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Présentation PowerPoint, comment éviter l’ennui ?

La réalisation d’une présentation sous PowerPoint peut s’avérer très facile. Toutefois, elle vire souvent au cauchemar et se révèle très ennuyeuse pour ceux qui vous écoutent. Pour réussir une présentation PowerPoint, le respect de quelques critères s’impose.

La clarté

La règle de base consiste à établir des slides claires et épurées. Il faut éviter de noyer vos idées forces dans un texte qui ne finit jamais. L’idéal est d’insérer une idée avec un ou deux mots. Cela permet aux orateurs de retenir facilement les éléments essentiels de la présentation. Les slides sont faites pour appuyer votre discours et non pour mobiliser l’entière attention de vos interlocuteurs.

Poser toutes ses idées

Avant de commencer quoi que ce soit, il faut organiser votre prise de parole. Mettre toutes les idées sur papier ou sur Word, établir un plan précis et détaillé de la présentation, restent des incontournables pour ne pas oublier des idées ou sujets. L’organisation de votre présentation vous permet de gagner du temps dans la création du support et d’éviter ces oublis qui peuvent s’avérer fatals.

La cohérence

Il ne suffit pas de disposer d’une présentation de qualité pour s’assurer qu’elle est irréprochable. Les idées doivent présenter une certaine cohérence impliquant le respect d’un plan doté d’une suite logique s’impose. Le respect de la logique du plan permet à la présentation de gagner en sérieux. Il faut savoir situer ses idées et connaître leurs suites. N’hésitez pas à suivre un cheminement linéaire. La présentation ne doit en aucun cas manifester des contradictions.

Modérez vos animations

Il faut se montrer prudent dans l’utilisation des animations. En principe, celles-ci dissimulent l’aspect sérieux de la présentation. Elles servent à capter l’attention si le présentateur arrive à les maîtriser. Utilisez des animations de bases, discrètes et modérées. A défaut, elles peuvent complètement accaparer l’attention de votre public.

Le respect d’une charte graphique

Etablir une charte graphique et la respecter demeure essentiel. Quoi de plus horrible à subir qu’une présentation moche qui ne vous donne pas envie de la regarder. PowerPoint dispose d’un outil permettant de faciliter l’établissement du plan et il ne faut pas s’en priver. Soyez créatif, et évitez d’utiliser des thèmes de base trop banals. Les couleurs apportent l’harmonie et la gaité, mais pour éviter que la présentation ne soit pas trop enfantine, utilisez-les avec prudence. L’idéal consiste à opter pour des couleurs sobres.

Utiliser des ressources

Il faut savoir synthétiser les informations. La technique la plus simple et la plus efficace consiste à utiliser des images pour servir d’appui aux mots. Ces images doivent représenter ce que vous allez dire. PowerPoint dispose d’une option permettant de réaliser des schémas très professionnels. Faites attention à ne pas trop surcharger d’images. Dans tous les cas, les slides les plus simples restent les plus compréhensibles.

Rester humble et confiant

La qualité de la présentation dépend souvent de l’orateur. N’oubliez pas qu’un power point réussi passe d’abord par une présentation réussie. La confiance en soi constitue l’un des éléments les plus importants pour la réussir. Lorsqu’on réalise un projet, quelle que soit sa nature, il faut prendre conscience de sa capacité à assurer sa réalisation. Restez humble afin de ne pas retourner votre auditoire contre vous. Ainsi, la présentation doit être compréhensible par tous.

Pourquoi créer un site web vitrine à votre entreprise ?

À une époque où il est possible de fédérer une communauté autour d’une page sur un réseau social et de dialoguer instantanément avec elle, on peut se poser la question de l’utilité d’un site internet. Quelques professionnels se concentrent sur les réseaux sociaux. Bonne ou mauvaise pratique ?

Un plus pour se faire connaître et vous démarquer

Un site n’a pas la même utilité qu’un réseau social. Il vous permet d’abord de mettre vos valeurs en exergue et aux clients comme aux partenaires, associés ou même concurrents, d’y puiser les informations dont ils ont besoin ! Certains commettent l’erreur de négliger un site officiel pour ne faire campagne que sur les réseaux sociaux. Si, dans de rares cas, cette technique peut s’avérer payante (notamment quand la notoriété de marque est déjà très forte), une telle attitude prive les visiteurs d’un élément essentiel : un site propre et dédié à la société renforce sa crédibilité. En réalité, les deux approches se révèlent complémentaires. Les réseaux sociaux alimentent le trafic sur votre site web et renforcent votre interaction avec votre communauté. Tout comme pour les commerçants qui ne disposent pas de local fixe, ne pas disposer d’un site internet affecte votre crédibilité car on peut se demander pourquoi vous n’en avez pas un. Certaines informations s’avèrent, d’autre part, plus adaptées à un site internet qu’aux réseaux sociaux.

Le site web : une manière de représenter son entreprise

« Le site web représente le miroir d’une entreprise ». Peut-être connaissez-vous ce nouvel adage. À travers son site internet, une firme se présente et se définit, tant sur le plan moral que matériel. Celui-ci fait entièrement partie de sa carte d’identité puisqu’il explique, plus ou moins explicitement, les objectifs et les valeurs. Le site détaille les moyens que l’entreprise utilise pour exercer son activité et met en exergue les idées fortes qui forment la société, ce que ne permet pas de réaliser de manière exhaustive un réseau social, où le décor demeure formaté et quasi-identique pour l’ensemble des utilisateurs. Le site constitue, de fait, un élément visuel important qui vous rend, vous et votre entreprise, unique. La forme ayant presqu’autant d’importance que le fond.

Un support qui influence la décision d’acte d’achat

Le site d’une société témoigne de son engagement envers ses clients puisqu’il constitue, à lui seul, un lieu réservé à son activité. Il renforce la crédibilité de l’entreprise notamment car il vous permet de transmettre vos coordonnées géographiques, ce qui contribue à rendre votre entreprise plus « réelle » à l’heure du virtuel. Depuis quelques années, ne pas avoir de vitrine sur la toile peut se révéler handicapant pour une entreprise. Les consommateurs se montrent de plus en plus nombreux à considérer le site web dans leur processus de décision d’achat et à s’y rendre avant de faire leur choix. Si créer son site internet se place comme un atout de taille pour votre entreprise, il n’est, toutefois, pas toujours évident l’établir sans être un spécialiste en la matière.

