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Un jeune entrepreneur au service des langues

Antoine Gentil crée son entreprise spécialisée dans l’apprentissage des langues étrangères à l’âge de 22 ans, directement à la fin de ses études. Six ans après, le chiffre d’affaires de Speaking-agency dépasse 2 millions d’euros.

A 12 ans déjà, Antoine Gentil se retrouve à l’étranger dans un collège du Texas à Dallas avec sa famille. Ces quelques années passées en plein cœur des états-Unis lui permettent d’acquérir un excellent niveau d’anglais. De retour en France, il intègre une école de commerce, l’ESSEC BBA (Bachelor in Business Administration) puis décide de s’expatrier en Chine pendant deux ans, à Shanghai, où il valide un double-diplôme.

A son retour, il entre à l’ESCP Europe : « j’ai choisi de me spécialiser à la fin de mes études en création d’entreprise. » précise le jeune homme. Fort de son expérience internationale, Antoine lie son tempérament entrepreneurial et son intérêt pour les langues en se lançant dans un projet étudiant avec un associé, Julien Viaud. De ce projet naît en 2009 la société Baby-speaking qui deviendra Speaking-agency. Elle propose une immersion à domicile, « la meilleure manière », selon lui, « d’apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge ». Le fondateur développe tout d’abord un service de garde d’enfants en langue étrangère avec une baby-sitter parfaitement bilingue dans la langue choisie par les parents. Des jeux et des activités en langue étrangère sont ensuite développés avec l’aide d’experts en acquisition du langage. Cette collaboration a débouché sur un partenariat avec le CNRS. L’entreprise propose aujourd’hui des cours pour enfants, adolescents, étudiants et adultes et a pour objectif de se développer dans toute la France en plus de Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux et Toulouse.

« Nous n’avons reçu aucune aide financière au démarrage » précise Antoine. « Nous avons investi 500 euros chacun dans la société, puis bénéficié de l’aide de nos parents ainsi que de celle des processus d’accompagnement : l’incubateur de l’ESCP Europe, le Réseau Entreprendre et le Moovjee. » Les deux associés ont également gagné des concours qui leur ont permis d’acquérir une certaine notoriété. Forte de plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, Speaking-agency compte aujourd’hui 20 salariés, plus de 1 000 intervenants pour environ 1 500 interventions par semaine et l’entreprise ne cesse de recruter.

A 29 ans, Antoine Gentil affiche un visage d’entrepreneur heureux. Liberté et conviction apparaissent comme deux mots d’ordre qui le motivent chaque jour. « Je crois en ce que je fais et je me bats au quotidien pour cela » affirme-t-il. « J’ai créé une société qui part de mon vécu. De mon expatriation bien sûr, mais aussi des gardes d’enfants que j’effectuais avec mes sœurs et de mes jobs étudiants. »

L’entrepreneur mène sa barque avec des atouts qu’il considère essentiels au métier d’entrepreneur : persévérance, équilibre et intérêt pour l’autre. Des qualités qu’il a su appliquer avec brio pour fédérer l’équipe et leur transmettre toute son énergie.

Les assureurs se mettent à financer les entrepreneurs !

Vous connaissiez l’assureur Aviva pour gérer la protection de votre entreprise ? Vous pouvez compter maintenant avec cet acteur pour financer vos projets entrepreneuriaux. Depuis plusieurs années, l’assureur français a mis en place une politique d’investissement de long terme au service de l’économie dans son ensemble dont notamment La Fabrique Aviva. Focus sur les assureurs, ces nouveaux moyens de financement.

La crise de 2008 a favorisé l’investissement des assureurs au service de l’économie.

Pourquoi un tel investissement ? Traditionnellement, aux états-Unis ou en Grande-Bretagne, les banques financent 25 % de l’activité économique et les grands institutionnels et marchés financiers en financent 75 %. En Europe, c’est plutôt l’inverse. Du moins cela l’était, jusqu’à ce que la crise économique de 2008 ait eu pour conséquence un désengagement important des banques, le relais ayant été progressivement pris par de grands investisseurs institutionnels, comme les assureurs, qui représentent aujourd’hui les plus grands collecteurs d’épargne en France. Les ETI, PME et TPE qui ont souffert de la raréfaction du crédit bancaire ont désormais la possibilité de trouver d’autres solutions de financement grâce aux grands investisseurs institutionnels.

