussis, réside dans le fait que je fais ce que j’aime. Ensuite, il est vrai que l’argent est, plus ou moins nécessaire, pour vivre bien.

Mais l’essentiel reste de faire quelque chose que l’on aime. En ce qui concerne ma plus grande difficulté, elle se traduit par le fait d’apprendre à comprendre l’humain, de connaître ses capacités et de ne pas en demander plus que ce qu’il est possible de donner. En d’autres termes, il faut être un grand thermomètre de ses équipes afin de percevoir jusqu’où elles peuvent aller. Il ne faut pas non plus se dire que tout le monde va comprendre ce que l’on pense mais penser plutôt à donner ce que les gens sont capables d’aller chercher. Finalement, la plus grande difficulté est de se comprendre entre êtres humains.

Comment faites-vous pour maintenir l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle ?

J’ai divorcé trois fois ! Je plaisante, bien sûr (rires). D’abord, les plaisirs se trouvent dans mon entreprise donc je ressens, de moins en moins, le besoin de m’en écarter en allant chercher une activité extérieure. Ensuite, j’ai rencontré ma femme au collège alors que j’avais tout juste quinze ans. Elle sait comment je suis fait étant donné que je suis resté comme cela depuis mon adolescence, et même avant. Elle a signé avec ce cahier des charges. D’un autre côté, j’essaie d’être à 100 % avec les personnes avec lesquelles je me trouve.

Lorsque je rentre à la maison, par exemple, je suis à 100 % avec ma femme et mon fils d’un an, même le weekend. Le secret est, là encore, une histoire de sensibilité. Il faut essayer de percevoir ce qu’il se passe dans le coeur de l’autre pour savoir à quel niveau psychologique il se trouve. Si je m’aperçois que je manque, je m’efforce d’être un peu plus présent. L’avantage d’être chef d’entreprise demeure que, mine de rien, il est possible de prendre des jours à droite, à gauche, un peu quand on veut. Autre élément clé : ne pas avoir besoin de beaucoup de sommeil. J’ai la chance de ne dormir qu’entre quatre et cinq heures par nuit. Lorsque ma famille dort, je peux donc continuer de travailler.

Si vous aviez un message à faire passer aux entrepreneurs. Quel serait-il ?

Il serait lié à la notion d’ADN de l’entreprise. Le bonheur est de se retrouver avec des personnes qui nous ressemblent, qui pensent à peu près la même chose que nous et avec qui l’on passe de bons moments. Je pense que l’ADN de XXII c’est, justement, d’être en présence de personnes qui sont, plus ou moins, dans le même état d’esprit, avec, à peu près, les mêmes ambitions et un niveau d’énergie similaire.

Notre ADN met, fortement, l’accent sur l’humain et, au sein de cette société, je m’efforce de faire respecter certains points comme le fait qu’il y ait du plaisir au travail. Pour que cela puisse fonctionner, j’essaie de réaliser de bons recrutements. Qui l’on recrute demeure hyper important et essentiel. Cette étape constitue la source du fleuve qui va être créé. Pour cette raison, je mets un point d’honneur au recrutement et à l’aspect humain que possèdent les personnes qui postulent chez nous. Je veux des personnes sensibles, bien élevées, productives, qui repoussent les barrières, tout. Je recherche une certaine catégorie de personnes qui soient des obstinées.

5 conseils de de William Eldin

  • Avec le cœur ou rien. Tout ce qu’on ressent, il faut le faire et le reste, l’abandonner. 
  • Cultiver son énergie, qui optimisera, derrière, le résultat. 
  • Croire en tout le monde mais se méfier de tout.
  • Dépasser les limites de la  recherche et fonctionner en autodidacte. Allez apprendre de vous-même et ne vous arrêtez jamais. Les barrières n’existent pas. Dépasser, dépasser et dépasser ses limites et ne jamais rien lâcher.
  • Écouter les autres pour apprendre et, non pas, pour répondre.
« On ne remet pas un dictionnaire à un enfant pour qu’il apprenne à parler. On lui dit tout, petit à petit, et de manière méthodologique. »

Comment se financer en cas de difficulté ?

Le rachat de crédit, une solution pour harmoniser votre budget

Toute personne peut traverser une situation financière difficile. La plupart, en cas de problèmes, n’ont d’autres solutions que de se tourner vers des offres de crédit pour tenter de subvenir à leurs besoins ou pour financer un projet. Avec la multiplication des offres, les clients peuvent recourir à des crédits à la consommation ou immobiliers. Mais souscrire à plusieurs propositions peut s’avérer compliqué avec des dettes accumulées à la clé et l’impossibilité de rembourser correctement les mensualités demandées. Des solutions de financements et d’emprunts alternatives peuvent cependant être proposées, comme le rachat de crédit, qui apparaît comme une option à privilégier, de par ses nombreux atouts. 

