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Lever des fonds lorsqu’on n’est pas rentable : bonne ou mauvaise idée ?

Pour beaucoup d’entrepreneurs, le financement d’une société représente un vrai problème. Un grand nombre d’entre eux se tourne alors vers la levée de fonds et fait appel à des investisseurs pour injecter les capitaux nécessaires. Cette méthode attire également les jeunes pousses encore en phase de création ou simplement qui ne sont pas encore rentables. Celles-ci espèrent ainsi réussir à lancer leur projet.

Dans cette période de turbulence, la majorité des levées de fonds qui étaient dans la dernière phase de signature ont pu être signées mais avec en contrepartie des modifications dans le contrat prévu avant la crise.

80% des start-up non-rentables

Il s’agit d’une réalité : la très grande majorité des jeunes pousses qui lèvent des fonds se trouve en déficit. Beaucoup d’entre elles ne comptent pas devenir rentables rapidement. Les start-up seraient-elles donc naturellement vouées à être déficitaires et à lever de l’argent ? Il convient toutefois de nuancer un peu la situation : ces entreprises, innovantes par définition, présentent la particularité de voir à long terme. Beaucoup d’entre elles ne grandissent pas d’un coup, leur mise en place prenant du temps. La rentabilité peut ainsi venir bien plus tard.

Cette dernière ne constitue pas forcément l’objectif premier des entrepreneurs. Comme l’indiquait Fréderic Mazzela, fondateur du géant BlaBlaCar, « la rentabilité, c’est (dans son cas) un choix. » Le caractère extrêmement innovant de la plupart des lucioles les éloigne parfois de cette notion, l’important étant parfois de créer un marché qui n’existe pas. Dans une telle situation, seuls des investisseurs paraissent susceptibles de financer ce type de projets.

Fonctionnement d’un tour de table

Une levée de fonds consiste à augmenter le capital d’une entreprise à l’aide d’un apport extérieur. Cette opération se déroule en plusieurs étapes : tout d’abord, la société financée lance un appel à des investisseurs. Il peut s’agir de Business Angels ou de fonds d’investissement comme la Bpifrance, par exemple. Lorsque ceux-ci décident de contribuer au projet, ils versent une certaine somme à l’entreprise, qui lui accorde des actions en retour. Ces parts varient en général de 5% à 30% du capital de la firme financée. Lever de fonds prend donc la forme d’un échange entre l’investisseur, qui achète des parts dans la société et espère revendre à prix d’or, et l’entreprise ainsi aidée.

Un avantage pour les start-up à faible rentabilité

Pour recevoir, il faut donner… ainsi pourrait-on résumer le concept d’un tour de table. Les jeunes pousses se montrent souvent friandes de ce type d’opérations car elles ne possèdent pas la trésorerie nécessaire à leur développement. Au lancement d’une société, cette technique peut très bien fonctionner même s’il peut être plus difficile de réussir la levée de fonds, la preuve du concept n’ayant pas encore été réalisée. La levée de fonds passe donc pour une solution idéale, notamment pour ces entreprises pas encore rentables : celles-ci cèdent une partie d’elles-mêmes à des tiers finançant leurs projets pour faire rentrer des fonds et se lancer.

Des risques d’échec élevés

Toute levée de fonds comporte des risques parfois insoupçonnés. Un tour de table mal organisé peut coûter la vie à une start-up puisqu’il s’agit en général d’une opération chronophage pour les fondateurs. Il suffit qu’elle s’adresse aux mauvaises personnes ou qu’elle cesse de gérer ses affaires pendant quelque temps et la catastrophe peut survenir. Une telle opération ne consiste pas seulement à faire rentrer de l’argent. Il faut également disposer de l’énergie nécessaire pour rechercher et convaincre les investisseurs, choisir les bons et trouver une issue pour ces derniers. Ce choix se révèle également crucial : en tant qu’actionnaires, ceux-ci acquièrent une place importante dans l’entreprise et peuvent jouer un rôle déterminant dans son développement ou dans le fait de constituer un frein à son développement.

Faut-il lever des fonds pour réussir ?

Les entrepreneurs actuels souhaitant de plus en plus conserver leur liberté, le principe de lever de fonds se voit de plus en plus remis en question. Beaucoup de jeunes pousses tentent de grandir sans recourir à des investisseurs dont elles pourraient se retrouver dépendantes. A titre d’exemple, CharLi Charger, luciole parisienne fondée en 2014, affiche une croissance de 117% par an et met un point d’honneur à ne pas lever de fonds. Les fondateurs avancent des arguments simples en ce sens : « Chez CharLi, on estime que des investisseurs auraient des objectifs contraires aux nôtres du fait de leurs recherches de rentabilité immédiate. Comme vous l’imaginez, nous sommes ainsi très vigilants avec nos dépenses.

Nous partons du principe qu’un euro dépensé doit en rapporter trois. » déclarait Mikael Bes, cofondateur de la firme. L’autofinancement demeure un pari risqué mais préserverait donc les entreprises de tomber sous la mainmise d’investisseurs dotés d’une vision différente de la leur. Autre cas de figure : les échecs purs et simples de levées de fonds. Des start-up pourtant prometteuses telles que Save ou Take Eat Easy se sont retrouvées en redressement judiciaire après leur levée de fonds.

Racheter des entités pour gagner des parts de marché

La part de marché permet de situer la position de son entreprise et celle de ses produits par rapport à la concurrence. Si la part de marché est importante, une entreprise peut obtenir de nombreux avantages qui sont aussi bien pour recruter des talents que des avantages fournisseurs entre autres. Que l’on fasse déjà partie de celles appelées scale-up ou que l’on soit une start-up en devenir, s’approprier des parts de marché fait partie des objectifs. Et le rachat d’une ou plusieurs entité(s) se place comme un bon moyen d’y parvenir. Une stratégie qualifiée de croissance externe. Reste à savoir comment s’y prendre…

Quelles entreprises racheter ?

