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Start-up VS Grands groupes : Round 2

Le match entre les start-up et les grands groupes se jouent sur la scène du marché de l’économie. Pour attirer des collaborateurs, des talents, source de leur croissance, elles sont en compétition permanente. Le second round est lancé, qui des deux sera le meilleur ?

1. La rémunération

Grands groupes : ils font rêver de nombreux diplômés grâce à leur notoriété. Les salaires souvent très alléchants et codés en fonction d’une grille transparente font partie du pouvoir de séduction de ces mastodontes. Le salaire est de plus souvent accompagné d’avantages non négligeables : 13ème mois, primes et Comités d’entreprises (chèques cadeaux, vacances à prix compétitifs, arbre de noël…). Sans oublier les possibilités d’évolution de carrière et de mobilité interne qui permettent de développer des compétences et parfois même de s’expatrier et ainsi d’acquérir une visibilité internationale.

Start-up : les salaires ne sont pas forcément les plus attractifs et les avantages se font plus rares. Le 13ème mois n’est pas toujours de rigueur et comme le comité d’entreprise n’existe pas, les offres de chèques cadeaux et autres ne sont guère présentes. Cependant, il n’est pas rare que les équipes se trouvent autour d’un petit déjeuner ou d’un afterwork informels qui offrent une convivialité appréciée des salariés. Mais le must se situe dans le développement des compétences qui fait partie des atouts majeurs de la start-up : une équipe où chaque membre est indispensable aux rouages de l’entreprise conduit à réaliser des tâches qui dans un groupe auraient été dévolues aux diplômés ou à certains échelons hiérarchiques. La start-up permet de révéler son potentiel, de prendre des initiatives et donc d’acquérir des compétences qui seront un atout dans l’évolution de la carrière.

2. Hiérarchie

Grands groupes : la hiérarchie reste la difficulté majeure. Les process sont pléthores et demandent d’acquérir de la persévérance même pour valider une seule information ou une seule idée. La hiérarchie peut s’avérer être un frein à l’innovation car il est difficile voire impossible de dépasser les étapes de validation sans détruire la pyramide de transmission. Ces process indispensables permettent de gérer les nombreux services et employés, mais ralentit la productivité et souvent engendre un stress pour les salariés à l’esprit créatif qui ne sentent pas reconnus.

Start-up : la hiérarchie n’est guère un problème puisqu’elle est réduite à sa plus simple expression. Les tâches répétitives et rébarbatives sont partagées par toute l’équipe. Les emplois strictement administratifs n’existent pas et laissent libres court à plus de de liberté. Tout le monde participe aux activités car la survie d’une start-up dépend de la réactivité de toute l’équipe et de son investissement.

3. L’innovation

Grands groupes : être force de proposition dans un grand groupe fait partie d’un parcours du combattant. Une idée révolutionnaire peut prendre plusieurs mois avant d’être étudié par le directeur d’une grande entreprise ou même par le chef de service trop pris pour y consacrer du temps et ce challenge finit par  en décourager plus d’un qui finit par tomber dans une routine et qui peut générer la démotivation.

Start-Up : elles relèvent de petites structures avec un seul bureau où tout le monde se retrouve. Cela reste un avantage permettant de créer du lien et de la communication au sein d’une équipe. Faire preuve d’une force de proposition est plus adéquat dans une start-up. Tous les salariés se retrouvent à la même échelle et le CEO reste à l’écoute de ses salariés. L’innovation demeure une qualité et les start-up ont sans cesse besoin d’évoluer. C’est la survie qui en dépend… et donc les idées nouvelles font partie de son ADN.

4. L’entretien d’embauche

Grands groupes : dans ces grandes entreprises, le processus concernant les entretiens d’embauche s’avère relativement long. Plusieurs étapes sont nécessaires et le candidat passe par un bilan de compétences, une rencontre avec le responsable du recrutement puis le manager ou le chef d’équipe tout en passant par une mise en situation. On exagère à peine, ces situations ne sont pas rares et créent une tension qui perdure lors de l’entrée en fonction du candidat.

Start-up : en ce qui concerne, celles-ci, l’entretien reste plus concis car le temps compte pour le dirigeant de start-up. Les compétences et la capacité à s’adapter sont les maitres-mots car les start-up recherchent des talents mais aussi et surtout des salariés qui s’impliquent sur tous les fronts. Ces besoins typiques de la start-up permettent de former une équipe soudée autour du projet. L’entretien est moins formel et d’ailleurs le dirigeant ou son équipe ne sont pas souvent formés aux ressources humaines. Ce qui les intéresse c’est d’avoir un collaborateur sur lequel on pourra compter et de développer une ambiance humaniste.

5. Les stagiaires

Grands groupes : les stagiaires font partie du modèle de recrutement d’une entreprise et ils sont recrutés en fonction du besoin d’un service (comptabilité, ressources humaines…). Le cliché du stagiaire auquel on attribue que   des tâches ingrates ne correspond pas en général à la réalité actuelle avec la réduction du personnel qui demande d’avoir des stagiaires considérés comme des salariés. Toutefois, il est souvent assigné à une seule mission durant toute la durée de son stage et cette non-diversification ne lui permet pas d’utiliser tut son potentiel.

Start-up : les stagiaires en start-up deviennent en quelque sorte des salariés débutants et sont impliqués sur toutes les missions. Les start-ups ont besoin de stagiaires polyvalents, immédiatement opérationnels et qui participent activement à la progression de l’entreprise et leur attribuent des responsabilités qui les obligent à acquérir en peu de temps des compétences. Cette expérience enrichissante sera un atout dans leur évolution de carrière tant d’un point de vue personnel que professionnel.

