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Optimisez l’occupation de vos locaux

Savez-vous que, dans la plupart des sociétés, les bureaux ne sont occupés qu’environ 60 % du temps ? De nombreux collaborateurs surfent entre les rendez-vous sans repasser par les bureaux. Et pendant ce temps-là, certains postes restent inutilisés, ce qui coûte de l’argent à l’entreprise. Quelques conseils pour optimiser les frais liés à la location de vos locaux.

Près de 40 % des actifs d’une entreprise sont aujourd’hui dédiés aux frais immobiliers. Autant dire que chaque entrepreneur à tout intérêt à bien réfléchir sa stratégie d’occupation de ses locaux ! Or, le constat est clair : dans de nombreuses entreprises, les bureaux sont mal utilisés et la société perd ainsi de l’argent. Ainsi, pourquoi payer cher de la surface qui ne sera utilisée que très rarement par des commerciaux en vadrouille ? Pour réaliser des économies substantielles et également limiter la fatigue liée aux déplacements inutiles, il existe des solutions…

La mutualisation des bureaux, quelle économie !

Fini le temps où on louait 30 bureaux pour ses 30 collaborateurs ! « On s’aperçoit aujourd’hui que près de 40 % des bureaux ne sont pas occupés. Les entreprises payent un espace qui reste vide une bonne partie du temps » fait remarquer Olivier de Lavalette, directeur général de Regus région Europe du sud. Pour cela, la solution qui s’offre aux dirigeants est de recourir à la mutualisation des locaux, soit de ne payer des bureaux que quand vous les utilisez. Pour cela, il peut s’avérer financièrement intéressant de recourir à des abonnements dans des centres d’affaires.

Le coworking, favoriser les synergies

Le coworking est à la mode. Ce nouveau mode d’organisation du travail basé sur un espace de travail partagé favorise les échanges et les synergies entre les entrepreneurs qui l’intègrent. Le coworking permet entre autres de rompre l’isolement et il est très adapté aux porteurs de projet et aux entrepreneurs travaillant seuls. Les échanges entre les membres permettent de s’enrichir mutuellement, de créer des synergies, des groupes de travail, des associations de compétences et aussi de développer un courant d’affaires.

Des bureaux situés partout, où vous voulez !

« Si le siège social de l’entreprise est dans Paris, mais que les prospects se situent tous à la Défense, les commerciaux perdront une bonne heure et demie à revenir aux bureaux avant de repartir pour un autre rendez-vous. C’est une perte de temps, d’énergie et donc de productivité » affirme Olivier de Lavalette. Pour cela, la meilleure solution reste de louer un espace pour que le commercial puisse travailler entre deux rendez-vous dans un lieu professionnel où il trouvera tout pour travailler : connexion internet, imprimante, téléphone… Ces centres d’affaires peuvent tout aussi bien être utiles pour organiser des réunions. La salle dédiée aux réunions dans une entreprise est en effet souvent très peu utilisée.

L’audit de l’utilisation de vos locaux, un incontournable !

Avant d’entreprendre toute action de limitation de vos frais immobiliers, prenez le temps de bien réfléchir à l’utilisation actuelle de vos locaux. Les postes sur lesquels vous pouvez réaliser des économies vous apparaîtront clairement et vous pourrez alors définir une stratégie de limitation de coûts par réorganisation de l’espace de travail.

La flexibilisation du travail, l’avenir ?

« Une étude récente, réalisée par les analystes d’IDC, affirme cette tendance du travail flexible. En effet, selon IDC, le nombre de travailleurs mobiles pourrait atteindre 1,2 milliards d’ici 2013 » rappelle Olivier de Lavalette. L’ère du travail nomade est arrivée, ce qui pourrait permettre aux entrepreneurs de réduire leurs frais de location de 60 %, tout en se libérant des contraintes liées à l’engagement du bail longue durée.

Comment déceler les candidats les plus compétents ?

L’entretien constitue un moment clé dans le recrutement d’un nouveau collaborateur. Il se doit d’être réalisé avec attention, mais ne se présente pas toujours comme une tâche facile et un mauvais recrutement peut avoir des répercussions négatives sur le travail et la cohésion de l’équipe. C’est pourquoi, bien recruter reste essentiel si l’on veut avoir une chance de dénicher la perle rare. Mais comment cibler les bons profils au juste ?

En 2016, l’embauche des cadres a augmenté de 12 % par rapport à 2015, selon l’Apec. Cette augmentation devait se poursuivre en 2017 avec 200 000 à 250 000 créations de postes prévues. Reste à savoir comment s’y prendre pour bien recruter.

Vérifier les aptitudes du candidat

La simple lecture d’un CV n’est pas conseillée et peut, finalement, s’avérer peu fiable. Les connaissances et compétences acquises lors d’une formation, par exemple, ne font pas tout. « Aujourd’hui, la capacité d’adaptation prévaut sur les compétences acquises », affirme Stéphane Thiriet (propos rapporté par le site de Capital, ndlr), senior manager au cabinet de recrutement Attitudes. À l’heure du numérique, des moyens rapides et efficaces s’offrent toutefois à vous pour évaluer, rapidement et simplement, le niveau d’un candidat.
Vous pouvez, à titre d’illustration, opter pour AssessFirst, déjà adopté par près de 2 500 sociétés et visant à mesurer le potentiel d’apprentissage. Son fonctionnement est simple : « Grâce à une série de tests, on évalue de façon fiable la capacité d’un candidat à réussir et à s’épanouir dans un poste ciblé », explique David Bernard à Capital, CEO et cofondateur d’AssessFirst . Le logiciel scannerait alors le QI, la motivation et la personnalité du candidat afin de déterminer le degré de compatibilité avec le profil idéal déterminé par l’entreprise. « En moyenne, cette présélection permet de réduire le taux de turnover de 30 % », ajoute David Bernard.

