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Le trafic direct souvent oublié

On oublie souvent que le meilleur moyen de faire décoller son site internet reste de faire parler de vous sur les autres moyens de communication. S’il existe des solutions payantes et traditionnelles de communication, nous nous intéressons particulièrement aux solutions, comme le trafic direct, que vous pourriez mettre en place à peu de frais.

La publicité sur les moyens traditionnels

Plus votre notoriété est forte, plus vos prospects auront tendance à aller taper le nom dans les moteurs de recherche. Ils vous rechercheront et permettront ainsi de faire remonter votre page naturellement dans les moteurs de recherche. Ils partiront immédiatement d’une page qui ne serait pas la vôtre et auront tendance à ne pas aller sur la vôtre par hasard. Pour vous faire connaître et provoquer le décollage de votre site internet n’hésitez pas à communiquer que ce soit au travers de publicité dans les magazines, la presse quotidienne, à la radio, à la télévision ou encore par le biais de campagne d’affichage voire de flyers. Rien ne vous empêche également de faire des opérations de street marketing pour vous faire connaître.

Quelques autres moyens pas trop coûteux du trafic direct

Créez votre newsletter

Vous pouvez envoyer une newsletter et donc créer un formulaire d’inscription lors de la navigation sur votre site que vos internautes rempliront s’ils souhaitent la recevoir. A quoi sert la newsletter ? Elle est une lettre d’information envoyée en général une fois par mois (mais cela peut être quotidien ou hebdomadaire) par mail à ses abonnés. Elle permet de créer un contact régulier avec votre client ou un internaute. Vous créez un lien avec lui en le tenant au courant de l’actualité de l’entreprise, du produit, du service voire de certaines promotions.

Son objectif, loin d’être innocent, est d’augmenter le trafic direct sur votre site en incitant les abonnés à le visiter et à devenir un site de référence pour tout ce qui est lié à votre secteur d’activité. Votre newsletter doit être attractive et vous pouvez y mettre du contenu qui intéressera vos visiteurs comme un livre blanc, un liste d’évènement, des réductions, de promotions, un concours, des astuces, des bons plans… Elle fait partie d’un véritable plan de communication et donc suit un calendrier éditorial. Et surtout ne doit jamais être rédigé au dernier moment. Réfléchissez au contenu au moins pour six mois à l’avance. Attention à bien permettre à de se désabonner avec un lien dans votre newsletter, situé le plus souvent en bas de page, conformément à la loi relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, accessible sur le site de la CNIL.

Organisez un jeu-concours

Les jeux-concours représentent une véritable manne avec internet. Les internautes surfent à leurs moments de pause, de loisirs ou dans les transports en commun. Certes cela dépendra de deux points fondamentaux la notoriété de l’entreprise et sur le fait de gagner quelque chose qui va capter leur attention. Ne négligez pas les lots car il impacte directement l’envie d’aller plus loin dans la découverte du jeu. Ce qui est intéressant dans le jeu-concours c’est que les internautes n’hésitent pas à solliciter leur entourage pour leur demander ce que celui-ci pense du jeu et de sa fiabilité et donc cela fait peut faire effet boule de neige.
Le but du jeu-concours peut être de renforcer :

  • votre base de données,
  • la notoriété,
  • la visibilité
  • la crédibilité de votre marque, d’un produit ou de votre entreprise.

Ne vous lancez pas dans un jeu-concours tête baissée. Réfléchissez au budget, au temps à y consacrer, à la cible et aux résultats que vous souhaitez obtenir. Sélectionner les lots mais n’oubliez jamais le gros lot car il est l’hameçon. Vous pouvez établir un partenariat pour élargir votre cible car il sera relayé par votre partenaire auprès de sa communauté. Il ne faut pas oublier que les jeux-concours sur internet suivent une réglementation.

Les règles doivent ainsi être notifiées de façon explicite afin de ne pas avoir de réclamations qui nuiraient à votre réputation. Attention chaque réseau social a ses règles pour les jeux-concours, il vous faudra donc vous en informer et bien respecter les règles données par la CNIL afin de ne pas se retrouver en difficultés.

Sources de trafic direct sur votre site

Faites des Emailing

Même si la technique est de plus en plus difficile à mettre en œuvre du fait de la performance trop forte parfois des filtres anti-spams, l’emailing reste un bon moyen de communiquer avec vos prospects ou clients sans qu’il soit considéré comme trop intrusif. Il suffit de laisser à ceux-ci la possibilité de se désabonner. Vous devrez cependant effectuer des tests si vous voulez vous assurer de la performance de vos campagnes. Ne négligez ni l’objet ni la forme qui doit être attractive. Attention aux mots que vous utilisez car ils peuvent rapidement vous conduire à la case « spam ». Aussi vérifiez bien que la base dont vous vous servez vous appartient bien et que vos abonnés ont bien été acquis légalement surtout si vous utilisez une base externe.

Créez un blog

Les blogs rassemblent des communautés issues d’horizons divers qui établissent des liens de confiance et qui se révèlent avoir un fort impact sur les internautes. Elle vous permettra d’asseoir votre crédibilité et votre légitimité et d’acquérir du référencement naturel grâce aux mots-clés. Les mots clés viendront abonder votre blog qui attireront les algorithmes des moteurs de recherche. Il vous offre l’opportunité de

  • mettre en valeur votre expertise auprès des internautes.
  • vous positionner en tant qu’expert et donc de donner des conseils,
  • répondre éventuellement à des questions,
  • les aider parfois dans leurs décisions
  • leur apporter des informations utiles.

Votre approche et donc vos contenus seront portés par un vocabulaire riche et porteur de sens. Vous êtes spécialiste du domaine de votre blog :

  • Vous pouvez aussi l’enrichir en faisant appel à des experts pour traiter de questions pointues.
  • Vous allez au fur et à mesure de l’existence de votre blog être identifié et reconnu comme celui ou celle qui possède l’expérience.
  • Vous attirerez des clients vers votre entreprise car ils seront en confiance grâce à la lecture de vos articles.