Racheter, oui… Mais quoi ? Vous pouvez commencer par lister les entités concurrentes directement à la vôtre. La pratique la plus utilisée consiste une fois le rachat effectué à regrouper les deux entités sous une marque unique afin d’en faire une entreprise de taille plus importante. Rien de mieux pour éliminer la concurrence que de la faire disparaître une fois acquise.

Cette technique possède l’avantage de renforcer le pouvoir de la marque en « fusionnant » les clients qui se retrouvent clients d’une seule et même marque. Mais l’inverse peut s’avérer judicieux. Vous pouvez mettre en concurrence les deux entreprises que vous possédez afin de créer une émulation dans un challenge… Vous en récolterez forcément les fruits. Une autre manière de fonctionner consiste à racheter des entreprises qui se trouvent « dans la même chaîne de production que la vôtre ». Ces dernières font référence à des structures qui peuvent être soit, vos fournisseurs, soit vos clients. 

Les avantages au rachat d’une entreprise…

Racheter une entité confère souvent des avantages non négligeables et permet de gagner du temps. D’abord, vous n’avez pas besoin de tout construire de « A à Z ». La marque, si vous souhaitez la conserver, existe déjà et détient sa propre place sur le marché. Vous n’aurez donc pas à obtenir les premiers clients et à vous faire connaître notamment quand l’acquisition se fait à l’international. Il vous reste à bien communiquer avec votre clientèle en cas de changement de nom, même si la déperdition est possible. Le rachat constitue également l’opportunité de profiter d’un savoir-faire, de technologies mais aussi de processus différents des vôtres, qui peuvent vous conférer une certaine valeur ajoutée. Surtout, les équipes qui sont en place détiennent une bonne connaissance du domaine puisqu’elles ont abordé le marché avant que vous n’y soyez implanté. 

… mais pas seulement !

Une fusion acquisition comporte également ses risques. Dans le cadre d’un rachat, les salariés déjà en poste ne vont pas nécessairement s’adapter à la culture de votre entreprise qui peut se révéler différente de la leur. Dans une situation où l’écart s’avère trop grand, ils peuvent décider de quitter l’entreprise. Un départ trop important des effectifs peut conduire le nouveau dirigeant à se voir contraint de devoir recruter en masse et dans la précipitation. Pour les salariés qui choisiraient de rester alors que leur culture d’entreprise est bouleversée, ceux-ci peuvent en être fortement impactés au point de devenir moins performants. Autant d’éléments délicats qui peuvent nuire à la productivité et ainsi, à l’entreprise elle-même.

Le salariat est-il en train de disparaître

Un phénomène largement répandu aux Etats-Unis gagne le continent européen et particulièrement la France : « l’émancipation » de la classe salariale. Aujourd’hui, outre-Atlantique, 1 actif sur 4 est indépendant ! Ce phénomène largement répandu aux Etats-Unis a gagné le continent européen et particulièrement la France : Pour ceux qui le sont déjà, 80 % d’entre eux souhaitent le rester. Qu’en est-il dans ce moment exceptionnel qu’est la pandémie.

Selon le sondage OpinionWay  réalisé du 12 au 15 mai dans le cadre de l’Observatoire de l’autoentrepreneuriat de l’Union des Auto-entrepreneurs avec le soutien de la Fondation Le Rochles Mousquetaires 80% des auto-entrepreneurs affirment vouloir poursuivre leur activité. Pourtant les Auto-Entrepreneurs ont sans doute été ceux qui ont été le plus chamboulés par le confinement : 83 % ont été contraints d’arrêter toute activité mais cependant 80% affirment vouloir reprendre très rapidement leur activité et seulement 7% envisagent de ne pas continuer dans cette voie de l’indépendance après ce confinement. 

Pourquoi un tel engouement ?

Bien qu’un changement d’une telle ampleur résulte de facteurs multiples, nous pouvons mettre en évidence 2 grandes raisons :

– Du point de vue de l’entreprise, un salarié coûte cher. Elle porte le poids des charges sociales et salariales, en sus des impôts divers. Par exemple, pour un employé ayant un salaire de 1 250 euros net, l’entreprise déboursera environ le double.
Sans compter que les aspects juridiques des contrats de travail et leur application deviennent de plus en plus complexe.

– Du point de vue du salarié, le calcul est simple : plus le temps passe, plus il perd en pouvoir d’achat et en avantages. À la base, le système du salariat reposait sur une répartition des revenus assortie de droits et protections sociales. Mais ces réalités reculent à vue d’œil. Pourquoi conserver une situation qui propose les mêmes contraintes pour moins d’avantages ?

Le salariat a connu un âge d’or, particulièrement durant les « 30 glorieuses », où la population active est passée de 50 % à 95% de salariés. Mais aujourd’hui, le processus s’inverse de manière très claire.
Il est estimé qu’en 2020, le nombre de travailleurs indépendants pourrait dépasser celui des salariés, d’autant plus que la crise va mettre en péril de nombreux emplois.

Les nouvelles opportunités du marché de l’emploi

En réponse à ce nouvel élan et aux réalités des contraintes économiques des entreprises, de nouvelles formes de pratiques professionnelles voient le jour.

Le freelancing

À la base, le système du salariat reposait sur une répartition des revenus assortie de droits et protections sociales. » : voilà une grande question dont la réponse est le freelancing.
L’erreur serait vite venue de penser que ces « jobs » sont une façon d’arrondir ses fins de mois.
Il n’est pas rare d’entendre le témoignage de personnes qui écrivent, qui assurent la réception téléphonique ou de courrier pour le compte d’entreprises. Elles peuvent gagner jusqu’à 2 fois le SMIC.

