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4 organismes utiles en cas de difficultés

De nombreux organismes peuvent vous offrir un soutien, des conseils et une assistance financière, en cas de difficultés

La fédération des centres de gestions agréés (CGA)

Créée en 1978, la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) est une association qui a pour objectif d’assister les petites entreprises du territoire. Pour y parvenir, les CGA possèdent des outils d’analyse fiables. Aujourd’hui, la fédération regroupe 100 centres de gestion agréés (CGA) qui représentent 300 000 petites entreprises.

www.fcga.fr 

Les Centres d’Information sur la Prévention des difficultés des entreprises (CIP)

Ces associations sont composées de professionnels bénévoles qui ont pour objectif de faire prendre conscience aux dirigeants qu’anticiper les difficultés est la meilleure solution pour les éviter. Vous trouverez des CIP sur l’ensemble du territoire. N’hésitez pas à les contacter.

www.cip-national.fr

Le Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI)

Cet organisme gouvernemental a pour objectif d’aider les dirigeants à élaborer des solutions face aux difficultés rencontrées.Il s’adresse aux entreprises de plus de 400 salariés. Si votre boîte compte moins d’effectif, tournez-vous vers les Comités départementaux d’examen des problèmes de financement des entreprises (Codefi)

goo.gl/0nk3rY

Les conseils régionaux d’experts-comptables

Ces derniers constituent des alliés indispensables à la bonne marche de votre entreprise, surtout si vous avez des difficultés. Les experts-comptables pourront vous aider à évaluer votre entreprise et ses difficultés de trésorerie, et ils pourront vous aider à vous réorganiser pour faire face aux problèmes.

goo.gl/chevGI

L’entrepreneur pionnier de la promotion digitale de proximité

Après vingt années passées à diriger des messageries de presse, Gérard Verlyck s’est lancé un nouveau challenge entrepreneurial en créant MediaCorner, l’entreprise numéro 1 de la publicité digitale dans les commerces de proximité.

Je suis un autodidacte de l’entrepreneuriat depuis l’âge de 24 ans ». Gérard Verlyck, 58 ans, est un entrepreneur expérimenté qui n’a rien perdu de l’enthousiasme de ses débuts. Après un BTS en électronique industrielle obtenu à Lille en 1979, il décide de se réorienter dans la distribution de la presse. « Ce secteur me passionne depuis longtemps. Il n’est pas routinier. Chaque jour, il y a toujours une actualité, c’est un milieu très vivant ! » précise-t-il. Cet engouement l’amène à monter en 1982 sa première entreprise baptisée Verlyck Diffusion Presse, spécialisée dans la distribution de journaux.

L’année 2006 marque un tournant pour cet entrepreneur, alors en quête de challenges. Il s’intéresse aux nouvelles technologies. « À ce moment, une bonne part du territoire français commençait à être équipée de l’ADSL. Il y avait créneau à exploiter. Diffuser des annonces digitales pour les éditeurs de presse m’a paru cohérent avec ce que je faisais avant » raconte-t-il. De là naît l’idée de créer la SAS MediaFlyer, pionnière dans la promotion digitale au sein des commerces de proximité. S’ensuit dix huit mois de labeur pour définir le business model, trouver des financements, des partenaires commerciaux et des annonceurs.

Au premier semestre 2009, la start-up passe un premier cap en installant 1 000 écrans LCD dans des Maisons de la presse, des buralistes et des librairies indépendantes de tout l’Hexagone.

Mais une première vague de difficultés vient mettre l’entreprise à l’épreuve. « La crise financière mondiale faisait rage et nous a impactés économiquement » se remémore Gérard Verlyck. Le défi ? Passer de 1 000 à 3 000 écrans déployés. « L’expertise solide de l’entreprise a permis de rester crédible afin de débloquer de nouveaux financements auprès des banques et investisseurs particuliers » analyse l’entrepreneur. En 2011, une nouvelle étape est franchie. MediaFlyer arrive à diversifier sa clientèle d’annonceurs.

Souhaitant proposer plus qu’un espace de diffusion à ses clients, Gérard Verlyck crée la société MediaCorner en août 2012 qui fusionnera avec MediaFlyer trois ans après. Dotée d’une plateforme digitale interactive, MediaCorner offre un service « sur-mesure » aux annonceurs qui leur permet d’ajuster en temps réel les paramètres de leur campagne de communication.

Fort de ses 11 400 écrans installés en France, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros en 2015. La prochaine étape ? « Accélérer notre référencement auprès des annonceurs importants et développer des franchises locales de MediaCorner » envisage Gérard Verlyck. Beau programme !

La signature électronique désormais valable à travers l’Europe

Au 1er juillet 2016, la signature électronique sera reconnue dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne. Les banques sont les premières à bénéficier de cette technologie de la dématérialisation et les entrepreneurs peuvent y voir l’opportunité de faire valoir leurs contrats de façon homogène sur l’ensemble du continent. Focus.

