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Les risques psychosociaux, une actualité stressante pour les employeurs

Il appartient aux employeurs d’avoir un rôle proactif sur les risques psychosociaux qui comprennent le harcèlement moral, le stress et la violence au travail. Ainsi, deux accords nationaux interprofessionnels ont été négociés sur ces thèmes. Au vu de ces textes, il est essentiel que l’entrepreneur, le DRH et le médecin du travail soient à l’affût des évènements porteurs de risques psychosociaux.

Comment identifier les risques psychosociaux ? 

Un collège d’experts a déterminé à cette fin des indicateurs qui sont : les exigences du travail, la charge émotionnelle, l’autonomie et les marges de manœuvre, les rapports sociaux et les relations de travail, les conflits de valeur et l’insécurité socio-économique. Ces divers thèmes pouvant être source de risques psychosociaux il convient d’essayer d’avoir une démarche préventive. Attention, la simple présence de ces éléments ne suffit pas à réaliser le risque psychosocial, il faut que le salarié en souffre, soit par le biais d’un harcèlement moral, soit par lbiais d’un stress ou d’une violence. Il convient de bien définir ces diverses notions.

La définition du harcèlement moral

Le Harcèlement moral est très précisément caractérisé par la loi ainsi : « agissements répétés (…) qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». C’est la répétition d’agissements et les effets de cette répétition sur le salarié qui suffisent à constituer le harcèlement moral sans que l’auteur du harcèlement n’ait besoin d’avoir conscience qu’il harcèle. Le stress au travail est constitué lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’un salarié a des contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’il a de ses propres ressources pour y faire face.

La violence au travail a pour définition « toute action, tout incident, ou tout comportement qui s’écarte de l’attitude raisonnable par lesquels une personne est attaquée, menacée, lésée ou blessée dans le cadre du travail ». L’employeur a tous les éléments pour auditer son entreprise. 

Une fois l’audit réalisé et le mal identifié, que faire ? 

Dans l’instant, le plus important sera de mettre fin à la situation déviante, d’échanger avec le salarié victime, de collaborer avec la médecine du travail et les instances représentatives du personnel, notamment le CHSCT. Pour l’avenir, un accord d’entreprise pourra être négocié sur les risques psychosociaux afin de mettre en place des moyens de prévention (des indicateurs trimestriels, l’évocation de ces risques lors des entretiens annuels, des formations) des procédures de traitement des situations avérées (médiation, information rapide des membres du CHSCT, accompagnement psychologique proposé pour salariés victimes …). 

Il s’agit d’un Chantier de longue haleine nécessitant un travail de fond avec tous les partenaires du chef d’entreprise (instances représentatives du personnel, médecin du travail et éventuellement inspecteur du travail). Ce travail sera payant car il permettra ainsi à l’employeur de se prémunir tant en matière de risque pénal d’accusation de harcèlement moral que de risque en termes d’accident du travail ou de maladie professionnelle.

Article par ANTOINE GROU | AVOCAT | ANTOINEGROU@GROU.FR

Le langage corporel peut tuer une conversation !

Pour développer de nouveaux contacts qualitatifs lors d’événements, il faut certes travailler sur son discours, mais également peaufiner son langage corporel. Ce langage non-verbal en dit souvent bien plus sur nous que les mots ! Il est largement reconnu que l’on passe davantage de message via l’intonation et nos postures que par nos mots.

Une première impression basée sur votre langage corporel

La première impression que se font de vous les contacts que vous approchez dans un événement networking est cruciale. Lors des 7 premières secondes de la rencontre, votre interlocuteur observera votre langage corporel peut-être davantage qu’il n’écoutera votre langage verbal. Il en est de même pour votre apparence et certains ne chercheront pas à aller plus loin que cette première impression.

Il est donc nécessaire de la soigner en apprenant en soignant votre apparence mais également en éliminant certains gestes. Cependant, Il peut s’agir parfois simplement de posture que vous aurez tendance à prendre naturellement comme celle de fermeture lorsque vous parlez avec un groupe. Pour ne pas dissuader certaines personnes de vous parler, il convient parfois de vérifier que vous n’êtes pas en train de fermer, par exemple, le cercle. De la même manière, votre gestuelle traduit vos émotions et il faut parfois apprendre à maîtriser celle-ci par exemple si vous tendance à trop gesticuler. 

Un test à faire pour vous perfectionner

Nous vous invitons à faire l’expérience suivante : la prochaine fois que vous vous rendrez à un événement de networking, demandez à un ami de confiance de venir avec vous et d’observer vos gestes et votre langage corporel. Voici ce sur quoi vous pouvez lui demander de se concentrer afin qu’il évalue au mieux votre « performance » :

  • Contact visuel. Savez-vous maintenir un bon contact visuel au cours de la discussion ? Ou regardez-vous par-dessus l’épaule de votre interlocuteur pour voir les autres personnes présentes ?
  • Mouvements des bras. Que faites-vous de vos bras ? Sont-ils croisés (« je m’ennuie ») ou cachés dans votre dos (« je suis intéressé ») ?
  • Expressions du visage. Souriez-vous ou vous retenez-vous de bâiller ? Montrez-vous de l’intérêt ? Qu’exprime votre visage ?

Prenez le temps de discuter avec votre ami de ses observations et réactions. Écoutez-le, devenez plus attentif à ce que vous faites et apportez les ajustements nécessaires. Notre langage corporel est en grande partie inconscient : nous ne nous rendons généralement pas compte des messages qu’il envoie. C’est pourquoi nous avons besoin de l’aide d’une personne objective qui nous permettra de faire davantage attention à nos gestes et à conscientiser le fait d’en faire certains.

Rumeurs au travail, comment gérer ?

La rumeur vient s’installer dans la vie de l’entreprise sans crier gare. Elle est parfois fondée mais elle prend souvent l’apparence d’un jugement sans appel et il est souvent difficile d’en déceler l’origine. Elle porte les habits de toutes les idées préconçues de notre monde manichéen du bien et du mal et permet à certains de se mettre en valeur grâce à elles. Comment gérer les rumeurs au travail ?