6. Instabilité et stabilité

Grands groupes : Ils ont pour atout majeur de ne pas avoir besoin de prouver leur légitimité, leur renommée et leur développement sont un gage de sécurité. Ils sont reconnus sur le marché et leur société existe déjà depuis un certain nombre d’années, preuve de leur solidité. Cependant les plans de licenciement à répétition qui secouent l’hexagone ont dévellopé à leur égard  une certaine méfiance.

Start-up : leur avenir est à construire et donc n’offrent pas une stabilité certaine car elles dépendent de nombreux facteurs économiques.  Elles ne cessent de se lancer des défis et de prendre des risques mais leur caractère innovant leur offre l’opportunité de devenir une success story.

Comment décrocher des subventions ?

Les financements sont le nerf de la guerre pour développer les projets ou les entreprises. Décrocher des subventions s’avère un excellent moyen pour compléter le capital d’une entreprise. Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de bénéficier des subventions !

Les subventions sont des aides financières publiques non remboursables à la différence des prêts bancaires classiques. Elles sont principalement destinées aux entreprises, aux associations et aux collectivités. Ce sont les pouvoirs publics locaux (communes, communautés d’agglomérations, communautés de communes, départements, régions), l’état par le biais de structures décentralisées et l’Europe qui peuvent intervenir en attribuant des subventions. Il ne faut pas non plus négliger les fondations qui peuvent aider une entreprise à se développer notamment pour ce qui est des problématiques liées à l’économie sociale et solidaire.
Une base de données, mise à jour régulièrement et accessible gratuitement, recense plus de 1600 aides financières, classées par besoin, par zone géographique ou encore par secteur sur le site Aides-entreprises.fr

Les subventions aussi pour les petites entreprises

Les subventions sont encore peu utilisées. Plusieurs a priori subsistent : une grande majorité pense que les subventions sont des aides publiques uniquement destinées aux grandes entreprises et spécifiquement celles en crise alors que toute entreprise peut y avoir accès sous conditions d’éligibilité. Le contrôle fiscal est aussi une grande crainte des porteurs de projets qui pensent à tort qu’en cas de subventionnement ils seront davantage contrôlés. Pour qu’une entreprise ait ce genre de contrôle, il faut notamment que ces responsables aient volontairement mal utilisés les fonds obtenus.

1600 subventions à votre disposition

Il est possible de faire subventionner une multitude de projets. Les institutions peuvent intervenir soit dans le cadre d’appels à projets temporaires, soit dans le cadre de programmes annuels de financement (candidatures pouvant être déposées à tout moment). Elles peuvent venir en aide dans des domaines très variés (actions collectives – coopération inter-entreprises, artisanat – commerce, cinéma – audiovisuel – édition littéraire, création – reprise d’entreprise, économie sociale et solidaire, emploi, environnement – maîtrise de l’énergie, études – conseils, export – développement commercial, formation, fonctionnement, hôtellerie – restauration – tourisme, immobilier d’entreprise, investissement matériel, innovation – R&D…).

Sélectionner avec rigueur les subventions

Pour réussir à obtenir des financements, il faut avant tout savoir au mieux les cibler. Pour cela, une veille financière adaptée devra être mise en place notamment pour ce qui est des appels à projets. Dès lors qu’une subvention a été ciblée, il est ensuite nécessaire d’intégrer les étapes-clé de la procédure de demande. Il faudra tout d’abord identifier les structures publiques afin d’obtenir le dossier de candidature adéquat ainsi que le document d’explication du programme de subvention. La connaissance des circuits et des acteurs décisionnels du programme est un plus car elle permet d’une part d’optimiser les chances de réussite et d’autre part de planifier au mieux son projet.

Ensuite, les porteurs de projets devront préparer un projet au moins 5 à 6 mois à l’avance en lien avec leurs conseils. La rédaction d’une fiche projet est essentielle. Elle présentera de manière synthétique le projet en respectant les parties du dossier de demande de subvention. Sa rédaction facilitera par la suite le montage du dossier officiel.

Connaître les rouages de l’écriture administrative

Le projet ainsi pré-rédigé officiellement ne devra pas être trop technique. L’instructeur formulant les avis n’est la plupart du temps qu’un généraliste et non un technicien. En plus de définir un projet solide répondant aux critères d’éligibilité, il est aussi nécessaire de se conformer aux conditions dites officieuses. Pour cela, il est conseillé de définir un projet percutant en corrélation avec les objectifs sociaux et économiques du programme de subvention. Il est aussi important de mettre en avant une méthodologie de suivi et d’évaluation qualitatif/quantitatif du projet.

Dans le cadre du montage, le porteur de projets devra se conformer aux obligations administratives en respectant les formes rédactionnelles demandées, en renseignant notamment les formulaires fournis. Si des partenaires sont demandés, ils devront être en lien avec le projet présenté et devront accompagner avec le dossier d’une lettre de soutien.

La présentation du budget  demande une préparation minutieuse

La partie budgétaire est la plus complexe à rédiger. Il faut d’une part présenter un budget équilibré, détaillé et exprimé en euros et d’autre part présenter des cofinancements percutants privés et/ou publics. Il est aussi conseillé à ce qu’un minimum d’autofinancement soit présenté pour démontrer la motivation du porteur de projets à financer son projet. L’institution n’interviendra jamais dans l’intégralité du financement, le taux d’intervention étant en général compris entre 20 et 80 %.

