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La nouvelle législation officielle sur le CBD

On ne peut pas tout commercialiser et ceci est d’autant plus vrai pour la protection du corps humain notamment du fait de l’article 16-1, alinéa 3, du code civil qui dispose que les « les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou ses produits sont nulles ». De la même manière, la vente de drogue est interdite notamment par le code pénal. Mais qu’en est-il du CBD ?

Si certains pouvaient encore se demander si le CBD était vraiment légal en France, le Conseil d’Etat vient d’annuler l’arrêté du 30 décembre 2021 interdisant de vendre des fleurs et feuilles de cannabis ayant un taux de THC (tétrahydrocannabinol) inférieur à 0,3 %. Une décision qui confirme donc la légalité de cette substance à partir du moment où le taux est respecté.

Les faits qui ont entrainé la saisine

Selon un communiqué de presse du Conseil d’Etat, le juge des référés de l’institution avait été saisi en urgence au début de l’année 2022. Il avait suspendu l’exécution de l’interdiction par une ordonnance 24 janvier 2022 réalisée par un arrêté interministériel du 30 décembre 2021. De manière plus ou moins contradictoire, celui-ci autorisait « l’utilisation des fleurs et des feuilles des variétés de cannabis présentant une teneur en delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) inférieure ou égale à 0,3 % ainsi que de leurs extraits » mais interdisait dans le même temps « la vente aux consommateurs des fleurs et feuilles à l’état brut quelle que soit la forme prise dans le produit fini (tisanes, huiles, cosmétiques au CBD…). »

L’absence d’effet psychotrope

Pour motiver sa décision, le Conseil d’Etat se base sur le fait que le CBD ( cannabidiol sous plusieurs formes ), n’a pas « d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance », et « ne peut être considéré comme un produit stupéfiant » et qu’il n’y aurait pas de risque pour la santé publique. Il a donc jugé illégale une interdiction générale et absolue de commercialisation. En effet, il faut rappeler que le code de la santé publique dans son article R. 5132-86 dispose que « la culture, l’importation, l’exportation et l’utilisation industrielle et commerciale de variétés de cannabis dépourvues de propriétés stupéfiantes » peuvent être autorisées.

Il s’avère selon l’instruction menée au fond que le CBD n’a pas d’effet psychotrope et ne provoque pas de dépendance. Si on confond souvent CBD et THC, qui sont les principaux cannabinoïdes végétaux dans les fleurs et les feuilles de cannabis, elles n’ont donc pas les mêmes effets. Si le CBD a des propriétés décontractantes et relaxantes voire anticonvulsivantes, la ressemblance s’arrête là, à condition bien entendu que le taux de THC soit relativement bas.

La difficulté pour les services de lutte anti stupéfiants

Le ministre des solidarités et de la santé, dans sa demande, justifiait notamment sa demande d’interdiction par la ressemblance entre les différentes fleurs et feuilles de cannabis, qui « compromettrait l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants. ». Le Conseil d’État a cependant retenu que le taux de THC des fleurs et de feuilles était contrôlable avec des tests rapides et peu onéreux qui permettaient donc de vérifier la variété de la plante, balayant ainsi l’argument de l’efficacité de la politique de lutte contre les stupéfiants pour celles contenant un taux de THC inférieur à 0,3 %.

La décision en elle-même

Un an plus tard, le 29 décembre 2022, le Conseil d’État a rendu sa décision et considéré comme « disproportionnée l’interdiction générale et absolue de commercialisation à l’état brut des feuilles et fleurs de cannabis à faible teneur de THC, c’est-à-dire sans propriétés stupéfiantes ». Par conséquent, il a annulé l’interdiction de l’arrêté du 30 décembre 2021.

A noter tout de même que toutes les feuilles ne sont pas concernées puisque le Conseil d’Etat retient que les risques dépendent directement des quantités de THC et que « la nocivité des autres molécules présentes dans les fleurs et feuilles de cannabis, notamment le CBD, n’est pas établie ». D’autre part, il conclut qu’un « taux de THC inférieur à 0,3 % ne crée pas de risques pour la santé publique justifiant une mesure d’interdiction générale et absolue de leur commercialisation. »

5 méthodes pour améliorer les mesures de cybersécurité de votre entreprise

La cybersécurité n’a jamais été aussi importante dans le monde des affaires. Non seulement le nombre de menaces continue de croître à un rythme alarmant, mais elles deviennent également plus sophistiquées et plus difficiles à surveiller.

En outre, les cybercriminels ne ciblent pas seulement les grandes organisations dans l’espoir de percevoir des sommes importantes. Les entreprises, grandes comme petites, ont été victimes de cyberattaques. Ces attaques ne se limitent pas nécessairement à la perte d’argent et de données. Une entreprise pourrait voir sa réputation s’effondrer, ce qui entraînerait une baisse significative de la clientèle et des ventes.

La bonne nouvelle est qu’une entreprise ne doit pas se contenter de subir les assauts d’un cybercriminel. Elles peuvent opter pour une approche proactive et renforcer leurs efforts en matière de cybersécurité, en stoppant les attaques dans leur élan.

Si vous pensez que vos défenses ne sont pas à la hauteur, ce guide vous aidera. Voici cinq méthodes pour améliorer les mesures de cybersécurité de votre entreprise.

1. Découvrez les différentes méthodes d’attaque

Comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, les cybercriminels continuent d’étendre et de développer leurs méthodes d’attaque. Si vous n’avez pas prêté attention à ces évolutions au cours des dernières années, votre entreprise est vulnérable. Vous devez être pleinement conscient de toutes ces différentes méthodes de cyberattaque – sinon il vous sera impossible de vous préparer réellement à vous défendre contre elles.

