Accueil Blog Page 905

Quel type de véhicule choisir ?

Une fois la décision prise de se constituer une flotte automobile ou d’acquérir un véhicule de société se pose la question du type de véhicule à choisir. Un mauvais choix peut avoir de lourdes conséquences. éléments de réponse…

L’utilisation de la voiture

La première question à se poser réside dans l’utilisation du véhicule, il est évident que celle-ci détermine la catégorie à sélectionner et constitue un premier vecteur de choix : utilitaire, berline… Tout doit d’abord dépendre de ce que le salarié en fera. Il serait inconcevable d’acquérir une berline pour des métiers où stocker du matériel est indispensable et difficile pour un commercial d’effectuer des milliers de kilomètres à bord d’un véhicule non adapté à de nombreuses heures de conduite. La première question à laquelle vous devez répondre est donc : à quoi va servir le véhicule ?

Une forme de reconnaissance pour le salarié

En dehors de ce choix, posez-vous une question essentielle et relevant de la culture même de votre entreprise : devez-vous distinguer le niveau de véhicule en fonction du niveau hiérarchique de vos salariés ou tout le monde doit-il être logé à la même enseigne ? La différence reste subtile mais importante. Dans le cas où le véhicule s’adapte, il sera perçu comme une sorte de récompense de l’effort fourni mais créera une frontière entre les différents niveaux hiérarchiques et une forme de jalousie au sein de votre entreprise. Cette solution s’adapte à des structures où la hiérarchie est plutôt apparente. Dans l’autre, la voiture apparaîtra comme un avantage lié à l’entreprise et ne sera pas un motif de distinction entre salariés.

Le choix de la catégorie de véhicule

Une fois l’utilisation du véhicule définie, le choix doit ensuite se porter sur la catégorie de véhicule. Il peut apparaître comme évident que plus le modèle sera haut-de-gamme, plus l’impact sur la motivation et le sentiment de reconnaissance pour le salarié seront forts. La plupart des constructeurs propose différents modèles et vous aurez donc un choix relativement large. Dans le cas de l’acquisition d’un véhicule, n’oubliez pas qu’il peut engendrer une forme de fidélisation du salarié. Celui-ci bénéficie dans le cas de modèle premium d’une amélioration de son quotidien et le risque d’immobilisation en cas d’accident s’en retrouve limité. Autre donnée à prendre en compte : tous les véhicules ne conservent pas la même valeur avec le temps. La valeur résiduelle est également à prendre en compte et non simplement le coût à l’achat. Le prix de vente du véhicule quelques années plus tard si votre trésorerie le permet devra aussi être analysé.

Véhicule électrique ou non ? 

Le véhicule électrique répond à un certain nombre de besoins. Les avantages sont nombreux : absence de bruit et de pollution, confort de conduite. Ce type de véhicule est apprécié notamment lorsque la distance à parcourir est inférieure à 100 km et le bonus écologique vous permet d’acquérir ces véhicules à des prix abordables. L’autonomie limitée (70 à 120 km), le temps de recharge et des infrastructures trop peu nombreuses, la faiblesse du marché de l’occasion, peuvent cependant représenter un véritable frein à l’acquisition de ce type de véhicule. En cas d’indécision, l’hybride peut représenter une véritable solution intermédiaire et a séduit un nombre croissant d’entreprises. Celle-ci diminue l’impact écologique tout en conservant des conditions économiques acceptables.

Social Moov optimise la présence des marques sur les réseaux sociaux

Parcours de Véronique Bergeot, cofondatrice de Social Moov

Aujourd’hui, les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google+, LinkedIn et Viadeo sont des incontournables. À tel point que les marques les intègrent désormais à part entière dans leur plan média. C’est partant de ce constat que Véronique Bergeot et Sylvain Eche ont monté Social Moov en 2011, une plateforme qui leur permet de développer et gérer la publicité sur Facebook et Twitter pour le compte de grandes marques.

Dans le cadre de son développement, la jeune entreprise a bénéficié de l’appui de Bpifrance en 2012 puis en 2013. « Nous avons présenté notre bilan et nos objectifs à Bpifrance qui nous a accordé un prêt à taux zéro, à hauteur de 550 000 € », précise Véronique Bergeot. L’aide financière leur a permis d’ouvrir des bureaux à Londres, de recruter des ingénieurs et d’étoffer les équipes produits.

