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Quelques conseils pour optimiser votre flotte

Voici quelques conseils pour optimiser votre flotte Acquérir un ou plusieurs véhicules pour votre entreprise est une décision stratégique qui peut avoir un impact significatif sur vos opérations. Pour vous aider à optimiser votre flotte, voici quelques conseils à considérer :

Pensez à faire jouer la concurrence.

Avant d’acquérir le ou les véhicules, n’oubliez pas que c’est votre premier levier de négociation. En dehors de cet élément, plus le nombre de véhicules à acquérir sera élevé, plus votre pouvoir de négociation sera fort.

Et l’auto-partage ?

Si l’utilisation du véhicule n’est que partielle, n’oubliez pas que vous pouvez faire appel à l’auto-partage. Vous pourrez ainsi diminuer votre flotte et vous assurer d’une meilleure utilisation de celle-ci.

N’oubliez pas les cartes carburants !

Celles-ci peuvent réduire considérablement le coût et vous permettre un meilleur suivi de vos dépenses. Vous pouvez également les limiter pour éviter une utilisation abusive du véhicule.

Sensibilisez vos salariés à l’éco-conduite. 

Cela ne vous coûtera presque rien et pourra vous rapporter gros. L’éco-conduite réduit considérablement les consommations. N’hésitez pas à responsabiliser vos salariés sur l’impact écologique de leur conduite.

Utilisez la géolocalisation. 

N’oubliez pas que vos salariés doivent en être informés. Grâce à la géolocalisation, vous savez où vos véhicules se trouvent, ce qui vous permet d’en optimiser l’utilisation notamment en cas de conducteurs multiples.

Protéger son entreprise des risques

Toute activité professionnelle est susceptible d’engendrer des dommages importants, notamment financiers. Pour répondre à ces enjeux, il est important de s’armer d’outils performants. Focus sur la responsabilité civile des entreprises !

La Responsabilité Civile Entreprises, c’est quoi ?

De manière générale, la responsabilité civile est une des règles de base de la vie en société. Elle impose à celui qui cause des dommages à autrui de les réparer qu’ils soient occasionnés de son propre fait ou par une personne dont il a la responsabilité. Appliquée au monde professionnel, elle prend le nom de responsabilité civile entreprise. Cette dernière peut être engagée dans tous les actes professionnels effectués par l’entreprise, à partir du moment où lesdits dommages sont causés aux clients, aux fournisseurs (dans le cadre de leurs engagements contractuels) ou à des tiers (même en dehors de tout contrat).

La nécessaire concordance de trois éléments

Pour que l’on puisse parler de responsabilité civile, il faut la conjonction de  trois éléments. Il faut tout d’abord une faute, que cette faute engendre un dommage à un tiers et qu’il y ait un lien de causalité entre cette faute et le dommage subi par le tiers. La faute à l’origine du dommage doit être commise par l’auteur responsable de la faute, ou, à défaut, par une personne placée sous sa responsabilité ou par une chose dont il a la garde (machine, véhicule, bâtiment).

Que couvre-t-elle ?

Pour ce qui est de la Responsabilité Civile Entreprise, les assureurs distinguent trois types d’assurances de responsabilité civile. D’abord, la (RCE) : elle couvre les dommages causés à autrui, clients ou salariés du fait de l’activité de l’entreprise. Par exemple : vous recevez des clients et un morceau de tôle tombe du toit et blesse l’un d’entre eux. C’est alors votre RCE qui indemnisera la victime. De même si, à l’occasion d’une prestation, vous provoquez un incendie dans les locaux de votre client, ou si, en tant que restaurateur, vous causez des intoxications alimentaires à vos clients. La responsabilité civile professionnelle (RC Pro), pour sa part, garantit les prestations effectuées par l’entreprise. Elle couvre ainsi la réparation des dommages causés à autrui de votre fait ou du fait de vos préposés comme la faute professionnelle, la négligence, l’omission, le manque de prudence, le retard dans l’exécution d’une prestation, entre autres… Par exemple, si l’un de vos responsables de projet est absent et que le retard engendré pénalise votre client, vous devrez dédommager ce client. Enfin, la responsabilité civile « après-livraison ou après travaux » intéresse les produits livrés, les produits que vous mettez en circulation et qui peuvent causer des dommages à autrui. Par exemple : des plaquettes de freins livrées par l’assuré sont défectueuses et engendrent des dysfonctionnements graves.

Pourquoi faut-il souscrire cette garantie ?