Des solutions pour construire son propre site web grâce à un éditeur

Créer un site internet semble, certes, indispensable au développement d’une entreprise mais si vous n’en avez jamais conçu, cela peut vite devenir un frein. N’écartez pas l’idée de le créer, plusieurs professionnels se tiennent prêts à voler à votre rescousse ! A titre d’exemple, l’éditeur Wix s’inscrit dans ce domaine et met plusieurs outils précieux à disposition des néophytes pour qu’ils puissent confectionner leur site et profiter de nombreux avantages. Sur son site, la société propose une aide à la conception très fournie ainsi que des templates (structures visuelles des pages du site comprenant, par exemple, la disposition de colonnes, ndlr) vierges ou pré-complétées, afin de laisser les créateurs en herbe s’exprimer. Cet éditeur a fait en sorte de n’oublier personne : pour les débutants, Wix ADI s’occupe de construire un site web complet d’après les attentes du client, exprimées dans un questionnaire. Pour les plus expérimentés, Wix Code confère une grande liberté de création aux designers et codeurs utilisant la plateforme. Cette dernière ne se contente pas pour autant d’aider à la conception d’un site mais veille aussi à certains détails primordiaux : sécurisation de l’hébergement, domaine personnalisé pour renforcer sa crédibilité ou encore développement d’une version mobile. Elle ne laisse pas non plus le contenu de côté, avec Wix SEO Wiz, outil gratuit pour les utilisateurs. La firme propose à ses clients d’optimiser leur référencement étape par étape et génère automatiquement un plan d’action personnalisé pour chaque site internet. Avec l’existence d’éditeurs tels que celui-ci, tenant compte du niveau de connaissance du client en termes de codage et veillant à respecter ses attentes, plus d’excuses pour ne pas concevoir le site qui complétera et enrichira votre entreprise !

Christophe Lemée, l’entrepreneur qui développe le monde de demain

Après une longue carrière dans les télécoms, Christophe Lemée, ce serial entrepreneur se penche sur la blockchain et voit en cette technologie l’avenir de l’informatique. Retour sur un parcours haut en couleurs, composé de rencontres et de créations.

Votre société fait dans la blockchain, pouvez-vous détailler ce concept ?

Il s’agit d’un protocole informatique et cryptographique qui assure l’archivage la transmissions et la traçabilité des données. Il se compose d’une partie protocolaire (transport et synchronisation des données) et d’une partie langage (au sens code, appelé smart-contract). Par analogie, nous pourrions prendre un exemple ou une base de donnée relationnelle « SGBD-R » avec son mécanisme de réplication serait l’équivalent d’un registre pour la blockchain et le langage SQL serait le langage équivalent pour le développement de smart-contract. En revanche, la ressemblance s’arrête ici, car chaque donnée inscrite dans les registres s’avère impossible à supprimer ou modifier.
Cette technologie garantit aux entreprises et individus la propriété des données enregistrées, contrairement aux autres bases. Tout le monde, dans la blockchain, peut vérifier qui se trouve à l’origine de tel ou tel élément. L’état d’appartenance d’un actif correspond à une donnée et toutes les transactions s’enregistrent dans des blocs et tous les blocs sont liés entre eux. Des entreprises concurrentes peuvent ainsi s’échanger des informations dans une blockchain privée ou publique et savoir qui détenait quoi au démarrage.

Pouvons-nous revenir sur votre parcours universitaire avant de créer Deep Block ?

Je suis titulaire d’un Master en informatique qui m’a permis, durant mon cursus scolaire, de travailler à Polytechnique avec le Dr. Tor Bloch. Celui-ci montait, à l’époque, un centre de calcul vectoriel pour la recherche autour du plus gros ordinateur du monde à l’époque : le Cray-1 (construit par la société américaine Cray qui créait de super calculateurs). A ce moment-là, il n’y en avait que sept dans le monde ! J’ai eu la chance de travailler avec cette équipe de chercheurs franco-suisse-américaine pendant des années. J’ai plus tard été promu Responsable du centre de télétraitement du CNRS à Polytechnique autour de cet ordinateur. Merci à Charles Becker de m’avoir donné ma chance, à seulement 23 ans, cela faisait de moi la plus jeune personne à avoir occupé un tel poste !

Vous étiez très jeune, quel type de responsabilités occupiez-vous alors ?

Je m’occupais du télétraitement des données car dans les années 80, il n’existait pas encore de réseau internet comme aujourd’hui. Les ordinateurs provenaient de marques et de fabricants différents, ils possédaient leur propre façon interfaces, le plus souvent propriétaire. Il n’y avait pas de protocole unifié comme le TCPIP actuel pour qu’ils puissent communiquer facilement entre eux. Je devais faire en sorte que toutes les machines échanger entre elles, quand tous les protocoles électroniques nécessaires restaient à inventer !

Je gérais les deux aspects couverts par le consortium : une partie militaire et une publique. Cette dernière s’appliquait, par exemple, à la météo nationale, qui modélisait les cartographies satellites et avait besoin d’énorme capacité de calculs. Il fallait concevoir des systèmes pour voir comment allaient bouger les masses d’air. J’étais en contact avec ces équipes pour mettre à leur disposition les capacités de calcul de cet ordinateur. J’étais évidemment épaulé par des chercheurs, météorologues… cette expérience s’est avérée très formatrice !

Quand avez-vous fondé votre première entreprise ?

Je l’ai créée en 1989 avec Yves LEBOUT, un camarade rencontré à Polytechnique. Evidemment, elle s’inscrivait dans l’informatique ! Grâce à Polytechnique, j’avais travaillé dans l’environnement Unix (système d’exploitation multitâche où un superviseur commande de plus petites unités interchangeables, ndlr). Fort de cette connaissance, notre société a développé le premier logiciel vertical sous Unix, destiné à la franchise Century 21 qui venait de s’installer en France. Michel Trollé avait repris la licence de ce concept américain et il avait besoin d’un système d’information pour gérer ses futurs franchisés. Nous avons monté ce système à partir de ce que nous avions appris.

Quels autres projets avez-vous mené par la suite ?