Créer un blog ne peut se faire qu’avec une stratégie bien étudiée. En amont et participer à un blog demande aussi de maîtriser la communication écrite. Le blog permet également de partager des contenus sur les réseaux sociaux.

Il reste une bonne pratique mais l’entretenir c’est encore mieux. Il vous faudra avant de le lancer de l’envisager autant sur le court terme que le long terme et savoir qui va l’animer. 

Le juste prix pour son produit

Guère facile de réussir à vendre en ces temps de crise qui ne cesse de se succéder les unes et les autres. Avec une inflation record, vous êtes confronté à la baisse du pouvoir d’achat des clients. Comment fixer le meilleur prix pour votre offre, celui qui valorisera votre produit ou votre service, tout en incitant les clients à privilégier votre marque ? 

La situation de la baisse de prix

Vous avez déterminé le prix de vente, grâce à une étude de marché. Mais voilà, avez-vous été assez clair sur ce que vous vendez, à qui vous le vendez et combien vos clients sont prêts à investir pour votre prestation ? Soyez sûr de vous afin d’adopter la bonne stratégie de prix.  Dans le cas où il n’y a pas de doute et que la seule solution pour vendre mieux, se révèle être de baisser radicalement vos prix et que cette réduction va booster vos ventes et redonner un coup de frais à votre rentabilité, vous pouvez commencer à y songer. Certes, une baisse des prix peut attirer certains clients désireux de découvrir votre offre. 

Attention à la baisse de prix

La baisse de prix aura également pour effet pervers de vous décrédibiliser sur le marché ! Et oui ! Quel client accepterait de s’engager dans un contrat à long terme avec une entreprise qui brade ses prix ? Une pensée viendra vite à l’esprit de vos clients potentiels : « N’est-ce pas le signe que l’entreprise va mal et qu’elle peut donc me faire faux bond d’un jour à l’autre ? » Une baisse des prix attire peut-être des clients, mais des clients versatiles, qui se tourneront vers un autre prestataire dès qu’ils en trouveront un qui vendra encore moins cher. Alors, vous voulez vendre plus, même en période de crise ? Un seul conseil : améliorez vos compétences commerciales ! Alors, comment faire ?

Comment choisir le « prix » juste et rentable

Le « bon » prix est l’équilibre de trois éléments sur lesquels votre stratégie repose : le client, la concurrence, et le coût de revient. Aujourd’hui, le client est mieux informé et capable, pour la plupart des produits et services, de comparer les prix pratiqués. Il faut que vous sachiez combien il est prêt à payer pour ce que vous lui proposez. 

Par le biais d’un questionnaire, par exemple, vous pouvez trouver le « prix psychologique » de votre cible, c’est-à-dire la tranche de prix acceptable par le plus grand nombre de clients. Pour compléter l’analyse de clientèle, une étude de la concurrence est primordiale. À l’heure du e-commerce, il ne faut pas hésiter à chercher sur Internet pour comparer votre prix. Il faudra bien entendu voir le produit hors promotion et dans son ensemble : l’enseigne offre-t-elle des conseils, comment réagissent les clients en commentaires… Relevez toutes les différences avec votre produit, observez s’il y a un réel avantage chez la concurrence ou pas. 

Enfin, le prix que vous fixez devra être supérieur au prix de revient, car l’entreprise peut facilement se mettre à vendre à perte. Vous aurez pris en compte tous les coûts depuis la fabrication jusqu’à la distribution, qu’ils soient directs (matière première, rémunération, sous-traitant…) ou indirects (étude de marché, publicités, commissions, loyers…).

Choisir une stratégie de vente

L’objectif ici est de trouver le prix juste, sans avoir besoin de baisser ses prix par la suite. Est-ce un produit d’appel qui attire les clients vers mieux, ou est-ce le top de ce que vous proposez ? Inscrivez le produit dans un système, dans une logique de gamme avec plusieurs prix. Supposons que vous vendez un service pour 1000 €. Votre concurrent l’offre à 900 €. Entrer dans la guerre des prix, c’est le vendre à 890 €. Au lieu de cela, proposez-en trois versions au prix différent : 900 €, 1000 € et 1200 €. La différence peut être minime, tant qu’elle est bien visible de l’extérieur. Bingo ! Vous venez de positionner votre concurrent comme l’alternative bas de gamme. Et vous, comme celui qui offre du choix.

Augmenter ou baisser ses prix ?

L’idée commune est que, si l’on augmente les prix au-dessus de ses concurrents, plus personne n’a les moyens de payer ses produits, et l’on perd ainsi des clients. En réalité, si votre action est rondement menée, vous récolterez l’inverse. Décider d’être plus cher que la moyenne du marché ou monter en gamme en cours de route est possible. Parfois, un prix que vous aurez voulu bas pour gagner plus de clients peut avoir l’effet inverse et vous décrédibiliser, vous ou votre marque. 

Sachez que le client croit profondément qu’il recevra ce pour quoi il paie. C’est ce que la plupart des gens pensent : plus ils paient cher pour quelque chose, plus cela a de la valeur. Parfois c’est vrai, mais pas toujours. C’est très humain, admettons-le, mais c’est une réalité. Par contre, ne doublez pas vos prix du jour au lendemain. Tout passe par une bonne communication, et une explication du changement de stratégie, ce que vous apportez de plus. Si le client comprend ce qu’il va y gagner et en quoi sa vie sera meilleure grâce à vous, vos produits ou vos services, il sera heureux de vous payer.

Quels sont vos atouts ?

Aujourd’hui plus qu’avant, vos clients se soucient beaucoup de facteurs autres que le coût. Ce changement important du marché est une puissante opportunité pour les petites entreprises et les start-ups aux valeurs fortes, et joue alors sur ce qui est offert « en plus » du produit. Le consommateur choisira le produit ou le service de l’entreprise, même plus cher, si celui-ci lui apparaît de meilleure qualité. Cette qualité peut prendre plusieurs visages : une meilleure qualité écologique, par exemple, ou un service client toujours disponible, présent pour résoudre ses éventuelles plaintes. Les entreprises avec des valeurs qui correspondent à celles détenues par leurs clients bénéficient d’une fidélisation de la clientèle accrue. Elles aident les clients à ne pas seulement se sentir satisfaits de leur nouvelle acquisition, mais aussi de sentir responsables sur la façon dont ils dépensent leur argent.

