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Top 10 des meilleures actions de com en 2013

L’année 2013 s’est terminé en beauté et nous pouvons désormais faire une rétrospective des entreprises qui ont fait les meilleures actions de com de l’année. A noter que les médias sociaux ont particulièrement été utiles et ont poussé les agences et les marques à innover. Petit panorama de ces actions.

Musée de la Grande Guerre de Meaux et sa page Facebook

Pourquoi, d’abord parce qu’on aime les histoires. Une idée originale pour le Musée de la Grande Guerre de Meaux et l’agence DDB Paris d’imaginer ce que pourrait être la page Facebook d’un poilu lors de la Première Guerre afin de sortir du récit traditionnel de la guerre pour s’adapter à de nouveaux canaux de communication. Un résultat probant avec 63000 « j’aime » sur la page.

Carambar et ses petites blagues

Voilà bien un buzz qui a réussi et a été repris dans la plupart des journaux. Les créateurs des blagues n’en reviennent pas lorsqu’ils apprennent qu’elles vont être changées pour des blagues plus sérieuses. Les initiateurs de cette campagne ne s’attendaient pas à un tel engouement : avec plus de 350 retombées médiatiques, des milliers de commentaires sur Facebook et plus de 50 000 tweets, en grande partie, positifs, on peut dire qu’il s’agit d’une campagne réussie … même si certaines critiques ont eu lieu.

Milka et le dernier carré de chocolat

Il est hors de question de partager son dernier carré de chocolat puisque, on le sait, c’est le meilleur. Pourtant, c’est le thème qu’a choisit Milka pour sa campagne. « Je te donne ce carré pour te montrer que je t’aime bien ». La marque à chercher à conforter le côté affectif envers les produits Milka et le produit est devenu en lui-même un support de communication.

Evian avec Baby and Me

Evian est bien conscient qu’il ne faut pas changer une équipe gagnante. Autrefois, la campagne « baby rollers » a rencontré un vaste succès. La marque a décidé de miser sur une magnifique vidéo de bébés qui dansent les « dancing babies ». Un bon dispositif cross-canal avec des affiches publicitaires, des actions digitales, des spots TV et même une application mobile pour une campagne qui a généré plus de 100 millions de vues.

Coca-Cola, partagez du bonheur

Ici encore, l’accent a été porté sur la personnalisation. Bien que la marque soit mondialement connue, la griffe était consciente qu’elle se devait d’innover malgré un produit bien connu. Avec une campagne proche de celle de Milka, dans l’optique de faire oublier le produit pour le changer en un vrai support de communication et que chaque utilisateur puisse s’échanger des messages. Pari réussi.

Movember Foundation Charity 2013

Un concours de moustache sympathique dans le but d’une sensibilisation plutôt originale pour une cause grave, le cancer de la prostate. Ici, le public devient l’acteur principal de la campagne et sa participation a fait la clé de son succès. Attention la moustache devient tendance.

Dove, we are beautiful

La marque s’est imposée comme le défenseur de l’estime de soi et de la vraie beauté. Avec l’aide de Gil Zamora, dessinateur du FBI et spécialiste des portraits-robots, Dove présente une vidéo à la fois belle et émouvante, nous montrant que les femmes ne se voient pas, bien souvent, telles qu’elles sont.

Faguo Shoes, la chasse au trésor

Pour mettre en place une campagne de communication originale, la marque n’a pas besoin d’être une multinationale. Faguo Shoes s’est servi de sa communauté de fans afin de les inviter à la recherche d’un certain « trésor » et relayer le tout ingénieusement sur les réseaux sociaux.

Heineken, Dropped

En route pour de nouvelles aventures. Telle est l’image de la campagne d’Heineken qui invite tout consommateur à briser la routine et à vivre l’aventure. En associant valeur d’aventure et liberté, la marque a réussi à véhiculer une bonne image d’elle malgré un produit dont la promotion est difficile à faire.

Orangina, Mission 404

« Restez vivant, buvez Orangina ». Orangina a décidé de lancer une campagne qui se voulait déccaler par l’intermédiaire d’une vidéo. La marque met en exergue son côté décalé, libre et positif. Avec plus de 4 millions de vues, on peut dire que la vidéo est un franc succès.

Top 10 des entreprises qui se sont plantées en France

La fermeture d’une entreprise est une chose courante dans l’Hexagone et ailleurs. En 2013, il a touché au moins 63,000 entrepreneurs en France. Un chiffre alarmant pour l’économie française et les entreprises en création. Les raisons des échecs sont diverses : certains s’arrêtent à l’étape des modalités car ils ne croient plus en leur idée, d’autres abandonnent à défaut de trouver le financement adéquat au projet ou encore pour des raisons personnelles/familiales… Afin de démythifier l’échec, faisons la lumière sur des grandes entreprises qui se sont plantées en France.

Overlap

Avec ses 31 millions d’euros de dettes, la société Overlap est dans de sales draps. Ses infrastructures informatiques n’ont pas réussi à conquérir grand monde. Depuis juin 2013, Overlap a cessé toutes ses activités et se débat avec des dettes financières qui seraient de 10 millions d’euros, 6 millions pour la fiscale et près de 15 millions d’euros dus aux fournisseurs. En octobre dernier, la boite et ses 191 employés ont été repris par ITSGroup, une entreprise de services du numérique.

Game

Mettre la clé sous le paillasson après plus de 20 ans de service, c’est tragique… Triste fin pour l’ensemble des magasins Game en France. La fermeture définitive des 191 boutiques a eu lieu en janvier 2013 pour des raisons de dettes accumulées. Autrefois appelée Score-Game, la maison maire basée en Angleterre s’est retrouvée en difficulté financière en 2011 et perd plus de 43,2 millions de livres. Dans l’incapacité de refaire surface, les magasins de jeux vidéos ont licencié près de 958 employés.

