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Les magasins éphémères : une nouvelle tendance

Les boutiques éphémères ont le vent en poupe et prennent place dans les grandes villes de France, notamment à Paris. Les raisons d’un tel engouement soudain sont multiples mais répondent en priorité au besoin de rencontrer ses clients sans passer exclusivement par la fenêtre du web. Cette approche marketing se caractérise par l’ouverture de boutiques pour des courtes durées. À la différence des boutiques traditionnelles, les magasins éphémères se mettent à la disposition de leurs clients de manière temporaire.

Les boutiques éphémères : une nouvelle tendance

Très tendance depuis les années 2000, ces boutiques à durée limitée fascinent et séduisent les consommateurs. Connu sous le nom de Pop-up store ou de pop-up shop, cette stratégie marketing trouve son origine aux États-Unis. Elle permet aux entreprises d’attirer les plus curieux et d’optimiser leur vente. Conçu par de grands distributeurs généralistes américains, ce système gagne rapidement du terrain et touche tous les secteurs de la consommation. Il n’intéresse pas que les PME et les petits fournisseurs proposant des produits en quantité limitée. Même, les plus grands fabricants de produits de marque s’y mettent pour développer leur notoriété auprès des consommateurs.

Quels sont les enjeux des magasins éphémères ?

Contrairement aux boutiques traditionnelles, les magasins éphémères ne visent pas uniquement à favoriser la vente de produits. Les marques usent de cette technique pour marquer un évènement particulier tel que la fête d’anniversaire, le lancement d’un produit ou encore faire parler d’un évènement. Les professionnels de plus petite taille l’utilisent pour vendre un ou des produits saisonniers, écouler des stocks restants sans pour autant compromettre les points de vente habituels. Pour éviter les risques liés à l’acquisition d’un nouveau magasin, certains professionnels préfèrent faire usage des boutiques éphémères pour tester un quartier ou une zone déterminée avant de s’y implanter définitivement.

Les raisons du succès

Le magasin éphémère ne sert pas uniquement de lieu de vente. Il représente un espace dédié à la marque. Le principal avantage de ce type de boutique réside dans son faible coût. Il peut constituer un investissement rentable, même s’il ne garantit pas systématiquement le succès. Ce type de magasin présente l’avantage de pouvoir s’incruster dans toutes sortes de manifestations (sportives, théâtrales, culturelles…). Ce système permet aux professionnels de l’e-commerce de disposer d’une boutique physique leur permettant de se mettre directement en contact avec leurs clients et prospects. Les boutiques éphémères connaissent énormément de succès en raison de leurs caractéristiques qui répondent à plusieurs problématiques de notre société actuelle. Sans engagement à long terme, elles constituent une solution alternative.

Les précautions à prendre

Même si ce n’est qu’une activité temporaire, il faut éviter de s’y prendre au dernier moment. La mise en œuvre d’un tel projet exige de la préparation, de l’organisation et de la communication. Certes, le magasin n’est ouvert que pour quelques jours mais préparer une bonne stratégie marketing est toujours de mise pour assurer son succès. Inciter les milliers de consommateurs à visiter un magasin qui ne s’ouvre que temporairement et de manière irrégulière n’est pas simple, ni facile. Il faudra parfois utiliser de nombreux supports de communication pour atteindre un maximum de consommateurs et garantir une vente optimale.

Et surtout ne pas oublier de s’inscrire au registre du commerce !

La création d’une boutique éphémère nécessite une inscription au Registre du Commerce et des Sociétés. Cette mention doit être faite un mois avant l’ouverture et au plus tard 15 jours après le début de l’activité.
Si la boutique éphémère n’est qu’une émanation d’une entreprise déjà immatriculée, le CCRCS (Comité de Coordination du registre du Commerce et des Sociétés) a considéré dans un avis de 2015 (n°2015-027) que le magasin éphémère était un établissement secondaire, peu importe la durée de l’activité. Du fait de cette qualification, il est nécessaire soit de demander une inscription complémentaire (si l’établissement secondaire est situé dans le ressort du tribunal d’instance où l’entreprise est immatriculée) ; soit de demander une immatriculation secondaire (si ce n’est pas le cas).
Attention !
L’absence d’immatriculation ou l’immatriculation incomplète après injonction du juge peut être sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 € et par une peine d’emprisonnement de 6 mois maximum.

Interview de Emilie Daversin, Cofondatrice de VO2 GROUP

Cofondatrice de VO2 GROUP, une société de conseil en transformation digitale qu’elle a créée avec son mari, Emilie Daversin enchaîne avec une deuxième entreprise. Seule cette fois-ci, elle lance Feminalink. Rencontre.

Comment en êtes-vous arrivée à l’entrepreneuriat ?

Après une école de commerce, j’ai entamé ma carrière à New York, dans le domaine de l’évènementiel. Pendant plusieurs années, j’ai également fait ce qu’on appelle de l’entertainment en France ainsi qu’à l’étranger. Je travaillais pour des corporates, de grandes structures dans la mode ou le luxe, issues de capitales européennes ou encore de Moscou ou Miami. J’ai décidé de faire un break. Cette vie s’avérait assez prenante et je voulais en changer. Beaucoup rêveraient d’avoir le début de carrière que j’ai eu. Mais moi, je rêvais d’entrepreneuriat. J’ai d’abord aidé mon mari, Florent Daversin, sur un projet, une sorte de premier essai. Quelques mois plus tard, je l’ai rejoint dans l’aventure de VO2 GROUP, au moment de sa création. Étant donné qu’il vient du monde du CRM (ndlr : il était un consultant en informatique), j’ai pu lui apporter un certain regard sur la manière de se développer. J’ai joué ce rôle un peu structurant alors que lui, était davantage au contact des clients et du marché.

Quelles ont été les étapes de développement de VO2 GROUP ?

Mon mari détenait, dès le départ, un bon réseau de freelances, grâce à son métier en tant que consultant indépendant. Il souhaitait le développer afin de monter sa propre structure, avec seulement une dizaine de consultants. À ce moment-là, je lui ai proposé de l’accompagner et de travailler son réseau de proximité, là où nos concurrents détenaient, sans doute, une approche plus commerciale. Structurer ce petit réseau nous a permis d’intégrer plusieurs grands comptes, pour nous élargir progressivement par la suite. Après cela, nous avons commencé à recruter sur la demande de nos clients, puisque le marché indépendant à tendance à faire un peu peur. Nous avons ensuite poursuivi notre développement de façon plus classique en structurant commercialement l’entreprise. Pour l’anecdote, nous avons dû revoir le site car certains pensaient qu’il s’agissait d’une boîte de sport à cause de l’indicateur de performances, VO2. Depuis 2015, nous détenons une première filiale étrangère, implantée au Canada. L’approche s’avère différente de la précédente, qui était 100 % axée sur le réseau. De plus en plus d’entreprises procèdent comme nous l’avons fait étant donné qu’il y a davantage d’indépendants.

Vous n’avez donc pas eu besoin de lever des fonds ?