Pour mettre les choses en perspective, voici une liste des méthodes les plus couramment utilisées par les cybercriminels :

  • Logiciel malveillant
  • Phishing
  • Injection SQL
  • Attaque par déni de service
  • Attaque de l’homme du milieu
  • Compromission d’e-mails professionnels
  • Compromission de comptes de messagerie

Et comme si cela ne suffisait pas, les méthodes utilisées pour lancer les attaques varient d’une personne à l’autre. Pour en savoir plus sur ces attaques en matière de cybersécurité, vous pouvez lire ce guide de Proofpoint. La première chose à faire pour améliorer la défense de la sécurité de votre entreprise est de vous informer sur l’ensemble dynamique des menaces de cybersécurité qui existent.

2. Utilisez l’authentification à deux facteurs

Si votre entreprise n’utilise pas encore l’authentification à deux facteurs, il est temps de changer cela dès maintenant. Cette mesure de sécurité supplémentaire peut grandement contribuer à empêcher les cyberattaques de réussir. Un pirate pourrait être en mesure d’obtenir des informations sensibles, comme un mot de passe par exemple, mais l’authentification à deux facteurs signifie que cela ne suffit pas pour accéder à un compte.

Cela est dû au fonctionnement de l’authentification à deux facteurs. Comme son nom l’indique, une personne doit utiliser deux méthodes pour prouver son identité. L’une d’elles est généralement un mot de passe, comme d’habitude. L’autre, en revanche, sera souvent un code d’accès envoyé à l’appareil mobile de l’utilisateur. Si un pirate n’a pas accès à cet appareil mobile, il ne pourra généralement pas aller plus loin dans ses efforts d’attaque.

3. Formez vos employés

C’est vrai : votre logiciel antivirus fait une grande partie du travail de défense contre les cyberattaques. Cependant, vos employés peuvent souvent être la vulnérabilité que les criminels cherchent à exploiter. Si vos employés ne sont pas au courant des menaces qui pèsent sur eux, vos défenses – aussi solides soient-elles – peuvent être percées assez facilement.

Pour éviter que cela ne se produise, il est impératif de former vos employés à la cybersécurité. Ils doivent être pleinement conscients des différentes menaces auxquelles ils peuvent être confrontés pendant leurs heures de travail, qu’il s’agisse d’un e-mail frauduleux ou d’un lien URL douteux. Cela inclut également la connaissance des signaux associés à une cyberattaque, notamment :

  • les fautes d’orthographe
  • les faux noms de domaine
  • l’image du logo de mauvaise qualité
  • l’introduction du message générique
  • les coordonnées de l’expéditeur non concordantes
  • La pression dans le temps pour accomplir une action

Évitez également de considérer la formation comme une tâche à accomplir une fois pour toutes. Elle doit être effectuée au moins de manière semi-régulière, afin de s’assurer que toutes les informations acquises soient encore présentes à leur esprit.

4. Maintenir tous les logiciels à jour

Les mises à jour logicielles sont importantes pour de nombreuses raisons. Si l’on peut considérer ces mises à jour comme un simple moyen d’accélérer les processus et d’ajouter des fonctionnalités, elles ont une autre fonction essentielle : la protection contre les cybermenaces.

Les personnes qui développent des logiciels publient régulièrement des correctifs pour résoudre les problèmes de sécurité découverts. Si vous n’agissez pas et n’installez pas ces correctifs immédiatement, votre entreprise risque fortement de subir des attaques.

Avec l’augmentation de l’utilisation des appareils mobiles et du travail à distance, le suivi des mises à jour logicielles est un défi de plus en plus important pour les entreprises modernes. Grâce à une bonne gestion du système, il est toutefois possible de minimiser le risque. Les employés doivent être informés de l’installation des mises à jour dans le cadre de la formation susmentionnée.

5. S’en tenir aux dispositifs et aux connexions approuvés

Comme mentionné précédemment, le travail hybride est devenu la norme dans le monde des affaires. Si elle présente de nombreux avantages pour les entreprises et les employés, elle pose également un problème supplémentaire en matière de cyberattaques.

Pour limiter le risque et maximiser la protection de votre entreprise contre les menaces, il est important que les employés à distance se servent uniquement d’appareils et de connexions approuvés. Ils peuvent être tentés d’accéder à des réseaux non sécurisés ou d’utiliser leurs propres appareils, mais il est impératif qu’ils s’en tiennent à ceux qui sont approuvés pour le travail.

Le pouvoir des mots

De nombreuses études nous rappellent sans cesse que le non-verbal est supérieur aux mots que nous utilisons et que ces derniers ne seraient que du superflu et ne transmettraient qu’une partie de nos messages. L’intonation ou encore la gestuelle aurait une importance supérieure aux mots qui ne serviraient pas à grand-chose finalement. Oui mais voilà, la réalité est bien différente et les mots que vous utilisez peuvent être déterminants dans bien des situations. 

Le choix des mots permet de bien se faire comprendre

Tout d’abord, les mots que vous utilisez revêtent une signification qui leur est propre et plus vous êtes précis, plus vous êtes facilement compréhensible. D’ailleurs, des mots bien choisis permettent d’éviter des expressions à rallonge ou des malentendus. Plus votre métier est technique, plus la justesse est d’ailleurs de mise car un mot n’en remplace pas toujours un autre. 

Cela ne veut pas dire que vous devez utiliser beaucoup de mots pour convaincre. Ayez un message fort si vous souhaitez convaincre votre auditoire. Il vous faudra choisir ceux qui seront le plus pertinents/adéquats et qui vous permettront de définir explicitement votre pensée et de la communiquer sans ambiguïtés à vos interlocuteurs. 

Les mots comme forme d’intelligence et compréhensibilité.

Ne faites pas des phrases compliquées pour dire des choses simples. Mais si vous décortiquez un discours politique par exemple vous verrez que la plupart des mots utilisés sont à la portée de tous et qu’ils ne cherchent pas la complexité, si ce n’est parfois pour se donner une prestance comme le font quelques-uns en employant le subjonctif imparfait et plus-que-fait. 

L’intelligence consiste à être compréhensible par votre public, qui, à défaut, risque fort de s’ennuyer et ne pas prendre la peine d’ouvrir son dictionnaire à chaque fois qu’il ne vous comprendra. Autre effet négatif de complexifier son discours : il peut ressentir de votre part une certaine condescendance qui ne permettra pas de tisser des liens conviviaux et de fédérer vos équipes.

