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Pépinières d’entreprises : un réel avantage pour les entreprises ?

Les pépinières d’entreprises offrent des opportunités aux jeunes entreprises (soutien, conseil, accompagnement). Mais il faut bien analyser le choix d’intégrer une pépinière et connaitre les limites spatio-temporelles.

La pépinière offre un accompagnement plus complet perdurant bien après l’immatriculation. Et les résultats sont là. Ainsi, grâce à la politique mise en place par le conseil régional, le nombre de pépinières a doublé en Île-de-France. Actuellement 39 structures sont en fonctionnement et hébergent plus de 1 000 entreprises : plus de 1 200 emplois sont créés, chaque année, au sein des entreprises accueillies. 200 000 entreprises se créent chaque année en France. ELAN, Réseau National des Pépinières d’Entreprises, est une association loi de 1901, qui a pour vocation de rassembler les 300 pépinières et incubateurs d’entreprises du territoire national, lesquels regroupent environ 8000 startups (jeunes entreprises en croissance) dont les pépinières et incubateurs assurent le recrutement, l’hébergement, l’animation et l’accompagnement.
Les pépinières et l’association Elan existent depuis plus de 25 ans (1989) et ont été à la source du développement de l’entreprenariat en France dont elles sont le principal acteur. 8000 startups créent environ 25 000 emplois par an et autant d’innovations et de richesses.

Les créateurs d’entreprises disposent d’un soutien technique et financier, des conseils et des services. Et cela commence déjà par des bureaux, voire selon l’activité, des locaux d’activités et de stockage. Désormais locataire des lieux, vous bénéficiez de services mutualisés : salles de réunions, accueil… Mais Attention, ces avantages ne durent pas ad vitam æternam. Ce n’est pas le but.

Pour qui ?

Généralistes ou spécialisées, elles accueillent en leur sein des créateurs d’entreprise dont l’activité est liée à l’artisanat, aux services ou à l’industrie. Certaines pépinières d’entreprises sont gérées et animées directement par les universités, les centres de recherche ou les collectivités locales. Pour quel type de projets ?

  • Les projets en incubation, basés sur l’innovation lors de sa phase de développement (détection et validation des idées).
  • Les jeunes créateurs qui figurent dans les registres du CFE (Centre de Formalités des Entreprises) et les pré-créateurs à l’aube de leur immatriculation,
  • Les porteurs de projet en phase de conception et de recherche de financements,

Une structure full option

L’un des premiers avantages (cités ci-dessus), ce sont bien sûr les locaux. Ceux-ci sont proposés à des loyers très compétitifs. En sus de l’espace qui vous sera réservé, le loyer comprend des services annexes tels que : photocopieur, fax, imprimante, Internet, etc. De nombreux équipements que vous n’aurez pas à acheter. L’accueil est assuré par une personne professionnelle qui assure la réception des visiteurs, le standard téléphonique, la gestion du courrier, la gestion des stocks de fournitures, pour ne citer que ceux-ci.

Les soutiens professionnels

Un soutien matériel mais aussi professionnel. Que ce soit lors du montage du dossier ou lors de la phase de développement de la société, le soutien se concrétise par des formations, des conseils, des échanges de bonnes pratiques, etc. Autant d’avantages pour les entrepreneurs qui ne disposent pas, sauf exceptions, de compétences pluridisciplinaires en comptabilité, marketing ou bien en communication, par exemple.
Autre avantage et non des moindres : le réseau. En côtoyant quotidiennement les locataires des lieux, les échanges professionnels sont riches. On s’échange quelques contacts de son carnet d’adresses mais aussi des compétences. Bref, des interactions professionnelles qui vous permettront d’intégrer plus rapidement le tissu économique dans lequel vous gravitez.

Les différents types de pépinières d’entreprises

Les pépinières d’entreprises généralistes

Elles regroupent des entrepreneurs qui exercent dans des secteurs d’activité différents. Cette catégorie de pépinières d’entreprises est la plus fréquemment rencontrée en France.

Les pépinières d’entreprises spécialisées dans un secteur d’activité

Elles sont spécialisées sur un secteur d’activité particulier, et n’acceptent que les nouvelles entreprises qui exercent dans ce secteur. Il y a ainsi des pépinières d’entreprises spécialisées dans l’informatique, dans les énergies renouvelables, dans l’écoconstruction, dans les technologies numériques…

Les pépinières d’entreprises innovantes

Elles doivent impérativement faire partie des secteurs d’activités où l’innovation technologique est l’enjeu majeur : l’informatique, l’électronique, les télécommunications, l’ingénierie industrielle et du bâtiment, le médical, le multimédia.

Quid des inconvénients ?

On pourrait penser que le concept ne présente que des avantages. Ce paysage entrepreneurial idyllique possède quelques inconvénients qu’il convient de connaître pour anticiper.

  • En premier lieu, sachez que votre installation ne sera que sur une courte durée (quelques années tout de même). Les pépinières interviennent en effet surtout en phase de lancement ou de conception.
  • Vous ne pourrez également pas choisir exactement votre emplacement géographique.
  • Tous les secteurs d’activités ne sont pas compatibles avec les pépinières. Exit les magasins de détail, les entreprises de négoce, les entreprises industrielles et même la restauration. A noter que les métiers liés au service sont les plus appropriés (ressources humaines, communication, comptabilité).

En définitive, les pépinières permettent de bénéficier d’un accompagnement sur tous les aspects de l’entreprise tout en profitant d’un réseau professionnel essentiel à son développement.

Ces entrepreneurs qui ont réussi à partir de rien !

Le manque de diplômes, de financement, de contacts influents ou encore le fait d’être issu d’un milieu modeste, n’a pas, pour autant, réfréné la volonté d’entreprendre de certains dirigeants à succès. Bien au contraire, ils ont vu, à travers l’entrepreneuriat, l’occasion de créer leur propre métier et de ne pas suivre la route qui leur était prédestinée et vivre de leur passion. Retour sur ces entrepreneurs qui ont réussi à partir de rien.

Jean-Claude Bourrelier, le roi du bricolage

La chaîne de distribution française Bricorama, spécialisée dans le bricolage, possède, à travers son dirigeant Jean-Claude Bourrelier, une histoire toute particulière. Le fondateur voit le jour en 1946, au sein d’une famille modeste. N’ayant pas le goût pour les grandes études, il se dirige vers un certificat d’aptitude de charcuterie pour ensuite commencer à travailler comme apprenti boulanger, à seulement 14 ans. Quinze ans plus tard, le jeune entrepreneur décide, avec l’aide de son associé, de monter son premier magasin de bricolage sans l’aide des banques. Une fois installé sur le marché, il profite du démantèlement du groupe Bricorama pour racheter une quinzaine de magasins ainsi que le nom de l’enseigne : « J’ai ouvert mon premier magasin de bricolage dans le 13ème arrondissement de Paris en 1975. Aujourd’hui, Bricorama est devenu le cinquième acteur dans le marché du Bricolage français. Depuis plus de quarante ans, l’enseigne n’a cessé de croître en s’appuyant sur des valeurs qui font encore aujourd’hui sa différence », explique-t-il sur le site de Bricorama. Le choix fut judicieux pour l’ancien apprenti parti de rien, qui exploite, désormais, des magasins en France, en Espagne, en Belgique ainsi qu’en Hollande !