Européenne Food

C’est en septembre 2013 que le groupe de transport alimentaire basé à Villeneuve-Saint-Georges a déclaré faire faillite. Sans pour autant dévoiler les chiffres exacts de son audit et de ses dettes, la société suspend ses 324 employés. La reprise de la société a été faite, par la suite, par Ponoma, spécialiste de la distribution aux professionnels de la restauration. Parmi les licenciés, seulement 54 ont eu la chance d’être repris par le groupe.

Continentale Nutrition

Son chiffre d’affaires ne dépassait pas les 270 millions d’euros et c’est ce qui lui a quelque peu poussé à fermer ses portes. Continentale Nutrition, soit une boite qui produit de la nourriture pour chiens et chats, s’est vue contrainte à tirer les rideaux… et ce, définitivement. Le bilan est plutôt lourd ; 140 a 180 emplois supprimés, même après la reprise de la société par l’investisseur industriel Alandia.

Virgin Megastore

En juin de l’année précédente, la franchise Virgin Megastore a été placée en liquidation judiciaire pour accumulations de dettes. Dans l’Hexagone, ce fut la fermeture des 26 derniers magasins, résultant à des manifestations contre le licenciement des employés. Après 25 ans d’impact en France, Virgin Megastore a malheureusement sombré, entrainant une perte d’emploi conséquente.

Clestra Hauserman

La crise qui fait plonger le marché des meubles n’aura pas épargné l’usine Clestra Hauserman. Ouverte en 1913, la boite s’est spécialisée dans la conception et l’installation de cloisons métalliques. L’aménagement de bureaux lui aura rapporté des millions, mais quand la crise financière décida de pointer le bout de son nez, tout a basculé pour Clestra Hauserman. Récemment reprise par Impala, la franchise a réussi à lever la grève des employés, en leur proposant une augmentation de salaire.

Gad de Lampaul-Guimiliau

Le verdict a été lourd pour l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau. Alors que la fermeture de cette entreprise familiale a été annoncée, l’abattoir comptait toujours 1600 cochons vivants. Pas moins de 889 employés auraient été licenciés. Pour le maire, qui s’est vu partager le quotidien des salariés et de l’environnement fermier, cela a été un véritable coup dur. Si l’abattoir Gad a été forcé à plier bagage, c’est à cause de ses nombreuses dettes accumulées.

FagorBrant

Les quatre sites industriels du groupe FagorBrant, spécialisé dans la fabrication et la vente d’électroménagers, ne sont pas parvenus à rapporter des bénéfices. Bien au contraire, la franchise s’est retrouvée en faillite en novembre dernier. Le conglomérat algérien Cevital a essayé de réparer les dégâts en rachetant le groupe, avec l’aide des banques et de l’état, pour le cout de 200 millions d’euros. Un chiffre qui représente un redémarrage, baptisé Brandt France.

Kem One

Ce « Top 10 des entrepreneurs qui se sont plantés en France » souligne également la défaite du groupe Kem One. Cette chute a mis à risque au moins 20,000 emplois, un peu partout dans le pays. Les cinq usines de fabrication chimique ont eu à fermer leurs portes, suite à de nombreuses dettes. Et comme l’effet domino n’évite personne, près de 12,000 emplois dans cette filière ont été menacés.

Mory Ducros

Juin 2011, l’annonce de la fermeture de la chaine Mory Ducros fait couler le marché des transports. Cette franchise s’occupait du transport routier, de la messagerie et de la logistique partout en France. Également sur les paysages internationaux, l’entreprise comptait 23 filiales à l’étranger. Placée en redressement judiciaire en 2011, elle fut reprise par Arcole Industries et ID Logistics.

Comme vous pouvez le constater l’échec peut toucher les grandes entreprises alors que les petites sont encore plus fragiles. Tous les dirigeants font des erreurs, l’essentiel étant d’en tirer un apprentissage et de ne pas se mettre dans une situation où vous aurez encore plus de mal à remonter la pente.

Les nouvelles extensions pour les sites internet

Exit les sites internet se terminant par .com et .fr ! Depuis la fin de l’année 2013, de nouvelles extensions se développent en .paris, .boutique ou .voyage par exemple, et elles ont la côte ! Véritable ouverture du marché des extensions pour noms de domaine, quel intérêt pour les entreprises ?

Un marché victime de son succès

Les premières extensions pour noms de domaine remontent au milieu des années 80 avec les premiers pas d’internet. A l’origine, elles correspondaient à une codification bien définie avec, parmi les plus connues, .com pour les activités commerciales, .org pour les organisations et .net pour le réseau. Avec le temps, les extensions de nature territoriale comme .fr ont vu le jour.

Aujourd’hui, avec la démocratisation du numérique et d’internet, il existe plus de 275 millions de noms de domaine différents dans le monde, dont les extensions n’ont plus aucun lien avec leur classifications de départ. Le .com a tout perdu de son sens initial et est associé à la moitié des sites existants, au détriment d’autres extensions comme .biz qui n’a pas réussi à connaître le même essor et se faire une véritable place.

Cet engouement massif pour le .com n’est pas sans conséquence puisque, victime de son succès, le marché est arrivé à saturation et l’extension enregistre une perte de vitesse depuis quelques années. Comment trouver un nom court et signifiant pour son site internet lorsque celui-ci est déjà pris et que le nombre d’extensions envisageable est restreint ?

Créer de la valeur

L’ICANN, organisme mondial en charge de la politique d’identification des sites internet, a décidé d’ouvrir le marché à de nouvelles extensions pour lui donner un second souffle. Pour cela, il a reçu des milliers de dossiers dont certains sont toujours à l’étude, et notamment de la part de grandes entreprises comme la SNCF qui souhaite disposer de sa propre extension pour ses différents sites internes et externes. L’objectif pour l’ICANN et la SNCF ? Offrir de la valeur et du sens. L’organisme espère par ce moyen améliorer l’identification et la visibilité des entreprises auprès des internautes, et élargir les choix possibles en termes de noms de domaine.

