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La tablette : l’objet incontournable des Français

A la base un ordinateur portable doté d’un écran tactile fonctionnant avec un stylet, la première tablette voyait le jour en 1987 sous le nom de « Linus Write-Top ». Véritable révolution, cet appareil a inspiré de nombreux fabricants comme Samsung et Grid Systems Corporation qui ont conçu ensemble en 1989 « GRiDPad », une tablette tactile dont le succès a été limité à cause de son prix élevé. De recherches en innovations, le premier écran tactile pouvant être guidé grâce au doigt a été créé par Apple en 2007 avec son célèbre iPhone. En 2010, la société a présenté son iPad, première vraie tablette numérique. Certains spécialistes affirmaient alors que cette nouvelle technologie signait l’arrêt de mort du PC. A tort ou à raison ?

Ses avantages

La véritable révolution de la tablette vient de son mode d’utilisation. Elle offre en effet tous les avantages d’un Smartphone en proposant un écran plus grand assurant le confort d’un écran d’ordinateur. Compacte, simple à utiliser, la tablette est entièrement tactile et toutes les applications proposées sont regroupées dans des magasins virtuels propres à chaque fabricant. Les concepteurs de tablettes ont ainsi remporté le pari de proposer des appareils intelligents et intuitifs sans aucune contrainte technique comme rencontrée sur un ordinateur classique. 

Selon une étude Prixtel réalisée par IPSOS, 38,7 % des détenteurs de tablette déclarent utiliser leur terminal pour des raisons de commodité tandis que 38,2 % y trouvent un avantage en termes de rapidité. C’est ce qui explique en partie le succès des Smartphones et des tablettes.
Aujourd’hui, les détenteurs de tablette s’en servent principalement pour surfer sur internet. Selon l’étude Prixtel, 35,8 % des possesseurs de tablette s’en servent pour faire toutes sortes de recherches : cinéma, spectacle, adresse… Ils sont 28 % à s’en servir principalement pour consulter leurs e-mails, 16,1 % pour aller sur les réseaux sociaux et 12,5 % pour regarder les films et/ou écouter de la musique. 

Les tablettes en chiffres

A ce jour, 15 % des Français possèdent déjà une tablette, c’est aussi 30 % des 16-34 ans, et 25,3 % des 35-75 ans (étude Prixtel). L’année 2012 a connu une explosion des ventes de tablettes, avec 3,6 millions d’unités écoulées en France soit une hausse de 140 % (GFK).
L’iPad d’Apple est encore aujourd’hui le modèle de terminal remportant le plus grand succès mais le système Android de Google s’améliore et gagne du terrain. On voit apparaître de nouveaux acteurs sur le marché, comme Microsoft.
2013 s’annonce comme l’année de démocratisation de la tablette tactile avec une exploitation de plus en plus courante dans de nombreux secteurs professionnels et dans le milieu de l’éducation. Le marché devrait également connaitre une croissance importante du côté des particuliers qui y voient un intérêt croissant. Intégrées au tableau de bord d’une voiture, servant de GPS ou de système de divertissement pour les passagers et bientôt système de commande et autoradio, les tablettes deviennent incontournables dans les voitures comme dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. Tablettes 3D, supports de lecture, les terminaux sont au cœur de nombreuses innovations et les prochaines années promettent encore de belles inventions.

Les nouveautés en 2013

Parmi les nouveautés présentées au salon CES de 2013, on peut citer des écrans flexibles qui offrent de nouvelles possibilités d’exploitation, des tablettes au clavier « liquide » qui apparaissant et disparaissant sur demande…

La tablette séduit de plus en de plus de Français. L’année 2013 marque un véritable tournant, fortes de leurs succès, les tablettes sont en passe de détrôner les ordinateurs portables. D’après GFK, 5,1 millions d’unités devraient en effet être vendues d’ici la fin de l’année contre environ 3,9 millions de PC portables. Les tablettes sont aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien.

Y a-t-il des règles pour bien mincir ?

Dans le cadre d’une perte de poids, afin de perdre durablement en respectant son organisme il est important de respecter les 4 points suivants : l’aspect psychologique, l’aspect biologique, l’aspect activité physique et l’aspect équilibre alimentaire.

Si l’un des 4 points manque, vous risquez de reprendre très rapidement le poids perdu dès l’arrêt de vos efforts. Ou bien d’encourager l’effet yoyo qui répété, favorise de 50% la mortalité en déclenchant le diabète, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. 

Cet effet est amplifié par la découverte récente de l’inflammation des tissus adipeux. Lorsqu’ils sont en trop grande quantité, comme ils stockent de nombreuses toxines et produits chimiques absorbés dans l’alimentation et l’environnement, ils sont considérés comme un corps étranger. Cette inflammation endommage les tissus et sont facteurs de maladies graves pour la santé. C’est pourquoi l’obésité et la sédentarité tuent autant aujourd’hui.

Voyons plutôt qu’elles sont les 4 aspects principaux permettant la perte de poids :

L’aspect psychologique: lié au dérèglement sérotoninergique touchant 80% des femmes. Il affecte l’état de l’humeur et les compulsions alimentaires vers le sucre qui procure un apaisement sérotoninergique. Un peu comme la cigarette qui semble procurer un bien-être immédiat pour le fumeur avec les effets secondaires que l’on connait !

