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Top 7 des actions originales de communication

Par leur originalité, certaines actions de communication ont su marquer l’année 2013. Savoir communiquer est un art dont vous devez disposer. La communication constitue l’une des clés du succès. Retour sur ces actions originales de communication qui ont su retenir l’attention et marquer les esprits.

1. Coca-Cola « Partager du bonheur »

Le concept « Partager un Coca-Cola » joue sur la personnalisation. Les consommateurs peuvent personnaliser leur canette en inscrivant un nom ou un message sur la canette de la marque. Le produit lui-même devient un support de communication. Bien que cette marque possède une forte notoriété, elle ne néglige pas l’aspect innovant au travers de cette campagne de communication. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée est fraiche !

2. Dove

La marque, au travers d’une vidéo, met l’accent sur l’émotion. Elle met à contribution un dessinateur du F.B.I. du nom de Gil Zamora. Ce spécialiste de portraits robots va demander à plusieurs femmes, une à une, sans les voir, de se décrire. Puis, il demande à d’autres personnes qui les ont croisées de les décrire. Il fait ainsi deux dessins de chaque femme : celui décrit par elle-même et celui décrit par d’autres personnes. Chacune des femmes a par la suite accès à ces dessins. Elles peuvent voir le dessin fait à l’aide de leur propre description qui reflète la vision qu’elles ont d’elle-même. Et elles voient le dessin fait à l’aide de la description d’autres personnes, c’est-à-dire la manière dont elles sont perçues. Toutes se rendent compte que le dessin fait avec la description des autres est nettement plus joli et plus fidèle à la réalité. Elle réalise alors que leur propre vison d’elles-mêmes est faussée, qu’elles ne se voient pas telles qu’elles sont, et prennent conscience qu’elles sont en réalité plus jolies que ce qu’elles croyaient en se décrivant. Une belle séquence émotion que nous offre la marque défenseur de la beauté et de l’estime de soi.

3. Evian « Baby and me »

Suite au succès de la première campagne, Evian mène une nouvelle fois une campagne autour des bébés. Il n’est pas juste question de bébés en train de danser. La marque met en œuvre des moyens importants : spot TV, affiches publicitaires, actions digitales (lancement d’une application pour mobiles qui permet aux utilisateurs de « découvrir sa tête de bébé »). Le dispositif est fait pour que la vidéo soit vue, partagée, et cela fonctionne puisque le nombre de vues se chiffre en millions !

4. Milka : Le dernier carré de chocolat 

Une vidéo réalisée avec des enfants cherche à toucher le public en prônant davantage le côté affectif. La vidéo montre des enfants à qui l’on a offert du chocolat au moment où il ne reste qu’un dernier carré de chocolat. La question : vont-ils le partager ? Une personne propose aux enfants de nombreux cadeaux en échange de ce dernier carré de chocolat (robe de princesse, voiture, etc) mais les enfants refusent. Puis cette personne se lie avec ces enfants et joue avec eux. A la fin, en leur disant que maintenant, ils sont amis, il leur demande donc s’ils acceptent de leur donner le dernier carré de chocolat. Ils acceptent. Cette vidéo, qui impacte la production du produit, et ce dispositif multi-canal font du produit un véritable support de communication.

5. Carambar « La fin des blagues … c’était une blague »

Quoi de mieux pour Carambar que de faire un blague pour rester fidèle à son image de marque ? La marque annonce en effet la fin des blagues Carambar afin de faire le buzz. Puis, dévoile peu de temps après que tout cela n’était en fait qu’une blague. Il en découle des retombées médiatiques d’une importance dont la marque ne s’attendait pas (plus de 50 000 tweets, des milliers de commentaires sur Facebook, etc), et pour la majorité, elles sont positives.

6. Orangina « Mission 404 »

Orangina ne semble pas à court d’idées pour promouvoir ses campagnes. La marque nous le prouve encore lors de sa campagne « Restez vivant, buvez Orangina ». Elle réalise une vidéo longue de 14 minutes environ. C’est avec humour et dans un style décalé que s’inscrit cette campagne de communication. Au vue des 4 millions de vues, on peut affirmer que c’est une mission réussie !

7. Faguo Shoes et sa chasse au trésor

Faguo Shoes organise une véritable chasse au trésor, une idée qui va permettre à la marque de fédérer une vaste communauté de fans en leur offrant la possibilité de se lancer dans une chasse au trésor grandeur nature. Une stratégie originale, naturellement relayée par les réseaux sociaux, qui prouve que n’importe quelle marque peut innover une action de communication aussi originale qu’efficace.

Bonus (spécial 2014) : Burger King

La chaîne de fast-food américaine, sous représentée en France, connaît un franc succès et sa notoriété s’en suit. Un détail non sans importance vient mettre à l’épreuve la patience de certains de ses consommateurs : le temps d’attente. Tweeter laisse transparaître ce mécontentement provenant de certains de ses internautes. Par le biais du compte Tweeter Burger King, c’est pus de 7 500 tweets qui ont été transmis. La marque a répondu à quelques uns de ces tweets, en utilisant l’humour. Elle va jusqu’à répondre à des tweets sur la façade de son restaurant qui ouvrira septembre prochain à Paris, rue Général Leclerc. « Wesh il est même pas 12h Burger King c’est blindé, ouvrez-en d’autres », poste un internaute. La marque répond directement sur la façade à l’emplacement de son futur restaurant : « Salut, pour te faire plaisir on va en ouvrir un ici, t’as vu ». Oser et faire preuve de créativité, font partie, quand elles sont pertinentes, des actions de communication qui priment.

Les 6 business les plus originaux

Pour trouver un business fructueux, il faut commencer par trouver une idée originale. De grands entrepreneurs sont nés de ce concept. En France, 550 000 sociétés se créent chaque année. Les activités sont plus que variées. Tout les business ne fonctionnement pas. Zoom sur les 6 types de business les plus originaux et en vogue du moment.