Il devient de plus en plus difficile aujourd’hui pour un dirigeant d’évaluer l’ensemble des risques encourus dans le cadre de son activité, notamment au regard des nouvelles tendances sociétales : concurrence accrue, exigence croissante des clients, judiciarisation de la société, émergence de nouveaux risques… Certaines garanties proposées dans les contrats de RC sont ainsi devenues incontournables pour les entreprises : on peut ainsi citer les frais d’image ou encore les frais de gestion de crise. Des cas médiatiques comme Spanghero et  Findus en sont de justes illustrations. Une preuve de plus, s’il en est encore besoin, que la pérennité d’une entreprise demeure intimement liée à son image et à ses méthodes de communication. Une bonne assurance de responsabilité civile constitue donc un élément essentiel de pérennité financière pour une entreprise.

Est-ce obligatoire ?

Pour certaines professions, comme les professions règlementées, l’assurance de responsabilité civile est obligatoire. La loi française impose en effet la souscription d’une assurance aux professionnels du bâtiment, aux professionnels de la santé (médecin, infirmier, sage-femme, etc.), aux professionnels du droit (avocat, huissier de justice, notaire, etc.), aux experts-comptables, aux agents immobiliers, aux agents généraux d’assurance et aux architectes. Hors professions règlementées, la souscription à un contrat d’assurance de responsabilité civile demeure facultative, même si elle est fortement conseillée. Au-delà de l’assurance responsabilité civile des entreprises, d’autres contrats d’assurance sont aussi importants lorsque l’on est un chef d’entreprise. Ayez donc en tête l’assurance de la responsabilité des dirigeants (RDD), qui vise à vous protéger des fautes personnelles que vous pouvez commettre dans l’exercice de vos fonctions, l’assurance dommages aux biens qui couvre quant à elle les dommages subis par les biens appartenant à l’entreprise ou encore la garantie Protection Juridique, qui vous aide à assurer la défense de vos intérêts en cas de litige.

En chiffres

  • 100% des entreprises de 10 à 250 salariés ont une assurance responsabilité civile
  • 75% des artisans commerçants, prestataires de service et professions libérales sont couverts

En savoir plus

Vous avez des questions, contactez un agent général Aviva proche de chez vous : www.aviva.fr

Les concours en aide aux entrepreneurs

Permettre l’émergence des porteurs de projets innovants, telle est la vocation des concours en aide aux entrepreneurs et régionaux organisés en France.

Il s’agit de repérer et d’accompagner les entreprises créatrices d’emplois. Les challenges entrepreneuriaux passent également par les accélérateurs d’entreprises, pour faire face aux enjeux économiques de la mondialisation.  Tour d’horizon.

Organisés par le gouvernement

Depuis une dizaine d’années, les concours destinés aux entreprises innovantes pour leur permettre d’augmenter leur chiffre d’affaires et accélérer leur visibilité sur le marché mondial se multiplient. Les gouvernements sont les premiers à organiser les challenges qui vont contribuer au développement économique de leur Pays. En France, il existe des concours régionaux et nationaux pour les porteurs de projets de tous horizons. Des budgets conséquents sont dégagés pour l’organisation de ces concours qui sont une manne financière.

Lancé par la Direction Générale des Entreprises et du chef de l’état français, le Concours Mondial d’Innovation 2030 fait partie des grandes initiatives pour « construire l’avenir de la France ». L’objectif : faire émerger les jeunes entrepreneurs et futurs champions, afin de les aider financièrement dans leur projet d’entreprise. Le concours Innovation 2030 est financé en partie par la Banque Publique d’Investissement à hauteur de 300 millions d’euros. Une récompense partagée entre les lauréats qui ont su défendre des activités à la hauteur des ambitions gouvernementales. Lesquelles portent sur l’essor du numérique, l’urbanisation, l’allongement de la durée de vie, l’énergie, l’eau potable ou encore les matières premières.

Un tremplin pour l’entrepreneur

Le Réseau National d’Appui aux Entrepreneurs (BGE) organise pour sa part, le Concours des Talents, toujours dans l’optique de valoriser les réussites entrepreneuriales en récompensant les acteurs responsables. Le concours est ouvert aux jeunes entreprises qui se lancent sur le marché et qui sont soutenues par une structure d’aide à la création d’entreprise.

Organisé conjointement par le SENAT et L’ESSEC, le concours Tremplin Entreprise est également une belle opportunité pour les nouveaux acteurs économiques, implantés sur le territoire français et capables d’innover et d’entreprendre des projets pérennes. Plusieurs prix d’envergure sont destinés aux lauréats de Tremplin Entreprise dans divers secteurs d’activités. Le but du concours est d’apporter une aide financière aux TPE ou PME afin qu’elles puissent augmenter leur chiffre d’affaires, leur effectif et parvenir à s’implanter dans divers pays.

