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4 sites pour créer son application mobile en ligne

Voici cinq sites incontournables qui vous permettront de créer votre application mobile en ligne, même sans compétences techniques.

Appyet

Est un site gratuit qui vous permet de créer une application Android simple, alimentée par les flux RSS ou le contenu de votre site Internet et de la distribuer sur Google Play.

http://appyet.com/

Apps-builder

Est « l’outil tout-en-un » pour développer votre business mobile que vous choisissez parmi 83 possibilités suivant votre domaine d’expertise. L’essai est gratuit mais ne dure que 14 jours.

http://www.apps-builder.com/

Goodbarber

Est un service de création d’applications iPhone et Android qui mise sur le design. Il est commercialisé sous forme d’abonnement mais peut être testé pendant 30 jours gratuitement.

http://fr.goodbarber.com/

Appsbar

Est un site gratuit qui utilise des vidéos de tutorat pour aider les petites entreprises à créer des applications personnalisées sous Android et iPhone.

http://www.appsbar.com/

L’entrepreneur qui place le lien humain au centre de l’évènementiel

Spécialiste du marketing et de l’évènementiel, Marc Estang, 42 ans, a fondé BC2M consulting, sa propre agence. Portrait d’un entrepreneur créatif qui a fait de la rencontre humaine son moteur.

« La relation humaine doit toujours être au cœur des événements que j’organise. C’est mon ADN depuis toujours. » Voici ce que nous répond Marc Estang lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit il travaille au quotidien. Et son parcours semble en être la synthèse : « Mon chemin jusqu’à l’entrepreneuriat s’est fait d’opportunité en opportunité, de rencontre en rencontre. Et ce n’était pas gagné dès le départ au vu de mon parcours estudiantin un peu chaotique (rires) ».

L’événementiel comme vocation

Au sortir de son baccalauréat en 1993, il se lance dans un IUT action commerciale. Mais au bout d’un an, malgré des notes correctes, il se fait exclure de la formation en raison de son comportement « trop turbulent » selon l’établissement. « Cela a été un mal pour un bien. Cette formation était trop théorique pour moi. J’aspirais à plus de concret au niveau du travail », commente-t-il. En 1994, il intègre un BTS action/co en alternance, ce qui lui convient mieux. Diplômé deux ans après, il commence à s’intéresser au monde du marketing et de l’événementiel. Souhaitant approfondir son expertise en la matière, il obtient en 1999 un master de marketing à l’école Supérieur de Vente à l’Export. Il trouve son premier poste de communicant dans la branche travaux publics de Volvo un an plus tard. « Je me suis fait virer au bout de trois mois, lance-t-il avec humour, avant de poursuivre : « Mais c’était encore une fois un mal pour un bien. Du marketing construit à base de tableaux Excel manquait cruellement de créativité ! »

Une première SARL née d’une rencontre

Cette envie trouvera écho dans les postes successifs qu’il aura par la suite. L’occasion pour lui de se former aux techniques de marketing en lien avec l’univers du digital. « Mais c’est vrai qu’en y réfléchissant bien, les entreprises où j’ai le plus aimé travailler étaient celles à taille humaine, avec une ambiance start-up. Cela a surement contribué à mon envie de lancer ma propre boîte », partage-t-il. En avril 2006, c’est une rencontre qui déclenche la création de sa première SARL, baptisée Team Event. Un ancien collègue lui propose de monter une société d’événementiel autour de l’univers du golf. Ils partent totalement de 0 et vivent avec leur chômage pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où ils rentrent un premier client. « Ce premier contrat nous a permis d’acheter notre matériel de communication ! », exprime l’entrepreneur avec enthousiasme. Grâce à des efforts soutenus, les deux associés réalisent 80 000 euros de chiffre d’affaires six mois après. L’aventure est lancée et atteindra 900 000 euros de CA en 2012. La même année Marc Estang décide de quitter la structure. Il explique : « Tout était devenue une routine. C’est ce qui peut arriver quand une entreprise atteint une certaine stabilité économique. Je ne pouvais plus supporter cette atmosphère. J’avais besoin de me lancer un nouveau challenge. »

Une autre manière de faire de l’évènementiel

Ce « nouveau challenge » prend forme en février 2012 avec la création de BC2M consulting, une nouvelle société spécialisée dans l’organisation de séminaires, conventions, road-shows, galas et voyages d’affaires touristiques. « Avec cette nouvelle agence, je peux vraiment insuffler la manière dont je conçois mon métier, confie Marc Estang. La relation humaine est au cœur de l’événement. Je ne parle plus d’organisation mais de scénarisation d’un event. C’est fondamentalement différent pour moi et cela me satisfait beaucoup. »