Un engagement financier sur 4 volets distincts.

C’est partant de ce constat et de cette tendance générale qu’Aviva France s’engage financièrement de plus en plus au service des entreprises, des ETI aux start-up en passant par les secteurs clés comme l’économie sociale et solidaire. « Entre 80 et 85 % des 80 milliards d’euros que nous gérons sont investis sur ce que l’on appelle en finance des « obligations » », précise Philippe Taffin, directeur des investissements chez Aviva France. « Sur ces 85 % on peut considérer qu’un peu plus de la moitié de la somme est investi dans des fonds qui servent à financer des entreprises. » L’assureur agit ainsi financièrement sur 4 volets différents.

Volet n°1 : l’investissement « classique » dans les PME et ETI.

Le premier fonds constitue un investissement au service d’entreprises déjà matures, qui ont bien souvent déjà développé leur business à l’international. Les financements sont en partie effectués via des fonds dits « de place ». « Nous nous appuyons sur les fonds NOVA 1 et NOVA 2 depuis 2012 » explique Philippe Taffin. « En 2013, une deuxième série de fonds intitulée NOVO 1 & 2 a vu le jour dans le but d’aider à financer des ETI. Récemment, nous avons participé à la création d’un nouveau fonds, NOVI, dont le montant de l‘investissement se situe autour de 500 millions d’euros. L’idée n’est plus de se limiter simplement au financement, mais d’avoir une approche globale. » Concrètement, l’assureur se positionne comme un partenaire à long terme de l’entrepreneur, qui prend en compte ses projets, lui propose un financement ad hoc et l’accompagne dans l’optimisation de sa structure de financement. « Nous investissons également en propre grâce à notre partenariat avec l’Association Française d’Epargne et de Retraite (AFER). Nous avons d’ailleurs décidé d’allouer au financement des ETI et PME une enveloppe supplémentaire d’1 milliard d’euros sur les 12 à 18 prochains mois » se réjouit le directeur des investissements. goo.gl/Bv5bVb

Volet n°2 : financement de l’économie sociale et solidaire. 

Convaincues que le financement ne s’arrête pas aux entreprises classiques, Aviva a également souhaité financé ce qui représente aujourd’hui environ 10 % de l’économie française, c’est-à-dire l’entrepreneuriat social et solidaire. à travers son fonds intitulé « Aviva Impact Investing France », doté de vingt millions d’euros, l’assureur finance des PME et TPE à vocation sociale ou environnementale, qui interviennent dans le domaine de l’éducation, l’insertion des personnes handicapées, des chômeurs de longue durée, etc. « Il ne s’agit pas de financer des entrepreneurs qui démarrent » précise Philippe. « Nous investissons dans des entreprises sociales qui ont déjà prouvé que leur business model était viable et qui veulent augmenter leur capacité d’action, accélérer leur développement et changer d’échelle. ». Pour l’assureur, l’objectif se situe moins du côté de la rentabilité économique (environ 3 à 5 % en fonction des projets) que du retour social de leur investissement. « Nous voulons être capables de juger notre impact sur le nombre de créations d’emplois, sur l’environnement… En deux mots, nous désirons contribuer à une meilleure économie » précise le directeur des investissements. goo.gl/JvJJvX

Volet n°3 : financement de projets à fort potentiel d’innovation.

Le troisième volet concerne l’investissement dans certains business liés aux éléments d’innovation, aux nouveaux produits ou services dans le domaine de l’assurance ou aux nouveaux comportements des consommateurs. « Nous souhaitons pouvoir investir dans des start-ups avec pour objectif de prendre des participations dans des entreprises innovantes qui auront un impact sur notre propre business assuranciel » confirme Philippe Taffin. « C’est pourquoi nous nous intéressons aux entreprises qui évoluent dans le domaine des objets connectés ou de la Fintech par exemple. Nous entendons détecter les entreprises innovantes, qui changent la manière dont on perçoit notre métier. » goo.gl/OOrdcz & goo.gl/pIW4Ze

Volet n°4 : la « Fabrique Aviva » au service des entrepreneurs utiles et innovants.

