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[Économie] Lundi de Pentecôte : travailler ou pas travailler ?

Depuis 2003, une journée de solidarité avait été instaurée. Mais si la journée de solidarité existe encore, ce jour est redevenu férié depuis 2008. Comment faire pour s’y retrouver ?

En 2014, le lundi de Pentecôte tombe le 9 juin. La question qui existe depuis 2008 va se poser une année de plus. Va-t-on travailler ou non ?

Instaurée en 2003 après la canicule, la journée de solidarité est mise en place afin que les salaires de ce jour soient versés aux institutions aidant les personnes âgées et handicapées.

Mais depuis 2008, la journée de solidarité n’est pas obligée d’être le lundi de Pentecôte. C’est à ce moment que les entreprises et leurs dirigeants sont perdus, maintenant qu’elles sont libres de fixer les modalités d’application de cette journée.

C’est le chef d’entreprise qui en décide la date, et tous les salariés sont concernés, excepté les stagiaires. L’employeur peut choisir plusieurs options pour choisir le jour.

Il peut rendre un jour normalement férié travaillé, il peut supprimer un jour de RTT à ses salariés ou bien leur demander de faire 7 heures supplémentaires sur toute l’année. Bien sur, les salariés ne sont pas payés dans les trois solutions. En contrepartie des salaires non payés, l’employeur doit verser une contribution égale à 0,3% de la masse salariale.

Le salarié a lui l’obligation de travailler. Néanmoins, il existe quelques astuces pour ne pas travailler ce jour. Il peut poser un jour de congé payé (qui sera donc équivalent à un jour de congé sans solde) ou un jour de RTT.

Pour résumer, vous ne serez donc pas obligés de travailler le lundi de Pentecôte, mais vous perdrez un jour de congé.

Kaonet : la promesse d’un développement sur mesure et adapté

Nicolas Savin, dirigeant de Kaonet, est un entrepreneur passionné. Pourtant pas issu d’une formation spécifique à sa profession actuelle, il est la preuve qu’il est possible d’entreprendre, par la force des choses, mais surtout avec de la conviction. Et entreprendre, oui, mais ce que l’on aime faire …

Un concept particulier

Kaonet, qu’est-ce que c’est ? « Une agence web avec cette image et cette notion de l’agence un peu 360°, c’est-à-dire qu’elle s’attache à faire des sites internet, des boutiques en ligne sur mesure pour ses clients, mais aussi de la vidéo, de la rédaction de contenu, de l’accompagnement et du conseil marketing », expose Nicolas Savin. L’idée émanant de ce concept n’est, en réalité, pas d’accompagner les clients uniquement sur la création de leur site internet brut, si l’on peut dire. L’agence les accompagne également dans le temps pour à la fois essayer de trouver les bons outils adaptés à leur budget pour la création de leur site, et surtout, leur permettre d’acquérir de la visibilité, les renseigner sur leur positionnement, et sur le type de réseaux sociaux à utiliser en fonction de leur activité. 

Ce qui peut paraître simple de prime abord pour la majeure partie des entrepreneurs recèle toutefois des difficultés notables. « La plupart des gens dispose d’un bon produit, sont des experts dans leur domaine, savent vendre particulièrement un produit mais par contre, quand il s’agit de transposer sur internet, ils montrent d’énormes difficultés », explique Nicolas Savin. C’est là que Kaonet intervient en conseils et en analyse. Kaonet n’est pas là juste pour partager des conseils, mais surtout pour les mettre en application, pouvoir accompagner les clients pendant toute la durée de la création et pouvoir les suivre dans le temps afin d’améliorer leurs outils. Il est question aussi d’apprendre à vendre de plus en plus efficacement, d’essayer d’obtenir une meilleure rentabilité, et ainsi, de grandir petit à petit. « Un client qui fonctionne bien chez Kaonet, c’est un client qui, normalement, restera de très nombreuses années ».

Un parcours atypique puisqu’une formation quelque peu éloignée

Nicolas Savin est, de base, développeur de formation et a fait un BTS en Informatique Industriel. Il y apprend des choses très éloignées de ce qu’il fait aujourd’hui. Selon lui, l’apprentissage qu’il reçoit n’est, à l’époque, pas interactif. Il ne relève pas du graphisme, et ne présente pas de notion d’animation, de communication, mais seulement du développement.

Dès son premier emploi, il a la chance de rentrer chez un éditeur de logiciel par la « toute petite porte », confie le dirigeant, en tant qu’hot liner (personne travaillant sur une plateforme électronique depuis laquelle il répond à des demandes d’utilisateurs). Rapidement, il démontre son savoir-faire à l’équipe de développement. Maîtrisant le travail donné, il consacre la moitié de son temps disponible à développer des outils pour son service. Il démontre ainsi un esprit d’initiative conférant une certaine valeur ajoutée, et ce, pas forcément dans les domaines sur lesquels on l’attendait. Il se voit offrir une place au développement.

Les débuts

C’est à partir de là que tout commence, formé pas des gens qu’il estime très compétents, il apprend le métier du développement et de l’analyse, mais surtout, à être capable de rendre un projet dans un délai imparti et sous pas mal de contraintes. Embauché ensuite dans une SSII, société d’experts en développement informatique, il travaille en tant que consultant.

Nicolas Savin, détient cette formation de développeur au départ, mais pourtant, ne s’épanouit peu. Plutôt efficace dans son travail, à titre personnel, il n’aime pas vraiment ce qu’il fait. Ce qu’il aime c’est « réaliser de jolies interfaces, des boutons qui gigotent quand on clique dessus, de jolis dessins, et apporter un esprit ludique ». Et ce, même avec des métiers qui ne sont pas franchement amusants au départ ou qui n’ont aucune vocation à être jolis ou intuitifs. « Pourtant c’est plus fort que moi, j’ai amené cette touche là et me suis aperçu que cela fonctionnait bien. J’ai eu l’opportunité un peu plus tard de me spécialiser dans ce métier-là. Maintenant, chez Kaonet, je fais du commercial et en cela, on peut parler de grand écart puisque j’étais développeur mais aujourd’hui je ne fais quasiment plus que du commerce ».

Démarches et coups de chance

Nicolas Savin et ses associés ont de la chance. Ils rachètent une société existante, que le dirigeant a déjà fortement contribué à créer, les aspects administratifs ne font toutefois pas partie intégrante de ce qui lui plait. A l’époque, « c’est la partie qui réellement me plait le moins. Je ne m’y suis intéressé qu’au moment du rachat uniquement », avoue le dirigeant. L’un de ses associés, au poste de DAF (Directeur Administratif et Financier) à temps partiel, et qui s’occupe de la partie administrative et comptable, détient toutes les notions nécessaires. C’est lui qui a monté tout ce qu’il fallait sans avoir besoin de faire appel à des structures externes. 

L’entreprise n’a pas besoin non plus d’une levée de fonds. Etant une société « qui tournait déjà un petit peu quand on l’a reprise, on a aussi eu l’aide de Pôle Emploi ». Bénéficiant de cette aide pendant un an et demi, elle leur permet de mettre la société sur de bons rails avec un seul salaire à payer au départ, ce qui n’est pas négligeable.

Parce qu’entreprendre, c’est savoir gérer les difficultés, et parfois, se remettre en question …

Le dirigeant de Kaonet l’avoue : « Des difficultés, quand on est entrepreneur, on en a tout le temps ». Nicolas Savin et ses 3 associés, reprennent la société et essayent dans un même temps de faire fonctionner un modèle, inventé par les anciens dirigeants, qui n’est pas viable. Ce modèle aurait pu fonctionner mais en acquérant très rapidement des milliers de clients. Or, dans le métier du web, cela est très difficile. La confiance est quelque chose de difficile à obtenir. C’est le cas dans beaucoup de métiers de vente mais encore plus dans celui-là puisqu’il vendait du « site vitrine » dont les clients projetaient énormément d’image et d’égo. Les négociations sont longues. Nicolas Savin décide de ramener ce modèle sur des choses plus concrètes, qu’il connait pour les avoir déjà pratiquées en SSII, qui s’attribue réellement à du service sur mesure.