Non, cela n’était pas nécessaire au moment de la création de l’entreprise. Florent continuait à effectuer des missions auprès de nos clients pendant six mois/un an, ce qui fait que nous n’avions aucun besoin de financements extérieurs. Cela a très bien marché tout de suite. L’intérêt de disposer de grands comptes demeure qu’il s’agit de missions pour le long terme, solides et fiables. Et puis, nous avons commencé dans notre salon, au sens littéral du terme. J’ai conservé les photos des premières soirées que nous avions réalisées avec notre réseau de consultants indépendants ! Nous n’avons jamais pris de bureaux avant d’en avoir réellement besoin. En revanche, nous avons fait le choix, dès le début, d’investir dans des bureaux comme placement immobilier, pour ne pas avoir à payer la location par la suite et pouvoir les louer si besoin. Au final, nous nous sommes toujours débrouillés pour rester complètement autonomes.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans le choix de ce modèle ?

La première difficulté demeure de sortir des modèles classiques. Nous ne faisons pas partie de ceux issus de métiers créatifs avec un directeur artistique et quelques freelances. D’emblée, nous étions face à de sérieux concurrents, qui disposaient d’importantes équipes et collaborateurs, majoritairement en CDI. Le fait que nous travaillions exclusivement avec des indépendants avait pour incidence que les gens ne comprenaient pas bien notre business model. Personne ne croyait en la capacité de VO2 GROUP à se développer comme nous l’avons réalisé. Il y avait également le fait que nous travaillons « en famille ». Mon mari n’avait pas d’associé classique avec des études équivalentes ou un profil plus technique. Sur le marché, la norme reste deux ou trois partenaires, sortis de grandes écoles. Nous ne représentions pas le profil type de créateurs donc il a fallu s’imposer.

Et au niveau structurel ?

Notre culture freelance engage certaines particularités liées à l’organisation. Lorsque nous avons commencé à recruter des salariés, il nous a fallu structurer une équipe. Généralement, les gens font l’inverse : ils détiennent des salariés et découvrent l’univers freelance. En ce qui nous concerne, les salariés que nous recrutons doivent faire preuve d’un esprit très freelance, c’est-à-dire qu’ils doivent se montrer autonomes et détenir l’envie de se dépasser. Cela constitue notre « baseline » (ndlr : ligne de conduite). Chacun vient avec ses ambitions, une envie de les défendre et d’aller au-delà de celles-ci. Nous avons tenu à garder ce mix entre indépendants et collaborateurs, et ne faisons pas de différence, ce qui, selon moi, fait le succès de la boîte. Quand nous organisons des évènements, les indépendants comme les salariés, sont réunis. Une culture qui s’avère pourtant très loin des standards actuels dans le métier.

Justement, quelle est votre vision du marché ?

Aujourd’hui, personne n’est capable de dire exactement comment sera le marché demain. De grands sujets comme le Big Data, les réseaux sociaux, le digital, avancent. Mais il ne faut pas oublier que, derrière cela, il y a toute une transformation qui doit s’opérer au sein des entreprises, ce qui prend énormément de temps. Le temps du journalisme, des consommateurs, n’est pas celui de la structuration des entreprises. Cela fait maintenant quatre ans que nous allons au salon du Big Data. Nous étions les premiers. Aujourd’hui, on commence à peine à voir émerger des projets. Il s’agit de la partie immergée de l’iceberg. Je ne parle pas de la publicité sur les réseaux sociaux, qui constitue encore autre chose. Selon moi, il reste de très belles perspectives pour l’univers du digital, mais il faut d’abord tout faire matcher, ce qui nécessite un savoir-faire spécifique.

Récemment, vous avez créé, seule, Feminalink. Pouvez-vous nous en dire plus ?

À l’époque, je me trouvais dans un milieu très masculin, et j’ai ressenti la difficulté d’avoir une carrière au féminin. Cela passe par des collaborateurs qui ne comprennent pas toujours votre place, votre rôle… Je suis quand même restée très longtemps simplement la femme du boss. J’ai alors décidé de me rapprocher d’un certain nombre de réseaux professionnels, et j’ai constaté qu’un réel enjeu existe pour les femmes. Elles sont confrontées à de nombreux challenges, quels que soient leur âge ou leur profession. Certes, il y a LinkedIn, mais cette plateforme n’est pas forcément la plus adaptée pour une femme issue du monde professionnel, qui souhaite rester 100 % authentique. L’idée principale demeure de démocratiser ce statut de femmes entrepreneures au même titre que celui des cadres en créant le premier média social professionnel pour les femmes. Voilà pourquoi j’ai eu l’idée de créer un réseau digital ambitieux avec des corporates, des recruteurs, des profils professionnels féminins et surtout des outils premiums. Je disposais déjà des équipes pour le développer. Nous sommes d’ailleurs incubés dans les locaux de VO2 GROUP.

Ne pensez-vous pas que les femmes influentes détiennent déjà leur propre réseau ?

Il est vrai qu’une femme influente dispose déjà de son réseau et n’a pas nécessairement besoin de cette solution. En ce sens, nous ne visons qu’une petite tranche de la population. L’approche n’est pas globale, mais s’avère très segmentée. Je pars du principe que les personnes qui vous inspirent au quotidien sont celles qui font partie de vos cercles de proximité. En règle générale, les femmes savent le faire dans le secteur privé mais pas dans celui professionnel, ce qui est vraiment dommage. Je pense qu’il reste nécessaire de recréer un lien avec l’ensemble du marché féminin. Après, du côté des difficultés, cela constitue un réel défi que d’expliquer ce positionnement à trois ou quatre millions de femmes, face à tous les autres réseaux professionnels déjà présents sur le marché. À l’heure actuelle, aucun investissement de ce type, aussi lourd, ne s’effectue. Il est question d’un véritable projet tech’ avec d’importantes ambitions. On ne trouve pas d’équivalent sur le marché.

Sur le plan personnel, j’imagine que vous avez dû faire des sacrifices… Lesquels ?

J’ai des amies entrepreneures qui présentent des difficultés à trouver une nounou… Pour moi, cela demeure non négociable. Mon mari et moi, avons rapidement eu quelqu’un qui venait faire les repas à la maison. J’ai la chance de ne pas aimer faire à manger (rire), même si cela constitue un moment agréable à passer en famille. Certains investissements rattachés à la vie personnelle demeurent tout aussi importants que ceux professionnels. Quand on est entrepreneur, investir pour pallier certaines contraintes de nature personnelle aide énormément. J’ai deux petites filles et suis tombée enceinte du troisième pendant la période où je créais Feminalink. La surprise en pleine création de boîte ! L’un de mes premiers investissements a été de prévoir quelqu’un pour se lever la nuit durant les semaines qui suivirent l’accouchement. Le sommeil, c’est aussi non négociable. Autrement, on n’y arrive pas. Je ne suis pas non plus pour le télétravail car il reste difficile d’expliquer à ses enfants qu’on est là mais qu’on n’est pas disponible. L’entrepreneuriat confère néanmoins certaines libertés. Les horaires peuvent plus facilement être aménagés et il est possible de partir en plein milieu de la journée faire une activité avec ses enfants comme du poney. Je prends également le temps de marcher une heure par jour et on a fait construire une douche au bureau.

