Accueil Blog Page 906

Suivre le capital-santé des énergies vertes

La transition énergétique est un débat politique qui touche éminemment les entrepreneurs. Les questions abordent autant l’économie actuelle et future, que l’écologie et le développement durable. Elle pose aussi les questions de la dépendance à l’état, de l’innovation et de la part de la recherche et du développement.

Ce sera l’une des discussions politiques du mois d’octobre. Cet été, le Conseil des ministres adoptait le projet de loi de Ségolène Royal, ministre de l’écologie sur la « transition énergétique pour la croissance verte ». à l’Assemblée Nationale, les débats promettent d’être agités car les intérêts divergent sur le projet de la transition énergétique, thématique phare du quinquennat du Président Hollande. Entre objectifs de consommation d’énergie, secteur des transports, dépenses des ménages et valorisation des déchets, les énergies renouvelables touchent autant à l’emploi qu’aux porte-monnaie des particuliers et des entreprises. Qui plus est, les questions écologiques attisent toujours les échanges entre les « pro » et les « anti » du nucléaire. Zoom sur un secteur qui n’a pas fini de faire parler de lui.

Qu’entend-t-on par énergies nouvelles ? 

Le développement global des énergies renouvelables a de particulier qu’il touche à l’économie des générations futures. L’exploitation a pris de l’ampleur depuis un peu plus de 20 ans, quand a commencé à naître une conscience collective concernant l’utilisation des ressources de la planète. Les dates clefs comme celui du « jour de dépassement », journée à partir de laquelle, les habitants de la Terre vivent au-delà des capacités énergétiques (fixée, cette année, au mardi 19 août), sont des petits électrochocs. L’écologie, le dérèglement climatique, l’équilibre de la planète sous-tendent forcément la réflexion à propos des énergies nouvelles. Par ailleurs, le marché des énergies nouvelles s’ancre dans des visions et des stratégies à long terme que ce soit pour un état, une entreprise ou des particuliers. Tous investissent dans des projets qui leur rapporteront… plus tard. Le terme « énergies nouvelles » regroupe diverses réalités : énergies éolienne, hydraulique, biomasse et biocarburant, énergies marines, géothermie… Elles se définissent comme des énergies inépuisables parce que fondées sur des forces naturelles : les marées, le vent, le soleil, les biocarburants (contrairement aux énergies fossiles, aux hydrocarbures et à l’énergie nucléaire dont l’exploitation ne peut se faire qu’au détriment des réserves de la planète).

Quelles potentialités dans le secteur ?

Les décisions gouvernementales et européennes ne font pas toujours des heureux – surtout quand fleurissent pour les entreprises de nouvelles réglementations. Toutefois, elles impulsent un cap et influent sur les stratégies. Les habitudes des Français en matière d’énergie ont quelque peu changé, ces dernières années, puisqu’ils utilisent davantage les énergies renouvelables. Mais c’est essentiellement sur l’avenir que doivent miser les entreprises du secteur pour assurer leur développement. La France a défini comme horizon, l’année 2030 pour porter la part des énergies renouvelables à 32 % dans la consommation énergétique, réduire les émissions de CO2 dans l’environnement de 40 % et diminuer la consommation des énergies fossiles. Des choix qui vont conforter la montée en puissance des énergies nouvelles dans la part de l’économie nationale et impulser la mutation d’une nouvelle industrie. Une industrie « propre » basée sur l’innovation et les nouvelles révolutions. Les domaines principalement visés par les prochains objectifs sont les logements et les transports avec la rénovation thermique des bâtiments ou la part belle accordée aux véhicules électriques. Ces potentialités sont corrélées au fait que la recherche et qu’une politique industrielle forte soient encouragées. Les plus optimistes misent sur une part de 13 à 15 % des énergies renouvelables dans l’économie du secteur à moyen terme contre 3 % actuellement.