Les accélérateurs de start-ups aux commandes

Pour faciliter la création d’entreprises innovantes et génératrices d’emplois, il existe désormais des structures d’accueil, associatives ou privées plus communément appelées accélérateurs d’entreprises ou de start-ups. Leur mission : doper et développer les activités récentes ou en difficulté afin de permettre leur développement rapide et leur succès sur le marché.

Dans le cadre du Programme d’Investissement d’Avenir, la French Tech se mobilise pour la croissance des jeunes entreprises innovantes. Elle accompagne et soutien, créé des liens et des réseaux en faveur de l’entreprise… Elle met en œuvre des stratégies de marketing et de visibilité pour accroître les ventes.

A Paris, les accélérateurs de start-ups sont nombreux. Parmi les plus connus, l’on compte 1000 start-ups, 50 partners ou encore Paris Pionnière qui innove, en misant sur des entrepreneures actives, pour une réussite entrepreneuriale au féminin.

Les accélérateurs d’entreprises sont des organisations à but lucratif, exploités par des investisseurs ayant une grande expérience de l’entreprise. Afin de développer avec succès son activité, il est important d’être bien informé pour faire appel au prestataire qui saura réellement répondre à ses besoins.

Ces applications mobiles pensées pour votre productivité

Le Smartphone semble être devenu un compagnon essentiel pour tout entrepreneur. Le succès de ce dernier tient avant tout aux applications mobiles, dont certaines peuvent vous aider à travailler plus efficacement. Tour d’horizon.

Flowdock 

Flowdock est un véritable système pour le travail en équipe. Application facile et intuitive, elle s’adapte à tous les navigateur et les plates-formes mobiles. Cet outils vous permet de communiquer, d’échanger des fichiers, d’être à jour (en temps réel) sur le travail de vos collègues et d’envoyer des e-mails en interne. L’application regroupe vos différentes boîtes mail et a pour but de remplacer les messagerie instantanée ou les chat. Avec l’intégration de plus de 50 outils, vous serez toujours connecté avec votre équipe. 

CloudMagic 

Vous avez oublié où vous avez enregistré votre fichier? CloudMagic est un moteur de recherche qui vous aidera à le retrouver, en effectuant une recherche dans tous vos comptes, de Gmail à Dropbox, d’Evernote à Hotmail, etc. Une application efficace pour simplifier et garder trace de tous vos travaux.

WinStreak

WinStreak a pour but de développer votre productivité et votre concentration. Notez les trois principaux objectif du jour et définissez les trois autres que vous souhaitez atteindre demain. Cette application vous aidera à mieux vous focaliser sur les priorités de votre journée et les mesures que vous allez prendre pour atteindre vos objectifs.

Wunderlist

Marre de coller les post-it sur chaque meuble de la maison ou sur votre bureau? Wunderlist est une application de type « to-do-list » qui peut être synchronisée sur tous vos appareils, du smartphone à la tablette en passant par le PC et qui vous permet également de partager vos activités avec vos collègues de travail, pour collaborer ensemble à la réussite et au succès d’un événement.

Genius Scan 

Un scanner dans votre téléphone. Il s’agit d’une application qui vous permet de numériser des documents et de les envoyer en format PDF.

Interview de Julien Castel et Pierre Francis, Cofondateurs de Vitalliance

Interview croisée de Julien Castel et Pierre Francis, cofondateurs de Vitalliance, entreprise spécialisée dans l’aide à domicile pour les personnes âgées et dépendantes, qui lance le premier réseau professionnel d’auxiliaires de vie.

Expliquez-nous comment, d’une rencontre en kitesurf, vous avez décidé de créer votre boîte ?

Julien : La création d’une entreprise est une conjonction entre vie professionnelle et vie personnelle. Avant 2004, je travaillais en tant qu’avocat d’affaires dans des cabinets américains. Je ressentais un manque d’épanouissement personnel et j’avais au fond de moi une envie de dynamique entrepreneuriale qui ne demandait qu’à se développer.

Pierre : Nous nous sommes rencontrés au moment où j’ai vendu la boîte dans laquelle j’étais associé minoritaire et développeur informatique depuis ma sortie d’école. Je faisais du kitesurf sur une plage de Normandie. Julien est passé en voiture quand je remballais mon matériel, il voulait essayer.

Julien : C’est vraiment un pur hasard ! J’ai hésité à faire demi-tour. Si je ne m’étais pas arrêté, nous n’en serions pas là 10 ans après. Après, tout est monté en puissance. Au bout d’un an, on discutait de nos vies… et d’entrepreneuriat !

Fin 2004, vous vous lancez. Comment se sont passés la création et le financement de l’entreprise ?

