Accueil Blog Page 394

De la fidélisation à la fidélité

De nombreuses entreprises misent sur la fidélisation pour faire en sorte que les clients puissent réitérer leur acte d’achat. Mettre en place ce système n’est pas chose aisée. La fidélisation s’avère tout de même relativement judicieuse puisqu’elle permet une meilleure rentabilité aux entreprises qui la mettent en place et surtout d’avoir un chiffre d’affaires récurrents. Cette logique promotionnelle demande de réfléchir à une stratégie qui leur permet d’en récolter les fruits.

Avant de se lancer dans une stratégie de fidélisation, il est primordial de bien différencier le concept de la fidélisation et celui de la fidélité. La première est mise en place par l’entreprise à travers un profilage et des mesures qui permettront à l’acheteur de réitérer son acte d’achat.

En ce qui concerne la fidélité, elle concerne seulement le client. Il s’agit d’une décision propre à celui-ci, elle dépend de votre relation de confiance. Elle implique des sentiments chez l’acheteur qui sont essentiellement motivés par un aspect de votre entreprise qui l’attire. Souvent guidés par leurs tendances émotionnelles, il est difficile d’analyser les raisons de leurs achats.

Cibler ses clients pour viser juste

Comme pour toute pratique marketing, il s’avère essentiel de cibler correctement ses clients. En se dirigeant vers votre entreprise pour un produit ou un service, les clients arrivent avec des attentes précises. Pour votre stratégie marketing, mieux vaut cerner leurs attentes pour déterminer la cible adéquate et répondre à son besoin.

Vient ensuite la fidélisation qui peut se faire au travers d’une connaissance de ses critères d’achat. Pour avoir plus de connaissances sur votre client, vous pouvez envisager de réaliser un questionnaire de satisfaction à l’aide d’un mail, d’un sondage, ou bien d’un appel. Avec les critères de votre client qui incluent ses préférences, son budget ainsi que la fréquence de ses achats, vous aurez plus de facilité à créer un processus de fidélisation.

Vous pourrez lui proposer ce qui lui convient et donc confirmer la qualité attendue avec la qualité perçue. A noter que la déception reste l’élément principal qui peut briser un système de fidélisation.

Créer un sentiment d’appartenance

La fidélisation repose essentiellement sur une approche promotionnelle mais elle doit aussi évoquer des émotions chez votre client.

Apple est l’une des premières marques qui ne joue pas sur les promotions mais essentiellement sur les émotions qu’elle procure. Après avoir acheté les produits, les consommateurs sont satisfaits d’appartenir à un groupe.

Pour développer ce sentiment, il s’avère essentiel de miser sur une romance entre vous et le consommateur. Il doit se sentir proche de votre entreprise par ses valeurs, son histoire. En créant un attachement chez vos clients, vous serez plus à même de les fidéliser. La confiance établie par les sentiments mène à réitérer le processus d’achat et qui n’est pas obligatoirement motivé par une promotion.

Récompenser vos clients fidèles

Un client n’est pas sensible exclusivement à une marque. Il existe la consommation occasionnelle et exclusive. S’il est fidèle, il reste généralement essentiellement motivé par ses sentiments et l’attachement qu’il a noué avec votre entreprise. Il peut envisager de se procurer des produits identiques chez un concurrent et il est alors judicieux de motiver une consommation exclusive grâce à des promotions et des avantages.

Il s’agit de le récompenser pour ses achats précédents et l’encourager à continuer de consommer auprès de vous. Cet argument ne doit pas être le seul qui motive la fidélisation d’un client, il doit être accompagné d’un sentiment de satisfaction.

Avec des cartes de fidélité, des programmes VIP ou même des ventes privées, les programmes de fidélisation aident le client à se sentir bien au sein d’un groupe. Par ailleurs, si aucune relation n’a été instaurée auparavant, ces programmes n’auront pas d’impacts significatifs sur l’acte d’achat.

De nombreux consommateurs possèdent des cartes de fidélité au sein de leur portefeuille. Celles-ci ne les mènent pas pour autant à se rendre en magasin car ils n’ont pas développé d’émotion envers la marque.

Personnaliser l’offre

Pour que la récompense prenne tout son sens auprès des clients, il est préférable de mettre en place une identification, une personnalisation. Elle permet de vous rapprocher des consommateurs pour qu’ils se sentent suffisamment exceptionnels. Bien que le sentiment d’appartenance soit important, les clients ne viendront pas forcément à vous. Avoir la même approche qu’Apple reste relativement compliqué.

Pour que les clients se sentent en adéquation, il faut montrer à votre tour que vous leur portez de l’intérêt. Il s’agit de motiver leurs émotions et de créer une relation. En adaptant vos offres grâce à la personnalisation vous aurez plus de facilité à séduire votre panel de clients. Ce type d’approche passe essentiellement avec la création d’un dialogue avec des chatbot sur votre site, un service après-vente, ou même la communication via les réseaux sociaux. Écouter ses clients constitue une phase essentielle de la personnalisation.

La fidélité et la fidélisation restent deux éléments distincts. La première dépend uniquement du client qui fait le choix de se concentrer sur votre marque et de réitérer le processus d’achat.

Pour l’autre, l’entreprise doit établir une stratégie marketing pour que le client se sente en cohésion. Il s’agit d’établir une relation de confiance, en essayant de se jurer fidélité sur le long terme.

Le 360 degrés : une solution aux risques psychosociaux ?

La bonne gouvernance du capital humain est essentielle pour la réussite de l’entreprise. Cependant, on constate aujourd’hui que les employés sont de plus en plus isolés par les managers. Ceci a été d’autant plus vrai pendant les confinements où les collaborateurs avaient même parfois du mal à communiquer avec eux. Les managers étant moins présents sur le terrain du fait des migrations rapides et incessantes de l’environnement, il a donc fallu s’adapter. 

Une distorsion suivant les strates

La communication managériale de proximité est pourtant déterminante pour le bien-être au travail. Malheureusement, celle-ci subit des digressions au fil des strates de la hiérarchie. Pourtant, bon nombre d’entreprises on fait en sorte de casser au maximum les lignes. On constate encore une grande distorsion entre le top management (au niveau de la gouvernance) qui définit la stratégie, l’organisation sur le plan collectif et la pratique managériale de proximité. Cette distorsion trouve sa source dans nombre de carences en matière de management. Elle crée alors de fortes tensions dans les niveaux de managent intermédiaires. La proximité est-elle encore réaliste dans une époque où l’on privilégie l’individualisme et le résultat individuel ? Cette question fait débat. 

Il est indispensable de cerner si l’on place la directivité sur la notion de résultat (individuel ou collectif) ou bien si on la place sur les moyens. Dès lors que l’on fait le choix de la placer sur les moyens (attention à ne pas seulement solliciter les compétences des personnes). Cependant, cela oblige à être présent sur le terrain. Se précipiter sur les résultats sans donner les moyens à ses collaborateurs (moyens qui ne suivent pas forcement avec ces changements d’environnement), sans être présent en accompagnant son équipe au quotidien représente une réelle contrainte pour le manager.