Dirigeants, êtes-vous déjà passés à la signature électronique de vos contrats et divers documents administratifs ? Si ce n’est pas encore le cas, la nouvelle réglementation qui entre en vigueur le 1er juillet devrait attirer votre attention.

Pas d’uniformité au sein de la zone euro.

Depuis 1999, la signature électronique possède la même valeur légale que la signature manuscrite en France. Mais ce n’était pas le cas dans l’ensemble de la zone euro, chacun des 28 états membres de l’Union européenne ayant légiféré sur le sujet à son propre rythme. Parfois même, les technologies utilisées par les différents pays n’étaient pas compatibles les unes avec les autres. Dès lors, difficile de faire des affaires et de signer des contrats de manière uniforme à l’international…

Adoption d’un nouveau règlement européen au 1er juillet.

Cet état de fait est en passe de changer, car le Conseil de l’UE a adopté il y a deux ans un règlement, baptisé eIDAS, sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques. Ce texte s’appliquera à tous les pays immédiatement dès le 1er juillet 2016, sans besoin d’être adapté aux différents droits locaux.

Quels avantages pour les entrepreneurs ?

Avec l’adoption de ce règlement à l’échelle européenne, la signature électronique pèse donc encore un peu plus sur les transactions business en Europe. Quels sont les avantages de cette nouvelle réglementation et, plus généralement, de la dématérialisation croissante des documents pour les entreprises ?

  • Un gain de temps considérable. Vous le savez mieux que quiconque : la signature d’un contrat peut prendre du temps ! De plusieurs heures, on peut rapidement s’étendre à plusieurs jours pour traiter l’ensemble du processus, de l’impression des contrats au scan final, en passant par les -nombreux- échanges d’e-mails entre les parties prenantes. Opter pour la signature électronique vous permet de limiter au maximum toutes ces étapes et donc de gagner du temps et de l’efficacité dans le traitement des transactions.
  • Des économies substantielles et une meilleure productivité. Si vous décidez de traiter vos documents papier sans opter pour la signature électronique, attendez-vous à d’importants coûts de traitement, induits par les différentes étapes de saisie, de scan, de classement, d’archivage, etc. Adopter la signature numérique vous permettra donc non seulement de faire des économies substantielles en termes purement financiers, mais également de tout classer en 2 ou 3 clics. Un gain en productivité non négligeable dans un monde où tout va très vite !
  • Un accès facilité aux partenaires, dont la banque. Avec l’utilisation de la signature électronique, vos échanges avec les partenaires et administrations, dont votre agence bancaire, seront facilités. Le pilotage de ses opérations bancaires, la signature de mandats SEPA ou d’autorisations de prélèvement font partie des opérations les plus courantes. Dans ce cadre, la signature sur mobile, tablette ou ordinateur simplifie considérablement les démarches. D’autant que la banque fait partie des acteurs qui ont adopté la dématérialisation des processus relativement tôt. Pour le monde bancaire, la signature électronique représente en effet une vraie opportunité, en ce sens qu’elle permet  d’accélérer les transactions, de faire des économies de papier, de réduire les frais postaux et de faciliter l’archivage. Récemment, la Caisse d’épargne affirmait avoir gagné 9 % de temps commercial et fait des économies de papier évaluées à 365 millions de feuilles (8 millions d’euros).
  • Une sécurité accrue. Avant la mise en application de l’eIADS, une signature manuscrite sur un document numérique n’avait aucune valeur légale. Si vous vouliez signer numériquement un document, il était nécessaire de faire intervenir un tiers de confiance qui garantissait l’authentification du signataire grâce à ce que l’on appelle un certificat numérique. Le nouveau règlement élargit le cadre juridique dans lequel une signature numérique peut être effectuée. Concrètement, les associations, administrations et entreprises pourront désormais signer électroniquement leurs documents et ces derniers auront valeur de preuves devant la justice ! Le texte prévoit également la création de quatre niveaux de sécurité distincts pour assurer la qualité du document signé.
  • Des opportunités d’échanges décuplées. Envoi de factures, signature des contrats… Avec l’application de ce texte, les échanges avec d’autres partenaires à l’échelle européenne vont être de plus en plus facilités par la dématérialisation ! L’application de l’eIDAS va décupler les opportunités d’échanges avec les autres pays de l’UE, car la signature électronique devient valide devant un tribunal européen. Sa valeur légale est donc désormais incontestable. Une PME située en région pourra désormais signer un contrat de partenariat avec une petite entreprise polonaise sans s’inquiéter des dispositions légales supplémentaires à prévoir.
  • Une image moderne et « green ». Enfin, avec la signature électronique, exit le traditionnel papier ! Autant vous dire qu’utiliser cette technologie vous conférera une image moderne et portée sur l’amélioration de l’impact environnemental. Pour devenir (en partie) éco-responsable, vive les transactions 100 % dématérialisées !

La signature électronique en quelques chiffres…

Quels documents sont signés électroniquement ?