  • L’aspect biologique: c’est apporter à l’organisme les cofacteurs équilibrant du corps et aussi régulateurs psychologiques. Comme le magnésium (100% des français carencés), le zinc (80% des français carencés), la vitamine B6 (80% des français carencés).
  • Le manque de magnésium est une cause majeure de fatigue et de stress, or quand on est stressé on mange plus. Quand on mange plus, on grossit, puis on stress d’avoir grossi, alors on compense le stress par le sucre… Nous tombons alors dans un cercle vicieux, qui peut emmener certains vers des surpoids très importants et du yoyo a vie avec les risques cités plus haut.

    Et si l’on manque de magnésium, les étapes de transformation permettant à une calorie consommée d’accéder à une cellule est imparfaitement réalisée, ce qui favorise le stockage dans le tissu adipeux !

  • L’aspect activité physique: seule manière d’éliminer les réserves stockées dans l’organisme est de créer du muscle consommateur d’énergie. Mais aussi de pratiquer des exercices cardio-vasculaires permettant d’utiliser les graisses comme énergie à l’effort et de les brûler. Ce pourquoi vous devez être régulier, c’est à dire pratiquer au moins 3 activités par semaine durant 1 heure et voir plus pour stimuler votre organisme. Tout ceci en respectant les placements et les contraintes de niveau physique de chacun pour ne pas se blesser.
    L’exercice physique a le grand avantage d’augmenter le nombre de mitochondries (usine énergétique de la cellule) dans vos cellules et c’est grâce à elles que vous augmentez votre métabolisme. Elles permettent d’augmenter la consommation de calories même au repos. Ce pourquoi les sédentaires ont tendance à prendre facilement des kilos superflus !
  • L’aspect équilibre alimentaire: c’est avoir une assiette avec l’ensemble des catégories alimentaires présentes et ne pas écarter un groupe d’aliment. En effet, les régimes hyper protéinés se soldent par 80% d’échec à deux ans et à un effet anti-sérotoninergique favorisant le stress. Les régimes restrictifs font craquer rapidement et favorisent une reprise de poids rapide.

Bien manger, c’est donc choisir la qualité des graisses consommées. Des graisses saturées diminuent le rendement d’absorption dans la cellule et favorisent le stockage. A l’inverse, les graisses insaturées et mono insaturées favorisent l’absorption et diminuent d’autant le stockage. Elles ont aussi pour avantage d’améliorer la fluidité membranaire et ainsi la diminution des risques cardio-vasculaires.

En 1890, l’homme absorbait 4 000 calories et les femmes 3 500. En 2010, l’homme absorbe 2 200 calories et les femmes 1 700 ! Pour apporter les 420 mg de magnésium des apports journaliers recommandés, les scientifiques ont spécifié que nous avions besoin de 2 850 calories jour, ce qui nous ferait grossir si on les prenait. Ce déficit est amplifié par le stress ambiant qui a chacune de ses apparitions, fait « fuiter » du magnésium de nos cellules et le fait partir par les voies naturelles, d’où une diminution supplémentaire. Et l’on sait comment le stress est présent dans une ville comme Paris !

Voilà pourquoi la complémentation est devenue une évidence et permet de réguler le stress, les processus d’absorption et favorise donc la stabilité du poids. Malgré cela, certaines personnes peu informées, peuvent décrier la complémentation, mais elles ont tort.

Reste à absorber un magnésium de qualité, qui ne soit pas laxatif, d’où le magnésium glycérophosphate proposé à Global Training Center.

Ma prochaine newsletter sera consacrée à la « mal bouffe » avec un petit tour dans notre chariot de course.

Start-up : pensez à votre marketing financier !

En tant qu’entrepreneur, vous consacrez beaucoup de temps et d’énergie à l’élaboration d’une stratégie marketing concernant votre produit ou votre service. Avez-vous également pensé à définir une stratégie marketing pour votre entreprise, notamment sur l’aspect financier, et ainsi améliorer votre visibilité ? Et si le marketing financier n’était pas réservé aux grands groupes du CAC 40 ou encore aux banques ?

Qu’est-ce que le marketing financier ? 

Le marketing financier regroupe l’ensemble des techniques de marketing ayant pour but le placement et la commercialisation de produits ou de services financiers. Un des aspects du marketing financier est de cibler la communauté financière. Ce dernier aspect est encore trop souvent négligé par les entrepreneurs, et ce alors qu’au quotidien ils sont en relation avec de multiples acteurs financiers : banquiers, investisseurs, business angels ou encore actionnaires.

Les objectifs visés

En fonction de vos interlocuteurs, l’objectif recherché sera de démontrer la capacité de votre entreprise à :

  • Dégager des profits positifs à moyen ou long terme
  • Rassurer sur la viabilité et pérennité de votre entreprise dans le temps
  • Rassurer sur votre transparence affichée

Comment définir sa stratégie ? 

Dans un premier temps, il s’agit de définir qui sont vos interlocuteurs financiers. Les premiers sont votre banquier, le fond d’investissement qui vous soutient, et vos actionnaires. Il est également important de penser à la stratégie financière que vous souhaitez adopter vis-à-vis des partenaires de la société, c’est-à-dire de vos clients, fournisseurs ou encore salariés. Une fois identifiés, il est essentiel de sélectionner quelles informations vous souhaitez communiquer à ces interlocuteurs. L’objectif est que chaque interlocuteur se sente privilégié en tant que réel partenaire de la société, et soit rassuré par la transparence que vous affichez.
Dans un deuxième temps, vous allez définir les éléments de ce marketing : l’instauration d’un reporting régulier, la publication d’une newsletter de l’actionnaire récapitulant quelques indicateurs clefs (toujours les mêmes, dans le but de pouvoir comparer)…autant de pistes à creuser qui peuvent être une première étape dans le déploiement de votre marketing financier. 