Une forme d’inquiétude des cadres

Aujourd’hui, les cadres, eux aussi, ressentent une forte inquiétude. Ils manquent souvent de signes de reconnaissance du haut management.  En définitive, à tous les niveaux, toute carence en matière de reconnaissance génère des tensions très fortes auprès de tous les opérateurs. Celles-ci ont pour conséquences : des dégradations, des tensions, du stress, des inhibitions qui conduisent aux risques psychosociaux. Mais, peut-on mesurer cette situation ? L’une des approches pourrait être de raisonner par le biais du contrôle de gestion R.H pour identifier les zones à risque. La perte de valeur ajoutée sur la productivité et la rentabilité sont en réalité visibles du comité de direction. En effet, celui-ci dispose de tableaux de pilotage.

Des coûts imperceptibles

Les coûts qu’engendrent des risques psychosociaux sont trop souvent masqués. Ils sont délicats à percevoir par le comité de direction et sont par exemple :

  • les coûts sociaux tels les troubles musculosquelettiques
  • l’absentéisme
  • les coûts de ruptures conventionnelles
  • les erreurs de recrutement tel le recrutement de clones

Finalement la question que l’on peut se poser est comment mesurer l’écart entre la vision du bien-être au travail et l’expression du mal-être au travail ? Une situation de bien-être au travail révèlera une véritable présence managériale. 

On rencontrera sur le terrain des gens en capacité de faire progresser les personnes dans leurs compétences, leurs évolutions, leur valeur ajoutée, leur engagement. Ces managers sont alors capables et désireux de permettre à la valeur ajoutée individuelle de s’exprimer dans l’entreprise.

Dans le cas contraire, on identifiera des situations de stress, de tension, et la dégradation ultime du bien-être au travail. Ce dernier est le terreau de la naissance des risques psychosociaux.

La possibilité de faire faire un 360° ?

Qu’est-ce- que le 360° ? C’est un test d’évaluation qui permet de confronter ce que le manager pense faire et ce que ses collaborateurs le voient faire. Si le 360° peut être vu comme une opportunité, il porte en lui aussi ses limites, et peut être ressenti comme une menace.

Le 360° n’est pas forcément anxiogène. Il faut pour cela avoir une évaluation de la pratique managériale plus que des managers eux même ! Pour qu’il soit un acte positif, il faut créer un référentiel des pratiques managériales afin d’être en mesure d’analyser et mesurer les écarts managériaux. Ainsi que pouvoir accompagner les managers dans leur prise de conscience. Il faut être positif pour montrer aux managers qu’ils sont en mesure de le faire. Il est nécessaire de leur montrer que celui-ci peut être un avantage dans leur fonction managériale et dans la réussite de leurs équipes.

Peut-on conclure que les risques psychosociaux sont la conséquence d’un mauvais pilotage du management intermédiaire de l’entreprise ? Cette conclusion serait probablement un peu réductrice. Mais il faut pour le moins mettre en place les indicateurs de mesure qui permettent de comprendre que le management de proximité, à quatre, cinq ou six niveaux inférieurs de la hiérarchie a besoin d’être épaulé pour les éviter. 

Le 360° peut être déjà un premier pas de qualité dans la prévention des risques psychosociaux.

Décrypter les CV

Après avoir diffusé votre annonce de recrutement, votre bureau et votre boîte e-mails ont été inondés de CV en tous genres. Comment faire le tri et ne garder que les CV dont les profils pourront correspondre au poste afin de ne réaliser que des entretiens qui vous permettront de sélectionner la perle ? Une question simple en apparence mais qui peut demander de la méthodologie.

Connaître ses objectifs

En premier lieu, avant de lire les CV, il est indispensable de bien établir ce que l’on attend avec précision du futur collaborateur. Il s’agit d’un travail à faire en amont car vous pouvez vite vous retrouver à être influencé par les CV que vous avez reçus.

Les parcours sont de plus en plus atypiques et ce que l’on demandait et désirait, comme compétences, il y a encore peu de temps, n’est plus forcément nécessaire.

En revanche, d’autres compétences sont devenues indispensables dont celles des compétences comportementales.

Les nouvelles compétences désirées

Il y en a un certain nombre parmi lesquelles :

  • la capacité à s’organiser, prioriser les tâches
  • la capacité d’adaptation
  • l’autonomie
  • le sens des responsabilités / fiabilité
  • le travail en équipe
  • la connaissance et respect des règles
  • la capacité à actualiser ses connaissances
  • le sens de la relation client
  • la capacité d’initiative / créativité
  • la capacité à travailler sous pression et à gérer le stress

mais aussi les compétences techniques, organisationnelles, commerciales, managériales, linguistiques …

Les compétences informatiques et web aussi

On compte parmi les compétences informatiques :

  • la liste des logiciels maîtrisés : Excel, Photoshop, Pack Office, Ciel, Sage…
  • la connaissances programmation
  • la connaissances cloud
  • la connaissances Big Data
  • la création d’applications
  • la maîtrise professionnelle des réseaux sociaux : LinkedIn, YouTube, Facebook…
  • la création de sites internet par exemple sur WordPress, optimisation SEO
  • les campagnes de publicités internet, achat d’espaces publicitaires.

Un tri dans un second temps

Une fois vos besoins bien listés, vous pouvez vous lancer dans le tri des CV. L’analyse du CV reçu peut apporter une foule d’informations au recruteur sur l’éventuel futur salarié. Pour cela il ne suffit pas de se contenter de relever de manière informative les éléments inscrits.

Il est nécessaire d’inspecter le fond aussi bien que la forme du CV, car ces deux aspects sont révélateurs du profil du candidat à l’embauche.

L’analyse du CV va se concentrer autour de trois éléments : la présentation, la cohérence du parcours et la stabilité du parcours.

La cohérence du parcours par rapport au poste proposé

Le recruteur doit pouvoir remarquer dans le CV si le candidat possède un diplôme ou a fait une école en cohérence avec les exigences du poste.

Plus globalement c’est le parcours professionnel qui a généralement de l’intérêt notamment celui au sein d’entreprises de même secteur ou à des postes équivalents qui doivent retenir l’attention du recruteur.

Ces expériences apportent des acquis non négligeables qui permettront au recruté de répondre rapidement aux exigences du poste.

Ainsi, on peut penser que le candidat dont le parcours est cohérent dans des secteurs similaires possède déjà le savoir-faire et vraisemblablement le savoir nécessaires pour satisfaire au poste proposé.

La stabilité du parcours

Il est conseillé aux recruteurs de bien analyser les CV où un changement très fréquent de sociétés et de postes sur des périodes courtes est constaté. Et ce d’autant plus si ces changements successifs ne sont pas expliqués.

Cependant à l’heure actuelle avec la multiplication des CDD, liée aux contraintes budgétaires, il serait dommage d’écarter un candidat qui aurait d’ailleurs acquis une certaine expérience.

Il faut également prendre en compte que certains profilent se réorientent parfois. Ils ont peut-être dû évoluer dans un secteur qu’il n’appréciait pas forcément avant de pouvoir se lancer dans leur domaine de prédilection.

La présentation du document

La qualité de présentation du CV n’est pas qu’un simple détail. Celle-ci témoigne de la personnalité et de la crédibilité du candidat.