Seul l’avenir dira si cette ouverture du marché à de nouveaux intervenants aura les résultats escomptés. Trois grandes inconnues restent déterminantes. Les internautes se familiariseront-ils intuitivement avec ces nouvelles extensions ou au contraire s’y perdront-ils ? Les fournisseurs joueront-ils le jeu et mettront-ils les moyens de communication pour se faire connaître, mais surtout pour se faire une place durable ? L’histoire montre par exemple que le .info s’est très vite imposé au moment de sa création mais a rapidement perdu en croissance après, faute d’une stratégie suffisamment déployée dans le temps. Le rôle des moteurs de recherche, en tant que référenceurs des sites web, sera primordial pour opérer la réussite de l’opération et redonner un nouvel élan au marché.

Pour l’heure, plus de 1 700 nouvelles extensions ont été validées par l’ICANN, dont environ 190 sont désormais disponibles. Celles-ci ne sont plus limitées à un nombre strict de 2 ou 3 caractères comme c’était la règle jusqu’à présent et elles s’avèrent bien plus parlantes : .boutique, ..voyage, .construction, .company .tattoo, .dublin, .paris… Amen, un des leaders européen en hébergement web et en enregistrement de noms de domaine, en dresse une liste exhaustive sur son site internet. A coté de l’enregistrement standard, l’hébergeur met en avant un service de pre-enregistrement pour l’extension qui ne sont pas encore sortis en GA (General Availability), donnant la possibilité de choisir le nom de domaine qu’on vaut avant les autres.

Ces nouvelles extensions enregistrent par ailleurs un bon score de départ avec 400 000 entrées (soit moins d’1% du total mondial de sites existants), là où, en comparaison, .com engrange 1 million d’entrées à lui tout seul sur la même période donnée.

Reste donc à savoir si cet envol se poursuivra dans les prochains mois et si les titulaires de ces nouvelles extensions renouvèleront par la suite leur nom de domaine.

Vous visionnez la conférence en ligne réalisé par Amen et Donuts sur les nouveaux noms de domaine : www.amenschool.fr

[Juridique] Un nouveau contrat de professionnalisation pour les seniors

La question du travail des seniors a été de nouveau abordée durant la conférence sociale. Le contrat de professionnalisation déjà existant, destiné aux seniors, va être remis au goût du jour. Cette rénovation est en accord avec le choix du ministre du travail, qui était de ne pas créer de nouveaux dispositifs mais de renforcer les outils déjà existants concernant l’emploi des seniors.

Manuel Valls a annoncé, lors de la clôture de la conférence sociale, son envie de « lutter contre le cercle vicieux qui prive les entreprises de compétences utiles ». Une des priorités du gouvernement va être de trouver par quels moyens inverser la tendance actuelle, et rendre les dispositifs existants plus efficaces afin de favoriser l’emploi des seniors.

Le dispositif le plus important à ce jour est le contrat de professionnalisation : une entreprise qui embauche une personne de plus de 45 ans perçoit une aide de 2 000 euros. Mais si l’offre semble attractive, elle n’a pas séduit beaucoup d’entreprises. Ce contrat sera donc renforcé, avec notamment une rémunération plus importante, et avec des modalités spécifiques aux seniors.

Une autre mesure, actuellement en réflexion, serait le doublement de la prime due en cas d’embauche sous contrat de professionnalisation. Un autre type de contrat, les contrats aidés, pourraient soutenir l’emploi des seniors en leur réservant les CIE.

Les seniors seront également suivis de la même façon que les chômeurs longue durée au Pôle Emploi. Ils bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, ce qui représente 80 000 suivis, et autant de seniors au chômage. Une réunion entre différents partenaires sociaux et associations aura lieu afin de faciliter l’accès à la formation pour aider un recrutement rapide, de lutter contre l’illettrisme ou encore de diversifier l’accompagnement proposé par un développement des contacts avec les entreprises.

Enfin, les partenaires sociaux ont notifié leur envie de prendre part aux négociations, et ont proposé diverses réflexions comme le développement de périodes d’immersions, la prévision d’ un volet senior dans les accords de GPEC, ou encore abonder le compte personnel de formation pour les salariés de 45 ans et plus.

De l’importance des festivals dans l’économie locale

La menace a été mise à exécution. Les deux spectacles d’ouverture du festival d’Avignon de vendredi dernier ont été annulés et de nouveaux mouvements de grève restent à pressentir, notamment ce lundi 7 et le 12 juillet prochain. Vendredi, sur le site du Festival In un encart rouge atteste du caractère « résolument intranquille et vigilant » de cette 68e édition. Quelle est l’importance des festivals dans l’économie locale ? Réflexion par un exemple des plus emblématiques. 

Un contexte « militant »

La menace d’un boycott du festival In d’Avignon ne date pas d’aujourd’hui. La coordination des intermittents et la CGT – qui a appelé à la grève mais non à l’annulation des festivals en France – souhaitent faire entendre leurs voix quant au dialogue gouvernemental sur le régime qui les concernent. Au centre des peurs des intermittents : un recul des droits et une précarisation de leurs statuts, notamment sur l’assurance-chômage. Le texte auquel les intermittents disent non a été signé le 22 mars par le Medef et les représentations syndicales CFDT, CFTC et FO. 

Localement et économiquement parlant, les conséquences étaient pressenties quant à une possible annulation du Festival d’Avignon. Le mois dernier, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse, François Mariani s’est adressé dans une lettre ouverte au ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, François Rebsamen lui demandant de trouver des solutions pour maintenir le Festival d’Avignon et éviter des conséquences sur l’économie locale. 

