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E-commerce et curation 2.0

Le web 2.0 a marqué l’apparition d’une tendance qui s’est peu à peu démocratisée : la curation de contenu. Cette pratique, qui consiste à éditer et partager le contenu le plus pertinent sur internet d’après une requête précise, a notamment été portée par l’émergence de Pinterest, 48,7 millions d’utilisateurs dans le monde, dont un million de visiteurs uniques en France.

Cette nouvelle tendance fait suite à la demande toujours plus importante des internautes de trouver facilement des contenus qui leur correspondent. Jusqu’à présent, les marques utilisaient des techniques commerciales limitées afin de personnaliser leur offre, notamment grâce à l’exploitation des historiques d’achat ou fiches de renseignements clients. Le principe de curation permet d’aller beaucoup plus loin en donnant la possibilité aux internautes de découvrir des produits adaptés à leurs goûts et besoins propres. Il est d’ailleurs souvent décrit comme étant la version web des boutiques et showrooms privés.

Si les 10 dernières années ont permis la démocratisation de l’achat en ligne, les 10 prochaines seront quant à elles peut-être orientées vers la création d’expérience d’achat en ligne unique, ludique et personnalisée. La qualité de l’expérience utilisateur a souvent été bridée au profit de la rentabilité à court terme, ce qui tend maintenant à disparaître du fait des exigences beaucoup plus poussées du « shoppeur » 2.0.

En effet, le e-commerce était jusqu’à présent majoritairement transactionnel. Nous savons exactement où trouver les produits dont nous avons besoin sans avoir à faire trop de recherches ou de comparaisons d’offres. Une envie de lecture ? Amazon est là. Besoin d’un nouveau t-shirt ? Allons sur Zalando. Ainsi, ces 10 dernières années ont surtout été portées sur l’évangélisation de la vente en ligne et l’amélioration des systèmes transactionnels afin de rassurer les acheteurs. De plus, la saturation des sites e-commerce traditionnels, où l’offre pléthorique a plus tendance à frustrer et décourager l’internaute dans ses recherches, plutôt que l’aider à faire le bon choix, a réduit l’usage d’internet à un comparateur de prix géant.

La curation de contenu est une tendance étroitement liée au picture marketing, ou marketing par l’image, qui est une nouvelle opportunité pour les marques de promouvoir leurs produits sur le web, et notamment grâce aux réseaux sociaux. Ainsi, des sites comme Pinterest, Flipboard ou encore Paper.li ont permis de démocratiser et populariser cette tendance. En effet, les internautes se tournent de plus en plus vers ce type de site, qui permettent de découvrir de nouveaux contenus ciblés sur ses propres goûts et centres d’intérêts.

Cette tendance s’applique maintenant à de nombreux sites de e-commerce. Il est désormais possible de reproduire en ligne l’expérience de shopping physique en magasin. Des algorithmes vous aident pour présélectionner les produits qui vous conviendront. Votre communauté, grâce à ses recommandations sociales, est disponible pour vous aider et vous conseiller. Enfin, des contenus éditoriaux vous permettent de connaître les dernières tendances. L’objectif est de permettre à l’internaute de profiter d’une expérience d’achat sociale, ludique et surtout pertinente.

La curation appliquée au domaine du e-commerce prend généralement deux formes : dans le premier cas, la marque s’entoure de personnes reconnues dans leur secteur d’activité (des stylistes ou blogueuses dans le secteur de la mode par exemple). Ces dernières sont alors chargées de choisir les produits qui seront présentés aux utilisateurs. C’est par exemple le cas du site Français Thetops.fr. Dans le second cas, les marques utilisent des algorithmes et technologies de prédiction et d’analyse du comportement afin de déterminer les produits qui correspondront au goût de chaque utilisatrice, comme l’a très bien fait Modizy.com et son algorithme de recommandations sociales spécialisé dans la mode féminine. Ce dernier permet aux utilisatrices de faire intuitivement de la curation pour les autres utilisateurs, et d’en profiter soi-même.

En résumé, la curation de contenu est une tendance qui va peu à peu bouleverser le fonctionnement des sites internet, et la manière dont les internautes recherchent des informations. Le shopping du futur sera donc social, personnalisé, agrégé et surtout démocratisé.