L’externalisation

Du point de vue des entreprises, « pourquoi payer un salarié 1250 euros net par mois et dépenser autant voire plus en charges salariales, alors qu’elles peuvent cibler leur besoin et sous-traiter ? »
L’émergence des auto-entreprises renforce cette réalité.
D’anciens salariés qui veulent plus d’autonomie créent leur auto-entreprise, et les grosses entreprises veulent s’épargner la fiscalisation d’un salaire et ont recours à ces nouvelles formules. D’autant plus que l’auto-entrepreneur n’est pas soumis à la TVA et peut proposer des tarifs avantageux.

L’emploi de stagiaire

Un stagiaire est, depuis toujours, une ressource intéressante et peu onéreuse, voir avantageuse pour une entreprise.
Même ce principe connaît une évolution : les stagiaires sont de plus en plus qualifiés. Un apprenti ou étudiant en dernière année d’un BTS ou d’une licence Pro, a déjà un savoir-faire exploitable. Mais il ne coûtera guère très cher à une entreprise qui pourra même en engager plusieurs… Au détriment de l’embauche d’un ou plusieurs salariés ayant 6 mois de plus et le diplôme en poche.

L’économie de partage

Employer des bureaux inutilisés et les partager entre plusieurs entreprises… De même pour les engins de chantiers… C’est un moindre coût, puisque partagé. Un apprenti ou étudiant en dernière année d’un BTS ou d’une licence Pro, a déjà un savoir-faire exploitable. Une entreprise A qui aurait une diminution de travail pourrait proposer l’un de ses salariés à un entreprise B qui, elle, aurait des besoins ponctuels. Ce principe existe déjà aux USA. Se partager les charges salariales ou encore rentabiliser le salarié en le rendant disponible est une idée qui fait son chemin.

En définitive…

D’un côté, nous observons des entreprises qui tentent de réduire leurs charges. De l’autre côté, nous constatons la réalité de salariés ou futurs ex-salariés qui souhaitent plus d’indépendance et des solutions pour profiter d’un pouvoir d’achat au prorata de leur implication professionnelle : « travailler pour vivre et non vivre pour travailler ». Le contexte socio-juridique permet des alternatives au salariat, brèches largement sollicitées.

12 conseils pour créer un logo efficace

Un logo, facile à concevoir ! Il arrive quand le dirigeant présente un logo que les participants de la réunion trouvent que d’avoir investi tant d’agent pour seulement une idée qu’ils auraient pu avoir ou que votre enfant de 4 ans auraient pu dessiner est vraiment d’une part une perte de temps et d’autre part un gaspillage d’argent. 

Contrairement aux apparences, ce n’est pas chose aisée de créer son logo. Doit-on opter pour la carte de l’originalité ou plutôt se restreindre aux basiques ? Quelle couleur adopter ? Que va signifier le logo par rapport à la marque ? Quelle cible est visée ? Ce sont autant de questions à se poser avant de se lancer. Chaque détail doit être réfléchi et avoir un sens, rien ne doit être laissé au hasard. Voici 12 conseils pour créer un logo à fort potentiel.

Optez pour la simplicité

Un logo doit être compris par tout le monde et de manière assez rapide. La simplicité reste un pari sûr dans le sens où plus un logo est simple, plus il est lisible et plus il reste ancré dans la mémoire des consommateurs. À titre d’exemple : la virgule de Nike est un logo tout ce qu’il y a de plus basique, sans fioriture. Il s’agit d’un des logos les plus connus au monde. Malgré ces airs simplistes, il n’est pas dénué de sens puisque la virgule est censée représenter à la fois le mouvement et les ailes de Niké, déesse grecque de la victoire. Il y a donc une cohérence entre le produit et le logo.

Utilisez les bonnes couleurs

Il est conseillé de ne pas utiliser plus de trois couleurs et d’en choisir une plus dominante que les autres. Le mariage des teintes est aussi très important, certaines couleurs ne s’assemblent pas, que ce soit en peinture ou pour un logo. En plus d’être complémentaires, ces couleurs devront posséder une signification vis-à-vis de votre marque ou de vos produits, ce qui influera sur le message que vous voulez faire passer. Dans tous les cas, cela ne doit pas être choisi de manière aléatoire.

Choisissez les bonnes formes

L’importance de la cohérence entre la couleur et votre activité ou votre produit vaut aussi pour la forme. Certaines institutions ou marques en ont souffert, car elles n’ont pas fait attention au double sens que peuvent créer certaines formes associées ensemble. Par exemple, le centre de pédiatrie d’Arlington illustre parfaitement ces propos. L’institution a créé la polémique avec son logo qui, à lui seul, connote une relation tendancieuse entre les deux personnages représentés.

A quoi cela vous fait penser ?

Evitez les logos trop clichés

Votre agence de communication ou de design vous a peut-être proposé un logo « tendance », dans l’air du temps, une image qui se décline facilement sur tous les supports et dans tous les pays, même si elle se rapproche du cliché. Méfiez-vous ! Car même si sur le moment, cela peut être efficace, un tel logo peut s’avérer lassant à la longue pour le consommateur, et donc ne pas traverser les époques ! Préférez donc un logo personnalisé et unique.

Le logo comme rappel de l’activité

Pour être le plus percutant possible, il est préférable que votre logo rappelle votre activité. À titre d’exemple, si vous exercez dans le secteur de la vente de pièces de rechange automobile, vous pourriez opter pour une clef à molette, une roue ou un volant comme logo !

Soignez la typographie

En termes de cohérence et d’esthétisme, il est conseillé de ne pas dépasser deux polices d’écriture. Une chose encore : tout le monde adore la typographie personnalisée. L’idée de créer son logo implique de créer sa propre typographie, cela rendra unique encore votre logo. L’exemple de Coca- cola l’illustre parfaitement puisque la typographie de la marque a été copiée de nombreuses fois, ce qui véhicule deux fois plus l’image du produit. Dans la tête des consommateurs peu importe ce qu’il y a d’écrit, ils verront toujours la marque Coca- Cola.