Le festival d’Avignon en chiffres

Pas étonnant que la Cité des Papes cristallise toutes les attentions. Le festival d’Avignon, c’est 4 semaines de spectacles vivants dans 120 lieux, de la Cour d’honneur du Palais aux plus petites salles. C’est surtout une ville de 86 000 habitants qui devient en l’espace d’un mois la capitale européenne du Théâtre avec plus de 1300 spectacles dans le Festival Off, 30 000 représentations et 4 000 programmateurs, professionnels et journalistes français et étrangers présents dans la ville, selon les sources du Festival Off. 

Contrairement au Festival officiel (le « In »), le Festival « Off » ne perçoit pas de subventions et tire l’ensemble de ses recettes de l’inscription des compagnies ou du public. Sur les 1083 compagnies présentes cette année, beaucoup d’entre elles investissent leur épargne et leurs économies, parfois recueillies sur 2 ou 3 ans pour venir présenter et vendre leur spectacle aux professionnels de la culture, comités d’entreprise… Le Festival d’Avignon est un investissement d’environ 21 500 euros pour une compagnie, selon les organisateurs. 

Avec plusieurs dizaines de milliers de visiteurs français et étrangers, le mois de juillet fait vivre la cité des Papes. C’est, selon les sources du Festival « In », 23 millions de revenus pour la ville d’Avignon pour un budget de 12 millions l’an dernier. Les retombées du Festival sont directes et indirectes, liées à l’achat des billets, à l’hébergement sur place, ou aux à-côtés. Les premiers secteurs bénéficiaires sont l’hôtellerie et la restauration avec 3000 emplois fixes et 1 millier de saisonniers en Avignon. Pour les commerçants de la ville, juillet représente un quart du chiffre d’affaire de l’année et 3 fois le chiffre d’affaire de juin. Plus largement, c’est tout le département du Vaucluse, un département particulièrement touché par la pauvreté selon l’Insee, qui bénéficie de la présence du Festival, créé par Jean Vilar en 1947. 

Le spectre de 2003 

Si le président de la CCI de Vaucluse mentionne dans une lettre au ministre du Travail, François Rebsamen que « le risque d’annulation du festival d’Avignon qui découle de ce mouvement mettrait à terre l’économie de notre territoire, où les entreprises ont bâti leurs activités pour répondre à une forte dynamique culturelle », ce n’est pas sans raison. En 2003, le coup avait été fatal. Une grève des artistes et des techniciens du spectacle avait conduit à l’annulation pure et simple du Festival In d’Avignon. L’économie Vauclusienne avait alors été durement et directement impactée, avec des faillites d’entreprises déjà fragiles qui n’avaient pas survécu. 

Les craintes des commerçants et des hôteliers seraient de revivre un été noir. « 93% de nos entreprises » continue François Mariani « ont moins de 10 salariés et beaucoup sont aussi dans la précarité. Dans un contexte économique déjà très difficile, l’annulation de notre festival conduirait au chômage des salariés du monde la Culture, mais aussi à la défaillance de nombreuses entreprises ». 

Les choses n’en sont pas arrivées jusque là et le Festival d’Avignon est bien parti pour assurer sa 68e édition, non sans mal. Les hôteliers sont toutefois les premiers à parler de « perte sèche« , concernant les réservations annulées au dernier moment. Il en va aussi de la restructuration du public : motiver les spectateurs à se déplacer malgré les appels à la grève.

Les autres festivals menacés

Si nous mettons l’accent sur le Festival d’Avignon, c’est qu’il est l’un des plus emblématiques de France et fédère un véritable engouement de la part du public. Cependant, d’autres festivals et régions sont également menacés par la poursuite du mouvement des intermittents dont les Rencontres photographiques d’Arles (7 juillet-21 septembre) qui s’ouvrent aujourd’hui. Les Francopholies de La Rochelle sont également menacées. 

Le Printemps des Comédiens, festival montpelliérain, qui s’est terminé fin juin, a vu, quant à lui, presque l’ensemble de ses représentations annulées. Dans la région Languedoc, le festival d’Uzès Danse a aussi été supprimé. Les conséquences sont chiffrées à hauteur de 50 millions de pertes pour l’économie régionale.

Pourquoi est-il essentiel d’utiliser des outils de collaboration ?

A moins de ne pas être équipées d’ordinateurs, toutes les entreprises utilisent aujourd’hui les outils de travail collaboratif, parfois même sans le savoir. Des plus simples aux plus complexes, ces outils sont fondamentaux dans les entreprises pour la gestion de leur activité au quotidien. Explications.

Les outils de collaboration, de quoi parle-t-on ?

A l’heure du tout numérique avec l’explosion d’internet, toutes les organisations, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité, se servent des outils de collaboration. Véritable pilier, ces outils ont une vocation organisationnelle, avec chacun un degré d’importance et de complexité.

Se distinguent tout d’abord les outils de base, dit de travail coopératif, qui permettent le partage des informations. Il s’agit entre autre du mail, de la messagerie instantanée et de la visioconférence par exemple.

Existent ensuite les outils de travail partagé. Word, avec son mode « Révision », est certainement le plus connu d’entre eux. Cette option du logiciel permet en effet aux collaborateurs de travailler à plusieurs sur un même document, que ce soit pour partager leurs commentaires ou apporter leurs corrections par exemple.

Les outils de « knowledge management » définissent quant à eux les supports d’informations spécifiques au partage des connaissances. Les bases de données, annuaires, listes de diffusion et autres mémos entrent dans cette catégorie.

Enfin, les derniers en date, les outils de « workflow » sont montés en puissance de manière fulgurante ces dernières années. Agenda partagé, gestionnaire de tâches et divers outils de synchronisation ne sont plus uniquement réservés aux grandes structures aujourd’hui et concernent tout autant les plus petites.