Des rumeurs qui peuvent porter préjudices

Une rumeur qui circule dans l’entreprise peut engendrer de profonds malentendus et avoir des conséquences désastreuses sur l’implication des salariés. Le manager doit prendre conscience qu’une rumeur si petite soit-elle peut nuire à la réputation de l’entreprise. Elles peuvent rapidement prendre de l’ampleur dans les entreprises, particulièrement en cas de plan social, de fusion, des moments où l’entreprise passe un cap difficile. Le manager ne doit pas sous-estimer ce phénomène et le traiter. Mais comment prévenir la naissance d’une rumeur ? Au travail, les enjeux peuvent être grands quand les esprits des salariés s’affolent face à des informations mal fondées. Le manager doit alors découvrir un nouvel aspect de son métier bien loin de ses préoccupations de croissance.

Mais qu’est-ce qu’une rumeur ?

« Une rumeur est un bruit qui circule et que l’on répète, tenu pour information, sans que l’on en connaisse la source », selon le sociologue Jean-Noël Kapferer, auteur du livre Rumeurs, le plus vieux média du monde, édité en 1987 et qui reste un des fondamentaux sur le sujet. L’exactitude d’une rumeur n’est pas vérifiée, mais cela ne n’indique pas qu’elle est fausse. Or, cette information se répand dans l’entreprise de manière subtile et échappe à tout contrôle si on n’y prend pas garde. Internet joue évidemment un rôle d’accélérateur de la rumeur car le web amplifie les rumeurs, particulièrement celles liées au scénario catastrophe comme celles liées à la concurrence, à la mondialisation…

Développer sa capacité à les détecter

La détection d’une rumeur n’est pas toujours évidente pour le manager. Ce dernier, ayant déjà une tonne de choses à accomplir en une journée, il n’a pas vraiment le temps de s’intéresser aux rumeurs. Et pourtant, il le devrait pour en contrecarrer le développement et essayer d’en comprendre l’origine (quel malaise) ou bien la compétition entre salariés, les cabales…Arracher la racine du mal dès qu’elle pointe son nez se révèle indispensable. Il faut donc être attentif aux différentes rumeurs qui circulent au sein de l’entreprise car, souvent, le manager n’est pas au courant qu’il y en a une jusqu’à l’intervention d’un collaborateur au travers d’un sous-entendu, voire d’une accusation. 

La rumeur est le revers de l’inquiétude

La propagation de rumeurs est révélatrice d’un malaise dans la vie de l’entreprise. Le déficit de communication de la part du management constitue ensuite l’élément déclencheur. « Les rumeurs naissent souvent lors de situations de crise, lorsque les gens sont inquiets. C’est le résultat d’un manque de confiance dans la communication interne. Les salariés pensent que la direction leur ment », explique Jean-Noël Kapferer. C’est donc le manager qui doit se préoccuper des rumeurs avant qu’elles ne dégénèrent. Pour y parvenir, il est indispensable « de bâtir sa stratégie de communication sur la franchise en toutes circonstances ».

Dans les cas des rumeurs fortes, il est conseillé au manager de s’abstenir de répliquer à chaud. Par exemple, il est complètement inutile de démentir en disant : « non, je ne démissionne pas. Je ne démissionnerai pas. » L’idéal est de laisser dire. Lorsque vous évitez de répondre à des rumeurs comme le favoritisme, le désamour, le départ ou encore la hiérarchie, vous vous rassurez. Mais les gens vont toujours croire ce qu’ils veulent et rien ne pourra les faire changer d’avis. Notez bien que le déni est pire que de ne rien faire.
L’entreprise étant un milieu clos, une autre option consiste enfin à identifier la source de la rumeur et à l’isoler. Le problème pourra ainsi être réglé directement avec le salarié impliqué, en entretien individuel. Evidemment, cette solution est à privilégier dans une PME.

Que conseiller pour éviter le développement de la rumeur ? 

Selon Hamid El Otmani, directeur général de LMS-ORH, « La rumeur naît et se développe dans un environnement propice où les individus et les institutions vivent dans un climat de frustrations, malaise latent, velléités de changement, morosité ambiante…Ces contextes socio-politiques se retrouvent au sein de l’entreprise où les acteurs internes peuvent être relayés par l’environnement immédiat (fournisseurs, clients, prestataires…) pour créer et colporter la rumeur ». Il conseille ainsi : « Le manager doit adopter une attitude offensive en matière d’information reposant sur des crédos : pérennité, crédibilité, exhaustivité, transparence, écoute et réactivité. Il faut également identifier des valeurs relatives à la recherche de la vérité dans le référentiel de l’entreprise, sensibiliser aux effets de la rumeur par la pédagogie basée sur l’exemple et surtout ne pas ignorer la rumeur quand elle prend des proportions significatives ».

Pour y remédier, vous devez prévoir et anticiper afin de pouvoir répondre aux questionnements potentiels. L’information ou même la surinformation sont toujours les meilleurs appuis ; la rétention d’information peut conduire à créer des clans, des favoritismes qui sont nuisibles pour la cohésion de l’entreprise.

Mettre en place les trois passoires dans l’entreprise, une excellente idée !

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse.
Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dire : « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

  • Un instant, répondit Socrate, avant que tu ne me racontes tout cela, j’aimerais te faire passer un test très rapide.

Ce que tu as à me dire, l’as-tu fais passer par le test des trois passoires ?

  • Les trois passoires ?
  • Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me raconter est vrai ?

  • Non, pas vraiment. Je n’ai pas vu la chose moi-même, je l’ai seulement entendu dire…
  • Très bien ! Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Voyons maintenant.

Essayons de filtrer autrement, en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté.
Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

  • Ah non ! Au contraire ! J’ai entendu dire que ton ami avait très mal agi.
  • Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas sûr si elles sont vraies. Ce n’est pas très prometteur !

Mais tu peux encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité.
Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

  • Utile ? Non pas réellement, je ne crois pas que ce soit utile…

Alors, de conclure Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? Je ne veux rien savoir et, de ton côté, tu ferais mieux d’oublier tout cela !