Ils sont très importants à certains moments

Qu’on soit clair, les mots revêtent une particulière importance à certains moments notamment dans les situations de conflits, de profonde tristesse ou d’anxiété. Dans ces occasions vos mots doivent être appropriés et même vos tournures de phrases ont une importance clef. Une phrase qui commence par « tu » avec un ton qui trahit la suffisance en période de conflit est généralement mauvais signe pour la résolution de celui-ci. Elle montre que vous allez être en mode accusatoire et que vous allez exprimer votre autorité. La tournure de phrase comme les mots utilisés peuvent rapidement blesser votre interlocuteur que ce soit dans son amour propre ou dans son orgueil. Faites-y donc très attention. 

Les mots peuvent exprimer des émotions

Selon certaines études, suivant le mot que vous utilisez, l’eau ne réagirait pas de la même manière au microscope et prendrait des formes différentes suivant les vibrations. Nombre de mots et notamment ceux positifs auraient tendance à affecter la matière. Il apparaît sans conteste que les mots prononcés avec intensité ont un impact dans notre communication et peuvent dénouer bon nombre de conflits quand ils arrivent au moment opportun. Il faut donc y prêter attention et bien les choisir notamment quand vous parlez avec émotion ou que vous exprimez vos émotions dans des situations délicates. Les nuances sont parfois déterminantes. 

Les livres, le cœur des mots

Les livres sont avant tout un ensemble de mots qui nous emporte et nous fait voyager dans toutes les sphères de la vie humaine. Il faut donc bien constater qu’ils ont leur propre valeur et s’adressent à notre imaginaire et suscitent nombre d’émotions. Il suffit de lire un livre quel qu’il soit pour que notre imagination trouve un écho aux multiples facettes mais aussi un développement des connaissances tous azimuts. Globalement, c’est pareil dans toutes vos communications. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la tendance est de ponctuer les phrases de smiley dans les emails pour éviter les doubles interprétations de mots mal choisis.

Car vos mots portent l’espoir

Une anecdote récente réside dans l’utilisation du mot « confinement » que tout le monde attendait (avec plus ou moins de joie) lors du discours présidentiel juste avant la fameuse période. Le fait d’éviter le mot a créé un profond émoi dans les médias et des réactions dans la les partis d’opposition (oui certes ils réagissent toujours). Il faut comprendre que lorsque des mots précis sont attendus, ils peuvent faire obstruction à tout le reste et qu’une situation ne soit pas analysée de la même manière que s’il avait été dit. Parfois certaines personnes bloquent complètement sur l’utilisation ou non de quelques mots emplis de sens délétère dans leur vécu. Il faut donc savoir les employer avant toute chose pour avoir une chance d’être écouté. D’ailleurs, il pourrait perdre le fil de la suite donc l’intérêt s’en révèlerait plus que moyen et qualifierait votre propos de langue de bois.

Si les mots sont si importants c’est avant parce qu’ils nous servent à communiquer avec les autres et à bien nous faire comprendre d’eux. Il faut garder en tête que les mots que nous utilisons peuvent parfois faire perdre la face à une personne et qu’il faut donc les utiliser avec une grande sagesse. A force, de ne faire attention qu’au fond, on en oublie parfois que la forme est souvent tout aussi importante et que bon nombre de problèmes se créent pour une forme mal appropriée. 

Qu’est-ce qu’une faute de gestion ?

Les gérants ou mandataires sociaux peuvent être reconnus personnellement responsables de leurs actes de gestion malgré une responsabilité limitée aux apports. La faute de gestion est le plus souvent apparaît dans le cas d’une défaillance de l’entreprise. Cependant, il est courant que les défaillances soient juste une question indépendante. 

A défaut de définition légale de la faute de gestion, les juges sont souverains pour apprécier les cas d’actes ou absences d’actes qui se révèlent contraires aux intérêts de la société. A noter que ce n’est pas l’intention de nuire à l’intérêt social qui est importante. La responsabilité des mandataires sociaux peut être engagée dans des cas comme la simple négligence, l’imprudence ou une erreur d’appréciation de risques., quand bien même l’auteur des faits dommageables pour l’entreprise a agi de bonne foi. 

Quelques cas de fautes de gestion 

Sans parler de l’évidence dans le cas où le gérant part avec la caisse, d’autres situations peuvent entraîner une faute de gestion. Notamment, le manque de suivi de la gestion financière, l’obstination à poursuivre une activité déficitaire, la mise tardive en état de cessation des paiements de la société…

Ces situations ne sont pas si exceptionnelles que cela en soi. En effet, l’entrepreneur prend un risque quand il persévère. Il croit qu’il peut remonter la situation alors que la société traverse une phase difficile. Il sera très difficile de prouver une faute de gestion en cas de succès et que vous remontiez la pente. A l’inverse, en cas de défaillance, cette situation peut vite se retourner contre vous. Cela même si, heureusement, on est loin de l’obligation de résultat. Généralement, la faute de gestion dans ce cas n’aura pas de conséquences vis-à-vis des actionnaires. Toutefois, elle peut se retourner contre vous pour les dettes notamment fiscales et sociales. 

Qui peut invoquer une faute de gestion ?

Dès lors qu’ils estiment que le gérant a commis une faute et que celle-ci a causé un préjudice à la société, les associés ont la possibilité d’aller en justice afin d’obtenir réparation du préjudice, voire des dommages-intérêts en faveur de la société. Encore faut-il qu’il prouve un préjudice. En effet, le fait de persévérer ne leur entraîne généralement aucun préjudice si ce n’est à la limite des dettes qu’ils ne veulent pas assumer. Ce ne sont pas les seuls à pouvoir l’invoquer puisque globalement toute personne qui subit un préjudice peut essayer d’utiliser la barrière juridique de la protection. 

Concrètement, que se passe-t-il ?