Lors du dépôt du dossier de demande de subvention, il est vivement recommandé de gérer efficacement son suivi. Pour cela, suivre son cheminement est essentiel en se constituant un fichier de contacts et en créant des fiches de suivi pour les procédures d’évaluation du projet. Il faut aussi rappeler qu’il est important d’avoir de bons rapports avec son instructeur en lui prouvant sa motivation à conduire le projet déposé. Les rapports humains sont d’une grande importance, d’autant plus que la plupart du temps, ce sera le même instructeur qui fera le suivi des engagements financiers du porteur du projet.

Dans tous les cas, avec l’instructeur il faudra argumenter sur l’utilité de son projet (ex. économique, sociale, territoriale et environnementale) et sur les orientations budgétaires prises. Il est également possible que soient demandés des documents complémentaires.
En période de morosité économique, les fonds publics permettent de rassurer bon nombre d’acteurs participants aux financements classiques des entreprises comme les banques. Bien qu’ils soient encore peu utilisés, ils permettent un soutien non négligeable au développement des entreprises.

A savoir : 6 Aides Financières Simplifiées de la CARSAT relancées en janvier 2018.

Les CARSAT ont réactivé 6 Aides Financières Simplifiées depuis janvier. Elles interviennent sous forme de subvention. Elles financent l’acquisition de matériels et équipements permettant de réduire les risques professionnels visés :

  • Air Bonus est destinée aux centres de contrôle technique. Elle vise la réduction de l’exposition de leurs salariés aux gaz et fumées d’échappement,
  • Bâtir + est destinée à prévenir les risques professionnels dans les entreprises du BTP de moins de 50 salariés,
  • Fimeuse + soutient financièrement les actions de prévention des risques associés au filmage manuel des palettes,
  • Stop Amiante vise la réduction des expositions aux fibres d’amiante au niveau le plus bas possible lors des travaux d’entretien et/ou de maintenance. Elle concerne les entreprises de moins de 50 salariés des secteurs du bâtiment, des travaux publics, du nettoyage et de la maintenance,
  • TMS Pros Diagnostic soutient les entreprises de moins de 50 salariés dans la mise en oeuvre d’une démarche de prévention du risque TMS (Troubles Musculo-Squelettiques),
  • TMS Pros Action finance l’acquisition d’équipements et matériels permettant de diminuer les contraintes physiques.

Attention !
Ces 6 aides financières simplifiées sont à réserver avant le 31 décembre 2018.

Article par THIBAULT NIVIERE | CONSULTANT | CABINET NIVIERE |

Construire sa marque personnelle pour mieux vendre celle de son entreprise

Construire sa marque personnelle pour développer la visibilité et la notoriété de son entreprise en tant que dirigeant d’une TPE ou d’une PME/PMI, d’une start-up c’est d’abord et avant tout vous connaître et développer les qualités qui vous permettront de d’améliorer en permanence votre communication envers vos clients et vos partenaires.

Pour y parvenir, la démarche d’analyse comporte 3 étapes pour lesquelles il vous faudra consacrer un peu de temps (sous réserve de vouloir la suivre) afin d’en retirer par la suite tous les bénéfices attendus.

1. Réaliser son introspection

Cette première étape est importante car elle permet de mieux appréhender votre identité professionnelle en vous appuyant sur les trois points qui sont celles que l’on prépare pour n’importe quel entretien d’embauche :

  • Votre histoire professionnelle en examinant les métiers que vous avez exercés par le passé et les fonctions que vous avez tenues avant de devenir dirigeant d’entreprise,
  • Les connaissances, les compétences et les expertises que vous avez acquises en suivant des formations et tout au long de votre parcours professionnel,
  • Vos qualités humaines de même que vos valeurs et passions qui font que vous êtes ce que vous êtes avec vos points forts et vos points d’effort physiques et psychologiques et qui déterminent d’ordinaire votre manière d’agir.

Cette première analyse doit vous permettre, sous réserve qu’elle soit réalisée avec rigueur et sincérité, de vous positionner dans la pyramide de Maslow afin de déterminer ce que vous attendez vraiment de la création de votre entreprise.

A l’issue de cette introspection, vous disposerez d’une première approche de votre identité selon votre vision mais qui n’est pas nécessairement celle partagée par votre environnement professionnel.
Vous serez également amené à identifier des comportements et des compétences à développer et des comportements à améliorer et des compétences nouvelles et complémentaires à acquérir parce qu’elles s’inscrivent avec les besoins de votre entreprise.

Enfin, si vous connaissez certains de vos concurrents, vous pourrez aussi, par comparaison, travailler sur vos facteurs de différenciation afin de mieux mettre en avant votre valeur ajoutée.