Voici quelques éléments du CV qui, s’ils sont particulièrement soignés par le candidat, révèlent un certain sérieux et une bonne dose de professionnalisme :

  • la photo : ne doit pas être une « photo de vacances », mais plutôt rester sobre et bien cadrée.
  • la lisibilité : un CV surchargé et débordant de couleurs ou décorations révélera un esprit un peu trop « fouillis ». La rigueur du candidat se reflète dans le soin apporté au CV, à travers sa clarté et son efficacité.
  • la longueur : la précision et le caractère synthétique des informations notées sont également à étudier.

Un CV de plus de 2 pages (grand maximum) souligne un manque de capacité à synthétiser les informations, qualité indispensable pour bien des postes.

Cependant, lorsqu’un candidat a accumulé les CDD, il serait absurde de ne pas citer toutes les expériences qui seraient une valeur ajoutée.

L’orthographe, un point essentiel

  • les fautes d’orthographe : représentent un élément souvent éliminatoire.
  • Si le candidat n’a pas pris le temps de vérifier l’orthographe de son CV. Cela affiche clairement un manque de motivation pour sa recherche de travail.
  • De plus, ces lacunes en orthographe se feront ressentir dans les emails qui seront envoyés par la personne aux partenaires ou clients de l’entreprise. De ce fait, donneront une mauvaise image de celle-ci auprès du public.
  • Certes, les postes n’ont pas besoin d’une excellente orthographe.
  • Éliminer un candidat dont la compétence essentielle nécessaire au poste serait la maîtrise de compétences techniques en raison d’une orthographe déficiente montre que l’on n’a pas cerné ses besoins en recrutement.

Article par CORINNE DOIREAU | DIRECTRICE | CABINET DE RECRUTEMENT CYSTEMID Mots

Faire le bilan de l’existant

Avant de vous lancer tous azimuts sur la première innovation détectée, il peut être judicieux de faire un bilan de l’existant. Certaines méthodes traditionnelles existent et peuvent vous indiquer la bonne direction vers laquelle vous diriger. Vous pouvez les adapter à votre réalité et ainsi tirer le meilleur parti de ces méthodes pour mieux réfléchir au futur.

LE SWOT ou FIFO : un outil de base

Même s’il ne s’applique pas forcément comme outil pour l’innovation pure, le SWOT peut se révéler un outil performant. Il vous aidera à prendre les décisions stratégiques pour l’entreprise. De mainière objective, vous visualisez ainsi la situation dans laquelle se trouve l’entreprise. Il est notamment utile si vous souhaitez proposer de nouveaux produits ou identifier ceux qui fonctionnent ou non chez vous. SWOT est l’acronyme de Strenght (forces), Weakensses (faibilesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces).

Souvent représenté dans un carré de quatre cases, il vous permet donc de réfléchir et de connaître vos avantages et faiblesses par rapport à votre concurrence. Il offre une visibilité également sur les opportunités et menaces qui pèsent sur votre entreprise. Il vous aide donc à connaître les points que vous devez essayer de compenser voire à faire disparaître, vos avantages à renforcer ou à endiguer les menaces qui pèsent sur vous.

Pour sortir complètement des sentiers battus, il faut comprendre que vos avantages et faiblesses sont souvent liés. Il vous faudra parfois vous demander comment agir autrement pour qu’il n’y ait plus les faiblesses tout en conservant les forces par exemple.

Cette approche vous permet de mettre à plat votre produit ou service, de vous renseigner sur votre concurrence, de bien appréhender les apports de vos équipes, de bien cerner vos clients, de travailler sur votre rentabilité ou encore de déterminer les menaces qui pèsent sur votre société… On considère généralement qu’il est composé de 2 parties positives Force/Opportunité et 2 négatives Faiblesses/menaces

PESTEL : une autre approche similaire

De la même manière, vous pouvez décider de réaliser un PESTEL, acronyme de Politique, Économique, Social, Technologique, Écologique, Légal. La plupart du temps il est utilisé pour repérer des menaces qu’il vous faudra bien analyser même si vous pouvez, bien entendu, l’utiliser aussi pour les opportunités. Voici quelques exemples :
Politique : fiscalité, stabilité gouvernementale, décisions européennes, politique locale… Il s’agit de tous les éléments que les politiques peuvent fixer et qui peuvent menacer votre entreprise.
Économique : On peut parler de croissance, d’inflation, de l’expansion ou non de votre marché, de taux d’intérêt…
Social : niveau de revenu, habitudes de consommation, évolution de la démographie, présence ou non de votre clientèle dans votre secteur géographique…
Technologique : brevets, nouvelles technologies émergentes, …
Écologique : lois sur la protection de l’environnement ou impliquant des contraintes à prendre en compte… Celles-ci sont particulièrement à prendre en compte à l’heure actuelle notamment du fait de la crise énergétique.
Légal : on pensera notamment à toutes celles qui touchent au droit du travail. Cependant,il ne faut pas négliger tout le droit des contrats. 

Obliger ses salariés à partir en congés ?

On peut se demander s’il est légal de forcer certains salariés à prendre leurs congés quand il n’y a pas ou peu d’activité. Le but est qu’ils soient présents dans les périodes les plus animées et qu’ils ne les posent pas quand vous aurez besoin d’eux. Comment fonctionnent les congés ?

Une possibilité du ressort du chef d’entreprise

La base reste que l’organisation des congés reste de la responsabilité de l’employeur. De manière basique, vous êtes donc en mesure d’imposer les dates de congés qui vous arrangent. Même si obtenir l’accord de votre salarié reste une base de savoir-vivre et bonne entente avec vos collaborateurs.

En réalité, un salarié ne fixe pas librement ses dates de vacances, contrairement à ce que l’on pourrait penser. Tout simplement pour que son absence ne pèse pas sur le bon fonctionnement de l’entreprise.

Cependant vous ne pouvez bien sûr pas faire n’importe quoi. Vous avez un devoir d’information des salariés et prévenance. Ainsi, vous devez de base au moins assurer des vacances de 2 semaines consécutives une fois par an.

Vous ne pouvez pas à l’inverse lui imposer de les prendre d’un seul coup. Le Code du travail limite à 24 jours ouvrables, soit 4 semaines, la 5e devant être ainsi prise à une autre période.

Un délai minimum d’un mois à respecter

Si vous souhaitez imposer des congés, vous ne pouvez pas le faire à la dernière minute. Il vous faut prévenir votre employé au moins un mois à l’avance (sauf si circonstances exceptionnelles se présentent) sauf accord d’entreprise, d’établissement, de branche ou une convention collective.

En réalité, il vaut tout de même mieux prévoir cette obligation. Si vous le faites beaucoup plus à l’avance, ne serait-ce que pour que vos employés puissent partir en vacances à moindre frais en prévoyant leur réservation.

Vous pouvez également décider d’une fermeture annuelle de l’entreprise dans les mêmes délais. Bien sûr, sous réserve de consulter votre comité d’entreprise ou les délégués du personnel en son absence.

Dans le cas où vous n’auriez pas prévenu vos salariés, ils sont en droit de refuser.

Si vous fixez un ordre de départ

Dans le cas où vous décidez de fixer un ordre départ, vous devez prendre en compte certains critères comme la situation de famille du salarié, l’ancienneté ainsi que l’activité du salarié avec d’autres employeurs.

