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Les start-up qui ont su surfer sur la tendance du funéraire

Les démarches funéraires ont toujours une connotation négative. Difficile d’ailleurs d’envisager la mort sous un autre angle. Pourtant, le malheur des uns fait le « bonheur » des autres ! Des start-up de pompes funèbres s’imposent de plus en plus sur internet et parviennent à sortir ce secteur entrepreneurial de ses sentiers battus. Comment expliquer un tel succès ?

Une idée mortifère qui a de l’avenir

Faire appel à des pompes funéraires n’est jamais une démarche agréable mais reste nécessaire. Certains entrepreneurs, travaillant dans ce secteur assez particulier, ont compris les difficultés que rencontrent les personnes ayant à enterrer un proche : besoin de discrétion, désir de faire des choix rapides et efficaces, estimation des honoraires, etc.

C’est de là que sont nées les start-up funéraires qui aujourd’hui fleurissent de plus en plus sur la toile. Ces start-up doivent leur réussite au choix de concepts innovants comme la création de comparateurs en ligne ou de packs avec services complets, comme c’est le cas pour la start-up Simplifia. Cette start-up lyonnaise a vu le jour en 2011. Surfant sur la tendance du funéraire, elle a su s’imposer grâce à un concept complet qui dispense la famille du défunt de toute démarche liée au décès : clôture de compte bancaire, Assurance vie, résiliation du contrat d’électricité (EDF). Le client paye un pack de 200 euros qui permet de bénéficier de ces services à distance. En 2015, plus de 15 000 clients ont eu recours à ce coffret. Un avenir prometteur pour cette start-up qui compte révolutionner le concept des funérailles.

Internet ou comment sortir le secteur funéraire de sa dimension lugubre

Le secteur funéraire sur internet a bel et bien de l’avenir. Et la raison est simple. Personne n’a envie, en plus de la mort d’un proche, d’entrer dans de grandes négociations et dialogues avec une entreprise chargée des obsèques. Les start-up ont bien compris cette contrainte et proposent désormais un service à distance par l’intermédiaire d’internet. Cet espace virtuel évite une gêne éventuelle aussi bien pour la start-up que pour le client potentiel. L’entreprise peut proposer ses prix et ses formules en toute liberté. L’internaute, lui, peut comparer les offres en toute intimité. De cette manière, le défunt reste la priorité de l’un et de l’autre.

Un secteur sombre mais qui rapporte gros !

Certains ont du mal à reconnaître l’aspect lucratif du secteur funéraire. Pourtant c’est vraiment le cas ! Sachant qu’il y a plus de 530 000 décès annuels en France, le marché funéraire représentait un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros en 2011. Et ce secteur ne risque pas de connaître la crise…

Néanmoins, pour créer une start-up funéraire qui marche, il faut choisir ce domaine pour son aspect utilitaire et ne pas y voir uniquement un intérêt financier. Autrement, les jours de votre entreprise seront comptés. Comme pour tous les domaines (et dans celui-ci plus que n’importe quel autre), il faut de la passion pour réussir.

Une entrepreneure … équilibrée !

Avec son associée Gabrielle, Claire Nouy a créé la société Nubio, spécialisée dans les cures de détox à base de jus de légumes pressés à froid.

C’est en 2003 que Claire Nouy intègre une classe préparatoire commerciale à Brest, avant de sortir diplômée quelques années plus tard de l’Ecole Supérieure de commerce de Grenoble. Au cours de ses premières expériences professionnelles, la jeune femme se forge une culture digitale où elle confirme par ailleurs sa passion pour le développement durable.

En 2012, Claire rejoint l’équipe de la start-up « Hellofresh » qui propose la livraison à domicile de repas tout prêts à être cuisinés, en tant que responsable du marketing. Elle y fait la rencontre de Gabrielle Rotger Marcombes, alors chargée du pôle logistique. Malheureusement, l’activité de la jeune boîte peine à décoller et le groupe allemand Rocket Internet, maison mère de la start-up, décide de fermer l’activité en France.

Gabrielle, ingénieure agronome de formation, est issue d’une famille d’entrepreneurs et affiche très tôt son envie de créer sa structure. Claire, quant à elle, écrit pour des magazines gastronomiques et lifestyle et développe un fort intérêt pour les nouveaux concepts « healthy ». « J’ai découvert le concept des jus pressés à froid lors d’un séjour à New-York. Il s’agit de jus à base de légumes crus, qui permettent de pallier le manque de vitamines et de faire en sorte que votre corps élimine les toxines » précise-t-elle. Les deux jeunes femmes décident d’importer le concept dans l’Hexagone. Elles lancent Nubio en novembre 2013. L’entreprise propose au consommateur des cures de détox de 1 à 5 jours. Ces dernières, à base de jus de légumes frais pressés à froid, sont certifiées bio et permettent au client d’éliminer les toxines pour repartir du bon pied.