Ces outils marketing vous seront utiles dans la mesure où ils permettront à vos différents interlocuteurs de comprendre la situation au moment ou vous aurez besoin de leur aide pour couvrir un découvert, pour un premier ou un deuxième tour de table etc. 

Ces outils seront également pertinents en pré phase ou phase de levée de fonds, d’ouverture à de nouveaux actionnaires ou de vente de votre société. Les nouveaux entrants apprécieront d’être tenus au courant des avancées significatives de la société, soit avant soit pendant la période d’instruction. Ils seront rassurés sur l’évolution des métriques et sur la transparence affichée de l’entreprise. Enfin pensez à mettre en place votre stratégie de marketing financier tant que les indicateurs sont au beau fixe !

L’innovation par les startups : avec quelle efficacité ?

Nous entrons dans la « postmondialisation » : progressivement, seuls les matières premières et les produits et services d’exception s’échangent entre les grands blocs économiques. Dans ce contexte, l’innovation par les startups devient un des principaux vecteurs de compétitivité, non plus pour les entreprises, mais les nations elles-mêmes.

Les business angels, le crowdfunding et les usines à startup

Notre compétitivité passe désormais par la maîtrise des nouveaux processus d’innovation dans le tissu économique, désormais mondialisé.

Or, depuis 10 ans, ces processus ont beaucoup évolué.

Le financement des startups innovantes est une des composantes de ce processus, soudain perturbé par l’arrivée du « financement participatif », appelé aussi crowdfunding. Ce mode de financement a pour but de ré-aiguiller l’épargne publique vers l’économie réelle. Soutenue pas Obama, elle est appelée à être mondialisée. Son irruption dans nos pratiques de l’innovation nous place face à nos responsabilités quant à notre manière de faire éclore, de retenir et d’attirer des startups innovantes.

L’épargne publique, désormais ouverte aux projets du monde entier, ne s’intéressera qu’aux startups localisées sur des terres d’accueil favorables à l’innovation.

Les plateformes de « financement participatif » internationales sont déjà à nos portes. Elles gagnent leur vie en prélevant 10 % des sommes collectées. Actuellement, nos (rares) business angels prélèvent tout au plus 2,5 % pour assurer le fonctionnement de leur club. Or, à y regarder de près, nous constatons qu’ils apportent bien plus que du financement. Issu du monde de l’entreprise, ils mettent à disposition leur savoir-faire, leurs réseaux de relations et une précieuse capacité à relier le futur au passé. Autant de richesses immatérielles qui ne s’apprennent pas dans les livres et qui ne s’obtiennent pas par injonction. En revanche, leurs moyens sont inexistants, leurs outils et leurs méthodes sont peu professionnalisés et le peu de récompenses qui leur sont octroyées rendent leurs contributions incertaines.

Les nations qui s’appuient sur leurs anciens entrepreneurs pour accompagner les nouvelles générations obtiennent de meilleurs résultats que nous, en France. Bien évidemment, croire que sans moyens ni reconnaissance, nos business angels vont jouer un rôle stratégique dans le « redressement productif » est une illusion.

Pour le moment, en France, les plateformes de financement participatif ont des marges de manœuvre limitées en raison des règles liées à l’appel à l’épargne publique. Ceci n’empêche pas les pionniers de se mettre en place avec détermination et professionnalisme.

Par ailleurs, nos « grands angels » se professionnalisent également. 

Ainsi, les business angels traditionnels se trouvent pris en tenaille entre les grands angels et les crowdfunders qui se donnent les moyens de capter les meilleurs dossiers : les uns avec de gros tickets sur peu de projets, les autres avec des petits tickets sur un grand nombre de projets. 

Ces trois acteurs doivent être placés en synergie et non en concurrence. Mais au-delà du débat sur la manière de favoriser cette synergie, il est important de revenir sur le manque de fiabilité de notre processus de création d’entreprises innovantes.

La publication « des business angels au Crowdfunding » décortique méthodiquement la situation actuelle puis propose des solutions.

Il ressort de cette publication qu’il est nécessaire de regarder en face les causes de notre inefficacité. Les efforts consentis à l’innovation ne sont pas à la hauteur des résultats : la France perd en compétitivité et le renouvellement des PME et des ETI n’est pas assuré.
Comme toujours, le diable se cache dans les détails, ce qui donne à penser que notre modernisation va être un vaste chantier. Néanmoins, notre retard nous donne l’opportunité d’intégrer directement les spécificités du 21ème siècle. 

En effet, une approche complètement nouvelle se présente à nous : celle qui consiste à considérer la prise de risque liée à l’innovation, non pas projet par projet, mais thème par thème. Dans cette approche, les trois familles d’investisseurs privés peuvent occuper une place complémentaire (family office, business angels et crowdfunders).
Les business angels, en particulier, s’avèrent stratégiques pour leur connaissance de l’entrepreneuriat. Selon les résultats obtenus dans d’autres pays, leur expertise est précieuse, à condition que leur travail soit reconnu et récompensé.