  • 70% des clients font signer des contrats ou des bulletins d’adhésion
  • 35% font signer des conditions générales de vente ou d’utilisation
  • 35% font signer des mandats (SEPA, de vente, de gestion…)
  • 30% font signer des autorisations de prélèvements, devis et bons de commande

Pour quels bénéfices ?

  • +30% de conversion clients
  • +86% de temps gagné sur les délais de signature.

(Source : Cryptolog, étude menée sur sa base clients Universign en 2014)

3 entreprises innovantes dans le domaine des RH

Voici trois entreprises innovantes dans le domaine des ressources humaines ( RH ) qui redéfinissent la gestion des talents

Netflix applique l’autogestion de ses employés

Le géant de la vidéo à la demande, en plus d’avoir réussi à s’implanter sur le marché, a su aussi révolutionner la façon de manager. Plus l’entreprise connaît la réussite, plus ses employés vont avoir de liberté. Netflix entend favoriser les esprits innovants et nourrir la créativité au sein de ses équipes. Favoriser l’autodiscipline serait la clé. Se basant sur la confiance, l’entreprise permet aux employés de prendre des vacances quand ils le désirent (s’ils en prennent, c’est qu’ils doivent avoir besoin de repos) et elle ne contrôle pas non plus totalement les notes de frais. Une façon de gérer son personnel qui peut laisser rêveur bon nombre d’employés d’entreprises au management plus « traditionnel ». 

Michelin, une stratégie bien rodée 

Le numéro 1 du pneu cultive son côté familial depuis maintenant plus de 126 ans. Être employé chez Michelin, c’est faire partie d’une grande famille. Pour y rentrer, il faut être motivé, car les candidats cadres et assimilés sont reçus et interrogés scrupuleusement en entretien par divers interlocuteurs dans des bureaux du rez-de-chaussée répartis le long d’un couloir. Ici, pas de réelle période d’essai mais plutôt la mise en place d’un stage d’intégration qui consiste par passer à l’usine. Ce stage en usine vaut aussi pour les cadres supérieurs. Il s’agit d’une bonne manière de faire adhérer aux valeurs de l’entreprise. Ainsi, Michelin fidélise ses employés à tel point que le taux réel de démissions demeure extrêmement bas. 

Pepsi, championne du bien-être 

Cela fait maintenant plusieurs années que la filiale française de PepsiCo se positionne en tête du classement « Great Place To Work », grâce à sa politique axée autour du bien-être de ses collaborateurs. Ici, tout est fait pour que l’employé se sente bien. Pour cela, l’entreprise propose à tous la possibilité de faire du télétravail, peu importe les fonctions concernées. La société investit également dans de nombreuses formations managériales, sur le thème de la gestion des sentiments. PepsiCo propose aussi de nombreux services comme l’accès à une salle de sport, à un nutritionniste, à des soins et services de conciergerie. Le but étant de cultiver la convivialité au sein des équipes ! 

3 campagnes de crowdfunding qui cartonnent

Voici trois campagnes de crowdfunding qui ont connu un immense succès et qui illustrent l’innovation et l’engagement des contributeurs

PEBBLE Time

Représente la plus importante campagne réalisée sur Kickstarter au mois de mars 2015. Cette montre connectée avec une autonomie de 7 jours est parvenue à lever 20 338 686 dollars au lieu des 500 000 demandés au départ.

Coolest Cooler

Deuxième plus gros succès de la plateforme de crowdfunding Kickstarter. Ryan Grepper, créateur de cette glacière connectée avait estimé son projet à 50 000 dollars et a finalement levé 13 285 226 dollars en août 2014.

Olydri Studio

Souhaitait faire de la web série Noob un film et a proposé son projet sur la plateforme Ulule. La somme demandée s’élevait à 35 000 euros, or il n’aura fallu que 15 heures pour les atteindre. Au terme des 70 jours prévus, l’objectif est atteint à 1 945 % avec le montant très largement supérieur de 682 161 euros. Cette campagne est l’une des meilleures réussites d’Ulule.

L’entrepreneur qui soigne la gestion financière des entreprises

Après 27 ans de carrière dans la gestion financière de plusieurs entreprises, Emmanuel Camus saute le pas dans l’entrepreneuriat à 51 ans. Il crée en mars 2014 Finartup, une société qui met à disposition des entreprises des directeurs financiers à temps partagé. Portrait d’un homme audacieux, créatif et pionnier dans son domaine.

« Ma grande passion à côté de ma société ? Je suis peintre amateur. Cette créativité, je l’insuffle aussi dans mon métier ». Emmanuel Camus, 53 printemps, fait partie des entrepreneurs qui ont le talent de se renouveler dans un métier vieux comme l’économie moderne : directeur financier.

