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Pourquoi s’implanter en Espagne ?

Puissance d’Europe, la péninsule, qui jouit d’une influence prépondérante en Amérique latine, peut se vanter d’une économie innovante et d’un large marché de consommateurs. Le pays constitue un véritable appel à l’exportation malgré les prévisions des économistes.

N’en déplaise aux analyses pessimistes qui voyaient son économie sombrer pour longtemps, l’Espagne reste une destination de choix pour s’implanter à l’étranger et une rampe de lancement pour des marchés tiers que sont le Maghreb et l’Amérique latine. Tour d’horizon des forces de l’Espagne, une destination de choix pour les entrepreneurs.

Un marché interne dynamique…

L’Espagne possède un atout démographique incontestable : 45 millions d’habitants qui représentent un marché de consommateurs à ne pas négliger. Elle est connue pour son poids touristique.
L’Espagne est la 2ème destination préférée des touristes, et la 1ère si l’on s’intéresse aux recettes, selon Richard Gomes, directeur du bureau Espagne UBIFRANCE.  L’histoire de l’Espagne en fait un pays prestigieux où la culture joue un rôle vivant. C’est aussi un pays où il fait bon vivre, où le climat est très accueillant.

L’Espagne a construit son succès en partie sur le secteur du bâtiment qui a subi la crise des subprimes en 2008 et continue de souffrir de difficultés. Néanmoins, la péninsule ibérique offre une proximité appréciable et partage de nombreuses particularités avec la France, comme les habitudes de consommation, la culture européenne commune, les frontières au-delà des Pyrénées et la mer méditerranée qui avait fait l’objet d’un grand projet de commerce et de civilisation dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée impulsée,entre autres, par Nicolas Sarkozy.

…qui n’exclut pas les possibilités d’exportation !

Forte d’un marché ouvert, l’Espagne peut compter sur une industrie en forme.

Son économie, désormais résolument tournée vers l’extérieur, reste puissante malgré la crise financière. D’après Richard Gomes,ses exportations ont cru de 11% en 2010, 9% en 2011, et 4% en 2012. La France est d’ailleurs déficitaire vis-à-vis de son voisin du Sud.

Elle fait partie du marché intégré de l’Union Européenne depuis 1986 et a montré depuis le début de la transition démocratique un remarquable esprit d’entreprise qui lui vaut d’être aujourd’hui au 12ème rang des puissances économiques mondiales d’après l’OCDE.

Un esprit entrepreneurial prometteur

Selon une étude réalisée par Startup Genome et Telefónica Digital, Madrid et Barcelone pourraient bien être les prochaines Londres et Paris. L’écosystème entrepreneurial des grandes villes espagnoles est pour le moins solide, et en pleine effervescence. Pour preuve, le niveau de qualification des entrepreneurs, plus élevé que dans les autres villes européennes. 90% de ceux-ci ont un doctorat ou une maîtrise, contre 75% des entrepreneurs londoniens. Les Espagnols passent juste un peu moins d’heures journalières sur leurs projets que les entrepreneurs de la SiliconValley.

Une fiscalité accommodante

Le gouvernement semble avoir pris la mesure des investissements à apporter en adoptant une fiscalité incitative. Parmi les mesures, la création d’un régime spécial de TVA (paiement lors de l’émission de la facture), la réduction de l’impôt sur les sociétés de 10% pour les moins de 10 millions d’euros, des déductions pour la recherche et développement avec effet rétroactif pour ceux qui n’en auraient pas bénéficié malgré un investissement récent, un faible taux d’imposition (15%) pour les nouvelles entreprises pendant les 2 premières années, où elles sont le plus fragile, une imposition à 20% des revenus pour les travailleurs indépendants.

Un rayonnement jusque dans les contrées américaines

L’Espagne est aussi un pays à part si l’on considère son rayonnement culturel. L’Espagnol est parlé par une majorité du continent américain. Les liens qu’elle entretient avec les pays d’Amérique du Sud peuvent vous permettre de réussir votre installation à l’étranger. Si l’on en croit Richard Gomes, s’ouvrir à l’Espagne, c’est s’ouvrir au monde, et bénéficier d’un marché de 400 millions de consommateurs. Rappelons que la proximité géographique des pays du Maghreb en fait un partenaire privilégié pour l’Espagne. Ambitieux, libre à vous de poursuivre votre activité dans le tourisme au-delà de la Méditerranée.

Des spécificités culturelles à prendre en compte

Il faut tout de même bien prendre en compte la culture espagnole. La péninsule se divise en régions autonomes qui sont autant de micro-états, et auxquelles il faut savoir s’adresser. Comprendre les habitudes alimentaires basques, par exemple, vous permettra de vous adapter à un marché spécifique. La langue est aussi un élément à prendre en compte. Les Catalans, par exemple, sont très fiers de leurs pratiques culturelles. Renommer vos produits pour mieux les vendre est un atout considérable. Ayez le sens de la formule pour séduire votre clientèle. Intéressez-vous à L’Espagne ! Apprenez l’espagnol de l’entreprise, sachez apprivoiser la culture diverse de la péninsule. Une approche intellectuelle du pays, même voisin, est toujours une bonne chose pour appréhender au mieux le marché que vous souhaitez investir.

Ne négligez pas les pratiques managériales. Les Espagnols, fiers, méritent d’être compris. Privilégiez le dialogue, autrement vous vous retrouverez submergés par les différences culturelles. Par exemple, les habitudes des Espagnols sont plus étalées dans le temps. On y mange tard, et la productivité y est plus faible qu’en France. Tâchez donc de prendre en compte le cadre culturel des Espagnols.

Une économie variée : les secteurs clés

La péninsule possède une industrie aux bases solides, qui innove et se démarque dans plusieurs secteurs : bancaire, textile, agroalimentaire, nouvelles technologies.Un récapitulatif des secteurs qui pourraient vous décider à vous implanter au-delà des Pyrénées.

L’Espagne est à l’avant-garde de l’industrie alimentaire. Le producteur de viande Incarlopsa a renforcé son partenariat avec Mercadona l’an dernier, et a diversifié son activité en y ajoutant la production de porc.D’après des chiffres d’UBIFRANCE, le groupe a investi 44,5 millions en 2012 et 27 millions en 2013, preuve de la prospérité de cette filière. Campofrío Food Group, leader européen de la préparation de viande, a enregistré au 1er semestre 2012 une hausse de 9,04 % de son chiffre d’affaires à 910,36 millions d’euros.

Le secteur bancaire espagnol, contrairement aux caisses d’épargne, est aussi vigoureux, avec des banques comme Santander ou le groupe BBVA, deux poids lourds du secteur au niveau mondial. Les banques ibériques ont des filiales dans de nombreux pays. UBIFRANCE affirme que le système bancaire espagnol contrôle 12% des banques anglaises.