L’importation

La vente des produits made in France dans les pays étrangers fait partie des business qui connaissent un franc succès dans le monde du commerce. Le secret de ce type de vente repose sur le ciblage des pays avec pour échantillon, un nombre de populations important. Les populations actives détiennent une forte envie de vivre à la manière des Européens ce qui les poussent à consommer des produits importés. Cette catégorie de consommateur dispose en général d’un pouvoir d’achat élevé. Selon les statistiques, les boissons alcoolisées constituent les produits made in France les plus consommés à l’étranger. Les business liés aux textiles peuvent également engendrer des bénéfices.

Production de livres numériques et audio

Par manque de temps, de moins en moins de personnes se penchent sur la lecture. Pour améliorer leurs connaissances, la majorité des intéressés préfèrent aller sur Internet. D’autres achètent tout simplement des livres audio ou numériques. Plus pratiques, ces outils de connaissances attirent un grand nombre de personnes. Enfants et adultes y trouvent facilement leurs comptes. La production de ce type de livres fait partie intégrante des business qui fonctionnent.

Recrutement d’ambassadeurs

Dans le domaine du cosmétique, du textile ou autres, pour assurer la promotion d’un produit, les enseignes choisissent un ambassadeur ou une ambassadrice. Derrière ces recrutements, des sociétés jouent un rôle important. Leurs business reposent sur l’allocation des services des ambassadeurs de grandes notoriétés comme les acteurs ou les sportifs célèbres. Ce type de marché est connu par l’appellation  » le business model « .

Le business du low cost

Si le low cost s’est surtout fait connaitre dans l’aéronautique, depuis quelque temps, la tendance s’est propagée dans quasiment tous les domaines. En mettant en vente un produit low cost, une société peut gagner gros. Ces produits et ces services vendus à prix réduits attirent de plus en plus de consommateurs. Cela est probablement dû à la baisse des pouvoirs d’achat qui incite les consommateurs à se tourner vers ce type d’offre.

Les ventes en ligne

Avec internet, il est devenu très facile de créer sa propre entreprise. Pour démarrer le projet, il n’est pas nécessaire de posséder un grand fonds de commerce. Pour commencer, il suffit de créer un site de ventes en ligne et d’y afficher quelques produits susceptibles d’attirer les consommateurs.

Le vide-grenier

Considérée comme une simple activité de quartier, à grande échelle, le vide-grenier peut devenir un business plus qu’intéressant. Pour faire un maximum de bénéfices, l’astuce repose sur un vide-grenier chic et tendance. Avec ces deux critères, le businessman peut espérer en tirer un profit honorable.

Les avantages et les inconvénients du télétravail

Qui n’a jamais entendu parler du télétravail ? Ce mode de gestion est très en vogue à travers le monde et s’est même installé dans les entreprises françaises. Selon une étude dirigée par le cabinet LBMG Worklab sur 20 entreprises, il y aurait au moins 12% de télétravailleurs en France. Ils sont plus de 2 millions de salariés à promouvoir cette pratique depuis 2006. À savoir que le télétravail requiert une discipline de fer et une touche de qualités indispensables. Zoom sur les avantages et les désavantages de cette culture d’entreprise plutôt attirante.

D’où vient le télétravail ?

Avant de souligner les bénéfices et les inconvénients du télétravail, parcourons un peu l’historique de cette formule de travail. Originaire des États-Unis, le télétravail consiste à exercer ses tâches professionnelles à distance. Que ce soit à la maison ou encore dans un lieu de coworking, l’employé est en mesure de travailler, du moment qu’il a accès à internet. C’est en 1950 que ce concept fit son apparition en Amérique par le mathématicien Norbert Wiener. Ce dernier relate l’histoire d’un architecte qui supervisait à distance la construction d’un immeuble aux USA, et ce, à l’aide de transmissions de données. Et ce n’est qu’en 2002 que des millions de télétravailleurs sont recrutés en Europe.

Avantages :

Le télétravail pour un meilleur train de vie

Le télétravail apporte de multiples avantages aux employés et aux employeurs. Les télétravailleurs sont connus pour être moins stressés. Oui, moins de stress, car ils ont droit à un environnement plus adapté, du point de vue professionnel, familial et personnel. Inutile de se presser pour aller prendre le métro et rejoindre le bureau, car tout se fait au domicile même. Cette absence de trajet amène le salarié à être plus efficace et productif. Qui plus est, le fait d’être en télétravail permet de mieux gérer le quotidien. Grâce à la flexibilité, les gens consacrent plus de temps à leurs familles et à leurs passions. Cela leur permet d’avoir un train de vie tranquille et sans stress.

Comme un sentiment de liberté

Outre la « zen attitude », le télétravail inspire un réel sentiment de liberté. Tant que le travail est fait, tout va comme sur des roulettes. Le télétravailleur peut s’accorder le droit de dormir une ou deux heures de plus que les autres, de s’installer confortablement devant son ordinateur et de laisser place à une belle journée de travail. Concrètement, l’employé démontre qu’il peut être autonome et productif à la fois. Mieux encore, ce dernier n’est pas distrait par ses collègues. Cet environnement espacé conduit à une bonne performance professionnelle et suscite un vrai sentiment d’affranchissement, sans aucune surcharge d’activité. Libre à l’employé de déterminer ses horaires de boulot et d’instaurer son propre plan de travail.

Une culture d’entreprise à privilégier

Le télétravail symbolise un important gain d’argent aux yeux des employeurs. Les télétravailleurs ne sont pas les seuls à bénéficier des avantages de cette délocalisation. Pour les entreprises, permettre le télétravail aux employés leur fait faire des économies. Nul besoin de payer liés à la location d’un espace de travail, les frais d’entretien et les coûts de transports. Et pendant que la productivité augmente, le taux d’absentéisme, quant à lui, se voit être complètement réduit. Les échanges entre collègues sont plus riches et les causes de distractions comme les coups de téléphone et les bavardages sont rayés du tableau. Bref, le télétravail est une culture d’entreprise à privilégier, si vous souhaitez faire des économies.