D’autres outils aux mêmes finalités existent comme Skilero, qui a été développé par les sociétés françaises The Mooc Agency et Talentpeople. Contrairement à AssessFirst, avant de réaliser des tests, les candidats suivent, au préalable, une série de cours conçus autour du poste à pouvoir. Le résultat des tests permettrait ensuite de sélectionner les meilleurs talents. Pour illustrer ces propos, prenons l’exemple de Marie Gilleron, DRH d’Ergalis, qui a eu recours à cet outil dans le cadre de recrutements : « Cette solution présente l’avantage d’élargir le spectre de présélection, souvent réduit aux diplômes et aux expériences, et de détecter les talents cachés grâce aux contenus pédagogiques du Mooc », explique-t-elle.

Notez bien que ce type d’outils reste complémentaire et ne remplace en rien l’entretien physique avec les candidats.

Tester le postulant lors d’un face à face

Comme évoqué précédemment, le contact humain demeure fondamental. Après une présélection, lors de l’entretien, vous pouvez demander aux postulants d’évoquer leur parcours de manière factuelle. N’hésitez pas à creuser, à aller plus loin dans vos questions si l’entretien devient trop redondant ou prend la forme d’une simple énumération des postes précédents. Vous pouvez demander, par exemple, quelles ont été les tâches effectuées auparavant, quelles difficultés ont été rencontrées…. Ainsi, si la personne a menti sur son CV, vous devrez le remarquer rapidement… Une autre question importante est de demander les raisons pour lesquelles la personne se montre intéressée par l’offre d’emploi. Cela lui donnera l’occasion de se mettre en valeur et d’expliquer en quoi elle pourrait apporter un vrai plus à l’entreprise. Dans le même temps, la question permet de savoir quelles recherches le candidat a déjà fait sur votre société. Notez que, si cette question met dans l’embarras le candidat, c’est plutôt mauvais signe.

Autre astuce : vous pouvez surprendre votre postulant en le sortant de sa zone de confort. L’idée est de lui proposer des mises en situations réelles comme la résolution d’un conflit entre deux salariés. Ce type de test nécessite une réponse rapide et peut déstabiliser par manque de sang-froid ou de réactivité. Vous pourrez alors mesurer la capacité du candidat à gérer les situations stressantes, plus ou moins courantes dans le cadre du poste proposé. Être accompagné d’un salarié qui détient le même type de poste dans l’entreprise est recommandé afin de bénéficier de la meilleure appréciation possible de la réalité du terrain. Les questions sans lien avec le poste à pouvoir sont, en revanche, à proscrire.

Les questions types à poser lors de l’entretien

Il y existe des questions types à poser lors de l’entretien qui peuvent vous en apprendre plus sur le candidat et son expérience. Elles peuvent se révéler un vrai plus dans votre sélection et s’avérer cruciale. Voici quelques exemples de questions à poser :

  • Quel est votre pire échec ou plus gros défi ? Pourquoi ? Qu’est-ce que vous en avez appris ?
  • Ces questions permettent de savoir si la personne a appris et tirer des leçons d’une épreuve difficile. Vous aurez alors un indice sur sa capacité à se remettre en question et à progresser.
  • Comment vous voyez-vous dans dix ans ?
  • Cette question permet, quant à elle, de savoir si votre candidat se projette dans le futur et souhaite réellement s’investir dans l’entreprise.
  • Si vous pouviez changer quelque chose dans votre carrière, qu’est-ce que ce serait ?
  • Elle détient la même finalité que la première, mais permet également d’en savoir plus sur le passé professionnel du candidat.Les profils de candidats à éviter à tout prix

Les profils de candidats à éviter à tout prix

Certaines personnes peuvent avoir un profil néfaste pour votre entreprise et sont donc à éviter. Voici une liste (non exhaustive) des profils à fuir :

  • L’agressif : Très énergique ou plutôt trop énergique, sans grande maîtrise de soi, il se vexe rapidement, perd du temps à justifier son comportement jugé trop incisif par les autres et risque de mettre toute l’équipe sous pression.
  • Le « victimisé » : Il passe une bonne partie de son entretien à se plaindre de son ancien patron, raconte qu’il était surmené pour, finalement, faire un blocage sur le passé sans se projeter sur un nouveau poste. Au suivant !
  • Le pistonné : Si la personne se place devant vous uniquement grâce à l’un de ses contacts, le risque qu’elle ne soit pas à la hauteur est d’autant plus élevé. Si ce profil fait partie des exceptions et n’est pas à rejeter systématiquement, le juger de la même manière que les autres candidats en essayant d’être le plus objectif possible est primordial.

Après avoir passé en revue ces quelques conseils, vous avez, à présent, toutes les cartes en main pour réaliser un bon entretien. Alors, lancez-vous !

La clause qui sauve les fournisseurs !