Au démarrage, les deux fondatrices fabriquent leur jus elles-mêmes dans leur atelier et investissent toutes leurs économies. Elles obtiennent un prêt Nacre (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise, ndlr) à taux 0 et sollicitent leur banque pour des emprunts. Après un an d’activité, la boîte devient rentable. Nubio atteint un chiffre d’affaires de 300 000 euros en 2014 et les jeunes femmes emploient aujourd’hui 6 personnes et font travailler tout un écosystème de fournisseurs.

Claire et Gabrielle ont bouclé un tour de table de 355 000 euros auprès de Business Angels en mai dernier. Une levée de fonds qui devrait leur permettre de se développer sur le territoire national et à l’international d’ici 2016, mais également d’agrandir l’atelier et de recruter quelques personnes supplémentaires.

Aujourd’hui, Claire est une entrepreneure épanouie. La jeune femme met toute son énergie au service de son projet et de sa conviction : le bien-être passe par un mode de vie « healthy ». Une conception qu’elle essaye de porter au-delà de son aventure entrepreneuriale, en pratiquant beaucoup de sport, dont le yoga, et en s’investissant dans des associations comme La Ruche qui dit Oui, réseau de soutien aux producteurs locaux.

Le Big Data va-t-il vraiment révolutionner les habitudes ?

Le Big Data est un concept qui décrit non seulement l’explosion de grosses quantités de données, mais également l’importance qu’il y a à les traiter et à les utiliser pour construire des statistiques. Les informations et les recoupements issus de ces traitements vont désormais pouvoir être utilisés dans des domaines comme la publicité, la traduction de documents ou même les ressources humaines. La révolution apportée par ce flot de données se situerait-elle là ?

Une révolution dans de nombreux secteurs

Le Big Data est-il en train de révolutionner le monde ? Le volume de données stocké chaque année est colossal. Mais en quoi est-ce une révolution ? A part l’augmentation des capacités de stockage de l’information, qu’est-ce que le Big Data va vraiment changer dans notre vie courante ? Ce n’est pas tant la quantité de données qui est importante, mais la capacité de les traiter et d’en faire ressortir les informations critiques. Quels sont les domaines impactés ?

– Domaine des services…

Les services sont impactés par ce phénomène massif de l’explosion des données. Pour prendre un exemple, là où les premiers traducteurs automatiques travaillaient au « mot à mot » et fournissaient au mieux des traductions médiocres et au pire des contresens, les traducteurs de dernière génération disposent d’une multitude de sources et parviennent par recoupement (entre autres) à des résultats beaucoup plus satisfaisants. Grâce à ce type de technologie, il est possible d’envisager dans un avenir proche d’obtenir la traduction audio en temps réel de ce que vous dit votre interlocuteur étranger. Google et Skype travaillent notamment sur ce genre de services.

– La santé concernée…

Dans le domaine de la santé, les données concernant un patient pourraient être conservées et analysées afin de compléter un diagnostic en fonction de ses antécédents par exemple, et ce, même s’il change d’hôpital ou s’il s’écoule plusieurs années entre deux visites. Toutes ces données pourraient également être utilisées (de façon anonyme et sécurisée) pour traiter les futurs patients se présentant avec les mêmes symptômes. On peut imaginer qu’il serait moins difficile d’identifier une maladie contagieuse et d’éviter ainsi une épidémie, ou de suivre de façon plus précise sa propagation.

– Les RH à l’heure du Big Data

La gestion des ressources humaines va elle aussi être complètement bouleversée. Les données recueillies vont permettre de croiser les données sur les candidats potentiels ou même sur le salarié, dans des domaines divers comme les diplômes, les formations réalisées, les salaires obtenus… Les données internes à l’entreprise pourront être croisées avec celles recueillies sur les réseaux sociaux…

D’énormes quantités de données pourraient également servir à construire des modèles beaucoup plus précis afin de réaliser des prédictions : augmentation ou diminution des prix de certains produits, billets d’avions, de train… Un domaine est à l’heure actuelle particulièrement mal exploité en termes de traitement des données : l’éducation. Les applications dans ce domaine restent encore à être inventées !

Doit-on fixer des limites ?

Le traitement d’une quantité si importante de données devrait potentiellement permettre de dénicher des informations dont nous ne soupçonnions même pas l’existence. Mais faut-il pour autant tout permettre et renoncer à toute vie privée en tant que particulier ? A l’ère du tout connecté, quoi que l’on en dise, chaque être humain envoie, parfois à son insu, beaucoup d’informations personnelles, sur les habitudes de vie, de consommation… Les entreprises peuvent se servir de cet outil à des fins marketing, mais elles devront toujours faire attention à ce que l’humain aie toujours le dernier mot.