Devenir fainéant pour réussir

Si on pense souvent qu’être fainéant est signe d’anti-réussite, ce n’est pas forcément le cas. Comme le disait Bill Gates : « Je choisis une personne paresseuse pour un travail difficile, car une personne paresseuse va trouver un moyen facile de le faire » alors faut-il finalement être fainéant pour réussir ?

Il reste peu probable que vous cherchiez spécifiquement à recruter des fainéants, car cela peut être considéré comme un comportement non productif et peu souhaitable dans le milieu de travail. Cependant, il est important de noter que la paresse ou la fainéantise peuvent être temporaires et ne pas refléter la personnalité globale d’un individu et qu’il faut prendre en compte toutes les qualités de vos candidats pour apprécier leur valeur. 

Une attitude d’économies de ressources 

Les personnes fainéantes sont des personnes qui cherchent à faire le moins d’efforts possible dans leur travail ou dans leur vie quotidienne. Tant mieux ! Il est également important de comprendre que les personnes qui sont considérées comme fainéantes ne sont pas nécessairement incapables ou incompétentes. Elles peuvent parfaitement être compétentes, voire ultra-compétentes, mais simplement chercher à faire le moins d’efforts possible pour une performance maximale

Elles vont ainsi avoir tendance à chercher des raccourcis et des moyens de contourner ou de simplifier les tâches. Même si l’on entrevoit souvent les conséquences négatives, cela peut être particulièrement intéressant en termes d’organisation de l’entreprise puisque vous obtenez ainsi le maximum de productivité pour le minimum d’effort (ou ressources utilisées). Ceci peut donc être facteur de réussite car vous pouvez faire des économies de ressources pour parvenir au meilleur résultat.

L’exemple de l’automatisation

L’automatisation représente une bonne raison d’être fainéant. Non seulement les machines et les logiciels sont souvent plus rapides et plus précis que les travailleurs humains pour effectuer des tâches répétitives, ce qui permet de gagner du temps et de réduire les coûts de main-d’œuvre. De plus, l’automatisation peut fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ce qui permet de travailler en continu sans interruption. Enfin, elle permet de réduire le temps nécessaire pour effectuer des tâches manuelles répétitives. Vos travailleurs peuvent alors se concentrer sur des tâches plus complexes et plus valorisantes, ce qui peut augmenter leur productivité et leur satisfaction au travail. Le gain de temps est d’ailleurs l’un des principaux avantages de l’automatisation. 

Fainéantise et simplicité pour les clients

Vous devez également penser comme un fainéant si vous souhaitez parfois combler vos clients car elle rime généralement pour lui avec simplicité. Or, il s’agit d’une stratégie efficace pour offrir une meilleure expérience utilisateur et améliorer la satisfaction client. Les produits simples sont plus faciles à comprendre, à utiliser et à entretenir, ce qui les rend plus accessibles aux utilisateurs.

Vous pouvez chercher donc à leur rendre l’utilisation simple : ils peuvent être plus intuitifs et ne pas nécessiter une formation approfondie pour être utilisés. Les utilisateurs sont donc en mesure de comprendre et de naviguer dans le produit plus rapidement, ce qui peut améliorer leur satisfaction. Parallèlement, vous pouvez optimiser leur utilisation pour qu’ils soient le plus efficace possible. Vous améliorez ainsi l’expérience utilisateur : les produits simples offrent une expérience utilisateur plus agréable. Les utilisateurs apprécient souvent la simplicité et la clarté dans les produits, ce qui peut renforcer leur fidélité et leur confiance envers votre marque.

Des impacts indirects 

Dans le cas où vous avez rendu très simple votre produit, cela peut également vous permettre d’avoir une réduction des coûts : les produits simples peuvent réduire les coûts de production et de maintenance. Moins il y a de pièces et de fonctionnalités, moins il y a de chances que le produit tombe en panne ou nécessite des réparations coûteuses. Aussi, les produits complexes peuvent créer de la confusion chez les utilisateurs et les amener à abandonner le produit. En revanche, les produits simples sont plus clairs et plus cohérents, ce qui peut aider les utilisateurs à mieux comprendre les avantages du produit.

Le comportement éthique, une nouvelle tendance

Le Baromètre Climat Éthique dans les grandes entreprises nous révélait dès 2018 que 77% des salariés interrogés constatent une évolution positive des comportements éthiques, déontologiques de leur entreprise. 53% des salariés avaient été sensibilisés à l’éthique et à la déontologie au cours des 12 derniers mois et cette tendance est loin de s’être inversée. Le comportement éthique serait-il enfin une tendance qui s’impose dans les entreprises ?

Les résultats de l’enquête

La loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, dite « Sapin 2 », à transformer la situation en portant la législation française au niveau des meilleurs standards européens et internationaux en matière de lutte contre la corruption. Ainsi elle contribue à une image positive de la France à l’international. Le projet de loi a été adopté par le Parlement le 8 novembre 2016, puis validé définitivement par le Conseil constitutionnel le 8 décembre 2016, entré en vigueur en juillet 2017.

Poser les questions pour obtenir une meilleure connaissance de la réalité

Un an après son premier Baromètre Climat Éthique, le Cercle d’Ethique des Affaires, avec le soutien du Groupe La Poste, avait souhaité faire le point sur les grandes questions qui touchent l’éthique et la déontologie dans les grandes entreprises :

  • Les salariés des grandes entreprises ont-ils connaissance des actions menées par leur entreprise dans le domaine de l’éthique et de la déontologie ?
  • Quelle perception ont-ils de la capacité de leur entreprise à régler les dysfonctionnements relatifs à l’éthique et la déontologie ?
  • Font-ils suffisamment confiance aux diverses instances, personnes en la matière, pour lancer une alerte si besoin ?
  • La loi sur le devoir de vigilance est-elle connue des salariés ?