La clause de réserve de propriété, une clause juridique, qui protège le fournisseur lorsque les paiements n’ont pas été effectués. Il peut figurer dans les factures, conditions générales et/ou bon de livraison. Une garantie très efficace, notamment lorsque le débiteur est confronté à une procédure collective et à une insolvabilité du client.

Les avantages de la clause de réserve de propriété

La clause de réserve de propriété permet à un fournisseur de marchandise de se réserver la propriété des marchandises qu’il livre à ses clients et ce, tant que ces marchandises n’ont pas été intégralement réglées. Le fournisseur pourra ainsi récupérer son bien jusqu’au parfait paiement. Cette clause peut concerner tout à la fois les biens corporels (marchandise, matériel, outillage,…) et incorporels, comme par exemple une marque. Ceci dit, la transformation des marchandises par le client fait perdre de son efficacité à cette clause. Dès lors qu’elles n’existent plus « en nature » chez le client, les marchandises ne peuvent plus être récupérées.

Une clause mise en évidence par le fournisseur dans le contrat

Lorsque le bien vendu doit être incorporé dans un autre bien mobilier, sa revendication est possible si la séparation de ces biens sans dommage peut être effectuée. Afin de garantir un certain équilibre entre les intérêts du fournisseur et du client, la loi précise que la clause doit avoir été convenue entre les parties dans un écrit préalable, peu importe la forme. Même si cela n’est imposé par aucun texte, il est vivement recommandé de faire apparaitre la clause de manière à ce le client en ait parfaite connaissance. On notera à cet égard que les clauses figurant dans les factures sont souvent inopérantes dans la mesure où elles sont adressées au client après la livraison. De son côté, l’acheteur peut rédiger des conditions générales d’achat par lesquelles il s’oppose à l’application d’une éventuelle clause de réserve de propriété. Pour être efficace les conditions générales d’achat doivent avoir été acceptées par le fournisseur.

Comment agir en cas de conflit ?

Le vendeur sous réserve de propriété peut espérer être payé malgré l’ouverture d’une procédure collective à l’encontre de son client. En effet, le vendeur ne concourt pas avec les autres créanciers de l’entreprise en difficulté mais fait simplement valoir son droit de propriété par l’action en revendication. Ceci dit, il devra faire reconnaître sa propriété et la situation peut s’avérer plus complexe si le bien vendu est nécessaire à l’entreprise et que les organes de la procédure s’opposent à la restitution. Ainsi, les créanciers bénéficiant d’une clause de réserve de propriété peuvent faire publier leur contrat sur un registre au Tribunal de Commerce et ce afin d’être dispensé de faire reconnaître ledit droit de propriété. On notera enfin que la revendication des biens fongibles est facilitée dans la mesure où l’article L624-16 du Code de commerce précise que « la revendication en nature peut également s’exercer sur des biens fongibles lorsque des biens de même nature et de même qualité se trouvent entre les mains du débiteur ou de toute personne détenant pour son compte ».

Résiliation du bail commercial : prendre ses précautions

Le bail commercial est régi par un statut particulier, issu du décret n°53-960 du 30 septembre 1953, de sorte que toute analogie avec le bail d’habitation doit, par principe, être écartée.
Le chef d’entreprise ou le commerçant qui souhaite mettre fin au bail commercial, quelle qu’en soit la raison, doit veiller à respecter une procédure spécifique dictée par le code de commerce au risque de voir le bail continuer avec toutes les conséquences que cela entraîne (paiement des loyers, obligation d’entretien des locaux, participation aux charges de copropriété, etc.).
Bien que le bail commercial soit conclu pour une durée minimum de neuf années, le locataire a la possibilité de donner congé, sans motif particulier, tous les trois ans, d’où l’expression couramment utilisée « bail 3,6,9 ».
Autrement dit, le locataire peut donner congé, aux années n+3, n+6 et n+9. 
Il ne peut le faire à aucun autre moment, d’où l’intérêt de s’assurer de la validité du congé.

1. Un acte d’huissier est-il obligatoire ?

Le congé doit obligatoirement être délivré par un Huissier de Justice.
Tout autre moyen pourrait porter à contestation : le congé adressé au bailleur par lettre recommandée ou par lettre simple pourrait ne pas être pris en compte : il vaut donc mieux jouer la prudence même si les recommandations sur le site du service public indiquent qu’il est possible de l’envoyer par lettre recommandée.
Cependant, les tribunaux ont admis dans certains cas que la remise des clefs acceptée par le bailleur pouvait produire les effets d’un congé, bien que la règle formelle n’ait pas été appliquée.
Il s’agissait alors de circonstances particulières à l’occasion desquelles le bailleur reconnaissait de manière non équivoque la validité du congé et acceptait le départ du locataire. Renonçant ainsi à toute contestation postérieure. Mais la jurisprudence est exigeante et incertaine sur ce point de sorte qu’il est toujours préférable de respecter la procédure requise par la loi.

2. Un délai de préavis de six mois doit être respecté

• Le congé donné en cours de bail :

Le locataire qui souhaite mettre fin au bail et quitter les locaux pour les échéances n+3, n+6 ou n+9 doit faire délivrer le congé en respectant un délai de préavis de six mois.
Le congé doit mentionner clairement la date pour laquelle il est donné.
La date de fin de bail correspond alors à l’expiration d’une période triennale : si le bail a démarré le 1er février, il se terminera le 31 janvier. Le congé devra avoir été notifié au plus tard le 31 juillet précédant.