Ma vie s’est faite au gré de mes rencontres. Celle avec Christian ROUSSIN s’est notamment avérée déterminante. Il dirigeait une entreprise de fulfilment dans la vente à distance. A l’époque nous vivions l’explosion du minitel pour passer commande. Il cherchait une méthode pour transmettre les informations qu’il recevait sur son système de gestion alors incompatible : l’AS/400. J’ai développé une passerelle logicielle qui lui permettait d’interfacer ses données sur son dispositif. Il a ensuite voulu me présenter son actionnaire, pensant que nous pourrions faire un bout de chemin ensemble… il s’agissait de Pierre BELLEMARE ! Je lui ai proposé un concept qui me tenait à cœur, celui d’une borne que j’avais découverte dans les Drive McDonald’s aux Etats-Unis en compagnie de Christian DESJARDINS.

Je lui ai présenté et il a trouvé l’idée intéressante, j’ai mis au point cette machine que j’ai vendue par la suite à la branche européenne de l’enseigne de fast-food. L’entreprise avec laquelle j’avais lancé ce projet a été rachetée par Acrélec, qui a installé ce concept dans tous les restaurants que l’on connaît aujourd’hui. J’ai cédé cette société pour suivre Pierre Bellemare, qui démarrait sa première chaine 24h/24 de téléachat. Puis, j’ai lancé la première e-boutique de la télé interactive sur TPS, qui n’existe plus à présent. J’ai quitté le groupe M6 fin 2008 (acquéreur des activités téléachats de Pierre Bellemare et Roland Kluger), après avoir terminé l’intégration de MISTERGOOGDEAL que le groupe M6 venait d’acquérir. Je suis ensuite devenu DG et actionnaire de PhoneAndPhone, puis DSI et actionnaire du Groupe IZIUM, DG et actionnaire de Wynd… mais revenons à Deep Block.

Et la blockchain dans tout ça ?

Passionné de technologie, je m’y suis naturellement intéressé. D’avril 2015 à décembre 2016, je me suis complètement immergé. J’ai mené des recherches en profondeur car je sentais que quelque chose allait se produire… J’ai fait une liste de pistes à explorer et modélisé une roadmap, un schéma directeur technique, de ce que je souhaitais faire autour de ce protocole.

Comment s’est déroulée la fondation de Deep Block, justement ?

Deep Block est née de la rencontre avec Jean-Philippe Touati lors d’une soirée Dynamique Entrepreneuriale ! J’assiste toujours à la première conférence de l’année. J’ai donc discuté avec cet avocat durant le cocktail, qui m’a évoqué son idée. Vivement intéressé, je lui ai suggéré de nous revoir pour en reparler. Je nourrissais l’envie de travailler avec la blockchain depuis un moment et quand je l’ai revu, début février 2017, je lui ai proposé d’intégrer cette technologie à son projet.

Il ne connaissait pas ce fonctionnement mais a trouvé qu’il s’agissait d’une bonne piste. De fil en aiguille, nous avons constitué une équipe, aujourd’hui composée d’Henri de la Motte Rouge, membre du club également et de David Magarian, un homme du commerce et du marketing très doué que je connaissais depuis une quinzaine d’années. L’entreprise existe depuis début juin ! L’équipe technique a, entre temps, développé tous les concepts que j’avais définis pendant mes périodes de R&D menées précédemment.

Que propose votre entreprise à ses clients ?

Nous avons conçu un connecteur universel, accessible par une simple API (interface automatiquement programmable, en français, ndlr) et qui permet de rendre accessible la Blockchain, sans aucune compétence ou connaissance technique avancée. Ainsi, les entreprises se préoccupent seulement d’une interface adaptée à leurs besoins et/ou utilisent notre API pour apporter la connectivité blockchain au système d’information existant. Nous simplifions l’usage de cette technologie, il me semble qu’il s’agit du chemin le plus efficace, l’objectif étant de la faire utiliser au plus grand nombre (le grand public) au travers de services prochainement accessibles et sur lesquels nous travaillons en ce moment même et qui seront présentés à la rentrée.

De premiers progrès depuis début juin ?

Nous sommes en cours d’intégration pour réaliser notre premier contrat avec une société spécialisée dans la propriété intellectuelle. Elle utilise notre technologie pour son offre, destinée aux créatifs. Ceux-ci vont ainsi pouvoir protéger leurs productions. Nous nous apprêtons par ailleurs à lancer une levée de fonds et avons été repérés par DENTONS, un des plus grands cabinets d’avocats implanté dans le monde entier. Nous allons aussi pitcher à la conférence des LegalGeek en Octobre 2017 à Londres, et nous sommes également Top Sponsors du salon des LegalTechs à Paris, les 6 et 7 décembre prochain.

Escape Hunt : 60 minutes chrono pour s’évader

À seulement 28 ans, Erwan de Puymorin se retrouve plongé dans l’univers entrepreneurial. Le concept de son entreprise, Escape Hunt, fondée en 2013, s’inscrit dans la fameuse tendance des « escape games ». Portrait. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai obtenu un Master en Entrepreneuriat à PSB (ex ESG), puis j’ai occupé un poste dans l’immobilier d’entreprise chez CBRE. J’ai par la suite créé ma propre entreprise avec mes associés, Escape Hunt, une franchise mondiale du divertissement proposant des escape rooms.

Quand avez-vous créé votre propre société ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

Avec mes associés, nous avons fondé Escape Hunt (EH) en décembre 2014, après six mois de préparation, à Bruxelles, dans le divertissement et après avoir constaté, grâce à un proche qui avait obtenu la franchise australienne, que celle-ci représentait une véritable opportunité.

Comment avez-vous réussi à développer votre entreprise ?

Dans un premier temps, grâce à l’attrait suscité par cette activité innovante : nous étions primo-accédant sur la ville de Bruxelles. Son succès a ensuite été suivi d’un excellent bouche à oreille.

Comment vous êtes-vous financé ?

Grâce à nos fonds propres.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Les difficultés liées aux normes propres à chaque pays ainsi que les différences en termes de fiscalité, d’administratif, de contrats, d’implantation dans des pays dont nous n’avions pas la maîtrise ni la connaissance.

Les satisfactions : Lancement d’EH Bruxelles suivi du lancement d’EH Paris en propre, suivi des franchises pour Bordeaux, Marseille, Nancy, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Nantes, Metz et récemment, Luxembourg (en propre également), le tout sur une période de deux ans et demi !