Les transformations étaient déjà claires

Les comportements éthiques dans les grandes entreprises avaient déjà progressé de façon positive… Le Baromètre Climat Ethique dans les grandes entreprises révèle que 77% des salariés interrogés constatent une évolution positive des comportements éthiques, déontologiques de leur entreprise, soit une progression de 9 points par rapport à 2017. Ainsi, 53% des salariés ont été sensibilisés à l’éthique et à la déontologie au cours des 12 derniers mois par le biais d’une formation spécifique ou dans le cadre d’une campagne de sensibilisation ou encore dans le cadre d’une autre formation.

Quelle est la perception des salariés sur l’évolution des comportements éthiques dans l’entreprise ?

80% estiment que leur entreprise est capable de régler les dysfonctionnements en matière d’éthique et de déontologie, une proportion en hausse de 7 points par rapport à 2017. 62% s’estiment au courant des actions menées par leur entreprise en la matière (+ 4 pts / 2017) et près d’un quart (23%) se sentent très concernés par ces actions (16% en 2016 / 18% en 2017).

Plus de la moitié des salariés (54%, +12 points / 2017) déclarent savoir qu’un poste de déontologue existe dans leur entreprise. Cette nette hausse est sans doute une des conséquences de l’entrée en vigueur de la loi Sapin 2 qui oblige les grandes entreprises qui ne l’avaient pas encore fait à s’organiser en matière d’éthique des affaires. La légitimité de l’existence d’un poste de déontologue est reconnue par 80% des salariés. Le déontologue serait d’ailleurs la personne en qui ils auraient le plus confiance pour discuter des sujets éthiques (76%), même si le supérieur hiérarchique est à un niveau très proche (72%)

…mais lancer une alerte ?

Seulement un peu plus d’un salarié sur 2 déclare savoir qu’il existe un dispositif d’alerte dans son entreprise. 75% des salariés pensent que les lanceurs d’alerte prennent des risques pour leur carrière, un niveau stable par rapport à 2017. Malgré tout, la confiance dans leur entreprise pour assurer leur protection, la confidentialité de leur identité, en cas d’alerte, progresse : 68% font confiance à leur entreprise, en progression de 8 points / 2017. Et l’implication personnelle reste très forte : 84% des salariés seraient prêts à lancer une alerte s’ils étaient témoins d’un problème éthique.

Quelle protection pour le lanceur d’alerte ?

Chaque agent bénéficie avant tout du régime de protection propre à son statut. Les garanties mises en place dans le cadre d’une procédure de signalement seront totalement distinctes du régime de la protection fonctionnelle :

  • la garantie de confidentialité. « La stricte confidentialité de l’identité de l’auteur du signalement, des personnes visées par le signalement et des informations recueillies par l’ensemble des destinataires du signalement doit être garantie ».
  • la garantie d’irresponsabilité pénale. « l’agent auteur du signalement qui porte atteinte à un secret professionnel protégé par la loi n’est pas pénalement responsable dès lors que cette divulgation est nécessaire et proportionnée à la sauvegarde des intérêts en cause et qu’il a effectué son signalement dans le respect des procédures de signalement définies par la loi ».
  • la charge de la preuve. « C’est à la partie défenderesse (auteur de la mesure) qu’il appartient de prouver que la mesure où la décision est justifiée par des éléments objectifs étrangers au signalement ou au témoignage effectué par l’agent. Toutefois, il incombe en premier lieu à l’agent de présenter des éléments de fait permettant de présumer qu’il a relaté de bonne foi les faits signalés ».

Une loi encore méconnue

La loi sur le devoir de vigilance est encore largement méconnue des salariés des grandes entreprises. A peine 15% seulement des salariés ont entendu parler de la loi Potier sur le Devoir de vigilance qui oblige les grandes entreprises à une surveillance de leurs fournisseurs et sous-traitants en matière d’éthique et de déontologie. Heureusement 55% pensent que leur entreprise demande des engagements en matière d’éthique et de déontologie à ses fournisseurs et prestataires. Par exemple, 51% pensent que leur entreprise a le devoir de s’assurer que ses fournisseurs ou prestataires respectent les lois et règlements sur l’environnement.

Que contient cette loi ?

La loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre comporte deux articles :

  • Le premier instaure une obligation de publier un plan de vigilance pour les entreprises françaises de plus de 5 000 salariés ou les groupes étrangers installés en France ayant plus de 5 000 salariés en France ou plus de 10 000 salariés au total. Le plan doit détailler la cartographie des risques en matière de droits humains et environnementaux occasionnés par l’activité de l’entreprise, de ses sous-traitants et de ses fournisseurs, préciser les mesures pour les prévenir ou y remédier et prévoir un dispositif de suivi de l’efficacité.
  • Le second prévoit qu’en cas de dommages causés par manquement à l’obligation de vigilance, la responsabilité civile de la maison mère peut être engagée, à charge pour les victimes ou leurs représentants d’en apporter la preuve.

Vaincre sa peur de monter sur scène

Si certaines personnes arrivent à monter sur scène sans le moindre tract ou stress apparents, ils sont loin de représenter une majorité puisque la peur de monter sur scène est un réel défi à affronter, même chez les personnes les plus expérimentées. Quelques conseils pour vous aider à la surmonter. 

D’où vient la peur de monter sur scène ?

D’abord il faut comprendre l’origine de cette peur qui est la plupart du temps liée à d’autres peurs. On pensera notamment à la peur de l’échec ou à celle du jugement. Dans ces deux cas, vous aurez peur de ne pas être à la hauteur, de faire des erreurs, de ne pas satisfaire les attentes ou encore d’être jugé ou critiqué par les autres. Il s’agit souvent d’un manque de confiance en soi que vous ne ressentez peut-être pas au quotidien mais qui se révèle dans ce type d’exercice. Aussi, vous pouvez avoir tout simplement comme pour tout exercice nouveau, peur de l’inconnu : monter sur scène peut être une expérience nouvelle qui peut susciter de l’anxiété et de la peur.