4 Conseils D’Emilie Daversin

  • Ne pas se tromper sur ses investissements. Certains ne sont pas nécessaires alors que d’autres s’avèrent très importants. Il s’agit de préserver son équilibre pro/perso.
  • Rester proche de ses équipes. La tentation est souvent grande de se mettre en retrait, surtout quand on est en open space. Il faut garder un peu de temps pour soi mais ne jamais exclure les équipes.
  • être prêt à faire un autre métier que celui de départ. Il faut savoir s’adapter et être prêt à lâcher si quelqu’un se révèle meilleur que soit ou si on éprouve plus de plaisir à faire ce qu’on fait.
  • Ne pas avoir peur de laisser partir les gens. Accepter de voir partir certains collaborateurs afin qu’ils gardent une bonne image de l’entreprise fait partie de la croissance. Si on ne l’accepte pas, cela peut provoquer des situations douloureuses.

« Beaucoup rêveraient d’avoir le début de carrière que j’ai eu. Mais moi, je rêvais d’entrepreneuriat. »

Interview de Marc Menasé, Tech serial entrepreneur et investisseur en Europe et en Afrique

Marc Menasé fait partie de cette nouvelle génération d’entrepreneur, à la fois créateur et business angel. Il s’investit dans les aventures nouvelles, utilise les succès comme les échecs pour aider les start-up à grandir et leur donner une vraie valeur ajoutée au sein d’un écosystème entrepreneurial dynamique.

Comment en êtes-vous arrivé à devenir entrepreneur ?

J’ai eu un parcours assez traditionnel. Je suis allé à la faculté et j’ai obtenu une maîtrise de science de gestion. Étudiant à la fin des années 90, au début d’internet, je dépiautais des ordinateurs. Parallèlement, j’ai appris à développer des sites et j’ai créé des sites affiliés qui me permettaient de me faire un peu d’argent de poche. J’ai effectué quelques stages dans le conseil et la banque d’affaires. Puis j’ai eu la chance de rencontrer Pierre Chappaz, qui lançait un business nommé Kelkoo, que j’ai intégré fin 2001. J’y suis resté pendant trois ans.

La société a ensuite été revendue à Yahoo, au sein de laquelle j’ai occupé un poste de business développer et de marketing au niveau européen. En 2005, j’ai décidé de cofonder Nextedia, une agence dans le marketing digital. L’agence a rapidement grandi puisqu’elle est passée de 4 à 350 personnes en seulement trois ans. Elle opérait dans le marketing online pour de grands comptes tels que le groupe Accor, LVMH, Michelin, mais également pour des pure players. Nous gérions notamment toute la partie liée à l’acquisition de trafic, la création de contenu et le CRM. En 2007, le groupe Lagardère rachète l’entreprise dans laquelle, je suis resté quelques années avant de créer, trois ans plus tard, le groupe MenInvest, une société de production de sites e-commerce et médias. Et parmi eux, Menlook.

Pourquoi ce choix de la mode masculine ?

Je voulais lancer un business dans le e-commerce et plutôt dans le « life style » parce que cela me parlait. Rapidement, j’en suis venu à la mode. Une profusion de choses étaient déjà réalisées dans le féminin mais très peu du côté du masculin. L’homme constituait, en plus de cela, une cible intéressante online et suréquipée. Les hommes sont très fainéants donc ils aiment bien le shopping en ligne. Ils sont aussi très fidèles à leurs marques et achètent toujours auprès des mêmes. Tous ces éléments nous faisaient converger sur un modèle économique assez intéressant et plutôt innovant. Ce qui est formidable c’est que la mode repose sur le fait que, lorsqu’on achète de grandes marques, celles-ci sont généralement connues partout ! Et puis du stade de l’idée, on passe à celui de l’exécution. Comme tout entrepreneur, ce qui me caractérise, c’est ce savoir-faire.

Vous avez quitté vos fonctions, il y a peu de temps chez menlook. Où en êtes-vous ?

Menlook, c’est une aventure collective, une histoire de pionniers car c’est une vraie création. Nous nous sommes confrontés à un secteur inexistant à l’époque, celui de la mode masculine en ligne et nous avons créé un marché et en sommes devenus le leader. C’est aussi un défi sectoriel car nous savons tous que le e-commerce est un marché extrêmement dur, violent et compétitif. Le seul secret étant un volume critique à réaliser pour durer. Menlook est un défi européen car nous nous sommes implantés physiquement dans 4 pays : la France, l’Espagne, l’Angleterre et l’Allemagne, avec toutes les difficultés d’alignement de travail et de production que cela peut demander.

Menlook a réalisé les premières années 70% de son chiffre d’affaires à l’international. C’est un défi d’agilité car comme toutes les entreprises du web, Menlook a subi des assauts multi-concurrentiels et aussi une croissance extrêmement rapide ce qui a demandé une adaptation de chaque instant et des décisions extrêmement rapides à prendre et à déployer. Il s’agit avant tout d’une entreprise et donc un organe vivant, et le rachat allemand n’a pas été un choix de croissance et malheureusement l’intégration s’est révélée difficile. J’ai décidé de quitter la direction de la société fin novembre 2016 mais j’en reste actionnaire. Malgré la recapitalisation de décembre de plusieurs millions réalisés par les fonds et à laquelle j’ai participée, l’entreprise est désormais en redressement judiciaire. Nous sommes mobilisés pour que l’aventure Menlook se poursuive avec un repreneur responsable.

Vous semblez vous être rapidement développé à l’international. Comment cela s’est-il fait ?

La France constitue une formidable marque pour le secteur de la mode et le monde est désormais global. Nous avions vraiment envie de relever rapidement le défi de l’international. Aussi , nous avons commencé par racheter, en 2013, nos concurrents situés en Angleterre, Oki-Ni. Nous nous y sommes installés avec des équipes et des bureaux afin de conférer une réelle légitimité.

Puis, en 2015, nous avons lancé un certain nombre de pays européens et avons racheté notre principal concurrent en Allemagne, Frontline Shop. Cette acquisition s’est révélée extrêmement complexe car le marché allemand possède une culture très différente de la nôtre. Tout le monde veut tenter sa chance et créer des aventures européennes, mais cela demeure un challenge énorme. Il n’y a que les Américains qui pensent que l’Europe est un pays, alors qu’en réalité, il s’agit d’une multitude de pays, de cultures et de langues. L’enjeu est de savoir, à chaque fois, créer une offre locale reconnue, ce qui n’est pas toujours évident.

Qu’est-ce qui est, selon vous, le plus difficile dans le e-commerce ?

Les difficultés sont là tous les jours. Le e-commerce reste un métier particulièrement compliqué parce qu’on n’a pas d’autre choix que d’être excellent dans chacun des compartiments du jeu (approvisionnement, logistique, service client, IT, marketing, fidélisation…). Sur le marché, beaucoup de gens sont bons dans ce qu’ils font. Ils peuvent constituer des spécialistes ou de très importantes structures. Il y a une statistique qui dit que moins de 1 % des sites e-commerce européens font plus de 1 million de chiffre d’affaires. Être plébiscité demande d’énormes investissements, tant sur le plan humain que technologique ou marketing.