A noter que si l’employeur a le pouvoir de fixer les jours de congés de ses salariés, cette décision ne doit pas être décidée par une convention collective.

Quant à la date de prise de congés payés, elle doit être effectuée sur la durée légale. Celle-ci se passe du 1er mai au 31 octobre.

La prise de congés ne peut être inférieure à 12 jours dans la période légale de prise des congés payés.

Le plus important est d’harmoniser les congés. Vous devez analyser les besoins de l’entreprise. Mais aussi ceux des collaborateurs pour ne pas créer de frustration ni de conflits inutiles. Cependant, il est parfois difficile de donner satisfaction à tous.

6 façons complètement folles de manager

Avis aux chefs d’entreprise : avez-vous pensé au bien-être de vos salariés ? Nous ne parlons pas des aménagements du bureau ou autres, mais bel et bien du confort de vos salariés. Et là, il est question de méthodes proches du « Funky Management ». Focus sur les 6 façons complètement folles de manager sa boite et ses salariés. Attention, vous risquez de faire des heureux !

« Le rire, c’est la santé »

Faites le clown ! Non, sérieusement, il est important pour vous de savoir partager une part d’humour et de rire au travail. Sans pour autant vous ridiculiser ou faire qu’on ne vous prenne plus au sérieux, optez pour ces petites actions qui feront sourire vos salariés.

Vous pouvez également opter pour faire un peu d’autodérision à partir du moment où vous n’avez pas de problèmes d’égo. Vous permettrez ainsi à vos collaborateurs de se détendre même en votre présence.

Vous pouvez également organiser des évènements comme, par exemple, le temps d’une semaine, un vrai festival du rire. Arrivez au bureau avec des chaussures décalées, vous serez certain de partager du bonheur autour de vous.

Mieux encore, installez une « boîte à humour » : laissez les salariés méditer sur le sujet et demandez-leur d’y glisser quelques idées. Entre le port de lunettes complètement loufoques, de chapeaux comiques et de masques d’un style tout autant décalé, vous parviendrez à répandre une atmosphère antistress plus que favorable au sein des locaux.

Un autre moyen de faire sourire votre équipe est de leur envoyer des petits mails sympathiques, avec des images et des vidéos amusantes (une fois par semaine suffit largement).

D’ailleurs, il est bien connu que le rire élimine tout risque d’anxiété et d’angoisse, alors ne lessivez pas sur les moyens possibles que vous pouvez mettre en œuvre.

Au théâtre, nous irons

Toujours dans le champ lexical du rire, on retrouve le théâtre. Arme ultime contre le stress et excellent moyen de se détendre, la comédie réjouira vos salariés.

L’idée est de leur demander de les voir dans un autre cadre où ils auront davantage tendance à vous parler de leurs craintes/angoisses concernant leur travail, sans vraiment justifier la raison de vos questions.

Par la suite, vous pouvez vous diriger vers une troupe de théâtre spéciale entreprise. Cette dernière travaillera sur une pièce basée sur les réponses des salariés, avant de se mettre au boulot.

Suffisamment expérimentés, les acteurs enfileront les vestes de vos salariés et tourneront toutes leurs craintes en saynètes. Sourires, rires et contentements seront au programme !

Cette technique de manager semble assez particulière, mais il se trouve qu’elle se voit d’autant plus riche en résultats. Elle prouve en effet que vous vous intéressez à eux ainsi qu’à leur perception du travail.

Enfin, une chose est sûre : vous partagerez une nouvelle fois du bonheur tout autour de vous.

Agents doubles, vous me recevez ?

Même si cette technique de management paraît quelque peu décalée, elle semble marcher comme sur des roulettes. Nous parlons ici de la promotion de deux salariés… pour le même poste. Et oui, rien ne vaut un travail d’équipe.

En partageant le boulot entre deux salariés, vous encouragez une certaine solidarité. Certains vont jusqu’à leur attribuer la même adresse mail et les mêmes tâches pour commencer. Cette technique possèderait l’avantage de vous offrir une réelle analyse de leurs compétences et de mieux cerner leurs capacités. L’optique, ici, est de cadrer les salariés de manière intelligente en leur confiant des tâches où ils s’en sortent comme des pros. 

« Fish ! Philosophy », on ne s’en fiche pas

Pour être le manager hors pairs dont tout le monde parle, il faut savoir apporter une part de fun au travail. Et le fun, nous le trouvons dans la « Fish ! Philosophy ».

Technique imprenable de management, cette dernière consiste à rendre le travail de tout un chacun plus léger, plus sympa. Par exemple, en faisant de chaque des tâches, un jeu de rôles ;

Il s’agit d’inciter vos salariés à déployer une attention particulière vis-à-vis d’un autre collègue. Il est toujours agréable de recevoir un petit cadeau ou d’être invité à prendre un café.

Même si cette manière de gérer l’entreprise reste encore méprisée par certains, il se trouve qu’elle a clairement fait ses preuves. Et oui, il est prouvé que ce genre de pratique ne laisse pas indifférent, qu’il s’agisse de l’employeur ou du salarié. 

Primes… sans frime

Une autre pratique qui ravira vos salariés repose sur la distribution de primes. Pas de prime mesurée ou taillée sur un barème, mais plutôt des primes distribuées aux salariés… par les salariés.

En ayant recours à cette technique, vous marquez des points et vous évitez de créer un sentiment d’injustice puisque ce sont les collaborateurs qui décident les plus méritants et non vous.

Sans pour autant jouer au Père Noël tout au long de l’année, pensez à récompenser vos salariés avec des petits cadeaux bien sympathiques. Le tout travaillé de manière imprévisible aura un rendu positif sur votre entreprise.

TGIF

« Thanks God It’s Friday ». Dommage pour ceux qui pensaient que l’on parlait du foot, mais il s’agit ici du très célèbre « vendredi ». Nous attendons tous ce jour fatidique de la semaine pour conclure quant au travail effectué et décompresser.

Certaines entreprises optent pour une présence en télétravail ce jour ou tout simplement un jour ou une après-midi off (mais rémunéré).

Vous pouvez également organiser des fêtes et des pots avec vos équipes sur différents thèmes et en adoptant le concept « on ne parle pas de boulot », vous parviendrez à faire des heureux au sein de votre entreprise.

Disons qu’il s’agit là d’un excellent moyen de les remercier et de leur faire savoir que vous pensez à eux, même en dehors du travail. Effet bonheur garanti !

Hiptown, les Bureaux Opérés Français, à Faible Impact environnemental et Ecoresponsables !

Interview de Ludovic Célérier, DG d’Hiptown, qui avec ses associés, a réussi dans l’immobilier en pleine COVID.

Comment vous est venue l’idée d’Hiptown ?

Nous sommes trois associés. Nous venons tous les trois du monde de l’immobilier et de l’innovation. Matthieu, était l’ancien fondateur de Next Door qui sont des centres de coworking, devenus WOJO, après la joint-venture entre Accor et Bouygues Immobilier.

Moi, je venais de l’entrepreneuriat dans des outils de gestion pour l’immobilier et le conseil en stratégie pour lequel j’ai accompagné des grands acteurs dans la création de centres de coworking. Xavier vient de chez Bouygues et était en charge du développement de Next Door. Nous nous sommes associés tous les trois autour de plusieurs idées.