9 secteurs sexys où il fait bon entreprendre

Entreprendre permet non seulement de s’épanouir personnellement mais aussi de profiter d’activités parfois hors du commun et plus originales les unes que les autres. Quels sont ces secteurs particulièrement sexys où il fait bon entreprendre ?

Le tourisme de luxe

Secteur prisé de tous les voyagistes en ligne, le tourisme haut de gamme s’est développé de façon exponentielle ces dernières années. De nombreuses entreprises se proposent ainsi de fournir des séjours tout-en-un dans des destinations aussi paradisiaques que les Maldives ou les îles de Polynésie avec de luxueuses prestations personnalisées.

La gastronomie à domicile

Très tendance et prisé de la gent féminine comme masculine, avoir un chef à domicile se démocratise de plus en plus. Il n’est ainsi pas rare de dénicher plusieurs offres personnalisées pour obtenir des cours de cuisine haut de gamme pour ensuite reproduire et préparer des recettes à la carte à ses proches et convives.

La mode et le prêt-à-porter

Toujours porteur et à la pointe du luxe, l’univers du prêt-à-porter symbolise le glamour à lui tout seul. De nombreuses activités y sont ainsi liées dans la création comme dans la communication et le marketing. De la fabrication de vêtements sur-mesure pour les défilés aux campagnes médiatiques, c’est un secteur qui attire toujours les investisseurs et les médias mainstream.

Les jeux vidéo

Prisé des jeunes mais aussi des trentenaires et des jeunes cadres dynamiques, le secteur du jeu vidéo représente plus de 3 milliards de chiffre d’affaires rien que pour la France. Femmes et hommes se tournent alors volontiers vers une activité lucrative et créative, qui est passée d’une simple industrie récréative à un véritable marché en l’espace de 20 ans.

Le relookage sur-mesure

Porté par les médias et un univers de la mode dynamique, le relookage à domicile et sur Internet est particulièrement prisé des candidats. Conseils pour changer de garde-robe, confiance en soi et séduction, font ainsi partie de la panoplie de ces entrepreneurs qui proposent aux particuliers de se relooker avec des prestations sur-mesure.

La recherche médicale high-tech

Profitant largement des progrès de la médecine moderne et de l’apport du numérique, la recherche médicale profite de l’engouement des particuliers. De nombreux pôles d’excellence sont en effet créés chaque année, récompensant les avancées notables des chercheurs.

La sécurité informatique

Toujours d’actualité, la cybercriminalité concerne des centaines de millions d’internautes. Antivirus, solutions de sécurité et autres pare-feu sont alors créés et optimisés grâce au travail d’informaticiens chevronnés qui suscitent l’admiration pour leurs compétences poussées.

La bioéthique

À mi-chemin de la recherche scientifique et de la déontologie, le secteur de la bioéthique représente l’avenir. Le développement et les progrès de la médecine moderne sont en effet favorables à ces comités de réflexion qui s’interrogent au gré des avancées scientifiques.

L’aérospatiale

Bientôt possibles grâce aux avancées de l’aviation civile, les voyages très longues distances et pourquoi pas interstellaires vont se démocratiser. C’est alors l’occasion pour les particuliers de faire partie de l’aventure en réservant un billet sur une navette spatiale, réservé cependant pour le moment aux plus gros patrimoines.

Préparez vos cartes de vœux professionnelles dès maintenant !

Fin d’année oblige, certaines traditions se doivent d’être respectées, y compris pour les entreprises. Cela vaut pour les cartes de vœux papier, que les sociétés ont l’occasion de faire parvenir tant à leurs salariés qu’à leurs partenaires et à leurs clients. Il est toujours utile de soigner cet exercice, qui concourt à donner une certaine image de l’entreprise auprès de son réseau. Quels conseils pour des cartes de vœux réussies ?

Reflétez l’image de l’entreprise

Le premier intérêt de la carte de vœux professionnelle est de consolider les relations de travail en se rapprochant des différents interlocuteurs se trouvant au sein de son réseau. Pour cela, il est de bon ton de soigner la présentation et de préparer ses cartes de vœux papier quelques semaines à l’avance. Il s’agit de véhiculer en interne comme en externe l’image de l’entreprise, un produit négligé serait donc malvenu. Il ne faut pas hésiter à axer ses vœux sur les valeurs de l’entreprise, notamment en matière de solidarité. Selon les secteurs d’activité, des approches différentes sont possibles, avec une créativité ajustée en fonction.