Le rachat de crédits, une solution adaptée pour tous

Le rachat de crédits peut se révéler être une solution efficace pour préserver et harmoniser votre budget. Cette opération bancaire permet à l’emprunteur qu’il soit particulier, salarié, propriétaire, entrepreneur ou artisan-commerçant, de regrouper l’ensemble de ses prêts en cours en un seul et unique crédit. Avec cela, la mensualité globale sera particulièrement réduite, allant jusqu’à – 60 % et entraînant toutefois un allongement de la durée de remboursement ainsi qu’une majoration du coût total du crédit. Une personne peut se retrouver dans une situation particulièrement précaire à cause de prêts à la consommation, immobiliers, auto ou encore par des découverts bancaires et des dettes fiscales ayant un impact négatif sur les finances et les revenus du foyer avec un risque d’endettement sur le long terme. Avec le rachat de crédits, tout individu exposé à ces risques pourra repartir du bon pied, en équilibrant son budget. Le risque de surendettement et d’un fichage à la Banque de France sera écarté grâce à l’abaissement du taux d’endettement. Avec cette solution, une trésorerie supplémentaire peut être également proposée pour financer des projets comme la nécessité d’acheter une voiture, de réaliser des travaux ou encore de lancer une entreprise. Plus besoin de se déplacer dans une agence bancaire pour le rachat de crédits. Il est possible sur le web en quelques clics de réaliser une simulation pour se projeter et observer les bienfaits ou non de ce procédé sur la trésorerie. Grâce aux comparateurs, les consommateurs trouvent des solutions adaptées à leur situation et obtiennent un taux avantageux. En seulement quelques minutes, ils pourront lancer une procédure pour une validation sous un mois, voire deux semaines dans les meilleures des cas.

Des sociétés expertes pour vous accompagner

Des sociétés spécialisées dans les solutions de financement et de rachat de crédit en ligne existent sur le marché français. Ce sont des interlocuteurs attentifs envers tous les particuliers, dans le but de les aider, les accompagner et de leur proposer des services attractifs, en partenariat avec des banques. Partners Finances est l’une de ces entreprises expertes dans ce domaine. Elle propose une plateforme simple et intuitive pour réaliser une simulation de rachat de crédit, permettant d’effectuer une demande en trois minutes. En relation étroite avec les banques Crédit Agricole ou encore BNP Paribas, une réponse de principe est envoyée en moins de 24 heures. Plus de 3 395 602 foyers ont déjà sollicité cette structure pour la réalisation d’un rachat de prêts. La société propose également d’autres solutions comme le prêt de trésorerie hypothécaire consistant pour une personne qui possède un bien immobilier et qui en est le propriétaire, d’obtenir un financement, en mettant en garantie celui-ci. Le prêt peut alors être accordé en fonction de la valeur de la structure hypothéquée, mais reste limité entre 50 et 60 % de sa valeur. Trois types de crédits hypothécaires sont possibles : l’amortissable, le in fine ou le mixte. Le premier demande le paiement de mensualités incluant des intérêts et une partie d’amortissement du capital tandis que le deuxième propose de payer en fin de contrat. Le dernier met en place deux périodes distinctives, l’une où l’emprunteur doit pendant 1 à 5 ans ne payer que les intérêts et l’autre où il doit pendant 7 à 11 ans rembourser l’amortissement. Avec ces différentes solutions adaptées, tout à chacun aura la possibilité de dégager des fonds, sans crainte ni anxiété pour l’avenir.

« J’aime ma boîte », une réalité ?

Déjà 15 ans que l’événement « j’aime ma boîte » convie dirigeants et salariés à s’exprimer sur leurs liens avec l’entreprise et à créer des moments conviviaux. Sophie de Menthon, à l’origine de ce concept, a eu pour ambition de transformer les relations en entreprise, mais surtout d’écarter le mal de vivre en entreprise qui est souvent focalisée sur les relations des salariés avec les managers et les dirigeants et a un impact considérable sur la performance et le dynamisme de toute société dans un contexte économique difficile.

Les salariés passent la plus grande partie de leur journée au travail, soit plus d’un tiers de leur temps et ce n’est guère négligeable puisqu’une autre partie de leur journée sera consacrée au sommeil et il reste seulement un petit tiers consacré à la vie personnelle. Une évidence, mais qui montre combien le temps passé en entreprise a de l’importance et qu’il ne faut pas sous-estimer son rôle.

Mais quels sont les objectifs ambitieux d’une telle journée ?

