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Entreprendre au féminin, et alors ?

Quand on est une femme entrepreneur, et qu’on est diplomate, on nous dit faible, si notre bureau est bien rangé, on nous dit super femme d’intérieur, et quand nous réglons nos factures à temps, on rigole de nous. Pourtant nos clients sont contents, nos fournisseurs et nos collaborateurs aussi.

Voici 3 stéréotypes qui peuvent vraiment énerver, et des répliques possibles

Combien de fois avez-vous entendu : « c’est un métier d’homme tu sais, tu vas te faire marcher sur les pieds, tu n’as pas la poigne » ?

Alors que tout le monde se plaint de son patron qui ne veut pas que sa femme bosse, qui est dépassé par un rien, qui s’en prend à tout le monde dès qu’une courbe de vente baisse.

• Combien d’organismes spécialisés dans l’aide et le financement des entrepreneurs femmes vous proposent gardes d’enfant et autres aides à la survie de la famille et de la maison ?

Alors que vous n’avez pas d’enfant, ou êtes célibataire, ou que votre famille se porte très bien merci, c’est juste que j’ai besoin d’un prêt, d’un juriste, d’un comptable, non je ne suis pas auto entrepreneur, je suis gérante de SARL.

• Combien de fois vous vous êtes contraintes à rire bêtement en présentant votre « petite » boîte face à un costard cravate qui regarde jusqu’à où remonte votre jupe en parlant de millions d’euros d’investissement?

Alors que vous avez doublé votre chiffre cette année, que vos clients sont de bonnes PME ou des services publics, et que, oui je sais pour ma jupe, toi ton petit pantalon tu crois pas qu’il est un peu moulant ? Vendre c’est séduire, ça vaut pour tout le monde.

Pour faire réussir une entreprise, il faut savoir faire plusieurs choses à la fois, écouter son client et répondre rapidement, gérer le temps et les conflits, prévoir ses dépenses et ses rentrées, organiser des événements d’entreprise, se faire connaître, être en représentation, faciliter la communication, etc. Ces qualités ont-elles quelque chose à voir avec la féminité ou la masculinité ? Ou sont-elles juste des qualités de dirigeant(e) ?

Les applis du boss !

Les applis se multiplient. Pour bosser sans un pli, voici les applis du boss qui vous simplifient la vie.

Any.Do, c’est l’outil anti-procrastination. Organisez votre journée sans stress. La « to do list » s’affiche automatiquement selon vos critères de récurrence. Vous pouvez partager les activités et tâches avec vos amis via Facebook, Twitter, ou par SMS. Le design est agréable et le tout est gratuit.

Document to go, toute la bureautique pour mobiles. Word, Excel, Powerpoint, Pdf… Vous pouvez très bien vous passer d’un ordinateur pour ce genre de choses.

Camcard : permet de photographier une carte de visite et de la scanner automatiquement. Les données sont immédiatement disponibles sur Camcard et vous pouvez la synchroniser avec d’autres interfaces. Plus de temps perdu à trier vos cartes. Gratuit jusqu’à 20 contacts, 2 contacts supplémentaires par semaine. Si vous avez plus de contacts, c’est 2,99$ pour une offre illimitée.

Indeed, pour trouver rapidement des demandes d’emplois. Afin de pourvoir facilement vos postes, vous n’avez qu’à taper l’intitulé dans le moteur de recherche, et Indeed vous redirige vers des offres publiées sur de nombreux sites spécialisés. Ciblez vos nouvelles recrues !

How to tie a tie : pour nouer sa cravate comme un patron. Nœud simple, Windsor, Petit Nœud, Demi-Windsor : devenez un maître de l’élégance en une appli ! Respect !

Buffer vous aide à gérer vos réseaux sociaux. Programmez vos posts et organisez au mieux votre communication sur ces outils si importants. Finis, les silences radio de 3h à cause d’une réunion, finis les 10 annonces successives après la pause déjeuner.

Mention, pour rester informer même en veille si quelqu’un a tapé vos mots clés, a réagi sur facebook ou a tweeté sur votre boîte…

Camscanner, le scanner pratique. Non seulement vous pouvez scanner vos documents pour les obtenir en format Pdf, mais aussi les modifier et les envoyer sur d’autres terminaux et à vos collaborateurs et collègues.