Rassurez-vous car même les personnes les plus célèbres et les plus talentueuses peuvent ressentir du trac avant de monter sur scène et l’image de personnalités submergées par le trac comme Adèle, Barbra Streisand, Hugh Jackman, Emma Watson voire Ed Sheeran. Ce dernier confiait même dans une interview en 2014 avec The Mirror, qu’il avait des attaques de panique avant ses performances et qu’il vomissait souvent avant de monter sur scène.

En amont de votre présentation 

Si quelques heures avant votre intervention, vous sentez le stress monter, rien ne vous empêche de vous mettre à la méditation ou encore faire des exercices de relaxation comme le yoga, le stretching ou la relaxation musculaire progressive. Vous pourrez ainsi améliorer votre concentration et vous sentir mieux dans vos bottes. De la même manière, choisir les vêtements que vous portez peut vous mettre en confiance et vous nourrir et vous hydrater correctement peut faire en sorte que vous ne vous sentiez pas ballonné : manger un repas léger et nutritif quelques heures avant la performance.

Si vous ne vous sentez pas en confiance, rien ne vous empêche de répéter votre performance plusieurs fois. Plus vous avez de repères, plus vous pourrez rebondir sur certaines phrases clés en cas d’oubli. La répétition demeure souvent la clé pour une performance réussie même si vous ne devez pas ressembler à un automate. 

Arriver en avance

Pour vous mettre dans les meilleures conditions, rien ne vous empêche d’arriver plus tôt. Vous pouvez ainsi parfois faire des essais son et lumière, vous familiariser avec l’ambiance et la salle ou encore vérifier que le matériel fonctionne. Rien ne vous empêche de faire un échauffement vocal et physique. Bien entendu, cela vous permet d’éviter le stress d’être en retard. 

Surtout vous pouvez vous visualisez en train de réussir sur scène et vous devez accepter vos sentiments. Rien de plus normal que de ressentir de l’anxiété avant une performance. Donc rien ne sert de les rejeter ou de les nier. Arriver en avance vous servira surtout à vous remémorer en détail (si vous avez déjà répété notamment) comment vous allez interpeller le public, penser à votre placement ou encore tout simplement répéter votre discours dans la mesure où vous l’avez préparé.

N’hésitez pas à penser à votre accroche car généralement une fois que vous aurez lancé votre intervention, votre stress devrait disparaître quasiment comme par magie au bout d’une ou deux minutes.  Dans le cas où l’exercice risque de se répéter, vous pouvez établir une routine avant de monter sur scène qui vous donnera un sentiment de contrôler la situation, ce que font d’ailleurs souvent les footballeurs avant d’aller sur le terrain. 

Bien commencer 

Pour bien commencer respirer profondément. Cela vous permettra de vous calmer les nerfs avant une performance. Prenez quelques respirations profondes et lentes avant de monter sur scène pour vous aider à vous détendre. Choisissez une accroche qui impacte avec une déclaration forte, une anecdote intéressante ou un moment dramatique pour attirer immédiatement l’attention de votre public. Évitez d’introduire avec des présentations ennuyeuses ou des informations insignifiantes car plus vous captez l’attention du public rapidement, plus vous aurez tendance à entrer dans votre personnage. 

Les anecdotes personnelles pour introduire votre prestation sont excellentes car elles ont l’avantage de faire appel à votre mémoire et d’établir une connexion avec votre public dès le début qui aura tendance à s’assimiler à vous notamment si cette expérience peut être commune. Pour aller plus loin, vous pouvez engager le public en leur posant des questions même si elles n’attendent pas de réponse, voire en les faisant participer ou en les encourageant à réfléchir sur des sujets pertinents à votre performance. L’humour reste un moyen efficace pour attirer et maintenir l’attention de votre public même s’il est à manier avec parcimonie. Un bon moyen de vous mettre dans de bonnes conditions est d’ailleurs d’avoir un proche dans le public qui n’hésitera pas à surjouer un petit peu pour donner le ton. 

La création d’une chaîne TV web pour votre entreprise

Vous dirigez une société et vous souhaitez la valoriser davantage, afin que les clients qui visitent votre site internet bénéficient d’un média audiovisuel. Pour cela, optez pour la web télévision. Voici quelques clés qui vous guideront dans la procédure à suivre pour créer votre chaîne TV d’entreprise sur internet.

1. La définition des objectifs

La construction de votre projet TV démarre en poursuivant une idée de départ. Pour garder une ligne directrice, il est important de vous fixer des objectifs clairs et précis. Par exemple, vous pouvez définir divers points comme l’information à transmettre, le public visé, la durée de la diffusion, la ligne de conduite à adopter, les images diffusées, le design (couleurs, style), le ton utilisé (sérieux, humoristique…), le texte présenté ou encore les moyens nécessaires (site internet, caméra, logiciel, système de diffusion). Vous pouvez aller plus loin en faisant l’état des lieux de la concurrence, déterminant si vous allez avoir recours à des professionnels techniques et travailler sur l’optimisation du référencement. Bien entendu, il vous faudra définir un budget

2. Les étapes de création d’une chaîne TV web

Lorsque votre projet est clairement défini, que le texte et le contenu audiovisuel soient opérationnels, vous pouvez le concrétiser en suivant une méthodologie.

a) Le site internet

La présentation d’une vidéo d’entreprise vient compléter le site internet de celle-ci. Pour s’assurer que le contenu de votre site web soit cohérent, attractif et opérationnel, n’hésitez pas à consulter l’avis d’un professionnel. Il pourra également vous conseiller pour intégrer votre vidéo de manière fluide afin d’attirer l’attention des visiteurs.

b) La sélection du contenu audiovisuel

Cette étape consiste à regrouper tous les textes et vidéos récoltés auparavant, de les regrouper, les sélectionner et créer le montage vidéo souhaité pour la diffusion.

c) La méthode de diffusion

Il existe des programmes de diffusion préconçus vous permettant de diffuser votre présentation web. Si vous désirez diffuser vous-même votre contenu, des tutoriels vous guideront dans cette étape. Par exemple, vous pouvez vous référer au programme red5 ou autre.

d) La réalisation de la vidéo

Après avoir monté les divers enregistrements vidéos, il reste à les synchroniser en gardant uniquement les contenus accrocheurs. N’hésitez pas à présenter des contenus dynamiques, courts (2-3 minutes) et offrir la possibilité de commenter et partager le lien.