Une vision de développement élargit à l’humain

L’ouverture d’une autre agence à Nice l’année dernière laisse à présager qu’à moyens termes, Nice devienne le point névralgique de toute la société. Il est prévu qu’ils déménagent là-bas si tout va bien. « Toutefois, un contact commercial sera gardé à Paris parce que le business est à Paris », explique Nicolas Savin.

Pour ce qui est du développement à l’international, l’ambition du dirigeant, en tant que chef d’entreprise, n’est pas de devenir une société multinationale. Il se consacre plutôt à avoir une équipe soudée, composée de collaborateurs sur qui il peut compter, qu’il a choisi personnellement, avec qui il s’entend bien et avec qui il est possible de travailler dans un cadre nettement plus agréable que le cadre parisien. Le développement est plus axé que leur réseau Côte d’Azur, leurs projets seraient plutôt de ce côté-là.

3 questions à Nicolas Savin, dirigeant de Kaonet

Si un ou plusieurs de vos associés arrêtent l’aventure, continueriez-vous ?

« Un seul oui, sinon ce n’est pas certain parce que Kaonet est monté dans un esprit d’équipe. Si j’ai aidé à créer la société au départ et que je la porte du mieux que je peux aujourd’hui, comme mes associés, je revendique très peu de propriété de la société. Mais si je perdais mon bras droit et mon bras gauche en assez peu de temps je pense que le projet complet pour le coup s’arrêterait. Parce que je le fait avant tout pour les hommes, j’ai envie de travailler avec ce gens-là au quotidien. S’ils ne sont plus là, est-ce que ce sera la même histoire ? Honnêtement je n’en sais rien, mais il y a des chances que je passe à autre chose. L’entrepreneuriat c’est vraiment quelque chose de passionnant mais qui est très coûteux au niveau personnel ».

Un conseil pour de futurs ou jeunes entrepreneurs ?

« La passion, la passion, réellement, puisqu’on monte tous des sociétés pour lesquelles nous avons une idée au départ. Pour nous, c’était la volonté de travailler ensemble. Nous avons vécu des expériences qui nous ont blessés potentiellement, dans le passé, ou de nombreuses choses qui nous ont empêchés de nous épanouir, on les a trouvés dans l’entrepreneuriat, et on les trouve tous les jours. Beaucoup de bonheur aussi. Par contre, il faut vraiment être passionné car on y laisse une grande partie de sa vie, privée en partie. Donc le conseil c’est la passion très clairement, il faut adorer ce qu’on fait ! Si on fait cela en dilettante, cela ne fonctionnera jamais ».

Pour finir, une anecdote à raconter ? 

« A vrai dire, j’en ai plein. Comme on travaille avec les TPE, on a un peu de tout. Qu’il s’agisse par exemple d’un client très malpoli qui arrive en réunion, enlève ses chaussures et posent ses pieds sur la table. Ou encore d’un autre qui prend en photo une des associés, comme ça, sans demander !

La meilleure : pour signer un contrat avec un restaurant « dîner-spectacles » basé sur le thème de la piraterie, je me suis retrouver dos à une planche en bois, avec un pirate les yeux bandés qui me jetait des haches dessus ! 

Outre cela, le statut d’entrepreneur nous ferme beaucoup de portes administratives (crédit, etc). Je me suis quand même fais refuser ma carte Galery Lafayette il y a peu de temps avec le statut d’entrepreneur. C’était juste pour avoir 10% sur une veste, je ne demandais pas un crédit ! Mais c’est le genre de choses qui fait qu’on a de quoi se poser des questions ».

Le Top 10 des buzz d’entreprises

Souvenez-vous, c’était il y a moins d’un an : l’année 2013 a su emporter avec elle son lot de buzz. Parce qu’aujourd’hui, avec l’omniprésence digitale et la montée en puissance des réseaux communautaires, tout va très vite, la réputation d’une marque peut être revue à la hausse comme à la baisse en seulement quelques clics. Retour sur les 10 plus gros buzz qui ont bouleversé la vision des consommateurs …

1. « La légende de Shalimar » 

En première position, ce buzz se présente comme le bad buzz le plus cher de l’histoire d’Internet. Repris et décliné en masse sur Internet, ce phénomène s’apparent bien à un « fail » de la société Quad Productions. Et ce, au détriment de la maison Guerlain. Largement critiqué par les internautes, ce court-métrage publicitaire réalisé par Bruno Aveillan entame sa descente aux enfers à raison de plus de 11 500 euros la seconde ! Considéré comme un scénario trop long, incohérent, rempli de clichés, réalisation grotesque voire vulgaire, et même accusé de sexisme, ce spot, ou plutôt ce bad buzz est véritablement rejeté par les internautes.

2. La Caisse d’épargne

Toujours dans la catégorie bad buzz, la banque qui tente de faire le buzz est servie, mais pas de la manière qu’elle espérait … Associé au slogan « Parce que les accidents n’arrivent pas qu’aux autres, la GAV (Garantie des Accidents de la Vie) de la Caisse d’épargne prend aussi en charge les séquelles temporaires … », la banque publie la photo d’un écureuil en mauvaise posture, coincé par les testicules. Le verdict se fait sans appel, Facebook réagit. Stratégie de communication de mauvais goût, la Caisse d’épargne en paye les conséquences.

3. Findus

Ce scandale du marché de l’alimentaire vient alimenter les débats sur les réseaux sociaux et fait polémique. Et à raison puisqu’il est constaté la présence de viande de cheval dans les lasagnes estampillées 100% bœuf de la marque. L’information, qui circule de manière virale, touche l’ensemble du marché alimentaire, jusqu’au niveau européen. C’est tout le système qui se voit remis en cause (traçabilité insuffisante, tromperie du consommateur, fraude, …).

4. Barilla

Les propos de fondateur de Barilla lors d’une émission de radio attisent la colère des internautes indignés. Le président du groupe éponyme, Guido Barilla engendre polémique et boycottage international : « Je ne ferai jamais un spot avec une famille homosexuelle, pas par manque de respect mais parce que je ne suis pas d’accord avec eux. Notre famille est de type traditionnel », déclare le dirigeant. Les concurrents en profitent d’ailleurs pour répondre à la marque au travers de leurs spots publicitaires.

5. La Fnac

Une cliente insatisfaite après un achat réalisé à la Fnac n’hésite pas à exprimer son mécontentement sur les réseaux sociaux. La cliente ayant acheté un ordinateur à la Fnac, rentre chez elle et découvre qu’il est cassé. Elle appelle le SAV afin de se faire remplacer le produit, et va jusqu’à retourner au magasin. Tout cela, sans obtenir gain de cause, auprès d’un vendeur qui n’hésite pas à remettre en question sa version des faits. Mécontente, la cliente le fait savoir. Elle critique ouvertement, directement sur la page Facebook de la marque. Cela paye puisqu’elle réussit à se faire échanger son ordinateur, le tout assorti d’un chèque de 150 euros.

6. Carambar

Carambar fait ce que l’on pourrait appeler un canular judicieux puisqu’il se place dans la catégorie des buzz positifs profitables. Le fabricant a en effet déclaré la fin des blagues Carambar. Un pari toutefois risqué, mais qui a fait émerger un buzz réussi. Cela avant d’annoncer finalement le maintien de ses blagues. Un buzz qui rappelle l’engagement des consommateurs pour la marque, notamment par le biais des réseaux sociaux. Des pétitions sont même élaborées pour appeler au maintien des blagues.

7. Amazon

Aussi surprenante soit-elle, Amazon formule une promesse : la livraison de colis en une demi-heure par un petit drone. Publiée par des internautes et relayée par les médias traditionnels, une vidéo de démonstration est mise en œuvre. Cette vidéo montre de petits drones qui transportent les colis des consommateurs dans les airs, des entrepôts jusqu’aux clients ayant passé commande, et ce, 30 minutes avant seulement. Pour résumer, une vidéo qui fait le buzz !