L’intérêt vital des outils de collaboration

Si les outils de travail collaboratif sont fondamentaux pour les organisations, c’est qu’ils améliorent considérablement leurs performances en facilitant la communication dans son ensemble, de l’accès aux informations au partage des connaissances entre les collaborateurs, en passant par le processus de prise de décisions.

En effet, ils permettent de gagner un temps considérable et donc par effet de réduire les coûts des entreprises, que ce soit par la mutualisation, les possibilités de travail en simultané sur un même document ou encore par l’organisation de visioconférences par exemple. De plus, avec l’internet accessible quasiment partout, les outils collaboratifs en ligne sont disponibles à tout moment, aussi bien sur ordinateur, que sur tablette et sur téléphone portable.

Enfin, ceux-ci peuvent jouer un rôle dans la motivation et la cohésion des équipes en leur faisant gagner en autonomie, en les responsabilisant, ou en leur permettant de prendre certaines initiatives.

Les outils de travail collaboratif sont donc vitaux aux organisations pour maintenir, mais également accroître, leur niveau de productivité. Vous pouvez tester de manière gratuite certains d’entre eux comme Wimi.

Une limite aux outils collaboratifs ?

Alors qu’ils apparaissent comme un mode de fonctionnement indispensable pour les entreprises, qui ne pourraient plus se passer de cette ressource, les outils de collaboration doivent cependant être utilisés avec quelques précautions.

La principale inquiétude se situe évidemment au niveau de la sécurisation des données, et particulièrement pour les outils collaboratifs en ligne. Autant dire qu’il convient d’être bien protégé contre les éventuels piratages. De plus, les pannes de réseau informatique ou des sites internet proposant ces outils sont tout autant problématiques puisqu’elles empêchent l’accès aux données tout le temps du dysfonctionnement.

Aussi, ces outils de communication ne doivent pas conduire à un enfermement individuel. Ils doivent au contraire être employés avec une certaine nuance pour ne pas nuire aux échanges oraux. Rien ne vaut ponctuellement un partage en face à face ou une réunion physique entre collaborateurs, notamment pour expliquer les écrits qui peuvent parfois être source de mauvaises interprétations.

Pourquoi les Bleus doivent-ils aller loin dans la compétition ?

Au-delà de la magie du football, la Coupe du monde présente des enjeux économiques. Plus les Bleus gagnent de matchs au cours de la compétition et plus ils voient leurs chances de remporter la Coupe du monde s’accroître. Et ce, pour le plus grand plaisir de nombreux économistes nationaux.

Véritable passion pour les supporters mais aussi véritable enjeu pour l’économie, la Coupe du monde voit son succès remis entre les mains des Bleus. En allant plus loin dans la compétition en remportant des matchs, les supporters voient leur espoir s’agrandir quant au fait que la France gagne la Coupe, et se montrent d’autant plus enthousiastes. Un enthousiasme tiré à profit …

Parce qu’avant de gagner, il faut se qualifier

Après l’annonce de la qualification de l’équipe de France pour la Coupe du monde, c’est plus qu’un soulagement qui anime la FFF (Fédération Française de Football). Le contrat 2014-2018 a ainsi pu être renégocié avec les partenaires et sponsors. Un contrat qui est revu à la hausse.

La qualification est en soi une première victoire pour les Bleus. C’est aussi le cas pour la marque Nike qui profite de l’occasion pour vendre son nouveau maillot de l’équipe de France. Le modèle « authentique » appelle à débourser 120 euros, contre 85 euros pour la réplique, de quoi prouver son attachement envers les Bleus de la part de leurs supporters.

Ne se produisant que tous les 4 ans, un évènement aussi attendu que la Coupe du monde intégrant l’équipe nationale dans la partie redonne un coup au moral des Français. Ces derniers se montrent en effet plus enclins à la consommation dès lors que la France est qualifiée.

Les produits dérivés refont surface

Les maillots de l’équipe de France se vendent comme des petits pains, et ce, avant même le lancement de la compétition, et dès l’annonce de la qualification des Bleus. Par comparaison avec le mondial 2010, il est d’ailleurs constaté que la marque Décathlon réalise un nombre de ventes plus élevé. Des magasins sont même appelés par leurs clients qui souhaitent réserver leurs maillots. Sans oublier les ballons et crayons de maquillage qui, eux aussi, se vendent rapidement.

Quel authentique supporter n’a pas envie d’hisser fièrement les couleurs de son équipe ? Pour la société Doublet qui exporte des drapeaux français à travers le monde, visiblement, pas des masses puisqu’elle prévoit d’atteindre un nombre de drapeaux français vendus de l’ordre des 25 000 pièces.

Paris sportifs

Dès le premier match des Bleus, le marché des paris sportifs s’embrase. Les parieurs en ligne, ou non, affluent. Le premier coup d’envoi est donné.

La FDJ (Française Des Jeux) enregistre un nouveau record pour seulement le premier match de la France contre Le Honduras. Le montant est chiffré à 5,78 millions d’euros dont 2,78 millions d’euros joués en ligne.

La télévision reflète l’image des joueurs mais aussi celle des supporters …

Avant de pouvoir regarder le match tranquillement chez soi et d’inviter des amis par exemple, il est de mise d’avoir une télévision. Bien que nombreux soient les supporters à en posséder déjà une, il est toujours plus agréable de regarder les matchs en haute définition, et sur écran géant … Ce qui explique sûrement que, juste sur le mois de mai, la télévision affiche une tendance à la hausse de près de 25%. Mais ce n’est pas le seul accessoire à voir ses ventes augmentées. Pour passer un bon moment, les supporters tiennent à réunir toutes les conditions. Cela passe par le home cinéma, l’enregistreur DVD, les tireuses à bières, les machines à pop-corn, …

La restauration passe commande

Avec en moyenne 4 pizzas vendues à la minute et une augmentation de 80% des livraisons au cours des matchs, les fournées s’enchaînent pour nos pizzerias qui livrent à domicile. 