Entreprise-facile lance instaffer.com (Publi)

Entreprise-facile, éditeur de logiciels de productivité dans le Cloud, dédiées aux TPE/PME, étend sa gamme d’applications en ligne et lance : instaffer.com, solution RH pour automatiser la gestion du recrutement et le suivi des candidats

Instaffer.com est un logiciel 100% en ligne, pour mieux organiser le recrutement, et optimiser le temps passé sur la recherche du collaborateur idéal !

Outil simple et collaboratif pour créer ses annonces, les publier sur son site web et permettre aux candidats de postuler en ligne, instaffer.com offre à l’entreprise une solution complète de collecte, suivi et classement des candidatures reçues, pour sélectionner le bon profil.

Avec instaffer.com : 

  • Créez et publiez des offres d’emploi : insérez facilement les annonces dans une rubrique « jobs » du site internet de l’entreprise. Les candidats postulent en ligne grâce à un bouton dédié.
  • Collectez des candidatures en ligne : Les nouvelles candidatures et les CV récupérés en ligne, sont intégrés automatiquement dans le logiciel.
  • Sélectionnez les profils : suivez et classez les candidats en fonction des compétences et profils recherchés pour le poste. Gérez l’avancement de l’information et la relation avec le candidat, pour ne pas oublier de le tenir informé !
  • Organisez les entretiens : De la planification des entretiens, avec une ou plusieurs collaborateurs et dirigeants de l’entreprise, jusqu’à l’évaluation du candidat, l’application propose tous les outils pour gérer le processus de recrutement et comparer les profils.
  • Constituez votre CVthèque : Chaque candidature reçue peut être conservée pour composer le vivier de profils potentiels intéressants.

Pour découvrir gratuitement l’application et tester l’ensemble des fonctions, rendez-vous sur instaffer.com

Le Startup Leadership Programme : une formation de haut vol !

Le Startup Leadership Programme (SLP) promeut la formation des entrepreneurs innovants. Les inscriptions débutent aujourd’hui.

Le SLP ouvre aujourd’hui les inscriptions à son programme de formation des entrepreneurs afin de les propulser sur la voie de l’innovation et de la création d’emplois. Les candidats sont sélectionnés selon leur capacité de leadership et leur détermination, dans des domaines comme le numérique, les biotechnologies, les cleantechs, ou le social business. Les fellow, en plus de bénéficier de la formation toute leur vie, sont inclus dans un vaste réseau à travers les plus grandes villes mondiales : New York, Londres, Bombay, Melbourne, Pékin, et bien d’autres encore… L’inscription est ouverte jusqu’au 31 juillet, ici : http://www.startupleadership.com/apply

L’objectif est clair : « Contribuer au niveau local à un écosystème mondial en faveur de la création d’emplois et de l’innovation, tel est notre credo », d’après Laurent Béduneau-Wang et Claire Desombre, co-fondateurs. Depuis 2006, SLP a formé plus de 900 entrepreneurs, fait émerger plus de 700 PME, et permis de lever plus de 370 millions de dollars de par le monde.

Formation de qualité, visibilité, connexion à un large réseau mondial… Tentez votre chance au SLP !

Lorsque le banquier devient VRP multicartes

Je pense que cela ne vous aura pas échappé mais nos banquiers deviennent peu à peu des vendeurs en tout genre. Nos banques ressemblent de plus en plus à des drugstores où nous venons faire nos emplettes. Il s’y vend des alarmes pour les maisons, des contrats obsèques, des abonnements téléphoniques, des multicartes de crédits et des assurances en tout genre. 

Dans ma vie passée de banquier, j’ai souvent essayé d’interroger ma direction sur cette fuite en avant dans la vente multi forme. La réponse fût toujours la même, celle du sacrosaint PNB (produit net bancaire). Il s’agit là du bénéfice dégagé par la banque et celui-ci peut emprunter toutes les voies possibles et imaginables du moment qu’il rapporte de l’argent aux actionnaires.