Hans Riegel, un goût prononcé pour la confiserie

La marque de confiserie mondialement connue et désignée comme celle préférée des Français à une origine qui se distingue de celle de ses concurrents. Le fondateur, Hans Riegel, est né en 1893 en Allemagne. Le jeune homme s’oriente très tôt dans le domaine qui l’intéresse pour suivre un apprentissage en tant que confiseur et travailler durant quelques années chez Kleutgen & Meier. En 1920, l’entrepreneur décide de se mettre à son propre compte. Il fonde alors sa société sans aucun financement, avec pour capital de départ un sac de sucre, une plaque de marbre, un tabouret, un four, un chaudron de cuivre et un rouleau. Le tout installé dans la buanderie de son arrière-cour. Ce maigre capital associé à un talent hors-norme en termes de confiserie permet à Hans Riegel de créer l’une des plus grandes entreprises de confiseries au monde ! Sa petite création : le bonbon « l’Ours dansant », une figurine en forme d’ours en gomme gélifiée, inspirée des ours dressés en cirque, contribua grandement à son succès.

Steve Jobs, le visionnaire qui a débuté dans son garage

L’homme, considéré comme l’un des plus grands entrepreneurs de tous les temps, est loin d’être issu d’une famille de riches entrepreneurs qui l’auraient poussé à monter sa société. Bien au contraire ! Steve Jobs, né en 1955, ne grandira pas auprès de ses parents, qui l’ont alors confié à une famille adoptive. Une seule directive sera demandée par la mère biologique du garçon : qu’il suive un cursus universitaire. Plus tard, ce dernier entrera comme convenu à l’université, dont les frais furent puisés dans l’épargne que ses parents adoptifs avaient durement acquise, pour que, finalement, l’entrepreneur n’y trouve aucune satisfaction. Au bout de six mois, Steve Jobs décide de lâcher prise sans prévenir ses parents : « Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna », explique-t-il lors de son discours à Stanford. Le jeune homme décidera, au bout du compte, de retourner vivre chez ses parents et de trouver un emploi. Il profitera de ce laps de temps et de son garage pour débuter l’histoire d’Apple, aux côtés de son associé : la fabrication et la conception s’y déroulèrent ainsi que ses rendez-vous d’affaires pour que, quelques années plus tard, il devienne l’un des leaders mondiaux de la micro-informatique.

Jean-Claude Decaux, l’inventeur de l’Abribus

Le premier groupe industriel mondial, spécialisé dans la fabrication et l’installation de mobilier urbain et dans la publicité urbaine, JCDecaux, a pour fondateur Jean-Claude Decaux, pour qui l’entrepreneuriat a toujours été une vocation. Il naît à Beauvais dans une famille modeste et ne poursuit pas d’études pour commencer à travailler à l’âge de 16 ans en collant des affiches pour promouvoir le commerce de ses parents. Cet autodidacte décide, deux ans plus tard, de s’émanciper pour lancer sa propre entreprise. « Je n’ai jamais envisagé de travailler autrement qu’à mon compte, parce que j’avais un caractère impossible ! », confie-t-il sur le site de son entreprise. Il entreprend dans le secteur des affiches routières, jusqu’au jour où une loi concernant les publicités routières condamne son entreprise. Cet obstacle n’effraie pas le jeune homme qui invente, la même année, l’ « Abribus » et le concept du mobilier urbain publicitaire. Un concept qui a séduit le monde entier ! Son entreprise exerce, actuellement, son activité dans 75 pays et se place comme le numéro un mondial de la communication extérieure. Une belle expérience qui prouve que la créativité et la persévérance forment les atouts principaux de l’entrepreneur à succès.

Les étapes clés pour réussir sa création d’entreprise

Nombreux sont les porteurs d’idée prometteuse qui souhaitent se lancer dans l’univers périlleux mais attrayant de l’entrepreneuriat. Lors d’une création d’entreprise, les premières années demeurent souvent difficiles à appréhender, tant la charge de travail est considérable. La construction d’un réseau, l’établissement d’un business plan efficace et la prévision de vos futurs financements se placent comme des étapes indispensables à la réussite de votre création d’entreprise. Les détails.

1 – Êtes-vous prêt ?

Avant de vous lancer tête baissée dans votre projet, certaines questions se doivent d’être posées… Le domaine de l’entrepreneuriat permet d’acquérir une certaine liberté mais n’est pas dénué de contraintes : les risques liés à l’échec demeurent nombreux et la charge de travail, considérable. Êtes-vous réellement prêt à vous consacrer entièrement à votre entreprise et à sacrifier certains aspects de votre vie personnelle, voire une partie de vos économies ? Avez-vous pris en compte la difficulté de se faire une place sur le marché et d’y perdurer ? Un ensemble de problématiques à soulever afin de savoir si vous êtes apte à entreprendre. Si les risques évoqués ne vous font pas peur, alors, vous pouvez passer à l’étape suivante.

2 – Penser à s’associer

Un conseil prodigué par de nombreux entrepreneurs reste de ne pas se lancer seul mais aux côtés d’un ou de plusieurs associés. Plusieurs avantages se présentent à l’association : l’émergence de plusieurs visions et idées, le partage de lourdes responsabilités et la lutte contre la solitude du dirigeant. « Ayez au moins un cofondateur. Entreprendre à deux, c’est bien, mais quand il y a d’autres associés, c’est mieux. Il faut choisir des associés qui sachent vous complimenter dans ce que vous faites de bien et qui puissent vous soutenir. La création d’entreprise est une aventure qu’il est très difficile de traverser tout seul », conseille Kevin Hartz, cofondateur d’EventBrite. Prenez garde tout de même à choisir LE bon associé, qui partagera la même passion que vous.

3 – Établir un business plan efficace

Le business plan demeure un élément essentiel pour tout entrepreneur qui se respecte. Il représente un dossier comprenant toutes les mentions explicatives de votre projet. Il doit s’avérer porteur et attrayant pour convaincre des investisseurs ou de futurs partenaires de contribuer à l’avancée de votre projet. Des éléments clés doivent ainsi y figurer afin d’être des plus convaincants : la présentation de votre produit ou service, l’analyse du marché comprenant une étude détaillée, le ciblage de votre clientèle ainsi que votre plan de financement. Vous devez également prouver que vous possédez une équipe des plus complémentaires. À vous de jouer !