Julien : J’ai eu la chance de séduire au niveau capitalistique un investisseur qui a mis un premier ticket de 30 000 euros dans le projet. J’avais déjà travaillé avec lui en tant que bagagiste dans un de ses hôtels. Ce capital d’amorçage m’a permis de présenter six mois plus tard une offre cohérente de services et de faire les premiers recrutements. À partir de là, nous avons lancé la deuxième phase : lever des fonds. Pierre est monté officiellement à bord et a investi de l’argent en tant qu’associé. Nous sommes allés chercher un deuxième ticket de 200 000 euros auprès d’un autre investisseur particulier. Nous avons ouvert notre première agence en région en 2008, à Cannes. Aujourd’hui, nous avons 35 agences en propre et 2 000 collaborateurs.

Vous avez choisi le déploiement de réseau en propre. Pourquoi ?

Julien : Notre secteur, spécialisé dans la dépendance, se prête beaucoup plus, selon nous, au développement en propre. Le critère humain est déterminant pour la réussite du métier. En déployant des agences, nous restons très proches des directeurs, ce qui garantit la qualité de la prestation et une uniformisation au niveau humain.

Pierre : Notre capacité d’ouverture s’accélère avec le temps et au fur et à mesure qu’on grandit, chaque nouvelle agence doit être absorbée. Il faut aussi former, coordonner et accompagner les équipes. L’idée, c’est de grignoter le territoire français qui est gigantesque. Nous ne sommes pas si loin de nos débuts. Le marché de la dépendance représente plus de 10 milliards d’euros et va augmenter avec le vieillissement de la population française !

Comment vous démarquez-vous de la concurrence ?

Pierre : Nous oeuvrons sur des missions lourdes et compliquées qui font appel à la technique et à l’humain. Mais c’est en se spécialisant qu’on fait bien les choses et qu’on arrive à se démarquer. Nous avons investi, depuis le début, 2 millions d’euros dans la R&D en embauchant cinq personnes qui font du développement à plein temps et qui ont permis de mettre au point une sorte de « Viadeo Vitalliance » qui regroupe aujourd’hui plus de 42 000 auxiliaires de vie actifs et candidats en France. Nous leur avons fait passer des tests de personnalités très poussés pour dresser un profil précis de leurs compétences techniques et psychologiques, ce qui nous permet de mettre en place des missions ciblées en moins de 2 heures.

Julien : Nous sommes un facilitateur de vie quotidienne et nous croyons à l’innovation qui n’est pas juste technologique. Comme dans tous les métiers, si nous n’innovons pas, nous mourrons…

Pierre : L’outil est tellement performant en termes de gestion de carrière que nous avons décidé de pousser l’offre à l’extérieur et de la marketer. C’est l’extension naturelle de ces 2 millions d’euros d’investissement. Nagora pro, lancé en septembre, est un réseau social professionnel comme LinkedIn ou Viadeo qui uniformise le marché et qui pallie le manque de reconnaissance de professionnalisme chez les auxiliaires de vie. Ils peuvent y publier leurs évaluations, leurs certifications, leur carrière professionnelle…

Ce n’est pas se tirer une balle dans le pied ?

Pierre : Je crois vraiment que ça va faire un carton ! Nous avons un rôle de navire amiral dans le domaine. Nous devions ouvrir Nagora pro. Comme les autres réseaux, le noyau est gratuit. Les options supplémentaires restent payantes.

Julien : Nous voulons aussi développer un réseau en B to C d’ici la fin de l’année. Forcément, nous allons perdre des clients qui voudront passer en direct. Mais le marché est tellement immense, qu’un autre acteur va le faire un jour. Qui peut le lancer actuellement à part nous ?

Avez-vous reçu des propositions de rachat ?

Julien : Nous sommes en discussion avec une vingtaine de fonds d’investissement mais ce n’est pas un projet qui nous intéresse.

Pierre : Cette option nous paraît trop court terme. La logique d’un fonds d’investissement se conçoit sur 2 ou 3 ans. À cause des marges trop minces, la logique de Vitalliance s’établit sur 5 ans minimum. Pour faire du bon boulot, il faut du temps, beaucoup de travail et de la concentration.

Quelle est la principale difficulté dans votre domaine ?

Julien : Le droit français ! Nous gérons 2 000 personnes en France et la pression au niveau de l’administration est gigantesque. Sans parler des règles juridiques et du droit du travail qui évoluent 2 à 3 fois par an. Pour nous aider, face au risque social auquel nous sommes très exposés, nous avons recruté deux cabinets d’avocats spécialisés en droit individuel et en droit collectif. L’entreprise est économiquement saine mais les difficultés internes viennent de l’extérieur. Nous avons 17 agences sous inspection du travail permanente. Plus nous devenons une grosse entreprise, plus nous sortons la tête de l’eau et plus nous sommes une cible.

