Accueil Blog Page 1021

C’est quoi ton nom ? Les secrets pour trouver le nom de son entreprise et le protéger

Par Cyril Gaillard, fondateur de Benefik, agence de création de noms

Trouver un nom pour son entreprise

Les entrepreneurs confondent souvent marque et nom d’entreprise. Ils attendent des créateurs de noms qu’ils définissent le positionnement de leur entreprise. Or, le travail de création de nom découle justement de ce positionnement.

Avant de trouver le nom de son entreprise, le porteur de projet doit inventer sa marque, ses caractéristiques, sa valeur ajoutée et sa personnalité. Si ce travail préalable est correctement effectué, des noms viendront naturellement à l’esprit.

L’autre élément récurrent est que les créateurs d’entreprise recherchent tous un nom qui puisse dire tout de leur société en un minimum de lettres. Mais on ne peut pas tout exprimer en un mot.

Y a-t-il des tendances en création de nom d’entreprise ?

Oui, et ce pour une raison simple : parfois, des personnes ont l’audace de créer un nom qui ne ressemble à aucun autre et qui vient s’attacher à une marque forte. Dès qu’on innove avec succès dans ce domaine, d’autres noms similaires suivent rapidement. Mais il faut se rappeler que c’est la marque qui a de l’influence sur le nom et pas le contraire.

Se protéger juridiquement

Si le nom n’est voué qu’à une utilisation française, il faut tester son antériorité par classes d’activité sur le site www.icimarques.com de l’INPI. Cependant, cette recherche ne représente pas une garantie que le nom ne soit pas déjà utilisé. Pour un maximum de sécurité, il vaut mieux faire appel à l’INPI ou à un cabinet de conseil en propriété industrielle. Ceci notamment afin d’effectuer une recherche de similitude.

De nombreuses sociétés possèdent un portefeuille de milliers de noms qu’ils n’utilisent pas mais qu’ils ont déposé. Les petites entreprises doivent se protéger de ces grands groupes qui peuvent les attaquer pour préjudice, leur faire payer une amende et les forcer à changer de nom, ce qui entraîne de nombreux frais. Il faut savoir qu’un nom, même s’il est déposé pour dix ans, doit être utilisé dans les cinq ans. Ceci, sous peine de tomber en déchéance et de se retrouver de nouveau disponible.

S’internationaliser

L’idéal est d’envoyer une liste de noms pressentis pour l’entreprise à des correspondants locaux. Ceux-ci peuvent désigner les noms qui évoquent quelque chose de négatif dans la culture du pays. Ce n’est pas seulement une question de langue, mais aussi de références à une culture commune. Ensuite, il faut effectuer une recherche d’antériorité à l’identique et de similitude dans le pays visé.

Finalement, un bon nom d’entreprise, c’est…

Un nom qui réalise une bonne synthèse de ce que veut être l’entreprise et qui ne puisse pas devenir un handicap pour son développement futur. Après, s’il est très court et facilement mémorisable, ce n’est pas plus mal. Un bon nom de marque n’est pas une mode passagère et, pour cela, vieillit bien.

Interview de Jacques-Antoine Granjon, PDG de vente-privee.com

Présentez-nous vente-privee.com

vente-privee.com organise des ventes évènementielles de stocks de grandes marques à des prix allant jusqu’à moins 80 %. Notre société se positionne sur le marché du déstockage comme le partenaire des marques. Nous leur proposons un site Internet de qualité sur lequel elles peuvent écouler leurs stocks en 3 à 5 jours. A chaque vente, nous réalisons pour les marques un spot publicitaire ainsi qu’un catalogue de photos des produits de grande qualité pour les mettre en valeur. Nous leur fournissons également après la vente une étude marketing très précise analysant les comportements de leurs clients lors de la vente.

Comment êtes-vous passé du métier de grossiste au lancement de vente-privee.com ?

En 2001, alors que nous faisions 35 millions de chiffre d’affaires, nous avons dû réfléchir à l’évolution de notre métier de grossiste. D’un côté, les grandes chaînes de magasins commençaient à apparaître (Zara, H&M, etc), entraînant une déperdition de fréquentation dans les magasins de discount, et, de l’autre, les marques cherchaient à protéger leur image et à contrôler l’endroit où leurs stocks étaient distribués. A ce moment-là, nous avons décidé d’utiliser Internet et de créer un outil très qualitatif pour pratiquer le déstockage.

En l’occurrence, nous avons eu l’idée de reprendre le système des ventes privées réservées à un cercle de privilégiés et de journalistes et de le transposer sur Internet. Comme dans les ventes privées, il faut être parrainé pour accéder aux ventes sur notre site. Si ces ventes évènementielles traditionnelles ne peuvent rassembler que quelques personnes, nous pouvons grâce à Internet repousser nos murs et faire rentrer plusieurs millions de clients dans notre boutique en même temps !