Aujourd’hui BC2M consulting travaille avec dix clients à l’année en moyenne. Beaucoup d’entre eux sont issus du secteur industriel et de l’IT. En 2015, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 463 000 euros. Seul aux commandes depuis le début, l’entrepreneur travaille avec des communicants freelance en fonction des besoins. Mais ce n’est pas toujours simple au quotidien comme il exprime : « Parfois, la partie gestion et administrative mange beaucoup de temps sur l’opérationnel. Alors que c’est bien évidemment la partie que je préfère car c’est là où toute ma créativité peut s’exprimer. Mais bon, cela fait partie du jeu quand on est entrepreneur »

S’il devait donner des conseils sur la manière d’entreprendre ? « Garder les oreilles et les yeux grands ouverts, être exigeant avec son travail, faire attention aux détails et rester humble », répond l’entrepreneur. Il poursuit, philosophe : « L’entrepreneuriat m’a permis de m’évader et de me faire grandir en tant que personne. C’est une part importante de satisfaction au quotidien. Raison de plus pour dire que cela vaut le coup de se lancer ! » Excellente conclusion d’un entrepreneur qui respire la passion.

Un digital entrepreneur au rendez-vous de sa passion

Mathieu Pasquini, 44 ans, a grandi en même temps qu’internet, l’une de ses passions. Après avoir travaillé dix ans dans l’industrie mécanique, il monte, Shadow Moses, sa propre agence de développement web. Portrait d’un entrepreneur convaincu.

L’entrepreneuriat est avant tout un état d’esprit. Mathieu Pasquini, gérant et fondateur de Shadow Moses, une agence de développement web, en témoigne : « Pour moi, l’entrepreneuriat représente la création, la maitrise de son destin et la liberté. Toutes ses possibilités qui permettent de mener plusieurs projets de front. »

De l’industrie mécanique au web design

Passionné d’informatique depuis son plus jeune âge, le futur entrepreneur passe un BTS Mécanique Automatisme Industriel et devient cadre dans l’industrie pendant dix ans. Ce sera sa seule expérience en tant que salarié. Après le rachat de l’entreprise par un grand groupe, la culture de travail change et ne convient plus à Mathieu qui précise : « La notion de liberté de travail présente auparavant dans l’entreprise, s’est transformée en “asservissement“. Nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Nous avons trouvé un arrangement pour que je puisse quitter la société et monter mon premier projet en 2005. »

Ce premier pas dans l’entrepreneuriat est baptisé « inlibroveritas.net », une des premières maisons d’édition française en ligne. Deux ans après, il décide avec un associé de lancer une agence de développement web, Shadow Moses. « Je suis les évolutions d’Internet depuis ses débuts et j’ai appris à maîtriser son langage en autodidacte. La création de cette agence était dans la continuité. Et je m’éclate vraiment dans ce que je fais. C’est une vraie chance. »

Autofinancé « à la force du poignet » selon ses termes, Shadow Moses crée des sites web de A à Z et des applications mobiles sur Android. Le digital entrepreneur précise : « Nos clients vont de la petite PME de plomberie à des grands comptes comme le Crédit Agricole. Avec mon associé, on est complémentaire. Je m’occupe de la partie commerciale, administrative et le service après-vente et mon collègue se concentre plus sur la partie développement pure et dure ». Aujourd’hui, la société est rentable et le chiffre d’affaires est en constante augmentation.

« Cinquante métiers à la fois »

A propos des difficultés rencontrées au quotidien, Mathieu Pasquini confie qu’il n’est pas simple d’évoluer dans le web, « un secteur ultra-concurrentiel ». S’adapter aux nombreuses normes encadrant les entreprises françaises apparaît aussi comme un challenge. « Et puis, bien sûr, être chef d’entreprise, c’est faire “cinquante métiers“ à la fois. Un jour, on est comptable, un autre, on est juriste, bref, il faut savoir composer avec tout cela. Mais ça fait partie du jeu. », partage Mathieu, qui malgré ses différentes casquettes, concilie sa vie personnelle et professionnelle sans trop de difficultés. Pour lui, « l’une et l’autre c’est la même chose et tout s’harmonise lorsqu’on fait un métier que l’on adore ».