8. Le Crédit Mutuel

Encore une fois, une vidéo fait le buzz sur Internet. Un client au Crédit Mutuel, Kenny Martineau, décide de réaliser une vidéo adressée à sa banque. Il s’en sert pour exprimer avec humour ses désaccords avec cette dernière. En l’espace de quelques semaines, la vidéo est vue près d’1 million de fois sur Youtube. Il est question, au travers de cette vidéo, de dénoncer les pratiques, que le jeune humoriste considère comme abusives, des banques. Il critique également directement Le Crédit Mutuel en l’accusant de lui avoir creusé son découvert de près de 80 euros. Une bonne manière de faire le buzz … A part pour la banque …

9. Abercrombies and Fitch

L’année 2013 est marquante pour la marque qui semble enchaîner les bad buzz. Lorsque la marque décide de retirer les grandes tailles de ses rayons, la polémique prend effet. Le PDG de la marque assume pleinement ses positions quant à la discrimination des personnes portant de grandes tailles. Les réactions sur les réseaux sociaux ne se font pas attendre de la part des internautes. Une pétition dénonçant les pratiques de la marque est d’ailleurs réalisée.

Mais le dirigeant de la marque, Mike Jeffries, ne s’arrête pas là. De cela, éclot un nouveau scandale. Il affirme qu’il préfèrerait brûler les invendus de la marque plutôt que de les donner à des SDF. Une vidéo est créée et laisse parler l’indignation des internautes, bien entendu au détriment de la marque. Dans cette vidéo, un internaute invite un maximum de personnes à faire don des vêtements de la ligne « Abercrombies & Fitch » à des SDF. La vidéo est visionnée plus de 8 millions de fois sur Youtube.

Comme si tout cela ne suffisait pas, la politique de la marque, et ce, au niveau interne, est remise en question. « Nous engageons des personnes attirantes dans nos boutiques, parce qu’elles attirent d’autres personnes attirantes, et nous visons une clientèle cool et attirante. Nous ne visons personne d’autre », affirme le dirigeant d’Abercrombies. Des propos qui réveillent une fois de plus la colère du grand public. Accusé de discrimination à l’embauche, le dirigeant impose à ses salariés des règles strictes concernant leur apparence (coupe de cheveux, vernis, maquillage, …). De quoi faire chuter le chiffre d’affaires de la marque …

10. Et pour finir … La Police nationale !

Et oui, pour ce 10ème buzz, non pas une marque mais un bonus … Ou plutôt, pour la Police nationale, un malus … En l’espace d’un tweet, l’image de la Police national est controversée. Le community manager de la Police national décide de tweeter son score au jeu de Banana Kong, … sur le site officiel de l’institution ! L’action de l’institution est bien évidement tournée en dérision.

Comment font ces autres start-ups (hors de France) ?

Lancer sa start-up est une aventure passionnante, pleine de challenges, de questionnements et aussi d’échecs. Cette aventure, non sans risque, n’est pas isolée et des quatre coins du monde les réflexions se partagent autour de la création d’entreprise. Et si on jetait un œil ailleurs qu’en France ? Les interrogations, même à l’étranger, vous seront certainement familières. Petit tour du web dans 5 autres pays. 

ITALIE : start-ups en mal de recrutement

Serait-ce possible que les start-ups ne réussissent pas à trouver les compétences dont elles ont besoin ? L’observatoire « Startupper’s voice » soulève, depuis quelques jours en Italie, la question. Après une étude menée auprès de 200 start-ups, Holding Lventure Group avec SWG publie des chiffres impressionnants. 40% des start-ups italiennes interrogées seraient à la recherche de candidats, 38% souhaiteraient recruter dans les six prochains mois. 

Le principal problème est que l’offre ne correspond pas à la demande. 65% des startupers ajoutent qu’ils ne réussissent pas à trouver une personne qui soit compétente immédiatement. Cela ne signifie pas que ces personnes n’existent pas mais qu’elles ont peut-être déjà été recrutées ailleurs. D’où le « Ciao italia » ! Pour de nombreuses start-ups italiennes, les place-to-be pour lancer son entreprise et fédérer une équipe sont Londres, San Francisco, Berlin et New-York. 

Lu sur ilsole24ore.com : « Le startup italiene vorrebbero assumere ma non trovano competenze »

AUSTRALIE : tourner les yeux vers la Chine

En Océanie, la journaliste Rebecca Fannin et fondatrice de Silicon Dragon Ventures, analyse que l’Australie est une terre de talents et d’énergies pour les start-ups dont l’écosystème est progressivement en train de se construire grâce à la création d’incubateurs, l’émergence de nouveaux business angels et les aides du gouvernement en matière d’entrepreneuriat. 

Cependant, l’Australie fait encore figure de petit joueur quant il s’agit d’investir sur des projets ambitieux et risqués. Alors que tous les yeux sont tournés vers la Silicon Valley américaine, Rebecca Fannin assure que l’Australie a une carte à jouer en Chine de part sa proximité géographique – mais pas seulement. Les startupers australiennes peuvent s’ouvrir le marché de la Chine avec le bon produit, la bonne approche culturelle et la bonne équipe, notamment dans le secteur du mobile et les espaces de social media, aidés par des investisseurs qui n’auraient pas froid aux yeux.

Lu sur Business Insider Australia : “Why Australian startups could look to China for growth, instead of the US”

AFRIQUE DU SUD : l’échec doit être valorisé

Dans la Silicon Valley, l’échec est devenu une marque de fabrique pour l’ensemble des entrepreneurs. La première étape vers le succès. Un graal bankable sur lequel repose la vente de DVD, de livres et d’événements. En Amérique, l’échec serait devenu une industrie. Il est l’essence même de l’expérience et de la réussite. L’auteur regrette que cette vision de l’entrepreneuriat n’ait pas atteint encore l’Afrique du Sud et le continent africain tout entier. 

Selon lui, la peur d’échouer, la honte, le manque d’argent, les responsabilités et la pensée persistante qu’ils n’en sont pas capables, refrènent les startupers africains d’acquérir le succès qu’ils pourraient avoir. L’un des autres problèmes est que les start-ups sud-africaines ne veulent pas avouer qu’elles sont en train d’échouer et prennent donc du temps à revenir à zéro. C’est, selon l’auteur, une des raisons pour lesquelles les entrepreneurs ne reconduisent pas l’aventure une seconde fois et préfèrent aller chercher un travail ailleurs après un échec. 

Lu sur humanipo.com : “FEATURE : Does fear of failure hold back SA startups ?”

INDE : investisseurs et entrepreneurs main dans la main

Dans l’écosystème mondialisé, il y a la Silicon valley, l’Inde mais aussi Israël, un petit pays avec une dynamique entrepreneuriale forte. Plusieurs jettent aussi un œil sur la Chine et la Grèce, attendant de voir ce que ces pays vont devenir et comment ils se positionneront dans le monde entrepreneurial. 

En Inde, les investisseurs recherchent des entrepreneurs avec une vision sur le long terme et élargie. Ils attendent de trouver la start-up qui les mérite. Les entrepreneurs, de leur côté, ne souhaitent pas que leurs business angels ne fassent que les financer. Si l’argent est une première étape, le respect est la clé d’un partenariat réussi. Les bénéfices apportés à l’écosystème entrepreneurial sont davantage importants lorsque startupers et investisseurs se retrouvent ensemble motivés par la même vision. Et ces bénéfices-là valent tous les chiffres. 

Lu sur thehindubusinessline.com : « Why Indian start-up firms (don’t) get funded »

PAKISTAN : l’incubateur Plan9 dynamise l’écosystème

L’incubateur Plan9 a lancé, début mai, la période de sélections qui précède son cycle biennal d’incubation. 1 800 équipes ont postulé pour 20 places de disponibles. Plan9, c’est aussi un espace de vie et de coworking pour les indépendants. Alors que le Pakistan cherche des voies pour réduire sa dette publique et grandir économiquement parlant, recourir à des investisseurs est un véritable challenge. 