Régler une relation conflictuelle à l’amiable

Les relations conflictuelles ont plusieurs visages et sont parfois difficiles à identifier parce qu’elles ne sont pas forcément exprimées. Elles peuvent être profondément insidieuses et sources de disharmonie. Ce n’est pas parce que le conflit n’est pas officiel qu’il n’existe pas. Plus vous le règlerez en amont, plus la il sera facile à traiter. Mais quelles sont les solutions à mettre en œuvre pour gérer au mieux une relation devenue conflictuelle et tout mettre en œuvre pour que cette relation s’inscrive à nouveau dans un cadre amiable ? 

Une situation pas si exceptionnelle 

Dans le cadre de la gestion courante de votre entreprise, des événements, des changements majeurs, des volontés différentes et des changements d’humeur peuvent venir contrecarrer tous vos plans et faire d’une relation professionnelle sereine un parfait enfer. En tant que chef d’entreprise, vous avez un bon nombre de personnes sous vos ordres, sous votre responsabilité, et il est indispensable que vous entreteniez avec eux une relation professionnelle sereine. Mais voilà, il peut parfois arriver qu’un de vos collaborateurs montrent des signes d’aversion à votre égard, et voilà que tout l’édifice de calme et de bonne entente que vous croyiez avoir construit s’effondre. Certains face au conflit montent au créneau et décident sans crier gare de s’exprimer faisant monter la pression davantage, d’autres préfèrent s’enfermer dans le silence mais leur comportement n’en est pas moins révélateur de leurs pensées. 

Les conflits font partie de la vie quotidienne professionnelle et ont plusieurs sources : le conflit d’objectifs, le conflit de méthodes, le conflit d’intérêts, le conflit de besoins, le conflit de valeurs, le conflit des ressentis, des émotions, des opinions. Quels qu’ils soient, les conflits entraînent de situations de combats et de celui qui va l’emporter sur l’autre parce qu’il a raison ou qu’il possède un ascendant sur l’autre qui l’oblige à accepter sans pouvoir s’exprimer ouvertement. Il faut donc arriver à dépasser tout clivage pour atteindre un objectif commun qui est celui de la vie professionnelle. De nombreuses questions peuvent se poser quand vous identifiez un conflit : Quelle posture adopter, en tant que dirigeant, pour calmer le jeu au plus vite sans brusquer et attiser le feu de l’aversion à votre encontre ou envers d’autres collaborateurs ? Comment les identifier ? Comment sortir de l’impasse ?

Le dialogue, base de toute réconciliation

Dans un premier temps, la notion la plus importante et la plus indispensable dans le cadre de la gestion d’une situation de conflit entre vous et l’un de vos collaborateurs : le dialogue. Il est la base de tout dans le monde professionnel. Toutes les relations que vous pouvez être amenées à avoir, des relations avec vos clients, vos fournisseurs ou bien toutes vos autres parties prenantes, tiennent pour socle commun un échange, un dialogue permanent qui sera le signe de votre confiance et de votre respect mutuel. Dès lors que le dialogue se rompt, que tout échange est annihilé, vous entrez dans un espace de conflit qu’il est nécessaire de quitter au plus vite.

Ainsi, si vous sentez qu’un de vos collaborateurs a pris la mouche contre vous, qu’il vous évite et contrecarre tout ce que vous tentez d’entreprendre en commun, il est nécessaire d’entamer au plus vite un dialogue avec cette même personne. Attention tout de même à respecter deux choses : ne pas engager cette discussion devant tout le reste de l’entreprise afin de ne pas lui faire sentir que vous voulez le meurtrir sur la place publique, et à l’inverse, évitez une discussion enfermée dans votre bureau. Trouvez un espace calme, reposé et à l’abri des regards pour entamer un échange avec ce collaborateur qui se trouve être en conflit avec vous.

Rétablir la confiance envers et contre tout

Tout conflit génère la peur, la colère et la suspicion qui se révèle au travers des attitudes ou des pensées qui sont aux antipodes les unes des autres. La vision manichéenne « c’est blanc ou noir », c’est-à-dire la rupture de dialogue et de baser tout sur la raison. Avoir raison n’est jamais source de valeur. Il faut parfois même si on a raison, penser que l’harmonie et la cohésion sont des valeurs plus essentielles.

Le pessimisme et donc la perte d’espoir, c’est-à dire le découragement, peuvent parfois prendre le pas sur la réalité. La mauvaise habitude de prêter des intentions ou des pensées aux autres qui sont le fruit de notre imagination et de nos émotions. Il arrive souvent de généraliser une action, un fait, un détail pour expliquer les raisons de la méfiance.

Identifier les points de rupture

Une fois le dialogue rétabli, identifiez les points de rupture avec votre collaborateur. Une relation conflictuelle naît obligatoirement d’une vexation, d’une erreur ou d’un point de rupture qu’il est important d’aborder. Prenez le temps d’échanger, en une ou plusieurs fois, afin de corriger les problèmes qui poussent votre collaborateur à entrer dans une relation conflictuelle. Envisagez les solutions possibles (rupture à l’amiable, promotion en interne, requalification du poste de travail ou encore augmentation salariale), afin de repartir, ensemble, vous et votre collaborateur, sur de bons rails et dans le cadre d’une entente tout à fait cordiale et amiable.

Le recours au médiateur possible

A noter que d’un point de vue juridique, tant en justice civile que pénale, des médiateurs et conciliateurs peuvent intervenir dans votre entreprise pour obtenir le rétablissement d’une relation à l’amiable. Ils permettent aux personnes de parler et d’exprimer leurs sentiments et peuvent ainsi arriver à dénouer une situation qu’il est difficile de dénouer quand on est partie prenante.

Une fois gérée, cette situation de conflit ne doit pas vous faire oublier une chose : il vous faut veiller chaque jour à ces fameux points de rupture qui peuvent se créer entre vous et vos collaborateurs. Une bombe désamorcée à temps vaut mieux qu’un conflit, même bien réglé.