Une expertise de 25 ans dans la direction financière

Diplômé de l’Ecole de commerce (ESCEM) en 1986, il démarre peu après une carrière dans les directions financières de plusieurs grands groupes et PME. Ceci, dans des secteurs très variés : travaux publics, industrie agroalimentaire, financement, services aux entreprises de traitements de documents et moyens de paiement. Et puis, fin 2013, après 27 ans d’expérience, l’envie de changer de cap professionnel le travaille. Il trouvera sa réponse dans l’entrepreneuriat comme il l’explique : « J’ai créé mon entreprise après avoir constaté que les dirigeants de TPE et PME consacrent trop de temps à la gestion financière dans leur entreprise. Ce temps consacré est vécu comme une contrainte. J’ai eu envie de les aider à se concentrer sur leur cœur de métier en les libérant de ses tâches administratives et financières. »

Finartup, un concept pionnier et innovant

Lancée le 10 mars 2014, il baptise sa société « Finartup » (« Fin » pour financement, « art » en référence à sa passion, « Up » comme start-up). Concrètement, cette société propose aux entreprises des directeurs financiers à temps partagé. Celles-ci bénéficient d’un expert les aidant à dresser un bilan clair de leurs finances pour une meilleure orientation dans leur stratégie de développement. Ponctuel, le coût de cette expertise est moins élevé qu’avec un directeur financier à temps plein. C’est là la clef du business model de Finartup.

Après un peu plus de deux ans d’existence, Finartup est déjà rentable. Son offre a été bien accueillie par les entreprises. « Mais vous savez, il y a une satisfaction encore plus grande, confie Emmanuel Camus. J’adore ce que je fais, mon quotidien professionnel est très riche, car je travaille avec différentes types d’entreprise. Pouvoir accompagner leurs dirigeants comme un proche collaborateur, c’est très positif humainement. »

Développer sa société, mais pas au détriment de sa famille

Pari gagné pour cet homme courageux qui a toujours considéré l’entrepreneuriat comme l’expression du goût de l’indépendance, l’envie de se réaliser et celle d’affronter de nouveaux défis. « Mais pas au détriment de sa famille, précise-t-il. Celle-ci me soutient beaucoup et je peux compter sur elle. Je n’oublie pas de lui accorder du temps aussi. »

Et de conclure en partageant quelques conseils pertinents : « Lorsque vous lancez, il ne faut pas hésiter. On dit souvent que l’entrepreneuriat est une aventure. Créer son entreprise exprime la capacité de développer sa créativité, de se dépasser, de sortir de sa zone de confort en permanence. Se lancer oblige à se dépasser en permanence et c’est l’occasion de faire de belles rencontres. »

3 entreprises qui ont été sanctionnées pour espionnage

Voici trois 3 entreprises qui ont été sanctionnées pour espionnage, illustrant les enjeux éthiques et juridiques autour de la protection des données et de la propriété intellectuelle.

Disney

Le groupe Euro Disney a connu une triple accusation « recel de corruption active », « de violation du secret professionnel » et de « détournement de données informatiques confidentielles ». Deux gendarmes demandaient à d’anciens collègues de leur donner des informations confidentielles sur des candidats à l’embauche provenant des fichiers de police Stic et de gendarmerie Judex. Le groupe s’est vu sanctionné d’une amende de 150 000 euros dont la moitié avec sursis.

Lidl

Cette entreprise de hard-discount allemande a été accusée à deux reprises d’utiliser des méthodes peu légales envers son personnel. En 2008, elle aurait engagé des détectives privés, écouté les conversations de ses employés durant les pauses, filmé en caméra cachée afin de se prémunir contre les vols internes, ce qui lui vaudra d’être condamnée à 1,46 million d’euros d’amende. En 2009, une nouvelle accusation est portée sur la firme : celle de demander des informations trop personnelles à ses salariés.

Oceatech

Cette entreprise toulousaine, spécialisée dans l’informatique pour les professionnels de santé s’est vue contrainte de changer ses dispositifs de vidéosurveillance. Une employée remarque que les huit caméras ne sont pas légales et décide de prévenir la CNIL. Cette dernière vient pour une mission de contrôle et constate que les caméras sont non seulement équipées de micros, mais en plus, elles surveillent en permanence les employés et leur écran d’ordinateur, ce qui est parfaitement illégal.

L’entrepreneur ange gardien des entreprises

Après vingt années de salariat dans la banque, François Faure, a repris ses études à 40 ans pour redonner du sens à sa vie professionnelle. L’occasion de rencontrer son futur associé et de fonder Sernoptès, un des rares cabinets français de conseil en gestion globale des risques et des crises. Portrait d’un entrepreneur qui a su dompter ses peurs.

« Il n’ait pas de vent favorable à qui ne connaît pas son port. Je crois que ce qui nous a le plus aidés dans notre aventure entrepreneuriale, c’est notre détermination et la volonté de construire ce que nous sommes en train de construire. » François Faure, 50 ans, directeur général de Sernoptès, fait partie des entrepreneurs à qui défricher des nouvelles voies ne fait pas peur. Pourtant, rien ne le prédestinait à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Ergonome de formation, il a travaillé en tant que salarié pendant une vingtaine d’années au sein de grandes banques. Ceci, dans différents secteurs : ergonomie, informatique, organisation et risque.