Evernote, une application très complète pour tout noter et ne rien oublier, comme l’éléphant du logo !

Avec Invoice2Go, vous pouvez créer sur votre mobile vos factures personnalisées et les envoyer à votre nouveau client sans attendre. Les devis sont aussi compris dans l’offre. Agréable, et efficace.

Google Translate, l’appli gratuite, se change en interprète afin de tout traduire rapidement dans 70 langues. Vous ne pourrez plus dire qu’on vous parle en Chinois.

Calculs Co & TVA, qui est un site complet à l’origine, vous permet de calculer sans vous tromper la TVA, le taux de marge, et le PVHT. Pour les nuls en maths, et les autres.

AirFrance : pour afficher les vols, les horaires, les prix et les retards… Bon à savoir pour les entrepreneurs de classe internationale !

PocketMoney, pour garder un œil sur vos budgets, dépenses et virements professionnels. Un ensemble de graphiques complets vous aidera à y voir clair. Besoin d’un conseil sur votre livre de comptes ? La version complète coûte 4,99$.

Pour les créatifs, il y a Paper. Créez ce que vous voulez grâce à des outils papier très précis pour un rendu tout simplement beau et ergonomique. Stimulez votre créativité. « Faster,
better, smarter »

Et vous, quelles sont vos applis business préférées ?

(Source : le Journal du Net)

Innovation en France : des dispositifs peu utilisés par les PME ?

Les derniers indicateurs d’innovation de la Commission Européenne, collectés dans des enquêtes nationales normalisées (Community Innovation Survey , CIS), identifient un groupe de pays « leaders » en innovation se démarquant nettement du reste de l’Europe : la Suède, le Danemark, l’Allemagne et la Finlande. Dans ce classement, la France n’arrive malheureusement qu’à la 11ème place du second groupe de pays, baptisé « suiveurs », juste au-dessus de la moyenne européenne. Cette position est d’autant plus paradoxale que la France a une politique d’incitation à la R&D particulièrement volontaire avec notamment des outils fiscaux attractifs dédiés aux entreprises ayant une activité de R&D.

La question du financement

Ces financements indirects qui regroupent les incitations fiscales par le biais de crédits d’impôt, d’abattements fiscaux, de réduction des cotisations sociales et des taxes sur les salaires des travailleurs de la R&D sont mis en œuvre à posteriori des dépenses de R&D et ne semblent pas répondre complètement aux besoins des entreprises et entrepreneurs dans la planification et la mise en œuvre d’une stratégie d’innovation

Les financements directs ont vocation à répondre à ces besoins. Ils sont mis en œuvre à priori, sur la base d’un dossier technique présentant le projet ainsi que d’une estimation fine des dépenses à engager pendant les 1 à 3 années du projet.

Les financements directs se décomposent eux-mêmes en 3 catégories :

  •  Les appels à projets
  • Les prêts à taux zéro et avances remboursables 
  • Les investissements en fonds propres

Les appels à projets

Les appels à projets expriment le souhait d’une entité publique d’apporter son soutien à des projets relevant d’un secteur spécifique ou agissant auprès d’un public spécifique, dans le but de répondre à un besoin. Le cadre d’un appel à projets est toujours clairement défini et s’articule autour des principaux points suivants :

  • Une ou plusieurs thématiques de R&D ainsi que les ambitions et objectifs visés par le projet
  • Une date limite de dépôt des dossiers de candidatures
  • Les exigences vis-à-vis du consortium à élaborer (nombre et type de partenaires)
  • Les perspectives de commercialisation et de mise sur le marché
  • Les taux et plafonds de financement, variant en fonction du type d’entreprise soumettant le projet (TPE / PME/ ETI / Grands groupes) et du type de projet (recherche industrielle / développement expérimental)

Dispositif particulièrement avantageux car prenant la forme d’une subvention (non remboursable), l’appel à projets a toujours une date limite de dépôt des dossiers et des critères de sélection (un cahier des charges). La majorité des réponses à appels à projets doivent être portées par des consortia (plusieurs entreprises ; une entreprise et un laboratoire de recherche…) et démontrer leur véritable caractère innovant.