Consolider l’activité

Pour le futur, l’entrepreneur veut « solidifier son entreprise dans son sol, comme un arbre afin de résister aux intempéries et aux tempêtes, et y abriter un écosystème qui se nourrira de nos échanges ». Avec son associé, il réfléchit aussi à un développement hors de France, en commençant par Londres.

Et de conclure par quelques conseils pour persévérer dans l’entrepreneuriat :
« Il faut avant toute chose faire preuve d’humilité, car tout bascule très vite, on n’est jamais, jamais, arrivé. Etre humble, ça veut dire écouter tout le monde, se nourrir des autres et respecter son personnel, encore plus quand celui-ci est le plus en bas de l’échelle. Il y a plus de courage à nettoyer des toilettes tous les jours, que d’être un cadre qui y fait ses besoins tous les jours ! »

Le touche-à-tout du consulting

Sur le marché hyperconcurrentiel du conseil et de la formation, Emmanuel Fort tente de se démarquer depuis 2010 avec sa société Praxis. L’entrepreneur entame 2016 avec de nouvelles ambitions. Portrait. 

Emmanuel est ce que l’on pourrait appeler un boulimique de l’entrepreneuriat. Pourtant, initialement, rien ne le prédisposait à cela. Trois ans après l’obtention du baccalauréat en 1989, le jeune homme se lance dans le métier d’éducateur spécialisé, où il fait ses premières armes professionnelles pendant 5 ans.

C’est en 1998, après avoir repris des études à la fac qu’Emmanuel entre au secrétariat général de la mairie de Cergy en tant que chef de projet territorial dans les domaines de la politique en faveur des jeunes. Il y effectue une mission de 3 ans, au cours de laquelle il sympathise avec le responsable d’un institut de sondage. Ce dernier lui propose un poste. En 2001, il entre ainsi à l’institut Louis Harris puis change pour BVA quatre années plus tard. « Au total, je suis resté 13 ans dans le milieu des sondages » précise Emmanuel. « En parallèle de mon travail de salarié, j’ai suivi des formations orientées vers le management, le conseil, le coaching… Et c’est de là qu’est née mon envie de devenir entrepreneur. »

En 2009, il constate qu’il aimerait mettre son expérience de manager au service des entreprises, et se tourne vers l’entrepreneuriat, plus adapté à sa manière de travailler par projets. Emmanuel saute le pas en créant Praxis Coaching. « J’ai monté une auto-entreprise en 2010 et je travaillais à temps partiel chez BVA en parallèle, ce qui me laissait 2 jours par semaine pour développer le business » précise le dirigeant.

Progressivement, Emmanuel décline une offre de formation et de coaching, à destination des managers. Le succès est immédiat et nombreux sont les clients qui le sollicitent : instituts de sondage, OCDE, agences de communication, services du premier Ministre, Médiamétrie, L’assurance Maladie… En 2013, le chef d’entreprise décide de se consacrer à 100 % à son activité. Il démissionne et crée officiellement une SASU un an plus tard.

Aujourd’hui, l’entreprise affiche une belle croissance et un chiffre d’affaires de 160 000 euros en 2015, bien au-dessus du Business Plan initial rédigé par son fondateur. Seulement voilà, Emmanuel veut poursuivre son développement et a besoin de s’entourer. « J’ai identifié 4 offres de services sur lesquels j’aimerais travailler cette année, et je cherche des partenaires pour m’aider à y parvenir , voire même des associés » précise-t-il. J’ai un projet d’appli sur le management et j’ai une méthode infaillible de préparation à l’entretien de recrutement, que je voudrais modéliser. Je développe aussi un projet sur le handicap. Créatif, Emmanuel ne s’arrête donc jamais, même lorsque ses idées l’amènent à des sujets pourtant éloignés de son cœur de métier. Très à l’affût des besoins des consommateurs, il a même imaginé, lors d’un voyage en Corse, la création d’un parasol High-Tech… Et là encore, il cherche un partenaire pour le rejoindre dans cette nouvelle aventure !

5 entreprises françaises qui cartonnent sur le secteur de l’e-commerce par abonnement

Voici cinq entreprises françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur de l’e-commerce par abonnement.

My Little Box

Créée en 2012, cette start-up propose tous les mois à ses clients des boîtes comprenant des produits de beauté, des accessoires de modes et des idées Lifestyle. Aujourd’hui, l’entreprise est leader sur son marché et détient 65 % du chiffre d’affaires global du secteur.