Les restaurants disposant d’un écran de télévision et diffusant les matchs connaissent un certain succès.

Les bars, lieux de rendez-vous de bien des supporters

Lors des matchs de l’équipe de France, les supporters, particulièrement ceux de la capitale, s’empressent d’aller boire un verre dans les bars où sont diffusés les matchs. Certes, c’est l’occasion pour les supporters de se réunir et de passer un moment convivial en visionnant les matchs. Mais du point de vue de la consommation, la victoire de l’équipe de France à travers un match présente un aspect beaucoup plus intéressant. Les consommateurs enjoués par la victoire de leur équipe favorite n’hésitent pas à consommer davantage voire à payer des tournées entre supporters lors d’un but des Bleus. Plus le match est important, et donc plus la France a gagné de matchs et avance dans sa course pour remporter la Coupe, et plus ce phénomène s’accentue.

Les médias s’en donnent à cœur joie

L’évènement est très prisé du côté des médias.

Pour la presse, après le match contre Le Honduras, on note particulièrement la hausse des ventes du journal L’Equipe, journal présentant toute l’actualité du sport. Il a quasiment doublé ses ventes en affichant une augmentation des ventes de près de 40% !

Les chaînes de télévision qui diffusent les matchs de l’équipe de France voient leur audience grimper en flèche. Ce phénomène s’accentue avec l’augmentation du nombre de matchs remportés des Bleus les rapprochant un peu plus de la victoire. Si les Bleus parviennent à jouer en finale, la chaîne TF1, par exemple, verra son coût du spot de publicité à la mi-temps croître considérablement en passant de 165 000 euros à 280 000 euros, en seulement 8 secondes.

Les abonnements liés à la télévision, notamment pour la chaîne BeInSport, réseau de télévision à péage dont les thématiques s’attachent exclusivement au sport, sont eux aussi en hausse depuis début juin, date de la phase de lancement de la Coupe du monde.

L’entrepreneuriat, une secte ?

Nul n’est sans savoir que le monde de l’entrepreneuriat est un monde relativement clos. Etre entrepreneur vous donne accès à un cercle restreint, des contacts plus ou moins importants, des invitations pour certaines prestigieuses. Mais cela engage une contrepartie en demandant de parvenir à concilier vie privée et vie professionnelle, et bien d’autres sacrifices …

Mot de passe : entrepreneur

Le statut d’entrepreneur vous ouvre les portes d’un cercle restreint. Etre entrepreneur vous donne droit à ce qui semble, pour un simple salarié, pas si facile d’accès.

Tout d’abord, vous faites partie d’un réseau. Ce réseau bien spécifique aux entrepreneurs vous met en contact avec plusieurs dirigeants appartenant à des domaines d’activité différents, avec des formations différentes, des expériences et parcours différents. De plus, ces mêmes entrepreneurs détiennent leur propre réseau. Le fait de rentrer en contact avec eux vous offre la possibilité d’agrandir votre réseau en intégrant leurs coordonnées mais aussi, parfois, celles de leurs propres contacts en cas de mise en relation. Vous pouvez donc participer à des afterworks, des conférences, des soirées de networking, des soirées dédiées aux entrepreneurs.

Des formations spécifiques sont également proposées aux entrepreneurs.

Des organismes d’aide aux entrepreneurs

De nombreux organismes existent pour accompagner les entrepreneurs dans la création et le développement de leur entreprise.

L’APCE (Agence Pour la Création d’Entreprises) se positionne comme un organisme gouvernemental qui se veut un acteur essentiel de l’entrepreneuriat. Cette agence intervient à différent stade de développement dans la vie d’une entreprise. Et ce, de sa création à son développement.

La CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises), quant à elle, se place comme une organisation patronale française. Elle vise à représenter les petites et moyennes entreprises.

Les BGE (Boutiques de Gestion) ont pour but de soutenir, d’accompagner et de conseiller les projets de création d’entreprise ainsi que leurs créateurs. Elles vous permettent aussi d’identifier les aides financières et techniques pour lancer, mais également pour développer votre activité.

Les CCI (Chambres de Commerce et d’industrie) se placent comme des organismes locaux représentatifs des industriels et des commerçants. Elles réalisent aussi des missions de supports, d’information et de formation.
Les pépinières se présentent comme des organismes de soutien aux jeunes créateurs ou futurs créateurs d’entreprise. Leur activité première est d’accompagner la création ou la reprise d’entreprise.

Les incubateurs font partie intégrante de la maturation d’un projet innovant. Les porteurs de projet innovant bénéficient ainsi d’une mise à disposition de plusieurs services (accompagnement, hébergement, mise en relation, documentation, etc).

Initiative France constitue un réseau d’associations de prêts d’honneur. Ce réseau regroupe 230 plateformes. C’est le 1er réseau associatif de financement des créateurs d’entreprises.

Le prix à payer

Etre entrepreneur n’a pas que des avantages. Cela demande également de nombreuses concessions. Un entrepreneur doit savoir faire des sacrifices.

Vous devez sans doute le savoir, mais on ne le dit jamais assez semble-t-il, un entrepreneur ne compte pas ses heures. En tant qu’entrepreneur, vous détenez de nombreuses responsabilités. Vous supportez la lourde charge que représente votre activité. Le bon fonctionnement de votre entreprise dépend en grande partie de votre aptitude et de votre capacité à gérer efficacement cette dernière. Cela suppose donc un emploi du temps chargé avec de nombreuses taches à effectuer : un certain nombre de rendez-vous, des planning à établir, des comptes et bilans à boucler, … 

En somme, une vie professionnelle qui prend de la place. Pas toujours facile de sortir juste après le boulot quand votre tête est restée au bureau et que la fatigue vous rappelle de rentrer chez vous et de vous reposer. Ce qui ne laisse pas énormément de temps pour profiter de vos amis, ou encore et surtout, pour votre famille qui commence elle aussi à fatiguer de vous voir rentrer tard le soir et de ne pas pouvoir passer plus de temps avec elle. La vie professionnelle d’un entrepreneur impacte sa vie personnelle.