Entretenir la confiance dans son réseau professionnel

Entretenir la confiance de son réseau quand on est submergé par de tâches urgentes paraît parfois secondaire. On remet alors souvent à plus tard cette communication pourtant essentielle. Il est nécessaire d’y consacrer réflexion et temps sachant qu’un réseau professionnel s’inscrit dans la dynamique et la durée. On peut le comparer à un organe vivant dont il faut prendre soin pour le préserver. Avant de créer son réseau professionnel, il faut se demander quel est le but et déterminer les moyens pour y parvenir. Quelles sont les questions à se poser et les obstacles à éviter ?

Quels sont les intérêts d’avoir un réseau professionnel actif ?

Tout d’abord, le réseau professionnel actif évite l’isolement du chef d’entreprise et lui permet de mieux connaître les marchés et les clients, concurrents ou partenaires potentiels. Il permet également de multiplier les contacts. Pour autant, si l’on veut rester crédible et conserver son image de marque, ou même l’améliorer, il est préférable de ne pas trop accumuler les contacts. Il est plus intéressant d’en avoir moins mais des pertinents et de les entretenir sur le long terme. Le réseau professionnel permet d’échanger des informations et de profiter des connaissances de chacun. Cependant, il faut toujours garder à l’esprit que l’on a affaire à des personnes. Il demeure donc essentiel d’entretenir la confiance au sein de son réseau.

Comment entretenir une relation de confiance au sein de son réseau professionnel ?

La notion de partage est essentielle dans une relation de confiance. Il est ainsi important de toujours être à l’écoute des besoins de vos interlocuteurs, que ce soit par téléphone, mail ou sur un réseau social de type LinkedIn. De cette façon, vous serez à même d’anticiper leurs besoins et de leur proposer des solutions ou de l’aide. Le réseau est à comprendre de manière globale car vous pouvez très bien donner à un contact et recevoir d’un autre. 

Lorsque vous fournissez des recommandations, des conseils ou que vous formulez des propositions, il faut qu’elles soient pertinentes et ne rien attendre nécessairement en retour. De cette façon, vous serez considéré comme une personne de confiance. Une fois ce climat de confiance installé, il faut le conserver. Pensez à prendre des nouvelles de vos interlocuteurs, envoyez vos vœux, informez vos contacts des changements intervenus dans votre situation, etc. C’est à ce moment-là qu’il est important de varier les moyens de contact afin de conserver une relation privilégiée avec chacun. Vos contacts professionnels sont avant tout des personnes qui apprécient le respect, le savoir-vivre et la politesse.

Quelques erreurs à éviter

Il est plus facile d’obtenir de l’aide quand on a déjà rendu service. Pourtant, il convient de ne pas harceler vos contacts. Gardez à l’esprit que vous ne pouvez leur demander de l’aide qu’une seule fois, que ce soit pour vous ou un autre de vos contacts. Il faut donc que vos sollicitations soient exceptionnelles et que vous le fassiez à bon escient. A défaut, vous pouvez vite « cramer » votre carnet d’adresser. Évitez d’être en permanence en situation de demande et n’oubliez pas de remercier la personne pour un service rendu. 

De même si sur un réseau social quelqu’un vous ajoute à ses contacts, la discrétion est de mise. Ce n’est pas parce que vous êtes très fier qu’une personne soit entré dans votre réseau que vous devez la mettre en avant. Certains n’apprécieront pas cette mise en avant. Aussi, vous devez éviter de donner les coordonnées d’un contact sans l’en avoir averti au préalable. 

Vous avez sûrement des informations à partager ou des astuces qui intéresseront les autres. Sur un réseau social, vous pouvez très bien partager les informations que vous aurez reçues. Le plus important est que l’on pense que vous êtes en mesure de donner. 

Enfin, ne mélangez pas nécessairement amitié et réseau professionnel. Il est préférable d’éviter toute familiarité avec vos interlocuteurs, si vous voulez véhiculer une bonne image de marque. Par exemple, intervenir pour exprimer votre opinion sur les réseaux sociaux dans un monde politique et économique en continuel bouleversement peut vous conduire à prendre spontanément des positions qui vont peut-être se révéler à l’opposé des idées d’un certain de personnes de votre réseau. Il faut donc mesurer vos écrits comme vous le faites de vos paroles. Le partage doit toujours suivre le fil rouge de votre entreprise et de vos valeurs.

Coaching des dirigeants, réelle nécessité ?

Les propositions de coaching remplissent les pages de Google. Mais que peut donc apporter un coach ?  Il est bien difficile de discerner dans toutes ces propositions le réel intérêt du coaching pour les dirigeants. L’entrepreneur est un homme ou une femme d’action, engagé (e) dans son projet, mobilisant de l’énergie mentale et physique pour dépasser les obstacles. Les yeux fixés sur son cap, il ou elle jongle avec les aléas du quotidien, tout en guettant les opportunités qui pourraient se présenter. 

Une prise de recul avant tout

Multiplier les contacts, entraîner ses partenaires, repérer les relais de croissance, recruter son équipe, planifier sa progression sans pour autant se disperser. C’est bien parce que l’entrepreneur doit, tout à la fois, convaincre les Business Angels et ses futurs clients, nouer des partenariats, garder l’œil sur son business plan, bref anticiper en permanence, qu’il lui sera utile de rencontrer un coach. Le coaching de dirigeant représente avant tout une occasion de prendre du recul sur l’activité et de bénéficier d’une expertise. A force d’être concentré sur les tâches du quotidien, il peut être difficile de prendre de la hauteur et c’est ici sa mission principale même si ce n’est pas son seul apport. 

Quelles sont les compétences d’un coach professionnel ?

Le coach professionnel est un expert dans le domaine de la psychologie, du développement personnel et de la gestion des ressources humaines mais aussi un spécialiste capable de soutenir un entrepreneur lors de la création d’entreprise par exemple. Le coach doit parfaitement maîtriser les processus d’accompagnement afin de structurer la démarche, garantir le cadre et la progression vers l’objectif défini et il ne doit est force de propositions de des solutions aux coachés mais les aider à faire émerger leurs propres solutions. En toutes circonstances, il se doit de rester neutre et ne pas juger ! Être coach ne s’improvise pas !!!