• Le congé donné après la fin du bail :

A l’issue des neuf années du bail, et si aucune des parties ne se manifeste, le bail se poursuit tacitement à durée indéterminée.
Chacune des parties peut alors y mettre fin à tout moment.
Dans ce cas, le congé devra être donné avec un préavis de six mois augmenté du temps nécessaire pour atteindre la fin du trimestre civil : le congé délivré le 5 mars mettra fin au bail le 31 septembre.

• Le congé donné pour un départ à la retraite ou en cas d’une pension d’invalidité :

Le locataire part à la retraite ou Le locataire qui part à la retraite ou qui bénéficie d’une pension d’invalidité peut donner congé à tout moment, en respectant un préavis de 6 mois avant la date prévue pour la restitution des locaux.
La demande de congé peut être faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier.
En cas de congé irrégulier, le bail continue et le locataire est tenu au paiement du loyer.
Si le locataire reste dans les lieux après la date d’effet du congé, il peut être considéré comme ayant renoncé au congé délivré.
Le décès du locataire n’entraîne pas automatiquement la résiliation du bail, sauf si le contrat de bail le prévoit.
Le contrat de bail est transmis aux héritiers. C’est à eux de le résilier, dans les mêmes conditions que la résiliation opérée par le locataire qui part à la retraite ou qui bénéficie d’une pension d’invalidité

3. Quel est le destinataire du congé ?

Le congé doit être délivré au bailleur, c’est-à-dire le propriétaire du local.
Ce principe subsiste même en présence d’un gestionnaire ou d’une agence en charge de l’immeuble. En effet, le congé qui serait délivré à une personne non habilitée à le recevoir pourrait être entaché de nullité, tandis que le congé délivré au propriétaire sera toujours valable.
En cas de pluralité de propriétaires, le congé devra être délivré à chacun d’eux.

4. Attention à l’état de restitution des locaux :

Le locataire doit être particulièrement attentif à ce que prévoit le bail quant à l’état de restitution des locaux.
La restitution « en bon état » correspondra à un état d’usage tenant compte de la durée de l’occupation, les locaux devant être « entretenus » (rebouchage des trous, nettoyage des taches, etc.) tout au long du bail.
La restitution « en parfait état » correspond au contraire, à un état quasi-neuf.
Les bailleurs sont souvent tentés de conserver le dépôt de garantie, d’autant plus qu’aucune loi ne prévoit de délai pour sa restitution (contrairement au bail d’habitation).
Il est donc conseillé aux locataires de faire une visite des locaux dans un délai suffisant avant la restitution définitive des clefs, en présence du bailleur ou de son représentant, pour faire un état des lieux et lister les éventuelles réparations et remises en état à effectuer avant de rendre les locaux. Et de se prémunir contre une éventuelle retenue abusive de tout ou une partie du dépôt de garantie.

Article par Morgane Deniel

Top 10 des coups de streetmarketing

Tout aussi bien originales que créatives, il est des opérations de streetmarketing qui se veulent réussies. Pourquoi ? Parce qu’elles détiennent une valeur ajoutée qui leur est propre en se démarquant des autres. Elles parviennent à susciter l’intérêt en captivant leur cible.

1. Tropicana apporte du soleil à la ville d’Inuvik

L’agence de publicité mondiale basée à New York, BBDO met en œuvre une opération de streetmarketing pour promouvoir des jus de fruits de la marque Tropicana. L’idée ? Offrir un peu de lumière et réchauffer les cœurs des 3 500 habitants de la ville d’Inuvik fraichement implantée au Canada. Ces habitants se voient en effet privés de lumière en hiver pendant 31 jours consécutifs. Un ballon d’hélium d’un mètre de diamètre est gonflé et installé permettant l’éclairage de la ville. 1 200 briques de jus d’orange sont distribuées aux habitants. Au travers de cette opération, Tropicana reflète parfaitement l’esprit de sa campagne « Des matins ensoleillés pour des journées plus belles ».

2. Aubade se met à nu pour le plus grand plaisir des passants

La stratégie déployée par la marque Aubade fait parler d’elle. Une femme qui danse et se déshabille derrière des rideaux assez transparents de sorte à ce que l’on puisse deviner la silhouette, et ce, pendant près de 10 jours, ne peut passer inaperçu. L’information est rapidement relayée sur Internet par les passants qui se laissent bercer par l’illusion qu’il s’agit d’une véritable voisine. Chaque soir, de plus en plus de passants viennent admirer la scène, jusqu’à l’instant de vérité où la stratégie est révélée au grand jour et le site internet de la marque de la lingerie Aubade annoncé. Une opération que l’on doit à l’agence Chainsaw.

3. KLM et ses sièges conforts réalisent un tour de magie

Entre magie et illusion, la marque KLM sait attirer l’attention. Afin de promouvoir ses nouveaux sièges « Economy Comfort » principalement axés sur le confort du passager, la marque n’hésite pas à se servir de l’aéroport de Manchester. Elle y installe en plein milieu, une personne, le magicien Ramana, confortablement installé comme s’il était dans un fauteuil. Juste un détail : il n’y a pas de fauteuil. Le magicien crée l’illusion de flotter dans les airs. De quoi faire se retourner plus d’un passant.