Diriger une entreprise peut amener une dose considérable de stress. Vous avez un chiffre d’affaires minimal à réaliser afin de couvrir vos charges et de faire des bénéfices. Le but que vous vous fixé : atteindre (voir dépasser dans le meilleur des cas) votre marge, ce qui vous confère d’autant plus de pression.

Et puis, qui n’a jamais entendu un bruit sourd dans le couloir provenant de certains salariés pas toujours bienveillant à l’égard de leur patron. Vous serez fréquemment au cœur des sujets de discussion dans votre entreprise, et ainsi la cible de bien des critiques de salariés qui, pour certains, trouveront toujours à redire, quelle que soit votre attitude.

Recruter un job d’été

En période estivale, les offres pour un job d’été ne manquent pas. Plus la notoriété de l’entreprise est grande, plus cette dernière verra la pile de candidature qu’elle reçoit prendre de l’ampleur. Qu’en est-il vraiment de ce type de recrutement ?

Dans le cadre d’embauche pour des jobs d’été, certaines modalités sont à connaître. Bien que leur durée soit relativement courte, les jobs d’été sont également soumis aux règles du Code du travail.

Un travail ouvert aux mineurs ?

Les jobs d’été sont rendus accessibles aux jeunes dès lors qu’ils ont plus de 14 ans. Certes, ils peuvent être embauchés en période estivale, pendant les vacances scolaires, mais les travaux (missions) qui leurs sont confiés doivent nécessairement être adaptés en fonction de leur âge. Vous ne devez pas leur donner une surcharge de travail, les missions attribuées doivent être relativement légères.

Formalités à respecter

Pour les jeunes âgés de 14 à 16 ans, vous devez veiller au respect de certaines règles, à savoir : une visite médicale avant embauche, une adaptation des conditions de travail, une rémunération minimale, une indemnité de congés payés en fin de contrat.

Notez qu’employer des jeunes de moins de 16 ans (et de plus de 14 ans), n’est autorisé qu’en période de vacances scolaires. Cette période peut comprendre 14 jours ouvrables ou non. Ce, à la condition que les intéressés bénéficient d’un repos continu. La durée de ce repos doit être au moins égale à la moitié de la durée totale des vacances. Si vous embauchez un jeune de 14 à 16 ans, vous avez pour obligation d’obtenir au préalable une autorisation de l’inspecteur du travail, et ce, 15 jours avant l’embauche. Cette demande doit préciser la durée du contrat, la nature et les conditions de travail, l’horaire et la rémunération. A partir de ce moment, l’inspecteur du travail dispose de 8 jours pour vous informer de son désaccord. Au-delà de ce délai, en cas de non réponse, il est considéré que l’autorisation de recruter vous est donnée.

Sauf dans le cas d’un mineur émancipé, c’est-à-dire qu’il se voit octroyé les mêmes prérogatives que celles d’une personne majeure (sauf exceptions), ce dernier n’a pas le droit de conclure un contrat de travail sans l’autorisation de son représentant légal.

Le contrat doit être, par nature, un CDD c’est-à-dire un contrat à durée déterminée. Et comme pour tout CDD, il indique le motif de recrutement (remplacement d’un salarié parti en congé par exemple), durée du contrat, ainsi que la période d’essai éventuelle.

Au plus tard le premier jour de travail, vous devez envoyer à l’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) une déclaration préalable à l’embauche.

Inscrire ce salarié sur le registre unique du personnel fait également partie des formalités.

Conditions de travail

L’existence d’une adaptation des conditions de travail n’exclue pas le fait que les personnes embauchées pour des jobs d’été sont soumises aux mêmes obligations que les autres salariés de l’entreprise, notamment par rapport au règlement intérieur. D’un autre côté, elles ont accès aux mêmes avantages.

Les mineurs se voient toutefois octroyer des protections particulières. Ces règles dérogatoires se matérialisent par divers facteurs.

Une durée maximale est fixée : la durée maximale pour un mineur âgé de 14 à moins de 16 ans ne peut excéder 35 heures par semaine et 7 heures par jour.

Certains travaux sont réglementés voire interdits. Seuls des travaux légers peuvent être confiés aux mineurs, travaux non susceptibles de porter préjudice à leur sécurité, leur santé ou à leur développement.

Vous avez l’interdiction de les faire travailler de nuit.

En termes de rémunération, les mineurs sont rémunérés sur la base du SMIC (soit 9,53 euros brut par heure depuis le 1er janvier 2014, et 1 445,38 euros brut sur la base de la durée légale des 35 heures hebdomadaires). On note une minoration de 20% pour les jeunes de moins de 17 ans, et de 10% pour les jeunes entre 17 et 18 ans. Il n’y a pas de minoration si le jeune détient une pratique professionnelle d’au moins 6 mois dans la même branche.

Si des conditions de rémunération plus favorables au jeune sont prévues dans certains accords ou conventions collectives, celles-ci s’appliquent par principe de faveur.

Et enfin, l’indemnité de congés payés à la fin du contrat. Cette indemnité perçue par le jeune à la fin de son contrat s’élève à 10% de la totalité des salaires perçus. Ce, sauf dans le cas où le contrat de travail a été conclu pour une durée comprise pendant ses vacances scolaires, où il n’aurait pas droit à cette indemnité.