e) La publication de la chaîne online

Après avoir réalisé la vidéo et testé le système de diffusion, il vous suffit de publier votre réalisation audiovisuelle sur la chaîne TV web que vous aurez défini.

f) Les vérifications

Cette dernière étape consiste à vérifier que la visualisation de votre chaîne TV web soit opérationnelle et corresponde à l’image à transmettre de votre entreprise. Il s’avère judicieux d’effectuer cette vérification à plusieurs personnes pour que les éventuelles critiques soient diversifiées. Au besoin, les rectifications nécessaires seront effectuées.

g) Les mises à jour

Pour garantir un contenu optimal dans la présentation de votre entreprise par télévision connectée, il semble important d’effectuer des mises à jour régulières. Les textes, les images, le son et le contenu global devraient être vérifiés au minimum une fois par année. Par exemple, vous pouvez y ajouter une nouvelle prestation que vous offrez, une image phare d’évolution, des statistiques…

Copropriété d’un bien immobilier à Dubaï : éléments à prendre en compte

Si vous souhaitez vous lancer dans une copropriété à Dubaï, alors vous êtes au bon endroit. Découvrons ensemble pour commencer, l’ensemble des lois disponibles dans le pays pour encourager et promouvoir la copropriété et l’investissement par le biais de la copropriété pour les étrangers et non-résidents.

La loi n° 27 de 2007 sur la propriété des biens immobiliers en copropriété dans l’émirat de Dubaï (la « loi Biens en copropriété« ) est entrée en vigueur le 1er avril 2008. Cette loi a instauré les bases d’un régime réglementé et transparent concernant la gestion des lotissements en copropriété et la propriété des unités à Dubaï. En vertu de l’article 32 de la loi JOP (Biens en Copropriété), le président du département foncier était habilité à mettre en œuvre les réglementations nécessaires pour garantir un régime complet de titres de copropriété.

En avril 2010, ces règlements (« règlements Biens en copropriété« ) ont été publiés en tant que « lignes directrices » par le ministère de la terre.Il était nécessaire de contrôler l’interaction entre les copropriétaires afin de garantir l’harmonie entre ces points de vue divergents. La loi fournit le cadre nécessaire pour réglementer les relations entre les copropriétaires au sein de ces complexes.

Le souverain de Dubaï, vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, a publié la loi n° 6 de 2019 relative à la copropriété des biens immobiliers à Dubaï. La nouvelle loi a été émise pour tous les grands projets immobiliers et les propriétés en copropriété, y compris celles situées dans les zones franches de Dubaï et les zones de développement spécial.

À Dubaï, il existe de nombreuses possibilités de louer ou d’acheter un bien immobilier, qu’il s’agisse d’un bureau ou d’une propriété commerciale.Par exemple, l’un des principaux avantages de la création d’une entreprise dans une zone franche est que vous pouvez conserver la totalité de la propriété étrangère ou trouver un partenaire à Dubaï pour créer une coentreprise sans même être dans le pays.

Metropolitan Real Estate est une agence qui offre la possibilité de choisir n’importe quel type de bien immobilier pour les Biens en Copropriété dans ces régions.

Le nouveau règlement divise les propriétés en copropriété en trois catégories aux fins de la gestion des parties communes:

  • La première catégorie concerne les mégaprojets dans lesquels le promoteur est responsable de la gestion, de l’exploitation et de l’entretien des parties communes et des installations.
  • La deuxième catégorie comprend les projets hôteliers, pour lesquels le promoteur a désigné une société chargée de gérer les parties communes conformément à la réglementation du DLD.
  • La troisième catégorie comprend les projets autres que les mégaprojets et les projets hôteliers pour lesquels une société spécialisée dans la gestion des installations gère les parties communes.

Propriété commune : aspects importants

La propriété commune est représentée par tout bâtiment, ses parties et ses annexes, y compris le terrain sur lequel il a été construit, ainsi que les terrains divisés en parts ou concédés pour une propriété indépendante.

La compréhension de la signification d’une propriété commune ou copropriété est essentielle avant de vous engager dans un projet avec un associé. 

Déclaration et enregistrement d’une association

La loi définit une procédure d’enregistrement des copropriétés auprès du Dubaï Land Department (le « DLD ») (ou le département responsable des lots à Dubaï) et exige notamment que le promoteur fournisse des documents prouvant l’achèvement du projet dans les soixante (60) jours suivant la date de délivrance du permis d’achèvement.

Les actions dans une copropriété

Les copropriétaires ont le droit de céder leur part des biens en copropriété. Le vendeur doit cependant notifier aux autres propriétaires, dans les trente (30) jours suivant la publication de l’annonce, les conditions de la vente et les informations concernant la personne physique ou morale qui souhaite acheter leur part de la propriété en copropriété. Un nouvel acheteur ne peut pas acheter une part tant que les propriétaires restants n’ont pas reçu la notification.

Gestion des biens immobiliers en copropriété

La gestion des biens communs se fait de différentes manières, selon les catégories définies par la loi.

  1. Grands projets

Le promoteur est responsable de la gestion, de l’exploitation, de l’entretien et des réparations de l’installation. Les propriétaires de l’immeuble forment un comité des propriétaires. La charte définit les responsabilités du comité dans le cadre des pouvoirs conférés par la licence.

  1. Projets hôteliers

Ces projets sont gérés par une société de gestion de projets hôteliers sélectionnée par le promoteur.

  1. Petits projets

Conformément à la charte élaborée par l’immeuble d’habitation, géré par des organismes spécialisés dans la gestion de ce type de projet. Un comité de propriétaires, y compris ceux qui vivent dans la propriété commune, doit être constitué pour l’immeuble d’habitation.

Comité des propriétaires

Le nombre total de membres du comité des propriétaires ne doit pas dépasser neuf (9) personnes. Le comité des copropriétaires n’est constitué que si au moins 10 % du nombre total d’appartements de la propriété commune sont inscrits au comité. Les tâches assignées au comité des copropriétaires sont définies par la loi et ne peuvent être modifiées.