Pierre : Ça ressemble un peu à la complainte de l’entrepreneur mais c’est tellement vrai…

Les start-ups qui dérangent les acteurs traditionnels

En France, de nombreuses starts-up naissent tous les jours. Parmi elles, certaines peuvent déranger les acteurs traditionnels de part la révolution du secteur dans lequel elles s’implantent, leur positionnement ou encore leur concept. Tour d’horizon.

SnapCar révolutionne les transports privé

La jeune entreprise « SnapCar » née en Juillet 2012 propose un service de Voitures de Tourisme avec Chauffeurs (VTC). Ce mode de transport fait concurrence aux taxis, qui répondent avec vigueur à la naissance de ce nouveau projet. Outre les grève de taxis parisiens, ces derniers ont manifestés leur inquiétude par des prise agressions sur la voie publique. Les taxis fonctionnent de la même manière depuis maintenant 50 ans. L’avancée technologique, qui semble pourtant positive, dérange ce secteur quasi-monopolistique.

Les testaments 2.0

L’entreprise « Testamento » propose un service de rédaction de testaments en ligne pour les procédures juridiques les plus simples, à des prix défiant toute concurrence . Cette start-up a été mise sur le devant de la scène en faisant polémique, principalement auprès des notaires. Certains approuvent le concept et s’associent à cette jeune société, d’autres se révoltent complètement : les testaments n’étant, pour eux, pas uniquement des produits à commercialiser. Au fil du temps, le site devient peu à peu toléré et rentre dans les mœurs.

La start-up qui concurrence les banques

« Prêt d’Union », créé en Octobre 2009, révolutionne entièrement le secteur bancaire en permettant le crédit entre particuliers sans intérêt. Ce service a de quoi faire pâlir les banques traditionnelles avec ses financements de 11 millions d’euros réalisés en 2012 et 43 millions d’euros en 2013. Ce parcours n’a pas été sans obstacle pour cette société qui a mis plus de deux ans pour obtenir l’agrément de l’AMF.

Le secteur l’économie participative

Airbnb, fondée en Août 2008, est une plateforme communautaire de réservation et de location de logement entre particuliers. Présente dans 192 pays avec plus de 300 000 annonces, la société fait trembler le secteur de l’hôtellerie. Les critiques fusent autour de cette création avec pour principale problématique : une concurrence non taxée jugée déloyale. Des restrictions ont notamment été prises aux Etats-Unis avec l’interdiction de sous-location d’un logement pour moins de 30 jours. En France, l’amendement au projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) permettant un meilleur encadrement du changement d’usage d’un logement principal en location touristique meublée a été rejeté.

Ces créations toujours plus modernes les unes que les autres dérangent et résistent à la concurrence féroce des différents secteurs par des projets travaillés et bien préparés, pour continuer d’exister.

L’entrepreneure qui prépare la malle de bébé

Aude Michel a mis au monde « ma première valise » qu’elle considère comme son enfant.

« Ma première valise, c’est mon troisième enfant ! » s’exclame Aude Michel en se souvenant avec humour de la « grossesse entrepreneuriale », les neuf mois de maturation du projet qui ont conduit au site Internet nouveau-né.
Avant d’en arriver là, la jeune femme s’est formée à l’Espème de Lille (aujourd’hui BBA Edhec). Elle intègre à la sortie des études l’agence publicitaire Havas Média, pour laquelle elle travaille durant 6 ans. Ce n’est qu’en 2007, alors enceinte de son premier enfant, que l’idée de monter sa société émerge. Aude se retrouve confrontée à une situation d’un nouveau genre que seuls les futurs parents peuvent connaître. Préparer la valise pour la maternité, en accord avec la liste fournie par l’hôpital ou la clinique ! En fouillant le web, elle se rend compte qu’aucun site ne propose une solution pratique et adaptée aux « mères débutantes ». Le projet de créer quelque chose trotte dans sa tête. Et il se confirme en 2009, lors de sa seconde grossesse.
Alors qu’elle a déménagé, entre-temps, à Aix-en-Provence, elle décide de se lancer et de mettre au point un site Internet destiné aux futurs parents pour créer la première valise de leur enfant.

Aude Michel travaille quatre mois sur le projet, entourée par des professionnels au sein de l’IRCE (Institut Régional pour la Création et le développement des Entreprises) et monte un Business Plan. Elle s’appuie dans un second temps sur la plateforme d’accompagnement « Pays d’Aix Initiative », réseau associatif de financement des créateurs d’entreprise.
Grâce à ce dernier, elle bénéficie d’un prêt à taux zéro de 18 000 euros et emprunte 30 000 euros à la banque. Elle développe également ses contacts professionnels et réussit à être parrainée par Francis Doolaeghe, ancien PDG du groupe Marèse, avec lequel elle fait des bilans réguliers de l’avancée de son entreprise.