Ils ne sont pas, comme vous le diront certains, une journée pour masquer les difficultés, mais la volonté de permettre aux salariés de nouer des liens qui permettront d’ancrer un mieux-vivre. Ainsi, la journée « j’aime ma boîte » se donne pour objectifs de faire évoluer l’image de l’entreprise en France, vers plus de convivialité et de partage ainsi que de reconnaître sa société avant tout comme un lieu de vie, d’échange, de création et de convivialité. Elle veut également instaurer une relation extraprofessionnelle entre les salariés pour qu’ils apprennent à mieux se connaître tout en renforçant l’esprit d’appartenance et l’esprit d’équipe. Un programme ambitieux certes, mais qui doit trouver une place pour donner du bien-être aux salariés.

Le sondage OpinionWay pour « J’aime ma boîte » a été réalisé du 26 au 27 septembre 2018 et met certes en exergue l’attachement des salariés à leur boîte, mais montre que le climat social a une réelle résonance puisque l’affirmation « J’aime ma boîte » atteint son niveau le plus bas depuis le lancement de l’opération en 2003. En octobre 2018, ils sont 62 % à dire « J’aime ma boîte, » (contre 69 % en 2017). Ce recul est loin d’être anodin, mais se révèle être le reflet du moral des salariés et doit être pris comme une alerte.

Mais quelles sont les raisons de l’attachement des salariés à leur entreprise ?

Les salariés sont attachés à leur boîte, mais non pour les raisons qui sont souvent mises en avant comme « l’entreprise refuge », « l’attention à leur bien-être », « les efforts environnementaux ». Ils sont seulement un tiers ( de 32 % à 38 %) des personnes interrogées à déclarer que ces trois raisons sont un facteur d’attachement. Les années précédentes, l’intérêt du travail et l’importance des collègues étaient mis à l’honneur.

L’événement « j’aime ma boîte », facteur de lien social

« Fêter son entreprise » est un facteur de lien social pour 45 % des interviewés et apparaît comme un moment clef, car les personnes interrogées sont 40 % à penser qu’il faut fêter les entreprises partout en France. L’Île-de-France, 3ème destination mondiale pour les sièges sociaux des grands groupes internationaux se révèlent être un lieu privilégié de l’attachement envers sa société. 69 % des interviewés résidant en Île-de-France disent qu’ils aiment leur boîte, soit 7 points au-dessus de la moyenne nationale. Le dynamisme de la région Île-de-France et la forte densité des entreprises sont certainement les facteurs qui enclenchent cet attachement alors qu’en province, l’embauche s’avère une difficulté majeure.

Les femmes, porteuses du lien social

Les femmes sont plus enclines à affirmer « J’aime ma boîte » (66 % des femmes interrogées répondent Oui) que les hommes qui ne l’affirment qu’à 59 %. Les femmes manifestent un lien affectif plus fort à l’entreprise. Ce sont majoritairement elles qui créent du lien social dans les entreprises (dates d’anniversaires, cadeaux, pots, etc.).

La taille de l’entreprise, facteur de lien social

Cependant, le constat lié au développement des start-up montre que « plus sa boîte est petite, plus on l’aime ». Les salariés travaillant dans une TPE sont 75 % à plébisciter leur boîte, quand seulement 51 % des salariés des grandes entreprises de plus de 5000 personnes le font. Le secteur a peu d’impact, même si les services se révèlent davantage créateurs d’attachement : 65 % des personnes interrogées disent aimer leur boîte. Le constat est que l’industrie est la plus mal aimée avec 17 % des personnes interrogées qui disent ne pas aimer leur boîte.

La perception de la nécessité de fêter l’entreprise.

Les femmes sont toujours leaders sur le fait de faire la fête dans leur entreprise et donc ce constat permet de comprendre qu’elles ont un lien à leur environnement professionnel. Cependant, le fait de fêter l’entreprise est considéré comme un facteur de lien social dans les petites entreprises (43 %) alors que dans les grandes entreprises, 32 % considèrent qu’elle joue le rôle créateur de lien social.

À la découverte de Coyote Fleet !

La gestion d’une flotte automobile, est liée aux multiples activités d’une société et représente un coût important dans son budget global.  Depuis peu de nouveaux acteurs proposent des solutions pour aider les dirigeants à optimiser leur gestion et à réduire leurs dépenses. Vous connaissez peut-être Coyote pour son assistance d’aide à la conduite et son expertise des alertes en temps réel. Aujourd’hui, ce groupe français propose avec Coyote Fleet un service aux entrepreneurs et aux gestionnaires de flotte pour piloter et géolocaliser leur parc automobile en temps réel grâce à une interface simple et intuitive.

Une géolocalisation en temps réel de la flotte  

Les gestionnaires de flotte se trouvent confrontés à de nombreux challenges : la réduction des dépenses, la sécurisation du parc automobile, la gestion et le suivi des collaborateurs en déplacement, le respect de leur vie privée, l’optimisation de l’utilisation du véhicule… Pour assurer le bien-être des collaborateurs et l’équilibre budgétaire : La solution : Coyote Fleet.