Le e-commerce subit une croissance constante en Espagne. UBIFRANCE décompte 14 millions d’acheteurs sur internet en 2011, chiffre en augmentation. En 2010, 831 euros étaient destinés aux achats en ligne, alors que la propension à consommer sur internet augmente de 11% chaque année. Le e-commerce espagnol, c’est 11 milliards d’euros et une hausse de 22%, un taux inédit en Europe. Le point fort du e-commerce est l’achat de services de transports. Les autres secteurs de marketing direct sont à exploiter. Là encore, des différences régionales : on dépense plus dans le nord de l’Espagne que dans le sud. Misez sur le discount, la place est à prendre.

L’industrie ferroviaire est une valeur sûre de l’économie espagnole. En effet, selon UBIFRANCE,  l’Espagne possède le premier réseau de TGV d’Europe. Le projet de construction d’une ligne de TGV entre Djeddah, Médine, et la Mecque a longtemps été disputé entre le géant français, Alstom, et Talgo, l’espagnol, qui n’avait que peu de contrats à son actif. Le dossier a finalement été confié à un consortium composé d’entreprises espagnoles et saoudiennes. Cela montre le poids grandissant de l’industrie lourde espagnole, et son savoir-faire technologique. D’ailleurs, les commandes de lignes à grande vitesse se multiplient en Amérique du Sud.

A cet égard, on peut noter un fort développement des technologies de pointe dans les secteurs des transports et de l’aéronautique. L’Espagne a beaucoup investi dans le programme de construction d’avions EADS, et propose des composants de qualité. En témoigne le récent programme de fabrication d’hélicoptères Tigre. L’Espagne y est le 2eme producteur d’avions civils et militaires, et le 7eme producteur de satellites.D’après UBIFRANCE, le secteur aéronautique représentait 5,8 milliards d’euros et employait 37 300 personnes en 2010, de quoi placer l’Espagne au 5ème rang européen. L’Etat a même avancé des sommes importantes pour la fabrication de l’A350 XWB, avion de ligne nouvelle génération.

Les biotechnologies semblent être privilégiées par le gouvernement espagnol. En effet, selon les bulletins électroniques du ministère des affaires étrangères, en 2010, le chiffre d’affaires a progressé de 11% pour atteindre 60 milliards d’euros, le nombre d’entreprises de 13%, les dépenses de R&D de 11% soit un total de 568 millions d’euros et le nombre de dépôts de brevets a cru de 17%.Le partenariat public-privé a été promu par la « plate-forme des marchés biotechnologiques » créée par ASEBIO. Les débouchés se situent dans l’agroalimentaire et la santé, et le niveau de formation des travailleurs est très élevé.

L’entrepreneur désirant s’implanter au pays de Goya peut également se tourner vers le textile, valeur sûre de l’économie espagnole. Ainsi, Zara ou Mango ont fait leurs preuves à l’étranger en tant que marques ambassadrices du style hispanique. L’excentricité y trouve sa place alors que des firmes comme Desigual prônent une originalité, un exotisme à travers des produits de qualité. C’est une manière pour l’Espagne d’afficher et de défendre son identité et son mode de vie dans les autres pays. Tâchez de tirer votre épingle du jeu de cette créativité et du dynamisme du secteur de l’habillement et du luxe.

Les cosmétiques représentent un marché important en Espagne, qui se développe davantage dans les grandes surfaces. La marque Puig, par exemple, prévoit 10% de parts de marché en 2014, rapporte UBIFRANCE. Le géant des cosmétiques français l’Oréal prépare le lancement du vernis « essie » en Espagne. La péninsule est un marché conséquent. La mode y est soutenue, encouragée par l’image de marque dont jouissent des stars de classe mondiale telles Antonio Banderas, Penelope Cruz ou Javier Bardem.

L’Espagne est également bien placée sur les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication). Dans son rapport annuel, l’AETIC, association regroupant ces entreprises, signale que ce secteur représente 102,7 milliards de chiffre d’affaires et que les exportations ne cessent d’augmenter. Les innovations touchent les télécommunications (avec la marque Téléfonica, le leader européen de la téléphonie mobile), l’électronique grand public et professionnel, les contenus électroniques et les composants digitaux. A ce propos, l’Espagne dispose d’une réserve de travailleurs qualifiés. Le marché espagnol est d’ailleurs très en demande : c’est en Espagne que l’on trouve le plus fort taux de pénétration de smartphones d’Europe, si l’on en croit UBIFRANCE. Le développement de la fibre optique, l’accès à une grande partie de la population à internet, ne peuvent que vous inciter à investir le marché des télécommunications.

Au sein des NTIC, l’exemple de Connecthings, entreprise française qui produit des équipements mobiles, est intéressant. L’entreprise, qui n’avait pas beaucoup de moyens, a d’abord fait appel au volontariat international en entreprise (V.I .E)pour faire naître une image de la firme auprès des partenaires potentiels de l’autre côté des Pyrénées. Résultat : au bout de 6 mois, la ville de Madrid a accepté de se faire équiper en panneaux d’annonces pour l’attente des bus. La clé du succès : une bonne stratégie de prospection, d’étude de marché avec les acteurs espagnols, et de la persévérance. La patience paye toujours. Aujourd’hui, comme l’affirmeLaetitia Gazel Antoine, PDG de la PME, dans le blog export d’UBIFRANCE, Connecthings prospecte un peu partout en Espagne et entreprend un développement de son activité.

Vous pouvez aussi vous lancer dans les énergies renouvelables. L’Espagne, grâce à un climat propice, bordé par l’océan et la Méditerranée au Sud, est le 7eme pays pour l’installation de l’éolien et le 4e producteur d’éoliennes au monde, avec une augmentation de 5,1% en 2011 d’après les chiffres d’UBIFRANCE. Gamesa  et Vestas Wind Power sont les poids lourds du secteur. L’ensoleillement peut également vous donner des idées de développement des panneaux solaires.

En conclusion

Faites mentir les analyses dépréciatives qui font de l’Espagne le pays du chômage et de la crise. La consommation des Espagnols reste solide et le pays compte toujours des grandes entreprises qui donnent un cadre favorable à l’économie. De plus, l’Espagne est un pays de propriétaires. Rien ne vous empêche de vous intéresser au marché de la construction, grande malade lors de la crise de 2008, mais qui retrouve des couleurs, en particulier en matière de réhabilitation et d’efficience énergétique.

Selon les analyses de Morgan Stanley, l’économie espagnole devrait reprendre un bon départ tout au long de 2013.

Le comportement des visiteurs au centre de toutes les préoccupations

Sur internet, le consommateur est suivi, son comportement est étudié et analysé afin d’améliorer l’expérience d’achat. Depuis peu, cela est également possible dans les points de vente physiques grâce à la solution développée et proposée par Smart Flows.