Adoptez un contenu personnalisé

Une étude a démontré que plus de 55 % des cartes de vœux professionnelles sont standardisées. Pour sortir du lot, il est donc recommandé d’éviter les formules lapidaires et toutes faites, pour se concentrer sur un contenu inédit à l’adresse de ses interlocuteurs. Les intitulés convenus tout comme les textes uniformisés sont à proscrire. Une pointe d’originalité est ici la bienvenue, sans fantaisie excessive toutefois. Une carte traditionnelle de quatre pages comportant un message du dirigeant de l’entreprise, l’identité visuelle de la société, sa devise ou une citation adaptée, ainsi que des vœux personnalisés, est une bonne idée.

Soignez le vocabulaire

Les vœux constituent l’occasion de marquer une rupture avec le ton professionnel des échanges réalisés tout au long de l’année. Il est possible d’aller dans un registre plus sensible afin de nouer une relation directe avec les destinataires. Il est recommandé d’opter pour un champ lexical à la fois riche et positif, autour de quelques valeurs-clés comme l’épanouissement personnel, le succès ou la sérénité. Les formulations neutres ou trop banales sont à éviter. Pour autant, on reste dans le cadre professionnel et non privé : les références à la « santé » ou au « bonheur », trop personnelles, n’ont pas leur place. Une carte de vœux ne sert pas non plus à faire de la publicité et l’on conseille d’éviter les traits d’humour trop appuyés et les mentions à la religion.

Tournez-vous vers des sociétés spécialisées

Dans tous les cas, une carte de vœux professionnelle imprimée sur papier constitue un élément de communication pour l’entreprise, elle ne doit donc pas être prise à la légère. Pour s’assurer d’un rendu de qualité, il est pertinent de se tourner vers des sociétés spécialisées dans la création de cartes de ce type pour les professionnels. Une société comme Popcarte permet de concevoir facilement un produit adapté à son entreprise, à l’aide de fonctionnalités personnalisées simples à utiliser. Prendre le temps de créer une carte de vœux par ce biais est aussi un gage de sérieux de la part de l’entreprise.

Réaliser des économies d’impôts grâce à l’assurance

Certains produits assuranciels proposent une défiscalisation intéressante, particulièrement pour les chefs d’entreprises soumis au versement des charges patronales et sociales. Focus sur des économies d’impôts grâce à l’assurance. 

Les exonérations fiscales demeurent possibles dans le cas d’une souscription à des contrats d’assurances de personnes et d’assurances vie. à la fois sur le plan professionnel et privé, les dispositifs d’exonération en ce qui concerne l’impôt sur le revenu se concentrent pour l’essentiel autour des produits d’épargne retraite et de prévoyance.

SUR LE PLAN PROFESSIONNEL

Epargne retraite

Cas n°1 : le dirigeant possède le statut de salarié. Dans cette situation, l’entrepreneur a la possibilité de mettre en place un contrat de retraite complémentaire dit « article 83 » au profit des salariés de l’entreprise. Soit il décide d’en faire profiter ses autres collaborateurs, soit il désire se le réserver. Théoriquement, cela n’est pas permis légalement car les bénéficiaires du contrat doivent être définis selon un collège objectif de personnes. En pratique, des moyens existent pour que le dirigeant définisse un collège en fonction de critères qui lui sont favorables. Il peut s’agir du niveau de rémunération, ou du statut cadre, s’il est le seul dans ce cas-là. L’avantage de ce contrat réside dans le fait que les cotisations sont exonérées d’impôt sur le revenu et de charges sociales.

Cas n°2 : le dirigeant est un TNS (Travailleur Non Salarié, affilié au RSI). Les dirigeants TNS peuvent souscrire un contrat dit « Madelin ». Les cotisations versées pour ce dispositif sont déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise. Un dirigeant peut défiscaliser jusqu’à 25 % de sa rémunération, jusqu’à 8 PASS (soit environ 300 000 euros). à la différence du contrat « article 83 », le dispositif Madelin n’est pas soumis à une déduction sociale.

Contrats de prévoyance.

Les contrats de prévoyance que le dirigeant peut mettre en place seront également défiscalisés, avec des plafonds un peu moindres que pour les produits d’épargne retraite. Qu’il s’agisse d’un contrat Madelin ou d’un « article 83 », le principe est le même : le dirigeant, qu’il soit salarié ou non, bénéficie d’une déduction fiscale de ses cotisations de prévoyance. La seule différence réside dans le fait que les cotisations sont réalisées à fonds perdus. Alors que dans le cas d’un plan retraite, le dirigeant récupère la somme au moment de son départ, en prévoyance, il se prémunit contre un risque lourd (incapacité, décès…), mais ces fonds seront perdus, même s’ils restent soumis à défiscalisation.

Contrat Homme Clé.