En cas de mise en redressement judiciaire ou carrément de liquidation de la société pour cause d’insuffisance d’actif, les juges peuvent, s’ils considèrent que la situation est obérée à la suite d’ une faute de gérance, décider que les dettes laissées par la société seront à la charge en tout ou en partie par le représentant légal déclaré en faute.

Outre l’interdiction de gérer toute entreprise pendant un certain nombre d’années, les juges peuvent aller jusqu’à prononcer une liquidation judiciaire personnelle, avec saisie patrimoniale, voire une faillite personnelle. Bref, le gérant est responsable de ses actes de gestion jusqu’à engager ses biens propres.

Autant de raisons pour ne pas lésiner sur les moyens qui permettent au mandataire social de poser des actes de gestion éclairés. De quoi justifier les offres de formations, de coaching ou de conseil aux dirigeants d’entreprise.

Le réseau : partout, tout le temps !

Tous les entrepreneurs participent à des petits-déjeuners, diners, apéros ou rencontres pour échanger des cartes de visites, des recommandations et faire du business. Le réseau n’est pas cependant que limité à ces évènements et s’entretient à chaque rencontre. 

Un réseau qui est présent partout 

Si on ne prend qu’une anecdote simple, celle qui peut arriver à tout le monde : vous rencontrer dans la rue ou dans les transports un ancien voisin. Vous discutez, échangez, partagez vos nouvelles… La situation prend alors souvent un tour plus professionnel avec la fameuse question : « que deviens-tu maintenant ? ». La personne vous fait alors part de ses projets et vous lui faites part des autres. Avec un peu d’écoute, chacun se renseigne sur les challenges à surmonter et c’est ici que naissent les opportunités.

En creusant un peu le sujet, vous pouvez par exemple apprendre qu’il aurait besoin d’un sous-traitant dans votre domaine d’activité. Une fois lui avoir décrit votre métier et lui avoir fait part de votre intérêt pour ce projet pour lequel il vous donne tous les éléments et les contacts nécessaires, vous venez sans vous en apercevoir de faire une action de type « réseau ». En effet, le hasard a mis sur votre chemin une connaissance qui vous a donné une recommandation pour un gros projet international que vous n’auriez jamais eu sans lui. Si le hasard ne nous sourit pas tous les jours, c’est à nous de le provoquer et de rester ouvert, disponible et abordable.

Un entretien de tous les jours

Cet exemple vous l’aura fait comprendre : le réseau s’entretient un peu partout mais aussi tout le temps. Ce n’est pas le jour où vous en avez besoin que vous pourrez l’activer comme par magie. D’ailleurs vous pourriez vite passer pour quelqu’un d’intéressé si vous ne contactez votre réseau que quand vous en avez besoin. La plupart du temps, les opportunités apparaissent et disparaissent sans prévenir et il faut laisser les choses se faire naturellement. Bien entendu, plus votre réseau est large, plus il sera difficile d’avoir le temps de tout faire et de contacter tout le monde. Il s’agira parfois d’industrialiser le process même s’il faut garder en tête que vous devez avoir une dimension humaine. 

Une attitude à avoir

Pour avoir un réseau efficace, il existe plusieurs impondérables. Déjà vous ne devez pas systématiquement rechercher votre intérêt. Vous devez donner autant que vous recevez et souvent en premier.  Ne vous inquiétez pas l’être humain n’est pas aussi égoïste qu’on le pense et il n’est pas rare qu’on vous rende la pareille le moment venu. Plus globalement, aider votre prochain reste toujours satisfaisant. Cela implique donc une certaine écoute mais parfois de faire des efforts qui ne seront parfois jamais récompensés si ce n’est par un « merci ».  

Le rôle primordial de l’équipe dans une start-up

Aujourd’hui, chaque jour apporte son lot de nouveaux projets de création de start-ups, avec parfois des offres qui se ressemblent étrangement… Les fondateurs créent la dynamique nécessaire au développement du projet d’entreprise, parfois contre vents et marées mais ne connaissent pas forcément le même succès. Et à l’instar d’un navigateur à bord de son navire, il faut passer des caps qui sont souvent difficiles pour de jeunes entrepreneurs et qui demandent une cohésion d’équipe hors du commun. 

Profils des fondateurs : à varier ou non ?

Qu’il s’agisse d’ingénieurs, de commerciaux ou de financiers, les créateurs ont des formations, des parcours et des personnalités qui peuvent être très différents les uns des autres. Faut-il s’associer à son clone ou rechercher la différence ?
S’entourer de clones présente l’avantage de ne pas créer de conflit, car ils vont très souvent dans la même direction que leur alter ego et partagent plus facilement la même vision. Les profils différents génèrent très souvent des tensions et des opinions qui divergent, surtout au début de l’aventure, quand beaucoup de questions se posent. Ils n’hésitent pas à remettre en cause les décisions lorsque certains signes extérieurs apparaissent. D’un autre côté, qui dit différence dit complémentarité et apports de compétences. C’est sans aucun doute une des sources potentielles de créativité et de progrès importants.

Une phase de développement qui peut faire varier les compétences utiles

Au début, les créateurs ont tendance à marcher à tâtons, car ils imaginent un scénario pour leur lancement et le plus souvent ce scénario change en cours de route. Il y a beaucoup d’inconnues dans le déroulement des étapes de développement d’une start-up. Tout ceci crée une instabilité naturelle qui demande une adaptation permanente et une très grande réactivité. C’est la raison pour laquelle l’équipe de départ doit être à la fois très forte et solidaire face aux aléas de l’entrepreneuriat.

Une équipe de fondateurs constituée uniquement d’ingénieurs pour concevoir et vendre des produits et des services technologiques est donc totalement légitime en phase de démarrage. Or, arrive la phase des premières ventes qui devra généralement être réalisée par les fondateurs parce que c’est souvent le seul moyen à disposition. Cette phase demande généralement d’autres compétences que le créateur-ingénieur ne pourra pas se décharger à un vendeur ou un directeur commercial, faute de moyens et qu’il devra donc réaliser par lui-même. Après les premières ventes réalisées et une offre stabilisée, les choses peuvent encore changer, les profils utiles varient donc suivant le temps

L’Actif d’une start-up

Autre question : celle de savoir si les fondateurs forment une véritable équipe qui ne va pas se désagréger en cours de vol à la moindre turbulence. Au début, l’offre est souvent basique, le nombre de clients insignifiant et le CA faible voire inexistant. Et pourtant c’est à ce moment précis qu’il faut commencer à convaincre les parties prenantes de son entreprise : associés, clients, partenaires, salariés, investisseurs, etc. et qu’il faut définir ce qu’il adviendra par la suite car la vision de l’avenir peut diverger par la suite. C’est d’ailleurs une des raisons qui entraine le conflit entre associé.