« Redonner du sens à ma vie professionnelle »

« Et puis, j’ai voulu redonner du sens à ma vie professionnelle en approfondissant un domaine qui m’a particulièrement intéressé : la gestion des risques et les situations de crise pour tout type d’organisme. J’ai donc repris des études en 2005. », partage cet homme pragmatique et bienveillant. Il passe donc un DES en management de l’information à l’UTC de Compiègne. C’est lors de la rédaction son mémoire qu’il rencontre son futur associé, Pascal Germain. « A force d’approfondir notre sujet, on s’est rendu compte qu’il fallait aller plus loin qu’écrire une thèse professionnelle sur le sujet (rires). Sernoptès était née ! », raconte François avec enthousiasme.

Du mémoire de fin d’études à la création d’une société

Au début, les deux entrepreneurs souhaitent faire uniquement du conseil aux entreprises privées sur les PCA (plan de continuité d’activité). Mais après avoir passé un autre mastère spécialisé en management des risques sur les territoires en 2008, ils élargissent leur activité de conseil à tous types de risques, de crises et de structures, aux collectivités territoriales notamment.

De la difficulté de convaincre les prospects

Trouver des clients au début n’est pas simple comme l’explique l’entrepreneur : « Pour moi, la principale difficulté a été (et est toujours) de vendre mes prestations. Bien souvent, les entreprises ne mesurent pas l’importance de mettre en place des plans de gestion de risque. Aujourd’hui, la crise, la sécurité, la sûreté et plus généralement le management des risques sont dans toutes les bouches et les derniers évènements (catastrophes naturelles, terrorisme…) vont encore renforcer ces préoccupations. Pourtant force est de constater qu’aujourd’hui le management des risques et des crises provoque plus une espèce de tétanie de la part des entreprises et plus généralement de la population qui ne connaissent pas les risques, les outils qui existent pour vivre avec et surtout les opportunités qui se dégagent quand ils sont traités correctement. »

Prouver sa valeur avec un travail sérieux

Dix ans après le lancement de la société, la persévérance semble avoir payé. Sernoptès est désormais reconnu pour ses compétences et son sérieux. La société est stable économiquement et François Faure est désormais sollicité en tant que formateur en management des risques dans un grand nombre d’écoles d’université et d’organisme de formation professionnelle. « Grand lecteur de livres, j’ai toujours aimé apprendre de nouvelles connaissances et les transmettre aux autres. Je peux désormais m’épanouir dans cet autre aspect de ma vie grâce à l’entrepreneuriat », jubile le co-fondateur de Sernoptès.

Avant de conclure : « Etre entrepreneur est avant tout une école de la liberté. Cela m’a beaucoup apporté d’un point de vue humain, sur le savoir être plus encore que sur le savoir faire. J’ai dû apprendre à sortir du cocon confortable que m’avais offert les grandes entreprises dans lesquelles j’ai travaillé. J’ai redécouvert un certain nombre de principes autour de la valeur du travail, de la transmission des savoirs et bien sûr, des risques : l’entrepreneur aime le risque… A fortiori si c’est son domaine d’étude ! (rires) »

L’entrepreneur qui teste la viabilité de vos idées sur le marché

Commercial puis consultant en service informatique (SSII), Frédéric Tambutet prend le virage de l’entrepreneuriat en 1991 en créant Symbial, une des sociétés françaises innovante en étude de marché. Portrait d’un homme pragmatique et persévérant.

« La liberté de mettre en pratique ses propres idées et la sanction du marché si celles-ci ne sont pas bonnes ou mal vendues. Cette prise directe avec la réalité est-ce qui me passionne dans l’entrepreneuriat ». Frédéric Tambutet, 57 printemps et président-fondateur de la SAS Symbial, est un homme d’action. Et c’est peut-être cette qualité qui l’a amené à devenir entrepreneur.

Un commercial devenu expert en SSII

Diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris en 1981, après son service militaire, il devient commercial en porte à porte et vend des publicités pour les centres de formation. Intéressé par l’arrivée de l’informatique, il entame une formation dans le domaine en 1986. Un an après, il démarre une carrière de développeur et de chef de projet en SSII chez SOPRA puis IBSI notamment pour la Caisse d’Epargne de Paris.

Tournant vers l’entrepreneuriat

Mais en 1991 sa vie professionnelle prend un tournant. Il explique : « J’avais envie de mettre en pratique une autre vision de la relation entre patrons et collaborateurs, en créant une symbiose entre les deux. Vu que je ne la trouvais pas chez mes employeurs de l’époque, je me suis dit que j’allais la créer. » Avec ses propres fonds, il lance donc Symbial, sa propre société de services et d’ingénierie informatique. Ce sera son cœur de métier jusqu’en 1998, année où Frédéric fait prendre un virage à son entreprise. Il réoriente celle-ci vers l’analyse et la compréhension des données marketing, un secteur en plein boom à ce moment. Symbial devient un institut d’études marketing. Le but selon l’entrepreneur : « Tester les idées de nos clients sur le marché avant d’investir. Cela passe par des sondages, des newsletter, des études de marché qualitatives, etc. Le tout, avec une approche marketing et une expertise digitale pointue qui permet à tous nos clients d’opérer leur transformation numérique. Leur éviter de se faire “ubériser“ en quelques sortes ! »