Pour le gestionnaire, la géolocalisation de sa flotte automobile lui permet de récolter des données indispensables pour mieux gérer les activités de ses équipes et d’identifier et donc d’éliminer de nombreuses sources de dépenses. Il pourra prendre des décisions judicieuses pour économiser au maximum, notamment sur le temps de trajet et simultanément sur le carburant et l’usure du véhicule. Les informations récoltées permettent de choisir des solutions plus efficaces et plus pertinentes dans le but d’améliorer la productivité de l’entreprise. 

Avec Coyote Fleet, vous pourrez localiser l’ensemble de votre flotte de véhicules en temps réel et disposerez de l’historique complet des différents trajets effectués par vos collaborateurs. La géolocalisation du parc associé à l’identification du conducteur, dans le respect de sa vie privée, vous permet de mieux adapter les déplacements de vos collaborateurs et de gagner en efficacité. 

Une gestion facilitée et optimisée 

Les historiques de trajet ainsi que le nombre de kilomètres effectués, permettent à l’entreprise de planifier l’entretien de son parc et lui assurent un suivi précis de chaque véhicule. La durée de productivité de la flotte est maximisée, ce qui représente un gain financier non négligeable sur le long terme.  

Vous aurez la possibilité de suivre et d’analyser les kilomètres parcourus, le temps d’utilisation de chaque véhicule, les suivis d’entretien, la consommation de carburant… Ces informations sont accessibles via un tableau de bord et des rapports personnalisés pour suivre avec précision l’évolution du parc automobile de votre entreprise.

Une sécurisation et une maîtrise de votre parc automobile

Grâce à Coyote Fleet, vous disposez d’alertes et de notifications de surveillance pour piloter d’une façon optimale votre parc automobile. Vous recevez, sur votre smartphone, ordinateur ou tablette, des informations sur les entrées et sorties de zone, préalablement définies, ainsi que sur les mouvements de vos véhicules. Vous gagnez ainsi en efficacité et réactivité en cas de comportement suspect. 

Coyote Business propose également 2 autres solutions aux entreprises : l’Assistant d’aide à la conduite Coyote et Coyote Secure. L’Assistant d’aide à la conduite Coyote alerte en temps réel les collaborateurs des dangers de la route : limitations de vitesse, zones à risque, perturbations, trafic…Ils roulent ainsi en sécurité, adaptent leur conduite et optimisent leurs déplacements. Quant à Coyote Secure, vous bénéficiez des services de localisation et de récupération de vos véhicules en cas de vol partout en Europe, 7j/7 et 24h/24 même en sous-sol grâce à la Technologie Traqueur®.

Coyote Business, c’est une offre unique, complète et modulable qui vous permet de piloter et de sécuriser votre flotte ainsi qu’alerter et protéger vos collaborateurs des dangers de la route.

Vous pourrez fiabiliser votre business en toute simplicité, travailler dans un climat social paisible et gagner en même temps du temps et de l’argent.
Plus d’informations sur business.moncoyote.com ou au 01 76 49 31 31.

Cdiscount : le pari visionnaire de Jean-Charles Naouri

Cdiscount, leader français du e-commerce, célèbre en ce moment ses 20 ans. Véritable success-story française, Cdiscount doit sa réussite à la vision de Jean-Charles Naouri, président du groupe Casino, qui a compris dès 2000 le formidable potentiel d’internet pour la grande distribution.

Qui se souvient qu’il y a 20 ans, Cdiscount était un vendeur de DVD ? En 1998, ses fondateurs connaissent le succès en proposant aux consommateurs des DVD à prix cassés. Rapidement, ils décident d’étendre la formule aux produits hi-fi, qui resteront la marque de fabrique de Cdiscount pendant plusieurs années. C’est la révolution d’internet : la découverte par les consommateurs de catalogues de produits infinis, livrés chez eux. Avec la promesse Cdiscount : le meilleur prix.

Cette équation gagnante, qui paraît aujourd’hui si évidente, est alors observée par un stratège : Jean-Charles Naouri, un ancien haut fonctionnaire qui a pris la tête du groupe de distribution français Casino.

En 2000, il est l’un des premiers à saisir le potentiel du e-commerce pour la grande distribution et décide de faire entrer son groupe au capital de Cdiscount. Cet investissement n’est pas seulement financier : Casino, acteur historique de la grande distribution avec des enseignes comme Géant Casino ou encore Franprix, apporte à Cdiscount son savoir-faire en matière de logistique ou encore de mutualisation des achats.