Nous savons que la structure du tissu d’entreprises du 21ème siècle sera très différente de celle du 20ème siècle. En nous fixant comme objectif de fiabiliser l’entrepreneuriat innovant, nous finirons, assurément, par mettre en place les entreprises qui vont être capables de prendre place directement dans l’économie circulaire (cradle to cradle) et l’économie des fonctionnalités (biens partagés). Nous serons également capables de monter des entreprises de toutes sortes quant à l’amplitude de leur capitalisation : des entreprises de service comme des entreprises industrielles.

Avoir un Guest à son événement : combien ça coûte ?

Vous organisez un événement pour le lancement de votre entreprise, de votre nouveau produit, boutique,… Et si vous aviez à vos côtés une personne renommée pour appuyer votre événement et pourquoi pas même créer ce fameux buzz ? C’est possible ! Mais à quel prix ?

Les tarifs des guests varient selon leur cote de popularité actuelle. Et les stars américaines l’ont bien compris. Leurs tarifs sont exorbitants !
On a cherché pour vous les sommes à investir pour s’honorer de la présence d’un people, d’un sportif ou encore d’un intellectuel à votre soirée. 

People 

Les people vous assurent à coup sûr une forte retombée médiatique!
Commençons avec la chanteuse qui ne meurt jamais : Britney Spears ! Elle réclame un million de dollars par apparition. Rien que ça !

Paris Hilton, la riche héritière, se déplace pour 200 000 dollars.
Pour une simple apparition de quelques minutes de Lady Gaga, (on a bien dit apparition : pas de chanson) c’est 2 millions de dollars !

Si vous voulez que beaucoup, beaucoup d’hommes se déplacent à votre soirée, je vous conseille de miser sur Kim Kardashian ! Et cela vous coûtera 300 000 dollars la soirée.

Rihanna ? La chanteuse mondialement connue a été rémunérée 8 millions de dollars pour inaugurer les décorations de Noël d’un célèbre grand magasin Londonien… 

Continuons avec Justin Bieber ! Mais si, vous le connaissez ! C’est l’ado qui fait hurler toute les filles… blond, avec une mèche, et qui chante des chansons d’amour… Toujours pas ? Peut-être que c’est mieux ainsi car sa présence vous aurait coûté 1 million de dollars par heure !

Soyons un peu plus raisonnables ! Nos stars françaises, moins connues, proposent des prix beaucoup plus abordables. Vous pourrez par exemple passer la soirée avec l’actrice Natasha Amal pour 3500 euros.

Sportifs

Si depuis votre tendre enfance vous rêviez de passer un moment avec un grand sportif, sachez que cela est possible, et en plus pour des raisons professionnelles ! Afin que votre marque soit soutenue par le grand Aimé Jacquet ou par l’incontournable David Douillet, il vous faudra débourser 17 500 euros pour chacun.

La tête dans les étoiles ? Offrez à vos invités un moment avec l’ex-astronaute et ambassadeur de l’Unesco, Patrick Baudry, pour 3 500 euros.

Intellectuels

Vous organisez une conférence ? La présence d’un intellectuel vous sera très utile et le plus souvent beaucoup moins chère…
Comptez environ 1 000 euros pour un professeur d’université. 

La journaliste Florence Dauchez (prix Albert-Londres) ou le directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Pierre Rousselin, réclament 5 000 euros. Bernard-Henri Lévy, grand écrivain qui surfe sur son succès, vous propose sa présence pour 30 000 euros.

Et si vous décidiez de louer les services d’un Président ? Et bien sachez que vous pourrez avoir Bill Clinton à 200 000 euros la conférence. 

Vous savez tout ! Bonne course !

Visite virtuelle : Google et … surtout les autres !

Zoom sur les visites virtuelles.

Qu’est-ce qu’une visite virtuelle ?

Le terme de visite virtuelle est souvent employé pour désigner de nombreux types de contenus différents, du simple diaporama de photos à la vidéo de présentation d’un lieu en passant par un plan interactif amélioré, il est souvent difficile de savoir de quoi on parle. Néanmoins une norme tend à s’imposer. En effet, le terme de visite virtuelle est de plus en plus utilisé pour désigner des parcours interactifs permettant à un utilisateur de visualiser des espaces à travers des photos (panorama) à 360° comme sur Google Streetview par exemple.

À quoi ça sert et à qui ?

Ce type de contenu est utilisé de façon croissante par les professionnels du secteur de l’immobilier, de l’hôtellerie, des foires et de salons, mais également de l’art et de la culture pour présenter des espaces ou des expositions. L’objectif est de permettre à un internaute de se promener à travers les différentes salles d’un espace depuis un Smartphone, une tablette ou un ordinateur en choisissant son angle de vue et en zoomant sur les différents éléments qui l’entourent. Parmi les différents modes de navigation possibles pour passer d’une salle à une autre, on peut notamment mentionner les plans interactifs, les menus de vignettes ou encore les flèches cliquables. L’intérêt de ce type de visites virtuelles est lié au fait qu’elles peuvent être enrichies de zones cliquables (points d’intérêts ou hotspot) qui permettent aux utilisateurs d’accéder à des contenus textes, photos, audio ou encore vidéo.

Exemple : visite virtuelle du campus d’HEC 

Concrètement les visites virtuelles permettent de présenter des espaces de façon ludique, dynamique et immersive sur un site internet ou une application mobile avec un temps de chargement très faible. L’intégration de ce type de contenus impacte principalement le temps passé par l’internaute sur un site ou une application et par conséquent son engagement vis à vis de l’annonceur. En moyenne, on estime qu’une visite virtuelle intégrée en page d’accueil d’un site permet d’augmenter la durée moyenne de visite d’un internaute de 30%.