Aujourd’hui, l’entreprise entend bien poursuivre ce développement à l’international. Véronique Bergeot explique : « Nous souhaitons clairement renforcer le travail sur l’Europe. Aujourd’hui, on se développe en Allemagne, en Espagne, en Italie. Nous sommes présents en Russie et nous venons d’ouvrir en Israël. Dans un coin de la tête, nous gardons également l’idée de nous développer aux États-Unis en 2015 mais nous restons prudents car c’est un marché compliqué. En fonction des aides que Bpifrance pourra apporter, nous envisagerons de nous développer en Amérique latine. » Le message est lancé. 

L’entrepreneuse au service de ses pairs

Dorothée Courteuge a toujours été passionnée par le monde des entrepreneurs. Après avoir travaillé à leurs côtés pendant de nombreuses années, elle décide de franchir le cap et fonde LYDD Consulting pour les aider à gérer l’administratif et les former.

De voyages en voyages

Étudiante, Dorothée est d’ores et déjà intéressée par l’administratif des entreprises. Elle suit une formation d’assistante de direction en alternance, ce qui lui apporte sa première expérience professionnelle. BTS en poche, elle part s’installer à Londres où elle occupe un poste de reception manager. De retour en France après un an et demi, la jeune femme multiplie les postes d’assistanat principalement en mission d’intérim ou en CDD. Les durées déterminées lui permettent de voir toutes les facettes du métier, de l’assistance comptable à l’aspect logistique ou commercial. Ce fonctionnement lui permet de continuer à voyager. Elle s’installe en Nouvelle-Zélande pendant un an avant de travailler six mois en Australie.

Dorothée rentre définitivement en France et se lance dans la fonction d’office manager. Dans ce métier, l’aspect qui l’intéresse le plus réside dans la mise en place de processus et la formation de nouveaux employés. Elle réalise alors qu’elle pourrait accomplir ces tâches en tant qu’indépendante et proposer un service utile pour les entrepreneurs. C’est alors que l’idée de créer sa société germe en elle. Elle passe un an à préparer sa future société, tout en continuant à travailler.

Les résultats de l’expérience acquise

Forte de 15 ans d’expérience dans l’assistanat, Dorothée lance LYDD Consulting en janvier 2014 et propose de l’aide administrative aux gérants de PME. L’entrepreneuse peut désormais pratiquer ses activités favorites que sont l‘assistanat et la formation, les deux services proposés par LYDD Consulting.

Dès son lancement, l’activité rencontre un franc succès. La jeune femme parvient à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée, dont le lancement de son site internet et l’obtention de l’agrément nécessaire pour être reconnu comme organisme de formation.

Grâce à son entreprise, Dorothée ressent de la joie à l’idée de soutenir et d’accompagner des entrepreneurs, tout en ayant la satisfaction de posséder, elle aussi, sa société. Elle voudrait aller plus loin et alors qu’aujourd’hui, LYDD Consulting vient tout juste de fêter son anniversaire, elle espère recruter et former des collaborateurs qui pourront, à leur tour, former de jeunes entrepreneurs. Mais ça, c’est une autre histoire…

Trois questions à… Dorothée Courteuge

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

La principale difficulté, d’après moi, résidait dans le fait de prendre le « costume » du chef d’entreprise. Lorsque l’on a été salarié pendant 15 ans, il s’avère difficile de s’habituer. J’ai personnellement mis du temps à réaliser ce qu’il se passait. L’autonomie a représenté une autre sorte de difficulté à mes débuts. J’ai dû me débrouiller par moi-même, mais cela s’est avéré très formateur. J’ai par exemple eu à écrire un édito pour un dossier de presse, chose nouvelle pour moi. Je suis heureuse d’avoir franchi ces obstacles, car il s’agissait de défis positifs et très intéressants à relever !

Parvenez-vous à concilier vie professionnelle et vie privée ?

L’entrepreneuriat a causé de nombreux changements dans ma vie personnelle et me prend évidemment beaucoup de temps. Mais je me suis lancée en connaissance de cause. J’avais conscience que les premières années allaient être très difficiles et que j’allais devoir sacrifier une partie de ma vie personnelle. J’ai donc moins de temps pour moi mais cela ne me frustre pas, grâce à l’épanouissement que m’apporte mon métier.

Comment imaginez-vous votre avenir et celui de votre entreprise ?

Concernant LYDD Consullting, mon but à court-terme est de pouvoir embaucher et former des consultants. A long-terme, j’aimerais pouvoir embaucher huit consultants d’ici quelques années, afin de pouvoir réaliser d’autres projets. Je constate qu’il existe assez peu de formation pour expliquer ce dont un chef d’entreprise a réellement besoin, principalement en matière de gestion. Mon but est donc de proposer une formation qui répondrait à ces besoins.