Certains pensent que cette évolution de nos banques est une bonne chose pour la société. Cependant, je voudrais mettre en garde le système bancaire contre les dérives que pourraient engendrer cette vision purement mercantile.

Nous allons nous permettre un petit voyage dans le futur et nous allons faire la connaissance d’un banquier de demain qui croisera peut être la route de vos enfants.

Mardi 9 septembre 2025, Banlieue est de Paris

Lucas est pressé ce matin, il a deux rendez-vous avant de passer à l’agence où il est en poste. Cela fait 1 an qu’il est entré dans cette grande banque nationale après avoir passé son CAP technico multitâches bancaires. Il est assez fier du titre de technicien bancaire polyvalent inscrit sur le coin de son bureau.

Il a encore en mémoire cette conversation avec Monsieur Arti, son voisin qui est un ancien banquier des années 1990, Monsieur Arti lui a déjà montré tous les diplômes financiers qu’il a obtenu et même son Master de Droit, fièrement encadré au-dessus de sa cheminée. Il parle beaucoup de finance et de conseil mais son jeune voisin ne comprend guère ce jargon d’une autre époque.

Lucas a le sourire et il ne comprend pas pourquoi il fallait tous ces diplômes avant pour être banquier. Après sa 3e il voulait un cycle d’étude court et après avoir hésité pour un CAP Electronique, il a opté pour ce qu’on appelle la technicité bancaire dans l’éducation nationale. 

Lucas a toujours ambitionné de faire un travail manuel et il se félicite tous les jours de son choix car il a été embauché à la fin de sa période d’apprentissage, chez GBNF (grande banque nationale française) comme tous ceux de sa promo.

Ce matin, il a enfilé son bleu de travail pour aller chez Mme Cornet car il doit lui installer l’alarme de protection de sa maison. Il connaît bien les lieux car c’est lui qui est venu installer le nouveau téléviseur qu’il lui avait vendu le 1er jour de son embauche.

C’est vrai qu’ils ne chôment pas vraiment dans sa banque depuis qu’ils ont acheté cette grande enseigne de produits électro ménagers. La fusion a fait grand bruit dans la presse et encore plus le plan social qui mis au chômage les salariés de l’enseigne.

Il faut dire que Lucas et ses collègues étaient certains de conserver leur poste. Leur diplôme multi tâche mis en place par l’institut de formation à la profession bancaire en 2015 leur confère une compétence certaine et incontournable.

Après la mise en marche de l’alarme de Mme Cornet, Lucas file à son agence car il doit encore appeler une liste de 80 clients pour essayer de leur vendre une des 3 800 références dont il dispose à ce jour.
Lucas dispose d’un attirail commercial à toute épreuve, sur son Ipad27 de dernière génération. Les scripts de ventes sont projetés au-dessus de ses yeux sur les lunettes reliés en wimax (internet sans fil portant sur une zone géographique étendue) au serveur de la banque. Alors il lui suffit juste de lire le texte qui défile.
Bien sûr, il ne touchera pas de commissions sur les produits vendus depuis que le conseil constitutionnel en a interdit la pratique il y a 10 ans après les scandales à répétions de l’époque.

Néanmoins il ne s’en inquiète pas vraiment car les équipes juridiques et marketing de la banque ont astucieusement contournées ce problème en lui fixant des objectifs individuels récompensés par des bonus. Tout cela le dépasse, un peu car un bonus ou des commissions c’est de l’argent qu’il obtient grâce à ses ventes. Pourtant, cela rassure le client, car comme il n’y a pas de commissions c’est le conseil et seulement le conseil qui guide Lucas et ses collègues.

Enfin, il veut y croire même si il essaye d’oublier que Mme Cornet n’avait pas vraiment besoin d’une alarme pour sa maison car à 84 ans, elle ne sort plus vraiment de chez elle…..

Mais Lucas n’a pas le temps de s’attarder dans ses pensées, Mathis son voisin de bureau pousse des cris de joie. La nouvelle vient de tomber dans les alertes de sa tablette, la banque vient d’acquérir le dernier constructeur automobile français. Alors demain, Lucas, Mathis et les autres vont rajouter quelques références à leur outil de vente et feront essayer les voitures parquées dans le hall de la banque agrandit pour l’occasion…

Le financement participatif : une vraie alternative !