Limitations d’utilisation

Ni le promoteur ni l’entreprise de gestion ne peuvent prendre de mesures à l’encontre du propriétaire pour l’obliger à payer des frais de service ou d’utilisation des parties communes.

Pénalités et sanctions administratives

Le Dubai Land Department (Département de la gestion des Lots à Dubaï) nomme des personnes désignées pour établir et prouver les activités exercées en violation de la présente loi, conformément à la loi. Ces personnes désignées ont le pouvoir d’émettre des mandats de saisie et seront assistées par les autorités nécessaires, y compris les officiers de police.

Toute personne qui enfreint cette loi est passible d’une amende maximale de 1 000 000 AED (250 000 EUR), qui peut être doublée, et ne peut en aucun cas dépasser 2 000 000 AED (500 000 EUR) si l’infraction est répétée dans l’année qui suit la première infraction.

Pour conclure

En bref, gardez à l’esprit que le règlement sur les biens en copropriété complète un système de propriété qui va au-delà de la simple gestion des bâtiments, grâce à l’inclusion dans le système de dispositions relatives à la subdivision des terrains, y compris les communautés de base.

Comme on pouvait s’y attendre, le processus de mise en œuvre a posé quelques problèmes ; cependant, il existe aujourd’hui une communauté engagée de propriétaires en copropriété, ainsi qu’une bonne connaissance des droits et obligations respectifs des parties prenantes.

Faire du Netlinking

Le Netlinking est une technique de référencement naturel. Elle consiste à avoir des liens qui pointent vers votre site internet afin de montrer que ces sites vous font confiance. Plus le site qui pointe vers vous est un site d’autorité, plus le bénéfice sera fort.

Qu’est-ce qu’un Backlink ?

De manière basique, vous devez comprendre ce qu’est un backlink si vous souhaitez y faire appel. Il s’agit d’un lien hypertexte d’un site autre que le vôtre qui pointe vers votre site. On parle de lien externe que l’on peut opposer à un lien interne et globalement de maillage. Le fait que ce lien existe démontre aux moteurs de recherche que votre site est apprécié par l’autre site puisqu’il pointe vers vous. Tout comme dans la vraie vie, plus la personne qui vous cite est crédible, plus vous en bénéficiez. Le lien fonctionne comme une recommandation.

L’utilité du netlinking

Cette démarche permet, de base, de créer du trafic vers votre site en y amenant des internautes de qualité. Pour celui qui établit le lien, elle permet de satisfaire son internaute en lui donnant des liens vers des informations complémentaires ou des sites qu’il juge pertinents. C’est surtout parce qu’elle permet d’améliorer le référencement naturel qu’elle est tant voulue par nombre de sites. En effet, plus des liens de qualité pointent vers vous, plus vous aurez tendance à monter dans les résultats des moteurs de recherche.

Des liens oui mais pas n’importe lesquels

Si avant 2012, la stratégie était simple. Il suffisait alors de multiplier les liens sur un maximum de sites pour monter dans les résultats des moteurs de recherche, ce n’est plus le cas. Il faut dire que de nombreux sites ont abusé de cette technique pour tromper les SERPs et remonter dans les résultats par le biais d’accords de partenariat d’échanges de liens. Depuis cette date, Google a développé son filtre Google Pingouin pour mettre fin à cette manipulation. Celui-ci s’efforce de pénaliser les sites qui tentent de créer des liens artificiels. La technique, qui consistait à mettre des liens dans certains articles, souvent en masse, est donc désormais totalement contreproductive.

Des sites ou domaines référents

C’est ainsi qu’est apparue la notion de domaine référent ou de site d’autorité. Google classe aujourd’hui les sites en fonction de leur popularité. Le changement réside dans le fait que celle-ci n’est plus évaluée en fonction du nombre de liens qui pointent vers votre site mais du fait que le site qui pointe vers vous est de qualité ainsi que l’article. Celui-ci doit respecter les fondamentaux comme être en https, avoir une bonne vitesse de chargement ou encore que l’article soit bien construit. Autrement dit, Google est attentif à la qualité du lien que vous recevez. Il vérifie que vous n’êtes pas en train d’essayer de le manipuler. S’il le considère, vous serez pénalisé.

Les qualités d’un bon backlink

Pour que le lien soit positif, il doit avant tout prendre en compte la thématique du site ou de l’article qui pointe vers vous. Celui-ci est jugé positif si le site à une thématique proche ou connexe à la vôtre. Ceci est d’autant plus vrai pour l’article en question. S’il n’y a pas de raison pour laquelle on vous cite à l’aide d’un lien, on voit mal pourquoi un site pointerait vers vous. D’autres éléments sont à prendre en compte. Notamment, la position dans la page de votre lien. D’ailleurs, il vaut mieux qu’il soit dans le corps que dans le footer. À noter qu’un bon backlink provient généralement d’un site dont le PageRank est haut. 

L’uberisation de la société, kézako ?

Depuis le début de l’année 2015, le terme « uberisation » est présent dans les médias. Il fait suite à l’irruption sur le marché français de la start-up californienne Uber, spécialiste mondial du VTC valorisé à 65 milliards de dollars en 2023. Devenue un leitmotiv, cette expression garde cependant une signification obscure pour beaucoup. Comment définir au mieux ce terme d’uberisation et comprendre les enjeux qu’il implique ?

Définition du terme

A l’origine de ce néologisme, on trouve la société américaine Uber, qui s’est fait connaître en France avec la révolte des taxis dénonçant une concurrence déloyale, au vu des tarifs particulièrement bas appliqués par l’entreprise. Le terme d’uberisation a depuis connu un vif essor dans la sphère médiatique. 

L’une de ses premières utilisations est le fait du PDG de Publicis Maurice Lévy, lors d’une interview donnée au Financial Times. Il évoque alors la peur des entreprises de se faire « uberiser ». Dans ce cas de figure, l’uberisation désigne, pour toute entreprise, la crainte de subir la concurrence d’un acteur nouveau de l’économie numérique, à l’instar de ce qu’ont connu les chauffeurs de taxi face au service proposé par Uber. 