Est-ce que vous aviez vraiment mesuré la portée de l’outil Internet ?

A l’époque, j’essayais d’investir sur Internet et je ne comprenais rien aux business models de l’époque. J’ai fait comme pas mal de monde de très mauvais investissements. Au début, je ne mesurais pas la portée de cet outil magnifique. Quand nous avons commencé, le chargement de chaque page du catalogue prenait un temps fou et comme nous n’avions pas de photographies numériques, chaque cliché devait être scanné. Cela correspondait bien à notre taille de structure car nous n’avions qu’un catalogue réduit. Puis Internet, l’ADSL, et la photographie numérique se sont développés et nous ont permis de gagner du temps. Aujourd’hui, nous prenons plus de 600 000 échantillons en photos chaque année dans nos 40 studios ! L’évolution d’Internet n’en est, cependant, qu’à ses débuts. J’imagine que dans quelques années, on pourra présenter les produits de nos catalogues de vente sous forme d’hologrammes !

Vous vous habillez de manière décontractée ! Votre style vous a-t-il posé des problèmes ?

J’ai toujours été habillé selon mon style, cela n’est ni pour choquer, ni pour provoquer, mais simplement pour être moi-même. Pour ma part, mon métier était assez basique : j’achetais des stocks et les revendais. Je n’avais donc pas de relations qui nécessitent le port d’un uniforme. Avoir un style différent peut jouer en votre faveur dans votre relation avec votre banquier car au moins il vous remarque, mais par contre il vous faudra être encore plus crédible.

Il ne faut néanmoins pas confondre « style différent » avec « laisser aller » qui est rarement d’à propos. Mon constat est que, si l’on ne rentre pas dans des codes vestimentaires, au début, c’est plus dur. Il faut juste savoir que, lorsque notre manière de penser ou d’agir est différente, on est plus attendu au tournant. On pardonne moins à quelqu’un qui se plante s’il a les cheveux longs ! Si vous choisissez d’être différent, il va vous falloir être encore plus fort, plus professionnel. N’oubliez pas que quelque soit votre look, c’est le respect de sa parole et de ses engagements qui est essentiel.

Selon vous, les français sont- ils des entrepreneurs- nés ?

Les français passent leur temps à remettre en cause l’ordre établi. Ils demandent à ce que les choses soient faites autrement, ce qui représente une véritable caractéristique de l’entrepreneur ! En France, les valeurs de l’entrepreneur sont fortement respectées par tous. Les entrepreneurs sont le cœur de l’avenir de notre pays, mais, malheureusement, aucun homme politique ne l’a encore réellement compris. Aujourd’hui, l’avenir des entreprises passe par un capitalisme plus respectueux des individus. Croissance responsable, respect de l’environnement, formation développant l’employabilité des salariés, entreprise développant des projets sociaux et sociétaux, oui le sujet de la responsabilité des entreprises et de leurs collaborateurs est vaste et passionnant.

Que recherche un entrepreneur ?

La valeur que cherche à développer un entrepreneur ne se trouve pas systématiquement du côté financier. Bien sûr, le désir de s’enrichir est un moteur pour l’entrepreneur : on veut s’acheter une belle maison, une grosse voiture, voyager, faire profiter sa famille. Puis avec le temps et les succès, l’entreprise devient une richesse en elle-même. On l’accompagne comme un enfant qui acquiert doucement son autonomie et qui ne vous appartient plus entièrement.

Vos responsabilités vis-à-vis de vos managers et de tous vos collaborateurs changent votre vision des choses. On pense alors davantage à l’évolution et aux défis de la croissance qu’au bénéfice net et à ses dividendes même s’ils sont fondamentaux et sont une juste rétribution des risques pris. Le vrai sujet de l’entrepreneur c’est : comment mon entreprise va continuer à grandir dans un univers toujours plus concurrentiel, à générer la meilleure qualité de service aux clients, à satisfaire ses collaborateurs en respectant le meilleur équilibre entre revenus du travail et revenus du capital.

Les 5 conseils de J.A GRANJON aux entrepreneurs

  • Ne pas attendre l’idée géniale : il suffit de regarder les métiers qui existent déjà et d’essayer d’imaginer comment ils peuvent se transformer afin de leur donner de la valeur ajoutée. L’idée « géniale » c’est faire les choses différemment.
  • Entreprendre jeune : plus le temps passe, plus le couloir de prise de risque diminue. à 22 ans on peut plus facilement prendre des risques que lorsqu’on a des enfants à charge et une maison à payer.
  • Observer le comportement des jeunes : leur manière de consommer aujourd’hui définit les habitudes de demain.
  • Toujours réfléchir au long terme : même si l’on peut avoir tendance à rechercher le profit à court terme, il est fondamental de placer son entreprise dans une logique longue durée.
  • S’associer : être seul est dur car, quand on souffre, on a personne à qui se confier et, quand on connait le succès, on devient la cible des courtisans. J’ai la chance d’avoir toujours eu des associés de grande valeur dans toutes mes affaires.