Mapremierevalise.com est immatriculée en octobre 2012, et le site internet ouvre en mai 2013. Les collections en coton bio, qu’Aude conçoit, permettent de préparer les affaires indispensables pour accueillir bébé en douceur. Pour aider les parents, la jeune femme a répertorié l’ensemble des lieux d’accouchement en France ainsi que la liste de maternité, différente selon les hôpitaux. Les commandes peuvent concerner un article ou une valise complète. Le site a commencé à gagner de l’argent en mai 2013. Aude Michel mise sur les réseaux sociaux, en organisant notamment des jeux concours sur Facebook. Elle s’appuie sur le bouche à oreille des bloggeuses et sur des personnalités comme Nadège Maé, compagne du chanteur Christophe Maé, Rachel Legrain-Trapani, ex-miss France 2007 ou l’actrice Mylène Jampanoï, alors enceintes, en n’hésitant pas à les contacter et à publier leur interview sur le blog du site. « Qui ne tente rien n’a rien ! » s’amuse-t-elle à dire. Et la phrase a aussi une valeur personnelle… « Je m’éclate dans ce que je fais et ce n’est pas incompatible d’être entrepreneure quand on a des enfants en bas-âge ! ». Le message est lancé !

ITINÉRAIRE D’UNE TOUCHE-À-TOUT DE L’ENTREPRENEURIAT

Maria Astoul arrive en France à l’âge de 13 ans en provenance du Portugal, son pays natal. Elle quitte l’école trois ans plus tard et commence à travailler, d’abord en tant que gardienne d’immeuble alors qu’elle n’a que 17 ans. Puis, la jeune femme enchaîne les petits boulots dans des magasins de prêt-à-porter et des solderies. Elle reprend les études de coiffure à l’âge de 25 ans et s’installe à son compte. C’est une réelle volonté que de travailler seule.

Maria recherche avant tout une certaine indépendance. Elle revend son salon en 2000, donne naissance à deux garçons et décide de changer d’orientation professionnelle en devenant assistante maternelle. « Je ne supportais pas l’idée que je doive juste m’occuper de mes enfants, il fallait que je veille sur ceux des autres également » se souvient-elle.
Toujours tentée par le désir d’autonomie, elle se lance ensuite dans le marketing relationnel pour des produits cosmétiques. « Le modèle du marketing de réseau m’a tout de suite plu. J’ai pu créer mes propres équipes indépendantes en France, au Portugal, en Espagne et en Australie. » Du fait du décalage horaire, Maria travaille la journée en lien avec ses équipes européennes et la nuit avec son équipe austra- lienne. Le rythme est imposant mais le plaisir est là. Seulement voilà : au bout d’un an, Maria met fin à l’aventure, à la suite d’un burn-out, « Je compare souvent cette expérience à un coma. On ne sait jamais si l’on va s’en sortir mais une fois terminé, on en ressort complètement différent » analyse-t-elle.

Grâce à ses amis, l’entrepreneure parvient à sortir de cette mauvaise passe. Mais il lui est impossible de reprendre la même activité. Elle décide de céder son entreprise gratuitement à une personne de confiance.
Pendant un an, la jeune femme se remet tout doucement de cette mauvaise expérience et apprend à se servir des réseaux sociaux. En parallèle, elle participe à un projet d’entrepreneuriat social avec un de ses amis.
Elle décroche un rendez-vous avec les fondateurs d’Activ’H.A, une entreprise de service et de conseil auprès des TPE-PME. « Je ne souhaitais pas me rendre à cet entretien car j’étais fatiguée » se souvient Maria. « Mais après la rencontre avec les deux fondateurs, j’avais à nouveau envie de me battre pour un projet. ». La jeune femme, qui a des idées plein la tête, accepte l’offre sans hésitation.

En tant qu’auto-entrepreneure, sa mission consiste à développer la marque dans la région parisienne. « Activ’H.A m’a ouvert les yeux sur un univers inconnu. En travaillant sur le terrain, je me rendais compte des réels besoins des clients. C’est un challenge professionnel car ce que nous proposons correspond vraiment à tous les besoins de l’entreprise. Mais il s’agit aussi d’un défi personnel puisque je suis passée des produits cosmétiques à du conseil en entreprise » conclut Maria, aujourd’hui épanouie dans sa nouvelle activité. Une reconversion réussie pour cette serial entrepreneure qui ne souhaite pas en rester là !

Steripure, garant de la qualité des produits industriels

Parcours d’Olivier Bourgois, fondateur de Steripure

Créée en 2012 par Olivier Bourgois, la société Steripure a pour mission de sécuriser certains ingrédients dits « secs » pour les industries agro-alimentaires et cosmétiques. Le procédé utilisé par l’entreprise s’appuie sur une technologie d’injection de vapeur saturée.