4. Nike : la marque qui fait elle-même du sport

La marque Nike met au point une opération de streetmarketing, et le moins qu’on puisse dire, c’est que le sport bat son plein. Près de 100 joueurs de football, basketball, mais également des matchs d’exhibition de tennis se présentent aux yeux des passant d’une dizaine de sites entre Beaubourg et les Vosges. Ces démonstrations de freestyle sont faites pour célébrer l’ouverture d’une nouvelle boutique Nike Sportswear à Paris. Une stratégie de streetmaketing mise en place par l’agence Ubi Bene.

5. Rexona anime la ville de Santiago

C’est au Chilli, dans la ville de Santiago que Rexona choisit de réaliser son opération de streetmarketing. L’opération consiste à fixer un vidéoprojecteur installé du côté passager d’une voiture. La marque de déodorant anime les rues de Santiago en projetant des animations sur les diverses surfaces qu’elle traverse. Ceci, par le biais de Lumina motion. De nombreux passants démontrent une certaine curiosité envers ce concept original et novateur dans le monde de la publicité. C’est ce qu’on peut appeler une idée lumineuse.

6. Axa renverse la tendance

Avec son slogan « Une banque qui vous paie, c’est le monde à l’envers », la compagnie d’assurance et banque, Axa, décide de faire honneur à son slogan et c’est avec humour qu’elle affiche un concept … renversant ! L’agence belge Guillaume Duval renverse littéralement les supports publicitaires en plaçant le pied d’affiche en haut, à l’inverse des supports classiques. Ceci dans le but de promouvoir un nouveau système de rémunération par transaction électronique. Une idée permise par le partenariat avec l’afficheur JCDecaux.

7. eBay : des petites annonces dans le métro

Au profit du site internet eBay, dans le but de faire la promotion du lancement du service de petites annonces, c’est près de 700 mètres carrés des murs d’une station de métro de Madrid qui se voient couverts de petites annonces. Plus de 20 000 annonces sont affichées et viennent grandement susciter l’intérêt et la curiosité des passants. Pour eBay, l’objectif est de démontrer la variété des petites annonces disponibles sur le site. La marque utilise le quotidien comme support de communication. Une stratégie de marketing qui se vend plutôt bien !

8. RATP : POISSON D’AVRIL

La nouvelle opération virale de la RATP, le réseau de transport parisien a encore fait parler de lui en s’attaquant de nouveau aux noms de ses célèbres stations lors du 1er avril, en guise de « Poisson d’Avril » à ses usagers, cette fois à travers de savoureux jeux de mots, conçus par l’agence We Are Social.
« Qui a éteint la Laumière ? », « Une Bastille pour la gorge »…. « À mon Jules Joffrin baiser », « Si j’aurais su, Jaurès pas venu », « Jussieu, j’y reste », « Reste Passy près du bord »… »… » « Gentilly sur des fraises ».. 11 arrêts sur différentes lignes ont été travestis à l’aide de petits logos en forme de clins d’œil et accompagnés du slogan #StationdAvril.

9. Michel & Augustin, les trublions

Dès le début de la création de leur entreprise de en 2004, les trublions ont misé sur des opérations de street marketing pour se faire connaître et acquérir de la visibilité : balader une vache dans différents arrondissements de la capitale, parcourir les couloirs du métro déguisés en vache, parodier le moonwalk de Michael Jackson dans les rayons de supermarché, recruter dans le métro parisien … Michel et Augustin fait vivre sa marque sur le terrain pour aller à la rencontre de sa communauté et toucher personnellement les consommateurs : rue, métro, grandes surfaces…Michel & Augustin n’hésitent pas à se mettre en scène et se filment dans les situations les plus incongrues pour faire la promotion de leurs produits. Leurs vidéos hyper virales font le buzz sur le Web et les réseaux sociaux.

10. Monsieur Propre, même les passages piétons sont propres

La campagne de Street Marketing de la marque Monsieur Propre consiste également à utiliser un simple passage piéton pour communiquer sur ses produits. Une rayure est plus blanche que les autres, sur laquelle est peinte « Monsieur Propre ». Le message est très explicite et la marque se retrouve sous les pieds de tous les passants qui traversent la rue.

Sylvain Berlemont, fondateur de Keen Eye Technologies

La création de Keen Eye Technologies a été rendue possible, entre autres, par mon parcours. Ingénieur de formation, j’ai fait le choix de fonder cette entreprise en m’appuyant sur mes dix années d’expérience passées en recherche académique, en France et aux états-Unis.

J’ai commencé par faire une thèse à l’Institut Pasteur à Paris. Puis, je suis parti à Harvard Medical School, à Boston, où j’ai fait mes armes sur un certain nombre de thématiques liées à l’imagerie biomédicale. Au cours de ces expériences, j’ai développé plusieurs algorithmes et, en rentrant en France, j’ai fait le constat suivant : qu’il s’agisse d’industries pharmaceutiques, de laboratoires ou de biotechs, tous partagent cette même problématique liée aux images.

L’ensemble de ces acteurs éprouve le besoin de rechercher des informations utiles et parfois rares dans des images souvent trop grandes et y passe ainsi beaucoup trop de temps. C’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. J’ai décidé de créer mon entreprise, aujourd’hui incubée à l’Institut de la Vision à Paris, qui permet, grâce à ces algorithmes, de rechercher, non plus manuellement mais automatiquement, des informations dans une image de biologie. L’idée est de gagner du temps dans la recherche mais également de gagner en fiabilité. Dans le domaine du life science, ce gage de fiabilité demeure essentiel, pour des essais cliniques notamment. L’utilisateur envoie l’image en question sur la plateforme, présente sur le Cloud et directement accessible depuis un ordinateur ou tablette, afin que celle-ci soit ensuite traitée par nos algorithmes. Une fois analysée, un rapport est, par la suite, envoyé au principal intéressé.