Zoom sur l’énergie solaire

2007 a signé l’année du décollage pour le secteur de l’énergie solaire et pour les parcs français au sol, avec une hausse du nombre de sociétés travaillant dans la production, la distribution ou l’installation de systèmes photovoltaïques. Suivant la carte française de l’ensoleillement, de nombreux particuliers se sont équipés de panneaux solaires. Pourtant après de belles années, le marché de la production a stagné, la faute à une crise mondiale du photovoltaïque et à une guerre des prix féroce. Aujourd’hui, la filière semble avoir les capacités de rebondir et d’être compétitive avec un retour à la hausse des raccordements électriques sur les deux derniers semestres de 2014. C’est avec l’éolien, la source d’énergie qui se développe le plus vite en Europe. Le solaire occupe une place minime dans les énergies en France mais c’est pourtant une des solutions vertes les plus connues grâce à l’état qui a encouragé le développement des énergies renouvelables auprès des particuliers. Les perspectives et les innovations pour le secteur sont liées essentiellement à la fabrication de type de cellules, capables de produire davantage d’énergie. Elles concernent également des matériaux semi-transparents qui permettraient, à terme, de remplacer les fenêtres des bâtiments. Des chercheurs de l’Université d’état du Michigan ont récemment exposé les premiers concentrateurs solaires transparents et rigides. Si la technologie était davantage poussée, pourrait-on imaginer des voitures dont les vitres créent de l’énergie ou des tablettes dont la surface permet leur propre rechargement ?

5 entreprises qui cartonnent sur le business de l’énergie durable

Le développement durable prend de plus en plus d’importance. Voilà 5 entreprises qui ont réussies à s’imposer dans ce milieu de l’énergie durable.

APR2 

S’est spécialisée dans la collecte, le recyclage et le traitement des déchets conformément à la réglementation environnementale. La société implantée dans les Yvelines depuis 2003 utilise la matière première ainsi créée (appelée « Nactimix ») pour fabriquer de nouveaux produits, notamment dans le mobilier urbain comme des jardinières ou des lames à terrasses

Budget Telecom 

A acquis, en janvier dernier, Effineo, spécialiste de l’efficacité énergétique dans le logement collectif, pour développer ses solutions innovantes dans la consommation énergétique. La société propose aux gestionnaires d’immeubles, aux acteurs du bâtiment et aux entreprises une gamme d’offres de coachings et de suivis de performance.

Greenweez.com 

Fondé en 2008 en Haute-Savoie, est devenue en quelques années, un des plus grands magasins de produits biologiques en ligne en Europe. La plateforme propose plus de 30 000 articles dans 10 univers différents, que ce soient les cosmétiques, la mode, la cuisine, la maison ou les enfants. Plus d’un million de commandes a déjà été traité, depuis la création.

Greenjob.fr

Est un portail d’emploi en ligne gratuit, spécialisé dans les métiers de l’environnement et du développement durable. Il permet de mettre en relation les recruteurs et les candidats grâce à différentes catégories de métier comme le Milieu Industrie, les Risques, l’Agriculture ou la gestion de l’Eau et à la mise en ligne de CVthèques et d’offres d’emplois.

HYSEO

S’est spécialisé dans le développement de centrales photovoltaïques au sol et en toiture, dans l’achat et la modernisation de centrales hydroélectriques et dans la commercialisation de systèmes d’énergie autonomes. Cette société toulousaine, intègre toute une « chaîne de compétences » pour agir dans son domaine comme un opérateur global.

Voiture de fonction, de service ou personnelle : quels coûts pour quelle utilisation ?

Choisir le type de véhicules qui constituera la future flotte automobile de son entreprise est un pré-requis. L’utilisation qui en est faite est bien sûr indispensable à prendre en compte pour calculer les coûts induits pour la société. 

Les véhicules de fonction et les véhicules de service sont souvent considérés comme semblables alors qu’ils cachent des réalités d’utilisation, de fiscalité et de droit différentes. 