Que peut donc apporter un coaching ?

Il peut être utile pour n’importe quel professionnel qui a des responsabilités, des décisions à prendre ou encore un positionnement à trouver afin que ses relations d’affaire soient fluides et productives. Les entrepreneurs oublient également souvent de s’occuper de l’essentiel : eux-mêmes. Le coaching en entreprise est un accompagnement professionnel et personnalisé, dispensé à un dirigeant, à un manager ou à une équipe qui permet d’obtenir des résultats ciblés et pérennes. Si vous vous trouvez dans une impasse dans l’exercice de vos fonctions de dirigeant ou de manager, il est une personne clé pour avancer ! 

Dans les entreprises innovantes en termes de ressources humaines, le coaching est aujourd’hui un outil standard pour les cadres en développement et les dirigeants. L’entreprise leur signifie ainsi qu’ils ont de la valeur et qu’ils doivent exercer leur mission autrement qu’en restant le nez collé au pare-brise ! Il est crucial que les dirigeants apprennent à s’arrêter deux heures toutes les trois semaines pour faire le point, mettre à plat leurs difficultés, revivifier leur créativité et leur motivation, se donner de nouvelles options. Bref, pour remettre de la cohérence dans leur vision et dans leur action, toujours menacée d’éparpillement.

Le coach, aide à la réflexion et sparring partner

Avez-vous remarqué qu’au retour d’une semaine de vacances – pendant lesquelles nous avons oublié toutes les questions professionnelles- les solutions apparaissent comme une sorte d’évidence, alors qu’avant de partir, tout semblait irrémédiablement embrouillé ? Notre esprit, reposé, décanté, a fait le tri de l’urgent et du reste, de l’important et de l’accessoire. Le coaching propose de développer cette capacité sans partir en vacances. 

Durant le temps du travail avec le coach, l’entrepreneur parle de son projet et de la stratégie. Il réfléchit à la manière de mener une négociation, d’organiser son temps ou de manager un collaborateur. Tout est ouvert, tout est matière à solutions. Bien utilisé, le coaching peut faire jaillir des étincelles entre deux idées inattendues, ouvrir de nouvelles voies de développement, renforcer la confiance de l’entrepreneur en vue d’une échéance importante. Parfois il découvre qu’avec un peu d’énergie bien placée, il peut faire avancer son affaire bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. En un mot : on en ressort plus fort. Mais gardez cela pour vous ! Tous les entrepreneurs ne le savent pas encore.

Quelques points-clés à surveiller dans les premiers mois du lancement

S’il est un moment de l’entreprise où il faut être sur tous les fronts c’est bien celui du et des premiers mois. Il est nécessaire de bien identifier tous les points-clés à surveiller sur lesquels il vous faudra veiller afin de ne pas avoir à les gérer dans l’urgence alors que s’ils avaient été non seulement décelés en amont mais aussi si une stratégie avait été mise en place, il serait aisé de trouver des solutions ou de les traiter. 

Des difficultés inhérentes au lancement

On le sait les premiers mois, l’entreprise est confrontée à un équilibre fragile qui demande des qualités dont la première est celle d’avoir une sorte de mapping qui vous permet de voir les clignotants chaque jour avec pour principe de ne jamais remettre au lendemain. Pour beaucoup d’entreprises, le premier mois du lancement est souvent une étape difficile à gérer. Sans une bonne gestion, le premier mois pourrait être handicapant pour la nouvelle entreprise. 

Ces difficultés sont souvent dues à l’insuffisance des capitaux propres et une trésorerie qui ne fait que subvenir aux charges fixes de l’entreprise. Le plus important est de contrôler l’efficacité commerciale et l’administration de l’entreprise. Vous désirez passer ce cap sans trop de dommages ? Voici en quelques lignes ce que vous devrez faire !

Les éléments importants à surveiller

Avant toute chose, il est important de pouvoir répondre à deux questions essentielles. La première est de savoir quels sont réellement les facteurs essentiels à la réussite qu’il faut observer. Il est donc important de relever les points forts qui peuvent apporter le succès. Il faut également connaître les points faibles. Plus précisément, les causes qui peuvent conduire à l’échec que vous devez surveiller avec attention. Il est donc important de surveiller toutes les fonctions de l’entreprise :

Pour la fonction commerciale

L’entreprise devrait surveiller les ventes et l’efficacité commerciale. Par exemple, si le chiffre d’affaires prévu se réalise et évolue. Vous pouvez également réaliser les ventes par produits, par client, par secteur ou par canal de distribution. Vous devez aussi bien observer le taux de transformation de devis en commande…

En ce qui concerne la production

Il est important de surveiller le stock, la qualité et le délai. Vous pouvez le réaliser sur le niveau et la rotation des stocks, d’encours de fabrication dans l’entreprise et en sous-traitance (si la sous-traitance est significative). Pensez également aux délais d’approvisionnement et de fabrication. Sans oublier le taux de rebuts et le respect des plannings de chantier tout comme la productivité du personnel et le taux d’utilisation des équipements. 

Du point de vue des finances

Il faut surveiller tout ce qui concerne le prix de revient et la trésorerie, les frais fixes et les investissements. Les frais financiers par rapport au CA, le seuil maximal du CA doivent être passés au peigne fin. Il faut absolument vérifier que vos ventes correspondent à vos attentes notamment pour que votre trésorerie ne se trouve pas mis à mal ou renforcer vos fonds propres. 

Du point de vue administratif

La surveillance doit toucher la facturation et la relance des clients. On peut penser au suivi d’encours clients, à l’évolution des frais administratifs et la rotation du personnel.

Les sources de gérance à observer 

Les frais fixes : l’entreprise doit faire en sorte de limiter les frais fixes durant la phase de démarrage. Pour cela, il ne convient pas de dépenser de l’argent sur des choses qui ne sont pas indispensables à l’activité au début, comme par exemple les « moyens » de l’entreprise, les factures excessives, les bureaux hors de prix… 

Bien connaître ses prix de revient : il est important d’altérer les divers coûts réunis au produit ou à la prestation. Le but est de pouvoir décider et choisir une façon de les réduire. Surtout, vous devez savoir ce qu’il est le plus rentable de vendre. Tous vos produits ou services n’ont pas la même marge et il vous faudra le savoir pour savoir par exemple quel est celui que vous allez mettre en avant.