Inconvénients :

L’employé se sent isolé

En contrepartie, le télétravail n’est pas toujours rose. L’employé travaillant de chez lui rencontre quelques inconvénients, s’il ne trouve pas un équilibre. Le plus gros désavantage d’être en télétravail est le manque d’interaction. Isolement, manque de confiance et perte d’intérêt peuvent facilement venir envahir le quotidien des télétravailleurs. Exerçant de chez eux, les employés ne trouvent pas forcement l’intérêt de communiquer avec les autres et s’habituent vite a cette routine. La possibilité d’acquérir une promotion semble difficile, même si ce n’est pas réellement le cas.

La discipline est de mise

Être en télétravail, oui, mais sans discipline, tout peut facilement basculer. Au tout début, l’employé démontre une attention particulière à son travail. Il prévoit un emploi du temps strict ; heure de début, de fin et de pause. Une fois habitué à ce rouage, le télétravailleur finit par se lasser et ne respecte plus son propre emploi du temps. Cela affecte malheureusement sa productivité et fait perdre du temps aux deux parties (l’employé et l’employeur).

Supervision difficile de la part des employeurs

L’autre inconvénient de cette délocalisation est l’impossibilité de superviser l’employer. Toutes les communications sont faites en général via l’internet. L’employeur se retrouve dans une situation délicate, où il ne peut faire un suivi convenable sur ses employés et le rendu de leur travail. Impossible de vérifier si l’employé travaille vraiment ou s’il a des problèmes à compléter ses taches. L’esprit d’équipe et les communications se font rares et il est quasiment impossible d’avoir un œil sur tout à la fois.

Télétravail, à prendre… ou à laisser !

Le télétravail représente autant d’avantages que d’inconvénients. Si l’employeur et l’employé arrivent à tomber d’accord sur un système effectif, en toute discipline, cette culture d’entreprise a tout pour réussir. Même s’il n’est pas fait pour tout le monde et pour tous les types de business, le télétravail reste un mode de fonctionnement moderne, à adopter ou pas.

Ces magasins connectés comme fruit de la modernité

L’innovation apportée par les magasins connectés marque l’avènement d’une nouvelle ère. Cela se manifeste par l’abolition des barrières existantes entre les magasins physiques et les boutiques virtuelles. Ce nouveau système vise particulièrement à permettre aux consommateurs de bénéficier des bienfaits de l’e-commerce et de conserver les atouts de l’achat auprès des magasins.

Magasins connectés : vers de nouvelles opportunités

La digitalisation des points de vente devient indispensable pour les magasins. Les consommateurs requièrent des services de plus en plus sophistiqués de sorte à faciliter leurs tâches. L’importance de la concurrence sur le marché oblige les commerçants à instaurer des stratégies innovantes afin d’optimiser la vente de produits ou de services. 

La digitalisation constitue une opportunité incontestable non seulement pour les magasins, mais aussi pour les consommateurs. Ces derniers peuvent consulter des catalogues interactifs en ligne, découvrir les stocks disponibles et bénéficier des conseils sur les achats qu’ils réalisent. 

De leur côté, les magasins disposent de moyens plus pratiques leur permettant de fournir les mêmes services que ceux procurés par l’e-commerce. La majorité d’entre eux développe un certain nombre d’applications complémentaires et met à la disposition des vendeurs des outils (tablettes, Smartphone, terminaux mobiles) innovants et efficaces. Grâce à ces moyens, les vendeurs optimisent leurs stratégies commerciales en mettant à la disposition des consommateurs des vidéos de démonstrations ou des photos des articles vendus par la boutique, mais indisponibles au moment de la visite des consommateurs. 

Les tendances à suivre

La forte croissance de l’e-commerce n’empêche pas les points de vente physiques de s’épanouir malgré une légère régression. L’harmonisation du système de vente traditionnel et des nouvelles technologies garantit le succès de cet épanouissement. 

– Les stratégies web to store

L’e-commerce et les magasins physiques constituent deux éléments complémentaires, et non contradictoires. Étant donné le fort développement de la technologie, les besoins des consommateurs évoluent. L’e-commerce se présente comme un support pour le magasin. Le site génère du trafic et optimise les ventes de ce dernier qui en profite pour mettre en valeur ses principaux atouts. 

– Coupler son appli avec celle des centres commerciaux

Le mode d’achat des consommateurs a fait l’objet d’une évolution importante. Ils consultent d’abord l’article ou le produit sur le site Internet du magasin avant de se déplacer pour l’acquérir. Ainsi, munis de Smartphones ou de tablettes, ils se connectent à Internet dès lors qu’ils arrivent au centre commercial pour connaître les détails sur le produit qu’ils souhaitent acquérir (disponibilité en stock, promotion…). Afin d’éviter les problèmes de réseau, il convient d’installer un réseau Wi-Fi dans l’enceinte du magasin. 

– Mettre en place des systèmes de fidélisation

Bon nombre de boutiques proposent à leurs clients des jeux en ligne leur permettant de gagner des lots (bons d’achats, cadeaux, réductions sur les achats…). Cette stratégie de fidélisation des clients devient une tendance incontournable depuis l’avènement de l’Internet et de l’e-commerce. Les résultats s’avèrent irréprochables. 

– Étendre l’espace de vente

Pour diverses raisons, les boutiques ne peuvent pas élargir leurs espaces de vente. Cela implique qu’elles ne peuvent présenter physiquement leurs produits. En intégrant la digitalisation dans leur stratégie commerciale, elles disposent d’un moyen sûr et efficace pour présenter leurs produits aux clients de sorte que ceux-ci puissent les consulter. Certains magasins installent des écrans tactiles dans leurs locaux afin que les clients puissent consulter tous les détails afférents aux produits disponibles.

Quel type d’hébergement choisir pour son site internet ?