Le Petit Ballon

Fondée en 2011 par Martin Ohannessian et Jean-Michel Deluc, cette entreprise est la pionnière dans la vente de vin par abonnement. Chaque mois, elle propose à ses clients deux bouteilles de vin sélectionnées par Jean-Michel Deluc, maître sommelier, ainsi que des fiches de dégustation. Le site est composé aujourd’hui de plus de 10 000 abonnés et a levé 1 million d’euros en octobre 2014.

Kitchen Trotter

Lancée en septembre 2012 par trois amis, cette start-up propose des kits de cuisine composés de recettes des quatre coins du monde avec les principaux ingrédients pour les réaliser. Elle expédie actuellement plus de 7 000 kits par mois en France, en Belgique, en Suisse et au Luxembourg.

Les nouveaux fromagers

Arthur Bernard et Olivier Birade décident de créer leur entreprise en octobre 2013. Leur concept ? Proposer à leurs clients une sélection de 4 fromages au lait cru et des fiches présentant l’histoire de chaque fromage et de leurs producteurs via un abonnement mensuel. 

Animalbox

Cette start-up créée en 2012 par Antoine Chabassol et Pierre-Henri Coustenoble met en vente des box animalières pour chiens et chats composées de plusieurs produits allant des accessoires, aux friandises en passant par des produits d’hygiène. En septembre 2014, l’entreprise rachetait son concurrent Doggybox afin de se développer à l’international.

L’entrepreneur qui simplifie la vie des organisateurs d’événements

Nicolas Seignolle est co-fondateur de MYevent, une marketplace d’événementiel qui ubérise l’évènementiel en permettant l’organisation d’évènements sans intermédiaire. Portrait d’un entrepreneur chaleureux, passionné et multi-compétent.

« En 2006, j’ai failli être commissaire de police mais finalement, je me retrouve à servir le café chaque matin à la dream team de ma boîte (rires) ». Parfois, l’entrepreneuriat tombe sur soi et on y prend goût. C’est ce qui est arrivé à Nicolas Seignolle, 38 ans et président-cofondateur de MYevent, une agence d’évènementiel 3.0. Qui aurait cru qu’en 2016, Nicolas enverrait son 1er dossier de presse ! Après cinq années passées à l’université pour apprendre l’audit et le contrôle de gestion, le futur entrepreneur travaille dans un cabinet d’audit financier jusqu’en 2005. C’est là qu’il décide de préparer le concours de commissaire de police durant un an. Mais finalement, en septembre 2006, au hasard des rencontres, il est embauché en tant que directeur financier et administratif (DAF) chez Profirst, une société internationale d’événementiel. Pendant près de 10 ans, il y acquiert une expertise solide comme il explique : « Mon poste de DAF chez Profirst était pour ainsi dire très opérationnel. Un jour, j’étais en train de coordonner des hôtesses ou la sécurité et un autre en train de rédiger des business plans (rires) ! » .

MYevent ou l’événementiel en « Do It Yourself »

Parallèlement à ce nouveau boulot, lui vient le déclic de l’entrepreneuriat. Il démarre l’aventure avec un autre Nicolas. L’un est opérationnel, l’autre le financier. C’était en 2011. Constatant la difficulté de trouver et louer des lieux à des prix raisonnables pour organiser des événements, ils réfléchissent à une solution à ce problème. L’entrepreneur précise : « En général, l’organisateur d’évènement a deux possibilités. Soit il cherche sur internet ou dans des annuaires ses lieux et ses prestataires. Mais il passe beaucoup de temps sans avoir de certitude sur la qualité des prestations. Soit il contacte une agence évènementielle intermédiaire, mais souvent le budget bloque. »

Adepte du « Do It yourself » et des circuits courts en général, Nicolas Seignolle se lance donc le défi de créer une plateforme permettant de trouver, contacter et réserver un lieu en un temps record et pour un budget jusqu’à 30% plus faible que celui du marché. MYevent est né. Les organisateurs traitent directement avec les propriétaires des salles et avec des « prestataires de confiance » . La société met chaque semaine à disposition de nouveaux lieux pour organiser des événements. « Avec mon équipe, on s’est donc attelé à créer une plateforme web interactive censée permettre à un stagiaire d’entreprise d’organiser un événement professionnel de qualité », explique l’entrepreneur.