Afin d’illustrer le propos, on peut notamment citer les différentes vagues d’appels à projets qui se sont succédé depuis 2010 dans le cadre du Programme Investissements d’Avenir, et qui ont concerné des thématiques telles que :

  • la santé (démonstrateurs, cohortes, cancer…),
  • les énergies (énergies décarbonnées, nucléaire),
  • les transports (véhicules hybrides, navires « du futur »)
  • l’économie numérique (nanoélectronique, résilience, logiciel embarqué, e-éducation, big data, cloudcomputing …)
  • etc.

Excepté quelques-unes très au fait du sujet, nous constatons et déplorons qu’une grande majorité des PME ne bénéficie pas de ce puissant outil d’innovation collaboratif et d’aide au financement amont des travaux de R&D.

Par Elodie VANNIER et Abdou SAMB 

Vin en canette : le pari d’une start-up

Après les sodas, les jus de fruit et l’eau, le vin sera bientôt commercialisé en canette, dans les grandes surfaces. C’est l’énorme pari lancé par la start-up française Fabulous Brands, avec son Winestar.

Même si l’idée du vin en canette ne va pas ravir les puristes, cela marquera une grande révolution dans le monde du vin. Avec son idée innovante, la start-up française part dans un premier temps à l’attaque des cantines, trains ou avions.

L’entreprise explique que le vin en canette facilitera la consommation et souligne qu’avec le vin en canette on ne sera pas « obligé d’ouvrir une bouteille pour boire juste un verre, on pourra transporter et ouvrir facilement son vin en pique-nique ou en voyage ou encore le stocker plus aisément dans sa cuisine ».

Une gamme de douze références, provenant des meilleurs domaines dans les appellations les plus prestigieuses seront proposées par Winestar

Fabulous Brands mise sur la qualité de la canette et indique que cette dernière « est le conditionnement idéal puisqu’elle protège parfaitement son contenu de l’air et de la lumière », enfin la start-up souligne que la canette en aluminium est respectueuse de l’environnement.

Avec cette innovation, la start-up vise 1,3 million d’euros de chiffre d’affaires cette année en France.

Satisfaire les besoins : que fait la concurrence ?

La méthode NOMEAC part du principe que l’entrée d’un produit ou d’un service sur un marché doit comporter un angle innovant pour s’imposer rapidement. En effet, on peut lancer une entreprise sans aucune innovation mais dans ce cas il faudra une force très importante en ressources (financières, humaines, de communication) pour se faire une place au milieu des concurrents. Or, dans la plupart des cas, ce sont les ressources qui manquent le plus aux nouveaux entrepreneurs. Trouver une innovation est donc obligatoire. De plus, celle-ci donne de plus grandes perspectives de développement en France et à l’international.

Comment innover ? En trouvant des solutions…. Innovantes

Dans la méthode, on enquête sur les besoins de la cible visée et on va donc trouver des désirs et des attentes peu ou pas satisfaits. Comme pour la détection des besoins, c’est l’enquête qui va nous indiquer ce que propose la concurrence (marketing de la demande) ce qui est plus simple et moins coûteux que la traditionnelle étude de marché.

Produit : prenons l’exemple du vélo

L’intuition de départ est de proposer des vélos qui sont plus visibles la nuit que les cycles actuels. Ce besoin s’exprime surtout par les parents qui ont des enfants se déplaçant à vélo pour les trajets « école- maison » et « pour jouer avec leurs copains ».
La concurrence propose des parties du vélo recouvertes de peinture réfléchissante (garde boue, pédale….) et des vêtements comportant des bandes réfléchissantes. Personne ne propose un vélo qui va plus loin dans sa visibilité. Cet axe de travail sera donc privilégié pour aboutir à retenir des solutions supérieures sur ce critère. Par exemple : surface d’éclairage très importante, pneus réfléchissants, peinture du cadre réfléchissante.

Cet exemple montre que la concurrence peut être directe ou indirecte. Dans notre exemple, on a les fabricants de vélos ou les fabricants de vêtements adaptés à la pratique du vélo.