4 – Construire son réseau

Devenir dirigeant, c’est savoir s’entourer de personnes qui peuvent contribuer à votre projet. La nécessité de se créer un réseau est bien réelle si vous souhaitez assurer le bon développement de votre entreprise. Pour le construire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos proches et à puiser dans leur carnet d’adresses, qui comprend, très certainement, quelques contacts qui peuvent vous être utiles. Le culot n’est pas à proscrire ! N’hésitez pas à vous déplacer sur le lieu de travail du professionnel de votre choix pour lui pitcher votre projet. Votre audace pourrait bien porter ses fruits ! Un élément à ne surtout pas omettre reste les clubs d’entrepreneurs, qui constituent un excellent moyen d’évoluer en apprenant de l’expérience et des conseils d’autres entrepreneurs, tout en luttant contre l’isolement dont peut être victime un dirigeant.

5 – Faire des prévisions financières

Avant de vous lancer, il est nécessaire de savoir les moyens requis au démarrage de votre activité mais aussi de prévoir votre situation financière sur une durée de trois ans minimum. Ainsi, anticipez vos besoins si vous souhaitez assurer la pérennité de votre entreprise sur le long terme. Certaines aides de l’État ou autres restent d’ailleurs à votre disposition telles que le prêt d’honneur destiné à tous les porteurs de projet de création ou de reprise et aux dirigeants d’entreprise de moins de trois ans. Les montants varient selon votre organisme et votre orientation économique, et varient entre 2 000 et 90 000 euros, pour les projets les plus innovants.

6 – Se faire une place

Dans les premiers temps, les entrepreneurs ont tendance à travailler leur projet de leur domicile afin d’éviter les coûts qu’ils jugent inutiles. Mais, lorsque votre entreprise se développe et que vous commencez à recruter un ou plusieurs salariés, la nécessité de disposer de locaux d’entreprise se fait ressentir. N’hésitez donc pas à intégrer une pépinière d’entreprises afin d’évoluer aux côtés d’autres entreprises et enrichir votre réseau. Faites-vous également une place en ligne afin de vous adapter à l’évolution du numérique. Les réseaux sociaux représentent un excellent outil pour augmenter sa notoriété et ce, à moindre coût.

7- S’aider des concours d’entrepreneurs

Les concours entrepreneuriaux représentent l’occasion de tester votre projet auprès d’un jury de professionnels, qui vous orientera et pourra, dans certains cas, apporter leur contribution à votre projet. En plus de vous conférer une forte crédibilité dans le monde de l’entrepreneuriat, la place de lauréat constitue un réel tremplin pour votre entreprise. Une expérience enrichissante qui peut se poursuivre à travers plusieurs concours tels que 100 jours pour entreprendre ou encore le prix Moovjee.

Le B.A BA du commercial : comment prospecter avec efficacité

Le rêve de tous c’est de multiplier ses clients en une fraction de seconde mais tout le monde le sait conquérir et développer sa clientèle est le challenge de tous les entrepreneurs. Chacun rivalise d’idées mais la vente est une multiplication de compétences tant sur le savoir-faire que le savoir-être. Dynamique a récolté auprès des entrepreneurs et des professionnels de la vente tels que René Moulinier quelques conseils pour prospecter avec efficacité.

Comment prospecter en 10 conseils

1. Déterminez votre cible et donc qui sont vos clients.

Ciblez des clients qui ressemblent à vos clients actuels, même s’ils appartiennent à des secteurs d’activité différents de ceux avec lesquels vous avez l’habitude de traiter. N’oubliez jamais, celui qui achètent le produit n’’est pas nécessairement celui qui l’utilisera (un exemple les jouets de Noel). Le service ou le produit sera le plus souvent au service de l’entreprise du client que vous rencontrez.

2. Sachez si votre interlocuteur est le décideur et s’il ne l’est pas,

vous devez lui donner tous les arguments pour qu’ils défendent l’achat de votre produit ou de votre service auprès de son manager, sa direction…

3. Ne passez pas votre temps à faire l’éloge de vos produits ou de vos services,

faites parler vos clients de vos produits ou même de ceux pourquoi pas de votre concurrent ! Il y a une seule personne qui connaît les arguments que le client veut entendre, c’est le client lui-même !

4. Déjouez les barrages.

Il faut trouver des ruses pour contourner le barrage de l’assistante, de l’hôtesse d’accueil, entrainées à protéger le timing de leur manager mais aussi celui des mails et sms non lus. Une stratégie s’impose ! Le chemin de la persévérance certes mais aussi d’un listing qui permet de revenir à plusieurs reprises vers le client.

5. Soignez votre présentation commerciale.

Il faut être professionnel dès la première seconde car c’est à ce moment que l’échec ou le succès commencent à se dessiner. Respecter le client par une présentation optimale est le b.a.-ba. Une visite non préparée est, dans la plupart des cas, une visite inutile. Le commercial doit savoir exactement pourquoi il va voir ou revoir un client afin de pouvoir définir un but clair à ce RDV. La préparation d’une visite consiste en une reprise de l’intégralité des comptes rendus des précédentes visites effectuées chez ce client. Ceci permet de se remémorer clairement les attentes de ces clients et les promesses qui ont pu lui être faites. Il convient également de préparer son argumentation et les réponses à opposer aux objections. Cette préparation rapide permet de mener l’entretien de la manière la plus professionnelle possible.

6. Si un client débute l’entretien par : « je n’ai qu’un quart d’heure à vous consacrer, pas plus »,

Investissez la totalité du temps dans le recueil d’informations. Ceci vous permettra de dire que ce court entretien a provoqué en vous des réflexions et que vous souhaiteriez en parler lors d’un prochain RDV. Le temps de votre client est précieux mais le vôtre aussi. Une information peut vous servir d’argument pour un autre client.

7. Apprenez à écouter.

Vous êtes là pour vous mettre au service du client et non à lui parler des dernières actualités qui peuvent vous mettre en porte à faux si ses centres d’intérêt et ses idées sont à l’opposé des vôtres.

8. Évaluez en pourcentage la probabilité que ce prospect devienne un jour votre client et sous quel délai.

N’oubliez pas que le monde bouge et donc ne sous-estimez pas les circonstances qui peuvent devenir pour vous des opportunités. Un client est toujours un client quel que soit l’intérêt ou désintérêt qu’il vous porte.

9. Transmettez des devis le plus rapidement possible qui montre que vous êtes dynamique et donc que vous serez à même de répondre aux besoins du client.

Dans la mesure du possible, si le devis est important, proposez un rendez-vous pour l’apporter. Sur place, vous trouverez peut-être l’accord en ajustant le devis avec le client.