D’abord basée à Eguilles, près d’Aix-en-Provence, l’entreprise montre une croissance assez rapide et obtient trois soutiens successifs de Bpifrance dans le cadre de son développement. « En 2012, au moment du lancement, nous avons bénéficié d’une aide à l’innovation, dispositif non remboursable de 50 000 €.
Cet apport a eu deux effets positifs. D’abord, il s’agit d’une somme d’argent sonnante et trébuchante qui nous a permis de supporter les coûts des premières machines. Mais cette aide constituait aussi un élément déclencheur puisqu’elle nous a ouvert des portes en matière de financement et a renforcé notre crédibilité sur le marché » explique Olivier Bourgois. 

Bpifrance intervient alors en soutien auprès de la société qui demande l’appui financier des banques. Puis, en avril 2014, l’entreprise obtient de Bpifrance un PTZI (Prêt à Taux Zéro dédié à l’innovation) de 200 000 €. Des fonds qui ont d’ores et déjà permis à l’entreprise de passer à l’échelon supérieur, d’améliorer la productivité de ses machines et de constituer une équipe aux compétences solides pour développer un service de qualité. Steripure, qui affiche un chiffre d’affaires d’environ 400 000 € en 2014, ambitionne de dépasser les 900 000 € en 2015.

Interview de Romain Niccoli, Cofondateur de Criteo

Interview de Romain Niccoli, cofondateur et directeur technique de l’entreprise Criteo qui a su adapter son business model et boucler des levées de fonds jusqu’à faire entrer son entreprise au Nasdaq.

En quoi vous associer vous a-t-il aidé ?

Pour résumer, nous avons fusionné deux projets. Le premier où j’étais avec Franck Le Ouay que je connaissais depuis très longtemps (ndlr : colocataire puis ils ont travaillé ensemble chez Microsoft) et celui de Jean-Baptiste Rudelle qui lançait à peu près le même projet en parallèle. Nous nous sommes rencontrés par hasard dans les locaux d’Agoranov.

Jean-Baptiste venait pitcher son projet en expliquant qu’il était le seul dans le monde à faire cela, les participants lui ont répondu qu’il y avait deux autres personnes qui faisaient la même chose de l’autre coté de la porte. Au bout de quelques semaines, nous nous sommes revus et nous avons fusionné les projets. Lui avait déjà créé une société qu’il avait revendu et nous avions développé une technologie. Cette association « naturelle » nous a permis de lever des fonds dans de bonnes conditions. Seuls, nous n’aurions pas pu lever cette somme dès le premier tour (ndlr : 3M€).

Qui s’occupait de quoi ?

Dès le départ, nous avons réussi à déterminer les fonctions de chacun, et ce que nous envisagions pour l’avenir. L’essentiel, pour nous, était que les conditions restent identiques entre tous les associés. Jean-Baptiste s’est concentré sur les levées de fonds, ce qui est extrêmement chronophage. Franck a travaillé sur la partie scientifique, c’est-à-dire sur le développement de l’algorithme et moi sur le développement de la plateforme.

Est-ce que vous aviez imaginé le succès qu’aurait Criteo en 2005 quand vous étiez chez Agoranov ?

C’est difficile d’imaginer ce que l’entreprise va devenir. Nous aurions signé pour un succès bien moins grand que celui d’aujourd’hui. Nous aurions été ravis de faire quelque chose qui marche simplement. Mais l’appétit vient en mangeant et quand nous avons franchi certaines étapes, nous nous sommes dit que nous pouvions en faire encore plus. Nous avons donc continué. Et c’est l’état d’esprit dans lequel nous sommes encore aujourd’hui.

Qu’est-ce qui fait aujourd’hui la qualité de votre technologie ?

D’abord, ce sont les chiffres de performance de la campagne publicitaire. Nos clients font des comparatifs, des tests entre les technologies. Celle de Criteo, ce n’est pas la formule de Coca Cola, ce n’est une invention que nous gardons secrète dans un coffre. Ce sont des algorithmes que nous améliorons en permanence et qui deviennent de plus en plus performants au fil des mois. Il y a deux grandes parties dans notre technologie. Celle de la « recommandation » qui est le choix du contenu, de la présentation, de l’animation, des produits dans la bannière publicitaire. Le deuxième aspect est de prédire la performance à l’avance avec la probabilité qu’un internaute clique et achète un produit.

Comment se sont passées vos levées de fonds ?