Avantage prépondérant

L’avantage prépondérant sera choisi parmi les 3 solutions dégagées. Le cas réel à fait ressortir les vélos fabriqués avec un cadre à peinture réfléchissante. Avant de choisir l’avantage prépondérant, il faut analyser les tendances lourdes (ici sur la sécurité) pour ne pas s’engouffrer dans un simple mouvement de mode éphémère. Avec l’exemple du vélo, on est sur des mouvements de société qui depuis longtemps privilégient les outils pour faire diminuer la mortalité des usagers.

Exemple de SERVICE innovant pour sourds & malentendants

Le besoin

«Notre pays compte aujourd’hui 4 millions de sourds et malentendants. On évalue à plus de 40 millions en Europe, le nombre de personnes concernées par ce handicap, qui est aussi le premier en nombre de personnes touchées. De plus, l’allongement de l’espérance de vie a pour conséquence l’augmentation du nombre d’hommes et de femmes connaissant des problèmes de surdité avec l’âge. La communication orale représente pour les individus le vecteur principal d’échange au quotidien, et on mesure donc facilement l’importance de la privation de cette capacité».

Les réponses « concurrentes »

Les sourds utilisent plusieurs moyens pour communiquer :

  • la Langue des Signes Française ou LSF
  • l’oralisation et la lecture labiale, si on est à proximité
  • À distance : les webcam, pour échanger à l’écran en LSF, le “Tchat’” ou messagerie instantanée, les SMS, les MMS, la visiophonie mobile ou Visio 3G, les emails, les formulaires ou les fax
  • Mais compter uniquement sur l’écrit provenant de personnes ignorant les spécificités du monde sourd n’est pas une solution efficace.

La réponse DEAFI, avec son avantage prépondérant

«Mettre en place la première plateforme de relation client accessible aux sourds et malentendants, opérée par des sourds et malentendants. Car pour DEAFI, un conseiller clientèle a pour vocation de communiquer efficacement avec ses clients, et qui mieux qu’un sourd peut communiquer efficacement avec un sourd ?
Il a suffi à DEAFI de développer une solution de communication « multicanaux » adaptée pour créer un environnement innovant et apporter de nouvelles réponses inédites aux attentes de qualité des entreprises et de leurs clients.
Concrètement, DEAFI forme les vidéo-conseillers aux métiers de la relation clientèle puis pilote et accompagne leur intégration, et leur appropriation de votre métier : banque, assurance, télécommunications, services consommateurs, administration, assistance, helpdesk, hotline. Tous les métiers de la relation client deviennent accessibles » (Source : le site de DEAFI SAS, créée en 2009)

Quelques exemples de tendances lourdes : le low cost, l’information rapide, l’amélioration de la forme et de la santé ,les loisirs sur mesure……

Le virus du numérique !

Romain Dausset est le patron de FacileIT, une agence digitale dont le cœur de métier est la création de sites et d’applications. En parallèle, il aide les start-ups du numérique à se développer.

Ce n’est pas pour rien que Romain Dausset dit avoir attrapé le « virus de l’entrepreneuriat ». Déjà féru d’informatique au lycée, il poursuit sa formation d’ingénieur avant de mettre rapidement en place des solutions de développement pour les PME du net.

Objectif : « faciliter la vie »

Romain Dausset tombe très jeune dans la marmite de l’entrepreneuriat ! Encore étudiant, il crée « Job-Junior.com » en 1999, un site Internet qui permet alors à de nombreux jeunes de trouver un job d’été. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il fonde « FacileIT » l’année suivante au sein de l’incubateur de son école d’ingénieur. L’entreprise réalise des sites Internet et des applications web ou mobiles. « Je côtoie beaucoup d’entrepreneurs pour qui ce n’est pas évident d’appeler les clients tous les jours, de prendre rendez-vous, de développer son côté business. D’ailleurs, je suis aussi passé par cette galère ! » relève Romain Dausset. Pour lui, développer la dimension commerciale est le problème de la plupart des start-ups de l’Internet. à ce titre, « Seednetworking », l’association qu’il dirige, organise des soirées de mise en relation business entre commerciaux et entrepreneurs. Dernier projet en date ? Ma prospection.com. Objectif : aider les start-ups à développer leur pôle commercial. « Construire des outils pour le plus grand nombre. », c’est le credo de Romain Dausset.