En suivant les ondes émises par les téléphones portables, cette solution permettra aux détaillants d’analyser et de connaître le comportement de leurs visiteurs ainsi que leur parcours dans le magasin. La fréquentation, le temps de parcours, la récurrence des visites, les rayons visités, etc sont de nombreux indicateurs proposés par Smart Flows, l’objectif étant d’améliorer la qualité de service ainsi que l’expérience d’achat des clients.

Et la vie privée dans tout ça ?

Tout au long de son processus d’analyse, Smart Flows ne récolte que les adresses MAC des téléphones portables et aucune donnée personnelle sur le visiteur. Une fois récupérées les adresses MAC sont immédiatement cryptées. Les données sont anonymes, et il est impossible de relier un téléphone portable à une personne. L’offre de Smart Flows a fait l’objet d’un dépôt auprès de la CNIL (Commission Nationale de l’informatique et des Libertés). Par ailleurs, les visiteurs sont prévenus du dispositif une fois mis en place dans le magasin par un panneau similaire aux panneaux des magasins sous vidéosurveillance. Toutefois, le visiteur peut éteindre son téléphone portable s’il le souhaite.

Le respect de la vie privée n’est pour autant pas un sujet

A partir du moment où vous utilisez un téléphone portable, un ordinateur ou une tablette, des traces numériques et des données sont récupérées vous concernant. C’est un fait, une réalité. Se basant sur ce principe, Smart Flows se propose d’améliorer votre satisfaction et la qualité de service qui vous est proposé en magasin.

Le bad buzz qui casse l’image d’Abercrombie & Fitch

La marque Abercrombie & Fitch fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Les journalistes et internautes dénoncent des pratiques de communication à l’éthique un peu douteuse. 

Premier scandale : l’annonce de l’arrêt de la fabrication de vêtements en taille XL ou XXL afin de ne voir la marque portée que par des personnes minces, et donc « cools », dixit Mike Jeffries le PDG (un peu trop botoxé) d’Abercrombie & Fitch. Nouveau scandale : les médias ont rapporté que la marque préférait brûler les invendus plutôt que de les donner à des SDF (toujours pour protéger l’image de la marque !). 

Un plan de com revendiqué par le PDG mais qui est en train de tourner au vinaigre pour la marque depuis qu’un internaute a publié sur le web une vidéo dans laquelle il invite un maximum de personnes à donner leurs vêtements Abercrombie & Fitch à des SDF. La vidéo a rapidement été vue plus d’1 million de fois et a été diffusée par des stars. Le buzz pourrait bien finir par être fatal à la marque…

Le Cloud : « à l’insu de mon plein gré » ?

Le « Cloud », tout le monde en a entendu parler, mais il continue d’effrayer la plupart des sociétés françaises. Voici une petite tentative de démystification du « Cloud ».

Le Cloud en quelques mots

Le Cloud (« nuage »), c’est avant tout un nouveau modèle de consommation de la technologie. Il se divise en 3 catégories : 

  • Le IaaS externalise votre parc informatique (serveurs, switch, firewall et autres termes techniques désignant du matériel informatique), 
  • le PaaS inclut les éléments du IaaS et les éléments logiciels de base (systèmes d’exploitation, bases de données, serveurs de messagerie,…)
  • et le SaaS externalise des logiciels et applications, le plus souvent disponibles depuis un navigateur web.

Ce nouveau phénomène, à priori tendance, a pour vertus principales

  • de réduire drastiquement les coûts liés à l’informatique
  • de simplifier la vie des utilisateurs en toute sécurité avec un accès rapide partout, tout le temps

Le « Cloud », un nouveau principe… techniquement quinquagénaire !

Cela semble très novateur, pourtant, en y regardant de plus près, avec un œil averti, on se rend compte que ce phénomène n’est pas vraiment nouveau. Il date des années 60. A cette époque nous accédions à des systèmes centralisés, les mainframes (prémices des échanges client-serveur), une sorte de Cloud privé.

Plus récemment, les échanges d’informations dans les nuages revêtaient les noms d’ASP (fournisseurs d’applications hébergées), services web ou applications n-tiers : des termes techniques tous synonymes de Cloud computing.

Plus de 50 ans après les premiers « Cloud », on change de vocabulaire et cela devient étrangement « innovant » alors qu’à l’échelle de l’informatique où tout matériel est dit obsolète en moins d’un an, la « nouveauté » semble aberrante !

Mr Jourdain, YES we (already) Cloud

Ne soyez donc pas inquiet ou hésitant, le Cloud existe depuis longtemps, et vous l’utilisez déjà certainement au même titre que monsieur Jourdain (du Bourgeois gentilhomme, de Molière) faisait de la prose sans le savoir.

Prenons vos emails par exemple. Il y a fort à parier qu’ils soient déjà dans le Cloud : qu’il s’agisse de Cloud public (gmail, yahoo ou autres webmails) ou privé (serveur de messagerie interne à votre entreprise), vous les utilisez depuis des années, bien avant l’arrivée du mot Cloud.
Dans le B2C, le Cloud est déjà adopté par des millions d’internautes à travers les réseaux sociaux, le partage d’images et de vidéos, le partage des données de tous vos appareils (iCloud, dropbox, skydrive)…

Le B2B s’y est également mis de façon plus ou moins forcée avec la démocratisation d’offres telles qu’Office 365, Google Documents, Amazon EC2 et des outils d’aide à la productivité externalisés (Perfony, Sales Force, Sage…).

Ces différents outils ont déjà (ou sont en passe de le faire) remplacé vos outils habituels, à la maison comme au bureau.

Attention aux effets secondaires cachés dans le « brouillard du nuage »

Alors si le principe et les techniques sont connus depuis des décennies, pourquoi tant de bruit autour du nuage ? L’aspect marketing de ce renommage « cloud computing » a sans doute sa part de responsabilité mais il semble plus cohérent (techniquement) que cela provienne de l’amélioration du réseau Internet (augmentation du débit principalement) ainsi que de la réduction des coûts du matériel informatique et des prestations d’hébergement de données (datacenter et infogérance).

Le cloud ne doit pas effrayer les entreprises par sa soit disant nouveauté ou par la propagande de diabolisation que peuvent mener certains DSI pour protéger leur périmètre d’action. Par contre, il faut être capable de maîtriser ses nuages.

Trop de fournisseurs de Cloud s’improvisent maître du ciel, et les conséquences à moyen et long terme pour les clients pourraient être dramatiques (perte de données, problèmes de sécurité des données, interruptions de service).