Stabilité

Aujourd’hui, la société est stable économiquement et réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus d’1 million d’euros par an en moyenne avec ses associés. Elle compte 20 à 30 clients à l’année. « Cela va de la grande entreprise à l’organisation professionnelle, la collectivité territoriale ou la PME » précise Frédéric Tambutet. L’équipe de Symbial est composée de 6 collaborateurs freelance et de trente en plateau téléphonique à Granville chez son actionnaire partenaire, LBP.

« Des projets passionnants »

A propos des principales difficultés rencontrées au fil du chemin, l’entrepreneur confie : « Je me suis rendu compte du besoin d’expertise en matière de fiscalité. J’ai dû me mettre au niveau. Et puis, aussi cela n’a pas été si simple de vendre nos prestations au début. Il a fallu bien rôder notre offre produit et notre stratégie commerciale pour convaincre les prospects. »

Mais à côté de cela, l’entrepreneur connaît aussi de grandes satisfactions : « J’ai eu l’occasion de travailler sur des projets passionnants comme le TGV Méditerranée, les Aéroports de Paris, la rénovation de la Gare d’Austerlitz, les grandes innovations qui arrivent dans le domaine bancaire (la sécurité du paiement, le paiement par téléphone, la block-chain). »

Un futur sous le signe de l’innovation et de l’international

Permettre à ses clients de s’adapter aux nouvelles technologies du numérique, c’est là que se situe le futur de Symbial. Des développements en ce sens sont à prévoir. Aussi, le lancement d’une offre à l’international est en cours. « Cela devient nécessaire, car aujourd’hui, un produit doit viser le marché mondial pour durer », ajoute Frédéric. Comme premier pas en ce sens, l’entreprise vient d’intégrer deux partenaires internationaux pour s’implanter sur les marchés anglo-saxons.

Et de conclure avec quelques conseils à donner aux jeunes entrepreneurs : « Il faut prendre au sérieux les lacunes qu’on peut avoir. Surtout, ne pas faire l’autruche et se dire que ça passera quand même. Un non-gestionnaire doit s’entourer d’un spécialiste dans le domaine. Un non-commercial doit s’appuyer sur un partenaire ou un bon vendeur ! etc. »

Interview de Mickaël Cabrol, Fondateur de Easyrecrue

Après un parcours traditionnel en école de commerce, Mickaël Cabrol entre à Lyon en école de commerce et se lance dans la création d’entreprise dès son parcours étudiant, d’abord avec Geolid puis, plus récemment, Easyrecrue. Entretien. 

Comment êtes-vous arrivé à l’entrepreneuriat ?

J’ai un parcours plutôt traditionnel. Après deux ans passés en classe préparatoire économique effectuée à Toulouse juste après le Baccalauréat, en 2004, j’ai intégré l’école de commerce de Lyon (EM Lyon). Pendant mes études là-bas, je suis devenu président d’une association qui éditait Le Petit Paumé un guide local décrivant les meilleurs restaurants de la région. Pendant cette période, j’ai travaillé avec Gautier et Guillaume, qui sont devenus plus tard mes associés chez Geolid. Concrètement, notre activité consistait à démarcher commercialement les restaurants, bars et boîtes de nuits de la région pour leur vendre des encarts publicitaires dans notre guide. En démarchant ces commerçants, nous nous sommes aperçus que ces enseignes ne possédaient pas forcément de présence sur internet.

Est-ce partant de ce constat qu’a débuté l’aventure Geolid, en 2007 ?

Tout à fait. Les restaurants et bars nous ont d’abord exprimé leur besoin de visibilité sur internet et en creusant un peu le sujet, nous avons rapidement vu qu’il y avait des tas d’entreprises qui n’avaient pas accès aux technologies, qu’il s’agisse d’un simple site-vitrine ou d’une stratégie en matière de référencement. Comme nous étions déjà sensibilisés au marché de la publicité locale avec l’édition de notre guide, nous avons décidé d’étendre notre modèle au web. Avec mes deux associés, j’ai donc fondé cette société, spécialisée dans la publicité locale sur Internet. L’idée générale consistait à proposer à ces enseignes de leur assurer une présence et une visibilité sur le web.

Comment a évolué l’aventure dans le temps ?

Au démarrage de l’aventure, j’ai mis en place les premières ventes afin d’analyser comment réagissent les prospects. J’ai fait cela pendant un an avant que nous n’intégrions des commerciaux. La mayonnaise a pris assez vite en réalité. Nous devions signer entre 10 et 20 nouveaux clients par mois. Côté financement, nous avons réalisé un premier tour de table de 250 000 euros en 2008. Puis nous avons rapidement grossi et la seconde levée de fonds de 2 millions d’euros est intervenue en 2010. à l’époque, nous étions déjà une petite quinzaine de collaborateurs. Puis l’entreprise a véritablement décollé et nous avons embauché plus de monde. Aujourd’hui, Geolid compte plus de 3 000 clients dans le monde.