Unies pour mieux créer

Interview de Cécile Barry, présidente d’Action’elles

Présentez-nous Action’elles.

L’association a été créée en 1994 par quelques femmes chefs d’entreprises lyonnaises qui voulaient combattre la solitude de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, Action’elles rassemble 600 femmes, présentes sur trois régions : IDF, Rhône-Alpes et PACA. Nous projetons d’ouvrir de nouvelles antennes sur Bordeaux, Lille et Nantes d’ici un an ou deux. Action’elles accompagne les femmes porteuses de projets, mais aussi celles qui sont déjà chefs d’entreprises avec le double objectif de lutter contre la solitude et de les aider à développer leur propre structure.

Proposez-vous un accompagnement à la création ?

Les femmes porteuses de projet ont accès au parcours de la création. Ce parcours est constitué de modules qui s’effectue sur 4 mois (étude de marché, étude financière, choix du statut juridique et les relations bancaires). Tous ses modules sont effectués par des chefs d’entreprise.

La spécificité de notre association réside dans le fait que le suivi des porteuses de projet n’est effectué que par des chefs d’entreprise.

Quelles sont les autres activités d’Action’elles ?

Action’elles propose des ateliers ou formations sur des demi-journées ou des journées sur des thèmes spécifiques business (prospection téléphonique, négociation commerciale, tableaux de bord, communication…). Les Action’elles peuvent également présenter et vendre leurs produits ou leurs services à d’autres Action’elles, ce que nous appelons « Ventes privées » .
Nous avons aussi instauré un système de « marainage » dont le but est qu’une adhérente chef d’entreprise assiste une ou deux porteuses de projet. Le secteur d’activité de la marraine et de la filleule doit être similaire. Nous organisons également des réunions par secteur d’activité (business meeting) et bien sur des petit-déjeuners ou diners afin que les créatrices et dirigeantes puissent échanger leurs expériences.

Quel est le coût de l’adhésion chez Action’elles ?

Les porteuses de projet payent une cotisation de 45 euros par an et les chefs d’entreprise de 120 euros. Le parcours à la création est de 15 euros par module ainsi que les ateliers.

Quelles sont les spécificités de l’entrepreneuriat au féminin ?

Des statistiques montrent qu’en général, les femmes sont plus âgées que les hommes lorsqu’elles créent leur entreprise. Elles investissent moins d’argent dans leurs entreprises, mais celles-ci sont généralement plus pérennes. Les femmes se posent énormément de questions, parfois trop, ce qui les empêchent d’avancer plus vite. La femme prend plus en compte que l’homme le paramètre familial dans son projet.

L’accompagnement féminin est-il différent de l’accompagnement destiné aux hommes ?

L’accompagnement féminin comprend davantage de psychologie. Les femmes se remettent énormément en question. Si l’on veut aider les femmes dans leur projet de création, l’important c’est d’être derrière elles afin qu’elles avancent plus vite et qu’elles arrêtent quelques fois de se poser trop de questions.

Selon vous, quelles sont les forces d’une femme qui crée son entreprise ?

La force d’une femme entrepreneur est précisément ce qu’on lui reproche au début : elle prend son temps et analyse tout. Les femmes sont peut-être plus sensibles à la psychologie, ce qui leur permet de mieux comprendre leurs équipes. Mais nous avons déjà toutes rencontrées des hommes sensibles et à l’écoute !

Marie Christine Oghly : Une femme engagée

Entretien avec Marie Christine Oghly, présidente du MEDEF île-de-France et créatrice d’entreprise

Pourquoi avez-vous entrepris ?

Au début, il s’agissait du fruit du hasard puisqu’un groupe américain m’a contacté afin de me proposer de créer une société avec eux. J’avais le goût du challenge et l’envie d’être autonome. En créant mon entreprise, j’ai pu réaliser ces deux choses.

Avez-vous été remise en cause par vos salariés ?

Au début oui. Je pense que les salariés challengent toujours plus ou moins leur dirigeant. à l’époque, les femmes entrepreneurs ne courraient pas les rues et j’ai du faire mes preuves notamment en ce qui concerne les aspects techniques. Une fois cela fait, tout nouvel arrivant était informé par les autres salariés.

Est-ce que vous avez été soutenue par votre entourage ?