10. Assurez le suivi des prospects.

Demandez-vous d’abord s’il y a un chiffre d’affaire potentiel à réaliser avec ce client-là. Ensuite, quantifiez la probabilité d’aboutir à une vente sous forme de pourcentage. Enfin déterminez l’échéance de la décision d’achat par le client. Ces trois éléments orientent la manière de suivre ce client et permettent d’établir un échéancier des prospects à relancer.

Faut-il avoir du bagou pour être un bon commercial ?

On pense que les personnes bavardes peuvent faire des bons commerciaux, mais ceci est une idée préconçue. Celui qui s’écoute parler ne pourra pas être à l’écoute du client et ne sera donc pas en mesure d’être persuasif avec lui. Le bagou est même, selon moi, un gros handicap pour bien vendre !

Comment fixer son prix ?

Pour cela, 4 fondamentaux déterminent le prix.
1. Le prix de revient du produit ou du service que l’on propose. On ne va pas vendre à perte. Il faut donc prévoir une marge bénéficiaire pour couvrir le salaire, les charges sociales, les impôts, les taxes, le loyer, le coût des services rendus, et une marge pour préparer l’avenir.
2. Le prix pratiqué par les concurrents. Est-ce qu’on veut être au-dessus, avec une qualité supérieure ? S’aligner à leur niveau de prix mais avec une qualité supérieure ? Proposer un prix inférieur à qualité égale ?
3. L’image qu’on veut donner de son produit. Un prix très compétitif, présente le risque de faire passer son produit pour de la mauvaise qualité. Un prix élevé signifie que l’entreprise doit avoir une exigence extrême en matière de qualité du produit.
4. Les pratiques des acheteurs. Si on vend à la grande distribution par exemple, il faut savoir qu’on va discuter votre prix et qu’il va donc falloir prévoir une marge pour la négociation.

Comment aborder la question du prix ?

La règle est de n’annoncer le prix qu’une fois qu’on a bien compris ce que voulait le client et les avantages qu’il obtiendrait grâce au produit que vous lui proposez. Les avantages de posséder un produit ont un coût et les inconvénients à ne pas avoir ce produit ont, eux aussi, un prix.
Attention !
La question de prix se pose particulièrement pour les prestations de service. L’argumentation autour du prix doit être soigneusement préparée.

Quelles sont les qualités que doit avoir un bon commercial ?

• Du tonus et de l’énergie car ce métier peut être éprouvant.
• Le plaisir de la relation : ce métier s’adresse à des gens qui aiment rencontrer d’autres personnes.
• L’écoute et la capacité de se mettre à la place de son interlocuteur : pour bien vendre, le commercial doit bien comprendre l’esprit et le raisonnement de son client. Il peut ainsi le guider dans son choix du produit.
• Le courage et la persévérance : il y a des semaines où le commercial est porté par l’euphorie, où tout fonctionne bien, mais il y en a d’autres où il ne connait que des échecs. Le commercial doit être solide psychiquement pour ne pas baisser les bras.
• La fiabilité : on ne doit jamais faire de promesses inconsidérées. Un bon commercial manifeste une grande loyauté. On ne peut établir une relation commerciale solide que si le client sent qu’il peut compter sur le commercial. On peut enjoliver la présentation d’un produit ou d’un service, mais on n’a pas le droit de mentir.
• La solidarité avec tout le personnel de l’entreprise : si le commercial fait face à un reproche d’un client, il n’est pas bon qu’il accuse les autres membres de l’équipe. Il doit avoir le courage d’assumer la totalité des qualités et aussi des erreurs de l’entreprise.

Les 51 outils indispensables en mode SAAS pour mieux gérer votre boite

D’après l’étude d’IDC, les outils de collaboration de type SaaS vont connaître une forte croissance dans l’Hexagone, de près de 13 % sur 5 ans. Alors que le marché français est aujourd’hui estimé à 508 M€ (solutions sur site et SaaS confondues), la part des logiciels cloud devrait dépasser les 80 % en 2021. À l’inverse, les solutions sur site devraient subir une baisse de 12,5 % chaque année sur cette même période. Vous trouverez 51 outils en mode SAAS qui vous permettront de gagner et mieux gérer votre temps : gestion des emails, gestion de tâches et de projets, envoi de newsletters….

Gestion des emails

SaneBoxPour classer automatiquement vos emails selon leur importance.www.sanebox.comEN
Write that NamePour enregistrer vos contacts et mettre à jour automatiquement votre carnet d’adresses.www.writethat.nameFR
Email TrayPour ne rater aucun email important.www.emailtray.comEN

Gestion de tâches et de projets

TrelloPour organiser vos projets de manière efficace.www.trello.comEN
ProducteevPour gérer le travail de votre équipe.www.producteev.comEN
GroupCampPour travailler de manière collaborative avec votre équipe et vos partenaires.www.groupcamp.frFR
PlumPour gérer facilement vos projets.www.plum.pro/frFR
BaseCampPour organiser le travail en équipe.www.basecamphq.comEN
YammerPour communiquer en temps réel avec votre équipe.www.yammer.comEN
ScrumWisePour mener à bien vos projets avec la méthode scrum.www.scrumwise.comEN
AsanaPour gérer les tâches de votre équipe.www.asana.comEN
NearbeePour bénéficier d’une plateforme collaborative et d’applications dédiées au travail collectif adaptées aux spécificités de votre métier.www.nearbee.comFR
FoxynotePour gérer en ligne à la fois les tâches et les projets sur une interface en ligne simple et intuitive.www.foxynote.comFR
Liquid PlannerPour gérer vos projets collaboratifs et améliorer la performance de votre équipe.www.liquidplanner.comEN
WemdlePour partager vos to do list liées à l’organisation de projets ou d’évènements communs.wemdle.comFR

Envoi de newsletters

Mail ChimpPour créer rapidement des newsletters et gérer la base de contacts.www.mailchimp.comEN
Simple MailPour créer, envoyer et analyser des campagnes d’emailing.www.simple-mail.frFR
YMLPPour gérer, envoyer et suivre vos newsletters grâce à un service d’emailing simple.www.ymlp.com/frFR
MailJetPour envoyer facilement des emailings.fr.mailjet.comFR

Envoi de fichiers volumineux

YousenditPour envoyer facilement de lourds fichiers.www.yousendit.comEN
WesendPour transmettre des fichiers volumineux. De nombreuses fonctionnalités business.www.wesend.comFR
ForgetBoxPour envoyer des fichiers lourds sans limite de taille.www.forgetbox.comEN
We TransferPour envoyer des fichiers volumineux. Taille de fichier de 2 Go maximum et nombre d’envois illimités.www.wetransfer.comFR

Stockage de documents

EvernotePour tout garder en mémoire !www.evernote.comFR
DropboxPour stocker et envoyer tous les fichiers lourds.www.dropbox.comFR
Google DrivePour stocker vos documents et travailler à plusieurs dessus.www.google.frFR
PearltreesPour collecter et organiser tout ce qui vous intéresse sur le web.www.pearltrees.comFR
Box.netPour stocker tous vos documents et y accéder à tout moment via une application.www.box.netFR
SugarSyncPour sauvegarder vos dossiers et y accéder facilement.www.sugarsync.comEN