En 2013, le crowdfunding se fait sa place dans le monde de l’entrepreneuriat. De plus en plus de porteurs de projets font appel à cette solution pour compléter leur financement, réaliser de nouveaux projets ou combler un besoin de trésorerie. Mais que veut vraiment dire ce terme? Qui peut en bénéficier et comment cela fonctionne vraiment? Essayons ensemble d’y voir plus clair !

Crowdfunding se traduit par financement participatif et peut prendre différentes formes. Cela consiste simplement à permettre à tout un chacun de prêter, donner ou investir de petites sommes dans un projet qu’il soit personnel, associatif ou entrepreneurial et le tout via un seul canal : internet. Les contributeurs ont enfin, grâce à cette solution, le choix des projets qu’ils veulent soutenir.

Les plateformes se spécialisent dans un des quatre grands domaines d’interventions :

1. Le don (Donation-based) :

On donne un montant sans rien attendre en retour. Celui-ci peut être sous forme de micro don, de don ou de mécénat et soutient des projets de personnes défavorisées, dans des pays en développement par exemple ou pour des associations.
L’entrepreneur ne peut réellement en bénéficier !

2. La récompense (Rewards-based) :

On donne un montant en échange d’une contrepartie non financière qui prend la forme soit d’un produit ou de bénéfices particuliers en fonction du montant versé.
Les bénéficiaires sont dans ce cas tout type d’organisations capable de fournir à ses contributeurs un avantage. Les entrepreneurs peuvent par exemple proposer leurs produits en pré-vente et donc réaliser un début de chiffre d’affaires qu’il leur permettra de lancer mur production par exemple. Soyez malins et utilisez ce levier !

3. Le prêt (Lending-based) :

On prête en échange d’un remboursement le plus souvent avec intérêts et un retour sur investissement rapide. Ce principe est le plus encadré réglementairement en France et les plateformes se développent du coup plus lentement. Les bénéficiaires sont soit des particuliers soit des entreprises.
La aussi, l’entrepreneur avisé pourra utiliser cette solution pour combler une levée de fonds (et ne pas perdre trop de capital) et cela suivant des critères plus souples que les établissements bancaires.

4. L’investissement en capital (Eqyity-based) :

On donne un montant en échange d’une participation au capital des entreprises sous forme d’actions. Cette forme de crowdfunding est la seule exclusivement réservée aux entreprises et est également fortement réglementée.
L’entreprise se met donc d’accord avec la plateforme qu’il choisit sur les conditions d’entrée au capital (valorisation, montant recherché) et propose l’investissement.
Cette solution représente avec les business angels, les fonds d’investissement, les family offices et les gros investisseurs privés une autre alternative pour développer son entreprise.

Pour finir, il faut comprendre que cette nouvelle forme de financement est aujourd’hui en pleine phase de structuration en France et qu’elle est contrôlée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et l’ACP (Autorité du Contrôle Prudentiel) qui a publié récemment deux guides pour clarifier la réglementation aujourd’hui en cours ( http://www.amf-france.org/documents/general/10841_1.pdf ).
Celle-ci ne facilite pas actuellement le fonctionnement optimal des plateformes à tel point que le gouvernement et le Président de la République s’intéressent de près au système.

François Hollande a déclaré le 29 avril lors de son intervention aux assises de l’entrepreneuriat vouloir instaurer une réglementation plus précise et clarifiée en septembre.

Wait and see , comme on dit !

Inédit : le distributeur automatique… de viande

Un boucher charentais a lancé, en France, le concept du distributeur automatique de viande.

La Maison Lafaye, charcuterie de Charente, propose à ses clients de s’approvisionner en viande grâce à un distributeur, exactement de la même façon qu’ils le feraient pour s’acheter une canette de soda. La machine a été placée en plein milieu d’une rue passante, afin d’attirer les regards et de donner idée aux consommateurs tardifs.