Chaque nouveauté que nous rapportons au sein de l’entreprise représente un challenge en tant que tel. Le doute est permanent dans la manière de développer son business. La difficulté réside dans le fait de créer une entreprise européenne et d’aller conquérir de nouveaux marchés. Quand on détient une boîte européenne, il y a un véritable choc des cultures. Nous avons beaucoup travaillé là-dessus et sommes les premiers à nous être lancés dans le marketplace, plutôt comme un hybride entre le e-commerce et la marketplace. Il s’agissait-là d’un réel défi destiné à mettre en place un modèle qui ne repose pas seulement sur notre capacité à stocker, mais également sur la création de partenariats avec des entreprises plus ou moins reconnues et sur le référencement de leur offre.

Menlook est-il un échec ?

C’est 6 ans d’aventure, une entreprise en croissance pendant 4 ans, une entreprise européenne, la création d’un nouveau segment pour la mode masculine donc évidemment non ! Menlook doit trouver un repreneur, je suis confiant et je laisse le soin aux personnes en charge de doter l’entreprise des meilleurs. Si votre question est :  ai-je fait des erreurs ? Referai-je les choses de la même façon ? Sans doute non, mais réécrire l’histoire est facile a posteriori. En tant qu’entrepreneur, j’aime le réel, moins la fiction, et je reste persuadé qu’il n’existe pas de pire risque que celui de ne pas en prendre.

Quel regard portez-vous sur le monde de l’entrepreneuriat ?

Ces dernières années, il y a eu une évolution considérable qui porte sur la valorisation de l’entrepreneuriat. Pendant très longtemps, l’entrepreneur était considéré comme un patron qui exploite ses employés, alors que c’est avant tout quelqu’un qui sait fédérer des gens autour d’un projet pour le faire passer du stade de l’idée à celui de l’exécution. Ma génération voulait d’abord la sécurité de l’emploi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Ce qui prime, c’est la liberté, la volonté de créer, d’apporter une valeur ajoutée. Je suis moi-même un business angel très actif et finance de nombreux d’entrepreneurs qui détiennent tous cette vision. Quoi qu’il en soit, la base de l’entrepreneuriat repose sur le fait de prendre des risques. Le moment le plus important se trouve lors du démarrage : c’est comme se lancer dans le vide.

Les entreprises du numérique ont-elles une durée de vie limitée ?

Pas plus qu’une autre entreprise. Le numérique est exigeant car le temps ne s’arrête pas et il génère souvent des croissances très rapides qui demandent une agilité de chaque instant en termes d’organisation et d’ajustement du business model. Si vous êtes entouré de personnes compétentes et  bienveillantes, l’aventure en vaut la peine. Je crois aux rencontres, je crois à l’apprentissage continu.

Qu’allez-vous faire désormais ?

Après 6 ans d’aventure Menlook, de sprint et de mise entre parenthèses de ma vie personnelle, je me ressource, car j’ai besoin de vivre un moment d’inspiration nécessaire et salutaire avant de repartir. Quand on est entrepreneur, le plus difficile demeure qu’on n’est jamais complètement détaché du boulot, les vies sont très hybrides entre le perso et le pro. On a beau passer du temps avec ses enfants, si tout ce temps on est sur son téléphone, on n’est pas vraiment disponible. Je vous rassure par ailleurs, je ne reste pas inactif, cela n’est pas dans mon tempérament. Je partage mon expérience avec d’autres entrepreneurs et je continue de vivre des aventures avec des créateurs extraordinaires commes mes partenaires de Petits Ballons, ou encore de Teeds. Un nouveau départ sans doute en septembre, nous en reparlerons !

4 Conseils de Marc Menasé

  • Ne jamais se lancer dans un marché trop de niche. Il faut évaluer la taille de son marché et se dire que, même si l’on ne crée pas une boîte importante, comme ce dernier est large, on trouve toujours quelque chose.
  • Ne pas sous-estimer l’importance de la complémentarité de l’équipe parce que c’est ce qui fait la réussite de l’entreprise.
  • Maîtriser sa croissance en dessinant un modèle robuste et en le faisant croître de manière solide.Difficile à faire dans l’écosystème digital mais tellement plus serein pour l’avenir.
  • Ne pas hésiter à trouver des personnes externes avec qui échanger pour s’ouvrir l’esprit. Il faut aussi être conscient de ses faiblesses en s’associant ou en recrutant toujours meilleur que soi.

« Quand on est entrepreneur, le plus difficile demeure qu’on n’est jamais complètement détaché du boulot, les vies sont très hybrides entre le perso et le pro. »

Le marché de la cosmétique, un secteur porteur ?

Les produits cosmétiques envahissent notre quotidien : soin du corps, parfumerie, maquillage… Si ce secteur peut attirer bon nombre d’entrepreneurs, la question reste de savoir s’il s’agit d’un marché porteur ou non. Explications.

Le secteur de la cosmétique conquit les Français

Pour rappel, un produit cosmétique est une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain. Ceci en vue de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état… En clair, les produits que nous consommons, quotidiennement, et qui sont, pour certains, devenus indispensables.

Pour l’année 2017, le marché de la beauté et des soins personnels en France a atteint une valeur d’environ 12,9 milliards d’euros. Selon l’INSEE, « la part du budget consacrée aux soins et biens personnels (coiffure, rasoirs, parfums et produits de beauté…) a crû constamment depuis 1960, portée par le développement de l’offre de biens. Ces dépenses représentent désormais 32 % de leur budget « apparence physique  » contre 9 % en 1960, soit 965 euros en moyenne par ménage en 2015 ». Côté achats, on remarque que la parfumerie et les produits pour la toilette sont en tête de liste et qu’ils « représentent 58 % du budget « soins et biens personnels  » en 2015 contre 32 % en 1960 », toujours d’après l‘INSEE.

Des consommateurs de plus en plus exigeants

Avec l’arrivée en masse des blogs ou vidéos dédiés à l’expertise des produits mais aussi avec un plus large choix de produits, les clients deviennent de plus en plus exigeants, n’accordent plus une confiance aveugle aux marques et ne restent plus non plus fidèles à une seule d’entre elles. Ainsi, ils se renseignent, recherchent des informations sur les produits en question, listent leurs attentes…, dans le souci de faire le meilleur choix possible. Plusieurs critères entrent alors en jeu pour, chacun, devenir des segments marketing. L’un de ces nouveaux segments reste celui des « cosmétiques Bio ». Des questions telles que « les rouges à lèvres contenant du plomb, sont-ils cancérigènes ? », émergent alors. Une remarque pointant du doigt L’Oréal et sa filiale Maybelline. Ce genre de bad buzz conduirait alors les marques à vendre des produits considérés comme plus « éthiques » et dont les ingrédients seraient (plus) naturels.

Yves Rocher, la marque beauté préférée des Français, d’après le baromètre Posternak-Ipsos, semble l’avoir bien compris. Sans aucun doute grâce à ses valeurs « vertes, durables et naturelles », les mots qui plaisent, aujourd’hui ! Avec l’évolution de la mode et des attentes, d’autres facteurs doivent, toutefois, être pris en compte et nécessitent leur part d’innovation et d’amélioration au niveau du packaging.