2. Acquérir de la visibilité et de la notoriété

A une époque où le digital est prédominant dans l’économie mondiale et eu égard à l’importance croissante des réseaux sociaux, assurer le marketing de sa personne en tant que chef d’entreprise en étant le plus crédible et visible possible aura nécessairement à terme des retours positifs sur votre entreprise.
Les possibilités de développer votre identité et votre réputation professionnelles sont multiples : création d’une page sur les réseaux sociaux (Facebook et LinkedIn, par exemple) ou d’un blog, prise de parole en public lors de conférences, publication de newsletters ou d’ouvrages, d’articles dans des revues spécialisées, animation d’un réseau professionnel, adhésion à une association, organisation et sponsoring d’événements largement relayés en ligne et par la presse…
Cela nécessite bien sûr d’y consacrer du temps et de l’énergie, mais vous développerez de vous une image innovante et dynamique, vous en retirerez plus de notoriété et de visibilité, de même que vous aurez ainsi l’opportunité de nouer de nouvelles relations qui pourront devenir autant de prospects potentiels.
Ce sera l’occasion aussi de créer votre réseau professionnel, d’identifier des partenaires pour rompre l’isolement et de favoriser, dans le cadre d’une relation gagnant/gagnant, un développement mutuel de vos activités en mettant en commun des expertises et en atteignant une taille critique pour répondre à des appels d’offres.
L’entretien de son réseau professionnel est, à ce titre, essentiel que ce soit par des rencontres régulièrement organisées, par l’envoi de messages, par l’échange d’informations, et par la participation conjointe à des événements, créant ainsi une dynamique d’entraide.

3. Gérer son image avec rigueur

De la confiance accordée par votre entourage professionnel à votre valeur personnelle et professionnelle va dépendre votre réputation professionnelle. Ce que les autres disent de vous, que ce soit par le bouche à oreille physique ou virtuel, aura, en effet, une répercussion directe sur la réputation de votre entreprise.
Désormais, les références qui figurent sur votre site Internet, les récompenses attribuées, les recommandations et les témoignages positifs de vos clients et de vos partenaires, les discussions sur les réseaux sociaux qui sont des marques de satisfaction doivent servir de preuves à votre réputation professionnelle.
Il faudra donc les mettre en avant pour inciter vos prospects à devenir vos clients et pour attirer de nouveaux partenaires dans le cercle vertueux que vous construisez.
Il est important aussi de surveiller ce qui pourrait se dire de vous de négatif pour, le cas échéant, prendre les mesures nécessaires afin de corriger et d’améliorer ce qui doit l’être ou vous défendre et répondre à des attaques si celles-ci sont injustifiées.
En conclusion, le travail que tout dirigeant de TPE et PME/PMI doit réaliser sur sa « marque personnelle » ne peut en aucun cas être considéré comme étant réalisé une fois pour toute. Il doit, au contraire, être géré au quotidien et dans la durée pour tenir compte des évolutions personnelles et professionnelles du dirigeant. En ce sens, on pourrait comparer ce travail à l’effort que nécessite une course d’endurance.

Article par Danielle Gance

7 Conseils pour réussir à s’étendre à l’étranger

A n’importe quel moment de la vie de votre entreprise, vous pouvez décider de vous étendre à l’étranger. Que ce soit pour augmenter votre chiffre d’affaires, votre notoriété ou pour une autre raison, faire le choix de l’internationalisation demeure un véritable pari. Selon CCI International et OpinionWay, seulement 43% des PME et ETI exportatrices sont implantées à l’étranger. Réussir à s’intégrer peut représenter un vrai défi. Voici 7 conseils pour réussir à vous étendre à l’étranger. 

Cibler les pays 

Lorsque vous prévoyez de vous étendre à l’étranger, dîtes-vous bien que vous ne pouvez pas vous implanter dans tous les pays en même temps. Il demeure nécessaire que vous effectuiez une sélection au préalable. Ciblez-le ou les régions du monde dans lesquelles vous souhaitez vraiment vous implanter pour obtenir une liste précise, et ainsi, ne plus prendre en compte les zones qui ne vous intéressent pas. N’hésitez pas à vous demander où se trouve principalement le business de votre secteur d’activité. Effectuez toujours cette tâche avant de vous lancer dans un projet d’une telle ampleur pour mettre toutes les chances de votre côté. Préparez une sélection minutieuse ! 

S’informer sur le marché 

Avant de vous lancer dans toutes les démarches afin de vous étendre à l’international, une étape s’avère primordiale au préalable : vous informer du marché déjà existant dans les pays que vous ciblez. Sans aucune connaissance à ce niveau, vous prenez un risque considérable qui a de forte chance de finir en échec. Prenez le temps de trouver les renseignements nécessaires sur la concurrence et us et coutumes. N’hésitez pas à prendre en compte la réglementation qui s’avère en rigueur dans le pays ou encore les habitudes de consommation pour pousser vos recherches le plus loin possible. Ne partez pas à l’aveugle, préparez-vous le mieux possible !

Se faire accompagner pour à s’étendre à l’étranger si besoin 

Une telle démarche peut nécessiter une aide extérieure. Un peu d’aide à ce niveau ne peut que s’avérer bénéfique pour vous. Heureusement, il existe de nombreux organismes publics ou privées qui offrent des conseils, formations et des solutions d’aides au développement à l’international. Pour vous faire accompagner dans votre projet, n’hésitez pas à contacter la Coface, les Chambres de Commerce et d’Industries (CCI), les Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Étranger (CCIFE) ou autre pour obtenir des conseils précis sur des sujets qui peuvent se présenter très utile pour votre projet. Ne vous lancez pas seul dans l’aventure ! 

Choisir une structure juridique 

Avant de partir vous lancer à l’étranger, il vous faut choisir une structure juridique. Cette dernière se déterminera principalement par vos objectifs ainsi que votre stratégie. Ce point entre également dans l’aspect fiscal. Vos choix détermineront ce facteur primordial pour vous implanter à l’étranger. Pour régler toute cette partie de votre internationalisation, des démarches administratives s’avèrent parfois nécessaires, mais notez bien qu’elles peuvent varier d’un pays à l’autre. Il peut être conseillé de se lancer à l’étranger en commençant avec l’ouverture d’une structure légère comme un bureau de liaison. Il s’agit d’un moyen de faire un premier pas et les formalités sont réduites. Parfait pour démarrer ! Une fois que vous demeurez bien installé, vous pourrez ensuite envisager de fonder une véritable filiale dans ce même pays. Pensez également à la possibilité de faire des partenariats pour vous donner plus de chance. Prévoyez bien tous les aspects ! 