Plan9 a également créé le premier club d’Angel Investors pour aider les start-ups locales à se lancer. L’idée est que les investisseurs puissent apporter des financements beaucoup plus tôt aux entreprises spécialisées dans des innovations de pointe ou dans le domaine du social. Le succès de Plan9 attire d’autres incubateurs de start-ups au Pakistan et est en passe de modeler l’écosystème entrepreneurial en boostant la créativité des jeunes startupers. 

Lu sur Techinasia.com : « The Plan9 effect : how one startup incubator is shaping Pakistan » 

Le Gastronome : du nouveau à la pause déjeuner !

Qui ne s’est pas déjà plaint de ce déjeuner peu ragoutant du midi que l’on mange sur le pouce, ou de cette pizza un peu trop grasse que l’on commande par manque de temps ou tout simplement par habitude ? François-Xavier Brun, le fondateur du service de commande de repas « fait maison » LeGastronome.fr, ne déroge pas à la règle. Lassé de recevoir une multitude de prospectus dans sa boite aux lettres et déçu des sites de commande de repas, l’ancien ingénieur, décide en 2013 d’allier ses connaissances en informatique à des valeurs qui lui sont chères en créant sa propre entreprise afin de bouleverser les automatismes de consommation déjà établis.

Une gastronomie 2.0

Comment à l’heure du dématérialisé et du numérique, peut-on recevoir autant de prospectus de restaurants ? Telle est l’interrogation qui fait basculer la vie professionnelle du jeune entrepreneur. François-Xavier Brun se dit que derrière une idée aussi ordinaire, peut découler un projet entrepreneurial pertinent à travers lequel il veut mettre en place un outil de commande de repas, simple et efficace. Seulement deux ans après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, le jeune homme développe et peaufine, au fur et à mesure, son projet. Suite à une étude de marché, l’entrepreneur en vient à la conclusion que les consommateurs n’ont pas toujours confiance en ce qu’ils mangent. C’est de cette constatation qu’il décide de sélectionner les restaurants à partir d’une charte qualité rigoureuse. Il reste néanmoins le défi de faire transparaitre sur un média aussi froid qu’un site internet, le plaisir et les émotions que procure la dégustation d’un plat. Pour cela le service retranscrit un maximum de l’univers du restaurant à l’aide de photos des plats, de descriptions ; la communauté de gastronomes que le service est en train de rassembler permettra également de faire vivre ces univers.

Favoriser la qualité à la quantité

Le Gastronome sélectionne des restaurants qui cuisinent « fait maison » des plats de qualité, originaux, qui se rapprochent d’une agriculture aussi bien raisonnée que locale, avec des produits frais. Il permet notamment aux utilisateurs de commander leurs repas de manière pratique et ergonomique. Sa démarche ne consiste pas à créer un annuaire de restaurants, mais à satisfaire une clientèle attentive à ce qu’elle consomme. Ayant vécu l’industrialisation de l’alimentation ces dernières années, l’ingénieur est au fait de la vulgarisation de la consommation des plats tout-prêts que ce soit au sein du foyer que dans les restaurants. La vision de Le Gastronome est de bénéficier de tous les avantages pratiques liés à l’informatisation de l’information, en gardant l’authenticité de la cuisine « fait maison ». Face à une routine alimentaire installée dans notre société moderne qui pousse les usagers à consommer mal par manque de temps, Le Gastronome fait office de solution alternative.

Du traditionnel au sensationnel

L’entrepreneur veut casser cette routine et veut aider les consommateurs, peu importe le temps qu’ils disposent pour manger, à trouver de bonnes adresses et à redécouvrir le plaisir de manger. Sa technique pour trouver les restaurants d’exceptions ? Le bouche-à-oreille, une veille intensive sur des sites d’avis de consommateurs ou tout simplement des bonnes adresses personnelles qu’il ne se prive pas de partager. Le Gastronome se veut référencer des lieux que l’on ne trouve pas forcément dans tous les guides : de petits restaurants dont le potentiel est parfois insoupçonné. Il met cependant un point d’honneur à toujours se déplacer afin de tester les restaurants qui apparaitront sur le site. Contrairement à beaucoup d’entreprises qui cherchent par tous les moyens à faire parler d’elles, François-Xavier Brun prend le parti de ne pas utiliser excessivement les réseaux sociaux. Bien que Le Gastronome soit un site internet, et que la marque soit présente sur Facebook, Pinterest et Instagram, le chef d’entreprise préfère miser sur d’autres atouts. Sa devise ? Communiquer peu, mais communiquer bien afin de marquer les esprits ! L’informaticien ne court pas après la performance et est à la recherche constante de nouvelles expériences et sensations.

De grandes ambitions

Bien que la première version de Le Gastronome ne soit sortie qu’en Février dernier, François-Xavier Brun voit déjà grand, son projet étant de devenir une référence de la commande de repas en ligne et de redonner ses lettres de noblesse à la tradition culinaire française qui selon lui se dénature. En développant un produit tel que son site internet, il veut devenir le tiers de confiance entre les consommateurs et les restaurants.

3 questions à François-Xavier Brun :

Avez-vous un entrepreneur ou une entreprise modèle ?

Je fais beaucoup de veille, donc c’est une inspiration à laquelle il est difficile d’attribuer un seul nom. Néanmoins le concept du Gastronome est né dans une culture entrepreneuriale et d’innovation technologique et par les nouvelles méthodes de gestion comme le lean-startup. Le lean-startup est une méthodologie pertinente dans un environnement aussi incertain qu’une startup, mais dont nous avons aussi découvert les limites, notamment vis-à-vis de notre positionnement qualitatif. Notre produit minimum viable devait inclure un design de qualité et un service de commande évolutif. Ces raisons ont fait que le lean-startup était compliqué pour une première version.
Nos restaurants partenaires sont également une source d’inspiration, comme Green Pizz, entreprise avec laquelle j’ai un réel plaisir à collaborer. Au-delà des valeurs que nous partageons, il est important d’être proche de nos clients afin de leur offrir la solution la plus pertinente possible.

Quelles critiques pourrais-tu attribuer, en tant qu’entrepreneur, aux portails de commande en ligne déjà existants ?

Aujourd’hui, sur les plateformes existantes, vous avez une multitude de choix gustatifs, un large panel de types de cuisines et une liste affolante de restaurants. Selon une étude faite par le professeur de psychologie américain Dan Gilbert, un choix trop prolongé nuit au bonheur. Dans la conférence sur le bonheur « The surprising science of happiness » celui-ci explique que plus on met de temps à se décider, moins on est sûr d’avoir pris la bonne décision. Plutôt que de proposer un choix interminable, nous souhaitons provoquer l’envie, faire saliver. Manger, c’est du plaisir, et il est primordial de faire ressortir cette idée, même en ligne !

Vous semblez attacher beaucoup d’importance au facteur « confiance », comment avez-vous appris à développer cela avec vos partenaires ?

Nous fonctionnons essentiellement à la commission. Nous partons de l’idée que nous voulons rendre service aussi bien aux clients qu’aux restaurateurs. Nos partenariats sont basés sur des valeurs communes qui bien souvent dépassent la simple relation commerciale. Nous voulons être un outil qui permettra aux gourmets de se faire plaisir, mais nous sommes aussi là pour accompagner et simplifier la vie des restaurateurs qui pourront alors se concentrer davantage sur le cœur de leur métier : la cuisine.

[Buzz] « The amazing baby and me » tisse sa toile sur le web by Evian !

« The amazing baby and me », la nouvelle campagne de publicité de la marque Evian, décroche un véritable succès sur Internet avec près de 30 millions de vues. Evian joue plus que jamais sur son slogan « Live young » (« Vivons jeune ») en intégrant à sa campagne The Amazing Spider-Man. Zoom sur ce buzz planétaire. 

Nous sommes de grands enfants

Les bébés Evian ne s’arrêtent plus et nous offrent à chaque campagne une occasion de nous en mettre plein la vue. Des spots publicitaires touchants et spectaculaires, voila la clé du succès pour Evian. Nous sommes de grands enfants et la marque l’a bien compris en mettant en scène notre « bébé intérieur ». Les publicités d’Evian nous font rajeunir de corps et d’esprit et véhicule un message universel qui plaît à tout le monde.