De manière générale, une prime d’assurance est par hypothèse déductible du résultat de l’entreprise. C’est le cas pour un dirigeant qui aura souscrit un contrat Homme Clé. Selon l’article 39 du Code général des impôts, les cotisations versées au titre de l’assurance Homme Clé sont déductibles des résultats imposables de l’entreprise.

Les Indemnités de Fin de Carrière (IFC).

Les contrats d’indemnités de fin de carrière complètent la gamme offerte par les assureurs aux entreprises pour la gestion externe de leurs régimes de retraite. Ces contrats permettent aux employeurs de provisionner les sommes dues au moment du départ à la retraite de tout salarié. Le dirigeant peut provisionner les fonds en interne, auquel cas ces derniers ne sont pas déductibles du résultat de l’entreprise, ou verser une prime d’assurance à un assureur qui constitue lui-même un fonds destiné à payer des IFC. Dans ce second cas, les primes sont déductibles du résultat. Si le fonds ainsi constitué dégage des intérêts, ces derniers sont exonérés fiscalement.

SUR LE PLAN STRICTEMENT PRIVÉ

Epargne Retraite : le PERP.

Soit parce qu’il n’est pas TNS, soit parce qu’il refuse de souscrire un contrat « article 83 », le dirigeant peut décider de s’occuper de sa retraite personnelle en souscrivant un PERP (Plan Epargne Retraite Populaire), ouvert à toutes les personnes physiques qui n’ont pas encore atteint l’âge légal du départ en retraite. Toutes les cotisations d’un PERP sont déductibles des revenus des souscripteurs, là aussi dans la limite d’un plafond précis. Au sein du foyer, le disponible PERP d’un des conjoints peut être utilisé par l’un ou l’autre des conjoints et le disponible fiscal d’une année est reportable sur les trois années suivantes. Contrairement aux contrats Madelin et article 83, le régime fiscal à échéance du plan d’épargne sera constitué à 20 % de capital, et à 80 % d’une rente.

Assurance vie classique.

Le dirigeant peut profiter de ce dispositif, au même titre que n’importe qui. à la différence de l’épargne retraite, le capital d’une assurance vie individuelle peut être récupéré par son souscripteur quand il le désire. Il s’agit d’un produit assuranciel qui n’offre aucun avantage fiscal à l’entrée. En revanche, l’assuré qui désire racheter son épargne bénéficiera d’une fiscalité avantageuse sur les intérêts générés par l’épargne (abattement annuel de 4600 ou 9200 d’euros et prélèvement libératoire de 7,5 % au bout de 8 ans seulement).

Droit de succession. Certaines exonérations peuvent s’appliquer pour les bénéficiaires de droits de succession. L’ensemble du capital décès versé avant les 70 ans du souscripteur bénéficie d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire, qu’il s’agisse du conjoint, des enfants, des petits-enfants, etc. Si le souscripteur décède avant le dénouement du contrat, les sommes versées aux héritiers ou aux bénéficiaires désignés sont en principe exonérées de droits de succession. Après 70 ans, si le souscripteur verse encore de l’argent sur le contrat, il existe un abattement de 30 500 euros par assuré.

Que font les entrepreneurs après la vente de leur boîte ?

Il n’est jamais simple pour un entrepreneur de quitter la société qu’il a créée. Que la vente soit motivée par le besoin de couper avec un poste à responsabilité trop stressant ou par la volonté de pérenniser l’entreprise, la période qui s’ensuit peut s’avérer délicate à gérer. De façon générale, les chefs d’entreprise peuvent opter pour quatre options différentes afin de rebondir. Comment réagissent donc les entrepreneurs après la vente de leur boîte ?

Prendre du repos

Une fois l’entreprise vendue, quelques mois de repos s’imposent. Il s’agit à la fois de se ressourcer mentalement tout en réalisant des choses avant impossibles. Il n’est pas rare de voir des chefs d’entreprise se lancer dans de longs voyages, se recentrer sur leur famille ou s’adonner librement à leurs passions. Cependant, cette phase ne doit pas être trop longue sous peine de comporter des désagréments. En septembre 2014, le créateur suédois Markus Persson vend son jeu à succès Minecraft pour 2,5 milliards de dollars à Microsoft et arrête toute activité. Un an plus tard, il exprime par des tweets moroses tout son ennui pour sa nouvelle vie de milliardaire, preuve que la situation après la vente d’une société n’est jamais facile à appréhender.

Faire un bilan personnel

Après la vente de son entreprise, il est également possible d’effectuer un véritable travail sur soi. Etablir le bilan de sa carrière et de ses objectifs à moyen comme à long terme est un bon moyen de se donner les meilleures chances pour rebondir. Cette phase introspective permet de mesurer ses connaissances, de se diriger au besoin vers de nouvelles formations et de continuer à faire prospérer son réseau. En 2008, après la cession de sa plateforme de recrutement en ligne Jobup, Wouter van der Lelij reste près d’un an sans travailler afin de réfléchir à la manière d’exploiter pleinement cette expérience. Il s’est reconverti en accompagnateur d’entrepreneurs, proposant ses conseils à de jeunes dirigeants de start-up.