Différents types de véhicules pour différentes utilisations 

Le véhicule de fonction correspond à un avantage en nature, inscrit dans le contrat de travail d’un salarié. C’est un levier efficace pour recruter. Le salarié dispose de la voiture à la fois pour ses déplacements professionnels et personnels, en semaine, en week-end et durant sa période de congés. Un véhicule de service est une automobile de société utilisée par le salarié seulement pour ses déplacements professionnels. Il ne peut donc pas s’en servir en dehors des heures de travail et le véhicule doit être reconduit à l’entreprise à la fin de la journée, même si certaines entreprises concèdent le droit de l’utiliser pour les trajets domicile-travail.

Cette automobile ne constitue pas un droit en nature. Elle n’est donc pas spécifiée dans le contrat de travail du salarié et peut être supprimée sans consultation ni compensation financière. L’annulation dans le contrat de travail d’un véhicule de fonction, elle, est soumise à une revalorisation salariale. En tant que complément de salaire, l’avantage d’un véhicule doit être inscrit dans la fiche de paie. Il est soumis aux charges sociales salariales et à l’impôt sur le revenu du côté du collaborateur. Une voiture personnelle, comme son nom l’indique, appartient au collaborateur. Il peut l’utiliser pour ses besoins professionnels si sa société ne possède pas de flotte automobile. Dans ce cas, l’entreprise doit le rembourser selon un barème kilométrique. 

Les coûts directs et indirects

Le véhicule de fonction est soit acheté soit loué par l’entreprise. L’amortissement de l’achat, qui bénéficie d’une déduction fiscale limitée, représente l’un des premiers coûts directs auquel s’ajoutent les frais de carte grise, d’exploitation, d’assurance, de carburant. D’autres coûts indirects se greffent en supplément. Il s’agit de la taxe sur les véhicules de société (TVS) à payer chaque année et calculée en fonction des émissions de CO2 de l’automobile, de l’impôt société (IS) sur les coûts non déductibles, la taxe professionnelle en fonction de la valeur locative du véhicule.

Dans le cas d’un accident de la route où le salarié serait responsable, la plupart des sociétés requiert la prise en charge de la franchise à leur employé. Les frais engagés par la société sont, dans le cas de la voiture de fonction, nombreux. Les véhicules personnels appartiennent aux salariés qui paient déjà une assurance automobile. L’entreprise doit souscrire une assurance spéciale, appelée « assurance mission », intégrée dans le contrat d’assurance de responsabilité civile générale de l’entreprise. Elle couvre les déplacements professionnels. La société octroie à ses employés, qui utilisent leur automobile privée pour des raisons professionnelles, des indemnités kilométriques.

Ces remboursements se font selon un barème kilométrique. Décomposé en trois tranches de kilométrages annuels professionnels (jusqu’à 5 000 km, de 5 001 à 20 000 km, au-delà de 20 000  km), le barème prend en compte les frais de carburant mais également l’entretien de la voiture, sa dépréciation et sa pneumatique. Il engendre des problématiques de gestion, liées notamment aux certifications à apporter pour justifier du kilométrage.

Constituer une flotte automobile peut coûter cher à une entreprise. Accorder une voiture de fonction ou une voiture de service peut s’apparenter à un excès de coquetterie qui n’est pas toujours nécessaire. Dans le cas de commerciaux ou d’indemnités kilométriques importantes au compteur, les sociétés ont cependant plus d’avantages à mettre à disposition un véhicule à leurs salariés.

20 applications dont vous ne pourrez plus vous séparer pour votre automobile

De nombreux outils et application existent pour vous faciliter la tâche dans de nombreux domaines. Découvrez les 20 applications smartphone indispensables pour votre flotte automobile

Essence Free 

·  Tarif : Gratuit 

· Fonction : Géolocalise les stations essence autour de vous, repère les tarifs pratiqués et assure le suivi des dépenses.

Waze 

· Tarif : Gratuit 

· Fonction : GPS communautaire qui permet de partager en temps réel le trafic, l’état des routes, les accidents et les contrôles de police.

Où me garer

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Trouve les places de stationnement disponibles dans les
parkings publics ou sur la voie publique. Mémorise l’emplacement du véhicule
pour le retrouver plus facilement. 

Neoparking 

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Compare les tarifs de parkings publics en fonction de votre durée de stationnement et permet de réserver sa place en bénéficiant de prix réduits. 