Toute entreprise devrait donc prendre soin de choisir des prestataires de Cloud maîtrisant leur sujet, dont le siège social est situé en France (Jaguar Network par exemple) ou dans un pays dont les lois protègent la propriété et l’accès aux données privées.
Pourquoi ? Par chauvinisme pour certains, mais surtout pour s’assurer de la confidentialité de ses données. Si par exemple votre nuage se situe au-dessus du sol américain (ou appartient à une société américaine), n’oubliez pas que vos données seront soumises au patriotact et au programme PRISM (mené par la NSA) qui crée la polémique ces derniers jours.

In fine, yes we (already) cloud, mais faites appel à des professionnels, vérifiez où se situent vos nuages et vos données seront bien gardées.

6 citations sur les entrepreneurs

Mesdames, Messieurs les entrepreneurs : on parle de vous. Voici quelques citations sur les entrepreneurs et les chefs d’entreprises et votre métier.

« Gérer, ce n’est rien d’autre que de motiver les autres. » 

De Lee Iacocca, industriel américain, président de Ford de 1970 à 1978 et ancien dirigeant de Chrysler.

« On considère le chef d’entreprise comme un homme à abattre, ou une vache à traire. Peu voient en lui le cheval qui tire le char. » 

De Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, puis de 1951 à 1955.

« Le manager trop mou et le manager trop dur sont deux catastrophes. » 

De Carlos Ghosn, industriel franco-libanais né au Brésil, PDG de Renault-Nissan, quatrième groupe automobile mondial.

« Tenez-vous loin des gens qui tentent de diminuer vos ambitions. Les « petites » personnes font toujours cela, mais les « grandes », elles, vous font sentir que vous pouvez également devenir génial. »

De Mark Twain, écrivain américain.

« Les opportunités d’entreprise sont comme les autobus, il y en toujours une autre qui s’en vient. »

De Richard Branson, entrepreneur britannique. Il est l’ex-propriétaire des Virgin Megastores.

« Les leaders ne forcent personne à les suivre, ils les invitent à un voyage. »

Charles S. Lauer est une légende de l’industrie de la santé. Il était l’éditeur du magazine Modern Healthcare.

Pourquoi s’implanter en Corée ?

La Corée du Sud n’a pas chômé pour passer du statut de pays émergent à celui de puissance économique avec laquelle il faut compter. Le « dragon » asiatique s’est développé avec une rapidité phénoménale, et peut se targuer de grands groupes dans des secteurs clés. 

Parmi ces poids lourds, Samsung, le géant des téléphones qui concurrence Apple, ou le conglomérat Hyundai, champion de l’automobile notamment. L’industrie sud-coréenne est très ouverte à l’Europe, surtout depuis l’accord de libre-échange de 2011, qui démantèle la quasi totalité des droits de douanes dans les deux sens. Saisissez votre chance dans ce pays de 50 millions d’habitants, où la population est curieuse et très bien formée à l’international. Le marché asiatique n’attend que vous, alors armez-vous d’ambition !

Pourquoi la Corée ?

L’économie coréenne regorge d’opportunités pour les entrepreneurs français. La Corée est un pays ouvert aux importations et aux investissements étrangers. Grande partenaire du géant chinois, elle possède une capacité d’innovation et un esprit entrepreneurial séduisants pour qui voudrait s’implanter sur le continent asiatique. L’économie coréenne, c’est presque la moitié du PIB français pour un petit territoire très urbanisé, d’après Dominique Boutter, directeur du bureau UbiFrance à Séoul. Outre la capitale coréenne, une métropole qui compte entre 20 et 22 millions d’habitants, il faut également compter avec  Pusan, 2ème ville du pays et  10ème port mondial, qui offre d’immenses possibilités de commerce extérieur. L’industrie représente 40% du PIB du pays, un eldorado lorsqu’on connaît les difficultés de la France à reconvertir la sienne. La Corée s’est spécialisée dans la transformation de matières premières et s’est hissée au 7ème rang des exportateurs mondiaux. Parmi les secteurs porteurs, le ferroviaire, l’aéronautique, l’ingénierie, la construction, les équipements industriels, la consommation de biens et de services comme le luxe, les cosmétiques, les loisirs, l’agroalimentaire. Autant dire, pour reprendre quelque peu Dominique Boutter, qu’on a peu de souci à se faire sur ce qui pourrait ne pas marcher en Corée.

Comment communiquer ?

La Corée ne connaît pas la crise de la presse papier telle qu’elle est présentée en France. Les Coréens lisent régulièrement les journaux et il est important que vous mettiez en place une communication afin de faire connaître votre entreprise. Pour cela, utilisez les journaux de langue anglaise, très consultés par le monde du business. Le Korea Times ou le Korea Herald sont bien représentés. Faites aussi appel aux quotidiens économiques, comme le Maeil Business Newspaper ou le Korea Economic pour poster pubs et annonces. Les Coréens sont très au fait des nouveaux moyens de communication que constituent internet et les réseaux sociaux. Le taux de pénétration du haut-débit y est l’un des plus forts au monde, soit 93% de la population, affirme UbiFrance. Bannissez Google et Yahoo pour votre référencement, très peu utilisés, et préférez-leur les portails locaux Naver et Daum, leaders des moteurs de recherche et de la diffusion média en Corée. Enfin, tirez parti de l’application mobile avec contenu multimédia Kakaotalk, utilisée par plus de 80 millions de personnes dans le monde et par 70 % des possesseurs coréens de smartphone.

Les secteurs à privilégier

L’environnement : Le Gouvernement coréen s’est fixé ces dernières années des objectifs ambitieux en matière d’environnement, avec notamment le plan stratégique « Low Carbon, Green Growth » dévoilé en 2008, et l’annonce en 2009 d’un « Green New Deal », programme de 50 trillions KRW (38,5 Mds USD) investis entre 2009 et 2012 dans les technologies « vertes » : transports, gestion de l’eau, des déchets, de l’air et des forêts, construction durable… Il s’est aussi fixé pour objectif de réduire de 35 % les émissions de gaz à effet de serre du pays d’ici 2020 et devra pour cela favoriser l’introduction de nouvelles technologies pour renforcer l’efficacité énergétique et limiter les rejets de l’industrie coréenne, des bâtiments, des transports en général (ITS). Les efforts en matière de protection de l’environnement porteront prioritairement sur les transports, les infrastructures urbaines, l’outil industriel, les énergies renouvelables, la lutte contre la pollution de l’air, le traitement des déchets et de l’eau.

Les transports : La Corée a une double approche dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. D’un côté, avec le soutien des autorités locales, les industriels coréens du secteur automobile ont prévu de commercialiser à grande échelle des véhicules électriques et hydrogènes dès 2014 (production projetée de 1,2 million de véhicules électriques en 2014, démarrage de la production de véhicules à hydrogène en 2013) mais disposent d’un retard technologique à rattraper pour certains composants (moteurs, batteries, stations de recharge…). De l’autre, les pouvoirs publics souhaitent également développer et mettre en service des systèmes intelligents afin d’accroître l’efficience des réseaux de transport. Par la même occasion, le développement des ITS permettra d’améliorer et d’augmenter la sécurité dans les transports, ce qui constitue aussi une priorité pour les autorités coréennes.