Chercher des opportunités

La période qui suit la vente d’une société est souvent propice à la recherche de perspectives nouvelles. Cela peut passer par des expériences contrastées dans des secteurs divers, avant de revenir à un domaine que l’entrepreneur maîtrise parfaitement. Lucas Girardet vend en 2012 son entreprise de vélos en libre-service CarPostal. Avec d’anciens associés, il crée d’abord la société Equipass, puis se tourne vers le développement durable et les énergies renouvelables. Après des expériences en demi-teinte, il retourne à son domaine de prédilection et monte un projet de vélos pliables à destination des entreprises.

Créer une nouvelle affaire

Enfin, la solution pour bien des entrepreneurs, peu de temps après une vente, est souvent de fonder une autre société. Il apparaît en effet que les longues périodes de repos ou de tâtonnement ne conviennent pas à tous les dirigeants, principalement quand ceux-ci ont la fibre de l’entrepreneuriat. Gilles Bos, après la vente de sa société de médecine esthétique Anteis en 2014, fonde une nouvelle entreprise au bout de neuf mois seulement, un fonds d’investissement pour les entrepreneurs. Il ne faut donc pas considérer la vente d’une société comme une finalité mais comme une étape pouvant mener rapidement à de nouveaux projets.

10 secteurs insolites où entreprendre

Le succès d’une entreprise dépend bien souvent de sa position sur un marché : quand elle est seule sur son créneau, la réussite est plus aisée ! On observe ainsi de nombreux entrepreneurs monter des sociétés en apparence farfelues, mais dont les concepts innovants leur permettent de séduire progressivement le public. Quels sont donc les secteurs les plus insolites sur lesquels miser pour les chefs d’entreprise ?

La location de paparazzis

La société américaine Celeb 4 a day propose à ses clients de vivre une journée dans la peau d’une star. Pour cela, ils peuvent louer des paparazzis qui les suivront partout durant 24 heures. Né à Los Angeles, ce concept se décline à présent dans plusieurs villes de Californie.

La vente de terre

Nombre de familles d’origine irlandaise vivent aux Etats-Unis. L’entreprise Auld Dod basée à Dublin vend ainsi des mètres cubes de terre irlandaise, expédiés sur le sol américain pour les nostalgiques du Vieux Continent, afin d’aménager un jardin par exemple.

Les lettres au Père Noël

Aussi bien en France qu’en Angleterre et aux Etats-Unis, ce concept fait florès. Des entreprises répondent aux lettres des enfants en se mettant dans la peau du Père Noël, avec des réponses personnalisées ainsi que timbre et cachet rappelant les contes de Noël.

La vente de papillons

Il s’agit ici de ventes de papillons vivants, qui ne sont donc nullement destinés aux collectionneurs. Plusieurs entreprises comme JBA Entertainment en commercialisent en grandes quantités, pour des évènements comme des sorties de cérémonie de mariage.

La rédaction de justificatifs d’absence

Avec 15 000 commandes mensuelles, la société américaine The Excused Absence Network rencontre un grand succès. Son concept : proposer toutes sortes de faux documents à ses clients pour justifier une absence auprès de leurs employeurs.

La location de chèvres

Surfant sur la dynamique écologique, l’entreprise Rent a Ruminant permet de louer un troupeau de chèvres pour désherber une parcelle. En France, deux sociétés en Bretagne et en Savoie proposent ce service aux particuliers et aux entreprises.

Le transport aérien pour animaux

Lors d’un voyage en avion, il arrive que les animaux en soute se blessent ou soient perdus. Grâce à Pet Airways, les maîtres anxieux peuvent réaliser le transport de leurs animaux de compagnie avec des vols uniquement destinés aux bêtes.

Le décollage de chewing-gums

L’entreprise néerlandaise GumBusters propose un service original depuis 1998, visant à enlever les chewing-gums collés sur les trottoirs. La société connaît un important succès et s’est développée en Autriche, en Angleterre, en Allemagne et en Suisse notamment.

Les chats-cafés

Un nouveau genre de café a ouvert au Japon et à Taiwan depuis une décennie. Il permet de commander des consommations tout en caressant des chats, dans un intérieur intimiste et rassurant. Cette activité anti-stress s’adresse aux cadres en particulier et plus d’une centaine d’établissements ont déjà ouvert à ce jour.