AroundMe

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Identifie votre position pour vous permettre de trouver à proximité les services dont vous avez besoin (distributeur de billet, cinéma, restaurant, hôpital).

Koi tu risk 

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Liste l’ensemble des infractions routières ainsi que les risques encourus (amendes, retraits de points). Elle permet aussi d’accéder à des conseils juridiques.

Road Trip

· Tarif : Payant

– Fonction : Répertorie l’historique de votre véhicule depuis les frais d’entretien, jusqu’au kilométrage du véhicule. Permet des rappels de maintenance et le suivi de l’utilisation des pneus.

Honk

· Tarif : Payant

· Fonction : Garde en mémoire l’emplacement de votre véhicule, la durée de vos stationnements et vous alerte quand votre parcomètre est bientôt terminé. 

iPermis 

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Permet de consulter vos points de permis de conduire et vous donne des conseils pour les sauvegarder. 

Drive Me 2 

· Tarif : Payant

· Fonction : Fournit en temps réel des informations sur votre conduite : vitesse moyenne, vitesse instantanée, coût du

GoingAbroad

  • Tarif : Gratuit  
  • Fonction : Présente les règles importantes de la sécurité routière dans les pays européens et en fait le classement par pays et par thématiques.

iHandy Flashlight Pro

  • Tarif : Payant
  • Fonction : Vous fait bénéficier de plus de 60 faisceaux lumineux. Certains sont de véritables gadgets quand d’autres (faisceaux lumineux de précision) vous aideront en cas de problème sur la route de nuit. 

Réflexe Accident

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Propose des bons conseils et les informations nécessaires en cas d’accident sur la route (remplir un constat, numéros d’urgence, position GPS de l’accident…).

ChargeMap 

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Informe sur les points de charge publics disponibles pour votre voiture électrique, les plus proches du lieu où vous vous situez.

Wi-Fi Finder

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Trouve les points Wi-Fi les plus proches du lieu où vous êtes, pour rester connecté même quand vous êtes en déplacement.

CarTune Music Player

· Tarif : Payant

· Fonction : Combine une reconnaissance vocale et une lecture simplifiée de votre playlist musicale grâce à une gestuelle intuitive pour que vous gardiez un parfait contrôle de votre conduite.

ViaMichelin

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Fournit l’ensemble des conditions de circulation en temps réel et note les imprévus de la route et les radars fixes.

MappyGPS

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Embarque dans votre smartphone les fonctionnalités d’un GPS, des cartes mais aussi les annuaires PagesJaunes et PagesBlanches.

La Chaine Météo

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Indique les prévisions régionales et nationales en matière de météo, jusqu’à 12 jours et propose d’envoyer chaque soir celles du lendemain.

Geco

· Tarif : Gratuit  

· Fonction : Propose, grâce à des capteurs de votre smartphone, des pistes d’amélioration de votre conduite en ville pour que vous adoptiez un style plus économe et écologique.

Quels sont les patrons les plus influents sur Twitter ?

Des patrons français ont intégré le dernier classement #DigitalBosses recensant les dirigeants d’entreprise les plus influents sur Twitter. L’étude a été réalisée en collaboration avec TBWA Corporate et Spotter, et publiée en janvier 2015.

Top 5 des patrons français qui cartonnent sur Twitter

À l’instar de la précédente édition, Mathieu Gallet se hisse à la première place des patrons français les plus influents sur le réseau social Twitter avec 21 tweets originaux, 575 mentions et 2 117 retweets à l’intention d’une communauté médiatique très influente dont France Info et iTélé. Sans surprise, Dominique Delport d’Havas Media garde la seconde place du classement avec 197 tweets originaux pour 4 418 retweets et 564 mentions. Denis Olivennes de Lagardère Active vient compléter le podium avec ses 18 tweets originaux, 1 500 retweets et 271 mentions. La quatrième place de ce classement revient ensuite à Pascal Nègre d’Universal Music qui a perdu une place avec 64 tweets, 758 mentions et 3 058 retweets. Laurence Parisot à la tête d’IFOP clôt le top 5 des patrons français influents sur Twitter avec 166 tweets relayés 3 064 fois et 1 684 mentions.