Le volet n°4 est plus récent. Intitulé « La Fabrique Aviva », le projet permet aux jeunes créateurs et porteurs de projets de se répartir 1 million d’euros à la suite d’un concours. Il agit comme un étrier pour les jeunes pousses qui se lancent. Tout cela montre à quel point l’assureur soutient les entrepreneurs à tous les niveaux de leur existence. www.aviva.fr/LaFabrique

Suivre le secteur des technologies appliquées à l’éducation

Lorsque le monde des nouvelles technologies rencontre celui de l’éducation, un nouveau secteur apparaît : celui des EdTech.

Alors que la nouvelle génération d’écolier, appelée génération Z, est née en même temps que l’apparition des nouvelles technologies, l’école française reste encline à l’utilisation de supports traditionnels. Les tableaux noirs ornent encore les salles de classe et les stylos et cahiers demeurent toujours les outils indispensables aux enfants. Cette tendance n’est pas propre à la France. Dans le secteur de l’éducation, moins de 3 % du marché mondial est digitalisé. Cependant, certains pays mettent déjà à disposition des élèves des outils pédagogiques numériques. Au Canada, dans la région de Québec, 90 000 tablettes numériques ont été instaurées dans les écoles en 2014. D’après une étude ESSIE, le Danemark comprend 34 ordinateurs pour 100 élèves de primaires contre 10 ordinateurs seulement pour 100 élèves de primaires en France.

Une volonté de changement.

Face à la généralisation du numérique et l’apparition de nouveaux produits issus de la révolution technologique, les acteurs du monde éducatifs souhaitent évoluer. Selon le Ministère de l’éducation nationale, 97 % des enseignants estiment que les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement représentent un atout pédagogique. Au-delà même d’une volonté, le développement du numérique devient un réel besoin pour les enseignants. S’ils souhaitent par exemple montrer une vidéo à leurs élèves, il leur faut un accès à internet dans la classe. Toutes les écoles ne disposent pas encore de cet accès. Le ministère suit cependant le chemin du renouveau. Il a mis en place un plan numérique pour l’éducation avec déjà 500 écoles et collèges qui bénéficient de manuels scolaires et de ressources numériques depuis la rentrée dernière. L’opinion publique va également dans le sens du changement. Selon un sondage Ifop, 88 % des français pensent que l’ordinateur portable fait partie des objets quotidiens pouvant servir de dispositif pédagogique.

Un phénomène mondial.

Cette prise de conscience du numérique dans le secteur de l’éducation ne concerne pas uniquement la France. Il s’agit en réalité d’un phénomène mondial. En Finlande, le ministre des affaires européennes et du commerce extérieur annonçait fin 2013 vouloir mettre en place des cours de programmation et de codage informatique dans les écoles primaires. Dans ce même pays, 90 % des enseignants utilisent les nouvelles technologies à des fins d’apprentissage individualisé. En Grande-Bretagne, 78 % des classes demeurent équipées en tableau numérique interactif. En 2012, l’éducation nationale de Corée du Sud souhaitait numériser la totalité des cours avant 2015.

Une nouvelle tendance : les MOOC.

A la mode dans les années 2010, les MOOC (« Massive Open Online Course » en anglais) sont des cours dispensés gratuitement sur internet. L’objectif étant de permettre à n’importe qui disposant d’une connexion internet de bénéficier de cours magistraux. La première forme de MOOC est apparue en 2002 aux états-Unis dans la prestigieuse université du MIT. D’autres grandes universités suivront rapidement cette voie comme celles de Stanford ou encore d’Harvard. De nombreuses plateformes web qui hébergent ces cours se créent en parallèle tels que Coursera, Udacity ou encore edX. La France aussi se positionne dans le secteur des MOOC. En 2013, le Ministère de l’enseignement et de la recherche a mis à la disposition des établissements d’enseignement supérieur une plateforme de cours en ligne intitulée FUN. Certaines voix s’opposent tout de même à ce système. Un collectif anti-MOOC a même été créé en France et dénonce dans une tribune au journal Libération, parue le 26 décembre 2013, « une privatisation des cours ».

Des entreprises qui s’installent sur ce marché.