Le parrainage de ruche

En France, la société Un Toit pour les abeilles permet à des particuliers de parrainer une ruche pendant un an. En échange de ce service écologique, les clients reçoivent entre six et vingt-quatre pots de miel dans l’année. A noter qu’un concept similaire existe aux Etats-Unis, avec la location d’olivier permettant d’obtenir plusieurs litres d’huile vierge par an.

Souscrire une assurance retraite pour ses salariés

Les entreprises, peu importe leur taille ou leur secteur d’activité, peuvent cotiser pour la retraite complémentaire de leurs salariés. Cette dernière, qui vient compléter la retraite couverte par la Sécurité sociale, prend la forme d’une rente, versée chaque trimestre au salarié jusqu’à la fin de sa vie. Comment mettre en place un tel dispositif dans sa boîte ?

Selon la 3e édition du Baromètre des « Pros » réalisé par BVA pour l’assureur Aviva à l’été 2014, le financement de la retraite est devenu une préoccupation majeure aussi bien pour les Français que pour les Pros (60 %) et les Professions Libérales (65 %). Seuls 34 % des Français déclarent disposer d’un produit d’épargne retraite et près d’un « Pro » sur deux n’en a pas.

Pourquoi mettre en place un contrat d’assurance retraite dans l’entreprise ?

En tant qu’entrepreneur, pourquoi privilégier un contrat d’assurance retraite complémentaire plutôt qu’une augmentation de salaire ou une prime ? Deux raisons permettent de le justifier. D’abord, les cadres et salariés du secteur privé ont pris conscience que le taux de remplacement des départs à la retraite deviendra de plus en plus faible dans les années à venir. Aujourd’hui, les entreprises qui mettent les contrats d’assurance retraite complémentaire en place considèrent qu’ils représentent un véritable outil de recrutement des collaborateurs, motivation et fidélisation en tête. Ils sont considérés comme faisant partie du « package social » auquel un salarié va prêter attention au même titre que son salaire. Ensuite, pour un même montant versé par l’entreprise, le bénéfice financier peut être doublé pour le salarié dans le cadre d’un contrat retraite, par rapport à une prime ou un complément de salaire. D’autant que cette somme, à la différence d’une prime, ne sera ni soumise aux charges sociales et patronales, ni imposée sur le revenu. Résultat : pour un effort identique de l’entreprise, le salarié bénéficiera d’avantages financiers plus importants !

Quels sont les dispositifs existants ?

Régime à cotisation définie (article 83). Les cotisations de ce dispositif sont définies au contrat. Elles représentent soit un pourcentage des salaires, soit un pourcentage du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS). L’employeur sait donc exactement combien il va payer avant la souscription. Ce contrat doit être souscrit soit pour l’ensemble des salariés, soit pour un « collège » d’employés qui correspond à une catégorie définie selon des critères objectifs, comme le fait qu’ils relèvent ou non de l’AGIRC (statut cadre ou non). Parfois, certaines conventions collectives établissent elles-mêmes des collèges. Ces catégories peuvent également être définies en fonction des us et coutumes propres au métier en question. Une entreprise de transporteurs pourra décider de souscrire un contrat pour les salariés qui effectuent des missions à l’international par rapport à leurs collègues qui, eux, restent sur le territoire national. Quoi qu’il en soit, l’entrepreneur ne peut pas faire profiter une seule personne (sauf si elle est seule dans son collège) de ce type de dispositif. Si cette règle n’est pas respectée ou que le collège d’employés concerné par le contrat ne répond pas à des critères objectifs, le contrat peut être requalifié et l’exonération de charges sur les cotisations peut être remise en cause. Dans le cadre de ce dispositif, l’épargne appartient au salarié à partir du moment où elle est versée sur son compte et ce quoi qu’il arrive. S’il quitte l’entreprise, il conserve son épargne-retraite et peut le cas échéant la transférer dans le contrat article 83 de sa nouvelle entreprise. Simple à mettre en place, ce contrat ne nécessite pas de lourdes formalités administratives. L’entreprise signe un formulaire d’adhésion avec l’assureur, puis un formulaire d’affiliation individuelle pour chaque employé concerné par le contrat. L’entrepreneur fournit la liste exhaustive des salariés concernés et paye ensuite une cotisation chaque trimestre. Ces cotisations sont déductibles du résultat imposable de l’entreprise. Elles sont également exonérées de charges sociales pour l’employé et pour l’employeur, dans la limite du plus élevé des deux plafonds suivants : 5 % du PASS ou 5 % de la rémunération annuelle brute du salarié (limitée à 5 PASS). L’entreprise paie un forfait social de 20 %. En ce qui concerne les salariés, si la cotisation est inférieure à 8 % de son salaire annuel brut, limité à 8 PASS, le revenu de retraite complémentaire n’est pas intégré à l’impôt sur le revenu.