A l’origine de cette campagne, deux femmes travaillant chez BETC l’agence de publicité. Elles ont créé la suite de la campagne publicitaire « Baby and me » avec l’aide de Sony pictures, producteur du film The Amazing Spider-Man : « […] les équipes de Sony ont participé à la réalisation du film, notamment pour les effets spéciaux », explique Laurent Houel, le directeur monde d’Evian.

Un succès incontestable

Avec la sortie The Amazing Spider-Man, la marque a parfaitement organisé la rencontre entre le célèbre homme araignée et les bébés d’Evian et surfer sur la sortie du film. Cette campagne lui a permis de toucher un public très large mais également de booster ses ventes. « Depuis le début, il y eu une semaine où nous avons vu les ventes d’Evian bondir de 40% ! », se confie Laurent Houel.

Par ailleurs, la campagne est un succès planétaire et a également été déclinée en affiches dans 9 pays (Canada, Etats-Unis, France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Russie et Dubaï) et a été chaudement accueillie sur les réseaux sociaux. Cette campagne de publicité a touché une cible universelle et suscité un buzz international : encore un sans fautes pour les bébés d’Evian.

30 espaces de coworking en France

Les espaces de coworking se développent. On en compte aujourd’hui une centaine à travers la France qui propose pour quelques heures ou pour quelques mois un poste de travail et un espace de vie.

Ce n’est pas simplement un lieu de travail. C’est un domaine hybride, un troisième lieu entre la maison et le bureau. Les mots les plus courants pour déterminer le Coworking sont « communauté », « collaboration », « valeurs »… Pour des auto-entrepreneurs, des pigistes, des startupers, des travailleurs indépendants ou sans bureau fixe, il devient un espace de travail partagé qui permet de rompre l’isolement et qui accentue la créativité. Souvent le coworking est un projet expérimental qui se fait et se défait au fur et à mesure des rencontres et des personnes qui viennent y travailler, une heure, un jour, ou un pan de vie. 

Nous avons listé pour vous 30 espaces de coworking en France.

Paris

Dojocrea dispose de quatre espaces au cœur de Paris qui comprennent 250 postes de travail en open space dont le but est de faciliter la vie des start-ups. La location des bureaux en open space est au tarif unique de 320 euros HT par mois avec accès gratuit aux services mutualisés. 

Plus d’informations : dojocrea.fr
Adresse : 48, rue Meslay, 75 003 paris – 01 42 78 67 9101 42 78 67 91 FREE

La vision de la Mutinerie s’appuie sur la règle de bien-vivre de l’abbaye de Thélème : « Fais ce que tu voudras ». Une vision du co-working basée sur le « Libres-ensemble ». Les abonnements sont de trois types : « temps-plein » pour 290 euros HT par mois et un accès illimité aux espaces, « mi-temps » qui correspond à 10 jours par mois pour 190 euros HT et le « quart-temps » pour 5 jours par mois et 95 euros HT. Des carnet de 10 tickets sont également disponibles pour des entrées journées. 

Plus d’informations : mutinerie.org
Adresse : 29 rue de Meaux, 75019 PARIS – 09 81 14 92 0009 81 14 92 00 FREE

La Cantine a ouvert ses portes en 2008. L’espace de coworking de l’association Silicon Sentier (renommée Numa) dispose de 25 places en passe nomade (15 euros TTC par jour) et 25 place pour le passe résident (300 euros HT par mois). Cette dernière formule est valable 3 mois, reconductible qu’une seule fois. L’espace de co-working est ouvert du lundi au samedi de 9h à 22h. 

Plus d’informations : cowork.numaparis.com
Adresse : 39, rue du Caire, 75002 Paris

Lawomatic est un espace de coworking confidentiel où pour devenir coworker, les postulants doivent envoyer un mail explicitant leur projet et leur motivation. Souvent complet, il vaut mieux laisser ses coordonnées pour ne pas rater l’opportunité de rejoindre l’espace. Chaque poste de travail est facturé 370€ HT par mois par Contrat de Prestation de Service. Les bureaux sont personnels avec la mise à disposition de rangements. 

Plus d’informations : lawomatic.fr
Adresse : 20 rue jean Moinon, 75 010 paris – 01 82 83 62 4201 82 83 62 42 FREE

L’espace Mozaik invite les coworkers à travailler dans deux espaces parisiens : Chaussée d’Antin et Rue Bleue. Trois formules sont possibles : la résidence au mois à 390€ HT le poste ou 1620€ HT le bureau privé de 4 postes, le carnet de 10 tickets nomades à 250€ HT valables pendant 2 mois et l’accès nomade au mois à 290€ HT, sans poste fixe. 

Plus d’informations : mozaik-coworking.com
Adresse : 9 rue Bleue, 75 009 Paris – 06 98 27 06 2906 98 27 06 29 FREE

Le Laptop est un espace de travail qui se veut comme un nouveau terrain de jeu. Les offres sont disponibles à la journée (25€ HT) ou à l’heure (4€HT) mais aussi au mois avec la formule résident à 350€ HT. Vous fixez vos dates d’arrivée et vos dates de départ et pouvez faire le choix de services en option (comme l’accès 24/7), moyennant une surtaxe. 

Plus d’informations : lelaptop.com
Adresse : 6, rue Arthur Rozier, 75 019 Paris – 01 77 16 65 2401 77 16 65 24 FREE 

Au cœur de l’hôtel d’entreprises PRINR (Paris Région Innovation Nord Express), Studios Singuliers a la capacité d’accueillir 30 à 40 coworkers. La formule résident est à 350€ par mois, la formule nomade d’une journée est à 15€. Une formule originale proposée est le duo « tandem », un accès journée à 25€ avec deux bureaux voisins. 

Plus d’informations : studios-singuliers.fr
Adresse : 46, rue René Clair, 75 018 Paris – 01 44 92 47 0201 44 92 47 02 FREE

La Ruche est un espace de vie et de travail de 600 m², né, en 2008, de la collaboration de plusieurs entrepreneurs sociaux. Il rassemble ceux qui œuvrent pour la construction d’un monde moins inégal et des modes de vie durables. Pour avoir un pied-à-terre à la Ruche, comptez 250€ HT à temps partiel contre 395€ HT pour un temps plein. Le tarif est dégressif en fonction du nombre de postes.

Plus d’informations : la-ruche.net
Adresse : 84, quai de Jemmapes, 75 010 Paris – 01 83 64 59 0401 83 64 59 04 FREE 

Soleillescowork est un espace de travail pour de jeunes pousses et des entrepreneurs nomades qui organise des brainstormings et des moments de collaborations sur mesure tout comme des réunions hebdomadaires intra membres. Les forfaits mensuels sont de 450€ HT en mode résident et de 290€ HT pour un mi-temps (soit 20 demi-journées par mois). Des forfaits à la carte sous forme d’unité d’une journée sont également proposés. A cela s’ajoute une cotisation annuelle pour entrer dans la communauté de membres (300€ HT pour les entreprises, 100€ HT pour les indépendants). 

Plus d’informations : soleillescowork.com
Adresse : 13 rue Vivienne, 75 002 Paris – 01 79 97 45 4001 79 97 45 40 FREE

Remix Coworking sont des lieux pour créateurs et créatifs avec une vision positive. Ici pas de formule dites « nomades » mais des formules mensuelles à partir de 360€ HT par mois. Un dépôt de garantie de 360€ HT est demandé, tout comme un préavis d’un mois à la fin du bail. Un plus ? La possibilité de travailler la nuit de 19h à 9h du matin avec la formule Remix All night long pour 180€HT par mois et l’accès toute la journée les week-ends.