Une entreprise qui marche… et veille au développement des autres

L’équipe de FacileIT comporte aujourd’hui 5 salariés. La société travaille aussi bien pour son propre compte que pour des entreprises sur des domaines aussi variés que la création d’une application de jeu de belote ou qu’un outil de networking. Romain a fêté récemment sa 100 000e application téléchargée sur l’Apple Store, un succès qui prouve la vitalité de l’entreprise. Sa philosophie de l’entrepreneuriat ? Le partage. « Apprendre de l’expérience des autres, rencontrer de nouvelles personnes, échanger sur les projets qui se créent. ». Le côté « création », hérité de sa formation d’ingénieur, le motive tout autant. C’est ainsi que FacileIT s’est imposée comme une entreprise de communication digitale sur laquelle on peut compter !

Place aux paiements dématérialisés !

Les factures dématérialisées transmises par les entreprises peuvent désormais être payées en ligne. Une nouvelle solution de paiement pratique et économique : Les paiements dématérialisés.

Aujourd’hui, les entreprises émettent de plus en plus de factures dématérialisées. Les supports numériques pour envoyer les factures sont largement pratiqués entre entreprises. Cette tendance gagne également les factures émises en direction du grand public. Or, il est vraiment dommage qu’une facture envoyée électroniquement ne puisse pas toujours être payée avec autant de facilité et en limitant les échanges de courrier ou les opérations de pointage des règlements. Quand la vente est celle d’un commerçant qui dispose d’une boutique en ligne, le règlement intervient en fin de l’acte d’achat au moyen des solutions de paiement en ligne, principalement par carte bancaire. Mais il existe quantité d’émetteurs de factures et autres créances qui n’entrent pas dans cette catégorie.

De nouvelles solutions de paiement

Jusqu’à présent les règlements de ces créances pouvaient s’effectuer soit par chèque, soit au moyen d’un prélèvement émis par le créancier ou par l’émission d’un virement simple ou permanent par le débiteur. Le règlement par chèque est coûteux pour le créancier car il entraine des manipulations (courrier, pointage des écritures, complexité en cas d’impayé…). Les moyens électroniques, prélèvements et virements, fonctionnent bien mais supposent une mise en place assez lourde : émission d’un mandat par le débiteur à conserver par le créancier, saisie de l’identifiant IBAN du créancier par le débiteur… Mais de nouvelles possibilités sont désormais proposées par les banques. Première étape : le créancier envoie ses factures sur un support électronique, elle comporte bien sûr les informations obligatoires habituelles mais aussi un numéro de référence client et un numéro de facture pour le règlement. Elle mentionne aussi l’adresse Internet sur laquelle le débiteur pourra effectuer son paiement. Deuxième étape : le débiteur n’a plus qu’à aller sur le site et payer par carte bancaire après avoir saisi ses références client et facture.

Les avantages

Pour le créancier, les avantages sont nombreux : c’est la banque qui gère le site de paiement, pour l’entreprise un simple accès Internet suffit pour utiliser le service : pas de logiciel à installer ou de site Internet à créer, les délais d’encaissement sont réduits par rapport aux règlements par chèque ou par prélèvement, le suivi comptable est simplifié grâce au reporting quotidien des encaissements, les éléments de la chaîne de facturation du créancier (numéro client et numéro de facture) servent aussi bien pour le référentiel interne du créancier que comme clé d’accès pour les débiteurs, et enfin les règlements sur Internet sont sécurisés grâce à l’authentification 3DSecure. Pour le débiteur également, cette solution a des avantages : le service est disponible 24h/24, 7j/7 et le débiteur peut bénéficier d’un différé de paiement grâce à sa carte bleue à débit différé.

Ainsi, le paiement par carte bleue sur Internet devient un mode de paiement courant et simplifié par rapport au chèque (délai poste, frais d’envoi). Le CIC propose une solution très simple à mettre en œuvre de paiement des factures par Internet, le Pack Factures, ainsi qu’une version dédiée aux associations, le Pack Associations CIC. 