Pour les investisseurs, c’est l’équipe qui prime généralement largement devant le projet et l’idée, car on ne peut exiger un business plan idéal d’une entreprise qui vient de naître. En effet, une jeune entreprise doit s’adapter en permanence et parfois envisager des changements d’orientation à 360°. En revanche, les BA et VC sont beaucoup plus regardants sur la fiabilité de l’équipe. 

On notera que beaucoup n’hésitent pas à passer du temps avec l’équipe pour mieux percevoir les personnalités individuelles, les synergies qu’ils créent et mieux évaluer leur réel potentiel de développement. C’est un point essentiel car c’est bien l’équipe qui représente le principal actif d’une start-up.

La bienveillance, une valeur clef

La bienveillance est devenue un mot à la mode dans une société où la violence est omniprésente. A l’occasion de la publication du livre « Oser la Bienveillance », la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais avait commandé à l’Ifop une enquête sur cette valeur. Réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 personnes, cette étude riche en enseignements sur la « bienveillance » nous aide à lui donner la place qu’elle mérite. Décryptage.

Le palmarès Workplaces des entreprises où il fait bon vivre met en exergue, depuis quelques années, que pour ressentir le bien-être, il faut que les entreprises aient à cœur de le mettre au centre des valeurs. Selon Sophie Jasmin Roy en 2019 « La bienveillance est donc une approche nécessaire à la création de relations saines et de qualités. En 2019, le concept de bienveillance reste encore méconnu de la majorité des Français, il serait opportun d’investir pour en faire la promotion et, surtout, de s’entendre sur une définition claire et propre à toutes et tous.

Le sondage révèle une dichotomie étonnante puisque 95 % des Français se trouvent bienveillants, tandis que seulement 45 % des Français trouvent les autres Français bienveillants. Cette opposition révèle, entre autres, une difficulté à faire confiance à ses pairs, une mauvaise perception égocentriste de la bienveillance et un besoin urgent à inviter la population à mettre en place des mesures permettant de développer leurs compétences émotionnelles et relationnelles. ». Mais les choses ont-ils évolué depuis. 

Que pensent les français de la bienveillance ?

Si les choses ont évolué avec des chiffres légèrement en hausse depuis, l’étude nous montrait que moins d’un Français sur deux (46%) a entendu parler du concept de « bienveillance » dont seulement 19% voient même précisément de quoi il s’agit. Force est de constater que la connaissance de cette notion est connue par 61% des jeunes âgés de moins de 25 ans contre 37% des personnes âgées de 65 ans et plus. Elle revêt donc tout son sens dans cette période fort perturbée. Parmi les catégories les plus aisées de la population, la connaissance du concept est elle aussi plus forte (70%) contre seulement 36% des ouvriers. La bonne connaissance du concept semble fortement corréler non seulement à l’âge mais aussi au niveau de diplôme, et donc à la catégorie socio-professionnelle.

Mais le sens que les Français donnent à la bienveillance n’est pas bien cernée ce qui corrobore le fait qu’elle se situe à un plus faible niveau chez les moins diplômés. « L’empathie aux autres » (90%) qu’à l’idée de « prendre soin de soi pour bien prendre soin des autres » (83%). Cependant, la bienveillance est une attitude perçue très positivement par les Français. En effet, 94% d’entre eux y voient plus une qualité qu’un défaut (6%) et 88% un signe de force plutôt que le marqueur d’une faiblesse (12%).

Moi, je suis bienveillant

Les Français marquent une différence de point de vue selon qu’ils s’auto-évaluent ou qu’ils jugent les autres : unanimement, les Français se trouvent quasiment tous bienveillants (95%). La bienveillance est pourtant une qualité qu’il est bien difficile de maîtriser quand les circonstances ne s’y prêtent pas et lorsque les relations professionnelles se fondent sur une notion de pouvoir hiérarchique. Le problème commence donc dans l’autoévaluation comme dans de nombreux cas où beaucoup se pense meilleur que ce qu’ils ne sont en réalité. 

Et pour cause : ils sont plus d’un sur deux (55%) à estimer que les autres ne le sont pas. Parmi les 45% de Français jugeant les autres bienveillants, on retrouve en premier lieu 48% des Français se percevant eux-mêmes comme bienveillants mais aussi 52% des ouvriers, 50% parmi les 65 ans et plus et 46% des habitants de communes rurales.

Bienveillant mais avec prudence et parcimonie

Malgré la large popularité de la notion, les freins à la bienveillance restent puissants, notamment parmi les hommes chez qui elle suscite la crainte d’être trop sollicité (83% contre 82% dans l’ensemble) ou de ne pas se faire respecter (76% contre 73% dans l’ensemble). La bienveillance associée à l’intrusion de l’autre est un sentiment souvent partagé et il est clair que certains ont tendance à abuser de la gentillesse comme de la bienveillance pour justifier de comportements parfois inacceptables. 

Bienveillant mais avec son entourage

Le degré de bienveillance varie beaucoup en fonction du niveau de proximité avec la personne fréquentée. Ainsi, 98% des Français déclarent être bienveillants avec leurs enfants et 96% avec leurs amis ou leurs parents. Ce taux tombe à 71% avec des inconnus dans la rue ou 76% en voiture, signe que le côté anonyme des relations fait baisser le degré de bienveillance vis-à-vis des autres. La notion de proximité si souvent décrite en journalisme pour susciter l’intérêt des actualités corrobore cette attitude.