Laëtitia Lafaye, à la tête de l’entreprise familiale, assure que ce distributeur pourra « permettre au consommateur de s’approvisionner en produits de qualité, à l’heure de la débauche ou au moment où il s’aperçoit qu’il n’a plus rien dans le frigo et qu’on est en dehors des horaires d’ouverture. » En plus de proposer des saucisses, du jambon ou du bœuf à toute heure du jour et de la nuit, la machine offre des produits de qualité, emballés sous vide, pour quelques dizaines de centimes de plus.

L’idée, c’est le père, Michel Lafaye, qui l’a eue, en jetant un œil à ce qui se fait outre-Rhin. En Allemagne, ces machines cartonnent de plus en plus. « Il y en a cinq cents actuellement dans tout le pays », annonce Laëtitia à Charente Libre.

L’entreprise familiale se laisse 6 mois pour tester la nouvelle machine, et voir si leur investissement de 10 000 € est rentable, afin, peut-être, de commencer un vrai business à plus grande échelle.

Internet au secours du commerce local : le Web to Store !

Où trouver une belle paire de chaussure ? Une boite de macarons ? Comment être certain qu’un produit est disponible en magasin ? Le « Web to store » serait déjà un réflexe pour 77% des internautes. Par le biais des moteurs de recherche et via les comparateurs de prix, la nouvelle pratique d’achat s’impose. On visualise les produits sur internet avant d’aller les acheter en magasin, parfois même les produits sont achetés en ligne puis retirés en boutique directement.

Combinaison parfaite, avec la pratique du « click and collect », on a les prix d’internet, toutes les infos sur le produit et le plaisir du retrait boutique. Le consommateur d’aujourd’hui est exigeant et informé, il préfère suivre les avis des autres acheteurs déposés sur les sites et ne plus s’en remettre aux conseils des vendeurs en boutique. Ces avis et comparaisons de prix, il peut désormais y avoir accès alors qu’il se trouve dans la boutique physique en utilisant l’application Prixing. Dessus, on scanne un code barre et on sait tout du produit et des prix pratiqués par ses autres distributeurs.

Le « web to store » répond bien aux problématiques actuelles : d’un côté les boutiques qui n’attirent plus et dont les prix ne sont pas assez compétitifs et de l’autre les « pures players » qui n’arrivent plus à être rentables avec l’augmentation des coûts d’acquisition clients.

Conséquence, la donnée qui pourrait prendre de plus en plus de valeur est celle relative à la disponibilité des produits en stock en temps réel dans les boutiques. Sujet d’actualité sur lequel se positionnent les entreprises du local business comme shopping adventure. Leur devise est simple : « chercher un produit, trouver où l’acheter ». Le client est géolocalisé et indique sa préférence, on utilise internet pour relancer une consommation locale.

Richard Branson fait le buzz en hôtesse sexy !

Il l’avait promis, il l’a fait : l’entrepreneur-trublion, Richard Branson fait le buzz en hôtesse sexy !, à la tête de l’empire Virgin s’est grimé en hôtesse de l’air très sexy le temps d’un voyage en avion. 

Suite à un pari perdu, en 2010, face à son ami et concurrent, le PDG d’Air Asia, il s’était engagé à se déguiser en hôtesse sur un vol Perth- Kuala Lumpur. Le deal était le suivant : celui des deux patrons dont l’écurie de formule 1 finissait derrière l’autre devait se contraindre à enfiler petite jupette et talons hauts sur un vol de la compagnie aérienne du gagnant ! Le milliardaire avait été contraint de reporter la réalisation de son gage à la suite d’un accident de ski. 

Mais c’est désormais chose faite. Talons hauts, bas résilles (avec jambes rasées de près !), mini-jupe rouge, assortie à son rouge à lèvres, faux cils et perruque blonde : Richard Branson a joué le jeu à fond ! La seule concession qu’il a refusé de faire est de raser sa mythique barbe blonde. « J’ai fait des choses hors du commun dans ma vie mais celle-ci est sans doute la plus extraordinaire. » a-t-il annoncé. Belle expérience donc pour l’excentrique fondateur de Virgin… et surtout joli coup de com’ !