Héberger son site internet soi-même reste possible. Cette fonction, par sa complexité requiert des compétences appropriées, et demeure dans la majorité des cas confiée à un prestataire spécialisé. Le choix entre la multitude d’offres proposées est alors loin d’être simple. Si l’accessibilité et la rapidité représentent deux facteurs déterminants, d’autres éléments essentiels à la prise de décisions existent. Quelles sont les différentes solutions existantes ? Quels critères prendre en compte pour choisir son mode d’hébergement ? Eléments de réponse.

L’hébergement web, de quoi parle-t-on ?

Toute entreprise possède – ou devrait envisager – d’avoir un site internet pour sa visibilité. Sans hébergement, cela reste impossible : tout site web requiert un ordinateur spécifique, appelé serveur, en permanence connecté en très haut débit pour permettre l’accessibilité aux internautes.

Les 2 différents types d’hébergement internet

L’hébergement web mutualisé, qui se caractérise par le partage du même serveur par plusieurs utilisateurs, est certainement la solution la plus commune. Si celle-ci est la plus avantageuse en termes de coût (abonnement mensuel à moins de 10 euros), elle peut présenter des risques en matière de sécurité et de lenteur du système. L’outil demeure limité dans ses fonctionnalités et ses développements qui doivent être les mêmes pour tous.

Pour palier aux inconvénients de l’hébergement mutualisé, le serveur web dédié peut représenter une solution. Plus fiable et personnalisable, il nécessite toutefois un suivi technique plus régulier et plus poussé pour fonctionner correctement. Cette offre, certes la plus complète du marché, reste néanmoins la plus chère (abonnement mensuel moyen de 50 euros par mois) et demande certaines compétences techniques.

Les critères pour choisir son mode d’hébergement

Si au premier abord le choix entre l’une des deux principales solutions semble simple à opérer, celui-ci est pourtant plus complexe, et votre décision doit reposer sur une étude approfondie.

L’objet de votre site internet, qui découle de la nature de l’activité de votre entreprise doit être pris en compte. Si vous souhaitez par exemple réaliser un site vitrine pour votre PME ou association, comportant quelques pages, et avec un niveau d’audience raisonnable, un serveur mutualisé peut amplement suffire. A contrario, si vous prévoyez un site d’e-commerce avec un large éventail de produits mis en vente, privilégiez un serveur dédié, pour avoir des capacités suffisantes de stockage, et un niveau de sécurité optimal notamment pour les transactions financières. Les sites enregistrant un nombre important de visiteurs et de paiements privilégient les hébergements dédiés, ou optent directement pour une offre spécialement conçue pour les entreprises d’e-commerce.

Il convient de déterminer les différentes fonctionnalités que vous souhaitez allouer à votre site internet. Là encore, si vos besoins restent basiques, un hébergement mutualisé peut convenir, tandis que s’ils sont plus spécifiques et requièrent des développements personnalisés, l’hébergement web représente la solution.

Si vos moyens financiers restent un facteur de décision important, vos moyens humains doivent l’être également. En cas d’insuffisance de compétences pour gérer les développements et la maintenance de votre
serveur, celles-ci doivent être incluses dans l’offre que vous choisirez.

Une fois vos besoins et vos moyens identifiés, vous êtes alors en mesure de savoir quel type d’hébergement vous convient le mieux. Ne vous lancez pas sans avoir bien pris soin au préalable de comparer les offres de plusieurs prestataires, en appliquant si possible un ratio qualité / prix. Si plusieurs solutions paraissent similaires, elles diffèrent pourtant sur de petits détails comme le niveau d’assistance technique en cas de problèmes.

Une vidéo d’Amen qui explique les raisons de l’utilisation d’un serveur dédiée et aussi comment l’installer : 

La viabilité d’une entreprise : « Plus c’est simple, mieux c’est. »

C’est en avril dernier que la société Wiiziijob prend vie. Nicolas Belnou, fondateur et dirigeant de l’entreprise, démontre un concept qui se veut simple et efficace. Mais surtout, il a conscience d’une chose : pour que les autres croient en son projet, il faut déjà commencer par y croire soi-même.

A la veille du projet 

Nicolas Belnou est issu d’un parcours académique classique. Il est diplômé en économie et fait une école de commerce pour ensuite devenir ingénieur en informatique et systèmes d’informations. 

Le fondateur commence d’abord par travailler comme salarié dans des activités de conseil et évolue ensuite dans le digital au sein de différentes sociétés. « Je comprends très vite que le statut de salarié n’est pas du tout fait pour moi. Pour moi, c’est plus comme une fatalité, je ne voyais pas quoi faire d’autre. Je n’ai pas choisit d’être entrepreneur, c’est quelque chose qui s’est imposé à moi. Je ne sais faire que ça, j’ai envie de me lever le matin avec le sourire. J’ai envie que personne ne m’impose ni horaires, ni quoi que ce soit d’autre », confie le dirigeant. Partant de ce constat, il décide de créer sa propre structure, elle compte aujourd’hui entre 40 et 50 salariés.

La naissance d’un projet unique

Wiiziijob découle d’un concept très simple : des entrepreneurs au service des entrepreneurs. « C’est la base même du concept », précise Nicolas Belnou. C’est une société de conseils et d’externalisation qui permet aux TPE et aux PME de créer leur propre équipe digitale à moindre coût. Les entreprises peuvent recruter, grâce à Wiiziijob, des développeurs web, des rédacteurs web, des community managers, des SEO managers. Une société peut bénéficier de l’une ou de toutes ces compétences. Cette dernière peut disposer ainsi d’un collaborateur à temps plein, dédié à son projet, à son produit, à son entreprise. 

L’étymologie du nom de Wiiziijob puise son sens de la manière suivante : de façon phonétique, on a « we » qui signifie « nous », « easy » qui veut dire « facile », enfin « job » renvoie au fait qu’ils recrutent, pour le compte de leurs clients, des collaborateurs. « Ensemble c’es facile et donc ensemble le job c’est plus facile, c’est Wiiziijob », ajoute le fondateur.