Une erreur évitable au démarrage

Financé en « love money » et grâce au soutien financier d’une autre agence événementielle, le projet prend forme au fil des mois. Mais le dirigeant ne cache pas les difficultés rencontrées au démarrage. Notamment une en particulier : « Nous avons commis une erreur impardonnable. La version 1 du site a été désignée et développée jusqu’au bout. Ce développement a demandé énormément de temps. Au final, le site était très beau et très réussi mais trop compliqué à utiliser. Les utilisateurs le quittaient rapidement. On aurait dû faire comme Facebook. Le réseau social a débuté avec très peu de fonctionnalités. Elles ont été rajoutées au fur et à mesure. »

L’entrepreneuriat, « un bel exercice de style »

Mais Nicolas Seignolle sait relativiser face aux défis de l’entrepreneuriat. Selon lui, créer et diriger une entreprise s’apparente à « un bel exercice de style ». Il faut être « funambule » pour sortir des situations compliquées, « fakir » pour prendre les bonnes décisions – même si elles sont douloureuses au début – et « éclaireur » pour savoir guider ses équipes. « Et puis, ajoute l’entrepreneur, il faut savoir agir vite et bien. C’est le quotidien. C’est comparable au parachutisme, un sport que je pratique depuis un certain nombre d’années. Lors d’un saut un jour, j’ai fait une mauvaise ouverture de mon parachute, avec une autorotation. Il a fallu passer à l’action très rapidement pour m’en sortir ! ».

Visite virtuelle et développement à l’international

Aujourd’hui, les bases de MYevent sont construites mais Nicolas Seignolle aspire à développer la plateforme. L’équipe vient de faire l’acquisition d’une caméra qui permet de faire des visites virtuelles. Sur la partie commerciale, le dirigeant prévoit un déploiement de l’activité en région PACA mais aussi à l’international. Des offres à Londres, Milan et Rome, Bruxelles, Madrid et Barcelone seront lancées à l’horizon 2017. Ce développement se fera grâce à une levée de fonds selon l’entrepreneur qui conclut avec un conseil : « Je recommande de bien connaître le secteur dans lequel on souhaite se lancer. L’entrepreneur aura déjà un avantage, celui de connaitre les besoins des clients. Il faut être aware en permanence car le diable est dans les détails ! »

L’entrepreneure française qui révolutionne l’e-education

Sarah Nafaa fait partie des entrepreneures françaises les plus prometteuses de sa génération. En juin 2015, elle a lancé Mooky Skills, une plateforme d’« adaptative learning » utilisant les contenus MOOC. Portrait d’une jeune femme aussi talentueuse que déterminée.

Entrepreneure à 23 ans et pourquoi pas ?! Le parcours de Sarah Nafaa, 23 ans en témoigne. Durant ses années lycées en filière scientifique, elle est déjà impliquée au conseil municipal des jeunes à la mairie de Rueil-Malmaison (92). « L’occasion de me familiariser avec la gestion de projets et le travail en équipe, compétence qui me servira après coup en tant qu’entrepreneure », commente la jeune femme dont le sourire témoigne de sa jovialité naturelle.

Impatiente d’entrepreneuriat

Bac en poche, elle aspire à travailler très vite et s’oriente vers un BTS assistant manager en alternance. Durant deux ans, elle travaille dans une entreprise de réassurance où paradoxalement, sa soif d’entreprendre commence à naître. Sarah n’attend pas la fin de son contrat pour passer l’action. Elle commence à s’investir dans le projet Mooky Skills dès sa deuxième année d’alternance. « Et puis une fois mon diplôme en poche, j’ai décidé de ne pas remettre les pieds sur les bancs de l’école, poursuit la jeune entrepreneure. A la suite du hackathon qui a lancé Mooky Skills, je suis rentrée chez moi toute excitée et j’ai dit à mes parents : “Papa, Maman je vais créer une boite“. Je ne sais pas trop si j’y croyais moi-même à ce moment-là (rires) ! »

Le déclic lui est venu lorsqu’un de ses supérieurs lui dit qu’elle apprendra plus dans l’entrepreneuriat que n’importe quelle école de commerce. « Et puis à vrai dire, je pense que je l’ai senti au plus profond de moi. Il y a eu un enchaînement d’événements qui me montraient toute la même direction. Et qu’on croit ou pas au signe, quand ça pointe vers l’aventure, vous foncez ! », s’exclame Sarah.