Oui, j’ai eu la chance d’être bien soutenue, notamment par mon conjoint. Je pense que créer nécessite le soutien du conjoint, quand on est en couple. Le parcours de l’entrepreneur est parsemé d’embûches et, dans les moments difficiles, son soutien peut s’avérer déterminant. Lorsque je me suis présentée aux différents mandats que j’ai eus au sein du MEDEF, j’ai réellement pu compter sur le soutien de mon conjoint.

Quelles sont les raisons pour lesquelles les femmes entreprennent ?

Les femmes décident souvent d’entreprendre pour créer leur propre emploi, ce qui n’était pas mon cas. En moyenne, elles se lancent vers la fin de la trentaine (39 ans en moyenne), après avoir élevé leurs enfants ou parce qu’elles rencontrent des difficultés pour construire une carrière en entreprise.

Quels sont les freins à leur création d’entreprise ?

Le premier frein se situe généralement du côté des banques. Il y a encore peu, on faisait remarquer à une femme entrepreneur qu’elle serait mieux chez elle ! Cela a quelque peu changé avec la crise, même si le risque de retomber dans ces travers n’est pas exclu. C’est dommage que ces préjugés soient répandus car il est avéré que le taux de réussite des femmes est plus élevé. Ensuite, ce sont les difficultés classiques à tout entrepreneur : développer un réseau professionnel, une clientèle, obtenir les financements pour démarrer…

Dans quel secteur les femmes entreprennent particulièrement ?

Les femmes sont plus présentes dans les services, la communication, le marketing, les ressources humaines ou encore les relations presses. On voit d’avantage de créations féminines dans les domaines de métiers prisés par les femmes.

Quelles sont les différences entre un homme et une femme dans le processus entrepreneurial ?

En général, elles sont plus prudentes que les hommes vis-à-vis des investissements et de la gestion. Ceci provient peut-être de leur côté « mère de famille » : elles font attention à ce qu’elles vont dépenser dans l’entreprise. On sait que, pour la jeune entreprise, il s’agit d’une question cruciale, ce qui explique peut-être le meilleur taux de survie des entreprises qu’elles créent.

Il y a également des différences managériales. Les femmes sont plus sensibles au bien être de leurs salariés, partant du principe qu’ils travailleront mieux s’ils se sentent bien. Ainsi, on trouve souvent dans les entreprises détenues par des femmes des crèches d’entreprises ou des méthodes de gestion du temps plus poussées.

Ensuite, elles ont une plus grande facilité à travailler en équipe que les hommes, gèrent bien le coté commercial, ont un bon relationnel, de la persévérance et de la ténacité…

Enfin, je pense que les femmes sont aussi en général plus éthiques. Par le terme d’ « éthique », j’entends de la clarté, de la transparence et de la rigueur dans la gestion.

Est-ce qu’il faudrait que le gouvernement propose des mesures incitatrices pour que les femmes créent des entreprises ?

Je pense que le gouvernement ne doit pas en faire plus. Un des éléments qui caractérise les entrepreneurs est le goût du risque. Entreprendre restera toujours une prise de risque et, s’il n’y a plus d’effort à fournir pour entreprendre, il n’y aura plus de vrais entrepreneurs.

Pourquoi les femmes entrepreneurs ne sont-elles pas médiatisées ?

Je pense que les femmes sont naturellement plus discrètes et ne souhaitent pas être trop mises en avant. Les journalistes font plutôt intervenir les femmes dont la réussite est déjà avérée.

Est-ce que beaucoup de femmes séniors entreprennent ?

Dans la tranche d’âge des plus de 60 ans, peu de femmes encore entreprennent.

Zoom sur les sondages en ligne de Toluna

Vous souhaitez mieux connaître vos clients ? Dynamique vous présente « QuickSurveys », la première solution de sondages en ligne, libre service à destination des PME.

L’entreprise Toluna

Fondée en 2000, Toluna est devenue le leader des panels et logiciels d’enquête en ligne.

L’entreprise gère une communauté de consommateurs forte de 2,5 millions de membres actifs (250 000 en France) prêts à répondre à des sondages rémunérés pour faire entendre leur voix.

En parallèle, elle a développé des technologies de sondage en ligne pour permettre aux annonceurs de réaliser simplement des études marketing de qualité.