Plus d’informations : remixcoworking.com
Adresse : 12, rue des Fontaines du Temples, 75 003 Paris – 09 72 25 44 2809 72 25 44 28 FREE

La Citizen Box est un Open space qui prend place dans une salle de concert avec 15 postes et 2 bureaux résidents. Une scène permet aux coworkers de présenter leurs activités aux autres membres. La formule à la journée est à 12€, le carnet de 10 journées est de 100€. Un bureau personnel avec accès illimité est disponible à partir de 280€ TTC avec une caution de 150€, soumis à un engagement de 3 mois.

Plus d’informations : citizenbox.fr
Adresse : 146 rue des Poissonniers, 75 018 Paris – 01 71 19 91 1601 71 19 91 16 FREE

Neuilly sur Seine

L’espace de bureaux partagés de Multiburo met en place une solution flexible et optimisée à partir de 270€ HT par mois. La location d’un poste de travail permet entre autres une réponse téléphonique personnalisée. Multiburo s’adresse aux créateurs d’entreprise, aux petits budgets ou aux alternatives « home working ». 

Plus d’informations : multiburo.com
Adresse : 60 avenue Charles de Gaulle, 92 200 Neuilly sur Seine – 01 72 92 05 0501 72 92 05 05 FREE

Lille

Le Mutualab est une communauté de travail qui fonctionne avec un système de carnets de tickets-journée valables 3 mois (de 7 à 20 euros TTC la journée suivant un tarif dégressif) et des abonnements (forfait nomade pour 140€ TTC par mois et location résident pour 180 euros TTC). L’espace est disponible du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures. 

Plus d’informations : mutualab.org
Adresse : 19 rue Nicolas Leblanc, 59000 Lille – mutualab@coworkinglille.com

A la co-factory, le coworking est dédié à l’entrepreneuriat avec des ateliers pratiques et des workshops organisés 8 fois par mois. Les formules nomades, à partir de 49 euros TTC,permettent de réserver un bureau par demi-journée ou la journée entière. La location d’un bureau à mi-temps s’élève à 100 euros TTC/mois, un bureau permanent est disponible pour 200 eurosTTC/mois sans caution ni engagement dans la durée. 

Plus d’informations : co-factory.fr
Adresse : 677, Avenue de la république, 59 800 Lille – 03 20 74 03 5903 20 74 03 59 FREE

La Coroutine, c’est 20 tables à partager pour un accueil optimal de 20 coworkers avec Wifi, café et thé compris. Les passages éclairs sont permis pour 2€ de l’heure. L’usage illimité du lieu est possible pour 125€ par mois et des packs demi-journées ou des tickets d’entrée à l’unité (10€ la journée) peuvent être achetés. 

Plus d’informations : lacoroutine.org
Adresse : 8 rue Molière, 59 000 Lille – 09 72 40 33 2009 72 40 33 20 FREE

Belfort

Venir quand on veut, pour une location de salle, un événement ou le travail… Voilà l’Usine. L’espace se veut résolument un vecteur de flexibilité et d’indépendance pour les entrepreneurs. Des bureaux fermés personnels sont disponibles au mois pour 200 euros HT et en version open space et illimité, pour 150 euros HT par mois. D’autres formules sont disponibles à la journée ou pour 1 à 3 jours par semaines. Possibilité de louer un bureau à l’heure, la demi-journée ou la journée pour un rendez-vous professionnel. 

Plus d’informations : lusineabelfort.fr
Adresse : 6, rue de l’étang, Techn’Hom 1, 90 000 Belfort – 03 39 03 39 7003 39 03 39 70 FREE 

Strasbourg

La Plage est un espace de connexion entre les petites entreprises, les auto-entrepreneurs, les designers, les artistes…. Vous pouvez devenir locataire avec un abonnement fixe de 213€ HT par mois ou poser votre sac en mode Flex pour 170 € HT par mois. Une formule « nomade » à la journée est disponible pour 10€ HT qui donne droit à un bureau partagé, Wifi, espace détente…

Plus d’informations : laplagedigitale.eu
Adresse : 15 route du Rhin, 67 100 Strasbourg – 03 88 41 86 9503 88 41 86 95 FREE 

Nancy

La Poudrière est un espace animé par une association d’entrepreneurs qui propose une trentaine de postes de travail sur deux niveaux. Trois formules sont proposées : temps plein pour 170€ par mois, à mi-temps pour 100€ par mois et à le Pass journée pour 10€. Pour les deux premières, un engagement de 3 mois minimum est requis en plus d’une adhésion annuelle de 100€.

Plus d’informations : poudriere.org
Adresse : 20, Boulevard du 26ème RI, 54 000 Nancy – infos@poudriere.org 

Caen

Le Forum digital, atelier d’innovations numériques, basé sur le Campus EffiScience dispose d’un espace coworking, accessible sur abonnement. Quatre formules sont disponibles : à la journée pour 8 euros HT, 10 jours pours 84 euros TTC, 20 jours pours 156 euros TTC et au mois pour 216 euros TTC.

Plus d’informations : forum-digital.fr
Adresse : Campus EffiScience, Bâtiment Erable, 8 rue Léopold Sedar Senghor, 14 460 Colombelles, 02 31 46 74 5402 31 46 74 54 FREE

Rennes

La Cantine numérique est un espace d’environ 15 places qui s’ambitionne comme un véritable écosystème de créativité et de réseautage. La formule au mois dite « Rouge-gorge » est à 240€ par mois TTC. Deux autres formules ponctuelles dites « Coucou » et « Colibri » offrent respectivement l’opportunité de travailler en coworking pour 100€ TTC les 10 jours et 12€ TTC par jour.

Plus d’informations : lacantine-rennes.net
Adresse : Les Champs Libres, 46 boulevard Magenta, 35 000 Rennes – team@lacantine-rennes.net

Bordeaux

Com la lune est un espace de coworking de 120 m² qui dispose de 9 postes de travail, d’une salle de réunion et d’un espace de documentation partagé. La location est possible sans frais d’inscription à temps complet ou à temps partiel. Le prix varie suivant la durée de l’engagement. L’accès illimité 7/7 et 24/24 est proposé au mois à partir de 280€ TTC pour un bureau partagé.

Plus d’informations : comlalune.com
Adresse : 5 rue Vantrasson, 33 000 Bordeaux – 06 50 96 58 3006 50 96 58 30 FREE

Initiative de l’incubateur Evolution, engagé dans le développement durable, l’espace de coworking DARWIN regroupe des travailleurs indépendants, auto-entrepreneurs, consultants et des TPE. 30 postes de travail sont disponibles à partir de 290€ HT par mois. L’accès 24/24 est disponible et sécurisé. 

Plus d’informations : darwin-ecosysteme.fr
Adresse : Caserne Niel, 87, quai des Queyries, 33 100 Bordeaux Bastide – 06 89 86 50 6706 89 86 50 67 FREE 

La Rochelle

L’ambition de l’espace coworking Le Vaisseau est de générer dynamiques humaines et économiques. Trois offres s’adaptent aux besoins : « Illimité », un accès à plein temps pour 99 euros par mois, « Matelot », un accès à l’espace pour 24 demi-journées par mois pour 69 euros et une formule « Moussaillon » pour un accès de 12 demi-journées par mois pour 39 euros par mois. 

Plus d’informations : coworkinglarochelle.fr
Adresse : 17 rue jean Perrin, 17000 La Rochelle – 09 66 86 18 6509 66 86 18 65 FREE 

Mérignac

Entrepreneurs, indépendants et auto-entrepreneurs… sont la cible de l’Aqui Work Center de Mérignac. La location au mois est de 285 euros avec un prix concurrentiel de 99 euros par mois pour les créateurs d’entreprises du numérique de moins de 12 mois (pour occupation minimum de 4 postes). Des tickets d’entrée à la demi-journée sont également possibles pour des tarifs compris entre 90 euros et 170 euros.