Les business angels actifs en France

Selon les données récoltées par la Fédération France Business Angels, on compte aujourd’hui 4300 business angels en France répartis sur 80 réseaux. Ils ont injecté un peu plus de 130 millions d’euros dans les entreprises en 2014, ce qui en fait un véritable soutien à la création et au maintien de 3000 emplois au total. Et les prévisions semblent bonnes pour 2015.

Ils sont devenus des acteurs incontournables du tissu économique français. Les Business angels donnent des ailes aux jeunes start-ups. Une fois les premiers investissements passés, la période dite de love money est souvent fatale pour une jeune entreprise. C’est pendant cette récolte de fonds permettant de passer à la vitesse supérieure qu’interviennent les Business angels.

2015 s’annonce bien

Entre un regain économique mondial et un attrait grandissant pour la « French Tech », 2015 pourrait bien être une année record. Les prévisions sont bonnes, autant sur le nombre d’investissement que sur les montants. C’est l’avis de 30% des investisseurs interrogés dans la récente étude de la Fédération France Business Angels, contre 23% il y a six mois. Par ailleurs, ils ne sont plus que 18% à prévoir une baisse contre 42% il y a six mois.

Faciliter les conditions d’investissement

Certains business angels n’hésitent pas à s’investir totalement au service des TPE/PME. Xavier Niel, le fondateur de Free, va par exemple lancer prochainement le plus grand incubateur d’Europe à Paris. Et les politiques entendent favoriser cet élan d’optimisme. Ainsi, la loi Macron amène sa pierre à l’édifice en incitant les grandes fortunes à investir dans les PME. En effet, deux amendements sont destinés à assouplir les conditions d’investissement en réduisant de cinq à trois ans le délai de détention des titres requis pour bénéficier de l’avantage fiscal.

Itinéraire d’une passionnée par l’humain, interview de Beya Zerguine

Parcours de Beya Zerguine, fondatrice de « Beya conseille, Recrutement et Transition professionnelle »

En parallèle de sa formation universitaire en gestion des entreprises option Management et Commerce, Beya Zerguine travaille comme hôtesse de caisse dans une grande surface pour financer ses études. Cet événement marquant lui fait découvrir l’univers des ressources humaines en étant sollicitée par un de ses supérieurs sur un projet visant à améliorer les conditions des salariés en caisse, leur planning et la cohésion de l’équipe« C’est comme ça que cela a commencé … » explique la jeune femme, qui, après sa maîtrise, va travailler 13 ans en agences d’intérim (Adia, Adecco, Crit intérim…).

Pourtant, depuis les bancs de l’université, Beya le sait. Elle n’est pas faite pour le salariat et rêve de pouvoir organiser seule son propre planning.
Elle mûrit depuis les années 2000 le projet de créer son entreprise et, en tant qu’autodidacte, utilise les contrats de travail qu’elle obtient, pour se former à des postes qu’elle ne maîtrise pas, comme le commercial. Elle décide de faire du télémarketing et de la gestion de grands comptes avant de postuler chez Randstad pour s’occuper du recrutement. En 2008, alors que l’année est morose et les résultats médiocres pour l’ensemble du groupe, Beya obtient d’excellents résultats : +11 % seule par rapport à l’objectif à réaliser sur l’année par binôme ! En 2009, elle profite d’un plan social pour quitter volontairement la société et avec des fonds propres, monte son auto-entreprise. 

En créant « Beya conseille, Recrutement et Transitio professionnelle », la jeune entrepreneure devient consultante indépendante, avec une liberté de mouvement et de planning élevée. Conseillère en technique de recherche d’emploi, elle anime des sessions organisées par le Pôle Emploi. C’est à cette occasion qu’elle est touchée par l’état « dépressif » des participants. Une raison qu’elle lie au manque de connaissance de sa propre personnalité. « La société nous impose des codes qui automatiquement nous formatent… Il faut écrire un CV suivant telles normes, serrer la main de cette manière, s’habiller comme ceci. Au final, les personnes ne réfléchissent plus en termes d’individualité et se cachent à eux-mêmes leur potentiel » analyse la jeune femme que l’expérience a forgée.

Aujourd’hui, si Beya a un regret, c’est de ne pas s’être lancée plus tôt.
En 2013, elle décide de changer de statut. Elle ferme son auto-entreprise et décide de réorienter et développer son activité. Elle transforme sa société en cabinet, avec pour cadre juridique, l’association. Son objectif est l’accompagnement, que ce soit des personnes sans emploi, des porteurs de projets, des entrepreneurs en recrutement, pour que chacun puisse cibler ses valeurs et fasse correspondre ses motivations à sa personnalité.