Les caractéristiques de Quick Survey

  • solution de sondage en ligne accélérant les processus de prise de décision
  • accessible depuis le site www.toluna.com
  • permet de lancer en quelques clics une enquête courte pour un prix nettement inférieur à celui des sondages en ligne classiques (500 euros en moyenne pour réaliser un sondage en cinq questions auprès de 2 000 personnes)
  • des réponses aux questions posées sous 24 heures
  • les sondages apparaissent aux catégories ciblées de la communauté du site et sont signalés comme « sondages sponsorisés » aux membres enregistrés du panel
  • les résultats sont disponibles par profil sociodémographique de consommateurs afin d’avoir une meilleure analyse des données

La question à Philippe Guilbert, Directeur Général de Toluna

« Il s’agit d’un outil de sondage en ligne simple et efficace destiné à toutes les entreprises, des agences de conseil, marketing et relations publiques aux grands groupes, en passant par les PME. Nous venons de créer une approche révolutionnaire de l’étude de marché, qui s’appuie sur la vitesse et l’accessibilité d’Internet pour offrir un service rapide, précis et abordable à des entreprises dont les budgets marketing sont constamment sous pression, alors que l’accès à l’information joue un rôle plus déterminant que jamais. »

Toluna QuickSurveys : Accédez aux sondages en 5 étapes

  1. Inscrivez-vous sur https://fr.toluna.com/
  2. Entrez le titre de votre sondage, le nombre de répondants et le pays dans lequel vous souhaitez sonder les consommateurs (7 pays disponibles)
  3. Entrez vos questions.
  4. Payez votre enquête : les questions sont désormais en ligne.
  5. Les réponses sont disponibles sous Excel. Il vous est possible de segmenter et d’analyser les résultats par âge, sexe, région, niveau d’éducation et revenus.

Bien réaliser sa vidéo pour son site web

Interview de Denis Laurent, créateur de la société LD Prod, est producteur de vidéos d’entreprise

Pourquoi réaliser un film d’entreprise pour son site web ?

En quelques années, on est passé de la collecte d’infos multi-supports (vendeurs, experts, articles de presse…) à une recherche dirigée uniquement vers le web. Les clients sont devenus actifs : ils décident où et quand ils iront chercher l’information. Une fois sur votre site, le client doit pouvoir facilement et rapidement trouver l’information sur vos produits ou services. Proposer une vidéo simple et courte, allant droit au but, représente alors la solution idéale.

Quels sont les principes de base à respecter ?

  • Oubliez la présentation de votre entreprise : le client s’intéresse plus à vos produits qu’à votre histoire.
  • Intéressez-vous à lui et présentez-lui uniquement les informations qu’il souhaite obtenir en visitant votre site.
  • Anticipez les freins à la vente et abordez-les en les transformant en arguments.
  • Utilisez les témoignages clients réels et sincères, ce sont vos meilleurs ambassadeurs, surtout si vous proposez  un produit ou service innovant encore peu connu.
  • N’hésitez pas à faire appel à un journaliste, qui rassurera, par sa compétence, vos intervenants.

Comment intégrer cette vidéo au site Internet ?

  • L’internaute est zappeur : faites des films courts (1min30 maximum) et démultipliez-les sur votre site. Vous pouvez par exemple les découper par thèmes.
  • Trouvez une accroche vidéo n’excédant pas les 30 secondes pour votre page d’accueil. Cette accroche éveillera la curiosité des clients et les incitera à visionner la totalité de vos pages.
  • Faites des films simples, sans additifs artificiels. Votre film ne doit pas ressembler à un clip !
  • Exigez du matériel de qualité : bon éclairage, caméra pied, micro HF. Il en va de l’image de votre société.
  • Intégrez dans votre site, un court questionnaire de 5 ou 6 questions qui vous permettra de mieux connaître votre cible et de lui montrer que vous vous intéressez à elle.

Le vidéomail

Le vidéomail est un petit film envoyé par email, il est de moins d’une minute attaché par un lien à votre signature de mail. Il permet de communiquer sur un sujet précis et d’interpeller votre auditoire en s’adressant à lui directement. C’est le même film pour tous vos destinataires, c’est eux qui choisissent ou non de le visionner. Avec le vidéomail, vous attirez l’attention du destinataire du mail et pouvez faire passer un message important, qui va vous différencier de la concurrence. Cette accroche visuelle permet au destinataire du mail de mettre un visage et une voix sur la personne qui s’exprime.

Les vidéos d’entreprise en ligne : pour les entreprises de services aussi ?

Les forces vives d’une société de services, ce sont les personnes qui y travaillent. Publier des vidéos de ses activités sur son site apporte un gain de lisibilité appréciable. Elles permettent de donner vie à une entreprise qui, pour les clients, ne peut parfois sembler être qu’un portail Internet. Pour cela, un conseil : filmez les salariés de votre entreprise dans vos bureaux, en pleine action. Pouvoir observer la compétence et l’empathie de votre équipe, tournée résolument vers la satisfaction client, rassureront les décideurs, les motivant ainsi à faire appel à vous. Et n’oubliez pas de faire témoigner vos clients les plus satisfaits, ils seront le plus souvent flattés, et le feront avec conviction.