Soutenu par le groupe Casino, Cdiscount acquiert alors la capacité de se développer et de conquérir un à un les différents marchés. A commencer par le gros électroménager, jusque-là détenu par les acteurs spécialistes traditionnels. Aujourd’hui, Cdiscount est le vendeur le plus important sur ce segment. La même méthode sera reproduite scrupuleusement pour chaque marché : après l’électroménager, le jouet, la puériculture, le vin mais maintenant aussi les services comme l’électricité, le voyage ou encore les services financiers.

La galaxie Cdiscount s’étend, sans doute pas aussi vite mais sur le même schéma que celle d’Amazon, le concurrent majeur, emblématique, l’ogre américain aussi décrié qu’admiré. Force est de constater qu’aujourd’hui, Cdiscount est le seul acteur en Europe capable de concurrencer Amazon. En France, avec 20 millions de visiteurs uniques par mois et 3,4 milliards d’euros de volume d’affaires, il est devenu le 2ème acteur du marché.

Ce succès sur les différents marchés ne s’explique pas uniquement par le prix, loin s’en faut. Ce qu’a réussi à voir Jean-Charles Naouri à l’aube de l’an 2000, c’est l’importance centrale du défi logistique. La livraison devient le nouveau nerf de la guerre. Rendre un produit accessible rapidement sur tout le territoire devient un critère d’achat presque aussi important que le prix. L’innovation logistique permanente chez Cdiscount – il serait question d’expérimentation en cours avec des drones – est indubitablement une clé du succès de l’e-commerçant.

Aujourd’hui, si Cdiscount détient à nouveau un coup d’avance, c’est sur son expertise « phygitale », cette fine alliance des services digitaux avec les atouts du point de vente physique. Le groupe de Jean-Charles Naouri a été le premier à dédier une partie de la surface de ses hypermarchés à des show-rooms où l’e-commerçant expose une partie de ses produits, notamment pour l’équipement de la maison, comme l’a expliqué le PDG de Cdiscount, Emmanuel Grenier, pour qui « Si l’on considère l’histoire de Cdiscount dans le groupe Casino, Jean-Charles Naouri n’a eu de cesse que d’organiser la complémentarité entre le e-commerce et les magasins ». Dernière nouveauté : depuis début octobre, on peut visiter un show-room Cdiscount dans un magasin Casino à Paris. La start-up vendeuse de DVD poursuit son chemin.

Quelques chiffres clés :

  • 9 millions de clients
  • 20 millions de visiteurs uniques mensuels
  • 40 millions de produits
  • 100 000 marchands dont 75% en Europe
  • 3,4 milliards d’euros de volume d’affaires

Le Marché Forex

Le marché Forex est le marché dans lequel s’échangent les devises et où est cotée la valeur d’une devise. Les traders Forex vont alors essayer de profiter des variations de cette valeur pour gagner de l’argent en bourse. Dans cet article nous allons revoir les bases du Forex et du trading.

Qu’est ce que le Forex

Le Forex est un mot-valise faisant référence à Foreign Exchange, qui est le marché de change, où se négocient et s’échangent des devises.

Ces échanges sur le marché Forex créent des variations des prix des monnaies, dont le trader Forex tente de profiter pour gagner de l’argent.

La marché du Forex est un marché mondiale, deuxième en termes de volumes d’échanges après le marché des taux d’intérêts.

Comprendre le Forex

On a vu plus haut que le Forex est le marché sur lequel sont cotées les devises, mais il faut savoir que les devises sont cotées par paires. On exprime la valeur d’une devise par rapport à une autre devise.

Comment lire une cotation Forex

Quand on voit EURUSD est à 1.1500, il faut lire 1 euro vaut 1.15 dollars. EUR étant la devise de base, et USD la devise de contrepartie. Ainsi la paire EURUSD donne la valeur de 1 euro exprimée en dollars. Généralement, la cotation sur les plateformes de trading affichent 4 à 5 chiffres après la virgule.

Quelles Paires de Devises Trader

On comprend vite qu’il existe des centaines de paires de devises à trader sur le Forex, chaque devise étant exprimée en valeur de chacune des autres devises : EURUSD, EURGBP, EURJPY… puis USDJPY, USDCHF, USDCAD… et ainsi de suite.

Le Forex trader fait cependant souvent le choix de se centrer uniquement sur les devises « majeures » : EURUSD, GBPUSD, USDJPY et USDCHF, et parfois ajoutant AUDUSD, NZDUSD et USDCAD. Cela permet un meilleur suivi des évolutions des cours, mais aussi de l’actualité impactant les prix.

Qu’est ce qui influence le Forex

Le trading Forex nécessite donc un suivi de l’évolution des cours et de l’actualité, mais aussi de comprendre comment l’actualité influence les devises.

Pour faire l’analogie de la bourse, on peut considérer que le pays (ou zone monétaire) est l’entreprise, et la devise est l’action. Toute nouvelle positive ou négative sur un pays, va impacter sa devise, toujours sous le principe de l’offre et de la demande.