Avez-vous une anecdote à partager ?

Nous sommes en B to C, cela apporte son lot d’anecdotes mais il faudrait un article dédié à cela, tellement il y en a.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Non, pas de levée de fonds en perspective. Nous préférons le développement en propre ou sous forme de franchises. Pour ce qui concerne notre perspective, elle se matérialise par l’ouverture, prochainement, de la Floride.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La possibilité de créer de la valeur, de fédérer un ensemble de personnes autour d’un même projet et dans une même direction.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Rome ne s’est pas construite en un jour, persévérez, ou alors, comme les canards, ayez l’air tranquille en surface et pédalez comme un fou par en-dessous.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Par la rencontre de personnes grâce à notre réseau personnel, qui n’est toutefois pas assez développé hélas, par manque de temps.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Décembre 2014, environ 35/40 collaborateurs sur nos branches en propre (Bxl-Par-Lux) et 1 million d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2016.

Contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, quelles différences ?

De plus en plus appréciés des étudiants et des entreprises, les contrats d’alternance fleurissent aux quatre coins de l’Hexagone. Ceux-ci présentent plusieurs avantages et servent à immerger les jeunes dans le monde du travail, tout en permettant à la firme de former un futur collaborateur. Il existe deux types de contrats d’alternance : celui dit Contrat d’apprentissage et celui de professionnalisation. Voyons lequel vous convient le mieux !

Pourquoi recruter un apprenti ?

Après tout, c’est vrai, vous pouvez recruter des stagiaires qui vous coûtent moins chers même si vous en prenez plusieurs ! Le principe de l’alternance se révèle toutefois, très avantageux, lorsque vous pensez davantage sur le long terme. Fin 2015, on recensait plus de 402 000 apprentis en France et ce chiffre continue d’augmenter. Tout d’abord, former un alternant prend du temps mais vous permet de préparer un futur collaborateur : vous le laissez s’imprégner de la culture de votre société, il dispose de plus de temps qu’un stagiaire pour se former aux tâches qui lui incombent…

L’objectif consiste à former un professionnel, alors, profitez-en pour modelez le salarié parfait ! Cette démarche présente également des avantages sur le plan financier. Vous pouvez bénéficier d’une prime à l’embauche pouvant aller jusqu’à 4 000 euros. Depuis la loi Fillon de 2007, vous bénéficiez aussi de réduction de charges patronales en recrutant un alternant en contrat pro et, pour finir, le coût de la formation est pris en charge par l’OPCA (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) de la branche concernée ou par le CFA (Centre de Formation d’Apprentis) dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Ces établissements peuvent même vous verser une aide à l’exercice de la fonction tutrice ?. Il existe, néanmoins, deux types de contrats d’alternance, qui répondent à des objectifs différents et rapportent tous les deux des avantages différents à l’entreprise. Découvrons ensemble lesquels.

Le contrat d’apprentissage : une formation diplômante

Destiné aux jeunes entre 16 et 25 ans, le contrat d’apprentissage s’inscrit dans le cadre d’une formation et permet d’obtenir un diplôme. Il confère aussi la possibilité d’obtenir « un titre à finalité professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP), dont l’ensemble des titres professionnels relevant du Ministère chargé de l’emploi », rappelle le site travail-emploi.gouv.fr. Tout comme le contrat de professionnalisation, il demeure limité dans le temps, entre un et trois ans. L’entreprise peut, toutefois, choisir d’embaucher l’apprenti en CDI (Contrat à Durée Indéterminée).

L’apprentissage s’organise selon un rythme précis : formation pratique en entreprise et théorique au CFA. Le temps passé dans la firme doit être de 400 heures annuelles, pour lesquelles la société doit reverser un salaire à l’apprenti. Il reste moins élevé par rapport à celui d’un contrat de professionnalisation. Dans ce dernier type de cas, pour un étudiant âgé de plus de 21 ans, la somme en question s’élève à 78 % du SMIC, et implique, néanmoins, quelques modifications selon l’âge et l’année d’exécution du contrat.
Pour l’entreprise, ce contrat présente ainsi l’avantage de verser un salaire moins important à l’employé, sans compter qu’il en présente plusieurs autres. En fonction de sa taille, la firme se voit également exonérée de certaines cotisations fiscales. Elle bénéficie aussi d’un crédit d’impôt de 1 600 euros par apprenti ainsi que d’une indemnité compensatrice de forfait d’au moins 1 000 euros par étudiant. Cette dernière lui est versée par la région, qui prend en charge le financement des formations d’apprentissage au travers des CFA.

Le contrat de professionnalisation pour former un salarié

Plus récent, le contrat de professionnalisation a vu le jour, à l’origine, dans le but d’aider les jeunes ayant abandonné l’école ou les professionnels en recherche de qualification. Les demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA), de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) ou encore d’un Contrat Unique d’Insertion (CUI) font partie des candidats pouvant prétendre à ce type de contrat. Aujourd’hui, ce dispositif s’adresse également aux étudiants ayant entre 16 et 25 ans mais conserve quelques variantes. Il s’agit davantage d’une formation qualifiante : son objectif premier consiste à décrocher un emploi.

Ainsi, la formation peut aboutir sur une embauche ou sur un certificat reconnu par la profession ou l’Etat. Il peut être question d’un document de type CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) ou d’un titre répertorié au répertoire RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Sachez que la rémunération en contrat pro demeure plus élevée que celle d’un apprenti et varie entre 55 % et 100 % du SMIC, selon l’âge et le diplôme du salarié.
Pour les sociétés, ce contrat ne débouche pas sur une exonération totale d’impôt mais allège tout de même les charges patronales et reste entièrement financé par la formation professionnelle à travers un prélèvement sur la masse salariale des entreprises. Autre détail intéressant : les salariés en formation ne sont pas pris en compte dans les effectifs de la firme.