Les secteurs qui embauchent en matière de jobs d’été

Les secteurs principaux qui recrutent sont représentés par les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, du commerce et de la vente, de l’animation, le tourisme, l’assurance et l’assistance, l’administration, mais aussi par celui des activités agricoles.

Comment calculer des pénalités de retard ?

Il peut arriver qu’un entrepreneur se retrouve face à l’obligation de payer des pénalités de retard. Sous une pile de factures, il est fréquent qu’un entrepreneur oublie de régler l’une d’elles. Ou encore, qu’il se retrouve face à un client lui devant ces pénalités de retard. Alors comment s’y prendre pour calculer des pénalités de retard imposées qui viennent s’ajouter au montant initial de la facture.

D’après la loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008, il est définit que toute pénalité de retard entre professionnels prend un caractère obligatoire. Ceci à la différence d’un client particulier dont la facturation des pénalités de retard n’est qu’optionnelle. Ces pénalités sont dues de plein droit le jour qui suit la date d’échéance. Et ce, sans qu’un rappel ou une mise en demeure préalable ne soit nécessaire. La date d’échéance étant mentionnée sur la facture.

En France, de nombreux retards en ce qui concerne les paiements viennent pénaliser le développement des entreprises. La disposition légale mise en place stipule que, concernant les retards de paiement entre professionnels, ces derniers sont tenus de régler leurs pénalités de retard. Elle a pour but principal la réduction des retards de paiement en France.  

Ces retards de paiement pénalisent d’ailleurs le développement des entreprises, particulièrement celui des TPE/PME/PMI. La disposition rentrée en vigueur vient pallier cela en incitant les acheteurs à respecter les délais de paiement définis préalablement et présents au contrat. Ce sont donc un moyen d’anticiper les difficultés en se montrant dissuasf pour les cocontractants. Ces derniers seront plus enclins à payer dans les délais préalablement déterminés.

Notification des conditions de paiement

Sur le plan des modalités de paiement, il faut savoir que des obligations légales existent. En tant que vendeur, vous vous devez de mentionner les pénalités de retard sur vos factures mais aussi dans vos Conditions Générales de Vente (CGV), à savoir date d’échéance, taux d’intérêt appliqué pour les retards de paiement, … 

Vous disposez du droit de fixer votre propre taux de pénalité, mais il ne doit toutefois pas être inférieur à 3 fois le taux d’intérêt légal fixé tous les ans par décret. En cas de non respect du taux minimum ou des dispositions prévues à cet effet, vous serez contraint de régler à l’Etat une amende s’élevant à 75 000 euros. Le taux d’intérêt légal est de 0.04% pour l’année 2014, le taux minimum est donc de 0.12%. Ce taux correspond au taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne (BCE) à son opération de financement la plus récente majorée de 10 points de pourcentage. Il est fixé en 2014 à 0,25%. Avec majoration, cela renvoie à des pénalités de retard applicables au taux de 10,25%.

Notez qu’aucun taux maximum n’est prévu. Comme vu précédent, les créances d’ordre commercial, c’est-à-dire entre professionnels, n’imposent pas une mise en demeure préalable pour être exigibles.

Une des astuces consiste à préférer un taux nettement supérieur à celui correspondant à 3 fois le taux d’intérêt légal. Le taux d’intérêt légal varie en effet tous les ans. Si vous estimez votre taux inférieur au nouveau taux entrant en vigueur, vous serez dans l’obligation de rééditer vos CGV, ainsi que vos nouvelles factures. Et ce, chaque année, ce qui constitue une perte de temps relativement importante.

Dans le cas ou les CGV ne prévoient de taux, c’est le taux fixé par la loi, taux unique, qui s’applique automatiquement. Pour le premier semestre de l’année concernée, c’est le taux de la BCE entré en vigueur le 1er janvier de l’année dont il est question qui s’applique. Pour le deuxième semestre, le taux s’appliquant est celui qui rentre en vigueur le 1er juillet de la même année.

Calcul des pénalités de retard

Pour calculer ces pénalités de retard, vous devez axer votre calcul sur les montants TTC (Toutes Taxes Comprises). Il faut prendre les montants TTC des factures en retard ainsi que le nombre de jours de retards de paiement. 

Pour calculer convenablement le nombre de jours de retards de paiement, il vous suffit de calculer la différence entre la date du jour et la date d’échéance de la facture. Certes, le point de départ des pénalités est le lendemain de l’échéance, mais la date prise en compte pour calculer les pénalités de retard est constituée par le cachet de la poste de l’envoie du règlement.

A tout cela, vous devez multiplier le taux annuel des pénalités de retard.

Sachez également que les pénalités de retard ne doivent pas nécessairement être facturées. Ces pénalités sont considérées comme dues de plein droit. C’est à vous que revient le choix de facturer ou non les pénalités de retard. Dans le cas où vous choisissez de facturer ces pénalités de retard, la facture se voit exonérée de TVA (Taxes Valeur Ajoutée) et est immédiatement exigible.

Du point de vue de la tenue de vos comptes, sachez qu’une fois encaissées, ces pénalités de retard doivent impérativement apparaître sur votre exercice.

Pénalités supplémentaires

Depuis le 1er janvier 2013, la loi prévoit une disposition qui stipule que tout professionnel, lorsqu’il est en situation de retard de paiement, est débiteur, et ce, de plein droit, à l’égard du vendeur d’une pénalité forfaire. Cette pénalité forfaitaire se chiffre à 40 euros et concerne les frais de recouvrement. Ces pénalités sont de nature additionnelle, elles viennent s’ajouter aux pénalités de retard et ne se substituent pas à ces dernières. Pour le vendeur, une justification n’est pas nécessaire pour demander une indemnisation complémentaire si le montant des frais de recouvrement se trouve supérieur au montant de cette indemnité forfaitaire.

Cette indemnité doit apparaître dans vos CGV et vos factures, de manière obligatoire.