Réseaux sociaux

HootsuitePour utiliser tous vos réseaux sociaux via une plateforme unique.www.hootsuite.comFR
LinkedInPour prendre plus facilement contact avec vos prospects et entretenir votre réseau.www.linkedin.comFR
ViadeoPour entrer en contact avec les professionnels qui peuvent vous aider à faire décoller votre business.www.viadeo.comFR
DigikaaPour créer facilement des contacts avec du professionnels du digital en surfant sur un réseau dédié.www.digikaa.comFR
Smart PandaPour bénéficier d’une vraie boite à outils pour votre entreprise via un réseau social entièrement dédié aux entrepreneurs.www.smartpanda-network.comFR
JKPMPour trouver de nouveaux business sur ce réseau social d’affaires dédié aux recommandations et introductions.www.jkpm.netFR

CRM & ERP

Invokit Pour réaliser simplement vos opérations de gestion commerciale et de facturation.www.invokit.com FR
SagePour vous faciliter la gestion de votre entreprise.www.sageone.frFR
itoolPour faire votre comptabilité et créer vos factures en ligne via un logiciel en mode SaaS.www.itool.comFR
EvolizPour générer en ligne les factures de votre TPE/PME en ayant une vision en temps réel de la santé de votre entreprise.www.evoliz.comFR
ITvitePour piloter votre entreprise avec agilité. Une offre de gestion Saas dédiée aux entreprises du secteur de la distribution.www.itvite.comFR
SalesforcePour gérer vos relations clients via un logiciel en cloud computing. L’application CRM la plus utilisée au monde.www.salesforce.com/frFR
ClicandtagPour gérer facilement la facturation et réaliser automatiquement sa comptabilitéwww.clicandtag.frFR

Divers

LastpassPour gérer facilement vos mots de passe et éviter de remplir à chaque fois les formulaires.www.lastpass.com  FR
ZamzarPour convertir des fichiers dans n’importe quel format.www.zamzar.comEN
EventbritePour organiser facilement un évènement, le promouvoir et vendre des billets aux participants.www.eventbrite.frFR
DoodlePour caler facilement un rendez-vous à plusieurs.www.doodle.comFR
Netvibes Pour rassembler en une seule plateforme tous les flux RSS des sites que vous suivez.www.netvibes.comFR
WebinariaPour enregistrer votre écran et votre voix en direct pour réaliser des tutoriels vidéo. L’application CRM la plus utilisée au monde.Webminaria.comEN
Go to MeetingPour organiser des visioconférences en qualité HD.www.gotomeeting.frFR
SkypePour ne plus avoir à vous déplacer pour faire des réunions.www.skype.comFR
Historio.usPour sauvegarder vos liens favoris et y accéder rapidement.www.historio.usEN

Ces idées de cadeaux de Noël à offrir à ses salariés

L’esprit de Noël est arrivé et, avec lui, la folle envie ’offrir des cadeaux. Pourquoi ne contribueriez-vous pas aux présents déposés sous le sapin ? Une excellente manière de vous rapprocher de vos salariés durant cette période de partage et de festivités. Les idées originales ou simples et efficaces, en termes de cadeaux, demeurent nombreuses. Voici la liste écrite par vos salariés au Père Noël.

Offrir des cadeaux à vos employés fait partie des meilleurs moyens pour les lier un peu plus à l’entreprise et leur donner envie de continuer leur collaboration avec vous. Cela représente également l’occasion de les remercier pour leur contribution à votre projet. Un gage de bonne foi qui leur fera plaisir, quel que soit le cadeau choisi. Si le budget reste, pour vous, une donnée importante, sachez que n’êtes pas soumis aux cotisations sociales lorsque vous offrez des présents à vos salariés, en dessous d’un certain seuil (163 euros par salarié et par an, ndlr). La liste de cadeaux possibles est longue mais certains demeurent incontournables.

Les coffrets cadeaux

Les business box, très tendances, représentent une excellente idée de cadeaux pour Noël. Le principe est simple : vous offrez à vos salariés une jolie boîte, bien arrangée, composée d’un assortiment de produits ou d’échantillons à découvrir. L’idée s’étend à de nombreux secteurs. Il ne vous reste plus qu’à choisir : beauté, cuisine, animaux, loisirs créatifs… Le concept de recevoir un mélange de cadeaux-surprises séduira, à coup sûr, vos salariés. Certaines box privilégient davantage une expérience ou un service qu’un produit matériel et s’avèrent tout aussi appréciées : les box proposant des activités de bien-être (spa, sauna…) ou encore celles incluant des week-ends, en font partie.

Les produits que l’on commercialise

Vous offrez généralement les produits que vous avez confectionnés à vos partenaires, vos investisseurs et, parfois même, à certains clients. Alors pourquoi ne pas les offrir également à vos salariés ? Après tout, ce sont eux qui permettent leur production ainsi que leur mise en vente. Obtenir le dernier modèle de la marque de votre entreprise leur fera, sans aucun doute, plaisir et leur permettra également de vanter les produits et la confection auxquels ils ont participé.

La possibilité de partir en voyage

Si le budget vous le permet, le voyage reste l’un des cadeaux les plus prisés de vos salariés. Un changement d’horizon total, qui leur fera le plus grand bien et leur permettra de décrocher de leur sphère professionnelle. Une manière également de vivre de nouvelles expériences et de les partager une fois revenu sur leur lieu de travail, ce qui renforcera la cohésion de l’équipe et surtout, la motivation. À titre d’exemple, la SNCM (Société nationale maritime Corse-Méditerranée, ndlr) a offert à son personnel en activité ainsi qu’à ses retraités des voyages en Corse, en Sardaigne ou encore en Afrique du Sud. Pour cette période de fêtes, choisissez-leur de belles destinations ensoleillées !

De nouveaux équipements de travail

N’hésitez pas à allier cet esprit de fêtes (et de cadeaux !) à la productivité ! Cette fin d’année représente une bonne occasion de renouveler les équipements de travail de vos salariés afin qu’ils puissent redémarrer la nouvelle sur le bon pied. Privilégiez les fauteuils ergonomiques, qui permettent de préserver la santé du dos, ou encore des protections d’écran pour éviter que ces derniers ne nuisent à la vision de vos salariés. Si préférez miser sur la simplicité, n’hésitez pas à leur offrir des clés USB personnalisées au nom de l’entreprise ou encore à leur propre nom. Ce système peut également s’appliquer aux stylos, aux porte-cartes ou encore aux agendas.