Surveillance des investissements : certains investissements ne sont pas faits pour les phases de lancement. C’est pour cette raison qu’il est important de ne pas se laisser éblouir par des transactions importantes. Il est interdit de faire un investissement en phase de développement pendant la phase de lancement, sinon, vous allez augmenter le compte de résultats par des charges fixes. 

– Surveillance des postes « clients » et « fournisseurs » : il est important de suivre quelques règles. Vous devez tenir les délais de règlement pour les clients, vous organiser pour facturer plus vite et adopter un plan de relance client, dans le but de suivre de manière efficace les personnes qui oublient de payer leur échéance.

Contrôle sur la qualité : la qualité de votre produit ou de service est votre image perçue par les interlocuteurs. De ce fait, il est important de bien les contrôler. 

– Surveiller les stocks : il est indispensable de connaître l’échelon de stocks optimums qui autorise la production et la vente sans gonflement ni risque de rupture.

Peut-on vraiment travailler 7 jours sur 7 en tant qu’entrepreneur ?

Assurer la création et la croissance d’une entreprise exige un investissement personnel très important. Concrétisation d’une passion, d’un projet de vie, d’un rêve, le processus de création est particulièrement prenant. Grande est la tentation d’additionner les heures de travail pour progresser à marche forcée. Est-ce la bonne solution ? Peut-on vraiment travailler 7 jours sur 7 en tant qu’entrepreneur ? Pas si sûr ! Focus sur un piège qui guette tous les entrepreneurs et qui peut signer la fin de l’aventure.

Passion : point trop n’en faut

Quel que soit le type d’entreprise à créer, la définition du projet et les études qu’il implique, la recherche d’aides ou d’une structure d’incubation ou de tutorat, le choix et le dépôt des statuts, la recherche de financement, la location de locaux, l’achat d’équipement, le recrutement et la recherche de partenaires, la mise en production ou la commercialisation de l’offre… sont énergivores et les 24h du jour semblent souvent insuffisantes.

Trop de jeunes entrepreneurs se jettent à corps perdu dans l’aventure et ne ménagent ni leur corps ni leur esprit. Il s’agit pour eux de bousculer des montagnes et de se faire une place dans le secteur où ils ont décidé de s’exprimer. Cette passion dévore, use les énergies et constitue le plus sûr chemin vers la lassitude et l’abandon soudain. Sachez vous pondérer. La création d’entreprise est une course de fond qu’on ne mène pas sur un rythme de 400 mètres.

L’omni-connexion : le piège absolu

L’ère de l’omni-connexion renforce considérablement cet accaparement permanent. Le smartphone, connecté jour et nuit à l’agenda et à la boîte mail, apporte bonnes et mauvaises nouvelles sans discernement du moment. La délimitation nette entre temps de travail et vie personnelle, notamment familiale, s’estompe. Le phénomène touche tous les cadres et entrepreneurs. Pourtant, Il fait des ravages chez tous ceux qui ne savent pas le gérer correctement. Le jeune entrepreneur, encore inexpérimenté, est, plus souvent que d’autres, exposé aux risques de craquer et de jeter l’éponge pour n’avoir pas su gérer son temps. Le corps et l’esprit de l’entrepreneur constituent ses premiers outils de travail. Il doit apprendre à les ménager, mieux, à les renforcer pour les utiliser à plein au bon moment.

Pour ce faire il faut adopter les bons réflexes ! A commencer par désactiver les alertes intempestives et à ne pas croire que vous devez absolument répondre dans la minute à chaque sollicitation. Vos correspondants peuvent être dans l’urgence. Cependant, ils sont conscients que vous avez également du travail par ailleurs. Vous ne pouvez sans cesse vous interrompre dans vos tâches. D’ailleurs, cela est souvent très contreproductifs. Il vaut souvent mieux terminer une tâche avant d’en commencer une autre. Ne serait-ce que pour ne pas perdre de temps. 

Un esprit sain, dans un corps sain

La fatigue, physique et psychique, est très mauvaise conseillère. La création et la gestion d’entreprise imposent des choix rapides et déterminants, une approche parfaite des partenaires et une vision claire de l’ensemble du processus. Pour ce faire, l’agenda du jeune entrepreneur doit ménager des temps de repos et de détente. Inscrire ces impératifs physiologiques dans l’agenda constitue probablement la meilleure solution pour les sanctuariser. Tous les sportifs confirmeront l’apport de sérénité, de confiance en soi et de clarté d’esprit après un bon jogging ou une partie animée de squash ou de tennis.

Le sommeil, indispensable à tout-un-chacun, permet à l’entrepreneur d’aborder les journées les plus cruciales en possession de tous ses moyens. Travailler 7 jours sur 7, c’est assurément présumer de ses forces, obérer ses facultés d’analyse et donc risquer de faire de très mauvais choix ou de ne pas se montrer sous son meilleur jour aux interlocuteurs qui compte. Repos hebdomadaire, sport et détente constituent le tiercé gagnant de l’entrepreneur équilibré qui fonde son action sur un esprit sain dans un corps sain.

Booster son business grâce à son réseau professionnel

Une fois votre réseau professionnel formé, il reste indispensable de s’en servir convenablement. Des contacts trop sollicités ou à mauvais escient ne serviront pas à booster votre business, bien au contraire. Votre réseau est à manier avec intelligence si vous ne voulez pas qu’il devienne rapidement inutile. Quelques clés.

S’assurer d’avoir déjà bien constitué son réseau professionnel

Cela peut paraître évident, mais pour bien exploiter votre réseau, assurez-vous d’abord de l’avoir bien établi ! Un réseau professionnel complet doit pouvoir répondre à chacun de vos besoins potentiels. Vous devez donc avoir intégré tout individu que vous connaissez de près ou de loin. Lors de chaque nouvelle rencontre, ne négligez personne. Prenez bien soin d’échanger vos coordonnées à toutes les occasions. Pour cela, la bonne vieille carte de visite reste toujours d’actualité, il existe même certains outils technologiques pour vous aider à classifier et utiliser votre répertoire. Les scanners de cartes de visites apparaissent comme l’une de ces solutions et proposent bien souvent un logiciel afin de vous aider à mieux gérer vos contacts au sein d’une base de données numériques.