Un logo atemporel

Être original n’est pas forcément un atout dans le temps. Les tendances changent et votre logo doit être le plus intemporel possible et donc relativement neutre. Cela vous évitera de faire de grandes modifications ou de déstabiliser votre clientèle.

Un logo équivalent au nom de ma marque

Bien entendu, si le nom de la firme est facile à mémoriser pour les consommateurs, il est parfois tout aussi percutant que le logo reprenne simplement ce nom. C’est le cas d’entreprises à succès comme Fila, Coca-Cola ou Google, dont le nom très court a immédiatement trouvé un impact chez le client.

Optez pour le logo à double sens

Créer un logo qui contient « deux images en une » reste une bonne idée, à condition que ce ne soit pas trop compliqué à deviner.
Attention à ce que cela ne devienne pas une torture de l’esprit : Olins Wolff, le dessinateur du logo des Jeux olympiques de Londres en 2012, s’est vu par exemple refuser son logo, jugé trop complexe.

A l’inverse, la marque Toblerone a réussi à insérer un ours dans logo, que l’on devine après quelques instants d’observation. Efficace !

Concevoir son logo en format vectoriel

Le logo devra être exploitable quelle que soit sa taille, sans perte de qualité. Il est donc préférable de choisir le format vectoriel plutôt que matriciel dans sa réalisation.

Méfiez-vous de la traduction de votre logo

Enfin, dernier conseil et pas des moindres, il est préférable d’étudier les traductions de votre logo associé à votre marque dans les autres langues. Cette société suédoise de management d’immobilier n’a pas pensé à traduire son logo en anglais.

Quelles solutions pour créer un logo efficace ?

Si vous êtes un novice dans le domaine graphique, il vous sera très difficile de réaliser seul un logo remplissant tous les critères cités plus haut. Si vous voulez donc obtenir un logo professionnel, il est conseillé d’investir dans les services d’un graphiste ou d’une agence afin de garantir une bonne image de votre future entreprise. Afin de trouver le bon designer qui sera en mesure de vous livrer des résultats en accord avec vos goûts, pensez d’abord à vous renseigner auprès de vos proches ou auprès d’autres start-up qui auraient pu faire appel aux services d’un professionnel.

Au-delà des graphistes ou agences, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions sur internet spécialisés dans la création de logo. L’avantage principal de ce type d’outils réside dans les tarifs, qui demeurent très compétitifs. 

Téléchargez Illustrator pour créer un logo unique et reconnaissable avec des templates déjà prêts.  

Une seconde alternative éventuelle est l’utilisation des plateformes de crowdsourcing. A l’image du crowdfunding, le crowdsourcing consiste à faire appel à la « foule » pour solliciter la créativité et le savoir-faire de professionnels du secteur. La plateforme www.designonclick.fr permet par exemple à son utilisateur de lancer un concours de logo et de confier votre projet graphique à de nombreux designers qui vous transmettrons une variété de propositions de design. Avant le lancement du concours, vous remplissez un cahier de charge détaillant la tâche graphique à effectuer et vous fixez votre budget. Un projet reçoit en moyenne une centaine de propositions de design et plus votre budget est élevé, plus vous recevrez de propositions. Cette solution vous permet d’avoir une variété de choix et vous êtes protégés par la garantie satisfait ou 100% remboursé. En effet, si à la fin du projet aucune création ne vous plait, la rémunération fixée vous sera entièrement remboursée.

Comment sponsoriser son projet et convaincre des annonceurs ?

Plus que jamais, les entreprises et particulièrement les start-up ont besoin d’une aide financière, de visibilité et de notoriété. Les annonceurs peuvent venir soutenir votre projet car pour eux eux il s’agit avant tout aussi de s’assurer une présence constante pour se graver dans l’esprit des consommateurs et des clients  pour qu’ils fassent naturellement appel à eux. Si vous avez un capital de sympathie, ils en profiteront également. D’où l’intérêt pour les annonceurs. Rechercher des sponsors n’est jamais une chose facile. Mais en préparant bien le terrain et en peaufinant son discours, il est parfaitement possible de trouver des partenaires pour financer tout ou partie de son projet.

Avant de vous lancer à la chasse aux sponsors ou aux annonceurs, dressez un véritable plan de bataille de cette opération et listez tous les liens potentiels existant entre votre projet et le public qu’il vise, et celui que cible les entreprises ou les marques qui seraient susceptibles de vous accompagner. Créez un fichier de prospects détaillé avec la nature des actions déjà menées par l’entreprise et profitez des réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn pour trouver le nom du bon interlocuteur à qui vous adresser.

Quel est le ROI du sponsor ?

Ensuite, mettez-vous quelques instants à la place du sponsor potentiel. Quel est l’intérêt pour lui de financer votre projet et d’y ajouter son nom ou ses produits ? Quelle que soit l’entreprise, l’important pour elle c’est le retour sur investissement. Quel sera donc son ROI ? Sera-t-il mesurable ? A défaut de pouvoir quantifier le ROI, n’hésitez pas à insister sur la visibilité qu’il aura. C’est à ce type de questions que vous devez être prêt à répondre lors de l’entrevue que vous aurez avec le responsable communication ou marketing de la marque.

Jouez sur l’affectif et le passionnel 

Peaufinez donc vos réponses et écrivez-les sur papier. Pour toucher un sponsor, il est important de lui faire partager quelque-chose. Cela peut être la passion commune autour de votre projet, mais cela peut aussi être sa cohérence avec la politique ou l’image de l’entreprise, ou encore des retombées financières et médiatiques. Tout cela doit être clairement inscrit dans votre argumentaire. Essayez de savoir si votre interlocuteur dans cette négociation est intéressé, voire passionné par votre activité ou votre projet. Dans ce cas, les choses devraient être plus simples.