La présence sur Twitter : quels intérêts ?

La présence sur Twitter présente une multitude d’opportunités pour les dirigeants des entreprises françaises. En plus d’être une excellente plateforme pour s’exprimer librement, et ce, dans un langage plus détendu que celui utilisé dans les communiqués de presse officiels, Twitter leur offre également l’avantage d’écouter directement leurs clients. Il s’agit même d’un moyen efficace pour ces dirigeants de communiquer en toute simplicité avec les journalistes.

Une créatrice qui sait rebondir

Parcours d’Isabelle Masson-Mandonnaud, fondatrice de Parfumaré 

A 22 ans, à la sortie de ses études, Isabelle Masson-Mandonnaud commence son aventure professionnelle en entrant à Shop 8, petite chaîne de parfumerie libre-service créée par Dominique Mandonnaud, qui deviendra plus tard son mari. « L’entrepreneuriat a commencé avec cette rencontre. J’admirais Dominique et sa manière de manager, il m’a donné le goût de l’aventure, m’a appris à aimer le fait d’embarquer des gens dans une histoire et d’être heureux ensemble autour d’un projet. C’est ce qui m’anime aujourd’hui », explique l’intéressée. Ensemble, ils décident d’affiner le concept et de reprendre une chaîne de parfumerie plus grande, afin d’en faire une force française commercialisée à l’international. Ils rachètent au groupe britannique Boots sa chaîne de magasins Sephora, la mélangent intelligemment avec le concept de Shop 8 et développent le tout jusqu’à en faire l’enseigne qui a été vendue à LVMH.

En 2004, le couple se sépare, « une passion dévorée par le travail » avoue Isabelle. Un an plus tard, la créatrice se lance un nouveau défi. Elle crée « Crazy Libellule and the poppies ». à travers ce concept, elle souhaite imaginer des parfums solides présentés en stick pour entrer dans le sac des femmes. Le concept cartonne. En deux ans, la marque devient numéro 1 du parfum en stick et obtient quatre prix de l’innovation. Malheureusement, en 2010, l’entreprise explose en vol en raison d’un conflit d’actionnaires.

Quelques mois plus tard, elle décide de recommencer. Remonter le même concept mais aller plus loin pour lier le parfum au soin, voilà l’idée directrice. Après un temps de mise au point et de tests, Isabelle est seule à la tête de l’entreprise, dont le nom devient « Parfumaré ». Elle réalise 200 000 € de chiffres d’affaires en 2013, signe ses packs de la griffe « Made In France » et développe le business à l’international, en Asie, en Angleterre… Mais seule, elle n’y croit pas.« Je voulais m’associer car l’entreprise de demain est à mon sens collaborative », explique-t-elle. « Bien sûr, on peut porter un concept. Mais il faut le partager et y mettre des richesses humaines ». C’est pourquoi fin avril 2014 naît une nouvelle association avec le groupe Français Upperside.

Cet accord donne un grand coup de boost à la créatrice, qui entend désormais faire vivre son concept dans un magasin à Paris. « Nous avons pratiquement trouvé l’endroit pour mettre en valeur le concept Sabé Masson, Perfumes et Soft Perfumes. Il s’agira d’un showroom parisien dont l’ouverture est prévue pour mars, puis nous élargirons totalement au public fin 2015. » Les perspectives paraissent réjouissantes pour celle qui a fait du parfum un véritable art de vivre. « Le parfum, c’est l’odeur du monde », illustre-t-elle. « Un monde sans couleurs serait éminemment triste, mais un monde sans odeurs serait privé d’émotions ». Que rajouter de plus ?

L’État protège les PME du piratage informatique

À l’instar des grandes enseignes, les PME françaises s’exposent également au cyberpiratage. Pour offrir une meilleure protection contre le piratage, l’État propose aux PME un guide de cybersécurité avec des recommandations fiables et efficaces. 