Des conditions à respecter pour accueillir un alternant

Dans le cadre d’un contrat d’apprentissage, « Toute entreprise du secteur privé, y compris les associations, peut embaucher un apprenti si l’employeur déclare prendre les mesures nécessaires à l’organisation de l’apprentissage. À ce titre, l’employeur doit notamment garantir que l’équipement de l’entreprise, les techniques utilisées, les conditions de travail, d’hygiène et de sécurité, les compétences professionnelles et pédagogiques du maître d’apprentissage sont de nature à permettre une formation satisfaisante », rappelle le site travail-emploi.gouv.fr. Il en va de même pour un contrat de professionnalisation : l’étudiant s’avère considéré comme un salarié à part entière, « à ce titre, les lois, les règlements et la convention collective lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés, dans la mesure où leurs dispositions ne sont pas incompatibles avec les exigences de leur formation. »
Beaucoup de firmes se disent prêtes à recruter des alternants mais s’aperçoivent, parfois trop tard, qu’elles n’en ont pas les moyens. L’entreprise reste tenue de fournir le nécessaire à ses apprentis pour travailler et doit se trouver en mesure de le payer. Depuis la loi du 5 mars 2014, l’employeur se doit d’ailleurs d’attribuer un tuteur à chaque salarié en contrat d’alternance, il vous faut donc une personne suffisamment disponible et capable de former cet apprenti entre vos murs.

Le buzz de la semaine : le webzine Konbini relaie des propos douteux

Vendredi dernier, un nouvel ouragan s’est abattu sur la twittosphère. Le média Konbini, connu pour son ton décalé, a publié la vidéo d’un micro-trottoir sur la meilleure façon de séduire la gent féminine… L’un des participants invitait à « faire boire les filles » et la diffusion de tels propos a profondément choqué les viewers. Accusé de cautionner des « méthodes de violeur », le webzine a manifestement opéré un mauvais choix de publication.

« Faire boire la fille »

Le webzine d’information et de divertissement Konbini jouit d’une certaine popularité auprès du grand public. Sur un ton décalé, il dénonce, tour à tour, l’homophobie ou le racisme en relayant, par exemple, les propos fédérateurs de Paul Pogba lors de la campagne RESPECT lancée par l’UEFA : « peu importe qui vous êtes et d’où vous venez, il y a une manière de jouer au football et de l’apprécier. Si nous réussissons à augmenter la diversité et l’accessibilité dans le football, il se développera et s’améliorera pour tous. Je pense que le football peut contribuer à réunir les communautés et à montrer que nous sommes tous égaux, sur le terrain et en dehors ».

On peut aussi y consulter des articles sur une start-up ougandaise fabriquant des serviettes hygiéniques à bas coût ou encore les résultats d’un sondage présentant Bernie Sanders comme la personnalité politique préférée des Américains. Un positionnement qui fait que, lorsque les internautes ont découvert une vidéo contenant des propos tendancieux vendredi dernier, cela a suscité leur indignation. Le film en question, d’une durée de 1min30, se présentait sous la forme d’un micro-trottoir, dans lequel on demandait aux passants la meilleure technique pour « draguer une fille ». Au bout de 40 secondes, on pouvait entendre un participant dévoilant sa recette secrète pour conquérir l’objet de son affection : « faut faire boire la fille un maximum. » Conscient du caractère potentiellement sexiste de son idée, celui-ci ajoute avec un grand sourire et un calme olympien « technique de chien mais efficace ». Le féminisme en prend un coup…

Une avalanche de critiques

Repérée par le journal Libération, la diffusion de ce conseil fort avisé ne tarde pas à générer le bad buzz. Les internautes s’indignent, rappelant qu’une personne sous l’emprise de l’alcool n’est plus maîtresse de ses actes et dénoncent rapidement l’incitation au viol. Envahi par une vague de critiques, le site se voit obligé de retirer la vidéo mise en ligne le jeudi soir et le lendemain, à 10h58 présente ses excuses officiellement sur Twitter au travers de deux messages : « Nous avons publié hier une vidéo qui relayait des propos inappropriés. Vous avez été nombreux à nous écrire pour nous signaler ce contenu », suivi d’un autre texte d’excuses : « Nous nous excusons auprès de tous ceux que nous avons pu choquer ». Un geste pris en note mais pas forcément accepté par tout le monde car ces posts suscitent tout autant de reproches : « Le problème n’est pas que vous ayez choqué, c’est que personne dans votre rédaction ne l’ait été », tweete une certaine Julia Castanier. « Au lieu de faire de fausses excuses mettez-vous vraiment en cause car vous avez participé à valider aux yeux de plein de gens une situation de viol », rétorque une internaute sous le pseudo de camphoto, avant de compléter sa pensée : « La moindre des choses serait de venir s’exprimer dessus et de rappeler pourquoi ce qui a été dit et ce que vous avez validé est immonde. » Ce que le rédacteur en chef, Louis Lepron, s’est empressé de faire peu de temps après.

Quand le rédacteur en chef s’en mêle…

Face à l’ampleur qu’on pris les choses, le rédacteur en chef s’est vu dans l’obligation d’intervenir. Pas d’excuses cette fois-ci, juste la reconnaissance d’une faute commise par la rédaction. « Nous avons fait une erreur, nous l’assumons, et ça ne se reproduira pas », assure-t-il, après avoir insisté sur le fait que cela « va à l’encontre de toutes les idées et valeurs pour lesquelles le média s’est battu ces dernières années » et que « c’est, au-delà d’être d’un propos choquant, un exemple flagrant de la culture du viol ».

Un combat féministe loin d’être terminé

Plusieurs organisations de défense du droit des femmes se sont indignées devant la négligence du site. Le collectif « Prenons la Une », cofondé par deux journalistes, Léa Lejeune et Claire Alet, ancienne journaliste d’Alternatives économiques, fait partie des premiers à avoir réagi. Cet organisme se concentre sur le traitement médiatique des violences faites aux femmes et tweetait, en réponse à Konbini, que le média « allait trop loin » et qu’il « faudrait préciser qu’on est dans l’incitation au viol ». Les polémiques dénonçant le sexisme sur ce même réseau social restent, néanmoins, monnaie courante. Pas plus tard que le mois dernier, lors de la visite de Rihanna à l’Élysée, le caricaturiste Alex s’était vu adresser une foule de reproches pour son dessin indiquant que la chanteuse viendrait parler d’éducation sexuelle au président. Celle-ci le rencontrait en réalité dans le but d’aborder l’éducation des populations défavorisées. Autre exemple, en décembre 2016, la SNCF essuyait les quolibets des internautes quand elle se vantait de l’écart « de seulement 4 % » entre les salaires masculins et féminins dans la société. Les débats de ce type demeurent récurrents et les micro-bloggers de Twitter se sont, jusqu’à maintenant, toujours révélés présents pour crier à l’injustice.