Quelles sont ces idées ?

La première, c’est que le marché des bureaux flexibles est mal connu

dès qu’on sort de Paris. A Paris, vous avez tous les acteurs les plus importants du secteur et les loyers étant élevés. C ‘est facile de sortir du capex c’est-à-dire de l’investissement au mètre carré avec pour conséquence des prix très élevés.

Dès que vous dupliquez ces modèles-là en région, cela ne marche plus parce qu’avec le même capex, vous atteignez de tels prix que vous n’êtes finalement pas concurrentiels par rapport à de la location traditionnelle ou même à de l’achat d’immobilier d’entreprise.

C’est pourquoi, il fallait un produit qui soit orienté pour les TPE et les PME dans les grandes villes de France, en dehors de Paris.

Le bureau, espace de production et espace de vie


Le deuxième point sur lequel nous souhaitons nous diriger, c’est le bureau de façon générale pour qu’il soit à la fois un espace de production mais aussi et avant tout un espace de vie.

Pour créer ces espaces de vie, nous essayons de mélanger les usages comme celui du café, du restaurant, d’un espace de coworking, d’un bureau traditionnel, avec de l’animation, des événements et des afterwork. C’est ce que nous avons mis en place dans nos espaces à Lille. Nous avons 2 000 mètres carrés de coworking avec un espace d’accueil, une conciergerie, un restaurant et un café. C’est un véritable lieu de vie !

Dans notre ADN, le développement durable

Le troisième point qui nous différencie c’est que nous sommes les seuls acteurs à avoir un ADN de développement durable.

Aujourd’hui, nous sommes proches du 100 % de mobilier recylé, que nous utilisons sur l’ensemble de nos sites. C’est de la seconde main ou de la récupération, ce qui nous donne la possibilité de proposer des espaces à faible impact environnemental mais aussi de produire des certificats d’impacts positifs que nos entreprises locataires peuvent intégrer à leur bilan RSE.

Cela répond aux besoins actuels des entreprises qui recherchent de la flexibilité, des faibles coûts, un engagement environnemental fort en accord avec leurs valeurs qu’elles souhaitent partager avec leurs salariés.

C’était votre concept dès le début ou vous l’avez amélioré ?

Nous nous améliorons au fur et à mesure, mais assez rapidement, puisque nous avons ouvert le premier site en janvier 2020 à Marseille et que nous venons d’ouvrir le 26ᵉ à Rennes. Il y a une très forte croissance sur le secteur du bureau flexible et du bureau opéré. Nous sommes à 100 % dans la ligne directrice que nous nous étions donnée en 2019.

Ce qui a principalement changé, c’est un pivot en ce qui concerne notre offre car nous étions très centrés sur le coworking et aujourd’hui nous faisons du bureau flexible et du bureau opéré. C’est comme un centre de coworking mais privatisé pour une seule et même entreprise. En région, nous sommes en pleine expansion et c’est clairement notre levier de croissance pour les prochaines années.

Quelles ont été les grandes étapes de l’entreprise jusqu’à présent ?

C’est d’abord la rencontre de trois entrepreneurs puis celle avec notre investisseur courant Nexity qui souhaitait intégrer de nouveaux projets en 2019. Il a investi 3,5 millions d’euros et il continue à nous accompagner financièrement encore aujourd’hui dans notre développement.
Juste après, nous avons ouvert le premier site à Marseille en août. Il y a eu la crise COVID et le confinement. Nous avons un modèle assez résilient parce que nous ne payons pas un loyer plein, c’est un loyer variable, calculé sur le chiffre d’affaires.

Forcément, si vous ne faites pas de chiffre d’affaires, il ne vous reste plus qu’un petit fixe. Finalement nous nous en sommes plutot bien sortis. Ensuite, il y a eu toute une phase d’ouverture de différentes villes puisqu’à l’heure actuelle nous sommes implantés à Marseille, à Lyon, à Lille, à Rennes, à Bordeaux et à Paris. Nous voulions ouvrir au début, un grand centre de coworking entre 1 000 et 2 000 mètres carrés pour en faire un flagship.

C’était, il faut le dire, vraiment de la pure croissance à risque. Maintenant, nous sommes dans une phase de consolidation où nous sommes proches d’un remplissage à 100 % de tous nos espaces. Nous développons notre nouveau produit, le bureau opéré, dans toutes les villes où nous sommes présents.

Quels vont être les grands défis à venir ?

Il y en a plusieurs. C’est déjà d’arriver sur un marché qui était assez bien structuré, entre autres sur Paris, et d’aller attaquer un marché, qui ne l’était pas encore du tout, auquel les investisseurs ne croyaient pas forcément qui est le marché en région.

Autre défi, celui d’intégrer un grand groupe de l’immobilier au capital de la société, parce que cela impose beaucoup de nouveaux challenges dont ceux des temps qui ne sont pas les mêmes et des habitudes qui ont changé depuis la Covid. Mais d’un autre côté, cela apporte une puissance de frappe sans commune mesure, entre autres financière. Les grands défis qu’on connaît aujourd’hui résident aussi dans le management de l’équipe car nous sommes trois associés et nous sommes répartis partout en France… à Marseille, Lyon, Paris, Lille, Rennes, Bordeaux, et bientôt Nantes, Nice et Strasbourg…

Je suppose que vous avez intégré pas mal de monde dans l’équipe ?

Pas tant que ça puisque, nous avons une personne par site et quant aux bureaux opérés, ils sont quasiment autonomes même si une personne passe de temps en temps sur site pour vérifier que tout va bien. Aujourd’hui, nous sommes 15 collaborateurs au total. Il faut dire que nous avons la chance d’avoir de très bons partenaires sur la partie aménagement, sur la partie mobilier et sur la partie informatique.

Un élément dont nous sommes fiers, qui n’est pas négligeable et qui fait partie de nos fiertés. Dès le début, nous nous sommes appuyés sur l’outil informatique pour toute la gestion opérationnelle des sites, que ce soit sur le contrôle d’accès, la facturation, le paiement, la réservation des salles de réunion…

Un client qui vient chez nous, de la CB jusqu’au contrôle de gestion avec le commissaire aux comptes une fois par an, tout est informatisé. Nous n’avons pas de comptable en interne et nous sommes ultra light sur la partie back office.

Quelle est la plus grosse difficulté que vous avez rencontrée et comment vous l’avez résolue ?

La plus grande difficulté est d’évangéliser de nouveaux outils, un nouveau produit flexible comme le bureau opéré partout en France.

A Paris, les gens sont assez matures sur ce sujet. En région, il y a eu tout un travail d’évangélisation pour leur faire comprendre l’intérêt de passer par un produit comme le nôtre qui est à faible impact. C’est du temps, c’est de l’accompagnement.

C’est justement via des articles comme comme celui de votre magazine Dynamique que nous éduquons les dirigeants sur la raison pour laquelle l’immobilier doit se réinventer, pourquoi le bureau opéré est la meilleure solution pour qu’ils puissent se concentrer sur leurs performances, sur leurs salariés et sur leurs outils.