Le secteur ferroviaire semble prendre la pente ascendante alors que le gouvernement coréen a fait connaître son désir de placer Séoul à 2h du reste du pays. Les investissements de l’Etat pour l’industrie ferroviaire témoignent de cette ambition. Le pays veut aussi développer une économie des transports écologique et performante. Les entreprises françaises sont déjà bien implantées en Corée (Alstom, Systra, Thalès, Siemens France, Véolia, RATP) et donnent à la France une image sérieuse dans ce domaine. Le pays manque d’expérience en matière de lignes à grande vitesse et s’appuie beaucoup sur l’importation. La France peut donc apporter son aide dans les technologies de signalisation, pantographe, attelage, carénage, transmission finale, matériel roulant. Les opérations d’installation, de suivi et de maintenance sont contenues dans des appels d’offres générales : c’est donc toute une filière qui est ouverte aux entreprises françaises. Celles-ci sont les premières fournisseuses de matériel de transport en Corée. Ce marché est porteur d’une croissance future très importante.

L’électricité et l’efficacité énergétique : Quinzième économie, mais 11ème consommateur d’électricité mondial (430 Mds kWh en 2011), la Corée se caractérise par une grande inefficience énergétique. En 2011, la Corée occupait le 15ème rang mondial en termes de production d’électricité (444 Mds Kwh en 2009) provenant principalement du charbon (43 %), et du nucléaire (34 %), ainsi que dans une moindre mesure du gaz naturel (18 %), du pétrole (3,5 %) et de l’hydro-électricité (<1 %). Les ambitions d’atteindre 11% d’électricité produite à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 offre de nombreuses opportunités. L’accent sera particulièrement mis sur l’éolien offshore et le photovoltaïque mais la Corée expérimente tous types de solutions (biomasse, géothermie, énergie marémotrice, etc.). Compte tenu des contraintes du pays, des efforts importants devront être engagés pour réduire la consommation d’énergie et d’électricité dans les secteurs industriels, les transports et le résidentiel. Dans ce dernier domaine, des objectifs ambitieux ont été fixés en matière d’efficacité énergétique des logements : le Plan quinquennal pour la croissance verte, adopté en 2009, prévoit ainsi de passer de 160 000 logements « verts » (caractérisés par leur faible consommation en énergie) en 2009 à 1,5 millions en 2020, en intégrant des technologies nouvelles (généralisation des réseaux intelligents (smart grids) d’ici 2030, développement de nouveaux matériaux pour l’isolation, et optimisation du chauffage, utilisation du solaire, intégration des IT , etc.). Les perspectives de croissance du secteur du nucléaire sont bonnes. La production d’électricité d’origine nucléaire devrait représenter 59 % du mix énergétique en 2030. Le gouvernement coréen investira 4 milliards d’euros jusqu’en 2030 pour renforcer la sûreté et la compétitivité nucléaires

L’industrie pétrochimique et les EPC coréens : Pour la période 2010-2012, 12,8 milliards USD d’investissement ont ainsi été annoncés par les entreprises pétrochimiques en Corée pour augmenter leurs capacités de production. Malgré son manque de ressources en hydrocarbures, la Corée compte parmi les premiers raffineurs mondiaux avec des acteurs comm  SK Energy, S-Oil, GS Caltex ou Hyundai Oilbank. Bien qu’aujourd’hui très compétitive en termes de produits pétrochimiques de base, la Corée dépend toujours fortement des technologies et savoir-faire étrangers afin de se spécialiser  vers des produits à plus haute valeur ajoutée, et d’améliorer la compétitivité et la sécurité de ses usines. En 2011, les EPC coréens ont remporté 9,1 milliards USD de contrats pour la construction d’usines dans l’oil & gaz à travers le monde, essentiellement au Moyen-Orient. Dans la pétrochimie, le montant des contrats a atteint 8,7 milliards USD, majoritairement en Asie.

Les télécommunications : Dès les années 1980, les secteurs public et privé (tels que les groupes industriels Samsung Electronics et LG Electronics et les trois opérateurs nationaux SK, KT et LGU+) ont soutenu massivement le développement du réseau télécom national et de ses infrastructures. L’industrie coréenne des télécommunications s’est développée rapidement, faisant de la Corée un acteur incontournable de ce secteur, et un leader mondial dans le secteur IT : le pays représente ainsi 9 % du marché des TIC en Asie-Pacifique et ce secteur représente 30 % de la valeur ajoutée industrielle du pays. La Corée du Sud est le premier producteur mondial de téléphones portables et le pays dispose des connexions internet  les plus rapides au monde. Le taux de pénétration des téléphones mobiles a atteint 105% en 2011 et plus 60% des 50,7 M d’abonnés utilisent les réseaux 3G. Enfin, les smartphones ont franchi la barre des 20 millions d’unités vendues fin 2011 en Corée, et la 4G LTE a été lancée par les 3 opérateurs nationaux. De plus, les fournisseurs et sous-traitants locaux ne sont pas en mesure de répondre seuls à la forte demande des fabricants de terminaux et d’équipements et à l’exigence d’innovation des opérateurs, la Corée importe donc des équipements, appareils, pièces détachées et logiciels. Les technologies innovantes en lien avec les smartphones et la technologie LTE sont recherchées, tout comme les applications et services associés à la technologie NFC. D’autre part, la sécurité des données devient de plus en plus prépondérante, en parallèle avec la montée en puissance du stockage des données en cloud : big data et cloud computing devraient être de grandes tendances de 2013. Si les grands groupes coréens qui dominent le secteur IT peuvent s’avérer difficiles à approcher par une PME/ETI française, ceux-ci sont toutefois à la recherche de technologies innovantes. Plus généralement, il est recommandé pour les sociétés du secteur des télécommunications de faire appel à des distributeurs ou partenaires locaux, avec lesquels il est nécessaire de communiquer régulièrement et de nouer une relation personnalisée, accompagnée de visites fréquentes, avec une forte implication personnelle des dirigeants.

L’électronique : En électronique, s’il n’existe pas de marché pour des produits grand public ou des composants électroniques de base, il existe bien des opportunités dans les secteurs innovants tels que les biotechnologies, les nanotechnologies, la photonique et les économies d’énergie. La robotique de service et le green IT devraient également être des grandes tendances de 2013. Le gouvernement prévoit de multiplier l’industrie robotique du pays par 10 d’ici 2022 et va investir KRW 350 Mds (US$ 316 millions) sur les années à venir pour ce faire. De plus, le gouvernement coréen souhaite réduire les émissions de CO2 de 30% d’ici 2020. Pour évaluer les futures infrastructures de la croissance verte, le projet national smart grid a été lancé sur l’ile de Jeju. En 2012, la Corée est le premier producteur mondial de semi-conducteurs D-RAM, le premier producteur d’écrans LCD et le premier producteur de téléphones portables.  Pour ces appareils, Samsung est le 1er producteur mondial avec 29% de parts de marché, LG est en 5eme position avec 4% de parts de marché).