Avoir un plus à proposer 

Pour réussir à vous imposer dans un marché étranger, vous devez forcément réussir à concurrencer les entreprises locales, ce qui peut représenter un véritable défi si elles sont bien établies. Vérifiez toujours que vous ne fournirez pas une énième fois le même service qu’elles. Si vous vous rendez compte que vous n’apportez rien de plus, réfléchissez avant de vous lancer définitivement dans les démarches. Proposez toujours mieux que les services déjà en place ! 

Ne pas voir trop grand au début

Votre souhait demeure de conquérir la totalité du marché d’un pays ? Parfait ! La motivation reste un facteur primordial pour la réussite d’une entreprise. Gardez tout de même à l’esprit que vous ne pouvez pas vous installer dans un pays et devenir le numéro du jour au lendemain. Atteindre cet objectif va sûrement prendre du temps. Renforcez progressivement votre présence sur votre marché et restez toujours plus attractif ! Obtenir des résultats dans une région étrangère s’avère déjà une belle réussite. Rappelez-vous que vous partez de rien dans ce pays et que le plus gros du chemin reste encore à faire. 

Finaliser les démarches 

Avant de vous lancer, vérifiez que des démarches complémentaires ne sont pas nécessaires. Elles restent variables suivant les pays. Pensez aux modalités pratiques comme ouvrir un compte bancaire à l’étranger, faire une demande de permis de travail ou encore à déposer votre marque à l’international. Vérifiez bien que tout ce qui touche au domaine administratif ne pose aucun problème et partez l’esprit tranquille ! 

S’étendre à l’étranger demande beaucoup de préparation et doit se réaliser avec soin et minutie. Il demeure primordial que vous preniez le temps nécessaire et arriver dans un nouveau pays totalement prêt. Pour ce genre de projet, n’hésitez pas à vous faire accompagner pour les démarches afin de n’omettre aucun détail. A vous de vous lancer à la conquête des marchés étrangers ! 

Ces entreprises de la FoodTech

Le 10 janvier 2017, Sodexo investissait dans la Foodtech. En rachetant Foodchéri, la célèbre entreprise a voulu se moderniser et rejoindre le panel des sociétés innovantes. Le marché de la Foodtech ne cesse de s’agrandir et accueille de plus en plus d’entreprises. 

Toutes ces entreprises ont fait le pari d’investir et de moderniser les services autour de l’alimentation. Une étude de Digital Food Lab a démontré qu’une entreprise de Foodtech était créée tous les 3 jours en France. Le marché ne cessant de s’accroître, les places deviennent chères pour les start-ups qui souhaitent s’épanouir dans le secteur de l’agro-alimentaire. Désormais, la Foodtech ne se réduit plus seulement aux services de livraison. 

L’univers de la food, réuni dans une boite

Les box ces dernières années sont devenues très populaires, les plus emblématiques se sont fait connaître dans le secteur de la beauté. Des entreprises ont eu l’idée de développer cette idée au cœur du secteur agro-alimentaire. Les consommateurs n’ayant pas toujours le temps de faire les courses ou étant peu inspiré pour cuisiner se laissent tenter par ces coffrets. Les entreprises ont su parier sur les envies des consommateurs et ça marche.

KitchenTrotter : cette box par abonnement a été lancée par 3 entrepreneurs en 2012. Elle consiste à allier plaisir de cuisiner et de voyager. Elle envoie aux abonnés des « kits » avec les recettes et les ingrédients pour un menu exotique. Avec la box, 4 recettes sont possibles avec 7 ingrédients. Le pari de cette entreprise est de se démarquer de ses concurrents en misant sur l’originalité à l’aide de « fun facts » et d’une playlist pour être local, le temps de cuisiner. En 2017, l’entreprise a continué son expansion en se développant en Angleterre. 

Ma bière box : sous le même principe que KitchenTrotter, Ma bière box, délivre à ses abonnées 6 bouteilles de bière artisanale. Ces bières « Made in France » sont accompagnées d’une carte du pays indiquant leur provenance. L’idée était de faire découvrir des bières artisanales conçues par des micro-brasseurs. Cette entreprise a pris beaucoup d’ampleur grâce à un concept qui n’était pas encore proposé, la bière étant le deuxième alcool consommé par les français après le vin. 

La livraison à domicile, modèle classique et populaire

Très connues des consommateurs, les entreprises de la Foodtech s’installant dans le secteur de la livraison à domicile sont nombreuses. Les géants comme Ubereats ou encore Alloresto sont des modèles qui plaisent aux start-ups et engendrent de nombreuses créations d’entreprises autour de cette idée. 

Ubereats : ce géant de la Foodtech dérivé de Uber a su s’imposer au sein de l’Hexagone. Reconnu partout dans le monde, l’entreprise a su convaincre les consommateurs grâce à sa politique de coursier inspiré de sa première application Uber. Livrant différent type de restauration, dernièrement, l’entreprise américaine s’est lancée dans la livraison de commandes McDonald’s. 