Mais vous ne faites plus partie de la structure…

Non, j’ai quitté l’aventure en juillet 2012, au moment où nous amorcions un troisième tour de table. J’étais un peu fatigué de ce secteur et notre relation en tant qu’associés avait un peu vécu. Nous n’étions plus en phase sur de nombreux sujets relatifs à la stratégie de développement ainsi qu’à la répartition des tâches entre nous. Cela nuisait un peu à l’ambiance au sein de l’entreprise, il nous a paru logique de nous séparer. Avec le nouveau tour de table en cours, j’ai eu l’opportunité de sortir dans de bonnes conditions financières. Cela m’a d’ailleurs permis de réinvestir dans ma nouvelle boîte de manière plus sereine.

Qu’avez-vous fait après Geolid ?

Je suis parti aux états-Unis en août 2012 pendant quelques mois afin de faire un break et d’observer le marché dans le but de trouver de nouvelles idées à lancer. J’ai fait le tour des incubateurs, fonds d’investissement et entrepreneurs. J’en ai profité pour rencontrer du monde afin d’analyser les concepts qui fonctionnaient bien là-bas. Je me suis intéressé à deux sujets en particulier : l’éducation en ligne – un domaine qui cartonne depuis, avec l’explosion des MOOCs notamment ! – et les solutions d’entretiens vidéo, pratique innovante en matière de recrutement. J’ai vraiment été séduit par cette technologie. En tant que recruteur chez Geolid, si j’avais eu accès à cette solution logicielle, cela m’aurait vraiment rendu service. En rentrant en France, j’ai hésité entre les deux secteurs et en étudiant rapidement le marché de l’entretien vidéo, je me suis aperçu qu’il n’existait pas de concurrents dans ce domaine ! J’avais identifié plusieurs acteurs aux états-Unis, dont le plus important, HireVue. En Europe, il existait quelques sociétés dans chaque pays, mais aucun leader. Je me suis donc lancé dans ce domaine, avec pour ambition de devenir la référence au niveau européen !

Cette nouvelle aventure s’appelle donc Easyrecrue…

Parfaitement. J’ai créé l’entreprise, en août 2013, après avoir travaillé sur le projet et testé le produit auprès des premiers clients pendant 6 mois auparavant. Rapidement, j’ai vu que le concept plaisait. Il s’agit simplement de faciliter le recrutement digital aux RH avec la vidéo. Concrètement, nous commercialisons une solution logicielle en mode SAAS à destination des professionnels du recrutement. Nous avons levé 500 000 euros en février 2014, puis nous avons réalisé un second tour de table en mars 2015, un an après. En 2015, notre start-up affichait une croissance du chiffre d’affaires de 300 % ! Nous comptons aujourd’hui plus de 250 clients en Europe tels que Manpower, Accor Hotels ou Louis Vuitton. Au total, près de 1 700 utilisateurs RH ont fait appel à Easyrecrue pour rencontrer plus de 40 000 candidats en vidéo. En 2016, le développement de l’entreprise se fait à une allure toute aussi vive, puisque nous avons racheté notre concurrent Visio4People en mars et nous voulons doubler nos effectifs d’ici la fin de l’année pour passer de 40 à 80 collaborateurs. Nous avons d’ailleurs mis en place une logique dans laquelle tous les collaborateurs de l’entreprise peuvent s’associer et participer au capital.

Pourquoi cette stratégie ?

Cela me paraît logique, dans une boîte en croissance comme la nôtre, de proposer aux collaborateurs une récompense vis-à-vis de leur investissement. Ils se donnent du mal pour que l’entreprise fonctionne, la masse de travail est importante, il faut être assez ambitieux… On demande à tout le monde de sortir de sa zone de confort, donc il demeure normal qu’en échange, tout le monde puisse récupérer les fruits de la croissance d’Easyrecrue.

Quels sont les pays dans lesquels vous êtes présents aujourd’hui ?

Nous commercialisons notre produit en France bien sûr, dans des villes comme Paris, Lille et Lyon. Nous sommes également présents à Bruxelles, Londres, Madrid et Milan. Nous avons fait un essai d’implantation en Allemagne mais nous n’y retournerons pas tout de suite car nous avons eu le sentiment que les allemands nous prenaient de haut et qu’il était difficilement concevable pour eux de travailler pour une entreprise française.

On sent que vous pouvez entreprendre dans de nombreux secteurs. Pourquoi cette envie de se mettre à son compte ?