Pourquoi les solutions de Google ne sont pas satisfaisantes

Si Google a investi des millions de dollars dans Streetview et ArtProject, ces solutions ne sont toutefois pas satisfaisantes en terme technique et juridique pour les professionnels. En effet, l’ensemble des images réalisées et hébergées par Google accessibles sur Streetview et ArtProject reste la propriété de Google. Il est impossible pour un professionnel de modifier, administrer ou personnaliser ces visites virtuelles dont il ne peut obtenir les sources. Par ailleurs, Google privilégie le volume sur la qualité des images. Celles-ci présentent souvent d’importantes distorsions et sont la plupart du temps peu valorisantes. Enfin les visites proposées par Google sont peu enrichies et ne sont pas accessibles ni sur tablettes ni sur Smartphones ce qui représente un réel handicap alors que plus de la moitié des connexions sont effectuées depuis des terminaux mobiles.

Vue Galerie des Glaces au Château de Versailles par Google

Vue réalisée par une société spécialisée

En définitive si Google a joué un rôle déterminant dans le processus de démocratisation de ce type de média, les sociétés spécialisées semblent aujourd’hui mieux armées pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients dans ce domaine.

Le phénomène Freelances

Un véritable phénomène de société est en train de bouleverser le monde du travail. Entre des entreprises qui demandent plus de flexibilité et des employés qui demandent plus d’indépendance, le travailleur du 21ème siècle sera pour une grande partie, voire une majorité, un «freelance».

Les chiffres sont là pour prouver ce phénomène. Aux Etats-Unis, en 2006, on comptait d’ores et déjà 42,6 Millions de travailleurs indépendants. Et en 2020, d’après une étude réalisée pour Intuit, un éditeur de logiciel, 40% de la population active américaine travaillera comme freelance. Le management au sein des entreprises, la géographie des villes, banlieues et campagnes, l’état lui-même et ses organismes de prélèvement sociaux et fiscaux sont en train de vivre un complet bouleversement.

En France, ils sont déjà 3 millions de travailleurs indépendants de toutes sortes, avec une très forte croissance dans les métiers que l’on appelle «de la connaissance».

Trois tendances lourdes s’entrecroisent et ne font qu’accélérer ce phénomène.

La première, est cette nécessaire flexibilité sur le marché du travail, recommandée par les économistes, souhaitée par les petits et grands patrons, pour mieux s’adapter en temps de crise, mais aussi et surtout à une société où tout change plus vite, où du jour on lendemain le produit ou service que propose une marque peut connaître une croissance très forte, ou au contraire des ventes en chute libre.

La deuxième, c’est évidemment le développement de l’Internet, des métiers qui lui sont liés, et de la possibilité de télé-travailler. La révolution industrielle a poussé les artisans dans les usines. Puis nous avons inventé au 20ème siècle le concept de bureau, lieu où l’on peut travailler en collaborant grâce à une proximité physique avec ses collègues, et où on dispose des outils nécessaires pour remplir sa fonction : téléphone, ordinateur, imprimante, logiciel, etc… Dans une société plus informatisée, et interconnectée, nous avons accès à tous les outils dont nous avons besoin, partout, à tout moment, depuis un simple ordinateur portable, voire une tablette ou un smartphone. Le travail est donc de moins en moins lié à un lieu fixe, et surtout, chacun a accès facilement aux outils nécessaires pour pouvoir le réaliser.

La troisième, c’est l’arrivée sur le monde du travail de la génération dite Y, ou «millennials», qui embrasse parfaitement les nouvelles technologies, et a une vision totalement différente du marché du travail. Ils ont toujours connu le travail avec Internet (depuis un ordinateur ou leur propre smartphone), avec la possibilité de travailler de chez eux, ou à l’inverse de se divertir et communiquer avec leurs amis depuis leur lieu de travail. Travail et vie privée ne font plus qu’un, ce qui a un impact évidemment majeur sur la façon dont on perçoit le travail en terme d’horaires, de lieu, de carrières, etc.

Ces 3 tendances de fond, sont donc des accélérateurs d’un mouvement inexorable où nous deviendrons de plus en plus tous freelances, entrepreneurs, indépendants, c’est à dire où l’on passera de salariés à prestataires de services.

Mon expérience

Au cours des 6 derniers mois, j’ai beaucoup appris sur les freelances. Dans le cadre de la création de Hopwork (aujourd’hui en version «beta» pour les freelances), site web qui permet aux entreprises de trouver facilement des freelances pour réaliser des missions, j’ai rencontré des centaines de freelances. Je les ai rencontré lors des événements que nous organisons bien sûr, mais surtout dans les cafés parisiens qui en journée se transforment en open space de travailleurs de nouvelle génération. Je travaille aussi régulièrement à leurs côtés dans ce que l’on appelle les «tiers lieux» ou espaces de coworking. Car qui dit télétravail, et indépendance, ne dit pas forcément travail depuis la maison et isolement. Ce qui était le cas pour les premières générations de télétravailleurs, qui avaient besoin de connexions réseaux privés et matériels informatiques spécifiques, et donc accédaient depuis leur propre bureau chez eux (ce qui était finalement reproduire la logique du bureau en général, avec les avantages de s’affranchir des transports), n’est plus vrai aujourd’hui. Le freelance a choisi la liberté, en particulier physique, qui lui permet de travailler d’où il le souhaite, parfois de chez lui, certes, mais aussi souvent depuis ces espaces où on retrouve les avantages de lien social du bureau, sans les inconvénients de longs «commuting».