Foodchéri : créée à l’été 2015, cette entreprise française propose des produits confectionnés par elle-même pour les livrer aux consommateurs. Contrairement aux gros concurrents, elle se différencie par son aspect de restaurant virtuel. Elle est composée de 70 collaborateurs et prépare plus de 12 000 plats chaque semaine, délivrés à Paris et en Ile de France. 

Des services entre particuliers 

Les entreprises de la Foodtech concernent différents secteurs, mais celui revenant souvent est celui de mettre en relation des particuliers. Les concepts s’appuient sur la volonté de faire découvrir des spécialités, des talents culinaires ou encore de partager un moment avec des inconnus. Ces innovations en matière de Foodtech, ont le vent en poupe ces dernières années et les start-ups ne cessent de se développer. 

Take A Bref : cette start-up montée par 4 amis a pour concept de louer des espaces et du matériel pour des barbecues. Elle propose un service similaire à Airbnb. Les propriétaires possédant un barbecue chez eux fixent un prix pour l’utilisation du lieu et du matériel, pour le plus grand plaisir des consommateurs. Proposant également un service tout compris avec la nourriture, Take A Bref se différencie des concurrents et des traiteurs traditionnels.

Voulez vous diner : cette plateforme de repas entre particuliers a été lancée en 2011. Elle consiste à réserver un repas chez l’habitant. L’entreprise mise sur le partage des hôtes, pour accueillir des voyageurs. Voulez vous diner a su convaincre partout dans le monde, étant présente à Toronto, à Londres, à Canberra et d’autres grandes villes. Cette entreprise a fait de la Foodtech un enjeu de partage à l’international. 

La Foodtech, un enjeu de production responsable 

Les entreprises de la Foodtech souhaitent aussi s’étendre sur un marché responsable d’un point de vue environnemental ou social. Elles participent à une volonté de partage sur des principes d’anti-gâchis et de bien manger. 

Prêt à pousser : cette start-up est devenue très populaire ces dernières années grâce à son concept de mini-potager à faire pousser chez soi. L’entreprise a souhaité répondre à une volonté de bien manger chez les consommateurs. En réalisant eux-mêmes leur potager dans leur cuisine, la satisfaction et la bonne production des aliments ravis les clients. Depuis 5 ans l’entreprise connait un vrai succès, l’an dernier elle a réalisé un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros. 

Optimiam : les entreprises de la Foodtech, c’est aussi une volonté de faire des bonnes actions. C’est le pari d’Optimiam ayant lancé une application permettant aux commerces de vendre leur surplus de la journée. Les internautes sont donc informés des produits disponibles à bas coût près de chez eux. Cette entreprise ayant une volonté anti-gaspillage, se démarque de ses concurrents de la FoodTech en tentant de réaliser une bonne action. Les neufs premiers mois, l’application a été téléchargée 22 000 fois. 

6 astuces pour faire ses relations presse soi-même

Quand on est une entreprise en plein développement, la notion de communication se fait ressentir à un moment ou à un autre ! Nous le savons tous, pour vendre il faut communiquer, et pour communiquer il faut du budget ! Mais comment faire quand on n’a pas les moyens de faire appel à une agence de relations presse ? Nous allons en 6 étapes, revenir sur quelques principes, qui vous permettront d’appréhender le travail d’attaché de presse.

1. Le titre ou comment séduire

Si vous souhaitez retenir l’attention de votre interlocuteur, utilisez le « CAP » pour Court, Attractif, Pertinent. Essayer de créer un titre variant entre 60 et 80 caractères, en pensant bien à placer les mots clés résumant votre activité. Respectez ces trois mots, et votre communiqué gagnera des points, car c’est bien l’objectif ! Mettre tout en œuvre pour que votre titre accroche, et donc lui évite le sort de la poubelle…

2. Le communiqué, un exercice à bien maîtriser

Pour une compréhension rapide et efficace, de votre rédactionnel, celui-ci devra-être Informatif, facile à lire, et de préférence se rattacher à une actualité ou à une tendance de fond qui se développe, ou va se développer.
Votre communiqué ne devra pas contenir plus de 3 ou 4 paragraphes, contenant chacun 4 à 5 lignes au maximum par paragraphe, et surtout, ne donnez pas l’impression à votre interlocuteur que votre CP ressemble à de la pub, car il partira directement à la poubelle ! Vous devez faire en sorte que le journaliste comprenne le bien-fondé de votre entreprise dans les 2 à 3 premières lignes. Le reste n’est que « Bonus ».
Dernier point, arrêtez de répéter le nom de votre société plus de 5 fois dans un communiqué. Exemple : « L’entreprise x a créé le nouveau système », « L’entreprise x innove » etc…Mieux vaut en dire moins, et compléter le reste d’illustrations et ou de graphiques, qui permettront d’ailleurs au journaliste de complètement s’immerger dans votre univers.

3. Le ciblage, l’atout incontournable

Si un communiqué de presse bien rédigé permet de retenir l’attention, un ciblage journalistique l’est encore plus. Au moment de votre envoi, vous vous poserez cette fameuse question « Est-il plus rapide de faire un envoi massif ? » Même si l’idée paraît attrayante, oubliez ce procédé qui ne vous apportera au résultat pas grand-chose, si ce n’est de la déperdition dans tous les sens. Nous vous conseillons plutôt de prendre un peu plus de temps en sélectionnant une cinquantaine de journaliste qui traiteront des intérêts journalistes, susceptibles de se rapprocher de votre activité.