Bien utiliser les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux représentent une véritable agora virtuelle, en particulier ceux à vocation professionnelle. Lorsque vous avez un besoin précis concernant votre entreprise, habituez-vous à demander de l’aide sur LinkedIn ou Viadeo. Dans cette optique, veillez à y posséder un profil complet et à jour. Un profil vide ne séduit pas et à moins de chance de motiver vos contacts à vous aider. N’hésitez pas à y être très actif ! Publier régulièrement sur vous et votre entreprise vous apportera de la visibilité grâce aux partages.

De cette manière, lorsque vous reprendrez contact avec une ancienne relation, elle se souviendra plus facilement de vous si elle vous aperçoit régulièrement sur son fil d’actualité et sera plus enclin à vous rendre service. Les réseaux sociaux dont l’usage est plus personnel, à l’image de Facebook ou de Twitter, restent également très utiles et ne doivent pas être négligés. Bien sûr, il ne s’agit pas d’être aussi actif professionnellement que sur les médias professionnels car vous risquez de lasser vos contacts. Vous pouvez cependant vous permettre de publier de temps en temps une demande concernant votre entreprise, lorsque vos autres contacts n’ont pas pu vous dépanner.

Suivre l’activité de ses contacts et les inviter à des événements

Vos contacts professionnels sont certainement régulièrement en déplacement. Assurez-vous de suivre leur activité autant que possible, notamment grâce aux réseaux sociaux. Essayez également de les retrouver lors de certains événements comme les salons professionnels, soirées networking ou conférences adressées aux chefs d’entreprise. Il peut s’agir d’endroits propices à une éventuelle demande d’aide. Vos contacts se déplacent en effet dans un but professionnel, et seront certainement aptes à vous écouter et répondre à vos requêtes.

Dans ce but, tenez-vous informés de la tenue de ces événements et n’hésitez pas à poster un message sur vos réseaux sociaux, personnels comme professionnels, afin de demander quels membres de votre réseau y participent. Ciblez des personnes que vous avez déjà rencontrées et qu’il serait intéressant pour vous de revoir. Faites bien attention à vous assurer que cet événement serve également aux contacts que vous invitez. Ne les faites pas se déplacer uniquement pour vos beaux yeux !

Ne soyez pas égoïste

Sachez-le : un réseau professionnel n’est jamais à sens unique. Si vous attendez de vos contacts qu’ils vous aident sans être vous-même prêt à leur rendre service quand ils en expriment le besoin, n’espérez pas garder votre réseau intact bien longtemps. Or, si l’une de vos relations demande votre contribution, acceptez si vous en avez le temps et les moyens. Si vous tombez par hasard sur un statut d’une de vos connaissances exprimant un besoin auquel vous pouvez répondre, contactez-la sans tarder. En plus de se sentir redevable, elle n’hésitera pas à vous recommander auprès de ses relations et à vous les présenter. C’est un excellent moyen de consolider et d’agrandir votre réseau à la fois.

Contacter régulièrement ses contacts

Les personnes qui constituent votre réseau ne sont pas des contacts acquis pour la vie. Si vous revenez vers l’un d’eux avec qui vous n’avez pas échangé depuis plusieurs années pour lui demander un service, il semble peu probable qu’il accepte. Vous devrez entretenir de bonnes relations, y compris avec vos anciens collaborateurs, car vous êtes susceptible de faire appel à eux un jour ou l’autre. Entamer une discussion sous prétexte de prendre des nouvelles dans le but réel de demander un service risque de ternir votre image. Afin d’éviter cela, entretenez votre réseau avec une prise de contact régulière, mais sans tomber dans le harcèlement. Prendre des nouvelles en adressant vos vœux pour la nouvelle année constitue, par exemple, un excellent moyen de se rappeler au bon souvenir de vos relations. Invitez également vos contacts les plus proches à déjeuner régulièrement, sans forcément parler business !

Soigner son attitude

Le comportement que vous adopterez avec vos relations professionnelles et sur vos réseaux sociaux déterminera la réponse que vous recevrez suite à vos sollicitations. N’oubliez jamais que vous restez un entrepreneur qui demande un service, ni plus ni moins. Ne vous présentez pas en quémandeur pour obtenir une faveur par la pitié, vous perdrez alors toute crédibilité !

Faites bien comprendre que, même si vous demandez un service, la personne que vous sollicitez n’est pas votre seul et unique recours. Ayez aussi conscience que si une relation fait partie de votre réseau, vous faites également partie du sien et qu’il pourrait faire appel à vous dans le futur. À l’inverse, ne vous positionnez pas comme un dominateur qui exige au lieu de demander. Restez simple, rappelez si nécessaire qui vous êtes et ce que propose votre entreprise, puis énoncez clairement votre besoin. De cette manière, il ne demeure que peu de chance pour que vos contacts refusent de vous aider, à condition qu’ils en aient les moyens.

Le pouvoir du pourquoi

La loi de causalité est une loi qui permet de se retrouver dans le labyrinthe des difficultés. Le fondement de cette loi, le pouvoir du pourquoi, oblige à ne pas reporter la faute, l’erreur sur les autres mais à rechercher les solutions à travers une analyse qui ne permet pas de se soustraire mais plutôt de s’impliquer davantage et d’être acteur au lieu d’être victime.

Qui ne connaît pas dans son entourage des personnes qui toute la journée se battent contre les problèmes, qui accumulent sur leurs bureaux des dossiers, qui sont submergés par leur travail… ? Et qui de fait sont a minima épuisés voire dépressifs et découragés et parfois n’ont plus envie de s’impliquer dans leur travail. Aussi Dynamique s’est demandé : est-ce inéluctable ? Nous avons appliqué la théorie du POURQUOI.