Des cadeaux pour les enfants de vos salariés

Montrez à vos collaborateurs que leur vie personnelle vous tient aussi à cœur et que le fait que certains aient des enfants vous préoccupe. Pour vos salariés, les frais dépensés dans les jouets pour Noël peuvent vite atteindre des sommes exorbitantes, lorsqu’ils souhaitent gâter leurs petits chérubins. Pourquoi ne pas participer aux frais en revêtant le costume de Père Noël ? Offrez-leur la dernière voiture télécommandée de Batman ou encore une veilleuse en forme de licorne ! Sachez que les cadeaux pour les enfants de vos salariés sont exonérés de cotisations sociales, seulement s’ils ne dépassent pas 110 euros par enfant, et ces derniers doivent être âgés de moins de 16 ans.

Une boîte de chocolats personnalisée

Cette période de fêtes s’associe généralement avec une gourmandise très appréciée : le chocolat ! Une boîte de chocolats Ferrero ou Lindt, dans leur édition spéciale Noël, feront, sans aucun doute, plaisir à vos salariés. N’hésitez toutefois pas à jouer la carte de l’originalité en leur offrant une boîte dont vous aurez choisi la forme et les inscriptions gravées sur cette dernière. Le site D’lys couleurs propose d’ailleurs de s’en charger pour vous, tout en fournissant à l’intérieur, leurs chocolats pur beurre de cacao, fabriqués artisanalement.

Les chèques-cadeaux, pour faire plaisir à coup sûr !

Si, malgré l’ensemble des précédentes propositions, aucune ne vous convient ou si vous souhaitez tout simplement laisser vos salariés choisir d’eux-mêmes, pensez à leur faire bénéficier de bons d’achat. Ces derniers sont également exonérés de cotisations sociales s’ils ne dépassent pas 163 euros. En les laissant choisir, vous serez sûr de ne pas vous tromper ! Ces chèques-cadeaux sont, en principe, utilisables au sein de multiples enseignes. De quoi ravir vos salariés et leurs proches.

Ces entrepreneurs milliardaires qui investissent leur fortune pour changer la planète.

Ils font la une des journaux et des réseaux sociaux, ces entrepreneurs milliardaires philanthropes ! Qu’ils soient à la tête de grands groupes industriels et technologiques, ou qu’ils possèdent des actifs financiers dans le monde entier, ils décident de donner une partie de leur fortune pour changer le monde et pour le rendre meilleur. Qui sont-ils et comment investissent-ils pour changer la planète ?

1. Bill Gates et sa fondation

Il apparaît comme un modèle de tous les milliardaires philanthropes. À travers sa fondation, il distribue des financements dans quasiment tous les grands domaines de l’aide humanitaire aussi bien la protection de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique ou le combat contre la faim dans les pays pauvres. Le fondateur de Microsoft gère sa fondation avec son épouse, Mélinda. Ensemble, ils ont beaucoup investi dans le secteur de la santé, avec le financement de vastes campagnes de vaccination en Afrique. En 2014, pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, ils ont même donné 50 millions de dollars aux Nations Unies et à des organisations humanitaires. D’après Bill Gates, le plus grand danger au monde :  » ce sont les microbes, pas les missiles ». On notera que la Fondation Bill et Mélinda Gates reçoivent aussi des dons massifs d’autres milliardaires, comme Warren Buffet, le célèbre trader et financier américain, l’une des plus grosses fortunes du monde qui leur a fait un don de 2 milliards de dollars en 2013. Il a aussi inspiré le saoudien Al-Walid Ben Talal lorsque ce dernier annonça vouloir reverser sa fortune de 32 milliards de dollars à des œuvres caritatives. La devise de sa fondation, créée avec sa femme Melinda, est « chaque vie humaine a la même valeur » et celle-ci révèle son esprit humaniste.

2. Pierre Omidyar, le développement durable et la justice sociale

Fondateur d’Ebay et devenu milliardaire à 31 ans lorsque son entreprise fut introduite en bourse, Pierre Omidyar est actif dans les dons et le financement de projets destinés à améliorer la réalité sociale et environnementale. Il a créé plusieurs fondations dont Ulupono Initiative qui promeut le développement durable et la protection de la biodiversité à Hawaï, ou encore Hopelab destiné à aider les jeunes atteints du cancer à mieux vivre avec leur maladie, en leur fournissant les moyens pédagogiques de la comprendre et en améliorant leur quotidien. Omidyar Network a déclaré lors d’une conférence : « Les êtres humains naissent égaux en termes de capacités mais inégaux en termes d’opportunités. ».

3. George Sorros : démocratie et droits de l’homme

C’est sûrement celui qui a réussi le mieux à s’implanter dans le monde entier, grâce à l’Open Society Foundation créée en 1993. Le célèbre financier a investi la majeure partie de sa fortune dans son œuvre humanitaire. L’Open Society est présente sur l’ensemble de la planète et promeut activement les jeunes des pays en voie de développement en leur donnant les compétences et les financements nécessaires à la construction d’un monde plus démocratique et plus transparent. George Sorros a également beaucoup donné à Human Rights Watch qu’il finance régulièrement. Il a toujours affirmé qu’il ne lui servait à rien d’être milliardaire si c’était pour vivre dans le luxe et désirait donner le maximum pour faire avancer la démocratie dans le monde.

4. Michael Bloomberg et la biodiversité

L’ancien maire de New-York, fort d’une fortune de 35 milliards de dollars, est un habitué des dons aux associations humanitaires les plus diverses. Il se distingue par sa sensibilité à la protection des espèces en danger. Il a ainsi donné 50 millions de dollars en 2014 pour une ONG se consacrant à la protection des fonds marins, au sein de la Vibrant Ocean Initiative. Son défi est de pouvoir survenir aux besoins alimentaires mondiaux en préservant la planète.

5. Mark Zuckerberg et son épouse Priscilla Chan : fondation caritative pour l’enfance

Le PDG de Facebook a annoncé mardi qu’ils donnaient 99% de leurs actions à une entreprise caritative, la « Chan Zuckerberg Initiative ». A l’occasion de la naissance de leur premier enfant, Mark Zuckerberg et son épouse, Priscilla Chan, ont annoncé qu’ils allaient reverser 99% de leur actions Facebook à leur nouvelle fondation caritative pour l’enfance : la Chan Zuckerberg Initiative (CZI). Un don non négligeable puisqu’il atteint 45 milliards de dollars (42 milliards d’euros).

6 entrepreneurs qui ont trouvé leur idée de business en voyageant

Les voyages ouvrent de nouvelles perspectives. Nous voyons le monde d’une manière différente et parfois les situations cocasses dans lesquelles nous nous trouvons au cours d’un voyage nous conduisent à constater ce qui fait défaut dans notre pays et que l’on pourrait proposer, ce qui rendrait service aux étrangers et qu’on pourrait importer…. Parfois, le voyage forme l’expérience et suscite une idée novatrice. Quelques start-ups se distinguent ainsi des autres parce que leurs fondateurs ont trouvé un concept original de cette façon. Quels sont alors ces entrepreneurs qui tout en voyageant sont tombés sur l’idée idéale qui a fait le succès de leur business ?