La CGPME : Une confédération engagée pour les entreprises 75

Interview de Bernard Cohen-Hadad, vice-président de la CGPME 75. Il est également le fondateur des sites Internet « assurersapme.com » et « unproblemedassurance.com »

Qu’est-ce que la CGPME ?

CGPME signifie : Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises. Ce sigle représente pour nous une réalité et un symbole. La réalité d’une action en prise directe avec les territoires économiques et le symbole d’une organisation indépendante au service exclusif des PME. Nous sommes donc une organisation patronale interprofessionnelle dont les objectifs sont de promouvoir et de défendre les PME. Présidée depuis 2002 par Jean-François Roubaud, la CGPME est un partenaire social qui représente plus de 1 500 000 PME françaises de l’industrie, du commerce, de l’artisanat et des services.

Quels sont les trois enjeux de la CGPME au niveau de l’île-de-France ?

Accompagner les PME dans cette période de crise et intervenir durablement auprès des banquiers afin qu’ils jouent leur rôle de prêteurs. Travailler à ce grand dessein que sont la non-discrimination et l’égalité des chances dans les PME. Favoriser la formation professionnelle et la transmission d’entreprises.

Quel est votre rôle ?

Pour défendre les PME, nous sommes présents dans des institutions telles que les Chambres de Commerce et d’Industrie, les Conseils de Prud’hommes, les Tribunaux de Commerce. à Paris, nous assurons le contact de proximité avec les PME et les élus. Nous animons également un réseau d’adhérents et de mandataires ce qui, en cette période de crise économique et financière, est notre grande priorité. Nous sommes également présents sur le terrain en île-de-France, à travers les CGPME locales, qui réalisent un travail exemplaire à destination des PME franciliennes. Ces entrepreneurs ont du mérite, car leur métier n’est pas le syndicalisme et ils agissent tous de manière bénévole.

Comment et pourquoi avez-vous adhéré à la CGPME 75 ?

A la suite d’une rencontre avec un adhérent chef d’entreprise lors d’une réunion thématique organisée sous l’égide de la ville. J’ai mis quelques semaines avant de me décider. Je craignais d’être « embrigadé ». Je me suis rendu compte que nous partagions les mêmes préoccupations sociales et économiques, les mêmes valeurs entrepreneuriales, la même conception de l’engagement citoyen. La liberté de penser son métier et de vivre pleinement son projet d’entreprise, c’est cela pour moi « l’esprit PME ».

Et si c’était à refaire ?

Je le ferais beaucoup plus tôt ! être seul dans son île, c’est très confortable, mais cela ne fait guère avancer ni les entreprises, ni la société.

Les Bonnes Idées … à l’étranger

Interview de Laurent Edel, co-auteur de « Le monde est à nous : Le tour du monde des nouvelles idées de business » et créateur de la société de coaching Good Futur.

Parlez-nous de votre expérience, ce tour du monde des bonnes idées du business.

Avec mon épouse, nous voulions créer des entreprises sur Internet malgré notre jeune âge. Mais cette bulle Internet s’est finie brutalement. Du jour au lendemain, nous nous sommes retrouvés sans travail, dans un contexte français empreint de déprime et de morosité. Nous nous sommes souvenus qu’à chaque fois que nous rentrions de l’étranger, nous avions toujours une foule d’idées. Ce tour du monde a été imaginé à la base pour rapporter une idée de business à notre usage. De fil en aiguilles nous en sommes venus à faire un livre.

Quels pays avez-vous visité ?

Chine, Japon, Australie, états-Unis et Canada : au total 5 pays. L’idée était de s’incruster localement et d’explorer le plus possible afin de rapporter un grand nombre d’idées. Nous restions entre un et trois mois dans chaque ville, en essayant de tamiser tous nos réseaux pour voir ce qu’il en ressortait.

Est-on obligé de voyager pour trouver ces idées de business qui fonctionnent à l’étranger ?

Aujourd’hui il existe plusieurs sites qui diffusent des idées de business. On peut donc trouver ces idées en restant au café du coin avec son accès Wifi ! Mais ce n’est pas pareil de lire et de vivre. C’est comme si, pour tomber amoureux, on pouvait se contenter des infos trouvées sur le site de rencontre ! On peut trouver des idées sur Internet mais, aller voir sur place, boire la boisson dont tout le monde parle au Mexique, pratiquer le nouveau sport qui fonctionne aux états-Unis, vivre l’expérience, tester, voir si les gens se battent pour acheter le produit… c’est différent. On peut le faire, bien sûr. Mais créer son entreprise à partir d’une idée dont on a entendu parler, sans aller sur place, c’est comme si l’on entendait parler de la soupe aux truffes de Ducasse sans la goûter !