Mooky skills fleuron français de l’« adaptive learning »

Passionné d’éducation et de digital, Sarah part du principe que chacun développe ses propres chemins d’apprentissage. Elle imagine donc une plate-forme web sur laquelle les gens ont accès aux dernières technologies « d’adaptive learning », notamment les contenus MOOC (massive online open courses), en plein développement à l’heure actuelle. Des prestations de services complètent l’interface technologique : conseil en dispositif de formation, mise en place de projets pédagogiques dans les entreprises, accompagnement en ligne, suivi et statistiques grâce à l’interface manager, certification et bilan annuel des formations. Les prospects visés en priorité sont les entreprises souhaitant faire de la formation en interne pour leurs employés. D’ailleurs, le premier client de Mooky Skills est une société. Coup de maître de la jeune entrepreneure, c’est ce premier contrat qui a financé le développement de la plateforme ! Elle se remémore : « J’avais l’idée, l’énergie, la passion pour faire, mais clairement pas l’argent pour développer mon produit. J’ai donc adopté cette stratégie. C’était un pari osé et cela a fonctionné ! »

Ne pas se relâcher

Un an après son lancement, Mooky Skills est sur de bonnes bases. Mais pour Sarah Nafaa, le challenge ne fait que commencer et les difficultés sur le chemin sont nombreuses : « Dans l’entrepreneuriat, les difficultés sont absolument partout, on ne peut pas vraiment dire que telle ou telle chose est simple. Cependant, la difficulté qui en amène beaucoup d’autres est encore une fois le financement, au risque de faire encore dans le cliché. C’est compliqué de trouver des structures de financement, et quand bien même on en trouve, il faut accepter des contrats quelque peu risqués, alors quand on ne s’y connait pas trop. Il faut pouvoir compter sur l’œil d’un expert. Une autre difficulté et qui n’est pas des moindre, c’est l’attente. Une attente, certes active puisqu’on fait tout pour arriver à nos objectifs, mais une attente qui s’étalent sur des mois durant lesquels on avance un peu dans le brouillard, même accompagné d’un business plan et d’un prévisionnel. Au final, on n’a pas vraiment de boussole. »

Se satisfaire des petits comme des grands pas

La clef de Sarah pour naviguer au fil des tempêtes ? Savoir se satisfaire des petites comme des grandes victoires : réussir un pitch dans une conférence tout comme signer un nouveau contrat par exemple. « Mais le mieux reste la fierté ressentie lorsqu’on présente notre produit et qu’on voit la curiosité et l’entrain dans les yeux de nos interlocuteurs », ajoute-t-elle. Cette énergie, la digital entrepreneure compte bien la mettre au service de ses aspirations. Avec son équipe, elle réfléchit à différents produits pour les prochaines années tous autour de l’éducation, l’ancrage et la formation. Un déploiement à l’international est prévu notamment pour confronter son produit à toutes les cultures d’apprentissage, selon ses termes. Une levée de fonds courant 2017 est envisagée à cet effet.

Elle conclut avec les conseils qu’elle donnerait à un entrepreneur qui souhaite se lancer : « Je lui dirai d’accepter que son produit évolue selon ce que ses utilisateurs en feront. Ensuite, je lui dirai de ne pas attendre d’avoir un produit parfait avant de le vendre. Aussi, c’est important de fixer des grands objectifs comme des plus petits. Cela permet de valider rapidement des succès quotidiens et donc de moins avoir l’impression que rien n’avance. » 23 ans, une vision et déjà une grande maturité entrepreneuriale. Observez bien la suite du parcours de Sarah Nafaa. Il risque bien de vous inspirer.

L’entrepreneur qui favorise les rencontres professionnelles à succès

Autodidacte de l’entrepreneuriat et passionné d’informatique depuis son plus jeune âge, Alexis Kourganoff est l’inventeur d’HandsUp, un service mobile favorisant la rencontre en direct des personnes ayant un intérêt professionnel commun. Portrait d’un homme qui a toujours voulu donner du sens à la technologie.

« Je suis tombé dans la potion magique de l’entrepreneuriat dès l’enfance. Fils d’entrepreneur, très tôt, j’ai voulu comprendre les rouages de l’entreprise ». Sourire naturel, regard clair et chaleureux, c’est la première chose que nous répond Alexis Kourganoff lorsqu’on lui demande de raconter les débuts de son parcours professionnel. Celui d’un homme qui a fait de son autodidactisme une force et de sa passion pour l’innovation technologique, un moteur professionnel.