La France, leader mondial de l’industrie de la cosmétique

L’industrie de la cosmétique et de la parfumerie en France se voit composée à 80 % de petites et moyennes entreprises, ce qui représente 450 sites (de fabrication ou recherche, ndlr), d’après la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté).

Le « made in France » conquis également l’international puisque la France se place, selon le site du gouvernement, comme le leader mondial de l’industrie des cosmétiques. Elle possèderait ainsi près de 18 % des parts du marché mondial dans plus de 196 pays. Une réussite qui découle, en partie, du savoir-faire français, notamment pour les secteurs du luxe et de la cosmétique. Pour le président de la FEBEA, « le marché est extrêmement globalisé, mondialisé, donc la plupart des entreprises qui se créent voient immédiatement au-delà des frontières de l’Hexagone. Et plus elles sont petites, plus elles exportent ! ».

Un marché concurrentiel et réglementé

Les produits cosmétiques sont très demandés et s’exportent à l’international, ce qui explique le nombre important d’acteurs présents sur ce marché. Autant dire que la concurrence est rude. Malgré les nombreuses PME positionnées sur ce secteur, celui-ci reste largement dominé par les grands groupes tels que l’Oréal, Sephora, L’Occitane… De nombreux produits étant déjà présents, l’innovation s’avère indispensable pour pénétrer sur un marché saturé et se faire connaître.

Au niveau des réglementations, la législation française influence les directives européennes en matière de cosmétiques. Elle implique l’élaboration d’un dossier pour chaque produit, qui (tenu par les fabricants, ndlr) doit être placé à la disposition des autorités de contrôle. À titre d’exemple, Le Certificat de Vente Libre, un document exigé par les autorités (soit une soixantaine de pays, ndlr) se présente, d’après Cosmed (l’association des PME de la filière cosmétique, ndlr ) « comme une condition à l’importation sur leur marché de produits cosmétiques finis. Il certifie que les produits cosmétiques mentionnés sont conformes au règlement Européen 1223/2009 et, de ce fait, peuvent être commercialisés en France et dans l’Union Européenne ».

David Baranes et Dan Gomplewicz, cofondateurs d’Armis

L’histoire se fonde sur une anecdote. Chaque année, lorsqu’arrive l’anniversaire de ma femme, je me révèle très mauvais pour lui faire un cadeau. Je m’y prends en retard, je n’achète pas le bon… 

Ce moment représente une véritable crise d’angoisse. Sauf qu’il y a deux ans, ma femme casse son ordinateur portable peu de temps avant son anniversaire. Je profite de l’occasion, et comme tout bon consommateur moderne ferait, je regarde les différentes offres sur des sites e-commerce. Les publicités me suivent partout via des bannières ou Pop-ups. Malgré cela, je ne m’y retrouve pas vraiment. Je descends alors à la Fnac en bas de chez moi et explique ma situation au vendeur.

Il m’apprend que l’enseigne opère une grande offre promotionnelle, notamment sur quatre ordinateurs à prix cassés, entre 20 et 40 % de réduction. J’en achète un, et en rentrant chez moi, je me rends compte d’une chose : cela fait trois jours que je cherche un ordinateur sur internet, que je me fais agresser publicitairement par les e-commerçants, mais aucun d’entre eux n’a su me dire qu’en bas de chez moi, se trouvait ce que je cherchais ! Après quelques recherches sur internet afin d’en savoir plus, je tombe sur une interview de Michel-Edouard Leclerc ayant déclaré : « 2020 : ZERO PROSPECTUS ». Je savais que Dan Gomplewicz, l’autre cofondateur d’Armis, était, à l’époque, directeur de l’innovation et de la stratégie de Leclerc. Je décroche mon téléphone pour l’appeler. De là, nous discutons sur le projet et, en juillet 2015, il quitte son poste pour, trois mois plus tard, lancer le premier test publicitaire d’Armis. Désormais, nous permettons aux commerces de proximité de communiquer sur internet via la publicité en ligne.

La cuisine : un marché porteur pour des concepts innovants

La cuisine représente un marché porteur, marqué par de nouvelles possibilités de business pour les entrepreneurs passionnés de cuisine. En France, la gastronomie fait partie de notre patrimoine, de l’identité de chaque français. Cette Gastronomie est devenue un marché porteur grâce à une médiatisation constante et parce qu’elle est crédibilisée par des ateliers, des émissions, des concours, des livres et des labels.

Un budget alimentation élevé qui ne cesse d’augmenter

L’alimentation pèse lourd dans le portefeuille des Français et fait partie de leurs premiers postes de dépenses. Ce budget est incontournable et 71% des français jugent qu’il est en augmentation selon une étude réalisée en mars 2013, « Le Sofinscope – Baromètre opinion Way pour SOFINCO ». Selon cette même étude, il s’avère qu’en matière d’alimentation, les deux principaux critères de choix sont : le prix, qui arrive largement en pole position (39%), et en second lieu, la qualité gustative (13%).
Réduire son budget « alimentation » et « bien manger » sont alors vus comme des priorités pour un grand nombre de Français. Il est alors temps de modifier ses comportements… Cuisiner les restes, comparer les prix, profiter de promotions, limiter les sorties aux restaurants sont autant de pratiques qui permettent de lutter contre l’augmentation des dépenses alimentaires.

Un concept répondant aux attentes du marché

Investir le marché de la « cuisine », au sens large du terme, peut alors être une très belle opportunité. Mais, il est primordial de garder en mémoire certaines tendances actuelles afin de mettre sur pied un concept dans l’air du temps. Par exemple, si vous souhaitez faire du volume et que vous ouvrez un restaurant haut de gamme en France, cela s’avère compromis puisque le prix est un critère déterminant pour la cible visée.
A l’inverse, différents concepts répondant à l’attente des Français ont pu voir le jour ces dernières années liant généralement praticité, solution économique, convivialité…

Les succès de food trucks, d’enseignes de restauration rapide qui lient souvent produits de qualité et rythme de vie soutenu peuvent illustrer l’importance de trouver un concept en adéquation avec la demande et la tendance du marché.

Aussi, les ateliers de cuisine Cook&Go répondent à la volonté d’apprendre à cuisiner maison, d’une façon économique, pratique et ludique dans une ambiance conviviale, le tout en un temps record. Le positionnement de Cook&Go concorde donc totalement avec les tendances du marché comme de nombreux concepts qui ont pu voir le jour ces dernières années ! Les grands chefs, grâce aux à leur notoriété, ouvrent des cours de cuisine qui ne désemplissent pas et font même partie des cadeaux de Noêl et d’anniversaire !

Le marché des produits sans allergènes ou destinés aux intolérants alimentaires n’est plus l’apanage des seuls magasins bio. Les magasins spécialisés dans les produits sans gluten ou sans lactose, des solutions voient de plus en plus le jour et de nombreux acteurs se lancent dans le secteur. Les études de marché ont établi une clientèle potentielle de plus de 2 millions de personnes en France, le secteur des « produits sans » offre de belles opportunités et aujourd’hui, au cœur de Paris, s’installent des restaurants spécialisés pour les intolérants alimentaires et bientôt dans tout l’hexagone.