Le VRM (Vendor Relationship Management) ou le monde à l’envers !

Un nouveau concept tente d’émerger autour de la relation de chacun avec les marques et les services. Ce concept s’appelle VRM ce qui signifie Vendor Relationship Management. La proximité avec le terme CRM est voulue : le VRM c’est l’inverse du CRM. Tout comme le CRM sert à un marchand, un opérateur ou même une marque à gérer ses clients, le VRM sert à un individu à gérer les vendeurs et autres services qu’il utilise.

Oui le VRM ça existe !

Tout d’abord cela n’est pas un canular : VRM est bien dans wikipedia et dispose aussi d’un site de référence (http://cyber.law.harvard.edu/projectvrm/ en anglais celui ci) et d’un gourou Doc Searls, dont vous pouvez lire la bio sur son blog (ici: http://blogs.law.harvard.edu/doc/about/).

Ensuite, cela peut sembler injouable, surtout pour ceux qui ont côtoyé de près un CRM : sa mise en œuvre est un travail significatif et son utilisation nécessite des procédures et des formations, au final utiliser un CRM n’est vraiment pas quelques chose que l’on se souhaite en rentrant le soir du travail.

Mais il faut prendre cette notion sous deux angles différents :

Tout d’abord le propos du VRM n’est pas de fournir un super intendant à chacun, lui permettant depuis son ordinateur, sa tablette ou même son smartphone de gérer l’ensemble de sa vie commerciale. Le propos du VRM est plutôt de fournir des micro-outils simplifiant cette vie quotidienne comme Azigo ou Onecub par exemple qui vous fournissent des emails et un contexte pour mieux interagir avec les marques (et arrêter de se faire spammer accessoirement), greenbureau qui centralise les factures de tous vos fournisseurs de services ).

Ensuite le VRM doit aussi se voir sous l’angle plus large de la désintermédiation, c’est-à-dire la possibilité que donne Internet à chacun à se réapproprier une partie de la chaine de valeur du commerce ou des services: avec Airbnb on peut être loueur, avec eBay ou Amazon on peut être vendeur, avec Wengo expert, etc…

En conclusion, nous pouvons dire que malgré tout, le VRM est assez défensif finalement, plus focalisé sur la privacy (la protection de la vie privé et le contrôle de son (ses!) cloud. Assez peu de services ont véritablement émergés autour du VRM et c’est finalement assez dommage.

Crédit d’Impôt Recherche : comment valoriser les frais de R&D ?

Il existe en France de nombreux dispositifs de financements publics destinés à encourager et soutenir les efforts de R&D des entreprises innovantes. Parmi ces derniers figure le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), valorisant certains travaux et accordant un remboursement ou une réduction d’impôt sur les sociétés pouvant aller jusqu’à 30% des dépenses réalisées. Une mesure fiscale très intéressante pour les entrepreneurs… mais pas toujours évidente à appréhender. Que convient-il de déclarer précisément ?

Un des points clés à clarifier est celui de l’immobilisation des frais de développement : quelle différenciation entre les dépenses de R&D éligibles au CIR et celles qui doivent être immobilisées ? Les dirigeants d’entreprises innovantes sont souvent amenés à appréhender cette question sans savoir comment l’aborder efficacement car il peut s’agir d’un point stratégique pour l’entreprise au vu de l’impact sur ses résultats. Il est fortement conseillé de traiter cet aspect technique comptable avec son Directeur administratif et financier (DAF) ou son expert-comptable afin d’avoir toutes les clés en sa possession pour valoriser au mieux ses frais de recherche et développement. En effet, les textes encadrant les dépenses de R&D éligibles au CIR et ceux obligeant les entreprises à immobiliser les frais de développement sont complexes. La frontière entre les deux est parfois mince, une définition s’impose donc pour sécuriser sa demande et ainsi éviter toute mauvaise surprise !

CIR : quelles dépenses éligibles ?