Selon Robert Waldinger, psychiatre de l’université Harvard et 4e directeur d’une étude longitudinale portant sur la santé et le bonheur chez l’être humain qui a duré 75 ans, « c’est la qualité des relations sociales qui nous rendrait heureux et pourrait même contribuer à nous garder en bonne santé. Être proche de sa famille, de ses amis et de sa communauté serait bon pour nous ; ces connexions sociales contribueraient à une vie plus longue et saine. Il a été démontré que les individus heureux sont 55 % plus créatifs et 31 % plus productifs. »

Si l’on voulait donner un guide de la bienveillance, on dirait selon Sophie Roy Jasmin que la bienveillance c’est :

  • Prendre soin de soi pour bien prendre soin des autres
  • Prendre soin des autres (attention : ne veut pas dire de le faire pour l’autre ou à sa place).
  • Démontrer que l’autre personne est importante.
  • Communiquer avec délicatesse, être sensible à l’autre dans nos échanges
  • Considérer l’autre, inclure les autres, être accueillant.
  • Écouter les autres avec ouverture, démontrer de l’intérêt.
  • Soutenir, démontrer de l’empathie.
  • Vouloir le bien de l’autre, être attentif.

Qu’en pensez-vous ?

Les 7 péchés capitaux des dirigeants

Moi, je… ! Dans mon entreprise… ! Regardez mon expérience me permet de vous dire que… ! Je suis le seul à vraiment travailler ! Ils sont bien payés pour ce qu’ils font ! Vouloir devenir plus grosse qu’un bœuf (la grenouille) ! Je suis le patron, alors j’ai le droit de me laisser envahir par la colère ! … A travers ce quelques phrases piochées à droite et à gauche dans la bouche de certains entrepreneurs, il apparaît évident que les patrons ne sont pas tous des anges ! Découvrez quel péchés capitaux des dirigeants vous fait descendre tout droit vers l’enfer pour les dirigeants. Et tous les conseils pour atteindre le paradis des entrepreneurs (le CAC 40 !).

Le péché d’orgueil : moi je !

C’est plus fort que vous, vous êtes persuadé que votre produit est le meilleur du monde, ou en tout cas, ça c’est sûr, de France. D’ailleurs, vous ne pouvez vous empêcher de vanter jour et nuit les innombrables qualités de votre offre. Vos prospects, bien sûr, mais aussi vos copains, votre maman, vos investisseurs, votre amoureus(e), et même votre chat : tous connaissent par cœur votre refrain sur l’incroyable fluidité d’utilisation de votre site ou sur le caractère révolutionnaire de votre appli ! En un mot, vous êtes génial. Pas besoin de vous remettre en question donc… Vous vous demandez si vous ne seriez pas l’enfant caché de Steve Jobs par hasard. Ça ne peut être que ça de toute façon car il faut bien que vous teniez ce génie visionnaire de quelqu’un !

A n’observer que vos qualités, vous risquez de ne pas voir vos défauts. Apprenez à vous remettre en question et à vous demander ce que vous pourriez améliorer dans votre entreprise ou ce qui pourrait être mieux fait. Vous êtes si génial, vous devriez donc bien y arriver !

Le péché d’avarice, le mépris du travail des autres

Un euro de sauvé par ici, une facture négociée par là,… Vous êtes obsédé par l’optimisation des coûts ! Pour vous, il n’y a pas de petites économies, surtout quand il s’agit des salaires de vos employés. C’est vrai, pourquoi les augmenter s’ils arrivent bien à faire leur travail en étant payés au SMIC ? Pourquoi ne pas prendre la solution la moins chère malgré la perte de temps qu’elle engendre ? Quand votre start-up aura réussi à rivaliser avec Facebook en termes de chiffre d’affaires, vous songerez à les augmenter, c’est promis. Enfin, vous verrez. Enfin, peut-être pas car il faudra alors investir dans le développement de l’entreprise, le rachat de start-ups… et accessoirement dans la construction de votre superbe villa tout confort avec piscine. Vos salariés comprendront bien qu’ils se serrent la ceinture pour la bonne cause !

Ce n’est pas en payant vos salariés au lance-pierre qu’ils seront motivés pour tout donner dans l’entreprise ! Et, si vous n’avez pas encore beaucoup d’argent dans les caisses, essayez de leur offrir du pouvoir d’achat sous forme de tickets restaurants, de chèques vacances, d’une mutuelle… Effets garantis !

Le péché d’envie, la perte de temps

Arrgghh, pourquoi votre concurrent a réussi, lui, à convaincre ce client que vous harcelez depuis des mois ? Et pourquoi les médias s’intéressent-ils tant à cette entreprise qui fait tout pour vous faire de l’ombre sur votre marché ? De toute façon, vous en êtes sûr, si vos concurrents y arrivent mieux que vous c’est qu’il doit forcément y avoir une histoire de pot de vin derrière tout ça… Alors, pour vous venger, vous allez raconter à tous vos prospects que les produits de vos concurrents sont nuls et qu’ils doivent mettre de la viande de cheval dedans. Si si ! Vous l’avez entendu dire par quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît… enfin dans votre imagination quoi ! 

Et si vous arrêtiez un peu de perdre votre temps à compter les sous gagnés par votre concurrent et que vous réfléchissiez plutôt aux stratégies vous permettant de prendre des parts de marché ?

Le péché de colère, le destructeur

Lundi matin, 9h, et déjà première grosse crise de hurlements de la semaine. Vous n’avez pas le choix, ce n’est qu’en leur criant dessus que vos salariés comprennent quelque chose. Enfin, que vous pensez. Votre style de management ? Ferme et bienveillant selon vous, autoritaire et traumatisant selon vos salariés. Ce qui vous met le plus en rage ? Vos salariés démissionnent tous les uns après les autres et, quand ils restent dans l’entreprise, ils partent le plus tôt possible le soir. Vous pensez que c’est parce que vous avez été trop tolérant avec eux. Ah bon ? Et si ce n’était pas complètement ça ?