Cet engouement pour la cuisine est porté par les émissions télévisées !

Les médias, soucieuses d’audience utilisent de plus en plus la Gastronomie et la cuisine à travers des émissions de cuisine, que ce soit à la radio ou à la télévision. Depuis l’émission fondatrice, née en l’an 2000 avec Maïté et Joel ROBUCHON, des émissions n’arrêtent pas de fleurir telles que « La cuisine des mousquetaires », « à table » ou « Bon appétit bien sûr », et encore Master Chef, top chef, l’émission de Cyril Ligniac, « un diner presque parfait », « MIAM » ou encore « Le chef contre-attaque ». Ces émissions qui étaient diffusées en période creuse sont aujourd’hui diffusées à des heures de grande écoute. Toutes ces émissions montrent l’ampleur de l’engouement populaire pour la gastronomie et à travers elles, le savoir-faire français.

Les concours à la réputation internationale

Les concours de cuisine permettent d’élire un vainqueur dans chaque domaine de la cuisine dans le secteur professionnel ; tels que la pâtisserie, la chocolaterie, la préparation de plats etc. ….
Le concours de Paul Bocuse créé en 1987, Le « Bocuse d’Or », connu dans le monde entier, est un concours gastronomique prestigieux. De jeunes chefs de tous les pays participent à ce concours. Les trophées sont décernés tous les deux ans, à l’issue des épreuves qui se déroulent dans le cadre du Salon international de la restauration de l’hôtellerie et de l’alimentation de Lyon, SIRHA.
Le concours de pâtisserie-chocolaterie, créé en 1989, qui se déroule tous les deux ans : de jeunes pâtissiers du monde entier, sélectionnés à l’issue d’épreuves nationales et continentales, se rencontrent à Lyon pour la finale de la Coupe du Monde de la Pâtisserie.
Les concours amateurs qui ne déméritent pas et qui propulsent sur le devant de la scène de nouveaux chefs et talents.

Les écoles de cuisine, aux savoir-faire incontestables

La France est le pays de la cuisine. La formation restauration la plus prestigieuse est issue de la France, et les grands chefs sont réputés pour leur cuisine. En effet celle-ci est l’un des pays de l’hôtellerie et de la restauration de luxe. Elle est la destination favorite pour les étudiants en restauration du monde entier. Chaque année, des milliers d’étudiants pratiquent des formations de prestige dans des établissements français.

L’Institut Paul Bocuse a créé dès son ouverture l’École de Cuisine pour les gastronomes amateurs. Ces formations et cours sont donnés par les Chefs de l’Institut, les cours proposés se déroulent dans le même environnement que les étudiants, permettant aux amateurs de bénéficier de savoir-faire professionnels et d’équipements à la pointe des nouvelles technologies, alliant tradition et modernité.
L’Ecole Lenôtre est une école pour les amateurs et professionnels qui a été créée pour partager sa passion.
L’Ecole Grégoire Ferrandi est une école pour professionnels, qui forme les futurs grands chefs mais
destinée exclusivement aux amateurs et qui propose des formations continues, initiales et même des formations pour amateurs passionnés.

Les Labels, les symboles d’une cuisine de qualité

En France, de multiples labels existent. Ce sont des marques délivrées par un syndicat professionnel ou un organisme officiel, apposée sur certains articles pour attester leur qualité, leur origine ou le respect de certaines normes. Dans le secteur de la Gastronomie en France, beaucoup de labels existent, montrant que la majeure partie des produits français sont de qualités, sont inscrits dans des normes écologiques et issus des terroirs nationaux. Ce qui pousse les gens à acheter des produits labellisés ce qui amène les producteurs à une concurrence qui est bonne pour notre économie.

La recette du succès ?

Ces exemples illustrent le fait que pour faciliter la réussite d’un projet entrepreneurial, deux ingrédients principaux doivent être réunis : un marché porteur est certes essentiel mais il faut également penser à un concept intelligent en accord avec les tendances et les attentes de la cible visée.

Article par Jean Christophe Menz

Anticiper une éventuelle hyper-croissance

Les entreprises se consacrent à une interminable course à la croissance. Mais ce qu’elles ont tendance à oublier, est qu’une hyper-croissance non préparée peut conduire à la catastrophe. Imaginez une start-up qui, du jour au lendemain, se retrouve avec tellement de commandes, qu’elle ne peut pas toutes les assurer. Côté fidélisation, on a déjà vu mieux…

Rien de plus frustrant pour un dirigeant que se retrouver face à une montagne de commandes et ne pas pouvoir les assurer. Les raisons de cette situation qui pourraient bien vous faire planter votre boîte sont multiples : gestion, manque de trésorerie, défaut de recrutement, mauvaise organisation, et bien d’autres. Ce fut le cas pour la société Take Eat Easy qui, après avoir connu une croissance de 30 % par mois, a été contrainte de déposer le bilan l’année dernière. Imaginez que vous êtes en voiture et que vous accélérez d’un coup. Certes, vous devriez plus vite atteindre votre but, mais le risque d’avoir un accident s’avère nettement plus élevé.

Suivre ses indicateurs de performance

Gérer au mieux une hyper-croissance passe par le suivi de ses Indicateurs Clés de Performance (ICP) ou « Key Performance Indicator » (KPI). Devant être régulièrement ajustés selon les objectifs fixés, ces indicateurs permettent d’intégrer certaines prévisions de développement ainsi que leur impact financier. Pour éviter d’aboutir à la cessation de paiement, surveillez de près votre BFR (Besoin en Fonds de Roulement), qui augmente avec la croissance.

Recruter du personnel…

En cas de suractivité, recruter fait souvent partie des options à prendre. Lors d’une hyper-croissance, vous ne pourrez pas tout assurer, il vous faudra savoir déléguer. Au lieu de laisser sombrer le navire alors que le carnet de commandes n’a jamais été aussi rempli, ou plutôt que vouloir directement lever des fonds, pensez au recrutement !

… à bon escient

Il ne faut pas oublier que recruter des employés engage des frais. En cas de baisse soudaine d’activité, cela pourrait avoir des conséquences négatives sur le bilan de votre entreprise. Pour profiter d’une certaine marge de manœuvre de ce point de vue-là, l’idéal reste d’externaliser une partie de sa production. Autrement, si vous n’avez pas d’autres choix que d’embaucher massivement, cette dernière se doit d’être variabilisée au maximum. Pour ce faire, vous devrez mettre en place des salaires incluant une partie fixe assez faible, et une variable suffisamment élevée (systèmes de primes ou autres) pour motiver les troupes et préserver son activité.

Redéfinir les délais : un double enjeu

L’une des choses fondamentales pour votre entreprise, en situation d’hyper-croissance, est de tenir compte de l’encaissement des créances et du paiement des dettes. Dans ce cas de figure, l’enjeu consiste à la fois à revoir aussi bien les délais avec vos fournisseurs qu’avec vos clients. Pour les premiers, il s’agit bien entendu de les payer le plus tard possible. Concernant vos clients, ceux-ci doivent, à l’inverse, dans la mesure du possible et sans en abuser, vous régler au plus tôt. Une manière stratégique de régulariser son activité au début d’une phase d’hyper-croissance.