Wiiziijob a pour principal objectif l’optimisation en fournissant une compétence de qualité à un tarif qui défie aujourd’hui toute concurrence. « Les clients européens s’attendent à une norme de travail et une qualité européenne mais dans les activités d’externalisation, généralement, il n’y a pas cette norme. C’est plutôt une norme locale qui joue alors que les clients attendent une vraie qualité de service ».

Une présence au niveau international

Wiiziijob c’est une marque mais aussi 3 pays : la France (Paris) qui couvre toute la commercialisation de l’offre au niveau européen, le Vietnam avec la partie développement informatique (équipe développer web), et les pays du Maghreb avec la partie rédacteur web, community manager et SEO manager.

Développement & stratégie

Concernant le temps de la mise en place du projet, c’est simple : « Le temps de le penser ! Wiiziijob, c’est une telle évidence que c’est quelque chose d’extrêmement simple à mettre en place ». Il ne s’écoule qu’un mois entre la naissance de l’idée et la commercialisation du service proposé. 

« Malgré tout ce que l’on peut dire je pense que la France est un très beau pays pour entreprendre. Je ne pense pas que ce soit aussi facile dans tous les autres pays », affirme Nicolas Belnou. 

Le fondateur prend la décision de ne pas faire de levée de fonds. Le projet est d’ailleurs entièrement autofinancé par les associés. Le défi à relever étant le suivant : faire en sorte que Wiiziijob devienne suffisamment solide financièrement et accélérer le développement (recruter davantage).

La stratégie de communication du projet est axée sur le bouche à oreille en travaillant principalement avec les gens de son réseau. Le dirigeant affirme : « Je n’ai même pas besoin de vendre l’offre, il suffit que j’explique ce qu’on fait pour que tout de suite les gens voient la grande image. Aujourd’hui, quand une TPE ou une PME veut développer sa présence sur le web, son influence digitale, sa capacité à vendre différemment grâce au e-commerce, il faut qu’elle intègre de nouvelles compétences, qu’elle signe de nouveaux contrats de travail. Avec les charges que cela représente sur le plan social, avec la lourdeur que cela représente sur le plan juridique et réglementaire, Wiiziijob allège une charge de travail conséquente ». 

Quant au site internet, il n’a pas de véritable vocation à drainer des prospects, il constitue simplement une vitrine. Le vrai business réside dans la prospection commerciale, dans la rencontre avec des TPE / PME.

Vaincre les réticences avant tout

D’après le dirigeant, on trouve parfois une certaine forme de réticence de la part des prospects à externaliser la rédaction web, le community management, la gestion du référencement naturel. Pour certains dirigeants d’entreprise, lorsqu’ils se développent, ce n’est pas l’orientation qu’ils souhaitent prendre au départ. La difficulté serait de leur expliquer en quoi Wiiziijob peut les aider. en s’occupant de recruter à leur place des développeurs web au Vietnam, par exemple. « Pour certains, le Vietnam, c’est une autre planète, cela les effraie je pense.

Ce qui est drôle, c’est que certains font des vrais blocages par rapport au fait d’externaliser telle ou telle compétence chez Wiiziijob. Par contre, une fois qu’ils l’ont fait, ils deviennent nos premiers défenseurs. Ceux qui étaient les plus récalcitrants au départ, aujourd’hui deviennent de vrais alliés et de vrais sponsors. Si l’on réussit à convaincre les gens du sérieux de Wiiziijob et surtout de la qualité humaine, je pense que c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas de fumée sans feux ».

3 questions à Nicolas Belnou, CEO de Wiiziijob

Avez-vous eu des coups de chance au travers de votre aventure entrepreneuriale ?

« Je considère que le fait d’avoir une idée, une énergie pour créer une société, pour créer un projet, c’est déjà une chance en soi, et je pars du principe que la chance est quelque chose qui se provoque. Donc est-ce que j’ai eu des coups de chance ? Oui. Lesquels ? Aimer ce que je fais et faire du mieux possible. Si c’est ça la chance alors je suis l’homme le plus chanceux du monde ».

Quel type d’entrepreneur êtes-vous?

« Un entrepreneur fêlé parce que je pense qu’il faut être un peu fêlé pour entreprendre. Quand on a un parcours académique honorable, accumuler les expériences en France et à l’étranger dans le salariat demande de sortir d’une certaine position confortable. J’aime bien ce côté en moi, ce côté un peu décalé. 

Ensuite, j’ai juste envie de changer le monde et je crois que c’est mon moteur. Certains vont comprendre ça comme quelque chose de très prétentieux et beaucoup de gens vont passer à côté du message que je délivre. En gros, changer le monde pour moi ça veut simplement dire participer à changer le monde tel que moi j’aimerais qu’il soit. Evidemment ce n’est pas changer l’ensemble de la planète, c’est y participer, en tout cas, mettre de son énergie, mettre de sa vision des choses, mettre de sa croyance dans ses actions et faire que ses pensées soient conformes à ses actions. 

Enfin, je suis sérieux, en tout cas, j’essaie de l’être le plus souvent possible quand les enjeux sont importants, mais je ne me prends pas au sérieux. Je ne suis pas quelqu’un qui va se glorifier de certaines victoires ou qui va s’effondrer de certaines défaites ».

Une anecdote ?

« Quand on a une idée de projet et qu’on a envie de la concrétiser, surtout avec de l’expérience, on pense toujours se heurter à beaucoup de difficultés. On a toujours le sentiment qu’il va falloir énormément batailler pour faire que ce projet devienne une réalité. J’ai été extrêmement surpris, lorsque j’ai exposé ce projet aux personnes devenues mes associés, de n’avoir eu aucune résistance. Ils ont vu de suite la grande image, le potentiel de Wiiziijob et la manière dont on pouvait créer une société viable très rapidement avec une rentabilité assez intéressante. Mais surtout la façon dont on peut aider des entrepreneurs à franchir certains caps. Avant tout, un projet, c’est une logique, il faut que la mécanique business soit d’une simplicité enfantine, et en même temps que cette mécanique business soit rentable. Plus c’est simple, mieux c’est. »

Comment oublier votre entreprise pendant vos vacances ?