Jardins et terrasses d’entreprises, l’écologie du bien être ?

« Nous vivons trop dans les livres et pas assez dans la nature. ». Ces paroles d’Anatole France ont créé comme un déclic au sein des entreprises françaises. Depuis quelque temps déjà, les espaces verts sont mis en valeur. Aménagement écolo, potagers et murs floraux viennent maintenant décorer les bons vieux locaux traditionnels. Afin de rendre hommage à Mère Nature et à tout ce qu’elle nous apporte, de magnifiques jardins et terrasses d’entreprises sont installés dans les quatre coins de la France. Un concept tout à fait innovateur ou plutôt ‘innova-vert’, tout droit sorti des États-Unis !

C’est quoi un jardin d’entreprise ?

Extrêmement populaires aux USA, les « corporate gardens » que nous appelons les jardins d’entreprises sont réputés pour apporter bien-être et efficacité au travail. Selon une étude menée par l’Université de l’Oregon en 2011, il se trouve qu’un environnement vert a le pouvoir d’améliorer les performances professionnelles. Ce concept vise à créer une atmosphère de sérénité autour des locaux, en y installant des toitures végétaliennes, des murs végétaux ou encore des espaces de détente zen. En réalité, les idées sont multiples et cette initiative peut être modelée selon les envies.

Intégrer le « corporate garden » à votre entreprise

D’ores et déjà conquis par cette nouvelle mode, les employeurs ne tardent pas à la mettre en pratique. Pendant que certains contactent les sociétés spécialisées dans l’aménagement de jardins et terrasses, d’autres mettent la main à la pâte et le résultat est plus qu’impressionnant. Ouste les vieux petits pots solitaires au bureau et place aux somptueux jardins et potagers. L’arrangement de l’espace vert peut être relevé par de belles fleurs de saison, des systèmes d’éclairages optimisés pour les plantes et meubles en bois pour harmoniser le tout.
Le but de ce concept est de valoriser la nature et de la marier au quotidien professionnel. Par exemple, l’arrangement d’un mini-potager sur le toit de la structure pourra initier les employés au jardinage. Ce sera l’occasion pour les plus enthousiastes de produire leurs propres légumes/fruits/fleurs et de promouvoir la culture bio. Pour ceux qui préfèrent profiter de l’air pur tout simplement, ils trouveront leur bonheur dans les petits jardins regorgeant de plantes, de sympathiques cours d’eau (à faire soi-même) et d’herbe fraîche.
En parallèle, il serait intéressant d’organiser des ateliers sur l’écologie et l’impact d’un espace vert. Soulevez la curiosité de vos employés en installant une ruche d’abeilles dans un coin sécurisé du jardin d’entreprise. Ils s’interrogeront sur la question et finiront par tomber d’accord sur son importance. Invitez des professionnels du jardinage pour éclairer vos salariés sur l’utilisation des pesticides. Enfin, faites pousser des fruits et des légumes que vous pourrez déguster lors du déjeuner. Rien ne vaut une bonne cueillette ou mettre la main dans la terre pour se détendre et se relaxer !

Ils l’ont déjà fait en France

Tomates, aubergines et groseilles, c’est ce qu’on peut trouver sur le toit du Paillet de Chaillot. Et oui, une douzaine d’employés de la Cité de l’Architecture et du patrimoine à Paris a eu la brillante idée de transformer les heures de pause en des moments de pure détente. Lors du déjeuner, les membres se rejoignent sur le toit, contemplent la vue sur le Tour Eiffel et repartent avec des paniers bios. Ce partage permet de renforcer l’esprit d’équipe et de conscientiser les gens sur le nouveau savoir-vivre écolo.
Direction Toulouse pour découvrir un concept très bien réfléchi. Une clinique dans le centre-ville a décidé de se mettre au green aussi. Pour ce faire, les responsables ont décidé d’aménager 500 mètres carrés de potager sur le toit du bâtiment. Tous les légumes cultivés sont gérés par des travailleurs handicapés et sont destinés à servir dans le restaurant d’entreprise de la clinique. Voilà un excellent moyen de créer de l’emploi et de produire sa propre nourriture.

Les jardins et terrasses d’entreprise, un retour sur investissement

De tous les points de vue, le jardin d’entreprise reste un concept innovateur à intégrer dans toutes les sociétés. En faisant entrer la nature au bureau, les retours sur investissements ne font qu’augmenter, que ce soit humain, financier et environnemental. En gros, toutes les raisons sont bonnes pour aller vers un espace vert et en faire profiter à vos employés. C’est un choix judicieux qui fera certes du bien à tout le monde

Quelques exemples de cet engouement jardins et terrasses ?

– La RIVP

Depuis fin mars, les deux terrasses du siège de la régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), située porte d’Italie (13e), accueillent des carrés potagers sur un espace de la taille d’un terrain de tennis. C’est le premier toit jardiné issu de l’appel à projets Les Parisculteurs, organisé par la mairie de Paris. Sur 33 sites proposés par la Ville à des agriculteurs urbains, quatre jardins (sans compter celui de la RIVP) sont déjà en train d’éclore : sur un toit d’immeuble de bureaux près de la Bourse, au-dessus du gymnase Jean-Dame (2e), sur un poste-transformateur d’électricité (11e), sur le centre médical de la RATP (12e).