Parmi les facteurs qui influencent le plus le cours d’une devise, on citera les taux d’intérêt, l’inflation, la croissance, l’emploi, mais aussi les événements politiques. Sans oublier la politique monétaire des banques centrales.

C’est pourquoi le calendrier économique constitue un outil de travail essentiel au trader.

Pourquoi choisir le Marché Forex

  • Le marché Forex est un marché ouvert 24h/24h et 5 jours sur 7. Il offre donc la possibilité de trader sur des plages horaires plus larges que sur les autres marchés. Cela est particulièrement utile lorsqu’un événement est attendu le soir, mais aussi pour ouvrir/clôturer une position à tout moment, sans devoir attendre l’ouverture des marchés le lendemain et subir des écarts de prix. Cela peut sauver le trader en cas d’info surprise après les heures de clôture des autres marchés.
  • De plus, le Forex et le marché le plus liquide au monde, ce qui permet de trouver facilement une contrepartie à votre position. Cela permet une exécution rapide des ordres de trading et d’éviter de subir des écarts entre le prix demandé et le prix obtenu : le slippage.
  • Enfin, les frais de courtage sur le Forex sont généralement moins élevés que sur les autres marchés.

Qu’est ce que le Trading

C’est quoi le trading ? Trader c’est quoi ?

Trading explication. Le trading consiste à l’achat et à la vente d’actifs financiers pour profiter de la hausse ou de la baisse des prix.

Contrairement à un investisseur « classique » qui achète un produit et attend que sa valeur augmente avec le temps avant de le revendre, le trader s’inscrit généralement davantage dans une approche plus dynamique, avec des opérations qui peuvent durer quelques jours, quelques minutes, voire quelques secondes.

Il s’agit d’une approche potentiellement plus lucrative, mais aussi plus risquée.

Trading c’est quoi sur le Forex ?

Le trading Forex consiste donc à acheter et à vendre des paires de devises sur le Forex, en essayant de prévoir quelle direction va prendre la paire dans les prochains jours ou prochaines minutes.

Comprendre le Trading

Comment trader sur le Forex ?

Pour trader le Forex, il faut se rapprocher d’un broker (courtier) et ouvrir un compte en ligne. Dans un premier temps, il est fortement recommandé de commencer avec un compte Démo pour trader en virtuel et apprendre, avant d’investir son argent.

Apprendre les bases du trading est un prérequis indispensable pour appréhender le Forex et espérer gagner de l’argent.

Des formations en ligne sont généralement proposées par les brokers.

Quelle stratégie de trading ?

Dans les théories du trading, deux principaux courants s’affrontent : l’analyse fondamentale et l’analyse technique.

  • L’analyse fondamentale consiste en l’étude et l’analyse des chiffres économique pour connaitre la valeur d’une entreprise ou l’état de santé d’un pays. De la on tire une valeur « fondamentale » ou « réelle » de l’action ou de la devise, à comparer à la valeur observée sur le marché.
  • L’analyse technique consiste en l’étude des graphiques des prix, en partant du principe que certains schémas de prix se répètent. La pratique inclut également des études statistiques sur les évolutions des prix. Indirectement, on traite également la psychologie et le comportement de masse des traders.

Pour résumer, l’analyse fondamentale s’intéresse à l’entreprise, au pays ou au bien représenté, alors que l’analyse technique se concentre sur les prix.

Un consensus tend à se dégager sur la nécessité de combiner les deux pratiques, au lieu de les opposer.

Le trading Forex peut être risqué, il faut donc essayer de tout savoir sur le trading avant de miser son argent.

Mr Organics : la culture du bio

En juin dernier, Michael Roes remportait le prix « Coup de cœur » de La Fabrique Aviva avec son projet Mr Organics, spécialisé dans la fabrication et distribution de biostimulants. À la clé, une dotation de 85 000 euros. Aujourd’hui, la start-up girondine poursuit son développement avec notamment le lancement d’un engrais à base d’urine humaine.

Cela fait plus de deux ans que Michael Roes a cofondé Mr Organics avec sa compagne. L’ambition de l’entrepreneur est clairement affichée : aider particuliers et agriculteurs à franchir le cap de la culture bio. En plus de proposer des stages de formation professionnelle, la start-up girondine fabrique et distribue des biostimulants. « Notre objectif, en 2018, est de faire passer 200 agriculteurs au bio et réduire l’utilisation des pesticides », précise Michael Roes. Grand gagnant du prix « Coup de cœur » de La Fabrique Aviva, le couple a reçu 85 000 euros pour accélérer le développement de Mr Organics. Alors qu’il compte actuellement cinq salariés, et plus de 300 clients en France et en Europe, les deux associés visent une quinzaine de recrutements cette année.