Quand la routine boulot-dodo prend le dessus, il est important de savoir se déconnecter. Rien de mieux qu’une bonne dose de vacances pour se ressourcer et revenir au travail en pleine forme ! Avec l’arrivée du numérique, il est de plus en plus difficile d’arriver à prendre de la distance avec son business. Smartphones, tablettes, internet et ordinateurs portables se sont ancrés dans le quotidien des entrepreneurs et une séparation peut sembler surréaliste pour certains. Alors, comment faire pour oublier l’entreprise pendant les vacances ? Mode d’emploi.

Préparez-vous à dire « stop »

« Tout le monde parle de progrès, et personne ne sort de la routine. ». Ces paroles du journaliste Émile de Girardin parlent d’elles-mêmes. En tant qu’entrepreneur, il faudrait vous préparer à sortir de la routine et à faire un break. Le quotidien professionnel se ressemble de plus en plus chaque jour et laisse souvent place au stress. Et qui dit stress, dit baisse de performance. Pour bien le gérer, il est essentiel de prendre des vacances, de réaliser vos projets de longue date et de vous chouchouter. En d’autres mots, il faut savoir dire « stop » et de couper les liens avec votre entreprise pour un moment ou du moins sur certaines plages horaires si vous n’y arrivez pas.

L’organisation de votre départ

Un départ, ça se prépare et ça s’organise à l’ avance. Parlez à vos salariés et dites-leur que vous comptez prendre des vacances. Étant prévenus, ils sauront à quoi s’attendre pour les jours qui suivent et vous poseront les bonnes questions. D’ailleurs, c’est l’occasion rêvée pour vous de mettre un peu d’ordre dans votre bureau, de classer vos dossiers et de revoir les suivis de vos clients. Aussi, pensez à briefer vos salariés sur ce que vous comptez déléguer et ce que vous attendez d’eux lors de votre départ. Dites à vos clients que vous serez en déplacement et que quelqu’un d’autre se chargera de son dossier. N’oubliez pas que lorsque vous les rassurez, vous le faites pour vous également.

Smartphones et tablettes, aux oubliettes !

Difficile de se séparer des téléphones et des tablettes ? Pour des vacances réussies haut la main, il est impératif de se déconnecter. En embarquant votre téléphone, vous risquez d’emmener le boulot aussi. Et ce n’est pas du tout le but des vacances ! Le tout est de bien préparer sa messagerie vocale et de laisser le téléphone à la maison. Vous passerez du temps avec vous-même et lorsque vous rentrerez de vos vacances, vous aurez un topo de ce que vous avez manqué. Idem pour l’ordinateur. Si vous souhaitez consulter vos emails, faites les à horaire précis pour éviter d’y penser toute la journée. Cela vous évitera d’avoir affaire à une tonne de mails à votre retour.

Profitez de vos vacances

En suivant les conseils ci-dessus, vous parviendrez à passer de bonnes vacances, sans penser tout le temps à votre entreprise. Profitez des moments à la plage, ou encore prévoyez du temps pour les sorties et les dégustations culinaires. Relâchez la pression et mettez-vous en mode zen et en mode découverte. Embarquez également un appareil photo et ramenez des souvenirs amusants à vos salariés. Pour ceux qui ont vraiment du mal à se séparer de leurs téléphones, il faudrait penser à désactiver les signalisations de mails. Voila, si vous préparez votre départ comme il se doit, vous n’aurez pas à vous inquiéter de votre retour au sein de l’entreprise. Sur ce, happy holidays !

Top 10 des meilleures actions de com en 2013

L’année 2013 s’est terminé en beauté et nous pouvons désormais faire une rétrospective des entreprises qui ont fait les meilleures actions de com de l’année. A noter que les médias sociaux ont particulièrement été utiles et ont poussé les agences et les marques à innover. Petit panorama de ces actions.

Musée de la Grande Guerre de Meaux et sa page Facebook

Pourquoi, d’abord parce qu’on aime les histoires. Une idée originale pour le Musée de la Grande Guerre de Meaux et l’agence DDB Paris d’imaginer ce que pourrait être la page Facebook d’un poilu lors de la Première Guerre afin de sortir du récit traditionnel de la guerre pour s’adapter à de nouveaux canaux de communication. Un résultat probant avec 63000 « j’aime » sur la page.

Carambar et ses petites blagues

Voilà bien un buzz qui a réussi et a été repris dans la plupart des journaux. Les créateurs des blagues n’en reviennent pas lorsqu’ils apprennent qu’elles vont être changées pour des blagues plus sérieuses. Les initiateurs de cette campagne ne s’attendaient pas à un tel engouement : avec plus de 350 retombées médiatiques, des milliers de commentaires sur Facebook et plus de 50 000 tweets, en grande partie, positifs, on peut dire qu’il s’agit d’une campagne réussie … même si certaines critiques ont eu lieu.

Milka et le dernier carré de chocolat

Il est hors de question de partager son dernier carré de chocolat puisque, on le sait, c’est le meilleur. Pourtant, c’est le thème qu’a choisit Milka pour sa campagne. « Je te donne ce carré pour te montrer que je t’aime bien ». La marque à chercher à conforter le côté affectif envers les produits Milka et le produit est devenu en lui-même un support de communication.

Evian avec Baby and Me

Evian est bien conscient qu’il ne faut pas changer une équipe gagnante. Autrefois, la campagne « baby rollers » a rencontré un vaste succès. La marque a décidé de miser sur une magnifique vidéo de bébés qui dansent les « dancing babies ». Un bon dispositif cross-canal avec des affiches publicitaires, des actions digitales, des spots TV et même une application mobile pour une campagne qui a généré plus de 100 millions de vues.