Un guide complet pour les PME

En collaboration avec l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) via la Commission Économie Numérique, la CGPME (Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises) propose aux PME un guide de sécurité internet nommé « Guide des bonnes pratiques de l’informatique ». Afin de se protéger des hackers, ce petit ouvrage d’une quarantaine de pages regroupe une douzaine de conseils pratiques permettant à ces entreprises de manipuler leurs données informatiques en toute sécurité. La brochure aborde, entre autres, le bon choix du mot de passe, la mise à jour régulière des logiciels utilisés, les sauvegardes de données, l’utilisation sécurisée de la boîte de messagerie ainsi que le téléchargement des programmes à effectuer sur les sites officiels des éditeurs.

La cybersécurité, une priorité

La CGPME et l’ANSSI estiment aujourd’hui que la cybersécurité est devenue une priorité pour les entreprises. Il s’agit avant tout d’un facteur de productivité et de croissance à ne pas négliger. En effet, quelques petites malveillances dans la manipulation de ses données informatiques combinées à des systèmes d’espionnage d’ordre économique et industrielles suffisent à remettre en cause l’image et la pérennité de l’entreprise. De tels désastres engendreraient inévitablement une perte de sa clientèle. Il faut également savoir que les mesures prises par ces deux institutions visent aussi à éviter que les données informatiques des PME circulent en dehors du territoire français.

Les 30 ans du .com

Le « .com » a fait partie des premiers domaines de premier niveau ou TLD (Top Level Domain) mis en place en 1985. Depuis 30 ans, l’extension n’a cessé d’évoluer, et internet avec elle. Focus.

Dans notre monde hyper connecté, le site web d’une entreprise est bien souvent le premier contact possible. Le nom de domaine du site est porteur de son identité, de son image. Elle donne des informations sur son activité, sa localisation géographique…

Mars 1985, création du premier « .com »

C’est pour un constructeur d’ordinateur, Symbolics Inc., que le premier domaine « .com » a été développé en 1985. Avant cela, l’Internet était principalement destiné aux universités qui utilisaient le réseau pour leurs recherches. Le nombre d’utilisateurs particuliers ou institutionnels augmentant, il devenait important de simplifier la façon d’accéder aux informations, de façon à ce que l’Internet ne soit plus réservé uniquement à des connaisseurs.

Si aujourd’hui, plus de 100 millions de « .com » sont enregistrés, certains noms de domaines bien connus ont ainsi été créés il y a presque 30 ans : « xerox.com » (9 janvier 1986), « hp.com » (3 mars 1986), « ibm.com » (19 mars 1986), « adobe.com » (17 novembre 1986) ou encore « apple.com » (19 février 1987).

Un domaine originellement destiné aux activités commerciales

L’extension « .com » correspond à l’abréviation de « commercial » et était destiné avant tout aux entités commerciales, sociétés et entreprises. A l’origine, le « .com » était administré par le ministère de la Défense américain, puis par la Fondation Nationale pour la Science. Pour la première fois en 1995, la création d’un nouveau nom de domaine a été facturée.L’extension « .com » correspond à l’abréviation de « commercial » et était destiné avant tout aux entités commerciales, sociétés et entreprises. A l’origine, le « .com » était administré par le ministère de la Défense américain, puis par la Fondation Nationale pour la Science. Pour la première fois en 1995, la création d’un nouveau nom de domaine a été facturée.

Une référence mondiale

Aujourd’hui, c’est la société Verisign qui gère le « .com », qui est devenu la référence mondiale des noms de domaine. Il est difficile pour une société qui souhaite se développer de ne pas posséder son domaine en « .com ». Les 500 plus grosses sociétés dans le monde le possèdent naturellement, et toute entreprise souhaitant étendre son activité en ligne se doit de posséder son nom de domaine en « .com » afin de se rendre le plus visible possible sur le web.

Encore de nombreux domaines disponibles

Bien que la croissance du web suive une courbe exponentielle depuis des années, des millions et des millions de noms de domaine « .com » sont encore inoccupés. Il existe tellement de combinaisons possibles que 95% des noms composés de 5 caractères et plus de 99% de ceux de 6 caractères demeurent disponibles. De plus, dans la mesure où un nom de domaine est loué auprès d’un bureau d’enregistrement et doit être renouvelé régulièrement, on observe tous les jours que des noms de domaine précédemment enregistrés ne sont pas renouvelés et redeviennent inactifs. Le « .com » a donc encore de beaux jours devant lui !