Le secteur des technologies appliquées à l’éducation a vite rencontré ses premiers acteurs. De nombreux MOOC français sont apparus comme le site « Flot.sillages.info » qui propose des cours à destination des étudiants issus des classes préparatoires aux grandes écoles. D’autres entreprises proposent du contenu pédagogique en ligne que ce soit des fiches de cours ou des exercices comme les sites « Afterclasse.fr » ou « Kartable.fr ». Des applications mobiles ont également vu le jour dans ce domaine. « Pili Pop » permet aux enfants âgés de 5 à 10 ans d’apprendre l’anglais tout en s’amusant. La start-up Magic Makers fondée en juin 2014 par Claude Terosier et Sébastien Louit propose pour sa part aux enfants de créer leur propre jeu informatique grâce à des cours de codage. Au Kenya, la start-up « e-Limu » propose aux élèves défavorisés du pays une application numérique qui a pour but de capter l’attention des élèves pour leur donner envie de s’instruire, alors que les jeunes kenyans quittent en général les bancs de l’école à l’âge de 14 ans.

La robotique au service de l’éducation.

Après le monde des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes s’ouvre celui des robots. La société française Aldebaran fondée en 2005 par Bruno Maisonnier se spécialise dans la création d’humanoïdes. Le premier robot intitulé NAO voit le jour en 2006. Avant d’être commercialisé auprès du grand public, il demeure utilisé dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans l’enseignement supérieur. Il s’agit en réalité d’un nouveau support pédagogique qui permet de faire travailler les élèves de manière ludique. L’entreprise française a également développé un programme spécifique à destination des enfants autistes dans le but de les aider à communiquer et à s’épanouir.

Interview de Yann Person, fondateur d’EP

Entretien avec Yann Person, fondateur d’EP (anciennement Energie Perspective)

Comment est née votre entreprise ?

EP a été créée en 2007. Avec mes associés, nous voulions révolutionner la manière de gérer sa maison. Nous avons donc créé une plateforme digitale pour accompagner les professionnels du bâtiment à se positionner sur le marché de la rénovation en leur fournissant des conseils en travaux et en financement. Nous surfions à l’époque sur la tendance de la rénovation énergétique, car nous étions en pleine période du Grenelle de l’environnement.

Quel a été votre parcours de financement ?

Mes deux associés, Pierre Leroy et Marc-Antoine Catherine, m’ont accompagné financièrement au départ. Nous avons mis des fonds propres pour lancer la machine, puis nous avons levé des fonds en « love money » fin 2008, début 2009. Nous avons aussi bénéficié de l’accompagnement du réseau entreprendre et les premiers contrats signés nous ont permis de développer la structure. En 2010, nous avons sollicité un second tour de table en love money et nous en avons profité pour solliciter les banques et Bpifrance pour lever des fonds supplémentaires.

En quoi Bpifrance a-t-il été un support de poids dans votre développement ?

La première aide dont nous avons bénéficié via Bpifrance se situait autour de 175 000 euros. Depuis 2013, nous portons un grand projet labellisé pour lequel l’organisme Bpifrance Innovation nous accompagne à hauteur d’1,5 million d’euros. En parallèle, pour supporter notre R&D, nous avons levé 1,8 million auprès de la MGEN. Concrètement, nous lançons ce mois-ci un nouveau produit dédié au grand public intitulé « izigloo ». Il s’agit d’une plateforme communautaire pour accompagner le client dans la meilleure manière de gérer son habitat. Dans le cadre de ce projet, Bpifrance a clairement été un soutien de poids. Il s’agit d’un acteur qui prend des risques pour soutenir des projets innovants et c’est très appréciable. Par ailleurs, nous faisons partie du réseau Bpifrance Excellence, ce qui nous permet d’accéder à des formations, de booster notre visibilité et de développer notre réseau.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Une entrepreneure qui crée l’événement !

Avec son associé Fabien, Cynthia Ferreira a lancé une plateforme web permettant aux organisateurs d’événements de créer leur propre application mobile. 

Cynthia Ferreira découvre l’univers de la communication lors de ses études en licence des sciences du langage à l’université Paris Descartes entre 2006 et 2009. Elle intègre par la suite l’ISCOM, une école de communication située en région parisienne. Elle réalise alors un premier master en communication globale des entreprises et des marques avant de se spécialiser dans un second master en stratégie et création événementielle. « Ce qui me plaît dans l’événementiel, c’est la diversité des projets. D’un événement à l’autre, la planification et l’organisation seront toujours différentes » analyse l’entrepreneure.