– Le grand magasin le BHV Marais

Le BHV Marais vient d’inaugurer un vaste jardin perché sur ses 7e et 8e étages, rue de Rivoli, pour l’instant le plus grand toit jardiné de la capitale). Sur le Bazar de l’Hôtel de Ville, ce sont plus de 1.500 m² – la taille d’une piscine olympique – qui ont été réservés à des cultures maraîchères. Et 18.000 jeunes plants ont été glissés dans des poches grimpant sur des murs tendus de toile spéciale : menthe ananas ou poivrée, framboisiers, fraises, œillets comestibles, houblon, pieds de tomates, thym citron, romarin…

– Les toits des Galeries Lafayettes

Les toitures des Galeries Lafayettes se sont transformées depuis deux ans en immense potager à l’initiative de la start-up Paris sous les fraises , spécialisée dans l’agriculture urbaine et la permaculture. Les 1 000 m² de terrasses du grand magasin situé boulevard Haussmann accueillent fraises, framboises et plantes aromatiques.

Matthieu Géhin Cofondateur de Solendro

J’ai rencontré mon associé, Jules Delmas, en 2006, sur les terrains de foot de l’ESSEC. à la recherche de projets entrepreneuriaux, pendant notre scolarité, nous avions remarqué que l’e-commerce se développait fortement sur des verticales « produits », comme Spartoo ou Sarenza sur la chaussure. 

Nous étions surpris par les taux de croissance que ces entreprises pouvaient afficher, dans la mesure où le besoin d’essayage était pour nous un blocage à la consommation en ligne.

Pour nous, si les avantages d’internet sur les magasins physiques étaient indéniables pour le client (ne pas avoir à se déplacer et pouvoir commander à toute heure, pour ne citer que ces deux-là), ce canal de distribution prenait vraiment tout son sens pour un produit que l’on n’essaie pas, de toute façon, en magasin. De là, nous est venue l’idée de se pencher sur la commercialisation de sous-vêtements masculins en ligne puisqu’il s’agit d’un produit que l’on ne teste pas pour des raisons autant d’hygiène que de facilité à trouver sa taille. Ce produit a 4-5 tailles maximum : S, M, L, XL et parfois XXL. Notre logique de départ s’est par la suite vérifiée puisqu’après avoir levé 1 million d’euros en 2014, on a ensuite levé 3 millions d’euros fin 2016.

Salon professionnel : les avantages d’y participer

Les salons professionnels prennent de l’ampleur au sein de nombreux pays. La participation à cet événement a principalement pour but d’accroître les ventes et de souligner l’aspect marketing déployé par une entreprise. Idéalement organisés pour établir des contacts commerciaux, les salons professionnels offrent surtout la chance aux jeunes entrepreneurs et aux ambitieux de se faire connaître. Sans conteste, participer à un Salon professionnel présente une multitude d’avantages pour l’entrepreneur et son entreprise. Explications.

Qu’est-ce qu’un salon professionnel ?

Evènement thématique, le salon professionnel a pour mission de réunir les entrepreneurs et les prestataires de divers services sous le même toit. La plupart du temps, il est organisé par rapport à différents thèmes. On retrouve par exemple le salon de médecine, le salon de la maison, le salon de l’informatique ou encore le salon de la restauration. Les prestataires de diverses régions y apportent leur participation dans le seul et même but : celui de vendre leurs produits et de séduire les potentiels clients.

De nouveaux clients

Les avantages de participer au salon professionnel sont multiples. Cette collaboration vous apportera d’abord une toute nouvelle clientèle. Une exposition réussie ramènera en effet toujours plus de clients. Curieux, ces derniers voudront savoir ce que vous faites et comment votre produit/service pourra les aider. Ils viendront vers vous pour avoir plus d’informations et ce point fort avantageux vous fera gagner un maximum de contacts à court terme. D’ailleurs, ce sera l’occasion de fixer plusieurs rendez-vous que vous n’auriez pas forcement pu prendre en dehors de cet événement.

Un chiffre d’affaires qui prend l’ascenseur ?

Entrepreneurs, préparez-vous à voir grimper votre chiffre d’affaires grâce au salon professionnel ! Et oui, le but de cet événement étant de booster les ventes. Pour ce faire, il est indispensable de mettre en place une stratégie marketing efficace. Optez pour des séances de démonstration et jouez sur l’originalité. Il est bien connu que les gens sont attirés par tout ce qui est nouveau, innovant, alors, profitez-en pour marier les tendances du moment à votre produit/service et les revisiter. L’objectif est de se démarquer face à la concurrence. Ce sera aussi l’occasion de faire des analyses du marché ; savoir ce que le public recherche et pourquoi.

Apprendre, analyser et modeler

Le dernier avantage, mais pas le moindre, reste l’analyse et l’évaluation de vos produits. Jetez un œil sur vos concurrents et voyez comment ils s’y prennent. Qu’il s’agisse de marketing, d’étiquetage de produits ou encore des prix fixés, vous pourrez facilement vous en inspirer. En les observant, vous trouverez la stratégie idéale à adopter pour ramener plus de monde autour de vous et ainsi améliorer vos produits/services. De ce fait, vous parviendrez à développer un apprentissage continu et pourrez maîtriser parfaitement vos campagnes de ventes.
En tout cas, il est clair que participer à un salon professionnel confère de nombreux avantages. Entre les ventes doublées, voire triplées, l’élargissement du portefeuille clients et l’analyse du marché, il existe suffisamment de raisons pour que les dirigeants d’entreprise y apportent leur collaboration. Alors, n’hésitez pas, participez !