Coca-Cola, partagez du bonheur

Ici encore, l’accent a été porté sur la personnalisation. Bien que la marque soit mondialement connue, la griffe était consciente qu’elle se devait d’innover malgré un produit bien connu. Avec une campagne proche de celle de Milka, dans l’optique de faire oublier le produit pour le changer en un vrai support de communication et que chaque utilisateur puisse s’échanger des messages. Pari réussi.

Movember Foundation Charity 2013

Un concours de moustache sympathique dans le but d’une sensibilisation plutôt originale pour une cause grave, le cancer de la prostate. Ici, le public devient l’acteur principal de la campagne et sa participation a fait la clé de son succès. Attention la moustache devient tendance.

Dove, we are beautiful

La marque s’est imposée comme le défenseur de l’estime de soi et de la vraie beauté. Avec l’aide de Gil Zamora, dessinateur du FBI et spécialiste des portraits-robots, Dove présente une vidéo à la fois belle et émouvante, nous montrant que les femmes ne se voient pas, bien souvent, telles qu’elles sont.

Faguo Shoes, la chasse au trésor

Pour mettre en place une campagne de communication originale, la marque n’a pas besoin d’être une multinationale. Faguo Shoes s’est servi de sa communauté de fans afin de les inviter à la recherche d’un certain « trésor » et relayer le tout ingénieusement sur les réseaux sociaux.

Heineken, Dropped

En route pour de nouvelles aventures. Telle est l’image de la campagne d’Heineken qui invite tout consommateur à briser la routine et à vivre l’aventure. En associant valeur d’aventure et liberté, la marque a réussi à véhiculer une bonne image d’elle malgré un produit dont la promotion est difficile à faire.

Orangina, Mission 404

« Restez vivant, buvez Orangina ». Orangina a décidé de lancer une campagne qui se voulait déccaler par l’intermédiaire d’une vidéo. La marque met en exergue son côté décalé, libre et positif. Avec plus de 4 millions de vues, on peut dire que la vidéo est un franc succès.

Top 10 des entreprises qui se sont plantées en France

La fermeture d’une entreprise est une chose courante dans l’Hexagone et ailleurs. En 2013, il a touché au moins 63,000 entrepreneurs en France. Un chiffre alarmant pour l’économie française et les entreprises en création. Les raisons des échecs sont diverses : certains s’arrêtent à l’étape des modalités car ils ne croient plus en leur idée, d’autres abandonnent à défaut de trouver le financement adéquat au projet ou encore pour des raisons personnelles/familiales… Afin de démythifier l’échec, faisons la lumière sur des grandes entreprises qui se sont plantées en France.

Overlap

Avec ses 31 millions d’euros de dettes, la société Overlap est dans de sales draps. Ses infrastructures informatiques n’ont pas réussi à conquérir grand monde. Depuis juin 2013, Overlap a cessé toutes ses activités et se débat avec des dettes financières qui seraient de 10 millions d’euros, 6 millions pour la fiscale et près de 15 millions d’euros dus aux fournisseurs. En octobre dernier, la boite et ses 191 employés ont été repris par ITSGroup, une entreprise de services du numérique.

Game

Mettre la clé sous le paillasson après plus de 20 ans de service, c’est tragique… Triste fin pour l’ensemble des magasins Game en France. La fermeture définitive des 191 boutiques a eu lieu en janvier 2013 pour des raisons de dettes accumulées. Autrefois appelée Score-Game, la maison maire basée en Angleterre s’est retrouvée en difficulté financière en 2011 et perd plus de 43,2 millions de livres. Dans l’incapacité de refaire surface, les magasins de jeux vidéos ont licencié près de 958 employés.

Européenne Food

C’est en septembre 2013 que le groupe de transport alimentaire basé à Villeneuve-Saint-Georges a déclaré faire faillite. Sans pour autant dévoiler les chiffres exacts de son audit et de ses dettes, la société suspend ses 324 employés. La reprise de la société a été faite, par la suite, par Ponoma, spécialiste de la distribution aux professionnels de la restauration. Parmi les licenciés, seulement 54 ont eu la chance d’être repris par le groupe.

Continentale Nutrition

Son chiffre d’affaires ne dépassait pas les 270 millions d’euros et c’est ce qui lui a quelque peu poussé à fermer ses portes. Continentale Nutrition, soit une boite qui produit de la nourriture pour chiens et chats, s’est vue contrainte à tirer les rideaux… et ce, définitivement. Le bilan est plutôt lourd ; 140 a 180 emplois supprimés, même après la reprise de la société par l’investisseur industriel Alandia.

Virgin Megastore

En juin de l’année précédente, la franchise Virgin Megastore a été placée en liquidation judiciaire pour accumulations de dettes. Dans l’Hexagone, ce fut la fermeture des 26 derniers magasins, résultant à des manifestations contre le licenciement des employés. Après 25 ans d’impact en France, Virgin Megastore a malheureusement sombré, entrainant une perte d’emploi conséquente.

Clestra Hauserman

La crise qui fait plonger le marché des meubles n’aura pas épargné l’usine Clestra Hauserman. Ouverte en 1913, la boite s’est spécialisée dans la conception et l’installation de cloisons métalliques. L’aménagement de bureaux lui aura rapporté des millions, mais quand la crise financière décida de pointer le bout de son nez, tout a basculé pour Clestra Hauserman. Récemment reprise par Impala, la franchise a réussi à lever la grève des employés, en leur proposant une augmentation de salaire.

Gad de Lampaul-Guimiliau

Le verdict a été lourd pour l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau. Alors que la fermeture de cette entreprise familiale a été annoncée, l’abattoir comptait toujours 1600 cochons vivants. Pas moins de 889 employés auraient été licenciés. Pour le maire, qui s’est vu partager le quotidien des salariés et de l’environnement fermier, cela a été un véritable coup dur. Si l’abattoir Gad a été forcé à plier bagage, c’est à cause de ses nombreuses dettes accumulées.