Il raconte : « Passionné d’informatique, j’ai démarré en 1987 une carrière d’ingénieur commercial à la croisée de la technique et du business. Cinq ans plus tard, j’ai eu ce qu’on pourrait appeler “une crise d’entrepreneurite“ (rires). J’ai démarré un projet dans le mobile. Mais celui-ci s’est révélé trop en avance sur son temps. »

Salariat et « crise d’entrepreneurite »

En 1996, il retourne au salariat et approfondit son expertise professionnelle en travaillant pour Cap Gemini, première entreprise française de services informatique et le géant américain IBM. « Et en 2003, je fais une nouvelle rechute d’entrepreneurite et démarre une autre aventure d’inventeur », confie Alexis Kourganoff avec humour. Suite à cela, il saisit une nouvelle opportunité professionnelle et rejoint l’équipe d’un jeune éditeur de logiciels dans les télécoms où il devient directeur commercial international. Il y restera 10 ans. Mais voyant la start-up « perdre sa fraicheur de pionnier pour se transformer en royaume du process », il décide de partir. « Je n’avais pas très envie de finir général d’armée (rires). Et me voilà reparti pour entreprendre en me disant que cette fois-ci sera la bonne ! », partage celui qui a toujours considéré la technologie « comme un outil au service de l’humain ».

« Changer le monde »

C’est avec cet état d’esprit qu’il commence à travailler sur le projet HandsUp début 2015. A 49 printemps, il aspire à apporter sa pierre à l’édifice pour « changer le monde » selon la fameuse formule des startuppers.

D’un naturel sociable, Alexis Kourganoff a souvent constaté à quel point les bonnes rencontres et relations étaient la clé de toutes les réussites et satisfactions. Passionné de technologies mobiles, il est convaincu que la généralisation des smartphones permet de simplifier et d’accélérer les rencontres professionnelles partout où l’on se réunit et où l’on ne sait pas nécessairement à qui parler, ni de quoi. Il détaille : « J’ai alors passé au crible des dizaines d’applications mobiles visant cet objectif et analysé ce qui les avait presque toutes menées à l’échec. Le besoin était bien là à en juger par le nombre d’initiatives et de start-up. La solution pas encore… ».

HandsUp ou comment connecter les gens en toute simplicité

Avec ses économies d’ancien salarié, il enregistre son entreprise avec son associé en décembre 2015, après plusieurs mois à valider un business model et « concevoir un produit irrésistible » selon ses termes. Concrètement, HandsUp est un service favorisant la rencontre des personnes ayant un intérêt professionnel commun et se situant dans un même lieu. Lors d’une soirée de networking par exemple, il arrive souvent de louper l’occasion de discuter avec quelqu’un qui possède les mêmes attentes professionnelles que soi. HandsUp permet de manière simple et efficace de connecter ces personnes entre elles. Enthousiaste, il ajoute : « En concevant HandsUp, nous pensions surtout à aider nos clients à faire les meilleures rencontres pour réussir leurs projets. Et c’est le service HandsUp – alors que nous faisions nos premiers tests – qui nous a rapprochés nous-mêmes de nos premiers collaborateurs et partenaires. La preuve était faite que nous étions sur la bonne voie ! »

HandsUp aujourd’hui

Toujours en phase de construction aujourd’hui, HandsUp ne possède pas encore de salariés et travaille avec des prestataires. L’équipe de la start-up est pour l’instant composée de cinq personnes, dont Alexis et son associé.

Dans les mois qui viennent, Alexis Kourganoff espère embaucher son premier employé pour assurer le développement en interne des différentes versions de l’application HandsUp, puis d’autres pour accompagner le succès de l’entreprise.

« Les challenges sont quotidiens – un peu comme partout. A ça près qu’en tant qu’entrepreneur, vous êtes le plus souvent seul pour y faire face. Tout prend beaucoup plus de temps que prévu et l’on sait d’avance qu’on ne fera que 100 des 1000 choses qu’il “faudrait“ faire », confie le dirigeant qui pour rien au monde ne retournerait en arrière. Car pour lui, l’entrepreneuriat représente la liberté avant tout. Celle de faire ce qui est « juste, adapté, en accord avec ses convictions et son expérience ».

Se lancer directement à l’international

Si l’entrepreneur souhaite lancer son application directement sur le marché international, il n’a pas prévu de lever de fonds pour l’instant. « Ce sera probablement la prochaine étape mais à l’heure actuelle, nous concentrons toute notre énergie à démontrer les premiers succès d’HandsUp », confie Alexis Kourganoff. Et de conclure par ses conseils avisés sur l’entrepreneuriat : « Il faut toujours viser la simplicité ! Pour son projet d’abord, car nous avons tous tendance à sous-estimer les détails qui vont ralentir notre progression. Pour ses clients aussi car nous vivons dans un monde compliqué où la simplicité devient un atout différenciant. La simplicité est l’ultime sophistication ! »

Interview de Benjamin Benharrosh, cofondateur de Delair-Tech

Entretien exclusif de Benjamin Benharrosh, cofondateur de Delair-Tech en mars 2011.