Vous a-t-on déjà expliqué que l’autoritarisme à outrance n’a pas d’autres effets que de démotiver les salariés ? Essayez le dialogue, l’écoute, l’explication apaisée de votre point de vue. Vous verrez :

  1. ça fonctionne !
  2. Vous aurez moins mal à la gorge !

Le péché de luxure, la condamnation des valeurs

Votre étude de marché était sans appel : c’est en vous lançant dans le business du sexe que vous gagneriez le plus d’argent. C’est vrai, malgré la crise, les entreprises liées au monde du plaisir prospèrent. Et il n’y a pas de mal à se lancer dans ce secteur florissant : c’est bien dedans que certaines entrepreneurs reconnus ont fait leurs premières armes. Et tant pis si, pour amasser rapidement une petite fortune, vous devez lancer un business un peu borderline, voire pas complètement en accord avec la loi…
Se lancer dans le business du sexe, pourquoi pas. Veillez juste à vous demander si votre entreprise ne vire pas dans le mauvais goût, dans le trash, dans l’immoral… et si votre business reste en accord avec vos valeurs. Même dans ces secteurs, rien ne vous empêche de conserver de bonnes pratiques.

Le péché de gourmandise, la perte de contrôle

Créer une TPE, bien connue des habitants de la bourgade dans laquelle elle est située, très peu pour vous ! Votre entreprise sera une grande multinationale, point barre ! Le marché, vous allez le manger d’une bouchée ! Vous allez rapidement grignoter des parts de marché sur votre secteur ! En un mot, votre faim de développement est insatiable ! Auriez-vous les yeux plus gros que le ventre ? Absolument pas. Ce n’est pas une boulimie d’ambition, pensez-vous, c’est un simple appétit de réussite. Une réussite que vous voulez mondiale, avec des chiffres d’affaires comportant au moins 7 zéros, tout de suite !

A trop vouloir vous développer vite, vous risquez de ne rien développer du tout ! Construire une success story demande de l’humilité et une bonne dose de patience. Rome ne s’est pas faite en un jour. Facebook non plus d’ailleurs. Rien ne vous empêche de viser à termes de grandes ambitions mais soyez tout de même réaliste sur les délais

Le péché de paresse, le handicap de l’entrepreneur

Pourquoi travailler ce week-end ? Vous vous dites que vous avez déjà bien assez travaillé cette semaine… Et puis de toute façon vous êtes de ceux qui pensent que, si on a une bonne idée, celle-ci attire naturellement le succès, sans trop en faire. Votre idée semble être pas mal, donc pourquoi se fouler ? Et puis, il y a déjà votre associé qui travaille jour et nuit sur le développement de l’entreprise, ça ne sert à rien de faire doublon ! Une chose est sûre, vous ne risquez pas le burn-out. Vous ne risquez pas non plus de connaître le succès d’ailleurs ! Si vous n’y arrivez pas, ce sera la faute à vos clients, qui n’auront pas compris que votre produit est super. Et puis si l’entreprise s’arrête, ce ne sera peut-être pas plus mal, car vous pourrez enfin vous reposer un peu…

Connaissez-vous le secret des grands dirigeants ? Ils ne comptent pas leurs heures de travail ! Alors on relève ses manches, on rallume son ordinateur, et on prospecte, on développe la distribution, on règle le problème avec le fournisseur…

Ça y est c’est la rentrée !

De nombreux salariés et dirigeants ont profité de la période allant du 24 décembre (parfois 27) au début janvier pour prendre des congés bien mérités. Vous avez sûrement pris de bonnes résolutions de la rentrée et certaines concernent votre travail. Voici comment bien débuter cette année.

Faire vos vœux et vos listing clients

Il n’est pas encore trop tard pour faire vos vœux puisque vous avez jusqu’au 31 janvier. Vous pouvez le faire à l’aide de la carte de vœux solidaire mais également au travers d’autres types de cartes. L’émission des vœux représente le moment idéal pour mettre à jour l’ensemble de vos listings, surtout que quelques clients ont quitté leur poste pendant cette période hivernale pour entamer différemment l’année 2023. Essayez de les personnaliser au maximum car il ne s’agit pas juste de spammer vos clients, prospects ou partenaires. Pensez également à vos salariés : vous pouvez intégrer vos vœux dans la réunion qui fixe les objectifs 2023 notamment. 

Remotiver les troupes

Après quelques semaines à prendre le travail, si vous ne l’avez pas fait, il peut être utile de penser à la motivation de vos équipes. Elles ont eu de nombreuses tâches à traiter comme la gestion des emails, éventuellement quelques urgences et ont eu le temps de prendre des nouvelles sur les vacances des uns et des autres. Laissez-les traiter leurs dossiers et se mettre à jour pendant toute la matinée. N’hésitez pas à planifier une réunion sur les objectifs 2023. Lors de cette réunion, il s’agit avant tout de rappeler le sens de la mission de chacun.

Autrement dit, la raison pour laquelle leur travail est indispensable, certes à l’entreprise, mais surtout à la société. Une fois, les équipes galvanisées par un discours sur vos valeurs et votre vision, il vous faut les remercier pour les efforts passés, ceux de 2020 vous ont permis de semer les graines de ce que vous allez récolter. Il s’agit aujourd’hui de prendre un nouveau départ et vous devez faire comprendre à chacun l’objectif de cette année. Vous pouvez effectuer cette réunion dans la bonne ambiance et la bonne humeur. Il s’agit de redonner l’envie à chacun de venir au travail et non de les pressuriser dès leur retour. 

Tout planifier pour vous

Vous venez de revenir et n’avez pas anticipé avant les vacances, probablement à bout de forces en cette fin d’année. Il s’agit avant tout d’établir un plan sur long, moyen et court terme pour vous. Pour réaliser cette planification, il vous faut commencer par définir des objectifs SMART et les décliner. La planification peut prendre un certain temps et vous pouvez y consacrer la journée si nécessaire ainsi qu’à la résolution des problématiques de vos salariés. N’hésitez pas à réorganiser votre travail et à prendre du recul sur celui-ci afin de savoir sur quoi vous allez passer votre temps et comment vous allez réduire le temps passé sur les tâches qui n’ont que peu de valeur ajoutée pour l’entreprise.