Ces outils qui peuvent améliorer le quotidien en voiture

Les constructeurs se battent pour innover et rendre les voyages en voiture de moins en moins pénibles. Petit zoom sur ces « options » que vous pouvez mettre en place et qui faciliteront la vie de vos salariés et qui peuvent améliorer le quotidien en voiture.

La direction assistée

Il semble aujourd’hui impensable de ne pas l’avoir ! Surtout quand on imagine être amené à passer des heures à conduire et devoir être obligé de tourner avec toute la conviction du monde son volant. Et pourtant… Vous ne l’oublieriez pas pour votre voiture, ne l’oubliez pas pour vos salariés.

La climatisation 

Quand il fait trop chaud ou trop froid, il devient très difficile de supporter des longs (ou courts) trajets. Devenue une option de base de quasiment tous les véhicules, la climatisation reste une des options essentielles si vous ne  désirez pas avoir des salariés qui ne travaillent qu’au printemps.

Le téléphone intégré

Vous avez du retard ou vous êtes coincé dans un bouchon, quoi de plus pratique qu’un téléphone intégré à votre voiture. Il permet d’éviter le mauvais réflexe de prendre en main son téléphone portable (et une amende) et renforce la sécurité du conducteur. Le risque d’accident s’en trouve ainsi diminué.

L’assistance au stationnement

Cette nouvelle option inventée dans les années 2000 est apparue dans nos véhicules récemment. Si l’idée de voir se garer sa voiture toute seule peut séduire, le système demande, en réalité, un minimum de patience. La voiture se gare seule une fois l’emplacement confirmé et la manœuvre se fait à faible à allure.

Le GPS

Il est désormais partout dans nos smarphones mais peut-être surtout dans toutes les voitures. Pratique pour trouver le chemin le plus court, connaître l’état de la circulation, calculer l’heure d’arrivée et éviter le stress de ne pas trouver la destination. Mieux, il vous informe souvent des limitations de vitesse et vous évite de payer des amendes. Il s’agit d’une des premières options à mettre en place.

Le régulateur de vitesse

Très utile sur les trajets longues distances, il vous évite également de dépasser les limites autorisées et diminue considérablement la fatigue des jambes lors d’une conduite. Il évite de regarder toutes les deux minutes son compteur et de se demander sans cesse si vous n’êtes pas en train de dépasser la limite de vitesse autorisée. Très utile pour éviter la perte de points à vos salariés.

Commandes de radio au volant

Les trajets peuvent vite s’avérer ennuyeux pour vos salariés et un peu de musique peut égayer leur quotidien. Si l’autoradio est devenu monnaie courante, la possibilité de pouvoir commander le volume du son ou le changement de piste est toujours apprécié.

Capteur de présence dans l’angle mort

Le faisceau du capteur de présence balaie la zone que l’on appelle « angle mort » mais qui n’exclut pas de contrôler son rétroviseur.

Caméra de recul

Il est toujours très désagréable de renverser un chat, un chien ou un tricycle abandonné…

Vers un assouplissement du travail dominical ?

Lors de leur travail en commission sur la loi Macron, les sénateurs ont supprimé l’obligation d’obtenir un accord syndical pour ouvrir les commerces alimentaires de détail et les TPE le dimanche. Le débat sur l’association du travail dominical en France à pris de l’ampleur ces dernières années, notamment face à l’évolution des habitudes de consommation et à la concurrence croissante des commerces en ligne.

Les changements souhaités par les sénateurs

Les sénateurs se sont penchés sur la loi Macron et ses quelques 500 amendements dans le cadre de la commission spéciale qui a conduit à un texte fortement différent de celui adopté par les députés. Alors que l’Assemblée Nationale avait admis l’obligation d’un accord social et la fixation de compensations salariales pour les ouvertures dominicales des commerces, les sénateurs sont revenus sur ces deux mesures. Ces assouplissements doivent notamment permettre l’ouverture des grands magasins du boulevard Haussmann à Paris mais aussi éviter des fermetures massives de petits commerces alimentaires actuellement ouverts le dimanche matin. 

Quel avenir pour la loi Macron ?

Quoi qu’il en soit, c’est l’Assemblée Nationale qui aura le dernier mot en cas de désaccord sur le contenu de la loi. Le travail dominical constitue un des aspects de celle-ci sur lequel le gouvernement aimerait faire évoluer sa position première. Les amendements des sénateurs pourraient donc être retenus lors de la navette parlementaire. Ainsi, même en l’absence d’accord collectif avec les syndicats, les commerces situés dans les zones touristiques, dans les zones touristiques internationales ou dans les zones commerciales, pourraient ouvrir le dimanche. La loi Macron sera examinée en séance plénière à partir du 7 avril. Affaire à suivre…

Un nouveau contrat de travail en préparation ?