Dans le cadre de ses études, Cynthia réalise de nombreux stages et apprentissages à la fois dans des agences de communication événementielle et chez l’annonceur. En février 2012, elle intègre le service communication marque employeur de Groupama qui organise des événements de recrutement. « Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire pour favoriser les échanges, les rencontres et être mieux informé sur un événement » explique Cynthia. Après en avoir parlé à son mari Fabien, le couple décide de proposer une solution aux professionnels et développent leur projet entrepreneurial sous le nom de Meetineo.

L’entreprise voit le jour en octobre 2012. Elle propose des applications mobiles personnalisées aux professionnels pour la création de leurs événements. Afin d’élargir leur gamme de services, les fondateurs créent rapidement la solution WonderApp, une plateforme web à destination des organisateurs d’événements qui peuvent ainsi créer leur propre application mobile événementielle.

Au démarrage du projet, les deux entrepreneurs se sont fait accompagnés par la Chambre de Commerce et d’Industrie des Hauts-de-Seine, le Réseau Entreprendre et l’accélérateur de start-up The Family qui ont cru en leur projet. Après avoir lancé leur solution, ils reçoivent le trophée de l’innovation lors du salon Heavent en novembre 2013. « Ce prix nous a apporté beaucoup de visibilité et de crédibilité dans le secteur de la communication. C’était important pour nous de voir que notre solution était perçue comme innovante » se souvient Cynthia.

Depuis le mois de janvier dernier, les deux créateurs travaillent sur une nouvelle version de leur solution, l’objectif étant de gagner en simplicité d’utilisation et en rapidité d’exécution. Ils viennent même de mettre en place une nouvelle application multi-événements. « Il s’agit de regrouper sur une application unique l’ensemble des événements que va réaliser une entreprise au cours de l’année » nous explique l’entrepreneure. Alors que la société travaille pour l’instant uniquement avec des marques présentes sur le territoire français, Cynthia et Fabien prévoient de réaliser une première levée de fonds avant la fin de l’année afin d’amorcer un déploiement de leur stratégie à l’international.

Les nouvelles entreprises qui se lancent sur le secteur de l’automobile

Sans limite, la digitalisation s’invite dans tous les secteurs de l’économie et l’automobile n’échappe pas au phénomène. Les circuits traditionnels sont bousculés et contournés. Focus sur ces start-up qui réinventent notre rapport à la voiture.

En voiture Simone

L’expression populaire est aujourd’hui une école de conduite en ligne. L’application s’appuie sur sa plateforme online pour enseigner le code (39€ l’accès illimité) et son réseau de moniteurs d’auto-école agréés pour l’apprentissage de la conduite. La perspective d’un permis à 680€ a de quoi séduire les 800 000 postulants annuels au papier rose ! La start-up se rémunère, elle, par commission sur les heures de conduites effectuées chez ses partenaires.

E-constat auto

L’application qu’il vous faut si vous êtes un habitué des accrochages ! En cas d’accidents, vous établissez un constat électronique qui présente la même validité juridique que l’antique format papier qui traîne dans les boites à gants. L’application permet aux automobilistes impliqués de prendre des photos, de réaliser le schéma ou d’enregistrer la géolocalisation de l’accident. L’e-constat terminé est transformé en PDF automatiquement envoyé aux protagonistes et à leurs assureurs.

Drust

Akolyt, son assistant électronique, s’installe sur votre tableau de bord pour vous aider à conduire plus prudemment et en consommant moins de carburant. Ce petit coach connecte votre véhicule pour vous aider à mieux l’entretenir, à améliorer votre conduite et vous intègre à la communauté des utilisateurs et à y progresser vers le statut de « superdriver ». Le plus ? Lorsque vous êtes en panne ou victime d’un accrochage, Akolyt vous met en relation avec une assistance spécialisée.

Mobileye

La start-up israélienne Mobileye conçoit des systèmes d’apprentissage informatisés de guidage automobile sans signalisation ou de marquage au sol et de communication vehicle-to-vehicle. Le logiciel de Mobileye est capable d’extraire les informations utiles sur la route, de les analyser et d’orienter les véhicules vers le meilleur itinéraire à emprunter.

Vendez votre voiture

Vendezvotrevoiture.fr sécurise le marché de l’occasion dont on sait qu’il regorge de pièges divers. Cette plateforme et son réseau partenaires offre une solution de confiance, rapide et innovante pour les vendeurs comme pour les acquéreurs de véhicules de seconde main. Vendez votre voiture estime votre véhicule, la transaction est encadrée par un professionnel au sein d’une filiale du réseau expert et les formalités administratives préfectorales sont prises en charge ! Un service en passe de révolutionner le marché de l’occasion !