Pour être éligibles au CIR, les travaux de R&D doivent s’inscrire dans le périmètre défini par l’instruction fiscale 4 A-3-12 n° 19 du 23 février 2012. Plus communément, nous pouvons dire que les projets de R&D d’une entreprise innovante entrent dans le cadre du CIR lorsqu’ils ont pour objectif de lever des incertitudes ou encore des verrous scientifiques et techniques dans un état de l’art connu.
Les dépenses éligibles au CIR concernent principalement des dépenses de personnel, des dotations aux amortissements, des frais de défense de brevets et des frais de sous-traitance engagés auprès de prestataires agréés.

Et pour l’immobilisation des dépenses de R&D ?

Ils doivent être immobilisés, soit considérés comme des investissements, tout en respectant certaines conditions. Tout d’abord, l’entreprise ne doit pas immobiliser des dépenses correspondant à des phases de recherche. Ensuite, dès lors que les incertitudes et verrous techniques sont levés, les dépenses liées aux travaux de développement doivent être immobilisées si l’entreprise peut démontrer les éléments suivants :

  • la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement de l’immobilisation incorporelle en vue de sa mise en service ou de sa vente
  • sa capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son développement
  • la façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs probables• son intention d’achever l’immobilisation incorporelle et de la mettre en service ou de la vendre
  • sa capacité à mettre en service ou à vendre l’immobilisation incorporelle
  • la disponibilité des ressources techniques, financières et autres, appropriées pour achever le développement et mettre en service ou vendre l’immobilisation incorporelle.

Reconnaître les dépenses relevant du CIR et/ou de l’immobilisation de la R&D n’est donc pas chose facile. Ainsi, l’importance de l’information et de l’accompagnement des entreprises prend là encore tout son sens pour leur permettre de bénéficier du CIR de façon optimale et sécurisée tout en respectant les règles d’immobilisation de la R&D. La complémentarité du travail de l’expert-comptable ou du DAF avec un cabinet de conseil ayant une expertise scientifique et financière pointue acquiert toute sa légitimité lorsqu’il s’agit de définir correctement ces éléments.

Les outils indispensables pour les entrepreneurs !

Avec les milliers de nouveaux outils « SaaS » (logiciels de services informatiques) créés chaque année, difficile de s’y retrouver. Offrant des solutions de qualité et très différenciées (tant au niveau du prix que des fonctionnalités proposées), ces logiciels structurent de plus en plus la vie économique digitale, et pourraient bien vous faciliter la tâche ! Zoom sur ces outils indispensables pour les entrepreneurs qui vous font gagner du temps !

Le gros avantage du « cloud »

Pour ceux qui n’auraient pas suivi (et pour bien rappeler l’importance de la chose), retour sur le « cloud ». Cette technologie permet de stocker un grand nombre de données sur un unique serveur pour mieux les mettre à la disposition des clients et entrepreneurs (ça, c’est vous). Le « cloud » ouvre de grandes possibilités aux utilisateurs car, en plus d’être efficace dans le traitement de l’information, cette technologie propose un emploi varié et des fonctionnalités innovantes.

Stockez selon vos envies (et vos moyens)

De grands noms, comme Google, avec Google Drive, se sont déjà imposés sur le marché. On lui oppose parfois Dropbox, très connu et incroyablement pratique. La fonctionnalité Folder Sync vous permet de synchroniser aisément tous vos fichiers entre votre compte Dropbox et votre ordinateur ou votre mobile, grâce à une interface intuitive. Le stockage, gratuit jusqu’à 2Go, peut être étendu jusqu’à 18 Go si vous parrainez vos collaborateurs (500 Mo offerts par parrainé). Pratique pour les petites structures ! Les forfaits, à partir de 9,99$/mois, vous permettent de stocker des centaines de Go. Des tarifs pour les entreprises sont disponibles ici : https://www.dropbox.com/business/pricing. Google Drive propose d’avantage d’espace de stockage (15 Go gratuits) et a l’avantage d’intégrer les fonctionnalités de ses autres logiciels (Gmail, Google Analytics…).

Trouver une formation en ligne

L’utilisation de ces outils est parfois compliquée du fait du nombre d’acteurs présents sur le marché et de la diversité des offres. Des sites comme Vodeclic – qui propose une formation allant de Windows 8 à Gmail – ou Tuto.com, un véritable catalogue de tutoriels accessibles par crédit, regroupant des professionnels et des amateurs certifiés par le site. Mais rassurez-vous, une formation est souvent accessible directement sur le site des professionnels de logiciels SaaS.