Régime à prestations définies (article 39). Ce type de contrat est encadré par la loi Macron de mai 2015. Le principe du dispositif consiste à calculer une rente en fonction du salaire de fin de carrière et de l’ancienneté du salarié. Cette rente lui sera versée quand il quittera l’entreprise. Elle peut par exemple correspondre à 3 % du salaire de fin de carrière multiplié par le nombre d’années d’ancienneté, résultat auquel s’ajoute certains apports supplémentaires en fonction de la valeur ajoutée que l’employé aura apporté à l’entreprise pendant son passage. Il existe deux types de contrats « Article 39 » : le régime additif (qui offre un complément de revenu égal à un pourcentage du salaire de fin de carrière) ou le régime chapeau (dont le complément de revenu tient compte de l’ensemble des pensions de retraite perçues par le salarié pour atteindre un pourcentage du salaire de fin de carrière). Ce contrat peut être souscrit pour l’ensemble des salariés ou pour une catégorie objective d’employés. à la différence de l’article 83, la définition de cette catégorie n’est pas encadrée de façon aussi précise. Les salariés qui pourront bénéficier de ce dispositif seront ceux qui font encore partie de l’entreprise au moment où ils liquident leurs droits à retraite. Si ces derniers partent de la société avant l’âge de la retraite, ils ne peuvent pas profiter de cette somme. Les contrats à prestation définie constituent des outils de fidélisation, souvent souscrits par des entreprises qui désirent garder jusqu’à leur retraite des cadres proches de l’âge requis, dont le savoir-faire est précieux. En général, les dirigeants mettent ces dispositifs en place quand les salariés concernés sont à 7 ou 8 ans du départ à la retraite.

Un serial entrepreneur engagé

Alexis Krycève est à la tête de la société AK2C, spécialisée dans le conseil en stratégie RSE, et de la start-up Treez qui conçoit des accessoires de mode qui contribuent à la reforestation.  

Après un baccalauréat scientifique, Alexis Krycève intègre HEC en 1997. Un an plus tard, il effectue un stage à l’association étudiante « Solidarité France Népal » avant de rejoindre l’équipe de L’Oréal en tant que stagiaire en Allemagne puis en Angleterre de 1999 à 2000. L’année d’après, Alexis s’essaye à plusieurs petites expériences entrepreneuriales avant de finalement pénétrer le marché du travail en tant que salarié.

Ce serial entrepreneur en devenir débute sa carrière professionnelle au sein d’Alter Eco, entreprise spécialisée dans le commerce équitable. Il participe activement au développement de la société qui décide de réorienter son business model vers la grande distribution. Pendant près de 6 ans, il occupe le poste de codirecteur général, avant de quitter la structure en 2008.

Un an après sa démission, Alexis participe à la création du collectif Pur Projet avec quelques entrepreneurs sociaux, dont Tristan Lecomte, fondateur d’Alter Eco, avec lequel il a gardé contact. Ensemble, ils développent ainsi le concept de leur nouvelle organisation : mettre en place des programmes de reforestation à travers le monde. La marque est portée par plusieurs sociétés dont AK2C, qu’Alexis Krycève fonde la même année que le collectif. L’entreprise en question délivre des prestations de conseil en matière de stratégie et de développement durable pour les professionnels afin de les aider à mieux intégrer les enjeux environnementaux et en faire des leviers de business. En 2014, la société réalise un chiffre d’affaires de 350 000 euros.

En parallèle de ces deux aventures, Alexis Krycève crée la marque Treez, spécialisée dans la vente d’accessoires de mode. Le principe est simple : un bracelet acheté équivaut à un arbre planté au Ghana, en Thaïlande, en France, au Brésil, aux Philippines ou au Pérou. Actuellement en plein développement, Treez compte 5 salariés et son chiffre d’affaires atteint 100 000 euros en 2014 et vise cette année un objectif de 250 000 euros.

Aujourd’hui, l’homme est devenu un véritable boulimique de l’entrepreneuriat. « J’éprouve un réel épanouissement dans l’activité d’entrepreneur et ne peux envisager un autre métier » analyse Alexis Krycève. à travers son parcours, il a pris goût à ce cadre de vie très dynamique, dont il apprécie la liberté, la créativité et la possibilité d’orienter sa vie comme il le souhaite.

Ce « patron coach », comme il aime s’appeler lui-même, se voit comme un capitaine d’équipe qui défend une vision participative du management. Très attentif à ses équipes, il accorde une importance toute particulière au développement personnel de ses employés ainsi qu’à l’autonomie. « Je me rappelle avoir accepté un contrat de télétravail à un de mes salariés qui souhaitait faire le tour du monde», raconte-t-il.