Je crois qu’il existe toute une réflexion autour de l’immobilier et de sa flexibilité qui est celle de proposer de gérer votre immobilier comme utilisez votre Uber.

Quel est l’avantage pour un dirigeant de rejoindre vos espaces ?

Nous nous occupons de tout. Il vient juste avec son ordinateur et, tout le reste, nous nous en occupons. Il n’a qu’une seule facture et nous gérons absolument tout. Nous trouvons l’espace et nous l’aménageons pour lui en fonction de ses besoins.

Puis, nous allons travailler sur plan avec lui, nous allons choisir le mobilier avec lui, nous allons tout aménager pour lui. Nous allons tout gérer le Wi-Fi, le ménage, le café, la cuisine, tout, tout, tout, tout et il n’aura qu’une seule facture !

A part la levée de fonds que vous avez faite, vous allez en faire d’autres ?

Actuellement, nous sommes en train de nous poser des questions sur le fait de lever de l’argent pour accélérer le modèle et nous cherchons entre 80 et 100 millions d’euros. Nous souhaitons, entre autres, nous lancer dans l’acquisition des murs dans lesquels nous installerions l’exploitation de notre service.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’engagement durable ?

Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que nous sommes deux associés, Matthieu et moi, passionnés de bateaux et de voile. Nous faisons partie d’une communauté qui qui est assez sensible sur ces sujets et qui souhaite agir. Par exemple, j’ai accompagné la Commission européenne sur des projets sur la tracabilité du plastique.

C’est une conviction personnelle. Par contre, je dirais que nous l’abordons avec pragmatisme et nous savons bien que ça va prendre du temps, mais qu’il y a des choses qui sont parfois très simples à faire et qui permettent de réduire notre impact.

Nous trouvons que c’est un peu ridicule d’aller jeter du mobilier quand nous pouvons le réutiliser et, ce, pendant 20 ans, il n’y a pas de raison de le jeter au bout de 10.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

Nous avons une jolie petite entreprise et une belle croissance. En ce sens, nous sommes très fiers de notre produit. Nous sommes très heureux de travailler tous les trois ensemble car c’est une très belle rencontre. J’ai eu d’autres expériences moins réussies. Nous avons de nombreux atouts dont celui d’avoir un bon produit sur un territoire exceptionnel (la France). 

« Les grands défis qu’on connaît aujourd’hui résident aussi dans le management de l’équipe car nous sommes trois associés et nous sommes répartis partout en France… à Marseille, Lyon, Paris, Lille, Rennes, Bordeaux, et bientôt Nantes, Nice et Strasbourg… »

3 Conseils de Ludovic Célérier

  • Ne rien lâcher. Il y a des hauts et des bas tous les jours. Ce sont les montagnes russes. Et quand on est en bas, il faut se dire que demain on sera en haut. C’est dur. Et il faut s’accrocher.
  • Partager au maximum. C’est un sujet que j’avais beaucoup abordé avec d’autres entrepreneurs. J’ai fait du coaching d’entrepreneurs et il m’est déjà arrivé de voir des entrepreneurs qui ne voulaient pas partager leurs idées. Ils se disent : « Je le garde pour moi ». Je pense que c’est la pire des bêtises. Parce que ne pas partager c’est ne pas assurer que son produit correspond à un véritable besoin.
  • Faire simple. Nous avons tendance à vouloir faire trop complexe. Et je pense qu’au début, il faut justement faire le produit ou le service le plus simple possible. 

A la découverte de l’ECM !

Vous ne savez toujours pas ce qui se cache derrière le terme l’ECM « Enterprise Content Management » ? Chaque jour, est fait de son lot de surprises. Notamment lorsqu’on entend les discours de prospects ou clients qui ont été avisés par des experts ou des techniciens à l’avis curieux sur la question.

La limitation de la définition

Le terme ECM est généralement limité aux deux concepts suivants même si certains l’utilisent avec une définition large :

  • L’ECM est une stratégie. Elle i permet de tirer profit des données (structurées ou non structurées) de l’entreprise tout en réduisant simultanément les coûts et les risques associés. La stratégie ECM restera pertinente tant que les applications informatiques continueront de gérer le contenu d’entreprise comme une source de données supplémentaire.
  • L’ECM est un marché qui intègre un sur-ensemble de technologies matérielles et logicielles distinctes mais complémentaires et nécessaires à la prise en charge de la stratégie ECM définie ci-dessus.

Les raisons de développer l’ECM

Une fois cette stratégie déployée, votre organisation gagne en efficacité opérationnelle, que ce soit au niveau de vos opérations front-office ou de vos opérations back-office. Une stratégie bien rodée peut vous permettre autant de mieux fidéliser vos clients que d’être efficace en prospection en utilisant la bonne donnée au bon moment.

Dans la majorité des cas, le ROI se dévoile dans les 18 mois, si ce n’est un ROI fulgurant qui apparaît parfois en 6/8 mois A noter que les données restent encore très mal utilisées par les entreprises. La personnalisation demeure la clé.

L’origine de la confusion

La confusion autour de la définition de l’ECM est née du fait qu’au cours des dix dernières années, les éditeurs de logiciels et les analystes ont voulu réduire sa définition à une suite logicielle ou une plateforme de développement.

Cela a suscité des débats sans fin, principalement alimentés par… les éditeurs de logiciels, et aussi par l’intérêt personnel des analystes, sur ce qui constituait vraiment une suite ECM complète.

Des conséquences parfois fâcheuses

Le processus est maintenant devenu plus familier. Les experts veulent décrire des marchés avec des produits et des acronymes. Les éditeurs de logiciels surévaluent généralement les capacités de leurs produits afin de satisfaire aux exigences des analystes. Les acheteurs ne sont donc pas en mesure de déterminer facilement les points forts et faibles des produits.

C’est d’ailleurs une réelle aventure et un chantier fastidieux pour les conseillers ou les clients eux-mêmes de réussir une comparaison « juste » et « objective » de plusieurs solutions pour un même cahier des charges. En conséquence, les entreprises effectuent des investissements technologiques inappropriés qui n’apportent pas de solution à leurs besoins et problèmes.

Il est temps d’abandonner la notion mythique d’une suite ECM complète. Il faut arrêter d’évaluer les éditeurs de ce marché en fonction des caractéristiques de leurs produits. Ceux-ci ne deviennent qu’une suite de cases qu’ils ont cochées et qui ne sont pas du tout optimisées pour une utilisation simple.

Si votre but est d’aider les utilisateurs finaux à comprendre les technologies qui composent le marché ECM, vous devez évaluer les éditeurs de logiciels et leurs offres en fonction des deux questions suivantes :

  • De quelle nature sont les problèmes pour lesquels les capacités produits sont optimisées ?
  • Quel est le bilan de résolution de ces problèmes dans le contexte de chaque métier et des processus utilisés ?

Un travail déjà entamé par certain

Certaines entreprises ont commencé à travailler sur cette notion depuis plusieurs années après avoir segmenté les éditeurs de logiciels ECM en fonction de leurs méthodes de gestion du contenu : transactionnelle, métier et ad-hoc. Gartner a repris cette notion dans son ancien rapport Magic Quadrant for ECM en utilisant une terminologie légèrement différente. Il est question de méthodes de gestion transactionnelles, collaboratives et contextuelles.