Pour en savoir plus sur comment lancer un site web en .com, rendez-vous sur le site votre-idee.com de Verisign ou vous trouverez une mine d’information sur comment lancer votre présence en ligne : http://goo.gl/oegpnW

Surfer sur la mobilité des applications mobiles

50 % des Français préféreraient perdre leur portefeuille plutôt que leur téléphone mobile, selon une étude de Mc Afee. Surfer sur la mobilité des applications mobiles

Preuve s’il doit en être que cet objet-compagnon est devenu un familier du quotidien et dans bien des domaines : communications personnelles et professionnelles, « gamification », Web-mobile, achat en ligne, applications et services, recherche d’informations…Le smartphone, qui équipe un Français sur deux, a, depuis peu, dépassé la télévision pour devenir le premier écran, utilisé durant la journée avec une moyenne de 2h30. Le mobile est devenu l’enjeu d’investissement et de business pour les marques et les entreprises. Une stratégie à prendre avec des pincettes ! Car si le smartphone est le premier objet connecté du quotidien, il n’en est pas moins le plus intime…

La marque dans la poche

Vous vous souvenez du Renard dans le Petit Prince ? Pour être apprivoisé, l’animal demande au garçon aux cheveux d’or de venir s’asseoir patiemment chaque jour, près de lui. « Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. (….) Mais, chaque jour, tu pourras t’asseoir un peu plus près » explique le Renard. En créant des rites, les deux connaissances vont tisser des liens et s’apprivoiser, devenir amis. Dans une autre mesure, les applications mobiles transposent ces liens. Quelle entreprise n’a jamais rêvé d’être au plus près de son client, de l’« apprivoiser », le toucher ? Constamment en veille dans sa poche ou dans son sac ? C’est ce qu’apportent les applications mobiles, qui, si elles sont téléchargées, conduisent à une présence en douceur sur un écran consulté près de 150 fois par jour, soit environ 10 fois par heure ! Un peu comme un « Petit prince » sagement assis et disponible sitôt que le Renard sera mis en confiance. Vous saisissez ? La fidélisation sur le mobile passe par la connaissance et par l’affection. Chacune des deux parties vit ce qu’elle a à vivre. Le mobinaute n’utilise pas son application tous les jours mais il sait où trouver l’information dès qu’il en a besoin. L’application, elle, est indépendante. Elle produit des notifications et des mises à jour. Les plus satisfaits apprécieront et auront même l’occasion d’en parler autour d’eux. Attention, toutefois. Les utilisateurs des applications ne perdent pas de temps à s’apitoyer et sont toujours sans demi-mesure dans leur choix. Si un service ou la qualité d’une application ne leur convient pas, un simple nettoyage d’écran suffit à la supprimer. Et si les mobinautes satisfaits auront, en règle générale, une bonne image de la marque, ils imputeront toujours à son éditeur les désagréments techniques qui peuvent se produire.

Comment créer son application mobile ? 