Quel est le profil de votre cible ?

Il est également important de réaliser une étude profil poussée du public que votre projet vise. S’agit-il de jeunes ? D’hommes ? De femmes ? De quelles catégories sociales ? Cela représente combien de personnes au total ? Votre présentation doit être claire, aussi détaillée que possible et permettre à votre interlocuteur d’être convaincu que votre projet lui permettra d’établir un « lien » vers ce public. La cible doit donc être définie et qualifiée. Insistez sur le fait que votre projet peut facilement devenir ensuite un « ambassadeur » de la marque et le public ciblé des « prescripteurs ». Votre discours doit être de ce côté-là parfaitement rôdé.

Des arguments à mettre en avant

Vous pouvez pour cela développer des arguments autour de la visibilité que vous promettez au sponsor, mais aussi autour de l’image de marque de votre projet et des valeurs qu’il véhicule. Vous pouvez également miser sur son originalité, sur le fait qu’il permettra au sponsor de se démarquer de la concurrence et qu’il changera de la simple publicité statique implantée dans un journal ou sur un panneau le long d’une route.

Des arguments en plus

Insistez également sur la dimension de votre projet, ses extensions (sites Web, manifestations, page Facebook, etc.), sur la manière dont le sponsor pourra éventuellement reprendre contact avec le public ciblé et sur la façon dont il pourra relayer cette opération au sein de ses propres murs et dans sa communication interne. 

Soignez le dossier de présentation

Votre présentation doit donc être en béton armé et assurer votre légitimité. Prenez soin de vous présenter en détail, de présenter votre équipe, décrivez votre activité et votre projet, faites un historique, détailler vos motivations, joignez des photos, bref, soyez une nouvelle fois précis et complet, sans en faire trop. Dans ce dossier de présentation, le sponsor potentiel doit pouvoir trouver toutes les réponses aux questions qu’il se pose. Ce qui est certain, c’est qu’aucun sponsor ne confiera un budget à une personne ou une équipe qu’il ne connaît pas un minimum.

La proposition commerciale

Enfin, votre proposition commerciale doit, elle aussi, être claire et crédible. Le sponsor doit savoir comment il apparaîtra, sous quelle forme, quelle taille, à quelle fréquence. Sera-t-il le seul sponsor ou y’en aura-t-il d’autres ? Et quel est le tarif exigé pour sa participation ? Monter ce genre de dossier demande du temps et des adaptations permanentes. Quant aux accords, ils sont également longs à venir. Voilà pourquoi votre dossier commercial doit être parfaitement ficelé, votre discours bien rôdé et votre cible « qualifiée ». De cette parfaite connaissance dépendra le succès de votre démarche.

Réussir à tout prix, quel est le prix ?

Réussir à tout prix inclut une notion de sacrifices pour soi mais aussi pour les autres. L’être humain est inséparable de son environnement. Aujourd’hui avec les problèmes liés au non-respect  de la nature on prend conscience de l’imbrication de soi, de l’environnement et des autres. Il faut donc toujours garder à l’esprit la raison d’être de ce que l’on fait.

Mahatma Gandhi affirme que « Chaque bonne réalisation, grande ou petite, connaît ses périodes de corvées et de triomphes ; un début, un combat et une victoire ». Il est donc clair que le succès n’arrive jamais sans sacrifices. Mais jusqu’à quel point ? Que peut-on sacrifier ? Et quelles sont les conséquences du succès « à tout prix » ? 

Réussir à tout prix : Que faut-il sacrifier ?

Il est vrai que, pour réussir sa vie professionnelle, certains sacrifices s’imposent. Difficile de se démarquer des concurrents sans persévérance. Néanmoins, il est important de connaître les choses auxquelles vous pouvez renoncer sans vous enfermer dans une spirale destructrice :

Sacrifier votre temps 

Pour monter votre entreprise, vous devez y consacrer une grande majorité de votre temps, et même votre temps libre. Au début, ce rythme de travail peut sembler épuisant, mais il finira par payer une fois que votre projet sera mis sur pieds.

Renoncer « modérément » à votre ego 

Avoir un ego surdimensionné peut représenter un frein à votre réussite entrepreneuriale. Parfois, il faut faire preuve d’humilité en acceptant les critiques mais aussi les refus. Considérez les remarques, même les plus dures, comme un élément de motivation et non de remise en question de votre personne profonde.

Sacrifier une partie de votre vie sociale

Avec une entreprise naissante, le temps libre peut se faire rare. Essayez alors de mettre, entre parenthèses, vos loisirs et vos sorties entre amis. Néanmoins, n’oubliez pas qu’une soirée détente hebdomadaire peut être un véritable ressource pour attaquer une nouvelle semaine de travail.

A savoir 

Définir un objectif de travail et faire preuve d’organisation vous éviteront le sentiment de sacrifice qui est, pour la plupart, difficile à accepter. Il faut réellement parvenir à créer une balance entre vos envies et vos obligations. Sans cela vous atteindrez vite le « burn out » !

Le prix cher d’une réussite professionnelle : la solitude !

Pour connaître vos limites, il est important de vous poser la question : « Pourquoi je veux réussir ? » Si la réponse est « le bonheur », vous devez donc déterminer les choses auxquelles vous ne voulez pas renoncer et sans lesquelles votre bonheur ne sera jamais complet.

Dans la plupart des cas, la vie personnelle et la famille sont les composantes indispensables au bonheur. Les sacrifier pour votre travail ne vous permettra jamais d’atteindre ce sentiment de satisfaction profonde d’avoir réussi votre vie.

La réussite professionnelle perd tout son sens si vous vous retrouvez isolé sans aucune personne pour partager votre succès.