Obtenir le soutien de sa banque

Pour le bon fonctionnement de votre entreprise, votre banque est censée comprendre vos besoins, notamment lorsqu’on parle d’hyper-croissance. Cette phase, qui nécessite des besoins spécifiques, ne doit en rien être négligée. Pour cette raison, il faut impérativement vous mettre d’accord avec votre banquier afin de trouver des solutions viables, et éviter de se retrouver face à des situations critiques. À titre d’exemple, des autorisations de découverts peuvent être envisagées. Sachez que certaines banques n’acceptent toutefois pas ce type d’arrangements. En ce sens, il vaut parfois mieux en changer.

Comment fédérer ses équipes ?

Fédérer ses équipes dans un climat morose, en pleine crise économique, représente un véritable défi car la stagnation de leur salaire, la surcharge de travail auxquels ils sont confrontés …rend difficile pour tout manager de les impliquer. Qu’il s’agisse d’un sport collectif ou d’une entreprise, c’est tout un art quand il est question de fédérer une équipe. La réussite de votre entreprise passe par la cohésion de votre team, à qui vous devrez chaque victoire. Mais une défaite peut résulter de votre faute car vous aurez sans doute mal fédéré vos membres. Alors comment s’assurer d’avoir une équipe prête à gagner le match ?

L’implication des membres d’une équipe dépend d’abord de leur motivation à produire pour l’entreprise. La visibilité, l’avenir, la sécurité annoncée de l’emploi ainsi que la reconnaissance dans le travail sont autant de facteurs qui rentrent en jeu.
Bien fédérée, une équipe doit se réunir ensemble pour atteindre un objectif commun. Pour parvenir à ce but fixé, elle doit s’aider et mutualiser ses efforts. Une devise pour gagner ? Tous ensemble.
Une équipe se différencie d’un groupe qui, lui, découle d’une optique où chacun détient son propre objectif à atteindre et où l’objectif commun n’est pas la priorité. Les membres du groupe travaillent avant tout pour leur objectif personnel.

Fédérer une équipe, c’est avant tout manager

Le rôle du manager est déterminant quant au degré de cohésion d’une équipe. La bonne cohésion d’une équipe passe par le fait de bien savoir gérer cette équipe. Sur cette cohésion repose l’art de fédérer une équipe.
En tant que dirigeant vous pouvez vous-même fédérer cette équipe ou déléguer cette responsabilité à l’un de vos salariés occupant le poste de manager
Quoi qu’il en soit, que ce soit vous ou l’un de vos salariés, en qualité de manager vous vous devez de respecter certains critères. Vous portez la responsabilité de votre équipe, et donc la réussite de votre entreprise, sur vos épaules. Manager, faites vivre la stratégie de votre entreprise par le choix et le suivi des objectifs confiés à vos collaborateurs. Selon PATRICK THELOT, fondateur du groupe Armonia, « je n’ai jamais modifié ma ligne managériale qui consiste à expliquer la stratégie en sachant communiquer, féliciter mais aussi faire adhérer et recadrer les choses quand elles ne fonctionnent pas bien. » « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Soyez dynamique ! En faisant preuve d’enthousiasme et de motivation, vous communiquerez votre énergie à vos troupes. Les personnes impliquées auront d’autant plus envie de vous suivre. Un bon manager sait faire des remarques objectives. Celles-ci doivent être et permettre de faire avancer le projet sur lequel l’équipe travaille. Ces remarques sont constructives et sont là pour que la personne s’en serve et les réutilise à l’avenir afin de ne plus faire les mêmes erreurs. Les remarques positives doivent également être faites. Félicitez votre équipe en cas de réussite, évoquez les qualités de chacun. Cela les motivera d’autant plus et les incitera à être plus productifs. Ce sentiment que vous leur accordez de l’importance leur confèrera encore plus de motivation à travailler. Ils seront plus entrain à prendre des initiatives et amélioreront par la suite leur créativité.
Les objectifs donnés doivent être clairs, simples et précis. Tout doit être limpide ! Ces objectifs doivent d’ailleurs sembler logiques pour que vos salariés trouvent du sens à leurs actions. Peu importe le rôle que chacun joue au sein de l’équipe, tous doivent participer. Et ce, de manière active. Chacun des membres doit avoir l’impression de jouer un rôle important.
Communiquez efficacement avec chacun des membres de l’équipe. N’hésitez pas à les soutenir afin de les motiver.
Démontrez votre présence. Votre management doit être réel. Votre équipe doit sentir que vous êtes là pour la soutenir et renforcer la cohésion. Toutefois, vous ne devez pas avoir l’air d’être tout le temps sur leur dos. Il faut savoir faire la part des choses. Il faut également que les membres aient l’impression de disposer d’un minimum de libertés.
Afin que chacun ne s’adonne pas à son objectif personnel, faites en sorte que perdure la motivation et surtout, une bonne ambiance ! La bonne ambiance est primordiale au bon fonctionnement d’une équipe. C’est elle qui induit la cohésion de l’équipe et influe sur la productivité. Une équipe où siège une bonne ambiance est d’autant plus productive car d’autant plus motivée.

Des signes qui ne trompent pas

Une équipe fédérée détient un socle de valeurs sur lesquelles elle s’appuie pour asseoir les décisions stratégiques. Tous dans le même bateau, le cap est donné. Pour fédérer une équipe, l’une des clés sur laquelle la cohésion d’une équipe se crée, c’est ses valeurs. Avoir des valeurs en commun donne à chacun des membres de l’équipe un sentiment d’appartenance à cette équipe. Partager des valeurs communes donne un certain côté légitime au fait d’avoir intégré cette équipe et d’en constituer un des membres.
C’est le moyen aussi pour vous de laisser s’envoler une part, aussi mince soit-elle, de pression. Vous savez vers où et comment menez votre organisation. Vos collaborateurs sont alors rassurés de faire partie d’une entreprise en phase de développement.
Au sein d’une équipe, difficile de mener à bien une mission commune si ses membres sont dans l’incompréhension. Pourtant, cela arrive parfois. Et c’est à vous de repérer, analyser et régler les conflits afin qu’il n’impactent pas le reste de l’équipe. Il faut pour cela tenir compte des personnalités de chacun pour que le travail se fasse dans les meilleures conditions possibles et éviter que des conflits n’éclatent.
GILLES BABINET, président du conseil d’administration de Captain Dash, Eyeka, MXP4 et Digibonus explique : « une clé du succès, c’est la qualité des hommes. Je préfère toujours entreprendre un mauvais projet avec une bonne équipe que le contraire. J’ai observé des situations très périlleuses, managées avec doigté par les bonnes équipes. En revanche, j’ai vu des problématiques bénignes faire couler des entreprises parce qu’elles n’ont pas été gérées correctement… ». « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Pour finir, gardez toujours à l’esprit que la richesse d’une entreprise ne se résume pas juste à ses produits ou ses services, mais surtout à ses collaborateurs et donc à son équipe !

Top 10 des applis mobiles à utiliser n’importe où !