Ce que j’ai appris sur les freelances, c’est d’abord leur implication dans le travail. Travaillant par mission ou projet plutôt que par temps de présence sur un lieu de travail, ils n’ont pas de temps à perdre. Et si ils ont certes en théorie une marge de manœuvre sur leurs horaires de travail, ils ont aussi des contraintes de délais très importantes. Allez visiter l’un des espaces de coworking qui poussent maintenant dans toutes les villes, et vous serez étonnés du silence qui y règne malgré le fait qu’ils sont souvent organisés en open space. Etre freelance, c’est gagner en indépendance mais ce n’est pas prendre du bon temps. Et en bons gestionnaires, ils mesurent précisément le temps passé sur chaque mission pour s’assurer de la rentabilité de leur travail.

J’ai aussi appris, que en plus de faire leur métier, qu’ils soient développeurs, webdesigner, concepteur-rédacteur, motion designer, illustrateur, traducteur, consultant en référencement, chef de projet… ils sont tous aussi directeur marketing et commercial de leur propre entreprise. D’abord, tous ont un site ou un blog, voire les deux, et sont évidemment présents sur les réseaux sociaux ouverts tel que Twitter, pour faire la promotion de leurs services. Ensuite, ils se doivent d’être présents dans les événements où ils vont pouvoir «networker» pour trouver de nouveaux clients ou prescripteurs (souvent d’autres freelances). Et bien sûr, ils doivent fidéliser leurs clients et en gagner de nouveaux. Ils n’ont plus un patron à qui reporter, mais des clients, ce qui n’est pas toujours plus facile, souvent le contraire.

Les freelances sont aussi et avant tout des entrepreneurs. Ils doivent gérer une comptabilité, payer leur TVA, impôts, réaliser des contrats… Et bien sûr, ils doivent mesurer leurs revenus, leur chiffre d’affaires, et leurs charges, gérer le recouvrement de factures, leur cash flow, toutes les fonctions que doit prendre en charge tout bon gérant d’entreprise.

Malgré l’incertitude de revenus, malgré les pressions des clients, malgré le fait d’avoir à occuper des fonctions de gestionnaire, marketeur et commercial qui ne sont pas toujours leurs points forts, et en aucun cas leur «métier», malgré tous les aléas qui font que ce mode de vie ne correspond pas à tout le monde, j’ai aussi remarqué une chose, les freelances sont heureux ! Très difficile d’établir des statistiques, mais il est fort probable qu’ils soient plus épanouis que beaucoup d’employés de grandes entreprises, même celles où l’emploi à vie (ou presque) reste encore la norme. En tout cas, pour ceux qui travaillaient auparavant dans une structure plus «classique», une majorité disent clairement être plus heureux dans leur nouvelle vie.

C’est probablement toutes ces contraintes et incertitudes, qui poussent à se dépasser, se remettre en cause, se former, se repositionner, se vendre, qui rendent aussi le travail plus riche. Et c’est aussi l’indépendance de temps et de lieu, malgré le fait que la plupart d’entre eux travaillaient pendant les ponts de mai alors que la France était en vacances, qui leur donne une liberté qui n’a pas de prix.

De ces 6 mois, de toutes ces rencontres, je ressors d’autant plus convaincus que nous vivons un changement de société profond sur l’organisation du travail. Les entreprises, les états et les travailleurs vont devoir s’y adapter. Un blogueur espagnol il y a quelques jours, proposait même aux jeunes Espagnols (au chômage pour plus de 50% d’entre eux), de ne plus utiliser le mot «chercher» du travail, mais le mot «créer», «réinventer», «fabriquer» son propre travail.

De façon très pratique, les entreprises doivent s’adapter à ce phénomène. Les entreprises qui à l’avenir auront le plus de succès seront celles qui sauront coordonner et synchroniser de la meilleure manière cette force de travail indépendante, selon les cycles, selon les projets, en ayant la possibilité d’accéder à des talents sur des sujets de plus en plus précis. Elles seront les dépositaires de marques, et d’un noyau dur d’employé, autour duquel gravitera une communauté de travailleurs indépendants qu’il faudra apprendre à recruter, coordonner, motiver.

Dirigeants d’entreprise qui demandez souvent à juste titre des améliorations sur le marché du travail en France, en particulier sur sa flexibilité, ne passez pas à côté de ce phénomène qui est une tendance lourde, partout dans le monde. Vous avez près de vous une force de travail talentueuse, disponible, et surtout incroyablement motivée. Dans la conjoncture économique actuelle, voilà une bonne nouvelle !

Un créateur d’entreprise doit-il avoir son propre compte Twitter ?

La semaine dernière, la responsable Marketing de @FAGUOshoes est venue nous voir avec mon associé, en nous disant qu’il nous fallait un compte TWITTER en temps que créateur ! Que celui « Corporate » de la marque commençait à avoir de l’audience, mais qu’il nous fallait encore faire aboutir les choses…

Sur le coup je me suis dit que je perdais déjà suffisamment de temps avec les réseaux sociaux pour ne pas me rajouter en plus un compte Twitter !
Mais après une bonne nuit de réflexion, je me suis dit que c’était un bon moyen pour moi de véhiculer les valeurs de la marque FAGUO, et aussi mes propres valeurs !