Dans son blog Digital Landfill, l’éloquent président de l’AIIM (Association of Information and Image Management), John Mancini, se demandait si l’ECM n’était pas tout simplement une technologie à la recherche d’un problème à résoudre. Or les problèmes et les capacités à les résoudre sont bien présents.

Reste maintenant aux éditeurs, consultants et aux analystes d’exposer la réalité. Dans ce contexte, certains intégrateurs cherchent aujourd’hui à exposer cette réalité, en positionnant les solutions proposées comme une réponse à des problématiques concrètes de l’entreprise et non plus comme « mon produit, c’est franchement le meilleur, regardez toutes ces fonctionnalités ! »…

Comment attirer les meilleurs candidats dans les TPE / PME ?

Les TPE / PME n’attirent pas forcément tous les candidats même si la tendance a beaucoup changé ces dernières années. De nombreux préjugés existent les concernant : manque d’organisation, peu de méthode de travail structurée, peu de visibilité à long terme, grande polyvalence, peu d’évolution professionnelle…

De plus, les petites entreprises ne mettent pas toujours en place les meilleurs moyens pour communiquer leurs besoins en termes de ressources humaines et perdent ainsi du temps. Mais au-delà des préjugés, les TPE/PME ont de réels atouts à valoriser qu’elles ont bien souvent du mal à transmettre.

Communiquez pour recruter les meilleurs candidats : mettre en place votre stratégie

Choisir la manière dont on va recruter un profil particulier demeure important. Structurer sa recherche de manière efficace demande du temps, de la réflexion, un budget, des moyens humains et techniques ainsi que des outils pertinents.

Quelques questions peuvent néanmoins aider à définir sa stratégie :

  • Est-ce qu’une simple annonce sur Internet est suffisante sur 1 mois ?
  • Est-ce que le candidat que je recherche se trouve sur la toile ?
  • Sur quels sites Internet diffuser l’annonce ?
  • Sur des forums de discussions ?
  • Sur des réseaux sociaux professionnels ?
  • Dans la presse ?
  • Quel message dois-je diffuser ?
  • Serai-je compris des candidats que je recherche ?
  • Ai-je le temps de gérer le recrutement moi-même ?
  • Dois-je me faire accompagner dans le processus de recrutement ?
  • A quelle étape ?

Autant de questions qu’il va vous falloir étudier si vous souhaitez recruter.

Allouez un budget adapté

Trop souvent, par souci d’économies, l’entreprise n’engage pas le budget nécessaire à son recrutement. Les moyens de communication de votre offre peuvent être différents en fonction du profil recherché. Vous devez dans tous les cas adapter votre budget à votre recherche en tenant compte de votre disponibilité pour suivre le processus de recrutement.

Plus vous déléguez en la matière, plus cela vous coûtera évidemment cher. L’implication reste cependant essentielle et vous ne pouvez pas tout déléguer.

La détermination d’un budget vous permet de savoir si vous pouvez solliciter les services d’un prestataire ou pas pour vous accompagner dans la démarche. Avec peu de moyens, mais bien ciblés, vous pouvez déjà obtenir de bons résultats.

Délivrez un message clair et attractif

Comment arriver à se démarquer dans la jungle des offres d’emploi ? Qu’est-ce qui pourrait pousser un candidat à répondre à l’offre d’emploi d’une TPE/PME ? Qu’est ce qui peut l’attirer ? Quel avenir propose-t-elle au futur recruté ?

Dans tous les cas, évitez le jargon métier dans votre annonce ou encore l’annonce trop standard. Élargissez votre discours pour permettre à tous les candidats potentiels de répondre à votre offre. Valorisez votre entreprise avec des mots simples, compréhensibles de tous : traduisez votre définition de la fonction en une offre d’emploi attractive, juste et cohérente avec votre projet d’entreprise, faisant ressortir l’essentiel (présentation de l’entreprise, titre du poste, missions, profil, compétences spécifiques requises, qualités personnelles…).

Outre les compétences professionnelles correspondant aux missions confiées, à compétence égale, la personnalité d’un candidat sera déterminante dans votre choix. Exprimez donc clairement les qualités personnelles recherchées. Celles-ci doivent correspondre à la fonction, mais également s’inscrire dans votre culture d’entreprise (valeurs, mode de fonctionnement, organisation…).

Soyez disponible et réactif

Organisez votre emploi du temps de manière à être disponible le temps nécessaire pour la recherche. Rencontrez sans attendre les candidats sélectionnés car les meilleurs profils partent vite. Répondez à tous les candidats qui postulent car c’est votre image que vous engagez dans cette démarche de recherche. Le marché de l’emploi est très concurrentiel sur certains profils alors, plus vous tardez à répondre, plus vous risquez de perdre le candidat que vous avez sélectionné.

Un recrutement est un investissement sur le long terme, et la phase amont de sélection des candidats est donc une étape à ne pas négliger. Un manque de disponibilité à ce moment-là peut remettre en cause le recrutement et vous imposer de reprendre tout à zéro.

Soyez également investi dans la relation. L’entretien individuel d’embauche reflète votre état d’esprit. C’est un échange constructif et interactif lors duquel chaque partie aura à convaincre l’interlocuteur qu’il a en face de lui.

Sachez accueillir le meilleurs candidat

La première impression que ressent un candidat lorsque vous l’accueillez dans vos locaux est déterminante. C’est à cet instant précis que se joue le fait qu’il puisse s’imaginer s’il évoluera ou pas dans votre entreprise. Ce n’est pas parce que vous avez réussi à l’attirer dans un premier temps qu’il restera. Faites en sorte qu’il ne se sente pas perdu en prévoyant des documents de présentation de l’entreprise ou encore en nommant un mentor/personne en charge de l’accueillir. Vous devez également prévoir en amont tout le matériel nécessaire à la bonne exécution de son travail. Rien de plus frustrant pour un candidat qui arrive que de ne pas pouvoir travailler ou de ne pas avoir les outils nécessaires.

Article par VÉRONIQUE RIVERA | FONDATRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

L’embauche, ses libertés et ses contraintes

En matière d’embauche, le chef d’entreprise a le libre choix de ses collaborateurs, mais ce choix doit être effectué dans le respect d’une procédure rigoureuse.

Pour recruter, le chef d’entreprise peut passer par plusieurs biais : Pôle Emploi, cabinet de recrutement ou embauche directe. Pour autant, la diffusion de l’offre d’emploi devra être gratuite, en langue française et datée. De plus, cette offre ne devra pas comporter de mention discriminatoire, relative notamment à l’âge, sous peine de poursuite pénale.

Une fois l’offre diffusée, vient le temps de faire passer les entretiens d’embauche. La loi encadre les informations que le chef d’entreprise est en droit de demander aux candidats lors de ces entretiens. Les informations réclamées ne doivent avoir pour finalité que d’apprécier sa capacité à occuper le poste ou ses aptitudes professionnelles. Il ne peut être demandé d’informations relatives à la vie privée, sauf si celles-ci ont un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé. Lors de l’entretien, le candidat doit être expressément informé des méthodes d’aide au recrutement utilisées.