THÉORIE

En effet, lorsque des personnes perdent peu à peu le contrôle de leur travail, on peut être sûr que c’est parce qu’elles sont incapables d’observer et de trouver le véritable POURQUOI de cette situation. Si la personne ne peut pas trouver le véritable POURQUOI, elle va transférer la responsabilité du problème de soi vers autre chose par exemple : la crise, le gouvernement, les clients, les collègues, les patrons, la conjoncture, etc… Vous connaissez bien le « c’est la faute à Voltaire » !  Ce processus de transfert de responsabilité est sournois, car il déresponsabilise sans que cela ne résolve quoi que ce soit puisque le problème existe toujours. Donc c’est un faux POURQUOI. Car un vrai POURQUOI résout toujours le problème. Parce qu’il faut bien comprendre qu’IL Y A TOUJOURS UNE RAISON ou DES RAISONS.

EXEMPLES

• Un employé disait « la raison pour laquelle je n’arrive pas à vendre, c’est qu’il y a la crise ». Ce raisonnement déporte la responsabilité de vendre, du vendeur vers la crise. C’est pratique pour se décharger, mais c’est un faux POURQUOI. En aucun cas cela ne propose des solutions pour vendre.
Imaginons un instant la scène
Je lui demande : « POURQUOI tu n’arrives pas à vendre ? »
Il me répond : « Notre produit est obsolète »
Je lui demande : « POURQUOI votre produit est obsolète ? »
Il me répond : « Il n’y a pas eu de mise à jour »
Je lui demande : « POURQUOI il n’y a pas eu de mise à jour ? »
Il me répond : « Il faut voir cela avec le service développement » 
Je lui demande : « POURQUOI tu ne vois pas ça avec le service développement ? »
Il me répond : « Je n’y ai jamais pensé, mais effectivement c’est une bonne idée. Car je sais qu’en rajoutant un module reporting à notre solution on la vendrait comme des petits pains ! » 

(À cette scène, vous pouvez imaginer d’autres scénarii.)

• Un directeur trouvait que la société de nettoyage ne faisait pas bien son travail, car la réception était toujours sale. Instinctivement il décida de changer la société de nettoyage pensant qu’elle ne faisait pas bien son travail. Mais il s’aperçut très vite que c’était la même chose. Donc il décida d’appliquer la théorie du POURQUOI, et à force de creuser toujours plus profond…il découvre que le gardien de nuit parlait aux ouvriers de nettoyage et les empêchait de travailler. Là nous avions le vrai POURQUOI et donc la solution.

• Un directeur de production ne pouvait pas s’empêcher de faire le travail à la place de ses collaborateurs. Cela avait pour effet qu’il était tout le temps submergé et qu’il dévalorisait ses collaborateurs.
Je lui demande : « POURQUOI tu fais le travail de tes collaborateurs »
Il me répond : « qu’ils sont incapables »
Je lui demande : « POURQUOI ils sont incapables ? »
Et là il ne savait pas trop quoi me répondre.
J’insiste, car je sentais bien qu’on s’approchait d’un vrai POURQUOI.
Je lui demande : « POURQUOI sont-ils incapables alors que c’est vous qui vous les avez embauchés ? »
Il me répond : « Ils sortent d’une superbe école, mais ils ne savent pas se servir de cette machine »
je lui demande : « POURQUOI ils ne connaissent pas la machine ? »
Il me répond : « Parce qu’ils ne se sont pas formés dessus »
Je lui demande : « POURQUOI ne sont-ils pas formés sur cette machine ? » 
Et là il tomba d’accord avec moi sur le fait que s’ils étaient vraiment formés sur la machine il n’aurait pas besoin de faire le travail de réglage à leur place.

• Pierre transmet un dossier indésirable à Jean.
Jean demande à Pierre : « POURQUOI ?  »
Pierre répond : « Paul m’a demandé de te déposer ce dossier ».
Jean va voir PAUL et lui demande : « POURQUOI ? »
Paul dit : « c’est Jacques du SAV qui veut des précisions » 
Jean va voir Jacques du SAV et demande : « POURQUOI ? » 
Là Jean apprend avec stupeur que comme Jacques n’a pas le temps d’appeler cette personne, il a transmis le dossier à Paul qui l’a transmis à Pierre qui l’a transmis à Jean.
Immanquablement en remontant la chaîne vous trouverez la personne qui n’a pas fait correctement son travail, ou le fonctionnement défectueux dans votre entreprise et qui est la cause de votre problème.
Vous pourrez ainsi aider ladite personne à mettre en place des processus pour empêcher que cela ne se reproduise. Si vous appliquez cela régulièrement vous vous rendrez compte que votre zone de travail s’apaise et que vous avez de moins en moins d’urgences ou de problèmes à traiter. Vous cesserez d’être MacGyver même si cela flatte votre égo !

EN RÉSUMÉ

La réussite est très étroitement liée à la logique. Si quelqu’un s’aperçoit qu’il est en train de sombrer dans l’apathie à propos de son incapacité à faire son travail, il est certain qu’il est en train de fonctionner d’après de faux POURQUOI qu’il a fabriqué lui-même et qui s’appliquent à des domaines qu’il ne pourra jamais espérer influencer.
La force et la puissance chez une personne consistent à être assez logique pour trouver des POURQUOI qu’il pourra utiliser afin de faire avancer son quotidien vers son idéal.
Le POURQUOI repose en VOUS et en votre aptitude à être logique.

JOUONS UN MOMENT

À chaque fois que vous recevez une information qui ne vous est pas destinée, un dossier qui est incomplet ou toutes situations que vous jugez indésirables, posez-vous poser la question : POURQUOI ?
Il est de votre responsabilité quand cela arrive de trouver le vrai pourquoi, car cela aide toute votre entreprise. Si vous appliquez la théorie du POURQUOI avec zèle, peut-être allez-vous ouvrir les yeux sur des solutions qui étaient à portée de mains sans que vous ne le sachiez !

Êtes-vous prêt à voir cette vérité ?
Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à contacter Dynamique, elle se fera un plaisir de vous répondre.