Drivy

La start-up se positionne au cœur de l’économie collaborative en organisant la location de véhicules entre particuliers. La plateforme revendique 850 000 utilisateurs (dont 700 000 en France). Drivy s’adresse notamment aux nombreux européens citadins qui, ayant fait le choix de ne pas posséder de voiture, peuvent voir besoin de louer un véhicule le temps d’un week-end. Apparu il y a seulement cinq ans, la location de voitures entre particuliers se développe à un rythme soutenu et bouscule le modèle traditionnel.

Parkego

Et si vous ne perdiez plus de temps à chercher une place de stationnement ? A Nice, une start-up propose un service de voituriers qui se chargent de garer votre véhicule à votre place. Parkego s’appuie sur un réseau de cinquante places de stationnement participatif. Pour un surcoût modeste, les Niçois n’ont plus à tourner dans leur quartier pour trouver une place ! Idéal en cas de rendez-vous professionnel ou de réunion importante.

Synovo aide les ambulanciers à gérer leur flotte automobile

Jérémy Wies est cofondateur de l’entreprise Synovo, dont le projet a vu le jour à la fin de l’année 2011. 

A l’époque, il possède déjà une première structure dans le domaine de l’informatique. « En discutant avec mes clients ambulanciers, je me suis aperçu que les logiciels qu’ils utilisaient pour gérer leur flotte n’étaient plus adaptés » précise-t-il. Avec deux associés, il décide alors de créer un outil technologique évolutif qui permet aux ambulanciers d’optimiser la régulation de leur flotte à l’aide d’outils analytiques avancés. Le succès est immédiat. « Nous avons remporté le ‘startup week-end’ à Strasbourg en 2011, puis nous avons enchaîné les concours dans la région. Cela nous a permis de nous lancer avant de solliciter les aides traditionnelles » explique Jérémy. L’immatriculation de l’entreprise a lieu début 2013. C’est à cette époque que les entrepreneurs sollicitent Bpifrance, qui leur accorde un PPA (Prêt Participatif d’Amorçage) initial, d’une valeur de 60 000 euros. Un apport qui permet aux fondateurs d’asseoir leur crédibilité et de développer la structure.

« Nous sommes jeunes : mes associés ont 26 ans et moi 25. Le prêt de Bpifrance nous crédibilise auprès des potentiels investisseurs et nous a permis d’attaquer le marché frontalement » développe le fondateur. Les trois associés ont à nouveau sollicité Bpifrance cette année et ont obtenu un nouveau PPA ainsi qu’une aide à l’innovation en avance remboursable, le tout pour un montant de 500 000 euros. Un nouvel apport financier qui devrait venir supporter le développement de la R&D. En parallèle, ils viennent de boucler une levée de fonds supérieure à 1 million d‘euros. Aujourd’hui, la société compte 30 salariés et Jérémy prévoit d’en embaucher 25 de plus dans les 12 prochains mois.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr

L’enregistrement de domaine privé, les avantages de se mettre sur « liste rouge »

Lorsque vous enregistrez un nom de domaine, votre identité, votre adresse postale, votre adresse email et votre numéro de téléphone sont insérés dans une base de données appelée WHOIS et consultable par tout un chacun.

Néanmoins, ces informations, une fois en ligne, vous exposent à de sérieux problèmes: vol d’identité, fraude, … ou à un harcèlement commercial de la part de toutes les sociétés qui récupèrent ces données afin de vous proposer divers services ou de tenter de vous vendre ou revendre votre propre nom de domaine ou le même nom de domaine avec une autre extension (cas classique du soi-disant cabinet d’avocats chinois qui vous contacte pour vous prévenir (faussement) que vous ne pourrez plus utiliser votre nom de domaine car le même avec .cn ou .net a été enregistré par une autre société.. ou d’une société à dénomination faussement officielle qui vous enjoint de déposer votre nom de domaine chez elle à 2 mois de l’échéance de fin de validité de votre nom de domaine.

La publication de vos coordonnées n’est pas une fatalité puisqu’il est possible de se mettre sur « liste rouge » pour les domaines génériques .com, .net, .org, .info et .mobi, dont l’enregistrement dépend de l’ICANN.

Qu’est-ce que l’ICANN ?