Si vous ne possédez pas de fichiers, pas de panique, nous vous conseillons de vous rendre dans un kiosque, d’acheter une dizaine de magazine, et de répertorier les coordonnées des rédactions qui se trouvent soient dans les premières pages, soit dans les dernières. Il ne vous restera plus qu’à appeler, et à demander la rédaction, qui vous acheminera vers la bonne personne. Il vous faudra être persévérant. Agissez de la même manière pour Internet, tapez des mots clés correspondants à votre activité, puis analyser ce qui en ressort et les personnes qui rédigent. Point Bonus : intéressez-vous à votre interlocuteur ! Comment rédige-t-il ? Quel est le dernier article rédigé ? En clair, analysez son comportement pour comprendre quels types d’informations il apprécierait.

4. Des envois toujours personnalisés

Puisque vous connaissez les contacts des journalistes, prenez le temps de personnaliser votre mail à l’attention de votre interlocuteur. Même si la tâche est plus longue, un envoi personnalisé est toujours mieux perçu qu’un envoi groupé.

5. La relance, une obligation

Une fois votre mail envoyé, attendez 24 heures, puis commencer à rappeler en demandant si le mail est bien arrivé ? Il y a des chances que votre interlocuteur vous réponde « que votre mail ne lui dise rien ». Pas d’inquiétudes, cela arrive souvent ! Expliquez en quelques secondes, le propos de ce premier envoi et en fonction de l’échange, proposez lui un second renvoi. Il vous répondra « Oui », et vous lui renverrez.

6. Le suivi, une persévérance qui porte ses fruits

Le suivi est surement le travail, le plus long car il vous fera trouver un équilibre. Lors de votre premier appel, le journaliste vous aura surement dit « Je le garde sous le coude ». Ce qui signifie, que malgré l’intérêt, il n’en a pas l’utilité dans l’immédiat, alors rien ne sert de l’appeler 2 jours plus tard. Vous devrez être patient, et pourrez malgré tout le tenir au courant de l’évolution de votre activité. De cette manière, vous développerez la relation, jusqu’à obtenir votre retombée presse.

7. En conclusion

Vous l’aurez compris, les relations presse sont un travail de longue haleine, qui demande patience, endurance, et stratégie. Si vous pensez que vous n’aurez pas le temps d’effectuer toutes ces démarches sur la durée, nous aurions tendance à vous orienter à passer par des professionnels de relations presse, qui connaissent ce métier, très enrichissant, mais pas évident !

Propos de  Cédric Phojo

.xyz, .space, .paris et .online… les nouvelles extensions qui cartonnent

De nouvelles extensions de noms de domaine sont disponibles depuis 2014. La création de près de 2000 nouveaux noms de domaines de premier niveau a été acceptée l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers ou en français Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet), l’autorité de régulation de l’internet. L’ICANN a ouvert le marché des domaines de premier niveau – ou extensions de noms de domaine – pour faire face à la congestion des domaines historiques tels que .com, .info ou .org.

Le manque de disponibilité de noms de domaine pour ces extensions a été et se trouve être toujours à l’origine de nombreuses spéculations. Des domainers, des professionnels des noms de domaine, réservent plusieurs centaines de noms et domaines pour les céder ensuite à prix d’or. L’ICANN a voulu stopper ou du moins freiner l’inflation avec ces nouvelles extensions.

La création des nouveaux noms de domaine de premier niveau a été ouverte non seulement aux entreprises désirant devenir des registrars de noms de domaine mais aussi à des entreprises voulant s’offrir leur propre extension. Nike, Apple ou McDonald’s se sont ainsi offert respectivement un .nike, un .apple ou un .mcdonalds.

L’annonce de l’arrivée de nouvelles extensions a été vécue par de nombreux webmasters et entreprises comme une véritable opportunité. Les noms de domaine génériques ou en lien avec leur entreprise allaient devenir accessibles et surtout moins coûteux. Aujourd’hui, les nouvelles extensions s’installent progressivement dans le paysage. Les futurs géants de l’internet existent peut-être déjà et leur communication sera axée sur une extension nouvelle à l’image de certaines start-ups à la mode qui utilisent un .io

Si la progression des nouvelles extensions est progressive, certaines d’entre-elles connaissent déjà un fort succès. 4 extensions tirent nettement aujourd’hui leur épingle du jeu en France : le .xyz, .space, .paris et .online

L’extension .xyz

Parmi les nouvelles extensions, le .xyz est le numéro un en terme d’enregistrement mais aussi de visibilité. Cette extension – ouverte à toutes les inscriptions sans restriction – compte selon plusieurs sources plus de 2,5 millions de noms de domaine enregistrés. A titre de comparaison le .com compte plus de 160 millions de noms de domaine enregistrés.

XYZ.COM LLC, l’entreprise derrière .xyz, a fait du .xyz le n°1 des nouvelles extensions en proposant tout d’abord des prix très attractifs à son lancement mais en offrant aussi beaucoup de noms de domaine. Cette extension a également bénéficié d’un sérieux coup de pouce avec la création du nom de domaine abc.xyz. Ce site a été créé par Larry Page, co-fondateur de Google, afin d’héberger le site internet d’Alphabet, la maison-mère de Google !

De plus, de nombreuses entreprises du « nouveau monde » ont décidé de faire du .xyz leur nom de domaine: en raison du notamment du prix très attractif mais aussi de son aspect « cool ».