Il s’agit d’avoir un plan de bataille clair et de vous organiser sur un voire toute l’année. N’oubliez pas de laisser de la place à l’imprévu et à des temps de repos car même en 2023, vous n’êtes pas une machine. La motivation ne fait pas tout et vous devrez garder du temps pour prendre du recul et réadapter votre stratégie au besoin.

Automatiser les processus

Cela dépend beaucoup de l’activité de l’entreprise mais il vous reste en général une semaine avant que le gros de l’activité reprenne. Pour bien commencer cette année, il vous faudra observer et demander à vos salariés ce qui les ralentit dans leur activité. Si vous pouvez mettre en place certaines solutions qu’ils vous suggèrent, il vous faudra parfois déceler vous-même, ce qui doit être automatisé dans l’entreprise et ce qui ne peut ou ne doit pas l’être. Il s’agit dans tous les cas de ne pas reproduire ce qui n’a pas marché l’année précédente et vous a fait perdre un temps fou. Vous pouvez également vous tourner vers vos clients, fournisseurs et partenaires pour tracer votre guide line de cette année. Il s’agira de mettre rapidement en place des actions afin de définir votre plan d’action 2023. 

En finir avec les retards et la procrastination

Vous êtes normalement désormais plein d’énergie et de détermination. Il est temps de décider de mettre un terme à ce qui vous tracasse et que vous laissez dans un coin. Listez les différents dossiers qui sont en retard et placardez-les au mur s’il le faut. Il s’agit d’en venir à bout et rapidement si possible. Décidez de vous lancer dès aujourd’hui sur ces problèmes et de les résoudre ! Il ne sert à rien de faire l’autruche et vous serez infiniment satisfait d’avoir accompli ces fameuses tâches. Vous pouvez bien entendu les répartir sur le temps si elles ne sont pas immédiatement exécutables. Si vous souhaitez être un Homme nouveau, il vaut mieux résoudre ce que vous n’avez pas fait l’année dernière.

Ranger ! 

On ne le répétera jamais assez mais vous n’êtes pas indissociable de votre environnement. Il interagit avec vous et votre bien être. Pour finalement bien commencer cette année 2023, il vous faudra peut-être commencer par ranger vos différentes affaires et vous organiser. L’ambiance qui règne dans votre bureau affecte votre moral et vos réactions. Il est temps de faire un peu le ménage et d’opter pour une organisation qui vous permette d’être rapide et efficace ! 

A quoi sert une levée de fonds ?

Vous avez un problème de trésorerie et vous vous demandez si lever des fonds serait une option et vous permettrait de vous développer. Tous les jours, les médias économiques nous annoncent des levées de fonds dont les chiffres nous donnent le tournis. De nombreux entrepreneurs se prennent à rêver de réaliser une levée de fonds qui leur permettrait de développer leur chiffre d’affaires, de recruter …

Dans le cadre du financement courant des entreprises, de nombreuses solutions existent, mais toutes viennent répondre à une question majeure : comment faire pour financer mon entreprise sur le long terme et assurer ma pérennité financière et économique ? Force est de constater qu’une solution semble sortir du lot : la levée de fonds. Depuis quelques années maintenant, grandes entreprises comme start-up n’hésitent plus une seule seconde à faire confiance à cette solution de financement. En quoi consiste précisément une levée de fonds ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette méthode de financement ?

La levée de fonds : de quoi parle-t-on précisément ?

On parle de levée de fonds dès lors qu’une entreprise lance une sorte d’appel d’offre auprès d’investisseurs potentiels et ce dans le but d’acquérir des fonds importants pour assurer son développement sur le long terme ou encore le lancement d’un produit, la pénétration d’un nouveau marché. Le rapport est « win-win » : d’une part l’entreprise qui émet le besoin d’une levée de fonds voit entrer dans ses caisses une somme d’argent importante, d’autre part, l’investisseur qui répond à cet appel entre dans le capital de cette même société et profite des bénéfices réalisés sur le long terme. Ce rapport d’égalité est la richesse même de la levée de fonds, il permet à chaque partie de retomber sur ses pattes d’un point de vue financier.

Rappelons que dans le premier semestre 2015, ce sont près de 759 millions d’euros qui ont été levés par les entreprises, et ce rien qu’en France ! Un chiffre qui suffit à faire comprendre l’importance de la levée de fonds et ses répercussions sur le bassin entrepreneurial français.

Les avantages et inconvénients de la levée de fonds

En toute certitude, la levée de fonds est l’un des moyens les plus accessibles pour les entreprises aujourd’hui dans le cadre de leur financement sur le long terme. Là encore, il est important de rappeler que les investisseurs potentiels, aussi appelés  » business angels  » sont de plus en plus nombreux, de plus en plus fortunés et de plus en plus célèbres. On recense parmi eux Xavier Niel ou encore Marc Simoncini, le fondateur de Meetic. Les entreprises ont intérêt à profiter de cette main tendue des plus grands chefs d’entreprise français et internationaux.

En plus de cela, le gouvernement français, à l’instar de nombreux autres pays, s’est engagé dans une simplification de la législation concernant les levées de fonds, et ce dans le but de les rendre accessibles pour toutes les entreprises quelles qu’elles soient. Ajoutons également un autre avantage très important : la levée de fonds s’inscrit sur le long terme, toute entreprise y ayant recours ne se voit pas immédiatement prise à la gorge par des créanciers avides de rentabilité.

Mais attention tout de même, il est important de rappeler que la levée de fonds comporte quelques inconvénients. Par exemple, l’entrée d’investisseurs au capital d’une entreprise fait perdre le plein contrôle, c’est à dire que les cadres dirigeants de cette même entreprise voient leur pouvoir de décision décroître selon l’importance de la levée de fonds. Un inconvénient majeur à considérer afin de profiter au maximum de la levée de fonds et tout ce qu’elle peut apporter en outre.