Comment peut-on savoir si un business qui fonctionne à l’étranger est transposable en France ?

Soit on s’écoute et on se fait confiance, soit on écoute les conseillers à la création d’entreprise qui vont vous demander de faire une étude de marché. à ce moment-là l’idée sera enterrée 9 fois sur 10, car les gens n’ont pas besoin de choses qu’ils n’ont pas déjà. Si vous sentez que ce nouveau business trouvé au Pôle Nord fonctionnera en France, vous vous débrouillerez toujours pour le faire tourner.

Dans quel pays trouve-t-on le plus de bonnes idées ?

L’Amérique. On y trouve des bonnes idées de business dans tous les secteurs d’activité.

Est-ce que c’est légal d’importer une idée de business ?

Les idées ne sont pas déposables. Ce qu’on peut déposer ce sont des brevets ou des designs. Mais très rares sont les jeunes sociétés qui déposent leur brevet ou leur logo au niveau mondial.

Mon entreprise à l’autre bout du monde ?

Interview d’Elisabeth Rochas, directrice régionale Île-de-France d’Ubifrance

Pourquoi s’internationaliser quand on est une PME ?

Tout simplement pour se développer, pour ne pas se restreindre au marché domestique et ne pas être tributaire d’un seul marché. Aujourd’hui, s’internationaliser permet aux entreprises de préparer la sortie de crise. Il s’agit de transformer cette période de difficultés économiques en opportunité de repositionnement et de diversification. L’après crise se prépare dès maintenant !

Quelles sont les PME qui peuvent se lancer dans une conquête de l’international ?

Les PME dont le marché actuel ne permet d’envisager aucun développement particulier. Les entreprises principalement concernées par l’internationalisation sont celles qui innovent et dont l’offre est adaptée à certains marchés.

Comment préparer une internationalisation ?

Il faut déjà se poser les bonnes questions : Est-on déterminé à faire évoluer son offre de produits ou de services ? Est-on disposé à adapter sa structure et ses ressources humaines à l’international ? Est-on prêt à inscrire ce projet dans la durée, sachant que le retour sur investissement peut être long ? Enfin, considère-t-on l’internationalisation comme une vraie stratégie et non comme un palliatif aux problèmes rencontrés ? Une fois ces questions posées, il convient de mettre en place un plan de développement comprenant les points suivants :

  • L’organisation : avoir une structure d’entreprise, des ressources humaines et des compétences pour assurer le suivi du développement international. Dans les premiers temps, c’est souvent le chef d’entreprise qui prend l’internationalisation en charge. Très vite, il devient difficile de faire face aux obligations liées au développement à l’étranger sans un responsable de l’export, voire même un service dédié : mobiliser les ressources humaines suffisantes est la clé du succès.
  • L’offre (produits-services) : l’entreprise doit impérativement disposer d’une offre susceptible de s’adapter à l’internationalisation et plus précisément au(x) marché(s) visé(s).
  • Les finances : établir un business plan permet de s’assurer que l’on dispose de ressources financières suffisantes. Aussi vous pouvez ainsi évaluer les moyens financiers qu’il faudra mobiliser.
  • L’information : disposer de la bonne information pour accéder aux marchés étrangers, éviter les écueils, être capable de faire face à la concurrence, de nouer des partenariats.

Quelle est l’action d’Ubifrance en faveur des PME qui souhaitent s’exporter ?

Son rôle est d’épauler les PME françaises de manière concrète en leur facilitant l’export : accès au cadre juridique, réglementaire et fiscale des marchés, mise en relation avec des prospects et clients potentiels, apporter un service de conseil et d’accompagnement, organiser leurs présences sur les événements types rencontres d’affaires et grands salons professionnels.

Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises, s’est organisée pour adapter ses moyens humains à l’enjeu de l’internationalisation des PME. Elle dispose de la part des pouvoirs publics d’une capacité de doublement des subventions destinées à faciliter la démarche export.

Des moyens humains mise en place par Ubifrance

Plus de 1 000 collaborateurs à l’étranger : les ME au service exclusif des PME sont directement attachées à Ubifrance. En septembre 2010, Ubifrance disposera ainsi de près de 60 bureaux à l’étranger. La structure est en partenariat avec les Chambres de Commerce et d’Industrie, véritables guichets de proximité des PME. Les CCI sont désormais en capacité de réaliser pour les PME un diagnostic export, destiné à préparer avec elles, leurs stratégies de développement à l’international.

Des moyens financiers

Depuis janvier 2009, Ubifrance baisse le prix des participations aux expositions sur les salons étrangers. Elle prend en charge une partie des frais courants  d’exposition, de location des stands et de déplacement (avion/hébergement).