Bien choisir le salon professionnel

Près de 350 salons professionnels sont organisés en France chaque année. Pour sélectionner ceux qui sont les plus pertinents, vous pouvez vous adresser à BusinessFrance ou aux CCI. Pour faire le bon choix, posez-vous d’abord les questions suivantes :
• Ce salon correspond-il vraiment à mon cœur de métier ?
• Quel est le profil des visiteurs / est-il en adéquation avec ma cible principale ?
• Quel est le nombre de visiteurs ? Est-il en augmentation constante d’une année sur l’autre ?
• Quels sont mes objectifs chiffrés (afin de mesurer le retour sur investissement) ?
• Quelles sont les modalités de participation et le budget nécessaire pour exposer ?
N’hésitez pas à visiter le salon ciblé une première fois avant d’exposer : une bonne façon de valider la pertinence d’une participation future. Vous pouvez aussi vous rendre sur le site du salon des manifestations précédentes qui vous donnera le nom des exposants, les intervenants, les acteurs.

Mais quel budget ?

Devenir exposant est souvent onéreux : il vous faudra en amont bien calculer le coût de la manifestation.
Voici trois conseils pour limiter les coûts :
• Partager son stand avec une marque partenaire (veillez à la cohérence et la complémentarité des produits/services proposés).
• Profiter des offres de bouclages des organisateurs : certains stands non loués sont bradés à la dernière minute… Attention toutefois, vous n’aurez pas le choix de l’emplacement.
• Aménager vous-même le stand sans passer par un standardiste. Cette option nécessite un minimum de savoir-faire et ne vous dispense pas de respecter le cahier des charges de l’organisateur en termes de consignes de sécurité, d’assurances…
Et si votre budget ne vous permet pas d’y installer un stand, vous pouvez vous y rendre et établir des contacts intéressants lors des conférences et ateliers.

Bien gérer ses finances

Pour un dirigeant, une mauvaise gestion des finances peut mener à des situations difficiles, voire critiques. Ces erreurs de trésorerie sont fréquentes, notamment chez les jeunes entrepreneurs. Pour les éviter, il n’y a pas de secret : le tout est de savoir maîtriser ses coûts et anticiper.

La trésorerie : nerfs de la guerre

Trop d’entreprises confondent augmentation du volume d’affaires avec augmentation de la trésorerie. Vendre plus, contrairement aux a priori, met en général en danger votre trésorerie dans un premier temps. Pour réaliser vos prestations, il vous faut la plupart du temps de la trésorerie ne serait-ce que pour acheter le matériel nécessaire ou payer les salaires des personnes qui vont oeuvrer à la réalisation de votre offre. L’ensemble de vos prestataires acceptent rarement d’être payés a posteriori et ils arrivent parfois que les clients payent avec un décalage. Augmenter son chiffre d’affaires revient la plupart du temps à demander plus de trésorerie en attendant que vos clients vous payent. Alors pour ne pas tomber à court de trésorerie, n’oubliez pas de vérifier si votre Besoin en fonds de Roulement (BFR) est positif ou négatif.

Ne pas cramer l’argent de sa levée de fonds

Autre écueil des jeunes entreprises : confondre levée de fonds et fin de l’histoire. En réalité, elle constitue une première étape, et n’est en rien une finalité. L’enjeu réside dans la manière dont on investit cet argent. Avant de vous jeter à l’eau, assurez-vous d’avoir une bonne visibilité sur le long terme. Pour profiter du « retour sur investissement », ne vous reposez pas sur vos lauriers et faites des choix judicieux. Ne vous laissez pas non plus aveugler par un chiffre d’affaires prévisionnel, qui peut être amené à fluctuer, car tout ne se passe jamais comme prévu…

« Mieux vaut prévenir que guérir »

Anticiper les fluctuations de sa trésorerie en réalisant des prévisions permet de prendre de meilleures décisions. Construit en fin d’exercice comptable à l’aide des autres budgets déjà utilisés, le budget de trésorerie peut vous être utile. Il prévoit l’évolution de votre trésorerie de l’année qui suit, mois par mois. Le plan de trésorerie glissant, quant à lui, est actualisé en permanence, à court terme. Issu du budget, il s’agit d’un système de vérification et de prévision pour le mois suivant. Un bon moyen pour confronter vos décaissements aux encaissements, et éviter des dépenses qui n’ont pas lieu d’être. Prévoyez aussi une marge de sécurité. Dans le cas d’imprévus, cela vous assurera de ne pas vous retrouver en défaut de paiement.

Veiller au suivi de son activité

Au-delà de prévoir, il faut d’abord savoir comment se porte votre entreprise. Surveiller ses activités, et particulièrement leur rentabilité, permet de connaître la marge réalisée sur chacun de vos produits/services. Pour prendre des décisions stratégiques, des données comme celles des ventes, les liquidités, actifs nets, bénéfices nets ou encore rotation des stocks, demeurent fondamentales. De même, en ce qui concerne vos investissements, suivez-les ainsi que leurs impacts. Tout cela devrait vous permettre d’anticiper certains problèmes rencontrés et d’y trouver une solution assez rapidement.