La première levée de fonds a eu lieu en mars 2006. Il n’y avait pas encore de business, aucun revenu et pas de produit formalisé. Les investisseurs cherchent trois choses : d’abord vérifier qu’il existe bien un marché ou que nous pouvons le créer et vérifier ensuite que l’équipe tient la route. Le troisième critère porte sur l’innovation technologique et l’approche du marché qui va permettre d’avoir un angle d’attaque efficace. Nous sommes allés directement sur du capital risque car le projet le permettait. Nous étions plutôt dans l’optique de lever un maximum de fonds le plus vite possible pour optimiser les chances de succès, de ne pas trop réfléchir à la dilution, aux pourcentages de parts.

Et comment avez-vous réussi votre seconde levée de fonds ?

Celle de fin 2007 s’est révélée la plus difficile. Le Business n’était pas à zéro mais le chiffre d’affaires demeurait très faible, nous restions très en retard sur le business plan et nous n’avions pas le niveau de succès espéré. Six mois plus tard, le business a décollé. Nous nous sommes entretenus avec le conseil d’administration du changement de stratégie et avons déduit que c’était là que résidait l’avenir.

Comment arriver à faire une seconde levée de fonds sans avoir connu le succès ?

Il a fallu expliquer aux investisseurs pourquoi la première n’avait pas porté ses fruits et ce que nous faisions de différent. Nous étions entre la version 1 et la version 2 de notre produit principal et la version 2 améliorait significativement les choses. Nous venions de la sortir mi-2007 quand nous avons débuté  les discussions. Fin 2007, nous avions développé le chiffre d’affaires, et même plus que prévu. Au printemps 2008, nous avons tout focalisé sur le modèle de la publicité à la performance.

A l’époque combien d’argent avez-vous levé ?

La deuxième levée de fonds (fin 2007) était de 7 millions d’euros. La 3e levée, en 2010, auprès d’un fonds d’investissement américain de 5 millions d’euros. Cette dernière nous a permis de mettre un pied aux États-Unis en nous donnant des contacts et une crédibilité avec un fonds d’investissement de premier plan. Entre la deuxième et la troisième levée de fonds, nous en avons réalisé une autre en 2009, que j’appelle 2 bis. Elle nous a apporté 2 millions d’euros, ce qui n’était en soi pas indispensable, mais nous voulions maximiser les chances de réussite. Chaque levée de fonds possède son utilité propre.

Comment avez-vous réussi à conquérir les États-Unis entre 2008 et 2012 ?

Nous avions une ambition mondiale dès le départ. L’idée consistait à dire : « on y va, on verra bien ce qui marche, ce qui ne marche pas, on ne se fixe pas de limites d’entrée de jeu ». En Europe, nous étions en mode évangélisation, nous expliquions comment cela marchait, les gens ne connaissaient pas. Aux États-Unis, quand nous sommes arrivés, on nous a répondu : « on a déjà essayé ce genre de choses, cela ne marche pas ».

Nous avons eu du mal à convaincre nos prospects de faire un test technique et à recruter l’équipe commerciale qui avait le bon carnet d’adresses pour faire le test. Autre difficulté, quand nous faisions un test et que cela marchait bien, nous nous sommes aperçus que la personne qui a le pouvoir de faire le test n’a pas forcément le pouvoir de faire plus ! Il faut donc avoir le bon contact chez le client. Cela a été la grande difficulté et a pris un peu de temps -quelques années- pour les convaincre. Et finalement, le business a bien pris fin 2011 avec 20 % du chiffre d’affaires mondial réalisé aux États-Unis.

Les Conseils de  Romain Niccoli

  • Ne pas s’autolimiter. Si le produit fonctionne, autant se lancer. Il faut qu’il soit finalisé et c’est sûr que si vous n’essayez pas, vous n’allez pas y arriver.
  • Recruter les meilleurs. Jouez pour le succès et donnez-vous les moyens de réussir vos ambitions. C’est un peu l’histoire de Criteo : nous embauchons les personnes les plus talentueuses dans tous les domaines. Il n’y a pas les fondateurs d’un coté et les salariés de l’autre. C’est une aventure collective qui dépasse largement les fondateurs.
  • L’association. Il est important qu’il y ait une complémentarité. Si tout le monde veut tout faire cela peut poser des problèmes.
  • être en mode lean start-up. Clarifiez les facteurs de risques ou d’incertitudes dans le projet. Il ne suffit pas simplement d’essayer de maximiser les profits et revenus le plus vite possible mais cela consiste à modéliser. Vérifiez les hypothèses que vous faites et les plus incertaines le plus vite possible.
  • Ne pas s’arrêter à la première difficulté. Insistez suffisamment car ce n’est pas facile. Il ne faut pas non plus aller dans une impasse mais prenez le recul nécessaire. Il n’y a pas de recette magique pour le savoir mais il est nécessaire de se donner des méthodes de succès, de vérifier ses hypothèses. Bien analyser est essentiel.