La gestion des noms de domaine a été confiée à l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Domain Names and Numbers, en français, Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet). Cette autorité de régulation, à but non lucratif, enregistre un nom de domaine uniquement si un ensemble d’informations lui sont transmises.

Pourquoi mes coordonnées entrent dans le domaine public ?

Parmi ces informations, l’ICANN exige d’obtenir les coordonnées de contact du propriétaire du nom de domaine. La raison en est simple: tout propriétaire d’un nom de domaine doit pouvoir être contacté.

La demande de création d’un nom domaine peut être uniquement effectuée par des registraires de nom de domaine, plus souvent désignés par le mot anglais registrar. Amen est un de ces ayants-droit et est tenu de transmettre à l’ICANN vos coordonnées personnelles afin que la demande de nom de domaine soit validée.

Lors de la création d’un nom de domaine, l’autorité de régulation met à jour la base de données publique appelée WHOIS. Ce registre permet d’obtenir les coordonnées de contact du propriétaire du nom de domaine. Vous pouvez consulter cette base de données sur le site internet de l’ICANN.

Ne plus partager ses coordonnées personnelles avec un enregistrement privé

La publication de vos coordonnées n’est pas obligatoire. Amen vous permet de cacher vos informations personnelles aussi bien pour vos noms de domaine existants que pour vos futures acquisitions. Cette « dissimulation » – disponible uniquement pour les domaines génériques .com, .net, .org, .info et .mobi – s’effectue très simplement et en toute légalité: Amen remplace vos coordonnées par les siennes et garantit à la fois aux autorités de l’Internet mais aussi à vous la transmission d’éventuels messages à votre intention si quelqu’un veut envoyer un mail au propriétaire (vous) du site.

Ainsi, lors de l’interrogation de la base de données WHOIS, ce sont les coordonnées d’Amen qui apparaîtront et non plus les vôtres. Cette modification est réversible à tout moment et peut être effectuée autant de fois que vous le souhaitez.

Attention car si vous vous apercevez d’un coup que vos coordonnées réelles sont visibles et que vous décidez de les cacher, il se peut fort que vos coordonnées réelles restent visibles dans les archives des différents sites permettant de consulter le WHOIS.

Vous pouvez retrouver un exemple d’anonymisation par AMEN d’un nom de domaine dans le WHOIS en consultant cette page, où vous retrouvez également toutes les dispositions mises en place pour votre mise sur « liste rouge ».

Les noms de domaine en .fr

L’enregistrement des noms de domaine en .fr, et aussi en .re pour La Réunion, .tf pour les Terres australes et antarctiques française, .yt pour Mayotte, .pm pour Saint-Pierre-et-Miquelon et .wf pour Wallis-et-Futuna dépend depuis 1997 de l’AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération).

L’AFNIC dissimule automatiquement dans son WHOIS les coordonnées des particuliers. Cette disposition s’inscrit dans le cadre de la loi « informatique et libertés » et peut être facilement vérifiée en utilisant le WHOIS de l’AFNIC.  Si vous êtes un particulier et que vous souhaitez acquérir un nom de domaine en .fr ou tout autre domaine rattaché à ce bureau d’enregistrement, vous n’avez donc pas besoin de souscrire à un enregistrement privé.

L’AFNIC révèle sur demande, pour la résolution de litige, le contact administratif d’un nom domaine qu’elle « protège ». Cette requête peut être effectuée via ce formulaire.

Avant d’acheter un nom de domaine

Avant d’acheter un nom de domaine, il est fortement conseiller de vérifier que le nom n’a pas été déposé. Cette vérification peut être effectuée auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) grâce au formulaire de recherche des marques.

Interview de Areeba Rehman fondatrice de FretBay

Entretien exclusif avec Areeba Rehman fondatrice de FretBay

Comment est née votre entreprise ?

Après un déménagement personnel, j’ai voulu me séparer d’une bonne partie de mes meubles et affaires diverses. Je les ai mis en vente sur internet, mais beaucoup d’acheteurs ont renoncé car le prix pour les transporter était trop important. Dans le même temps, une étude indiquait à l’époque que 25 % des prestataires de service de transport roulaient à vide et plus de 50 % à moitié remplis ! J’ai donc décidé de lancer une plateforme qui permet de mutualiser toutes les demandes de transport et/ou de déménagement et de permettre aux particuliers de réaliser des économies sur leur déménagement. Le rabais va jusqu’à 75 % par rapport aux prix pratiqués sur le marché grâce à notre système de remplissage de camions..