L’entrepreneur qui recharge les batteries !

À 32 ans, Christophe Matias a décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale en fondant Electric Loading, spécialisée dans les bornes de rechargement pour véhicules électriques. Portrait.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après avoir obtenu un BEP Électronique, j’ai rejoint l’armée de terre où j’ai été formé en télécommunication, énergie et informatique. Puis, je suis parti à l’étranger pour occuper des postes à responsabilité. J’ai, par la suite, créé mes propres sociétés dans différents domaines pour, sept ans plus tard, revenir en France afin de commencer une nouvelle aventure.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai fondé la société en novembre 2015, dans le secteur du véhicule électrique car, à l’époque, aucune réponse viable n’était proposée aux utilisateurs de ces véhicules.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

Tout reste encore à faire mais le développement de cette société passe notamment par de forts partenariats avec les industriels afin de promouvoir notre technologie.

Quel a été, pour vous, le moment clé de votre réussite ?

Il y a encore de nombreux moments clés à vivre mais à chaque récompense de prix comme la FRENCH TECH ou le DIGITAL 77, cela nous conforte dans notre objectif.

Comment vous êtes-vous financé ?

Pour l’instant, la société se finance par des prêts, subventions et de la « love money ».

Quelle est la principale difficulté rencontrée ?

Le manque de moyens demeure un grand frein à notre développement mais beaucoup d’industriels nous font désormais confiance.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous souhaitons développer l’activité, en premier lieu, en Europe et présentons un projet au CES 2018 pour attaquer le marché américain.

Nous sommes actuellement en phase de levée de fonds.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat se place comme une façon de changer notre monde en proposant des solutions qui bouleversent notre vision actuelle.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Difficilement, d’autant plus que ma compagne s’avère, elle-aussi, entrepreneure. Il reste néanmoins important de compartimenter et de chercher à se ressourcer auprès de sa famille.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne pas avoir peur de l’échec, cela fait partie de l’apprentissage de tout entrepreneur.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

J’intègre des réseaux d’entrepreneurs et via mon réseau personnel.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Date de création : 2015

Nombre de salariés : 6

Chiffre d’affaires 2017 : 800k€

Crédit photo : Nicolas Moulard

Tout savoir sur la création d’une EURL

La microentreprise, la SASU et l’EURL constituent les choix principaux qui s’offrent à un entrepreneur souhaitant se lancer seul dans l’aventure. Ce dernier présente, toutefois, plusieurs avantages, notamment dans le cas où vous souhaitez bénéficier d’une grande liberté et protéger vos biens personnels en cas d’éventuels pépins. Zoom sur la création d’une EURL.

Pourquoi choisir l’EURL ?

Signifiant littéralement « Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée », l’EURL représente l’équivalent de la SARL, sauf que ce type de société ne compte qu’un seul associé. Ce statut juridique se destine donc à des entrepreneurs souhaitant démarrer seuls leur affaire pour la gérer librement, tout en bénéficiant de la légitimité d’une forme sociétale. L’un des premiers avantages impliqués par le statut d’EURL réside dans la stricte séparation des patrimoines. Comme dans le cas d’une SARL, l’associé de ce type de société n’est responsable qu’à hauteur de ses apports à l’entreprise. Pas de saisie de ses biens personnels en cas de liquidation ou de pertes. Les apports effectués peuvent prendre diverses formes, matérielle ou numéraire. Restez, toutefois, vigilants car les banques tentent souvent de contourner cette option en obligeant le fondateur à prendre la responsabilité personnelle de l’entreprise. L’un des autres atouts de ce statut se trouve dans la facilité à le transformer : dans le cas où l’associé souhaite faire entrer de nouveaux investisseurs à son capital, il n’a pas à se lancer dans une procédure de dissolution pour en créer une nouvelle. Il lui suffit de modifier ses statuts et de publier l’opération dans un journal d’annonces légales. Enfin, les formalités de création d’une EURL se révèlent plus simples que celles nécessaires dans le cas de la création d’autres entreprises. Ce processus compte en vérité assez peu d’étapes, qui commencent par la rédaction des statuts.

Rédiger ses statuts d’entreprise

La création d’une telle entreprise débute avec la rédaction de ces documents, qui organisent le fonctionnement de la firme. Imposés par la loi, les statuts attribuent notamment le rôle que chacun occupe dans la société et doivent faire l’objet d’un enregistrement auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Au niveau du contenu, ces textes doivent comporter certaines mentions obligatoires : la forme sociale, soit la SARL unipersonnelle, la dénomination sociale, la durée de vie de la société (qui démarre lors de l’immatriculation de la société, ndlr), l’adresse du siège social, Le montant du capital social, l’évaluation des éventuels apports en nature, le nombre des parts sociales et leur libération, la mention du dépôt des fonds des apports en numéraire ainsi que la date de clôture de l’exercice social. Les statuts doivent aussi décrire toutes les activités menées de façon claire et précise, sans trop s’étendre. Il s’agit de l’objet social, qui doit prévoir au minimum les perspectives d’avenir de l’entreprise.
Du fait de leur importance sur le plan légal et juridique, il demeure préférable de faire appel à des avocats pour écrire ses statuts. Dans le cas où les textes sont rédigés sous seing privé, c’est-à-dire par le dirigeant de la firme, la validation d’un professionnel est obligatoire. Le document doit présenter la contresignature d’un avocat ainsi que celle des avocats des différentes parties prenantes, affirmant avoir éclairé leurs clients sur toutes les conséquences juridiques de cet acte. Si vous le souhaitez, vous pouvez également les faire écrire par acte authentique, c’est-à-dire par un officier public, comme un notaire ou un huissier de justice.