Videoconference : l’approche directe

On ne présente plus Skype, le logiciel d’appel avec chat, qui aide aussi bien les amoureux désireux de s’échanger des baisers virtuels que les PME en recherche de contact visuel avec leur collaborateur à l’autre bout du monde. Skype s’associe d’ailleurs à merveille avec des logiciels de « cloud » pour faciliter un travail suivi et efficace. Dans la même veine, Google Hangout propose aux collaborateurs de se voir en combinant les autres fonctionnalités Google, comme le partage de fichier ou la gestion de projet en commun. Pensez également à Go to Meeting, pour organiser vos conférences en HD.

Le réseau social d’entreprise, salle de pause ou boîte à idées géante ?

Les deux ! L’originalité de Yammer est de proposer aux employés de partager leurs fichiers et leur état d’esprit. Mélangez Outlook et Facebook, vous obtenez Yammer. C’est gratuit au départ. Ajoutez quelques euros pour des fonctionnalités plus poussées, une meilleure gestion des projets et des utilisateurs supplémentaires.

Votre projet en équipe… et en clarté

Vous avez égaré votre to do list ? Vous êtes perdu dans vos priorités ? Vous avez complètement zappé d’aller voir votre fils à son match de basket ? Vous avez oublié votre idée de génie de la veille ? Allez voir sur Trello. A la différence de Yammer, Trello est davantage basé sur la gstion de projet. Etablissez une liste de priorités pour votre travail ou votre vie privée, modifiez les projets en cours, et de faites avancer vos idées en les mettant en commun avec les autres. Clair, simple, intuitif, Trello est gratuit. Comptez 25$/mois ou 200$/an pour y ajouter des fonctionnalités d’administration ou d’expertise Google ou ouvrir votre compte à des collaborateurs en limitant à votre guise leur participation au projet. Tellement simple et efficace !

Adieu le calvaire de la boîte mail !

Nombre de start-up pour connaître le calvaire de la boîte mail. Des mails perdus, des listes à n’en plus finir, des mails en attente, des réponses qui se font attendre. L’un des principaux outils de communication entre collaborateurs et clients devient vite un cauchemar. Les logiciels de gestion de mail remédient à cette abominable perte de temps en vous aidant à organiser vos mails. Mailchimp, par exemple, propose des listes très bien construites et vous promet un moment agréable de communication à distance. C’est gratuit jusqu’à 2000 abonnés et 12000 mails par mois. Et en déboursant quelques pièces de votre porte-monnaie, vous pouvez vous offrir des envois ou des abonnés supplémentaires ainsi qu’une analyse complète des consultations de vos mails par les destinataires. Différentes formules sont proposées selon votre carnet d’adresses.

Un réseau social encore plus grand ?

Hootsuite intègre vos réseaux sociaux à une même interface et analyse les contenus pour vous mettre en relation avec vos contacts privés et professionnels. Le site promet d’abattre les barrières entre BtoB et BtoC. Vous pouvez vous tenir au courant des idées et des marques, et promouvoir votre business plus facilement. Des fonctionnalités payantes vous permettent d’analyser votre impact sur les réseaux sociaux pour mettre en place votre campagne de communication ! Un must-have pour toute entreprise soucieuse de sa e-réputation et de son carnet d’adresses !

La liste serait encore longue pour classer tous les outils des entrepreneurs sur internet. LegalZoom permet d’obtenir des documents légaux sans avocat, Rockthepost vous aide à lever des fonds facilement grâce à un grand réseau… Le marché est en pleine explosion. Mais vous n’êtes pas tous à la recherche des mêmes solutions. J’espère que cet article vous aura aidé à y voir plus clair. Faites un tour sur les sites de ces outils, ils sont très clairs pour la plupart et vous trouverez sûrement chaussure à votre pied. 

Vous connaissez d’autres outils « Saas » pour les entrepreneurs ? N’hésitez pas à en faire part aux autres !