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Delair-Tech a été créée en mars 2011 pour proposer des solutions d’observation par drones pour des réseaux linéaires de pipeline, lignes électriques et voies ferrées. Le but était donc d’obtenir des performances proches de celles développées par les drones militaires mais avec des coûts et une opérabilité adaptés aux marchés civils. En sus du hardware, Delair-Tech a également développé une plateforme de traitement d’images afin d’extraire des millions de clichés acquis une quantité d’information utile pour ses clients.

Comment s’est structuré votre parcours de financement ?

Nous avons créé l’entreprise sur fonds propres avant d’obtenir de premières subventions et avances remboursables de Bpifrance et de la Région Midi-Pyrénées. Nous avons ensuite sollicité un emprunt bancaire classique avant de lever 3 millions d’euros de fonds fin 2013.

En quoi Bpifrance a-t-il été un soutien dans votre aventure ?

Dès le départ, Bpifrance a soutenu la croissance de Delair-Tech avec une subvention pour une étude de faisabilité puis en nous proposant des avances remboursables sur différents programmes d’innovation. Bpifrance nous a également accordé un prêt participatif d’amorçage juste avant la première levée de fonds pour laisser à Delair-Tech le temps de finaliser son opération. Enfin, notre entreprise est hébergée au « Hub start-ups », nouvel espace post-incubation et accélération de Bpifrance, ce qui nous permet de disposer de locaux parisiens et d’un soutien au développement et à la croissance de l’entreprise sur tous les plans, du commercial au financier, en passant par les ressources humaines et l’international. Aujourd’hui, l’entreprise affiche une belle croissance et un chiffre d’affaires d’1,2 million d’euros en 2014. Nous embauchons 50 personnes et avons des clients dans 30 pays différents.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Interview de Victor Thoulouze, cofondateur d’Archionline

Entretien exclusif avec Victor Thoulouze, cofondateur d’Archionline

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Je devais avoir 10-12 ans. J’étais dans l’agence d’architecte de mon père où se trouve une salle des archives dans laquelle tous les plans sont conservés par obligation légale. Je lui ai demandé s’il n’avait jamais pensé à les réutiliser ou à les mettre en avant. C’est comme ça qu’est née l’idée d’Archionline. L’entreprise a vu le jour en juillet 2013. Le but, c’est de mettre en lumière le savoir-faire des architectes par le biais de la réalisation et des plans. Nous avons développé une plateforme web où les professionnels adoptent une approche simple et accessible de l’architecture. Les particuliers viennent sur Archionline pour s’inspirer, trouver des plans ou confier leur projet. Ils peuvent trouver l’inspiration par le biais d’un millier de plans d’architectes directement téléchargeables en ligne et surtout, ils vont travailler avec le bon professionnel pour leur projet d’habitat.

Quel a été votre parcours de financement ?

Nous avons placé nos économies dans un capital social de départ, puis nous avons été propulsés par la Caisse d’Épargne et des financements en prêt d’honneur en 2013. Cela nous a permis de structurer la société, d’acquérir notre premier client et de faire une vraie démonstration de la qualité de notre business. Nous avons réalisé une première levée de fonds début 2014, avant d’être accompagnés par Bpifrance sur le financement de projets technologiques. Notre plateforme nécessite une technologie poussée, à la fois pour réceptionner les plans d’architecte, les traiter et pouvoir les mettre en ligne rapidement via des outils de modélisation de plans. Ces derniers financements ont également permis d’optimiser nos outils de mise en relation en 2015.

Quel a été le rôle de Bpifrance dans votre développement ?

L’organisme a joué un véritable rôle pour le développement de la technologie et de l’entreprise. En tant que garant, elle joue un rôle auprès des banquiers car elle peut débloquer l’accès à certains financements bancaires. C’est réellement un plus pour le développement d’une entreprise. Aujourd’hui, j’ai développé des relations très proches avec mon conseiller, qui répond à mes questions et qui n’hésite pas à m’aiguiller sur les différentes solutions à mettre en place pour servir le développement de ma boîte.

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