Fonctionnement interne et régime social

Comme vous l’avez défini dans vos statuts, votre entreprise fonctionne selon un modèle précis. Ces textes permettent à l’associé unique de l’EURL d’établir librement sa gérance, par exemple. Il peut décider de diriger la firme ou d’attribuer cette fonction à un tiers. Dans une telle situation, il reste, tout de même, en mesure, s’il le précise dans les statuts, d’exiger de ce dernier qu’il le consulte avant de prendre certaines décisions. Si l’associé constitue aussi le dirigeant de l’entreprise, il exerce tout pouvoir normalement détenu par l’assemblée d’une SARL. Il fixe d’ailleurs lui-même le montant de sa rémunération. En termes de régime social, l’associé unique d’EURL pratiquant son activité au sein d’une telle entreprise constitue un travailleur non-salarié. Selon son activité, il se voit donc affilié à la même caisse que les artisans si sa société a un objet artisanal, et à celle des commerçants, si elle présente un objet commercial ou industriel. Lorsque la société correspond à une activité libérale, celle-ci demeure affiliée au régime de ces professions.

Combien coûte la création d’une EURL ?

Créer sa société demeure payant et l’EURL ne fait pas exception à la règle. Une fois que vos statuts sont officiellement déposés et que votre entreprise existe, il vous faut réfléchir au prix que ces démarches vont vous coûter. Le montant total nécessaire à la création de ce type d’entreprise correspond, en réalité, à celui issu des différentes étapes du processus. Indiquées sur le site du Service Public, ces sommes se révèlent moins importantes que dans le cas de la création d’un autre type de société et relativement peu élevées. La première dépense à prendre en compte est celle liée à la publication dans un journal d’annonces légales, qui coûte en moyenne 200 euros. L’immatriculation représente la deuxième dépense : s’il s’agit d’une entreprise commerciale, il vous faut l’inscrire au RCS. Cette opération chiffre à 41,50 euros. Dans le cas d’une société artisanale, l’inscription au Répertoire des métiers remplace le RCS et coûte, en moyenne, 230 euros.

Comment utiliser le Facebook Live pour votre business ?

La diffusion en direct sur internet connaît un succès grandissant. Initié par Twitter avec Periscope, le « livestream » permet à n’importe qui muni d’un Smartphone et d’une connexion internet de se filmer tout en retransmettant sa vidéo en temps réel. Si le Facebook Live se révèle de plus en plus tendance chez les particuliers, certaines entreprises y voient, elles aussi, là un fabuleux moyen de communication gratuit. Les détails.

Un outil directement intégré aux réseaux sociaux

On ne vous le répétera jamais assez, une bonne stratégie de communication implique une activité régulière et soutenue sur les médias sociaux. Ces sites, dont les services demeurent gratuits pour la plupart, constituent de merveilleux outils pour gagner en visibilité et donnent la possibilité d’entrer directement en contact avec les consommateurs, alors, autant les utiliser ! Moyen parfait pour véhiculer l’image de son entreprise, renforcer le lien avec les personnes investies et conquérir des fans, le « livestream » suscite un fort engouement auprès du grand public. Selon son réseau social, Facebook, ses utilisateurs passeraient trois fois plus de temps à regarder ce type de contenus par rapport à d’autres types de vidéos. Son avantage réside dans son intégration au sein même du géant des réseaux sociaux. Il est ainsi possible d’interagir et de répondre aux messages écrits de vos « viewers » en direct. Visibilité accrue, meilleure proximité avec les spectateurs : inutile d’aller chercher bien loin pour vous rapprocher de vos fans, followers, clients, partenaires…, et de tous ceux qui vous suivent sur Facebook. Vous pouvez également, désormais, filmer votre entreprise en direct, ce qui a tendance à lui confèrer une image sympathique et surtout, à la rapprocher de ceux qui la soutiennent sur le web.

Diffuser une image naturelle en mode 4.0

Le « livestream » se révèle très en vogue. Qu’à cela ne tienne, faites en profiter votre entreprise ! Une diffusion en direct donne le sentiment à ceux qui regardent la vidéo que vous ne trichez pas. Vous vous rapprochez ainsi davantage de votre communauté virtuelle en vous montrant tel que vous êtes. Ce côté « sans trucage » confère une impression de sincérité. Évidemment, il reste important de préparer votre live avant de le tourner afin de bien remplir vos objectifs et d’éviter les couacs même s’il induit un sentiment de proximité avec ses fans et qu’il serait dommage de passer à côté. Les petits bugs ou accidents face caméra peuvent d’ailleurs vous servir s’ils font rire les spectateurs et ne nuisent pas à votre réputation. Avant de procéder à la diffusion, pensez à faire un peu de « teasing », informez vos relations de votre intention de sorte à ce qu’un maximum de personnes se connectent pour voir votre vidéo. Lorsque cette dernière est en cours, elle apparaît également dans le fil d’actualité de ceux qui vous suivent. Un moyen de gagner encore plus de viewers pendant la diffusion.

Que diffuser dans un Facebook Live ?

Votre live est susceptible d’attirer de nombreux spectateurs, il faut donc bien réfléchir à ce que vous allez montrer dedans et à la façon de le faire. Le caractère spontané du Facebook Live renforce la crédibilité de votre image comme de vos produits. Vous pouvez ainsi vous en servir pour présenter votre produit en situation réelle. Comme une publicité en direct, vous n’avez qu’à expliquer le fonctionnement de celui-ci à votre communauté. La vidéo peut d’ailleurs leur servir de mode d’emploi ! Toujours dans l’idée d’expliquer et de vous rapprocher de ceux qui vous suivent, vous pouvez également choisir de proposer un live dédié à l’assistance. Le but étant de répondre aux questions des consommateurs et de détailler certains points qu’ils ne trouvent pas clairs. Il est d’ailleurs possible d’activer la discussion instantanée avec vos spectateurs et ainsi de mettre en place une assistance en direct.

Générer du lead à travers le livestream

En plus d’échanger avec ceux qui vous connaissent déjà, vous disposez d’une capacité à générer du lead grâce au Facebook Live, ce qui signifie que vous pouvez intéresser d’autres personnes « qui passaient par-là ». Comme la diffusion s’affiche dans le fil d’actualité de tous ceux qui vous suivent, l’information gagne rapidement du terrain et peut toucher un plus grand nombre de personnes que vous celles attendues. Pour vous permettre de garder ces nouveaux contacts en mémoire, le réseau social dispose de plusieurs fonctionnalités telles que Lead Ads. Il s’agit de faire apparaître des fenêtres « pop-up » sur l’écran des prospects, comprenant un questionnaire conçu par vos soins et vous permettant d’en savoir plus sur eux. Ceux-ci restent évidemment libres d’accepter ou de refuser d’y répondre. Vous pouvez aussi réutiliser votre vidéo live, la reposter sur Facebook, sur Youtube voire même la diffuser sur votre propre site !