Conseil

Pensez à gravir progressivement les échelons de la réussite. Cela vous permettra de garder les pieds sur terre et de profiter de la vie malgré votre projet professionnel qui, nécessairement demande du temps et beaucoup d’investissement. En vous accordant un délai suffisant, vous n’aurez pas à sacrifier l’essentiel.

Le succès à tout prix n’est pas une devise gagnante. Plutôt que de tout miser sur votre projet entrepreneurial (temps, argent, famille), modérez vos sacrifices et faites preuve d’organisation. Gérer son temps efficacement est la clé essentielle au succès : un succès sain qui vous garantit un épanouissement total dans tous les domaines de la vie !

Quelques conseils pour bien gérer ses finances d’entreprise

Les finances pour certains c’est leur point fort et pour toute action, elles les guident, pour d’autres les finances représentent un frein et ils tombent en panique. Il leur arrive même de ne pas ouvrir le courrier lié aux factures et ils font l’autruche jusqu’au moment où il ne leur sera plus possible de tergiverser. Les finances d’entreprise comme ils disent « ce n’est pas mon truc ». !

Indispensable pour une entreprise, la maîtrise des finances permet de maîtriser la croissance, de bien orchestrer les lancements de nouvelles activités ou d’anticiper des situations difficiles. La trésorerie représente le cœur d’une entreprise et il reste indispensable de bien la gérer. Que vous débutiez, ou non, il est indispensable d’avoir les bons outils. 

En quoi consiste les finances d’entreprise ? 

Le principal objectif de la fonction finance est de perfectionner les ressources financières d’une entreprise. Elle permet d’effectuer un bilan des menaces qui pèsent sur l’entreprise. Les grandes entreprises, les banques d’investissement et de réseau, les investisseurs institutionnels y sont habitués. Les personnes qui se chargent de cette fonction, comme les cadres financiers ou les trésoriers… sont souvent reliés au DAF ou Directeur Administratif et Financier. Les banques, quant à elles, sont (en général) sous la responsabilité d’un directeur des études financières ou encore un directeur de l’offre crédit. 

La fonction finances pour le bien de l’entreprise

Cette fonction permet d’intervenir d’une manière plus préventive que curative. Elle assure le bon fonctionnement de l’entreprise et anticipe les défauts de paiement. La fonction financière aide aussi une entreprise à mieux prévoir les besoins de l’entreprise afin de faire face aux nombreuses difficultés qui pourraient se présenter notamment en cas d’activité cyclique.

Les conseils pour bien gérer les finances de son entreprise

Pour bien gérer votre trésorerie, voici quelques solutions. 

Faites des prévisions 

L’établissement des prévisions permet à une entreprise de favoriser ses ressources. Elle permet de visualiser si votre trésorerie tiendra le choc et aide à mieux prendre des décisions importantes, à savoir à quel moment investir…. Avant de l’effectuer, vous devez examiner au préalable les chiffres d’affaires que vous avez générés les mois précédents
voire les années précédentes. Vous devez également analyser les ventes récentes ainsi que celles qui ne sont pas encore renouvelées. Prévoir reste un exercice complexe et vous devrez prendre une marge de sécurité afin de vous assurer que vous ne vous retrouverez pas en défaut de paiement.

Surveillez vos investissements

Ce n’est pas parce que votre trésorerie est pleine ce mois-ci qu’il en sera de même toute l’année. Surveillez vos investissements et leurs impacts, vous permet de discerner à temps les problèmes ou les chutes que vous allez rencontrer afin de trouver des solutions dans les plus brefs délais. Les investissements n’ont un impact que sur le temps.

Utilisez des outils d’analyse

Ils vous permettront de mettre les points sur les activités notamment sur la rentabilité de chacune. Vous pouvez de cette manière pouvoir calculer votre marge par activité ou produit/service. Des données comme les ventes, les liquidités, la rotation des stocks, les actifs et le bénéfice net restent primordiales. Ils vous permettent de prendre les bonnes décisions stratégiques. Vous pouvez encore mesurer différents facteurs comme la rentabilité, l’endettement, la solvabilité ainsi que l’efficacité.

Les phrases énervantes quand on lance son entreprise

Lancer son entreprise vous prend la tête alors si en plus vous subissez l’assaut des personnes qui ne veulent pas quitter leur zone de confort et qui ont comme sport préféré la critique et de dénigrement, il vous faudra apprendre à ménager vos émotions. Qui n’a jamais été confronté lors du lancement de sa start-up à des réflexions désobligeantes ou des commentaires négatifs ? Il n’est en effet pas rare que les entrepreneurs se voient souvent imposer des modèles de pensée visant à les déstabiliser et les décourager. Alors quelles sont ces phrases énervantes et quels stéréotypes énervants et déplacés que subissent bon nombre d’entrepreneurs ?

Les commentaires cultes des non professionnels

Phrases, réflexions et commentaires relatifs au sexe, à l’âge, à l’expérience ou encore au type d’entreprise, tous les entrepreneurs qui débutent font face à la critique quel que soit leur secteur d’activité. Parfois positives, ces critiques peuvent souvent s’avérer déstabilisantes voire énervantes. Lancer sa propre entreprise représente un investissement financier et personnel important, que de nombreuses personnes ne semblent pas percevoir. Ainsi un entrepreneur débutant se voit souvent infliger la phrase culte : « mais sinon que faites-vous comme activité professionnelle principale ? »

Extrêmement chronophage et stressant, le lancement d’une start-up est un investissement à plein temps sur l’avenir et doit à ce titre imposer le respect. Cette phrase énervante vise à minimiser les compétences de celui qui entreprend, et l’interlocuteur n’a alors tout simplement pas conscience de ce que représente cet investissement. La question type qui revient ensuite sans cesse en boucle reste sans doute : « êtes-vous sûr que cela va fonctionner et est-ce que votre start-up sera compétitive ? » Venant de la part de non spécialistes des start-ups et de leur fonctionnement, ce type de commentaire peut prêter à sourire. La meilleure réponse semble alors d’énoncer son parcours préalable avec les termes techniques afin de faire prendre conscience à son interlocuteur que le lancement d’une entreprise suppose compétences, savoir-faire et professionnalisme : business plan, stratégie de marketing digital, levée de fonds, …