Plus d’informations : coworking-merignac.com
Adresse : 80 avenue de la Libération, 33 700 Mérignac-Capeyron – 05 33 48 44 4605 33 48 44 46 FREE et 06 71 47 52 1206 71 47 52 12 FREE

Lyon 

Référence pour les travailleurs de la région lyonnaise, la Cordée est née du projet de deux jeunes étudiants en école de commerce. La cotisation mensuelle (sans engagement) est de 29 euros HT à laquelle s’ajoute un tarif horaire de 2 à 4 euros. Pour les businessmen de passage, quelques heures ou quelques jours, l’abonnement n’est pas nécessaire. Un tarif horaire est disponible compris entre 3 et 5 euros. 

Plus d’informations : la-cordee.net
Adresse : 13 Cours de Verdun Gensoul, 69002 Lyon, +33 4 26 01 79 48+33 4 26 01 79 48 FREE
27 Rue Henri Rolland, 69100 Villeurbanne, +33 9 67 34 63 84+33 9 67 34 63 84 FREE

L’espace de coworking de l’Atelier des médias est un lieu conçu pour les travailleurs indépendants spécialisés dans les médias, le milieu du web et de l’image. Trois types d’adhésion sont proposés : l’abonnement fixe pour 155 euros par mois, l’abonnement nomade pour 90 euros par mois et l’adhésion passager pour 50 euros pour 5 jours. A ces tarifs s’ajoutent les 15 euros d’adhésion à l’association L’Atelier des médias.

Plus d’informations : atelier-medias.org
Adresse : 9, Quai André Lassagne, 69 001 Lyon – 09 81 65 99 5309 81 65 99 53 FREE

Saint Etienne

Le Comptoir Numérique est un espace de coworking et un tiers-lieu opensource dédié à la réalisation de projets et dimensionné pour accueillir 12 résidents en simultané. Chaque résident doit s’acquitter d’une adhésion annuelle à l’association Zoomacom (12€ par personne). Le tarif mensuel est de 280€ HT.

Plus d’informations : comptoir-numerique.fr
Adresse : 7, Place maréchal Foch, 42 000 Saint-Etienne, 04 77 36 91 6604 77 36 91 66 FREE 

Grenoble

Espace de travail de 320 m² aménagés pour les travailleurs indépendants, Col’inn met à disposition ses locaux suivant des forfaits horaires (6€ les 2 heures, 16€ la journée), des carnets de demi-journées ou un forfait mensuel (162€ HT). Petite et grande salle de réunion peuvent également être louées à l’heure, la demi-journée ou la journée. La cotisation adhérent est de 80€ HT.

Plus d’informations : col-inn.net
Adresse : 34, avenue Félix Viallet, 38 000 Grenoble – 09 80 81 36 9909 80 81 36 99 FREE 

Nice

Les Satellites se veulent comme un espace de laboratoire sous le soleil de la Côte d’Azur. L’espace de coworking propose trois types d’abonnement sans engagement: le « permanent » pour 300 euros HT par mois, la formule « flexible » pour 200 euros HT par mois, 3 jours par semaine ou 90 euros HT par mois, 1 jour par semaine et la « communauté » qui correspond à un jour par mois aux Satellites pour 30 euros HT par mois.

Plus d’informations : lessatellites.fr
Adresse : 6, rue du Congrès, 06000 Nice, + 33 4 93 54 48 15+ 33 4 93 54 48 15 FREE

Toulon

Après Paris, la Cantine by TVT Innovation voit le jour à Toulon en juin 2011. L’espace de coworking fait partie d’un cadre de travail de 200 m² qui comprend aussi un open space et un Fablab, laboratoire de prototypage rapide pour la conception et la réalisation de projets. 

Plus d’informations : lacantine-toulon.org
Adresse : Maison des Technologies, Place Pompidou, Quartier Mayol, 83 000 Toulon – cantine@tvt.frCall Send SMS Call from mobile Add to Skype You’ll need Skype CreditFree via Skype

[Entrepreneuriat] Devenir créateur d’entreprise à 50 ans, la nouvelle norme ?

Le marché du travail devenant de moins en moins appréciable pour des seniors devenus chômeurs, une grande part d’entre eux se lance dans la création de leur entreprise. Qui sont-ils et quelles sont les aides qui existent ?

Fin mars 2014, 768 700 chômeurs de plus de 50 ans étaient recensés. C’est peut être l’explication de la hausse de la création d’entreprise par cette même population : en 2013, 26 000 entreprises étaient créées par les seniors, selon l’Agence Pour la Création d’Entreprise. Entre être au chômage ou devenir chef d’entreprise, le choix est vite fait pour certains.

Un nouveau départ

Pour ces chômeurs reconvertis, le licenciement n’est pas une fatalité mais bien un changement bénéfique dans leur vie. C’est après 21 ans dans la même entreprise et un licenciement qu’Alain Bignon s’est décidé à ouvrir sa propre société, ce qui lui aurait été impossible s’il était resté salarié. Selon Sandrine Plano, ces nouvelles entreprises ne sont jamais créées par dépit mais plutôt par un désir de rompre avec leur ancienne vie professionnelle.
Quant à Joëlle Deberly, son nouveau statut de chômeuse lui a permis d’ouvrir sa boutique de gâteaux et de revenir à son compte, statut auquel elle aspirait depuis 10 ans. Ayant déjà été entrepreneuse à 28 ans, elle se rend compte que la maturité qu’elle a acquise avec l’âge lui permet de mieux évaluer les risques et d’orienter sa réflexion différemment.

Des aides et des programmes dédiés aux seniors

Mais pour beaucoup de seniors qui créent leur entreprise, c’est un tout nouveau métier qui commence, la plupart n’ayant jamais été à leur compte auparavant. Mme Dieumegard qui collabore avec le réseau Initiative France expérimente actuellement un « Programme +45 », qui vise les entrepreneurs de plus de 45 ans. Composé de 15 modules de formation pour améliorer la créativité, développer diverses compétences de gestion ou gérer son patrimoine, ce dispositif dirige également les auto-entrepreneurs vers des aides publiques comme l’exonération de cotisations sociales.

Selon Blandine Bierre, qui dirige ce programme, il est impératif d’encadrer et de guider ces nouveaux entrepreneurs, qui n’ont pas l’habitude d’être leur propre patron. Le fait d’être senior et de devenir chef d’entreprise n’est donc pas facteur de non réussite. Être âgé peut même être un atout pour certains, car ils ont déjà une certaine expérience du monde du travail et connaissent leurs points forts et faibles.

Est-ce bien de coucher avec ses salariés ?

Vous venez juste de mettre fin à une relation difficile et vous voilà de nouveau célibataire. Vous êtes disponible sur le marché de l’amour mais vos heures interminables de travail ne vous laissent pas le temps de rencontrer des personnes hors du cadre professionnel. Et puis il faut avouer que la solitude lorsque vous rentrez le soir commence à peser. Mais tout n’est pas perdu. La secrétaire fraîchement recrutée ne vous laisse pas indifférent et votre instinct vous pousse à croire que les sentiments sont partagés. Toutefois, avant d’inviter votre secrétaire à retravailler un dossier autour d’un café, le soir après le travail, il convient de redéfinir les avantages que ce plan d’un soir, de quelques mois ou de toute une vie pourrait amoindrir…

Comment lui dire d’aller travailler ?

En pleine semaine, tandis qu’une pile de dossiers attend, il faudra vous montrer impartial et faire face à toutes les excuses plus ou moins probables qui seraient susceptibles de justifier ses retards, ses absences abusés et presque hebdomadaires. Mais cette impartialité ne fait-elle pas déborder la vie professionnelle sur la vie privée ? À vous de voir…

Travailler ensemble 24 heures sur 24

Il est certes rassurant d’avoir le contrôle sur le planning de votre secrétaire. Les risques d’adultère sont considérablement amoindris et cette sécurité peut vous offrir une vie paisible et équilibrée. Mais dans le cas d’une dispute professionnelle, comment vous adresser à votre secrétaire en faisant abstraction de votre relation intime ? De même si une querelle d’amoureux vient d’avoir lieu, comment vous contrôler dans vos échanges contraints par votre relation professionnelle ?

Comment garder votre fonction d’un point de vue professionnel ?