Bon nombre d’entreprises se sont adaptées à notre génération hyper connectée en développant des applications mobiles. Ces types de logiciel développés pour nos téléphones portables ont souvent pour but de nous faciliter les tâches quotidiennes en permettant de mieux s’organiser, de dématérialiser des cartes de visite simplement, de gérer ses mails ou encore de profiter d’un calendrier électronique. Retour sur 10 applis mobiles pour vous faciliter la vie, n’importe où.

1. aCalendar : le « calendrier-agenda »

Les rendez-vous, les évènements, les travaux de groupe…, constituent un ensemble d’éléments à répertorier, classer et synchroniser. Vous disposez, en plus de cela, d’un emploi du temps chargé ? Cette application, d’origine allemande, est faite pour vous !

eCalendar assure : « Avec notre calendrier androïde rapide et intuitif, vous n’oublierez jamais une réunion, un anniversaire ou un concert. aCalendar vous permet d’ajouter un rappel au sujet de tout ce que vous aimez et garde cela clair et facile à utiliser. »

Au-delà d’être un simple agenda, plusieurs fonctionnalités s’ajoutent. Pour une première utilisation sans prise de tête, un tutoriel de prise en main est disponible. Les rendez-vous sont d’ailleurs synchronisés automatiquement par l’application suivant les contacts et leur localisation. Une palette de couleurs prévoit également de mieux organiser son emploi du temps.

Le petit plus ? Une vue d’ensemble sur le mois en cours ou à venir qui vous permet d’anticiper et de garder un œil sur vos rendez-vous.

2. Neo-nomade : le guide pour travailler où vous voulez

Utile pour les jeunes entrepreneurs, cette application mobile localise les espaces de co-working et informe, en temps réel, de leur disponibilité et de leurs tarifs. Le choix est large : lounges, cafés-wifi, salles de réunion, bureaux fermés… Leur devise ? « Travaillez où vous voulez, réservez vos espaces de travail flexibles dans plus 182 villes en France ».

Notez, toutefois, qu’à l’ouverture de votre compte, vous devrez fournir un certain nombre d’informations personnelles telles que votre nom, prénom, adresse, afin d’accéder à l’application.

3. Evernote, pour prendre des notes en toutes circonstances

Vous avez parfois du mal à vous organiser ou à traiter vos informations ? Evernote se place comme l’une des solutions adaptées. Désormais, vous disposerez d’un bloc-notes sur votre mobile et donc à porter de main ! Prendre des notes, enregistrer vos documents sous tout type de formats, organiser vos factures et reçus ou encore placer vos dates-clés dans votre agenda ne sera plus un problème grâce à ce système pratique et facile d’utilisation.

4. CamScanner : le scanner mobile

Pourquoi s’encombrer d’un scanner qui prend trop de place quand il est possible d’en profiter n’importe où et n’importe quand grâce à une simple application mobile ? Simple d’utilisation, CamScanner permet de scanner en utilisant l’appareil photo de votre Smartphone. Pour ce faire, l’application numérise votre photo en noir et blanc ou en couleur. Vous n’aurez ainsi plus qu’à partager votre document avec vos contacts.

5. CamCard, pour numériser des cartes de visite

Vous recevez des cartes de visite mais, faute d’organisation ou oubli, vous les égarez. CamCard répond à ce problème en prenant en photo vos cartes de visite et en les associant directement à un nouveau contact dans votre téléphone. Terminé la perte de contacts professionnels !

6. Gmail : un outil de messagerie simple et pratique

Vous l’utilisez déjà sûrement sur votre ordinateur, cette application incontournable permet de centraliser toutes vos adresses e-mails sur une seule boîte de messagerie, mais pas seulement ! Les différents mails peuvent être classés et repartis dans des catégories distinctes afin que, par exemple, les plus importants soient vus en priorité. L’ensemble de votre messagerie est, par ailleurs, gérée en toute sécurité grâce à un espace de stockage de 15 Go. De quoi traiter ses mails plus sereinement.

7. Sleep Cycle : le réveil intelligent

Comment envisager de passer une bonne journée de travail si elle n’a pas été précédée d’une bonne nuit de sommeil ? Sleep Cycle s’en charge et détermine le bon moment pour vous réveiller en fonction de l’heure à laquelle vous vous êtes couché. Après des années d’études et de recherche scientifique, l’application analyse vos mouvements ainsi que vos sons grâce aux vibrations renvoyés vers votre mobile (grâce au microphone de l’iPhone, ndlr). En vous réveillant durant la phase la moins profonde de votre sommeil, vous vous sentirez ainsi plus reposé et votre corps vous en remerciera.

8. Pause : l’application qui fait du bien à l’esprit !

Vous avez besoin de quelques minutes pour déstresser ou tout simplement de vous détendre ? L’application Pause mélange, pour cela, nouvelles technologies et principes de Tai-chi. Le principe consiste à déplacer votre doigt de manière continue sur l’écran de votre Smartphone en attrapant des bulles… Une technique enfantine qui vise à vous détendre et à faciliter votre concentration.

9. Forest, pour vous inciter à déconnecter…

La concentration devient de plus en plus difficile avec la fatigue mais aussi toutes vos notifications, tweets, messages…, pour, finalement, vous voir distrait. Pour cette raison, Forest propose de « planter une graine sur votre mobile » pour que, durant trente minutes, elle pousse jusqu’à devenir un arbre, à moins que vous ne quittiez l’application entre temps, mais surtout, pour vous forcer à ne pas regarder votre téléphone toutes les cinq minutes… « Déposez votre téléphone, et mettez l’accent sur ce qui est vraiment important dans votre vie ».

10. Facebook, Twitter et LinkedIn

Les réseaux sociaux demeurent au cœur de nos vies personnelles mais aussi professionnelles. Ils sont, aujourd’hui, utilisés dans de nombreux domaines tels que la communication, le recrutement ou l’événementiel. Ce sont des outils devenus indispensables pour toute entreprise qui se respecte et qui permettent de rester toujours connecté. Faciles à télécharger, n’attendez plus pour adopter ces applis incontournables (disponibles également sur ordinateur, ndlr) !

Véronique Bergeot, cofondatrice de 62 degrés

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (anciennement Pickles), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans.

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (ex Pickles, ndlr), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans. En ce qui concerne 62 degrés, l’idée nous est venue d’un constat simple. Un jour, à San Francisco, nous n’avions que peu de temps pour manger et avons décidé de nous faire livrer des plats en commandant en ligne. Nous avons été surpris par la rapidité de livraison des plats, seulement dix minutes, qui se sont révélés bons et à un prix abordable.

En France, les services proposés étaient, jusqu’à très récemment, pas ou peu qualitatifs, ce qu’on appelle du « fast-food ». Alors que les gens, bien qu’ils n’aient pas énormément de temps dans leur journée de travail, émettent le désir de manger mieux et de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. L’enjeu reste de faire attention à soi tout en se faisant plaisir. De là, nous nous sommes mis à proposer des plats fins et savoureux, livrés chauds en vingt minutes, disponibles à partir d’une application mobile sur l’App Store et Google Play. Nous nous occupons de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, notre défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone, à Londres.