En effet, le dynamisme, la mode, et la dimension responsable de FAGUO ont été inspirés, et surtout ont été développés par de nombreuses lectures qui avait chacune un intérêt certain pour nous faire murir !

A ce titre, je me disais que les partager sur un réseau social était important, pour essayer de retracer ma manière de voir la mode, les chaussures, la dimension responsable, la vie entrepreneuriale qui n’annonce, contrairement aux journaux télévisés, que des bonnes nouvelles ! (Enfin toujours plus souvent que les JT)

J’ai donc choisi cette thématique là pour mon compte Twitter personnel.
@FredMugnier défendre les valeurs de libre choix d’entreprendre !!

L’idée au delà d’avoir un compte TwitterCorporate, c’est aussi pousser une passion particulière, dans mon cas : l’entreprenariat !!!

Alors avant d’être trop as been, je vous propose de me suivre @FredMugnier et de suivre @FAGUOshoes 😉

Les Français préfèrent les entreprises éthiques et humaines

Résultats d’une étude signée Opinionway pour Dragon Rouge, révèle que la majorité des Français préfèrent les entreprises éthiques et humaines.

La crise économique et la crise de confiance qui bouleversent la société actuellement imposent une nouvelle façon d’envisager les fondamentaux de l’entreprise.

A l’occasion de la sortie du livre Business isBeautiful de Dragon Rouge, le groupe français de design a souhaité interroger les Français sur les critères qu’ils estiment essentiels pour définir la réussite d’une entreprise, sa capacité à se mobiliser pour la société dans son ensemble et les leçons à tirer de la crise. 

Pour près de 9 Français sur 10 , le succès d’une entreprise c’est aussi bien la capacité de l’entreprise à s’adapter et imaginer de nouveaux modèles (innover) (93%), dégager des bénéfices (90%) que son engagement dans une démarche d’épanouissement des collaborateurs (89%) ou l’équilibre de la redistribution des bénéfices (88%) qui permettent de donner à voir le succès d’une entreprise. 

Une entreprise éthique et humaine, les deux critères clefs selon les français

Pour une large majorité des personnes interrogées, le succès d’une entreprise ne se résume plus seulement à sa santé financière. Il se mesure à l’aune d’un faisceau d’indicateurs : économiques ET éthiques.

Le chiffre d’affaires semble moins important que l’aspect éthique et humain, avec 84% des Français pour lesquels il s’agit d’un indicateur important et moins de 30% pour lesquels il est très important. 

De fait, pour les Français, pérenniser une entreprise exige une prise de conscience de l’importance qu’ont les salariés comme valeur ajoutée de l’entreprise. 

Pour près de 90% d’entre eux être attentifs aux collaborateurs(89%), les associer aux résultats de l’entreprise (89%) et créer un cadre de travail générateur de satisfaction (88%) sont des facteurs clés de la performance durable d’une entreprise. 

Innover/créer : l’importance pour les Français de trouver de nouveaux équilibres

L’importance de l’innovation est soutenue par 33% des Français, et notamment par les inactifs (41%), suivie de près par l’importance d’avoir une stratégie claire (32%) et de bien répartir le travail et les responsabilités (28%). Enfin, les Français souhaiteraient que les entreprises retiennent de la crise l’impact porté sur la situation globale de la société (24%) ou encore l’importance de reconnaître ses erreurs (20%). 

Des entreprises éloignées des problématiques sociétales 

Pour la majorité des Français, les entreprises se sentent peu concernées par le sort de la société (58%). Pour près de 30%, elles ne se sont pas du tout concernées.

 Seuls 12% d’entre eux estiment que les entreprises se sentent concernées et tendent à se mobiliser pour faire bénéficier l’ensemble de la société de sa propre réussite, idée davantage partagée par les Français de moins de 30 ans (16%) et les salariés d’entreprises de moins de 50 salariés (18%).

Pour Jean-Baptiste Danet, DG groupe de Dragon Rouge, membre du comité directeur de Croissance + et auteur de l’ouvrage Business isBeautiful « Nous souhaitons réfléchir à un autre modèle d’entreprise. S’il est facile de mesurer des résultats en termes de bénéfices, le concept même de création de valeur est un accomplissement bien plus important. La crise de ces cinq dernières années, c’est aussi l’opportunité d’innover en inventant de nouveaux modèles, de pousser la réflexion dans ses retranchements pour trouver de nouveaux points d’équilibre notamment entre l’humain et le succès économique».

Méthodologie

– Échantillon de 1010 français, représentatif de la population française, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

– Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 1 à 3 points.

– Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview)

– Le terrain a été réalisé du 10 au 11 avril 2013

– OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252

La cession de parts sociales à 1 € symbolique

Oui à la cession de parts sociales pour 1 € symbolique ! Mais attention… à utiliser avec prudence !

La validité de la cession de parts sociales pour 1€ symbolique

A bien y réfléchir la cession de parts sociales pour 1€ symbolique est plutôt attrayante. Toutefois, l’opération n’est pas sans risque si l’on se réfère à la jurisprudence en la matière. En effet il a été décidé que la vente consentie sans prix réel et sérieux est affectée d’une nullité absolue soumise à la prescription trentenaire de droit commun (Cass. com., 23 oct. 2007, no 06-13.979). La Cour de cassation a reconnu la nullité absolue de la vente pour absence d’un élément essentiel du contrat. Etant précisé que depuis la réforme de 2008, les actions en nullité sont soumises à un délai identique de cinq ans (pour les actions personnelles ou mobilières).