Vous êtes décisionnaire dans plusieurs domaines au sein de l’entreprise mais votre secrétaire pourrait vouloir gagner du galon et souhaiter apporter sa contribution. Comment lui dire que sa fonction ne lui permet pas d’intervenir dans les choix effectués au sein de l’entreprise, voire que cela ne la regarde pas ? Vous pouvez également céder à ses caprices et lui déléguer des tâches tandis que vous vous mettrez à dos certains salariés mécontents de ces inégalités.

Vous risquez de devenir le sujet des discussions durant les pauses café

Votre secrétaire est jeune et agréable à regarder. Vous risquez de faire des envieux ou des envieuses et du coup, d’entrer dans des relations tendues avec ces personnes. Il se peut également que votre secrétaire ne ressemble pas à Angelina Jolie et que fusent sur vous de multiples moqueries voire des idées concernant l’ambition de votre secrétaire.

Comment faire face à une demande de promotion ?

Malgré votre expérience et peut-être votre flagrant manque de compétences, vous risquez de céder aux demandes de promotion de votre secrétaire bien aimée. Mais comment refuser une promotion à un autre de vos salariés ? Vous serez peut-être même obligé de justifier la nouvelle nomination de votre secrétaire. Mais vous pouvez tout aussi bien vous dire que vous ne devez rien à personne et que votre plus proche collaboratrice mérite d’être récompensée pour son travail. Cela peut-être tout de même paraître louche, non ? Mais peut-être est-il vrai qu’on s’habitue assez vite à la corruption…

Une qualité de travail rehaussée

Vous ne vous attendiez pas à ce que votre secrétaire se donne l’immense privilège de pouvoir poser ses fesses sur le plus gros fauteuil de bureau en cuir noir ? Comment lui dire que sa position ne lui permet pas de prendre de telles aises et qu’il faut respecter la hiérarchie au sein de l’entreprise. Mais peut-être cela vous amuse-t-il et vous vous en servez pour montrer votre ouverture d’esprit face à vos salariés.

De nouvelles habitudes

Fini les sandwichs secs, les micro-salades noyées de mayo ou les kebabs graisseux… Désormais vous apprécierez le repas préparé par votre chère secrétaire et de le partager avec elle. Mais peut-être aussi que le piment que votre secrétaire apporte dans votre existence débouchera également sur une note salée chaque fois que vous déjeunez…à l’extérieur. En plus, dites adieu aux déjeuners arrosés avec les copains, à moins que vous conceviez votre relation comme l’opportunité de retrouver un hygiène de vie saine.

Une vie sexuelle plus tranchante

Assouvir vos penchants décadents pendant la journée (l’ascenseur, la salle de réunion, sur l’imprimante, c’est dé-mo-dé !) permettra de vous accorder des moments de détente. Mais c’est aussi un bon moyen d’entretenir votre libido et d’avoir du temps de libre le soir pour travailler sur des dossiers ou pour vous adonner à d’autres passions, l’alcoolisme étant exclu.

Maintenant, à vous de voir si la relation que vous envisagez avec votre salarié(e) mérite d’être entretenue… Et si elle a commencé, comment la gérer?

Zeffcom : le vent en poupe, interview Joël Gréa

La start-up met à disposition des particuliers et des professionnels, des vélos à voiles comme supports de communication. Joël Gréa, son fondateur, cherche à conquérir de nouveaux terrains avec en ligne de mire, la Belgique.

« Il y a quelques années, je traversais en vélo la frontière Genevoise quatre fois par jours pour le travail. Mais le midi, il me manquait un peu de temps. J’ai voulu passer à un vélo couché, plus rapide que ma classique bicyclette. Il m’en fallait un particulièrement visible, pour ne pas prendre de risque avec les nombreux camions qui croisaient ma route » explique Joël Gréa. « Alors j’ai fouillé le net. Quand je suis tombé sur un vélo avec une voile de 2m50, je me suis dit qu’il serait dommage d’utilisé une telle visibilité juste pour aller au boulot. C’est là que l’idée de faire de la pub avec, a émergé. »

Son « Master of Science in advanced electronics » ne prédispose pas Joël Gréa à lancer une entreprise de communication. Mais fort de sa trouvaille, il se lance en 2011 avec Zeffcom à la conquête d’un support publicitaire dynamique, écologique et inattendu.

Des vélos à voile publicitaire

Zeffcom effectue pour ses clients des opérations de streetmarketing, permettant une communication ciblée et dès lors plus efficace. Elle met à disposition des vélos à voile personnalisée pour les particuliers, les professionnels et les associations. « Les voiles publicitaires sont souvent utilisées lors des courses de bateaux, mais en pleine mer, il n’y a pas beaucoup de public. Nos vélos à voile vont là où les clients de nos clients se trouvent, que ce soit en pleine rue ou sur le parvis d’un salon » explique Joël Gréa, le créateur. « Et avec des voiles de 2.50 mètres de haut, on est certain d’attirer l’attention et la sympathie ! »

Il crée la société avec des associés, qui sont des amis d’enfance et un mentor plus expérimenté, mais travaille seul sur le projet. Pour lancer son entreprise, il se renseigne sur Internet sur les procédures à réaliser et aborde les étapes les unes après les autres. Une affaire d’une demi-journée à courir les administrations en plus de la préparation et des nombreuses signatures. « C’est beaucoup moins compliqué que ce que la plupart des personnes pensent… » souligne Joël Gréa. Surtout qu’il ne recherche pas de trésorerie. Le créateur de Zeffcom aborde son projet grâce à des fonds propres et de la « love money ».

Une démarche prudente

Pour s’adresser aux clients, Joël Gréa se rapproche de partenaires qui ont déjà dans leurs portefeuilles des clients finaux, le plus souvent des entreprises de communication ou d’événementiel. Petit à petit, il fait grandir son entreprise et le nombre de vélos à disposition, ce qui rassure les clients. « Zeffcom est un produit innovant, qui peut être craint par ceux qui n’aiment pas sortir de leur routine » atteste Joël.

Aujourd’hui, son regret, s’il doit en avoir un, est d’avoir commencé « petit ». « J’ai créé une entreprise que je souhaitais insubmersible. Elle n’a certes aucune chance de mourir mais la probabilité de se développer se trouve beaucoup plus faible » raconte le fondateur de Zeffcom. « Parfois, il faut prendre des risques. Sur ce coup là, j’ai joué trop prudemment ».

La Belgique dans le viseur

Joël Gréa qualifie sa société d’ « ovni ». Actuellement, il n’emploie aucun salarié mais fait appel à des personnes externes lors des opérations avec les clients. Il réfléchit à la possibilité d’avoir à ses côtés un associé opérationnel. Dans les mois à venir, Joël Gréa envisage fortement de lancer ses vélos au plat pays. « J’ai un outil parfait pour faire du lobbying ! Et, la place, devant le parlement de Bruxelles, est le lieu idéal pour utiliser nos vélos » glisse t-il dans un sourire. Il se laisse encore un peu de temps pour peaufiner sa stratégie. Dans l’espoir qu’il est le vent en poupe.

3 questions à Joël Gréa, fondateur de Zeffcom

Vos études d’ingénieur ne vous prédestinaient pas à l’entrepreneuriat. Pourquoi vous être lancé ? 

Je considère que si l’on veut créer une entreprise c’est avant tout une question de volonté. Cela n’a pas de rapport avec la formation ou le milieu dont nous sommes issus.

D’où vient le nom de votre entreprise ?

A l’origine, le nom que je donne à l’entreprise est basé sur la mythologie grecque. Le Zéphyr est en effet le vent du printemps apportant croissance et prospérité. Un peu snob, peut-être. Lors de la distribution de flyers pour mon premier client, un passant me lance « Il n’y a pas de zeff cousin ! »  En réalisant que le « zeff » en argot signifie  » vent », je sais que je choisis le bon nom !

Quel conseil donneriez-vous à de jeunes entrepreneurs prêts à se lancer ? 

Il faut oser. Oser se lancer, oser contacter la personne qui vous sera utile, oser viser l’international, oser suivre ses rêves. La chance, ça se provoque !