Interview de Xavier LEIBOWITCH, directeur adjoint de La Miel

« L’idée de départ des élus de Plaine Commune est que la Miel joue un rôle en termes de développement économique territorial »

Pouvez-vous nous expliquer quelle est la mission de La Miel, le but de sa création ?

La Miel a été créée en 1998 sous l’initiative d’élus municipaux, qui se sont réunis pour créer un outil, qui regroupe un certain nombre de services et qui est destiné à proposer à des personnes un accompagnement sur le territoire de Plaine Commune. Ainsi, nous proposons aux personnes, physiques comme morales, des services pour favoriser la création d’entreprise et leur développement.

Par quels moyens La Miel aide-t-elle les entrepreneurs et les TPE ?

Notre activité est axée sur la phase amont de la création d’entreprise mais également sur la phase post création. En phase création d’entreprise, nous nous adressons à des individus qui ont un projet de création d’entreprise, et nous leur proposons différentes prestations. Sur la phase post création, nous proposons également un accompagnement aux entreprises, aux TPE, essentiellement de moins de 20 salariés.

De manière concrète que ce soit pour les porteurs de projet ou pour les chefs d’entreprise, nous proposons un accompagnement soit individuel soit collectif. En individuel ce sont des rendez-vous avec des chargés de missions, qui vont recevoir la personne et l’accompagner, soit vers la création d’entreprise soit dans le développement de son entreprise, l’idée étant de donner des outils aux individus, pour pouvoir les rendre autonomes sur un certain nombre de difficultés qu’ils pourraient rencontrer. Il y a, d’un côté, ce volet accompagnement individuel, et puis il y a, d’un autre côté, l’accompagnement collectif. Nous proposons tout un panel de formations, dans des domaines très divers, comme l’étude de marché, la stratégie commerciale, la gestion, le webmarketing. On parle alors de la professionnalisation du dirigeant.

Par ailleurs, nous gérons deux pépinières d’entreprises : l’une est située à la Courneuve, l’autre à Saint-Denis, 40 entreprises sont hébergées au sein de ses pépinières. Là encore l’implantation de ces pépinières n’est pas anodine, cela correspond à la volonté des élus de Plaine Commune d’implanter un outil de développement économique dans des quartiers populaires.

Comment peut-on prendre contact avec La Miel ?

Aujourd’hui, sur le territoire de Plaine Commune, il y a un numéro unique, le 0 811 562 5630 811 562 563, qui s’adresse à toutes les personnes qui ont un projet de création d’entreprise. Les personnes appellent, un diagnostic est effectué, et en fonction du degré de maturité des projets, elles sont orientées soit vers La Miel, soit vers une autre structure, CitéLab. A partir du moment où elles sont orientées chez nous, elles intègrent le dispositif d’accompagnement.

En quoi La Miel se distingue-t-elle des autres entreprises ou associations aidant les entrepreneurs et les TPE ?

Nous sommes avant tout un outil de développement pour un territoire historiquement industriel et qui subit de plein fouet la crise économique. L’idée de départ des élus de Plaine Commune est que la Miel joue un rôle en termes de développement économique territoriale à travers son tissu de TPE. Nous avons un positionnement très particulier, que l’on ne va pas forcément retrouver au sein d’un incubateur, qui lui va avoir une approche très portée sur l’innovation et l’amorçage de projets.

La Miel se distingue également parce que c’est une association sans but lucratif. Nous vivons donc grâce à des financements publics, ou parapublics. Après, nous tenons compte évidemment des réalités économiques, au sens où nous n’allons pas accompagner un porteur de projet vers la création d’entreprise si nous estimons que les conditions ne sont pas réunies pour que l’entreprise se développe correctement. Nous n’avons aucun intérêt à inciter les gens à créer une entreprise si c’est pour les retrouver quelques temps après en situation de faillite.

Jugez-vous que la Seine-Saint-Denis est une zone un peu délaissée ou bien les initiatives économiques sont-elles suffisantes ?