Créer son application est donc un enjeu de visibilité incroyable pour les entreprises et peut conduire à de beaux succès si le bouche-à-oreille est au rendez-vous. Une application n’est pas invasive car elle part d’une démarche volontaire : l’utilisateur a choisi de la télécharger. La première chose à saisir est qu’un mobinaute ne surfe pas sur le web de la même manière qu’un internaute devant son ordinateur. Soit il recherche une information utile dans un laps de temps restreint, soit il attend de son application une interface ludique et une liste de conseils. Comme dans toute action de communication, avant de vous lancer dans la création d’une application, vous devrez déterminer à qui vous vous adressez. En fonction de votre cible et en fonction du terminal utilisé (iPhone, Android, tablette ou smartphone…), vous pourrez définir le contenu que vous allez offrir. Réfléchissez également aux raisons qui vous poussent à lancer une application, ce qui vous donnera un cap. Est-ce pour contacter de nouveaux clients ? Pour avoir une visibilité plus large ? Pour augmenter votre chiffre d’affaires ? Ce qui fait la différence entre votre application et celle d’une autre entreprise sera son originalité. Vous devez à tout prix présenter une exclusivité et un contenu de qualité !  En intégrant dans les fonctionnalités de votre application mobile, les réseaux sociaux, la prise de photographie ou la géolocalisation, les mobinautes satisfaits seront vos premiers relais. S’il vous est possible de créer en ligne certaines applications simples, vous devrez faire appel à un développeur si vous souhaitez mettre au point une application sur-mesure et complexe. Le domaine du développement d’application est un sujet vaste en constante évolution et des professionnels seront les plus à même de mettre au point la superbe idée que vous avez en tête. Avant de distribuer votre application officiellement, vous devrez toujours prendre le temps de la tester suivant le smartphone que vous utilisez et de recueillir les avis d’utilisateurs. N’attendez pas de gagner de l’argent grâce à votre application mobile. 90 % des applications sont, à l’heure actuelle, gratuites et les mobinautes ne paieront pas pour quelque chose qu’ils pourront trouver ailleurs sans débourser d’argent.

Le casque qui a plus d’un tour dans le sac

C’est une nouvelle aventure pour moi ! Ma vie a changé du tout au tout avec ce projet qui devient réalité. » explique Najette Derni, médaille d’argent du concours Lépine 2014. 

Depuis un an, elle travaille sur la conception d’un casque adaptable en fonction de sa tenue vestimentaire grâce à la partie supérieure amovible, qu’elle appelle skin. L’autre particularité est qu’en quelques gestes, le casque se transforme en un accessoire de mode, un sac à main de type bandoulière ou sac-à-dos. Le prototype est en passe d’être commercialisé ce mois-ci sous le nom de « Yin Yang ». Najette a également élaboré deux autres modèles de casques non adaptables « Melomania » et « Troye » qui misent sur l’esprit vintage et l’édition limitée.

Najette n’a pas le profil d’entrepreneur type. Le nom de sa marque, Caméléon et moi, définit bien le parcours éclectique de la jeune femme. Après des études littéraires spécialisées dans l’art primitif, elle intègre une galerie d’art parisienne. Elle cumule également des expériences dans le merchandising. Elle reprend par la suite des études au sein d’une école d’infographie en multimédia et webdesign et se lance en freelance en tant que graphiste.

Sensible à l’esthétisme, elle admet, dans un éclat de rire, avoir un péché mignon : la collection des sacs de la marque Longchamp. « J’en ai une quantité… Je n’ose même pas vous dire le nombre ! ». Anecdotique ? Pas sûr car l’ensemble de ces expériences fournit le terreau de l’invention de ce nouveau modèle de casque caméléon. « Curieux de voir que dans ma vie, toutes mes actions s’emboitent les unes aux autres et m’ont donné les outils pour réaliser ce casque-sac. » admet Najette.

C’est lors d’un trajet chaotique en scooter en Inde qu’elle a l’idée de cet objet hybride. Pour mettre sur pied son projet, Najette rend visite à plusieurs usines et manufactures, compare les savoir-faire, les tarifs et le degré d’implication des boîtes. La distinction d’une médaille d’argent reçue au concours Lépine en mai dernier à l’occasion de la Foire internationale de Paris, insuffle un nouveau souffle au projet. Surtout que son prix est médiatisé par la presse nationale : Radio France, M6, Le Parisien… L’entrepreneure s’entoure de professionnels en Inde pour développer à la fois le côté technique et le côté design, en étroite collaboration avec un atelier de maroquinier. « J’ai énormément appris grâce à leurs différentes expériences, dans des domaines de compétences complémentaires. Ces deux sociétés croient très fort en mon projet. ». Un accompagnement d’autant plus utile que la jeune femme se finance grâce à de la « love money » et des fonds propres. Après l’étape de l’homologation des casques, la production est lancée début juillet. Bonne route !