Les logiciels : Si la Corée est en pointe dans le hardware, elle est en retard dans le software. Des opportunités existent, localisation et service sont les clés pour réussir sur ce marché. Pour le SaaS, une adaptation en langue locale est nécessaire, et il est souvent recommandé de faire appel à un distributeur local. Les applications aux télécoms présentent également des opportunités : en plus des logiciels embarqués dans les terminaux mobiles pour les fabricants, il existe un marché pour les solutions dédiées aux opérateurs de télécoms

Les jeux vidéo constituent un marché intéressant en Corée. D’après les études UbiFrance, ce secteur a connu une augmentation de 12,9% en 2010, avec un volume d’affaires de 4,7 milliards d’euros, et continue de progresser. Les jeux en ligne sont toujours très en vogue (85% des revenus) et suite à l’explosion récente du nombre de smartphones on constate une explosion des jeux mobiles (+60% de croissance en 2010). Sur internet, les jeux préférés des coréens sont les RPG (jeux de rôle), les FPS (jeux de shoot) et les jeux de sport. Le modèle de gratuité prime, compensé par la vente d’applications et de produits d’agrément. Les jeux éducatifs sont également appréciés des parents, et l’apprentissage de l’anglais est toujours bien reçu.

Le marché des produits cosmétiques a subi une métamorphose profonde ces dernières années. Les ventes étaient de 6,7 milliards d’euros en 2012 et la croissance continue, rapporte UbiFrance. La Corée constitue le 3ème marché d’Asie et le 12ème marché au monde et la France y détient 20% des parts. C’est un marché massif, aux produits divers, avec un fort potentiel en termes d’innovation. Les deux premiers acteurs coréens, Amorepacific et LG Household & Healthcare sont implantés dans tous les circuits de distribution, et constitue une concurrence tant au niveau des produits finis et matières premières qu’à la distribution. Passez par un agent pour vous s’implanter en Corée est indispensable. Un des autres points clefs pour réussir dans le secteur des cosmétiques consiste à renouveler régulièrement ses gammes de produits. Pensez aussi à vous associer à de bons prescripteurs (les mannequins ou célébrités qui représenteront votre marque). Quelques pistes de tendances : les traitements contre la chute des cheveux, les produits à base de plantes, d’argile ou d’algues bio, d’ingrédients innovants ou originaux (notamment à base de bave d’escargot), les cosmétiques pour hommes.

Le marché du prêt-à-porter féminin est en pleine croissance et représentait 14,5 milliards d’euros en 2012, si l’on en croit les business tendances dégagées par UbiFrance. Le système de production s’est fortement modernisé et il y a de plus en plus de créateurs coréens. E-Land domine le marché et les concurrents Cheil Industrie, LG Fashion et Kolon importent de plus en plus pour rattraper le leader. Le style casual/sport connaît une certaine vigueur. Les matières dites « organiques », « bio » sont prometteuses. Les consommatrices ont entre 30 et 50 ans et sont très soucieux de leur style et de l’image des marques qu’ils portent. Le moyen-haut de gamme est à privilégier pour les entreprises françaises. Enfin, de nombreux types d’entrées sur le marché sont possibles : des grandes surfaces au dépôt de licence grâce avec un agent-importateur, en passant par le recours à la master-licence (peu coûteux mais qui risque de porter atteinte à votre image de marque) et les magasins spécialisés.

La puériculture est un bon secteur pour investir, que ce soit dans les jouets ou les vêtements. Selon UbiFrance, la Corée représente en 2012 un marché potentiel de 8,7 millions d’enfants de 0 à 14 ans. Grâce à des comportements qui favorisent l’avènement de l’enfant roi, le marché du prêt-à-porter et des accessoires pour enfants et bébés en 2012 est estimé à 552,6 millions d’euros, soit une augmentation de 12,7 % par rapport à 2011. C’est un marché ouvert, à multiples entrées : télé-achat, grandes surfaces, magasins spécialisés multimarques. On doit souvent passer par un agent importateur-distributeur ou par le marché des licences. Il a une forte tendance « well-being » et les produits bio, et les scandales de produits chinois, dominants mais quelquefois dangereux pour la santé des enfant, ont développé l’exigence des consommateurs coréens. Il y a aussi un attrait pour le luxe, on le voit avec le succès de Baby Dior et de Bon Point.

Les vins et les boissons alcoolisées : La consommation de vin en Corée a doublé en 10 ans, d’après UbiFrance. La France est le 1er fournisseur de vins de la Corée en valeur (31,5 % de part de marché en 2012) mais le 4e en volume (13,9 %, derrière le Chili (23,6 %), l’Espagne (20,7 %) et l’Italie (17 %). Le vin français bénéficie d’une excellente image mais son niveau de prix lui confère encore une place réduite dans les habitudes de consommation d’une population qui, en grande majorité, ne connait pas ce produit. La Corée du Sud est l’un des premiers pays consommateurs d’alcool au monde. L’engouement des Sud-Coréens pour les vins et boissons alcoolisées étrangers est cependant de plus en plus marqué, notamment en raison de l’occidentalisation de la société. Particulièrement sensibilisée aux questions de santé, la jeune génération et la population féminine sont désormais les moteurs de la croissance et de la diversification de la consommation vers des boissons moins alcoolisées : les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux appellations, cépages, régions ou pays de production, type (blanc, pétillant, rosé), bières de spécialité, liqueurs et alcools pour cocktails…, autant de secteurs d’excellence de la France !

Spécialités alimentaires : La Corée du Sud importe près de 75 % de ses besoins en produits alimentaires. Cette proportion tend à augmenter pour les spécialités alimentaires. Depuis 6 décennies, la Corée du Sud est très influencée par le modèle alimentaire américain. Hausse du pouvoir d’achat, intérêt de plus en plus prononcé pour l’Europe, rôle de la population féminine sont entre autres les raisons d’une inversion de tendance, couplés à une demande de sécurité alimentaire. Les pays qui se distinguent sont la France et l’Italie, et progressivement l’Espagne. L’origine France est accueillie de façon plus que positive : produits alimentaires considérés comme très qualitatifs, s’inscrivant pleinement dans les évolutions de la consommation vers le plaisir du goût. Parmi les spécialités étrangères, notamment françaises, qui séduisent le plus les consommateurs coréens, l’on retrouve : le fromage, la chocolaterie, la biscuiterie, la pâtisserie, la confiserie, les huiles et sauces, les condiments, les boissons sans alcools, les viandes de porc et de volaille sans oublier la charcuterie (secteur nouvellement ouvert aux productions françaises sur demande d’agrément).