J’ai toujours voulu monter ma boîte, je crois que je suis entrepreneur dans l’âme. à la fin de mon parcours à l’EM Lyon, j’ai signé un contrat en alternance chez Accenture, dans le conseil. Je n’ai pas trop accroché au côté « grande entreprise », les tâches ne m’intéressaient pas plus que ça… J’avais envie de développer un projet qui me soit propre, quitte à ne pas gagner beaucoup d’argent. J’y suis resté un an avant de me lancer dans Geolid. J’ai préféré au confort des grands groupes l’indépendance de l’entrepreneuriat. J’aime la liberté que procure ce statut. Cela étant dit, je n’irais pas vendre des boulons ou des plaques d’égout car ces domaines m’intéressent moins. Mais globalement, j’aime l’idée que peu importe le secteur dans lequel vous entreprenez, c’est la manière d’exécuter, l’envie et l’application que l’on met dans son travail qui peuvent constituer une bonne partie du succès d’une boîte !

D’où vous vient cette fibre entrepreneuriale ?

Je n’en ai aucune idée ! Aucun membre de ma famille n’est entrepreneur et l’école de commerce nous sensibilise assez peu au sujet, ou en tous cas uniquement d’un point de vue très « marketing », au travers de grands discours. Quand j’ai obtenu mon diplôme en 2008, nous étions 3 sur 300 à monter une boite, dont 2 faisaient partie de Geolid ! Vous imaginez que l’entrepreneuriat ne constituait pas un sujet aussi puissant qu’à l’heure actuelle. Aujourd’hui, les mentalités ont évolué sur le sujet. Mais globalement, les jeunes diplômés se projettent plutôt dans des grands groupes, car ils y voient la sécurité de l’emploi.

A l’époque où vous vous êtes lancé, vous aviez 23 ans. La jeunesse d’un entrepreneur est-elle un atout ou un inconvénient ?

Sans doute un peu des deux. Bien évidemment, il reste plus compliqué de rassurer les investisseurs quand vous êtes jeune. Pour lever les 250 000 euros du démarrage, nous avons dû convaincre vraiment beaucoup de monde. Contrairement à ma nouvelle aventure entrepreneuriale, où les tours de table se font plus rapidement, nous avons dû faire des efforts pour convaincre que le projet Geolid était bon !

Il existe un « Mickaël Cabrol » que l’on connaît moins : celui qui investit dans le football…

Oui, depuis quelques années, avec trois amis, j’investis dans le club de Boulogne-Billancourt, en région parisienne. Je m’implique dans la partie commerciale et sur l’aspect communication. S’occuper d’un petit club et le faire monter progressivement dans les différentes divisions nous paraissait un challenge intéressant. Quand nous avons approché le club, il jouait en division d’honneur. Depuis, nous avons connu deux montées successives ! Ce qui m’intéresse, au-delà du football, c’est vraiment le challenge : partir de rien et gravir un à un les échelons.

Gérer un club de football, est-ce similaire à la gestion d’une entreprise ? Qu’est-ce que l’un apporte à l’autre dans votre quotidien ?

Les deux univers sont très complémentaires. J’ai essayé de tirer le meilleur des deux mondes. Dans le football, j’apporte au club une méthodologie sur le plan de la prospection commerciale, du marketing et de la communication. Ils n’avaient pas du tout pris en compte cet aspect. Au sein de l’entreprise, je joue sur l’émulation collective et la motivation des équipes de ventes, notamment. J’attache de l’importance à montrer aux collaborateurs que nous sommes une équipe soudée avec un objectif commun. Je montre que nous devons nous dépasser, travailler en synergie… et faire la fête quand nous enregistrons de bons résultats !

En substance, est-ce aussi un moyen de faire la promotion d’Easyrecrue ?

Franchement, ce n’est pas le but premier, mais cela ne fait pas de mal à l’entreprise de se voir associée à un club de football. L’entreprise est partenaire, notre logo est affiché sur le site du club, mais nous n’avons pas de visibilité particulière sur les maillots. Il n’y a aucun échange d’argent entre l’entreprise et le club, même si j’ai investi à titre personnel dans les deux structures.

Comment parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie personnelle ?

Je n’ai pas vraiment de soucis de ce côté-là. Tout est une question d’organisation. Je commence à travailler très tôt le matin pour réussir à faire tout ce que j’ai à faire et je rentre chez moi vers 20h. Cela marche plutôt bien et je concilie parfaitement la vie de famille et la vie d’entrepreneur : je me suis marié en septembre et j’attends un heureux événement… !

3 Conseils de Mickaël Cabrol

  • Persévérer. Quand vous débutez une aventure entrepreneuriale, sachez qu’il ne faut jamais baisser les bras ! Vous devez faire preuve de courage pour aller au bout de l’histoire !
  • Se placer en position d’apprenant. Ne soyez pas satisfait de ce que vous avez, essayez de toujours vouloir être meilleur. Cherchez à apprendre, à vous améliorer !
  • EXECUTION FIRST.  L’idée ne fait pas grand-chose, mais l’exécution compte pour beaucoup ! Tout se joue dans les détails, des plaquettes commerciales au tableau de bord financier.

« J’ai préféré au confort des grands groupes l’indépendance de l’entrepreneuriat. J’aime la liberté que procure ce statut. »