Les phrases qui visent à décourager

Marché concurrentiel, crise économique, manque de moyens, de nombreux avis négatifs sont lancés à la face de ceux qui envisagent de créer leur entreprise. «Vous avez déjà des concurrents depuis des années dans votre secteur, ça ne sert à rien de faire la même chose que les autres, ou encore c’est juste une idée comme les autres », sont sûrement les phrases les plus énervantes. N’écoutez pas les commentaires et avis de ceux qui ne connaissent que peu le monde entrepreneurial, et prouvez que votre savoir-faire et votre motivation peuvent surmonter tous les obstacles. Ce sera la meilleure réponse à apporter à ceux qui tentent de vous décourager alors que n’avez commencé votre activité que depuis peu de temps.

Autres phrases à bannir définitivement : les comparaisons improbables avec les mastodontes des start-ups du genre « Ah vous êtes le Ebay du commerce digital, le Cdiscount de la vente en ligne, ou le Uber des services discount ». À chacun son domaine de compétence et son secteur d’activité, et il convient de comparer ce qui est comparable. Le chiffre d’affaires de ces géants de l’Internet ne soutient en aucun cas la comparaison avec votre start-up, mais cela ne veut pas dire pour autant que vous ne pouvez pas trouver votre place. La concurrence profite aux consommateurs et internautes et votre start-up bien positionnée sur un secteur de niche peut tout à fait se développer et s’imposer à son échelle. Suffisamment diversifié, le marché de l’entreprise accueille de nouvelles créations d’entreprises si leurs fondateurs possèdent des compétences et un projet judicieusement élaboré.

Construire l’image de son entreprise, oui ! Mais comment ?

Lorsque l’on regarde aussi bien les entreprises qui ont pignon sur rue depuis une décennie ou les start-up success stories elles apparaissent dotées d’une image imbriquée dans leur ADN. Certes, elles évoquent le service ou le produit qu’elles proposent mais aussi une image qui s’est imposée dans l’inconscient des citoyens. Une entreprise ne se représente pas seulement à travers les services qu’elle propose, mais aussi par les valeurs qu’elle dégage. Toute société possède une identité propre, bonne ou mauvaise, qui confèrent rapidement une opinion aux clients ou prospects. Votre image de marque constitue un important facteur différenciant, alors prenez le temps de la construire.

L’image de marque d’une entreprise, à soigner

L’image renvoyée par une société, quelle qu’elle soit, ne dépend pas uniquement des produits ou services proposés. Sa façon de communiquer, de traiter ses clients, son identité propre… Cette image, avant tout visuelle, passe à la fois par le logo, le slogan ou encore par l’attitude des salariés. Tous ces éléments mis bout à bout forment la représentation que le public se fait de la firme et qu’il répand autour de lui. Mieux vaut donc qu’elle soit positive ! De nombreux facteurs entrent en ligne de compte et leur cohérence s’avère primordiale. Un cabinet de comptable peut tout à fait présenter un logo léger évoquant la tranquillité d’esprit des clients. Une devise trop vulgaire ou utilisant des termes argotiques, en revanche, confère, pour ce type de cas, une image décalée qui semble trop peu professionnelle et ne convient pas au secteur. 

Bien connaître ses valeurs pour mieux les diffuser

Avant de créer un logo, émettre un slogan ou décorer vos bureaux, assurez-vous que vos valeurs sont claires. Définissez clairement votre manière d’appréhender votre secteur d’activité, les plus apportés par vos services… Positionnez-vous aussi par rapport à la concurrence : que propose-t-elle de mieux, pourquoi votre société est-elle unique, selon vous ? Ces questions simples, dont les réponses ne sont pourtant pas toujours évidentes, créent la base de votre image de marque. Lorsque vous savez où vous allez et comment vous vous y rendez, tout devient beaucoup plus simple.

Attribuer une identité visuelle à votre entreprise 

Maintenant que votre ligne de conduite est parfaitement définie, présentez votre entreprise en image ! Le cerveau humain perçoit les éléments visuels en priorité. Votre logo demeure donc extrêmement important. Cette illustration comporte généralement les initiales ou le nom de l’entreprise et doit rapidement imprégner l’esprit du consommateur. Les couleurs jouent un rôle crucial : choisissez-les en fonction de leur signification. L’orange, par exemple, symbolise la communication, tandis que le vert évoque la nature et le bleu la mer, le ciel, l’espace… La mise en image de toute firme passe d’abord par son logo, élément le plus diffusé et directement associé à la marque. Pour aller plus loin et tourner l’image de votre entreprise en véritable image de marque, développez une stratégie de branding !

Le branding : formuler le message de sa société…

Cette méthode consiste à utiliser l’identité d’une entreprise pour la transformer en véritable image de marque. Le message de votre société, généralement retranscris dans son slogan, doit évoquer sa personnalité, définie au préalable. Votre accroche résume l’activité de votre société mais précise aussi ce qu’elle apporte au client. Souvenez-vous de la scène de recrutement du film Intouchables et du débat sur la devise « en temps et en heure ». Ce type d’accroche indique à la fois la nature du service et sa qualité. Pour le rédiger, réfléchissez à ce que votre marque peut apporter, qu’a-t-elle à dire ? Quel service rendez-vous aux clients et surtout, quelle image voulez-vous qu’ils en aient ? Rappelez aussi vos valeurs. « En temps et en heure » sous-entend « ponctualité ». Et pour vous, quelle serait sa principale qualité ?