Le vendeur de terre irlandaise

Une société américaine composée d’américains d’origine irlandaise a eu l’idée de fonder Auld Sod, entreprise qui exploite des morceaux de terres irlandaises aux États-Unis. C’est en multipliant les allers-retours entre Dublin et les États-Unis que le fondateur de la start-up a alors proposé à ses congénères de la même origine d’acheter de quoi exploiter du gazon irlandais et même des champs de trèfles. Cette idée novatrice a suscité l’engouement des nostalgiques de leur patrie qui souhaite retrouver un bout d’Irlande au sein de leur jardin.

La compagnie aérienne entièrement dédiée aux animaux de compagnie

C’est en prenant régulièrement l’avion que les entrepreneurs de Pet Airways ont remarqué que les propriétaires d’animaux de compagnie redoutent de voyager sans leurs compagnons préférés. Crainte et peur de voir leurs animaux maltraités par les compagnies traditionnelles, les particuliers trouvent avec Pet Airways le meilleur moyen de voyager sereinement. La compagnie dédiée aux chiens et chats a ainsi été créée en 2008, et repose sur un concept simple.

La société éliminatrice de chewing-gums

En parcourant les trottoirs des principales villes européennes, le fondateur de GumBusters s’est rendu compte à quel point les rues peuvent être jonchées de détritus et particulièrement de chewing-gums. En retournant alors aux Pays-Bas, son pays d’origine, le créateur de la société lance son entreprise dans le domaine du nettoyage de l’espace public en 1988 et développe par la suite de nombreuses filiales en Suisse, en France, en Allemagne, en Espagne ou encore aux États-Unis.

Des conteneurs en guise de chambres d’hôtel

Imaginez des étudiants dormir dans des conteneurs de marchandises ! Après avoir observé le concept aux Pays-Bas et dans le but de remédier à la hausse des prix du marché de l’immobilier, le patron de Berangan a décidé d’exporter l’idée chez lui. En rentrant à Kuala Lumpur, l’entrepreneur a créé sa société dans le secteur de l’hôtellerie en proposant des chambres d’hôtel dans des conteneurs disposant de tout le confort moderne !

Un réseau social dédié aux voyages

C’est en rêvant de faire le tour du monde et en quête de financement et de sponsors, que Martin Gaston-Dreyfus a eu l’idée de créer une plateforme de voyage qui relate les expériences des voyageurs à travers leurs périples. GlobeDreamers propose en effet aux particuliers de récolter des avis sur une destination en particulier pour partager bons plans et sites emblématiques du pays et de la ville, et surtout d’en faire profiter les autres.

Des saveurs culinaires d’Amérique du Sud !

Après un périple de près de 5 mois en Argentine, un couple originaire de Chalon-sur-Saône a décidé de créer sa propre entreprise d’import-export de produits typiques. C’est comme ça qu’est née Dulce de Leche, une entreprise spécialisée dans les produits argentins du terroir comme la confiture de lait et de nombreuses autres spécialités argentines.
En connaissez-vous d’autres, proposez-les à Dynamique-mag

Pourquoi encourager le sport en entreprise ?

De plus en plus d’entreprises prônent la pratique d’une activité sportive au sein de leurs locaux ou lors d’évènements qu’elles organisent.  Le sport comporte de nombreux avantages, tant en termes de santé, qu’en productivité. Il représente également un excellent moyen de fédérer vos équipes. Les raisons qui poussent à encourager le sport en entreprise ne manquent pas. Explications.

Préserver sa santé et celle de ses salariés

La santé de vos salariés demeure un élément essentiel au bon fonctionnement de l’entreprise, mis à mal lorsque ces derniers tombent malades. Malheureusement, le mode de travail sédentaire abîmerait plus le corps que le tabac ou l’alcool. Cette sédentarité se voit expliquée par le fait que le travailleur de notre société, lorsqu’il exerce au sein d’un bureau, passe l’ensemble de ses journées assis. Cette position n’est pourtant pas naturelle à notre corps et provoque des troubles musculo-squelettiques. Rappelons également que l’énergie de notre corps qui n’est pas évacuée par les mouvements, finit par sortir mais pas de la bonne manière : douleurs dans le dos, la nuque ou encore l’estomac. Même si les équipements ergonomiques diminuent ces effets, seule la pratique régulière d’un sport permet au corps de réellement évacuer et de se dépenser. Une activité physique régulière demeure ainsi essentielle à la santé de vos salariés et prôner sa pratique en entreprise reste idéal pour les initier.

Promouvoir l’esprit d’équipe

L’état d’esprit sportif reste lié, en grande partie, à un esprit d’équipe solide. Vous prônez, implicitement, selon le guide pratique du sport en entreprise du Medef, la collaboration notamment lors d’activités physiques collectives organisées durant des évènements sportifs. Ces derniers poussent vos salariés à s’entraider et à se compléter. Cette bonne entente se fait alors directement ressentir dans leur manière de collaborer. Les relations professionnelles en sont également fortement améliorées.

Créer des moments de partage

Pratiquer le sport en entreprise ou lors d’un évènement que celle-ci organise représente un excellent moyen de faire valoir le partage entre vous et vos salariés. Vous passez constamment vos pauses à la machine à café ? Alternez en pratiquant dix minutes de tapis de course avec quelques-uns de vos salariés. Profitez-en pour discuter tout en faisant abstraction de votre sphère professionnelle. Un moment de détente bénéfique à votre santé ainsi qu’à votre moral, durant lequel vous resserrerez les liens avec vos collaborateurs. Des rapports sociaux améliorés favorisent, par la même occasion, la cohésion d’équipe.

Améliorer la productivité

Le sport est-il bon pour la productivité ? Une question de plus en plus posée dans le monde de l’entreprise et dont la réponse est, sans conteste, oui ! Le cabinet GoodWill Management, en publiant les résultats d’une étude en 2016, a confirmé « qu’un salarié en forme travaille plus vite et est moins absent. Cela fait faire des économies à l’entreprise et améliore donc sa rentabilité ». Un gain de productivité non-négligeable qui contribuerait grandement au développement de votre entreprise et qui a même été chiffré : « Un collaborateur sédentaire qui se met à la pratique d’une activité physique régulière améliore sa productivité de 6 % à 9 % ». Faire une pause sportive permettrait ainsi de redémarrer le travail en étant plus productif et plus efficace. À quand la vôtre ?