Un potager, une idée et… 100 euros

Tout commence lorsque Michael Roes emménage dans le sud-ouest de la France, à Lourdes, avec sa compagne, Eugénie Jarielle. Le futur entrepreneur entretient alors un petit potager. En 2012, il se met à fabriquer ses propres engrais à base de plantes qu’il teste sur ce dernier. Les rendements étant bons, l’entrepreneur décide de les commercialiser. Tout cela avec la modique somme de 100 euros. « J’ai commencé par les vendre dans des bouteilles d’eau sur les marchés locaux sous le nom de « Au bon purin », avant d’ouvrir une micro-entreprise [ex auto-entreprise, ndlr] », raconte le dirigeant.

À partir de là, tout s’accélère. Les agriculteurs se mettent à passer commande et le réseau d’amis donne un coup de pouce au projet. De son côté, Michael Roes épluche les ouvrages scientifiques et s’entoure d’une armée de maraîchers, d’ingénieurs et de chercheurs dans le domaine. ils conçoivent toute une gamme de biostimulants (l’Epona, le Phytomix et le Symbiosol, ndlr), faciles à stocker et à utiliser, certifiés pour l’agriculture biologique, et à des prix attractifs. Ils s’installent à Saint-Matin-du-Puy, en Gironde. Et, début février 2016, Mr Organics prend vie.

Un engrais à base d’urine humaine

Commercialiser un biostimulant conçu à partir d’urine humaine pour remplacer l’utilisation chimique dans l’agriculture. Tel est l’objectif que s’est fixé l’entrepreneur d’ici 2019. Le projet résulte de l’alliance entre Mr Organics et l’entreprise bordelaise Un Petit Coin de Paradis, qui loue des toilettes sèches durant des manifestations.

En clair, il s’agirait de collecter l’urine pour la transformer en engrais. Une idée qui a du sens quand on sait que l’urine, dont environ 4 000 litres sont jetés en compostage chaque année, présente la propriété d’être un fertilisant. « Le coût et le niveau de pollution pour l’urine, lorsqu’elle passe par les plateformes de traitement d’eau, restent conséquents. On s’est donc dit qu’il fallait faire quelque chose », ajoute Michael Roes. Après deux années de test et alors que la législation interdit d’utiliser l’urine dans des cultures alimentaires, l’entrepreneur mise sur son procédé d’hygiénisation : « Toutes les substances pathogènes comme les métaux lourds ou les résidus de médicaments sont retirées. » Affaire à suivre…

LOCAM&You : une application Smartphone qui facilite votre business

Pour développer son entreprise et ses ventes, tout en fidélisant ses clients, les solutions de financement sont des outils indispensables à mettre en place dans son projet stratégique. Elles peuvent vous faire gagner des parts de marché et vous permettent de vous différencier de vos concurrents. Elles permettent de sécuriser vos capitaux pour fortifier la valeur de votre entreprise. Le leasing, système de location d’un bien, peut s’avérer adapté aux modes de commercialisation actuels. LOCAM, organisme de financement pour les professionnels propose des solutions de location financière et de crédit-bail. L’entreprise a lancé une application mobile pour les professionnels afin qu’ils puissent simuler des propositions commerciales.

LOCAM, partenaire de votre croissance

Filiale du Crédit Agricole Loire-Haute-Loire, LOCAM crée, met en œuvre et gère des solutions de financement complémentaires au modèle bancaire. Elle se concentre sur trois solutions : la location financière, le crédit-bail et le crédit. La location financière permet aux clients d’une entreprise partenaire de payer l’usage d’un bien par le biais de loyers. Cette méthode est un véritable levier de croissance pour une société, lui donnant l’opportunité de fidéliser sa relation client via un contrat de location.  Le crédit-bail donne la possibilité aux loueurs de devenir propriétaire de l’équipement, dont le montant de vente est fixé à l’avance. Quant au crédit, il permet de proposer, des facilités de paiement comme le règlement en dix fois. Des solutions performantes pour favoriser les ventes. Aujourd’hui, LOCAM gère plus de 320 000 dossiers, accorde 30 % des financements à de jeunes entreprises et dispose de plus de 3000 partenaires. Les professionnels peuvent via le site web de LOCAM obtenir des renseignements et faire une demande pour  devenir « partenaire ».

Une application rapide pour faciliter votre business

Les Smartphones sont utilisés au quotidien pour gérer le business. Conscient du besoin grandissant de mobilité et d’immédiateté, LOCAM propose son application mobile « LOCAM&You » en complément de la version web. Compatible IOS et Android, elle permet de renforcer l’expérience client pour une utilisation accélérée et améliorée de leur espace de gestion. À l’aide d’une interface ergonomique, fluide et facile d’utilisation en UX design (User Experience Design, design de l’expérience utilisateur en français, discipline qui prend en compte et anticipe les attentes et les besoins d’un utilisateur, ndlr), ils peuvent simuler et effectuer des demandes de financement puis recevoir une réponse en moins de trois minutes. Ils retrouvent la liste de leurs demandes de solvabilité rapidement et disposent de filtres « Accord », « Refus » ou « En attente » pour suivre l’avancée du statut de leurs demandes. Une solution qui permet au dirigeant d’une entreprise d’être efficace et performant dans son business.