Attention au bad buzz !

Toute la dimension « live » vous rapproche de vos viewers et peut attirer de nouveaux prospects mais attention à ne pas sombrer dans le bad buzz ! Un live mal préparé, une erreur technique irréparable pendant le tournage, un invité surprise ou encore un salarié qui passe en fond de la vidéo, peuvent casser tout le professionnalisme de celle-ci. Installez-vous dans un endroit adapté, où les bruits extérieurs ne viendront pas vous déranger et assurez-vous que votre décor tient la route. Il serait dommage de manquer votre effet et de vous faire discréditer à cause d’un live mal géré.

Digital : les nouveaux défis de l’emploi dans l’informatique

S’il existe un secteur en perpétuelle évolution, c’est bien celui de l’informatique et du digital ! Les limites de la technologie ne cessent d’être repoussées et les emplois liés à ce domaine s’adaptent et se transforment. Mais alors, quels défis les travailleurs de cette filière doivent-ils affronter et quels sont, aujourd’hui, les métiers de l’informatique ? Zoom sur la situation.

IT et emploi : quels enjeux ?

Le secteur de l’IT (« Information Technology », en anglais, qui signifie littéralement « Technologies de l’information », en français, ndlr) regroupe tous les professionnels évoluant dans le milieu de l’informatique et, plus largement, du digital. Ce dernier se porte très bien et présente un pourcentage de chômage toujours en régression. Il s’agit d’un secteur en pleine expansion et qui implique de répondre à une demande croissante car les entreprises semblent avoir des besoins insatiables : à elle seule, la filière des logiciels et des services informatiques réunit, actuellement, 20 200 entreprises et 412 000 salariés. Un secteur porteur qui compte déjà ses afficionados. Plusieurs sites sont d’ailleurs dédiés à l’évolution de l’emploi dans l’informatique, tels que lesjeudis.com.
Entreprendre dans cette filière présente d’excellentes perspectives d’avenir même si, posséder une capacité de gestion et développer d’autres compétences se révèlent incontournables. L’un des grands challenges des professionnels de l’informatique consiste notamment à se maintenir à niveau. Le monde digital évoluant rapidement, des améliorations sont apportées tous les jours et les personnes impliquées se doivent d’être flexibles et d’apprendre vite. L’un des autres grands défis de l’univers digital découle de son caractère novateur : se montrer capable d’anticiper l’avenir et cela de la façon la plus précise possible est l’enjeu. La conception du monde de demain passe aussi par l’analyse de celui d’aujourd’hui. Autrement dit, si la situation et les attentes du public sont mal comprises, le produit final se soldera par un échec. Pour être plus sûr de faire mouche, il peut s’avérer intéressant de compter des profils variés dans ses rangs. Un atout de taille permettant une vision plus large de la société actuelle et qui contribue au fait de proposer des services plus complets.

Des profils plus variés qu’il n’y paraît

Lorsqu’on évoque le milieu de l’informatique, l’image d’un adolescent à lunettes rivé sur son écran d’ordinateur nous vient aussitôt à l’esprit… Un cliché à la peau dure pourtant loin de dépeindre la réalité ! Le secteur de l’IT se compose de nombreux professionnels issus de domaines différents : techniciens, développeurs, scientifiques mais aussi commerciaux, rédacteurs techniques ou encore testeurs. On peut très bien imaginer, par exemple, une situation dans laquelle les développeurs et les spécialistes des langages de programmation conçoivent des solutions visant à répondre à tel ou tel problème. Les rédacteurs se chargeraient ensuite de mettre par écrit les procédures, vendues plus tard par d’autres professionnels. En somme, il faut de tout pour faire un monde et, étant donné que celui de demain se digitalise, les profils qui le façonnent se révèlent très divers et complémentaires !

Un secteur qui offre des opportunités aux cadres

L’IT demeure un secteur relativement récent. Pour s’organiser, les sociétés fleurissant dans ce domaine recrutent en masse des cadres. Le secteur des activités informatiques et télécommunications représente le premier recruteur de cadres avec plus de 37 000 embauches effectuées en 2015 (dont 6 650 créations de postes, ndrl), selon une étude menée par l’Apec (Association pour l’emploi des cadres) en 2016. Les entreprises rencontrent, par ailleurs, des difficultés à trouver la personne idéale, faute de candidats suffisamment qualifiés. Pour contrer ce phénomène, plusieurs événements sur le thème de l’emploi dans l’informatique et le digital sont organisés tout au long de l’année. D’après le site de l’Apec, les jeunes diplômés représenteraient, néanmoins, 27 % des embauches et le nombre total de celles-ci dans l’IT devrait croître de 15 % en 2017. Boostées par l’état très positif du marché, les firmes installées dans ce secteur se disent, pour la grande majorité, prêtes à recruter.

Mesdames, à vos claviers !

Il s’agit d’une réalité bien connue, l’informatique n’attire pas autant de femmes que d’hommes, ce qui implique que celles-ci manquent cruellement à l’appel. Le taux moyen de femmes diplômées d’écoles d’ingénieurs s’élève à seulement 23 %, tandis que ces dernières représentent 43 % des élèves de terminale scientifique. Si ce nombre augmente lentement et si les mentalités suivent ce changement, les femmes se heurtent, toutefois, quasi-systématiquement au célèbre plafond de verre leur interdisant de dépasser un certain niveau hiérarchique. Plusieurs projets voient le jour pour pallier cette réalité. Aussi, mesdames, n’ayez pas peur de vous aventurer sur la terre du numérique !

Entreprendre ou trouver le job de ses rêves dans le digital

Avec de telles perspectives d’avenir et d’embauche dans ce secteur, l’IT a de beaux jours devant lui. Si vous songez à créer votre entreprise dans ce domaine, renseignez-vous tout de même en amont : ce marché demeure très concurrentiel et il serait dommage de tomber au milieu d’une meute de loups plus expérimentés dévorant votre projet. Servez-vous, par exemple, de l’innovation afin de conquérir un territoire inexploré de l’informatique, qui en regorge et en réclame toujours plus !