Renforcer la culture d’entreprise

Vous véhiculez, à travers le sport, le sentiment d’une entreprise saine, ce qui vous permet de vous défaire de la traditionnelle image des bureaux clos et épurés, où l’on reste assis toute la journée. Votre société privilégie le dynamisme à travers le sport et invite vos salariés à y contribuer.
Un excellent moyen de les garder à vos côtés et d’augmenter l’attractivité de votre entreprise auprès de futurs collaborateurs. Certains de vos salariés n’ont, en effet, pas forcément le temps, après avoir effectué une journée de travail chargée, de passer à la salle de sport : vous leur permettez ainsi, en installant ce type d’équipement, de mieux concilier leur vie professionnelle et personnelle. Une manière simple et efficace d’améliorer leur bien-être.

Une occasion d’organiser des évènements d’entreprise

Prôner le sport s’associe souvent avec l’organisation d’évènements où l’on peut le pratiquer. Mettez alors en place des courses à pied, des matchs de football ou de basket et invitez vos collaborateurs à venir y participer, accompagnés de leur famille, pour resserrer les liens avec l’entreprise. Certains entrepreneurs revendiquent l’originalité et proposent des sports atypiques pour séduire leurs salariés. Les idées ne manquent pas : le kin-ball, un sport où trois équipes s’affrontent. Le but étant de servir le ballon à l’une des équipes adverses de façon à ce que cette dernière ne puisse pas le réceptionner avant qu’il ne touche le sol. La particularité ? La balle mesure plus d’un mètre de diamètre et pèse un kilo. En termes d’originalité, les sports en bulle restent très appréciés notamment le BubbleFoot, une variante du football dans laquelle les joueurs sont entourés d’une énorme bulle en plastique. N’hésitez pas, lors de ces compétions, à proposer des récompenses à vos salariés. Un excellent moyen de les remercier de leur contribution à l’entreprise, tout en les amenant à se dépasser sportivement. Les chèques-cadeaux, les lots de produits high-tech ou encore un voyage, sont des attentions qui leur feront plaisir et qui renforceront leur sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Pourquoi un Business Angel investirait dans votre projet

Pour de nombreuses jeunes entreprises, la question du financement est un point crucial. L’appui des banques devient de plus en plus ardu à obtenir et le soutien d’un business angel est bien souvent vu comme la panacée. Pour autant, il reste difficile de convaincre les investisseurs : sur 6000 dossiers présentés chaque année auprès des réseaux de business angels, seuls 3 % font l’objet d’un financement. Quelles sont donc les bonnes attitudes à avoir pour attirer les investisseurs ?

Proposer un projet qui suscite l’intérêt des business angels

En premier lieu, les business angels n’investissent que dans des entreprises à fort potentiel, afin d’en accélérer le développement pour percevoir à terme une plus-value sur la revente de leurs parts. L’innovation est donc un facteur essentiel pour attirer des financements, qu’elle concerne le domaine technologique, le marketing ou le business model. Il est nécessaire également de s’adresser au bon réseau, en se renseignant sur les spécificités des 85 groupes de business angels répertoriés par l’association France Angels. Enfin, maîtriser suffisamment son projet pour être capable de le synthétiser à l’oral est une obligation.

Faire preuve d’un excellent esprit de synthèse

Après avoir démarché un réseau de business angels, il est temps de présenter son projet devant les professionnels susceptibles de le financer. Cette étape est cruciale : elle doit permettre de donner envie d’investir tout en montrant l’implication des porteurs de projet. La base de la présentation est « l’executive summary », une synthèse devant faire entre deux et dix pages, comportant un business plan sur cinq ans, la structure de l’entreprise, ses collaborateurs et une étude de marché. Il faut être clair et concis, en faisant valoir les initiatives déjà mises en place, les premiers clients de l’entreprise et les futurs partenaires envisagés.Si le projet retient l’attention d’un réseau, un entretien de 30 minutes sera organisé en séance plénière devant les investisseurs intéressés. Les business angels devant lesquels sera présenté le projet doivent pouvoir juger de son potentiel, sans se perdre dans des considérations trop techniques. Une présentation claire, réalisée avec humilité et pédagogie, sera appréciée. Les porteurs de projet doivent être ouverts à un partenariat et accepter les conseils d’entrepreneurs plus expérimentés.

S’appuyer sur des éléments précis et crédibles

Lors de la présentation du projet à des business angels, il est déconseillé de surestimer le potentiel de l’entreprise. Des perspectives objectives, basées sur les premiers chiffres d’affaires de la société, peuvent suffire à convaincre les investisseurs si l’intérêt du projet est visible. L’entrepreneur doit garder les pieds sur terre et présenter des faits concrets aux investisseurs. Il est ainsi intéressant de pouvoir avancer d’autres financements éventuels et de justifier d’une future capacité à générer du chiffre d’affaires.

Ne pas négliger le facteur humain

Enfin, un business angel n’est pas un banquier : c’est avant tout un partenaire, pour une durée de 5 ans en moyenne. Son rôle est d’accompagner l’entreprise, en facilitant la mise en relation avec des fournisseurs, des partenaires potentiels ou des clients. Il s’agit d’une véritable collaboration, conditionnée par le comportement du porteur de projet. Ouverture d’esprit, capacité à travailler en équipe et motivation font partie des qualités essentielles recherchées par les business angels.

Pour info, vous pouvez vous renseigner auprès des trois réseaux suivants qui vous prodigueront des conseils judicieux :

France Angels fédère 72 réseaux en France.
France Angels est membre fondateur de la World Business Angels Association. France Angels est également membre fondateur de Business Angels Europe (BAE) la confédération européenne des plus importantes fédérations nationales et associations de Business Angels en Europe.
France Angels début 2017, c’est :
• 10 000 Business Angels fédérés depuis 2001
• 72 Réseaux de Business Angels (réseaux régionaux, réseaux sectoriels & d’anciens d’écoles, réseaux à l’étranger) et des Business Angels individuels

Paris Business Angels 
Avec près de 200 membres investisseurs et mentors actifs, Paris Business Angels compte parmi les premiers réseaux de business angels en France. Paris Business Angels intervient pour l’essentiel en phase d’amorçage, sur des tours de table allant de 200 K€ à 1 M€, seul ou en co-investissement. Bien que réseau généraliste, la moitié des investissements des membres du réseau se fait dans le digital, les 2/3 dans des sociétés de technologie au sens large.

Le réseau des Femmes Business Angels (FBA)
Unique réseau de «business angels» au féminin en France et premier réseau en Europe, Femmes Business Angels réunit plus d’une centaine de femmes qui investissent personnellement dans des start-ups à potentiel et les accompagnent afin de les aider à émerger et à se développer. Les investisseuses de FBA s’intéressent aux entreprises innovantes à fort potentiel de tous secteurs, en amorçage ou en développement, dirigées par des hommes ou par des femmes et cherchant à lever entre 100 000 euros et 1 million d’euros.
Depuis la création du réseau en 2003, plus de 160 investissements réalisés dans 120 start-up de tous les secteurs de l’économie pour un montant de plus de 7 millions d’euros.