L’uberisation désigne donc la peur, pour les entreprises dominantes, de se voir mises à mal par des start-up innovantes tirant partie des possibilités numériques. Cette définition rejoint celle du terme anglais « disruption », caractérisant la situation d’une entreprise dépassée par un concurrent novateur.

Plusieurs exemples d’uberisation

On peut considérer que le phénomène d’uberisation est susceptible de s’appliquer à de nombreux secteurs d’activité, et de concerner toutes les start-ups qui prennent des parts de marché à des acteurs traditionnels. On parle alors d’un phénomène global d’uberisation de la société comme d’une avancée du monde digital. 

Ainsi, on peut considérer que la concurrence faite par de jeunes entreprises comme Airbnb et HomeAway aux groupes hôteliers relève d’un processus d’uberisation du secteur. Le phénomène peut au final être étendu à un grand nombre de domaines, partout où les entreprises digitales contribuent, par leurs innovations et leurs prix inférieurs, à faire de l’ombre aux sociétés en place. Toutes les plateformes en ligne supprimant les intermédiaires entrent dans cette catégorie : Deezer et Spotify pour la musique, BlaBlaCar pour la location de voiture, Alison pour l’enseignement ou encore KissKissBankBank pour le domaine bancaire.

D’autres applications possibles

Il est possible d’imaginer une utilisation plus large du terme d’uberisation, qui est en mesure de regrouper plusieurs acceptions. La définition de base, qui évoque un rapide basculement des rapports de force en faveur du numérique, peut dépasser également le strict cadre de la concurrence économique. Il est donc possible de parler d’uberisation pour désigner un modèle économique basé sur le partage, un service jadis physique proposé à présent sur une plateforme en ligne, ou encore le business model d’une entreprise. 

Plus largement, l’uberisation de la société évoque l’accélération du monde digital, et la part de plus en plus importante qu’il occupe dans le domaine de l’entreprise. Un chiffre permet de comprendre cette évolution soudaine : en 2008, un titre boursier changeait de main tous les deux mois, alors qu’aujourd’hui un tel changement intervient toutes les 25 secondes en moyenne.

L’intelligence artificielle toujours inefficace ?

L’intelligence artificielle (IA) a beaucoup fait parler d’elle avec l’arrivée de ChatGPT. Cependant, la technologie est loin d’être efficace partout. Une étude montre que les entreprises sont loin d’être satisfaites de leur service client lié avec une intelligence artificielle. Même si de nombreuses personnes la craignent en raison de son influence éventuelle sur   leur avenir, le besoin d’avoir impérativement un service numérique personnalisable se fait ressentir dans les entreprises.

IA et stratégie omnicanale.

L’intelligence artificielle (IA) et la stratégie omnicanale sont deux domaines distincts. Cependant, ils sont de plus en plus interconnectés dans le monde des affaires. La stratégie omnicanale consiste à offrir une expérience cohérente et harmonieuse à travers tous les canaux de vente. Notamment une boutique physique, d’un site web, d’une application mobile ou d’autres canaux numériques. L’objectif est de fournir une expérience client fluide, où les clients peuvent interagir avec l’entreprise selon la manière qui leur convient. 

L’IA peut aider à améliorer l’expérience client omnicanale en permettant aux entreprises de mieux comprendre les préférences des clients et de personnaliser les interactions. Par exemple, l’IA peut s’utiliser pour analyser les données d’achat et de comportement des clients pour créer des offres personnalisées, recommander des produits ou services pertinents, ou encore pour prédire les besoins futurs des clients.

En utilisant l’IA, les entreprises peuvent également automatiser certaines tâches et processus. Cela peut réduire les coûts et améliorer l’efficacité. Par exemple, l’IA peut s’utiliser pour automatiser les réponses aux questions fréquemment posées par les clients. Cela peut réduire le temps d’attente des clients et améliorer leur satisfaction.

Une difficile mise en place

La difficulté commence dès la base, selon une nouvelle étude menée par CCW Digital et Sprinklr, menée en décembre 2022 auprès de plus de de 300 leaders mondiaux dans le domaine de la relation et de l’expérience client. En effet, près de 51 % des marques déclarent avoir du mal à recueillir des données significatives sur leurs clients. Pire, 67 % d’entre elles éprouvent des difficultés à analyser les données clients. Cela montre que les bases de données sont probablement mal structurées ou inexploitables.

Alors que le monde devient de plus en plus omnicanal, la difficulté éprouvée par 64 % des répondants à unifier les données. 63 % signalent des difficultés à utiliser les données pour améliorer les opérations liées à l’expérience client. Ils montrent que nous sommes loin de l’âge d’or de l’intelligence artificielle. Aussi, plus de la moitié des personnes interrogées « déclarent avoir du mal à recueillir des données significatives sur les clients ». 

Les marques jugent inefficaces l’intelligence artificielle (IA) 

60% des marques « sont confrontées à l’inefficacité de l’IA en matière de service clientèle ».  Seuls 22 % des responsables de service client pensent que leur entreprise a complètement unifié les données clients. Les résultats sont aussi édifiants pour d’autres départements . Notamment, les systèmes d’entreprise (30 %), les objectifs et les mesures (30 %), les canaux de contact (33 %) et les départements (34 %). Les expériences client sont donc complètement déconnectées.

Des problèmes partout de fonctionnement 

Des difficultés importantes existent à toutes les étapes, que ce soit lors de la collecte de données de base jusqu’au déploiement de solutions complexes faisant appel à l’IA. Il faut dire que la personnalisation n’est pas près d’être au rendez-vous . En effet, 11 % des personnes interrogées qui ont même admis « qu’elles ne faisaient aucun effort pour personnaliser les interactions alors que 36 % des répondants limitent leurs efforts de personnalisation en reprenant des informations présentes dans le profil de base client dans une partie ou dans la totalité de leurs communications ». A noter que les 53 % restants font des efforts en matière de personnalisation. Néanmoins, seulement 12 % de manière prédictive sur les futurs besoins des clients et adopte « les interactions en fonction des besoins, des intentions ou des sentiments spécifiques ».