Je n’ai pas l’impression que la zone soit délaissée, je trouve au contraire qu’il y a beaucoup d’outils. Le revers de la médaille, c’est peut être un problème de communication et de visibilité de l’ensemble des acteurs sur le territoire. C’est aussi la raison pour laquelle, sur le territoire de Plaine Commune, il y a ce numéro unique (0 811 562 5630 811 562 563) qui a été mis en place, de façon à ce que les personnes qui ont un projet de création d’entreprise puissent trouver facilement un interlocuteur qui pourra les prendre en charge directement ou les orienter vers des structures qui seront plus à même de les accompagner.

Quelle sera l’orientation future de la Miel ?

Historiquement, l’activité de La Miel est plutôt tournée vers la création d’entreprise. Il y a désormais une volonté de développer fortement le suivi des entreprises, parce qu’il est tout aussi important d’assurer la pérennité des entreprises existantes. A l’avenir, La Miel tend à être davantage une ressource pour les entreprises existantes, de façon à pouvoir les accompagner lorsqu’elles vont rencontrer des difficultés.

Le meilleur exemple de cet accompagnement est le cas d’une entreprise qui nous a sollicité parce qu’elle était en litige avec Oséo. Nous sommes intervenus auprès d’Oséo et de la société, en médiation bancaire, de façon à ce que les choses repartent dans de bonnes conditions. Nous avons identifié les conditions nécessaires à la reprise de la relation commerciale, proposé un compromis acceptable pour toutes les parties qui ont accepté de revenir autour de la table et, grâce à cela, ce sont trois entreprises et une vingtaine d’emplois qui ont été sauvés. Cela a été une énorme satisfaction, et je trouve que La Miel a toute la pertinence à travailler sur ce type de problématiques. Enfin, les entreprises qui ont été accompagnées par la MIEL ont de meilleurs taux de survie puisque notre taux de pérennité à 3 ans est de 70 % lorsqu’il est de 50 % sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.

La Miel, une association pour soutenir les TPE

Créée à l’initiative d’élus municipaux en 1998, La Miel, Maison de l’Initiative Economique Locale, est une association dont la vocation est de soutenir la création et le développement des TPE sur le territoire de Plaine Commune. Ce territoire regroupe neuf villes de Seine-Saint-Denis : Aubervilliers, Épinay-sur-Seine, L’Île-Saint-Denis, La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains et Villetaneuse.

Des prestations d’accompagnement

Elle propose un accompagnement aux porteurs de projet d’entreprise et aux chefs d’entreprise (de TPE, principalement de moins de 20 salariés) sur six thèmes principaux : l’étude de marché, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, les aspects juridiques et fiscaux, les obligations comptables et fiscales, la recherche de financement. La prise de contact pour accéder à cet accompagnement est facilitée par la présence d’un numéro unique pour le territoire de Plaine Commune, le 0 811 562 563.

L’accompagnement se présente sous deux formes. Il peut être individuel, grâce à des rencontres personnalisées avec des chargés de missions, qui vont accompagner les personnes dans la création et le lancement de leur entreprise. Les porteurs de projet pourront de cette façon évaluer la faisabilité du projet et sa viabilité sur le plan économique, et par la suite, si les conditions sont réunies, trouver les ressources pour répondre aux problématiques de la création d’entreprise : financement, recherche de locaux, etc. Cet accompagnement individuel concerne aussi les dirigeants de TPE qui recevront de l’information et du conseil pour faciliter le développement de leur entreprise. L’accompagnement peut également être collectif, avec de nombreux ateliers sur des thèmes aussi divers que le webmarketing, la stratégie commerciale ou comment remporter un appel d’offre dans le domaine public.

Des prestations d’hébergement

Par ailleurs, La Miel offre des possibilités d’hébergement d’entreprise au sein de ses deux pépinières, implantées sur le territoire de Saint Denis et de La Courneuve. Au total, ce sont 40 entreprises qui sont hébergées dans ces pépinières.

Un véritable avantage

Elle constitue un outil dont le but est de favoriser la création et le développement de TPE sur le territoire. Elle est financée principalement par les collectivités locales, le conseil général et les programmes européens.
La Miel a mis en place un système de gouvernance par conseil d’administration qui se compose de trois collèges. Le premier collège est constitué des institutionnels, le deuxième des partenaires de La Miel et le troisième des bénéficiaires.