Comment avez-vous financé votre activité ?

En 2014, nous voulions développer une application mobile permettant aux transporteurs de consulter les annonces, soumettre des devis et répondre aux messages des clients en temps réel. Dans ce cadre, j’ai bénéficié de l’Aide à l’Innovation Responsable (AIR), une subvention versée aux PME franciliennes par le Centre Francilien de l’Innovation (CFI). Ils ont validé notre dossier et nous ont orientés vers Bpifrance pour aller plus loin dans le financement. En quelques coups de téléphone et après avoir répondu à quelques questions de détail sur notre dossier, nous avons obtenu en septembre 2014 un Prêt à Taux Zéro de 320 000 €, ce qui correspond à 55 % de l’enveloppe globale dédiée au projet.

Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs qui souhaitent solliciter Bpifrance pour obtenir un prêt ?

Bpifrance possède un maillage territorial intéressant, avec un nombre de conseillers importants dans l’ensemble des régions. Il ne faut pas hésiter à prendre rendez-vous avec eux pour leur présenter votre projet. Ils vous diront rapidement si vous avez ou non droit à un financement. Par ailleurs, au-delà de l’aspect pécuniaire, restez régulièrement en contact avec eux, car vous pourrez bénéficier de précieux conseils et d’accompagnement pour faire avancer votre projet.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Tout savoir sur le remboursement des indemnités kilométriques

Opter pour un véhicule de société ne constitue pas forcément une bonne solution pour un dirigeant. Si un salarié effectue des déplacements professionnels avec son véhicule personnel, vous pouvez choisir le remboursement de ses indemnités kilométriques. Focus. 

Qui est concerné et dans quelles conditions ?

Toute personne exerçant une activité professionnelle au sein de l’entreprise peut être soumise au remboursement des indemnités kilométriques. Il peut donc s’agir du salarié comme du dirigeant. Il existe deux types de situations pour lesquelles l’employeur est tenu de rembourser les indemnités kilométriques à l’employé. S’il s’agit de frais professionnels (c’est-à-dire de frais engagés pour les besoins de l’activité professionnelle et dans l’intérêt de l’entreprise), et que ces derniers répondent à des critères précis (départ depuis l’adresse du siège de l’entreprise, la personne utilisatrice du véhicule doit en être propriétaire, nécessité de fournir des justificatifs (date et lieu du trajet, objet de la mission, etc.), présentation obligatoire d’une copie de la carte grise), alors l’utilisateur du véhicule est susceptible de percevoir des indemnités kilométriques, établies selon un barème précis (voir ci-dessous). Dans le second cas, s’il s’agit d’un trajet entre le domicile et le travail, le salarié ou le dirigeant utilisant son véhicule personnel peut être indemnisé uniquement si prendre le volant demeure une nécessité absolue, soit parce que son domicile n’est pas desservi par les transports en commun, soit parce que ses horaires lui imposent de prendre son véhicule.

Avantages et inconvénients.

Parmi les avantages des indemnités kilométriques, notez que le remboursement de ces dernières n’est pas soumis à l’impôt sur le revenu. De même, la somme remboursée est exonérée des charges sociales et demeure déductible des résultats de l’entreprise, sous réserve de justification des frais engagés par le conducteur. Sachez que si vous décidez d’acquérir un ou plusieurs véhicules de société, vous devrez payer chaque année la taxe sur les véhicules de sociétés pour les voitures que vous possédez et que vous utilisez. Ce n’est pas le cas pour les véhicules personnels avec remboursements d’indemnités kilométriques, si les trajets concernés ne dépassent pas 15 000 km par an. Les coûts liés à la gestion et à l’utilisation du véhicule sont supportés par le salarié. Il existe néanmoins quelques inconvénients au remboursement des indemnités kilométriques. En cas de fort kilométrage annuel, cela peut devenir un poste de dépenses conséquentes. elle ne choisissant pas le véhicule, elle ne peut en gérer l’apparence et l’état, ce qui demeure un inconvénient notable dans certaines activités commerciales. Le remboursement des indemnités oblige parfois à puiser dans sa trésorerie personnelle, alors que le financement de la voiture de fonction se fait via la société. l