Le marché des dispositifs médicaux est peu développé mais en pleine croissance (8%, un des taux les plus forts de l’OCDE, affirme UbiFrance). Cela s’explique par la pression démographique et le vieillissement de la population (l’espérance de vie est en augmentation). L’assurance maladie s’ouvre à de plus en plus de personnes, et le tourisme médical a été favorisé par le gouvernement en 2008. On compte plusieurs clusters médicaux. 2000 PME locales avec un chiffre d’affaires de moins de 780000 euros sont implantées en Corée. Vous trouverez toute la règlementation nécessaire pour les médicaments auprès de la Korea Food and Drug Administration. La France est positionnée sur les infrarouges et les ultraviolets. Il existe des possibilités d’exportation dans l’imagerie et les équipements comme les scanners.

La maroquinerie est un secteur où la France est bien représentée grâce à son savoir-faire dans le luxe. Les marques comme Dior, Vuitton et Chanel y sont très prisées, car elles symbolisent un produit étranger de qualité et tendance. Le volume d’affaires de ce secteur est très important, notamment grâce à la Chine, qui inonde le marché de produits bon marché (60% des importations selon UbiFrance). Tâchez de vous démarquer en apportant une touche d’originalité à votre produit. L’image de celui-ci est fondamentale : les Coréens mettent un point d’honneur à la façon dont ils se montrent. Pour ce qui est du luxe, il a de beaux jours devant lui. La Corée, ancien pays émergent, s’enrichit, et sa population compte de plus en plus de millionnaires qui consomment cher afin de valoriser leur réussite. A noter que la vente en ligne est en pleine expansion pour les produits de luxe.

La décoration d’intérieur trouve en Corée de nombreux débouchés et représentait 4,38 milliards d’euros en 2011 d’après les données UbiFrance. L’agglomération de Séoul est une bonne cible. 60% des Coréens vivent en appartement. Les femmes, les jeunes mariés et les 50-60 ans achètent le plus de biens d’ameublement. L’entrée de gamme et le haut de gamme sont respectivement occupés par la Chine et par l’Italie. L’entreprise Grange ou les designers Ligne Roset et Roche Bobois, sont des exemples de bons producteurs français présents en Corée. Le milieu de gamme reste néanmoins la solution la plus lucrative dans ce secteur concurrentiel, car il n’est pas occupé. Intéressez-vous au quartier Nonhyeon, dans le district de Gangnam, pour distribuer dans les grands magasins ou les magasins spécialisés. Les architectes, réunis en réseaux pour les grands projets, restent votre atout majeur pour la vente aux professionnels.

L’exemple de « Cent-degrés »

Les entreprises françaises qui réussissent en Corée, ça existe ! Cent-degrés, une PME de conseil et de design spécialisée dans la création d’image de marque pour les entreprises de cosmétique, a réussi son implantation en Chine, en passant par UbiFrance pour deux missions de prospection. Elle tente maintenant de pénétrer le marché coréen. Pour son dirigeant, il est important de « construire de belles marques », car il est vrai que les Coréens sont attachés à l’image. Cette entreprise de jeunes créateurs est un modèle d’ambition, et la réussite n’a pas été facile. Il faut savoir dans quelle langue passer l’entretien, pour choisir, au cas où, un interprète (il est assez aisé d’en trouver en Corée). L’expérience de Cent-degrés montre que les Coréens sont sympathiques, mais très exigeants. Evitez de passer pour arrogant, ils n’aiment pas cela. Soyez humble sans lésiner sur la connaissance des technologies. Enfin, transmettez vos valeurs, elles seront une preuve de votre conviction.

Conclusion

En définitive, la Corée est accessible à tout entrepreneur. Son économie, dynamique et à taille humaine, est ouverte aux idées novatrices. La consommation des coréens est très dynamique dans l’habillement, les cosmétiques et les loisirs par exemple, et le luxe s’y vend très bien. Privilégiez le haut de gamme pour vous implanter dans ce pays aux normes exigeantes mais aux possibilités si grandes. La tertiarisation à marche forcée de l’économie vous laisse la chance de vous imposer dans le secteur des télécommunications, des nouvelles technologies en rapport avec internet ou des transports verts. Misez sur l’image de marque et la qualité du produit : la France a bonne réputation en Corée !

Vers une généralisation des outils informatiques à moindre coût ?

En informatique, les périodes de rupture de l’offre alternent avec des périodes de stabilisation et de généralisation des usages des outils informatiques, devenus plus faciles à déployer grâce à leur raisonnable maturité. En 2013, après une période de très fortes innovations, nous sommes entrés dans une période de « stabilisation de l’offre », et c’est une excellente nouvelle pour les petites et moyennes entreprises ; elles vont pouvoir concentrer leur énergie sur la mise en œuvre des innovations nées dans la période 2007 – 2012.

Période de rupture : 2007 – 2012

La période 2007 – 2012 a vu naître un très grand nombre de ruptures majeures dans l’offre et l’arrivée de nombreuses solutions innovantes, dans tous les domaines des infrastructures et des usages.

Sans vouloir être exhaustif, je peux citer :
● Les postes de travail mobiles : smartphones, tablettes, PC portables.
● Les réseaux sans fil haut débit, 3G+ et 4G/LTE.
● Les Clouds publics industriels : Amazon Web Services, Google…
● Les applications transverses SaaS (Software as a Service) : CRM, RH, budgets
● Les solutions de Bureautique+ telles que Google Apps sur le Cloud.

Ces ruptures ont donné naissance à des produits et solutions qui ont atteint, en 2013, un niveau de maturité raisonnable.

Postes de travail : des prix en forte baisse

J’ai une autre bonne nouvelle à vous annoncer : nous allons assister, au cours des 2 à 3 prochaines années, à une forte baisse du prix de vente des postes de travail professionnels utilisés dans les entreprises.

En 2013, il faut encore débourser :

  • Entre 300 € (LG Nexus 4 8 Go) et 900 € (Apple iPhone 5 64 Go) pour un smartphone.
  • Entre 200 € (Google Nexus 7 8 Go) et 1 100 € (Microsoft Surface Pro avec clavier) pour une tablette.
  • Entre 300 € (Chromebook Samsung) et 1 500 € (Apple MacBook pro Retina) pour un PC portable.

En 2015, les fourchettes de prix de ces produits seront les suivantes :

  • Entre 100 € et 300 € pour un smartphone.
  • Entre 100 € et 300 € pour une tablette.
  • Entre 200 € et 900 € pour un PC portable.