… et savoir le diffuser !

Le branding consiste, pour une entreprise, à acquérir une image de marque très forte. Kleenex, Sopalin ou Frigidaire représentent parfaitement une stratégie réussie : ces noms de marque sont devenus des noms communs tant leurs produits sont restés dans l’esprit des consommateurs. La diffusion de votre message importe ainsi autant que son contenu. Le choix du support reste crucial. Si vous vous adressez à un public jeune, utilisez les réseaux sociaux le plus possible. Si votre public s’avère plus âgé, visez plutôt la télévision. Faites dans la subtilité, les grandes publicités vidéo de 1min30 sur YouTube agacent grandement les utilisateurs, qui tendent à les ignorer. Lancer une opération de street marketing peut, en revanche, conduire à la réussite : marquez les esprits avec une dégustation, une séance d’essai, un mini spectacle ou encore une chorégraphie en pleine rue ! Ce genre d’événements suscite la curiosité et l’intérêt des consommateurs. 

Faire dans l’originalité : une valeur sûre pour renforcer son impact

Les événements de street marketing se mettent en place de manière méticuleuse. L’objectif reste de laisser une forte impression au public. Pour ce faire, la personnalité et les valeurs de l’entreprise s’avèrent déterminantes mais il faut savoir se montrer créatif ! L’originalité vous démarque de vos concurrents et si vous n’avez rien de plus qu’eux à proposer, celle-ci peut retourner la situation à votre avantage. Vos clients exigent évidemment de vous une qualité irréprochable mais préfèrent que ces services leur soient rendus par des personnes avenantes et amusantes. N’ayez pas peur de faire rire, de déclencher la curiosité voire une émotion forte : ce type d’attitude choque les gens et leur donne envie d’aller vers vous. Une entreprise pourvue d’une forte identité restera dans les esprits et devrait faire parler les curieux…

5 exemples d’entrepreneurs qui montrent que l’on peut partir de rien et réussir !

Vous n’êtes pas né dans une famille de milliardaires, vous n‘avez pas hérité d’une vieille tante dont le compte en banque a plusieurs zéros, vous n’avez pas gagné au loto et vous ne pouvez pas vous empêcher de vous plaindre et de vous dire que vous êtes né sans capital chance. Compter la fortune du voisin ne présente guère d’intérêt. En vertu de la devise outre-Atlantique de « self made men », de nombreux entrepreneurs ont réussi sans avoir de moyens financiers à la base. Partis de rien, ceux-ci se sont alors imposés et ont même parfois rencontré un succès mondial. Quels sont ces 5 entrepreneurs pourtant mal engagés à leurs débuts et qui affichent pourtant une réussite insolente ?

Steve Jobs

Visionnaire et entrepreneur de génie, le regretté Steve Jobs est à l’origine de l’un des succès les plus retentissants de tous les temps. Cofondateur de la mondialement connue marque à la pomme Apple, Steve Jobs était pourtant parti de rien. Rien ne prédestinait l’une des fortunes les plus importantes au monde à devenir le PDG d’Apple, capitalisée en bourse pour le montant astronomique de plus de 571 milliards de dollars. C’est en effet en bidouillant des gadgets électroniques dans son garage que Steve Jobs a commencé par révolutionner le marché de l’informatique grand public. Celui-ci pour fonder Apple a même dû vendre son véhicule personnel à ses débuts pour financer la société née le 1er avril 1976.

Sam Walton

Redoutable homme d’affaires à l’origine de la chaîne de centres commerciaux Wal-Mart, Sam Walton a été à la tête entre 1985 et 1988 de la plus grosse fortune des États-Unis. C’est avec la modeste somme de 25 000$ qu’il emprunte alors à son beau-père qu’il ouvre son premier magasin, commerce qui allait donner naissance quelques décennies plus tard à la plus importante chaîne de centres commerciaux au monde. Wal-Mart représente en effet aujourd’hui un chiffre d’affaires de près de 500 milliards de dollars avec plus de 11 000 supermarchés et magasins présents dans 27 pays.

John Paul DeJoria

Ancien SDF devenu milliardaire avec une fortune personne estimée à 3 milliards de dollars, John Paul DeJoria est un miraculé. À la fois concierge, livreur de journaux dès l’âge de 9 ans, chauffeur et autres professions pour subvenir à ses besoins, celui-ci a fondé par la suite l’une des plus importantes multinationales des cosmétiques au monde : John Paul Mitchell Systems. C’est en empruntant 700$ qu’il créé la marque en s’associant avec un coiffeur, qui deviendra par la suite une société majeure des produits capillaires.

Kevin Plank

Fondateur de la marque Under Armour, spécialisée dans les vêtements et l’habillement, Kevin Plank est aussi à la tête d’un patrimoine personnel de près de 4 milliards de dollars. Cet ancien sportif a pourtant bien mal commencé sa carrière entrepreneuriale avec 40 000$ de dettes pour pouvoir créer son entreprise et seulement 20 000$ en poche. Le PDG de la marque est aujourd’hui fier de son succès, et la marque sponsorise de grands noms du sport mondial à l’instar d’Andy Murray.

Henry Ford

Créateur légendaire d’un système révolutionnaire de répartition des tâches et du travail à la chaîne, Henry Ford reste le mythique fondateur de Ford. À la fois inventeur, industriel et chef d’entreprise, celui-ci a su hisser la marque au sommet de l’industrie automobile. Issu d’une famille pauvre d’origine irlandaise Henry Ford quitte très tôt l’école et se passionne pour la mécanique. Véritable icône aujourd’hui, ce dernier est ainsi à l’origine de l’un des plus gros succès de l’histoire de l’entrepreneuriat grâce à la compagnie Ford qui représente plus de 160 000 emplois et dégage un chiffre d’affaires de plus de 136 milliards de dollars.