La cession de parts sociales obéissant au droit commun de la vente, il est de jurisprudence constante que la validation de la vente passe par la stipulation d’un prix réel et sérieux (Cass. com., 25 janv. 2005, no 01-12.165 , Cass. com., 11 juin 2003, no 00-17.222). De sorte que la stipulation d’un prix fictif entraînera la nullité absolue du contrat pour inexistence du prix.

En revanche, la stipulation d’un prix symbolique peut être valable dès lors qu’elle correspond à la valeur économique des droits sociaux, ou que la cession a pour contrepartie, une autre prestation que le prix symbolique (Cass. com., 3 janv. 1985, no 83-15.520 ; Cass. com., 11 févr. 1992, no 90-10.129). Etant précisé que le risque d’une telle opération réside dans la possible requalification de la cession en donation déguisée, ou de voir sa validité remise en cause. La question est de savoir si la cession pour 1€ symbolique est considérée comme un prix sérieux. En la matière, la jurisprudence de manière constante y répond par l’affirmative.

Même si la cession de parts sociales pour prix symbolique est licite, il n’en demeure pas moins que la jurisprudence en fixe les contours.
Revenons un instant sur le raisonnement qu’opère la Cour de cassation : un prix de cession excessivement bas ne correspond aucunement à un prix dérisoire ou à une absence de prix. Le principe est relativement simple : La cession pour 1€ symbolique est valide, mais est subordonnée à une contrepartie autre que le prix ! (C.A. Paris, 9 septembre 1997 : Bull. Joly Sociétés 1998, § 4, p. 20). La valeur de la chose cédée, objet du contrat doit être proportionnelle au prix de la vente, de manière à ce qu’il soit considéré comme sa contrepartie.

Une opération intéressante qui doit être maniée avec prudence

L’opération est admise car elle est souvent conditionnée à la prise en charge d’un passif, considéré comme une contrepartie. En d’autres termes le cédant cède au cessionnaire la charge du passif pour 1€ symbolique. Ce passif peut même être envisagé comme un passif futur, de telle sorte que le cessionnaire prendra en charge les coûts liés à la cessation d’activité, par exemple.
Les cessions à prix symbolique portent souvent en pratique sur les entreprises en difficultés compte tenu du poids du passif. Le cédant doit, tout de même s’assurer de la viabilité de la reprise de manière à éviter que sa responsabilité soit mise en jeu. Le licenciement d’anciens salariés par le nouveau repreneur peut être constitutif d’un contentieux.

Par ailleurs, il est également recommandé aux parties de faire appel à un tiers expert, pour déterminer la valeur des parts sociales. Une analyse sérieuse et rigoureuse de la santé financière de l’entreprise doit être réalisée au préalable. Une attention particulière doit être portée sur ce point, pour éviter la nullité de la dite opération. 
Le prix de la cession, en apparence faible, reflète en réalité la valeur du passif qui devra apparaître de manière significative sur les documents comptables. L’opération n’est justifiée qu’eu égard à l’analyse financière de la société.
D’aucuns pensent souvent à tort, que la cession à prix symbolique peut être réalisée du simple fait que la société ne dégage pas de chiffre d’affaire depuis quelques années, ou que celle-ci est en sommeil. En réalité, l’appel à un comptable est déterminant pour la réussite de l’opération. Même si le coût de l’intervention de cet expert peut s’avérer élevé, il a au moins le mérite de sécuriser la cession.

Les parties doivent être vigilantes pour éviter un redressement fiscal

L’opération, certes séduisante, peut avoir des conséquences bien plus graves en pratique. En outre, il est fortement recommandé aux parties de ne pas sous-évaluer la valeur des parts sociales. En somme, l’absence de réelle contrepartie, autre que le prix symbolique, expose les parties à un possible redressement fiscal, d’où l’importance de l’intervention du tiers expert.
Par conséquent, la cession des parts sociales à prix symbolique doit être utilisée avec prudence.

En l’espèce, une importance toute particulière doit être accordée à la rédaction de l’acte. Ainsi les rédacteurs de l’acte doivent veiller au contexte économique global de l’opération, pour que le cédant et le cessionnaire ne soient pas lésés.

L’opération présente un avantage certain, celui de permettre au cédant, de céder ses parts sociales pour ne pas avoir à subir une trop lourde charge. Pour le cessionnaire, il s’agira d’acquérir les parts à une somme symbolique, moyennant une contrepartie.

Autre possibilité en matière de cession de parts sociales : le prix déterminable

L’article 1591 du Code civil dispose que le prix doit être déterminé, ou désigné par les parties. En d’autres termes le prix peut être objectivement déterminable.
En somme, la cession de parts sociales dont le prix est défini en fonction d’éléments dont la valeur exacte sera fixée par un bilan établi par un cabinet extérieur est également licite (Cass. com., 18 juin 1996, no 94-17.327, RJDA 1996, no 1202).
Les parties ont également la possibilité d’inclure dans l’acte de cession, une clause d’earn-out en vertu de laquelle le prix d’une cession d’actions dépendra de la valeur réelle de l’entreprise, et de l’évolution des résultats à venir. Cette pratique est licite car elle assure une déterminabilité suffisante du prix (Cass. com., 10 mars 1998, no 96-10.168, RJDA 1998, no 865).

En définitive la cession à 1 € symbolique oui, mais pas sans risque.