Le SIDEX : Soutien Individuel à la Démarche EXport a été assoupli. Il aide les PME à prospecter ou à finaliser un contrat export (en moyenne subvention de 500 € à 1 000 €, selon la nature de l’action et la destination). Il est possible pour une PME de bénéficier sur une année jusqu’à 6 SIDEX (3 pour des projets destinés à finaliser un contrat et 3 pour des projets de prospection de nouveaux contrats)

Des prestations d’accompagnement sur les marchés

UBIFRANCE et le réseau des Missions Économiques proposent aux entreprises françaises une gamme complète de produits et services d’accompagnement pour leur développement sur les marchés étrangers : information sur les opportunités et les acteurs majeurs dans chaque secteur, sur les évolutions juridiques et réglementaires, sur les financements internationaux, sur les appels d’offres, veilles sectorielles, missions de prospections, salons à l’étranger, rencontres de partenariats, appuis aux relations presse à l’étranger et mise en place d’un site Internet dans la langue du pays. L’agence gère aussi le V.I.E (Volontariat International en Entreprise) pour les entreprises à la recherche de jeunes collaborateurs mobiles à l’international. En 2009 près de 7 000 jeunes sont en missions professionnelles pour le compte d’entreprises françaises sur tous les marchés exports.

Jouer collectif, c’est  « l’équipe de France de l’export » 

Avec les CCI et avec les autres partenaires publics d’Ubifrance (OSEO, la Coface, l’INPI,…) les services sont mis en commun. Ceci, afin de rendre cohérents et complémentaires les différents volets de l’action de l’état pour le développement international des PME. Les prestations d’accompagnement sont imputables sur les assurances prospection de la Coface et peuvent être financées par les prêts OSEO.

Apprendre à entreprendre

Interview de Sandrine Wehrli, déléguée générale de CCI-Entreprendre en France

Pourquoi se former à la création ?

Pour les porteurs de projet d’abord, dont l’idée de création n’est pas encore bien définie, la formation a pour but de faire prendre conscience de la réalité de l’entrepreneuriat. Au cours de la formation ils vont découvrir comment fonctionne une société et comment transformer leur projet en entreprise. Pour les personnes dont le projet est déjà bien avancé, la formation est souvent liée à une formation recherche de financements. Lorsque le créateur souhaite décrocher un prêt par exemple, il a tout intérêt à y aller avec un dossier bien ficelé.

Quelles sont les formations indispensables ?

Au minimum, toute bonne formation doit aborder ce sur quoi encore trop de créateurs font l’impasse : l’étude de marché. Ensuite, le futur chef d’entreprise doit se former à une grande variété d’outils, qu’il faut savoir manipuler ou du moins comprendre, ayant trait à l’environnement fiscal, social, juridique, commercial et marketing.

Où se former à la création ?

Un créateur est sûr de trouver dans sa Chambre de Commerce une formation dont le contenu est identique dans toutes les chambres de France : « 5 jours pour entreprendre » (un maximum de 150 euros en plein tarif).

Toutes les formations sont-elles payantes ? Les créateurs peuvent-ils bénéficier d’aides ?

Bien entendu. Soit c’est la Chambre de Commerce en charge, elle-même, qui décide d’aider le créateur et de prendre à moitié le coût de la formation, soit ce sont les Assedic qui peuvent participer. Des aides peuvent également être accordées par les collectivités locales et notamment par les conseils régionaux.

Existe-t-il des formations post-création, destinées aux jeunes dirigeants d’entreprise ?

Oui, il est intéressant pour les nouveaux chefs d’entreprise de se former dans la première année suivant la création formelle. Dans les Chambres de Commerce, nous essayons de proposer des formations adaptées aux contraintes d’agenda du chef d’entreprise. Nous créons ainsi des modules très courts. Ces formations post-création, destinées aux jeunes dirigeants d’entreprise, sont importantes car elles permettent à la fois d’éclaircir quelques points comme la tenue d’un tableau de bord mais aussi de dégager des pistes visant à améliorer la rentabilité d’une entreprise ou à identifier de nouvelles listes de clients.

Est-ce que suivre une formation augmente les chances de pérennisation de l’entreprise créée ?

Oui et les chiffres le prouvent. Elle représente pour le créateur une précieuse source d’enrichissement de son projet. La formation permet d’identifier des experts dans les différents domaines de l’entreprise afin de pouvoir les contacter, si besoin, par la suite. Mais la formation représente surtout l’occasion de confronter son projet aux regards d’autres créateurs. En général, à la fin d’un stage de formation, le projet de l’entrepreneur a évolué. L’activité de l’entreprise à créer n’a pas changé radicalement, mais le concept s’est enrichi par les échanges.