FagorBrant

Les quatre sites industriels du groupe FagorBrant, spécialisé dans la fabrication et la vente d’électroménagers, ne sont pas parvenus à rapporter des bénéfices. Bien au contraire, la franchise s’est retrouvée en faillite en novembre dernier. Le conglomérat algérien Cevital a essayé de réparer les dégâts en rachetant le groupe, avec l’aide des banques et de l’état, pour le cout de 200 millions d’euros. Un chiffre qui représente un redémarrage, baptisé Brandt France.

Kem One

Ce « Top 10 des entrepreneurs qui se sont plantés en France » souligne également la défaite du groupe Kem One. Cette chute a mis à risque au moins 20,000 emplois, un peu partout dans le pays. Les cinq usines de fabrication chimique ont eu à fermer leurs portes, suite à de nombreuses dettes. Et comme l’effet domino n’évite personne, près de 12,000 emplois dans cette filière ont été menacés.

Mory Ducros

Juin 2011, l’annonce de la fermeture de la chaine Mory Ducros fait couler le marché des transports. Cette franchise s’occupait du transport routier, de la messagerie et de la logistique partout en France. Également sur les paysages internationaux, l’entreprise comptait 23 filiales à l’étranger. Placée en redressement judiciaire en 2011, elle fut reprise par Arcole Industries et ID Logistics.

Comme vous pouvez le constater l’échec peut toucher les grandes entreprises alors que les petites sont encore plus fragiles. Tous les dirigeants font des erreurs, l’essentiel étant d’en tirer un apprentissage et de ne pas se mettre dans une situation où vous aurez encore plus de mal à remonter la pente.

Les nouvelles extensions pour les sites internet

Exit les sites internet se terminant par .com et .fr ! Depuis la fin de l’année 2013, de nouvelles extensions se développent en .paris, .boutique ou .voyage par exemple, et elles ont la côte ! Véritable ouverture du marché des extensions pour noms de domaine, quel intérêt pour les entreprises ?

Un marché victime de son succès

Les premières extensions pour noms de domaine remontent au milieu des années 80 avec les premiers pas d’internet. A l’origine, elles correspondaient à une codification bien définie avec, parmi les plus connues, .com pour les activités commerciales, .org pour les organisations et .net pour le réseau. Avec le temps, les extensions de nature territoriale comme .fr ont vu le jour.

Aujourd’hui, avec la démocratisation du numérique et d’internet, il existe plus de 275 millions de noms de domaine différents dans le monde, dont les extensions n’ont plus aucun lien avec leur classifications de départ. Le .com a tout perdu de son sens initial et est associé à la moitié des sites existants, au détriment d’autres extensions comme .biz qui n’a pas réussi à connaître le même essor et se faire une véritable place.

Cet engouement massif pour le .com n’est pas sans conséquence puisque, victime de son succès, le marché est arrivé à saturation et l’extension enregistre une perte de vitesse depuis quelques années. Comment trouver un nom court et signifiant pour son site internet lorsque celui-ci est déjà pris et que le nombre d’extensions envisageable est restreint ?

Créer de la valeur

L’ICANN, organisme mondial en charge de la politique d’identification des sites internet, a décidé d’ouvrir le marché à de nouvelles extensions pour lui donner un second souffle. Pour cela, il a reçu des milliers de dossiers dont certains sont toujours à l’étude, et notamment de la part de grandes entreprises comme la SNCF qui souhaite disposer de sa propre extension pour ses différents sites internes et externes. L’objectif pour l’ICANN et la SNCF ? Offrir de la valeur et du sens. L’organisme espère par ce moyen améliorer l’identification et la visibilité des entreprises auprès des internautes, et élargir les choix possibles en termes de noms de domaine.

Seul l’avenir dira si cette ouverture du marché à de nouveaux intervenants aura les résultats escomptés. Trois grandes inconnues restent déterminantes. Les internautes se familiariseront-ils intuitivement avec ces nouvelles extensions ou au contraire s’y perdront-ils ? Les fournisseurs joueront-ils le jeu et mettront-ils les moyens de communication pour se faire connaître, mais surtout pour se faire une place durable ? L’histoire montre par exemple que le .info s’est très vite imposé au moment de sa création mais a rapidement perdu en croissance après, faute d’une stratégie suffisamment déployée dans le temps. Le rôle des moteurs de recherche, en tant que référenceurs des sites web, sera primordial pour opérer la réussite de l’opération et redonner un nouvel élan au marché.

Pour l’heure, plus de 1 700 nouvelles extensions ont été validées par l’ICANN, dont environ 190 sont désormais disponibles. Celles-ci ne sont plus limitées à un nombre strict de 2 ou 3 caractères comme c’était la règle jusqu’à présent et elles s’avèrent bien plus parlantes : .boutique, ..voyage, .construction, .company .tattoo, .dublin, .paris… Amen, un des leaders européen en hébergement web et en enregistrement de noms de domaine, en dresse une liste exhaustive sur son site internet. A coté de l’enregistrement standard, l’hébergeur met en avant un service de pre-enregistrement pour l’extension qui ne sont pas encore sortis en GA (General Availability), donnant la possibilité de choisir le nom de domaine qu’on vaut avant les autres.

Ces nouvelles extensions enregistrent par ailleurs un bon score de départ avec 400 000 entrées (soit moins d’1% du total mondial de sites existants), là où, en comparaison, .com engrange 1 million d’entrées à lui tout seul sur la même période donnée.

Reste donc à savoir si cet envol se poursuivra dans les prochains mois et si les titulaires de ces nouvelles extensions renouvèleront par la suite leur nom de domaine.

Vous visionnez la conférence en ligne réalisé par Amen et Donuts sur les nouveaux noms de domaine : www.amenschool.fr