 Fin 2015 le « panier moyen » devrait baisser d’environ 50 %, avec des performances en hausse. C’est une excellente nouvelle pour les entreprises.

Période de déploiement intensif : 2013 – 2016

Les briques de base de cette R2I, Révolution Industrielle Informatique, sont bien connues :

  • Des réseaux sans fil haut débit, à coût raisonnable.
  • Des postes de travail mobiles, à coût raisonnable.
  • Toute la puissance de calcul dont on a besoin sur des Cloud publics, à coût raisonnable.
  • Des centaines de services SaaS, à coût raisonnable.
  • La possibilité d’assurer une excellente sécurité et confidentialité, à un coût raisonnable.

Sur le plan financier, ces innovations dans les usages vont permettre d’accélérer le basculement d’une approche CAPEX, investissements, vers une démarche en priorité orientée vers des budgets OPEX, de fonctionnement. Tous les dirigeants assisteront aussi avec plaisir à une baisse de leurs coûts informatiques.

Si, Directeur Général ou DSI de mon entreprise, je devais définir une cible 2016 raisonnable en quelques mots simples, ce serait :

100 % de mes clients, 100 % de mes collaborateurs peuvent, depuis n’importe quel objet mobile, accéder, en tout lieu, chaque fois qu’ils le souhaitent, à l’ensemble des services qu’ils sont en droit d’attendre de mon entreprise.

Linkeo séduit les TPE

Portrait de de Ludovic Jaffrès, fondateur de Linkeo

Actuellement, il est indispensable pour une entreprise de posséder un site internet afin de répondre à la demande des consommateurs, mais également d’assurer la longévité de l’organisation. Cependant, bon nombre de structures ne maitrisent pas cet outil de commercialisation et de communication. Ainsi, pour combler le besoin des professionnels, Linkeo a vu le jour.

Lancée en 2000 par Jérôme Callec, Linkeo est une structure qui met à la disposition des professionnels des services de créations de sites internet à des prix raisonnables. En effet, la structure fait appel à 150 conseillers spécialistes du web afin de venir en aide à ses 25 000 clients français. Ils ont pour principale mission de « rassurer, conseiller les clients et s’assure qu’ils font le bon investissement », explique Ludovic Jaffres, PDG de Linkeo.

Les principales cibles de l’entreprise sont les très petites entreprises. « Notre clientèle type est constituée d’entreprises de 1 à 10 salariés », poursuit Ludovic Jaffres.

Hormis ses prestations d’accompagnement, Linkeo mise sur des prix bas pour séduire le maximum de personnes en leur proposant des abonnements mensuels.

Linkeo a atteint un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. Une des raisons de son succès est son offre variée adaptée aux diverses attentes, puisqu’elle propose une technologie qui permet la création d’un site standard mais aussi personnalisé.

L’entreprise parisienne voudrait étendre son champ d’action en internationalisant son offre. Linkeo vise le marché américain, elle a débuté la prospection de nouveaux clients au Canada et envisage d’installer une filiale à New York.

Se financer à l’international

L’export coûte. En vous exportant, votre activité s’intensifie. Les nouveaux appels d’offre créent des besoins de financement et les taxes peuvent poser problème à la bonne tenue de votre trésorerie. Voici quelques astuces de développement et se financer à l’international.

Le développement de votre activité entraîne une augmentation des stocks pour satisfaire à la demande spécifique locale.

Vous pouvez recourir aux régimes douaniers suspensifs pour vos importations de matières premières ou de composants, afin de retarder ou supprimer les taxes.

Gérez votre production

Traitez la gestion de votre production de façon plus performante, retardez par exemple la différenciation des produits. Optimisez les flux selon le nouvel approvisionnement nécessaire.

Les créances clients mettront plus longtemps à vous parvenir à cause de l’augmentation de votre chiffre d’affaires et à la concurrence sur le marché international. De plus, les transferts de fonds induisent des délais retardés qui font peser un déficit sur votre trésorerie.

Le problème des taxes

Si votre entreprise est très implantée à l’étranger, vous payez la TVA sur les matières premières que vous achetez en France alors que vos ventes ne sont pas soumises à cette taxe : vous êtes débiteur. Demandez donc un régime AI2 après une inspection des impôts pour payer vos achats en France hors taxe.

Pensez votre crédit fournisseur

Concernant la durée du crédit fournisseur, prenez garde aussi bien au prix qu’aux conditions de règlement : choisissez une durée de crédit satisfaisante pour ne pas avoir à demander un rallongement plus tard et apparaître comme une entreprise en difficulté de paiement. Vos fournisseurs seraient tentés de passer à des solutions de paiements plus sûres, mais aussi plus coûteuses.

Entreprendre au féminin, et alors ?

Quand on est une femme entrepreneur, et qu’on est diplomate, on nous dit faible, si notre bureau est bien rangé, on nous dit super femme d’intérieur, et quand nous réglons nos factures à temps, on rigole de nous. Pourtant nos clients sont contents, nos fournisseurs et nos collaborateurs aussi.

Voici 3 stéréotypes qui peuvent vraiment énerver, et des répliques possibles

Combien de fois avez-vous entendu : « c’est un métier d’homme tu sais, tu vas te faire marcher sur les pieds, tu n’as pas la poigne » ?

Alors que tout le monde se plaint de son patron qui ne veut pas que sa femme bosse, qui est dépassé par un rien, qui s’en prend à tout le monde dès qu’une courbe de vente baisse.

• Combien d’organismes spécialisés dans l’aide et le financement des entrepreneurs femmes vous proposent gardes d’enfant et autres aides à la survie de la famille et de la maison ?

Alors que vous n’avez pas d’enfant, ou êtes célibataire, ou que votre famille se porte très bien merci, c’est juste que j’ai besoin d’un prêt, d’un juriste, d’un comptable, non je ne suis pas auto entrepreneur, je suis gérante de SARL.

• Combien de fois vous vous êtes contraintes à rire bêtement en présentant votre « petite » boîte face à un costard cravate qui regarde jusqu’à où remonte votre jupe en parlant de millions d’euros d’investissement?

Alors que vous avez doublé votre chiffre cette année, que vos clients sont de bonnes PME ou des services publics, et que, oui je sais pour ma jupe, toi ton petit pantalon tu crois pas qu’il est un peu moulant ? Vendre c’est séduire, ça vaut pour tout le monde.

Pour faire réussir une entreprise, il faut savoir faire plusieurs choses à la fois, écouter son client et répondre rapidement, gérer le temps et les conflits, prévoir ses dépenses et ses rentrées, organiser des événements d’entreprise, se faire connaître, être en représentation, faciliter la communication, etc. Ces qualités ont-elles quelque chose à voir avec la féminité ou la masculinité ? Ou sont-elles juste des qualités de dirigeant(e) ?