À l’occasion de cette rencontre, il peut être demandé au postulant de réaliser un « test professionnel », c’est-à-dire un examen, une mise en situation visant à vérifier la qualification du candidat. Il est essentiel que cet exercice soit de courte durée et que le candidat ne se trouve pas, pendant ce laps de temps, dans des conditions normales d’emploi.

A l’issue du ou des entretiens,

si le candidat a donné satisfaction, il peut lui être remis une promesse d’embauche, dans l’attente de la signature du contrat de travail. Attention ! Si la promesse d’embauche est précise, visant ainsi l’emploi, la rémunération, éventuellement le lieu de travail et la date du début d’exécution, elle sera considérée comme un contrat de travail. Dans l’hypothèse d’une rupture injustifiée de la promesse d’embauche par l’employeur, avant même le début d’exécution du contrat, cette rupture pourrait prendre les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’employeur devant alors payer le préavis et des dommages et intérêts.

Une fois l’embauche réalisée, l’employeur doit entre autres adresser à l’Urssaf une déclaration unique d’embauche. Il doit tenir à jour le registre d’entrée et sortie du personnel et organiser la visite médicale d’embauche auprès de la médecine du travail.

Antoine GROU | Avocat à la cour

antoinegrou@grou.fr

Les entrepreneurs sont-ils des super héros ?

Beaucoup d’idées reçues circulent sur les entrepreneurs selon lesquelles : Ils sont des visionnaires, aiment le risque, sont des experts en prévision, réussissent seuls et sont des êtres à part. Or, les études et notamment celle empirique réalisée auprès d’entrepreneurs experts par Saras D. Sarasvathy, professeur associée à la Darden School (Université de Virginie), dans le cadre d’une recherche révèle bien au contraire que c’est totalement FAUX.

Les entrepreneurs ne sont pas des visionnaires

La presse regorge d’histoires qui relatent le succès fulgurant de tel ou tel dirigeant d’entreprise porteur d’une vision hors du commun (Steve Jobs pour Apple, Richard Branson pour Virgin et bien d’autres encore…). Ils apparaissent comme des personnages emblématiques que tout le monde admire et auxquels les entrepreneurs voudraient bien sûr ressembler. Pour autant, les raccourcis opérés pour raconter leur histoire sont assez trompeurs et la réalité est dans les faits différente.

Les entrepreneurs démarrent en général modestement sur la base d’une idée simple, souvent liée à un problème personnel ou à un besoin particulier non couverts par le marché (invention du spa par Roy Jacuzzi) ou à un étonnement face à une situation donnée (utilisation de légumes jugés impropres à la vente par CulinaryMisfits).

Leur talent consiste alors à améliorer leur idée initiale de façon à la transformer progressivement en procédant par essai / erreur jusqu’à aboutir à un véritable produit ou service et à conduire à l’émergence d’un marché en écoutant les clients. Ce processus d’apprentissage peut être plus ou moins long selon les cas de figure, mais c’est la dynamique incontournable qui permet de passer de l’idée au marché. Même si certaines visions partielles s’avèrent exactes et qu’ils peuvent avoir une idée de la direction dans laquelle va le marché, il s’agit donc d’un processus d’itération. 

Les entrepreneurs n’aiment pas prendre de risques inutiles

Même si le mot « risque » semble caractériser l’entrepreneuriat, il n’en est, en fait, rien. Qu’il s’agisse de l’argent ou du temps à consacrer pour lancer leur projet, les entrepreneurs sont dans la très grande majorité des cas vigilants à ne pas prendre de risques inconsidérés qui pourraient les amener à tout perdre et à se retrouver dans une situation difficile.

Bien au contraire, la prise de risque, même si elle existe, est volontairement limitée par les futurs entrepreneurs afin de pouvoir la contrôler en décidant :
– du niveau des investissements à engager
– du temps qu’ils souhaitent consacrer à leur projet
– d’une progression par étape raisonnable
– d’un partage du risque par l’implication de partenaires.

Les entrepreneurs ne sont pas capables de prédire l’avenir

Il est facile de vérifier à quel point les prédictions réalisées par des experts s’avèrent fausses parce que trop optimistes ou trop pessimistes dès lors qu’on évolue dans un environnement incertain, à plus forte raison pour les entrepreneurs qui n’ont pas la capacité d’anticiper et de repérer un futur marché ni son évolution à 3 ou 5 ans. La plupart du temps, les prévisions dans le business plan s’avèrent d’ailleurs fausses dans un sens comme dans l’autre. 

C’est pourquoi les entrepreneurs préfèrent ne pas attacher plus d’importance que nécessaire aux prédictions même si elles sont nécessaires notamment en termes de trésorerie. Ils avancent leur bonhomme de chemin de façon très pragmatique et c’est en fait leur action entrepreneuriale qui transformera le marché. Ce faisant, ils reprennent à leur compte une citation de Peter Drucker, théoricien américain du management qui dit que : « La meilleure façon de prédire l’avenir, c’est de le créer ».

Cela implique que les études de marché ne sont souvent pas pertinentes dès lors qu’il s’agit de nouveaux marchés et qu’il est hasardeux de s’appuyer sur des prédictions pour lancer son projet. Développer un nouveau marché ou bouleverser un marché existant nécessitent, en effet, du temps pour affiner sa vision.

Les entrepreneurs ne réussissent pas seuls

Il arrive que les dirigeants se mettent en avant pour satisfaire leur ego ou pour l’intérêt de leur entreprise, même s’ils ont souvent des associés plus discrets qui partagent leur aventure. Qu’on se souvienne de Steve Jobs et de Steve Wozniak, de Bill Gates et de Paul Allen… les seconds étant restés dans l’ombre des premiers.
L’entrepreneuriat exige, en effet, de disposer de compétences variées et complémentaires et ici plus que jamais 1 + 1 = 3 ! La capacité d’un entrepreneur à s’entourer des talents appropriés et à pouvoir travailler avec d’autres constitue donc une condition essentielle de la réussite de son entreprise. L’équipe s’avère même être plus importante que l’idée initiale car c’est elle qui va permettre de la faire évoluer et aboutir sur le marché.

Les entrepreneurs sont des êtres ordinaires

On a tendance à considérer les entrepreneurs comme des personnes à part : bons communicants, charismatiques, organisateurs hors pair, visionnaires… sans doute à cause des médias qui nous les présentent comme tels ou encore car ceux qui interviennent sont souvent doués pour s’exprimer, mais ce sont dans les faits des êtres comme vous et moi avec leurs défauts et leurs qualités.
Regardez autour de vous pour vous en convaincre : peu importe l’âge, le sexe, le niveau d’étude, il n’existe pas de profil type pour être entrepreneur. S’intéresser à une activité et y investir son potentiel (qui je suis – ce que je connais – qui je connais) est suffisant pour démarrer un projet entrepreneurial innovant. Trouver des partenaires qui deviendront des parties prenantes est par contre nécessaire pour disposer de nouveaux moyens et donner au projet de nouvelles ambitions et assurer sa durabilité.

Le MOOC sur l’Effectuation traite de ces différents points et présente un ensemble de principes sur le processus entrepreneurial qui seront très utiles à tous ceux et celles qui, porteurs d’un projet concernant un marché en émergence, souhaitent se lancer.