Accompagner la transformation digitale des entreprises

Jean-Christophe Conticello s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale il y a près de vingt ans. Avec plusieurs sociétés à son actif, la création d’entreprise n’a plus de secrets pour lui. Actuellement à la tête de Wemanity, spécialiste de la méthode agile, il fait de la transformation digitale l’une de ses priorités.

« J’ai parfois eu envie de tout arrêter mais, avoir une entreprise, c’est un peu comme avec un enfant. Ce n’est pas parce qu’il se conduit mal de temps en temps qu’on le laisse tomber », lance le serial entrepreneur. Jean-Christophe Conticello n’en est pas à sa première expérience entrepreneuriale. Issu d’une famille de commerçants, il a, pendant près de vingt ans, multiplié les créations d’entreprises innovantes. « Dès le départ, mon objectif était d’entreprendre. C’est un virus que j’avais en moi. » Depuis 2013, le dirigeant est à la tête de Wemanity, spécialiste dans la transformation dite de la méthode Agile.

Wall Street, le graal de la finance

Avant de devenir un serial entrepreneur, Jean-Christophe Conticello a débuté sa carrière dans la finance. C’était il y a près de vingt ans. Après une école de commerce et un stage à la Bourse de Paris, en 1997, le jeune diplômé évolue rapidement vers New York. Spécialisé en fusion-acquisition, c’est à Wall Street qu’il fait ses armes. « C’était le début des nouvelles technologies, d’internet et du temple des médias. J’étais baigné dans la folie du web », se souvient l’entrepreneur. En l’espace d’un an, il décroche son premier job en tant qu’analyste du marché financier.

À partir de là, tout s’enchaîne. Jean-Christophe Conticello rejoint le fonds d’investissement Morgen, Evan & Company puis, bascule, en 1999, chez Oven Digital, une société internationale de développement web. Rapidement associé aux décisions, il prend également part au capital de l’entreprise. « Trois mois après mon arrivée, le dirigeant m’a laissé les mains libres. J’ai alors pris la tête de l’équipe commerciale puis celle du pôle Europe. Ce fut ma première expérience entrepreneuriale, raconte-t-il, avant de poursuivre : À ce moment-là, je me suis dit que je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin. » La machine est lancée.

La fondation de Nexouth

En 2001, l’entrepreneur fonde Nexouth, une plateforme électronique issue du domaine de l’énergie. « J’ai toujours essayé d’allier la technologie et la finance », lâche-t-il. Trois ans plus tard, c’est au tour d’Adneom Technologies d’être créée afin de développer des logiciels de trading. Si les crises comme celle des attentats du 11 septembre 2001 ou celle financière de 2008 compliquent parfois l’aventure, Jean-Christophe Conticello ne lâche rien. « Il faut être chef d’orchestre et embarquer ses équipes avec soi. Certes, créer, fidéliser et engager n’est pas évident, mais c’est ce qui fait la beauté entrepreneuriale. » Quelques autres créations d’entreprise plus tard (pour ne pas toutes les citer), le dirigeant dresse un constat : la transformation digitale est au cœur de la vie des entreprises. Et pour répondre à cet enjeu, il fonde Wemanity.

« We » pour « faire ensemble »

Tout au long de sa carrière, Jean-Christophe Conticello a côtoyé start-up et grands groupes, dont certains sont devenus des géants du web. Et ce qui a forgé leur réussite, selon lui, réside dans leur façon de travailler : « Ils sont parvenus à scaler leur modèle, à conserver leur capacité d’innovation et ne cessent de se transformer, principalement grâce à la méthode Agile [une technique itérative et collaborative qui considère en priorité les besoins du client ainsi que ses évolutions, ndlr]. » De là, est née Wemanity, spécialiste de la transformation Agile.

Établie en 2013, l’entreprise de plus de 450 salariés aide notamment les grands groupes à concurrencer les start-up en « se transformant de l’intérieur ». Déjà présente dans plusieurs pays (France, Belgique, Hollande, Luxembourg, Suisse, États-Unis et Angleterre, ndlr), « l’enjeu demeure, d’ici 2050, de changer le monde du travail grâce à la force de l’Agile, basée sur l’innovation et la coopération », résume son dirigeant. L’objectif d’ici 2020 : devenir la référence internationale en transformation agile et digitale.