Le gouvernement annonce travailler sur la mise en place d’un nouveau contrat de travail. Ce dernier vise à simplifier les procédures de licenciement et mieux protéger les employeurs, ce qui devrait contenter le patronat qui craint de se retrouver facilement devant les prud’hommes en cas de procédure de licenciement engagée.

Les entreprises concernées par cette mesure

Ce nouveau contrat de travail s’appliquerait essentiellement dans les petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE). Il permettrait ainsi de favoriser l’embauche puisque facilitant le licenciement. Désormais, un employeur pourrait licencier son salarié pour la seule raison que les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous.

Le contenu de ce nouveau contrat de travail

Il s’agit d’un contrat intermédiaire entre un CDD et un CDI qui permettrait de licencier plus facilement pendant 3 ans le salarié pour des raisons économiques. Ce salarié ne pourrait alors pas contester son licenciement devant le Conseil des Prud’hommes. De nombreux patrons expliquent en effet qu’ils hésitent à embaucher de peur de se retrouver coincés dans une situation problématique avec un salarié, tout en étant dans l’impossibilité de le licencier. La mise en place de ce contrat donnerait donc plus de facilité et de souplesse à l’activité des entreprises.

Orfeo, partenaire logiciel du monde du spectacle

Parcours de Thomas Petillon, fondateur d’Orfeo

C’est en 2012 que Thomas Petillon décide de lier sa passion à ses compétences d’ingénieur en informatique. Partant du constat que le monde du spectacle vivant n’est pas suffisamment équipé avec des logiciels adaptés, il crée Orfeo, un outil de gestion en ligne dédié aux organisateurs qui souhaitent mieux programmer leurs productions théâtrales, de concerts ou de festivals.

Dans le cadre de son développement, l’entreprise obtient deux aides successives de la Bpifrance. « En juin 2013, nous avons bénéficié de l’Aide à la Maturation de Projet Innovant (AIMA) » explique Thomas Petillon. « Il s’agit d’une subvention de 25 000 € qui nous a permis de développer une version plus aboutie de notre produit. Ce financement a apporté de la crédibilité à l’entreprise car il est arrivé à un moment critique où nous n’avions pas suffisamment de preuve pour démontrer la force de notre concept commercial. Grâce à cet apport, on nous a regardés d’un œil différent sur le marché. ».

Dans la foulée, la société rejoint l’incubateur culturel Creatis en plein cœur de Paris et obtient en mars 2014 une seconde aide de Bpifrance : PIA (Paris Innovation Amorçage), dont le montant s’élève à 30 000 €. « Ce deuxième coup de pouce financier nous a permis de préparer la montée en puissance de l’entreprise » précise Thomas Petillon. « Nous avons également été lauréats du réseau entreprendre début 2014, ce qui nous a permis d’accéder à un prêt d’honneur et d’obtenir plus facilement des financements bancaires. ». 2014, un bon cru pour Orfeo ? Assurément.

Polabox, le photomaton des réseaux sociaux

Parcours d’Aurélien de Meaux, cofondateur de Polabox

A l’ère du smartphone, de Facebook, de dropbox, Google+ et d’Instagram, les photos se prennent et s’échangent, partout, tout le temps. Mais qui prend le temps de les imprimer ? Partant du constat que les outils photos de prise de vue actuels sont simples mais que l’impression est plus alambiquée, Antoine Le Conte et Aurélien de Meaux créent en mars 2011 la start-up Polabox, un site et une application tablette et mobile pour le développement de ses photos via les réseaux sociaux en un clic.

Le retour est plus que positif. Un produit « bestseller » se démarque : la polabox, des tirages vintage sur format polaroid. Pour mener à bien leur projet, les deux cofondateurs font appel à des Business Angels pour deux levées de fonds, l’une de 130 000 euros en 2012, l’autre de 290 000 euros à l’été 2013.

Ils empruntent également auprès des banques, soutenus par Bpifrance qui garantit leurs prêts à hauteur de 70 %. « Quand on est une start-up ou une PME, on entend souvent dire qu’on peut se faire aider, sans vraiment savoir vers qui se tourner » explique Aurélien de Meaux. « Nous avons trouvé auprès de Bpifrance des professionnels confirmés et compréhensifs et une structure qui clarifie la mise en relation et les outils propres aux petites boites ». Pour la fin de l’année, Polabox prévoit une internationalisation de son application mobile vers l’Espagne et la Grande-Bretagne. Et a pour souhait de grandir assez vite pour dépasser le cadre de la start-up.