L’extension .online

L’extension générique .online est ouverte aux réservations depuis août 2015 et va dépasser rapidement les 800 000 noms de domaine réservés. Créée par Radix, online – qui peut se traduire en français par être en ligne, est particulièrement adaptée pour les entreprises solidement installées dans le monde physique et souhaitant conquérir l’univers virtuel.

L’extension .space

L’extension .space est ouverte à l’enregistrement depuis janvier 2015. Elle compte déjà près de 300 000 noms de domaine. Cette extension générique n’est pas réservée aux amateurs d’astronomie. Radix, également à l’origine de la création du domaine, a en effet précisé dans sa charte que l’extension .space était « grande ouverte à tous ceux qui veulent peindre leur rêve ».

L’extension .paris

Le récent .paris est dans le top 5 en France avec plus de 20 000 noms de domaine. Ce nombre peut être considéré comme un véritable succès puisque le .paris – géré par l’AFNIC, notamment en charge du .fr – propose en effet une réservation restreinte : les personnes ou entreprises souhaitant s’offrir un nom de domaine en .paris doivent justifier d’une domiciliation, d’une activité ou d’un contenu en lien avec la capitale française. Le .paris a mis en place ce règlement afin de pouvoir maîtriser son image. Cette volonté est autant favorable à l’extension qu’à la ville de Paris, qui offre un peu de son prestige à chacun des noms de domaine en .paris. Peut-être que l’attribution des JO et l’exposition universelle donneront un coup de pouce à cette extension.

En conclusion, si de nombreuses entreprises et particuliers ont profité de l’arrivée des nouvelles extensions pour s’offrir un nom de domaine générique à peu de frais ou pour associer une extension à leur domaine d’activité, les nouveaux noms de domaine ne jouent pas encore dans la même cour que les extensions historiques. Cependant certaines extensions connaissent déjà un succès certain et il est légitime de penser qu’elles vont s’imposer progressivement.

8 bons endroits pour inviter un client

En tant qu’entrepreneur, votre relation avec vos clients demeure primordiale. Il faut savoir les comprendre mais aussi leur apporter du confort lors de vos rendez-vous professionnels. Choisir le bon lieu peut paraître un détail mais n’est pas négligeable pour autant.

Le lieu étant un atout lors d’un rendez-vous professionnel, il convient de le choisir en fonction de votre client et de ce que vous avez à lui présenter. Il doit détenir les qualités requises pour une présentation claire et fluide de votre projet. Le côté pratique ou tranquille est à privilégier. En ce qui concerne le premier rendez-vous, soyez sûr de vous et privilégiez un lieu classique ou professionnel. N’oubliez pas, le lieu doit également refléter les valeurs de votre entreprise.

1. Le restaurant

Un incontournable. Le choix du restaurant peut s’avérer classique mais aide à tisser des liens. Il demeure un lieu agréable instaurant une relation de proximité. À l’idée du restaurant, le client comprendra que vous souhaitez lui accorder du temps. Pour un restaurant idéal, optez pour un endroit pas trop bruyant ou demandez une table loin de la foule. Tout ceci permettra, à vous comme à votre client, d’être à l’aise. Tentez aussi de choisir un endroit en lien avec la personnalité de votre interlocuteur. Si impressionner son client peut être bénéfique, faites attention à ne pas en faire trop.

2. Le café

Très classique. Contrairement au restaurant, le café est privilégié pour un rendez-vous plus court. L’endroit (destiné uniquement aux cafés, à ne pas confondre avec un bar, par exemple) s’avère de plus en plus en vogue. Il est d’ailleurs avantageux pour un second entretien, une fois que le contact a déjà été instauré. Le café possède un avantage commun au restaurant : il est convivial et permet de ne pas mettre trop de pression au client. N’hésitez pas à surprendre celui-ci avec le choix d’un café au décor insolite, sans pour autant tomber dans l’excès !

3. Le bar

Amusant. Un endroit particulier tel qu’un bar donne du cachet à un rendez-vous. Bien que tous les types de bars ne se prêtent pas à l’exercice, vous en trouverez forcément un qui corresponde à votre rendez-vous. Les grands bars haut de gamme au sein d’hôtels luxueux sont souvent privilégiés par les dirigeants, pourquoi ne pas essayer ? Votre client sera impressionné et vous serez à l’aise pour parler de tous les sujets. Lors d’un rendez-vous professionnel, les bars « tendances » et trop bruyants sont à proscrire pour éviter de se retrouver submergé par la foule. Un endroit calme et spacieux pourra, à l’inverse, vous permettre de démontrer vos projets en toute tranquillité.

4. Le bureau

Formel. Pour un rendez-vous client, le bureau demeure l’idée la plus simple. Sans originalité, elle s’avère pourtant utile dans des cas précis. Lors d’un rendez-vous important avec beaucoup de documentation ou nécessitant du matériel, envisager un espace professionnel reste préférable. Quant aux espaces de coworking, il est possible de réserver de grandes salles de réunion et bénéficier du côté spacieux, moyennant parfois un certain coût. Pensez à réserver à l’avance !

5. Les musées et galeries d’art

Plus originaux. Les lieux culturels peuvent se révéler un vrai plus pour un rendez-vous. Ils marquent une pointe d’originalité de votre part. Cette expérience moins formelle sera l’occasion d’un partage entre vous et votre collaborateur. Attention, toutefois, à connaître les goûts et les préférences de votre client. Demandez-lui son avis en amont sur la question ou tentez les lieux culturels assez neutres si vous n’êtes pas sûr de vous. Certains musées proposent de les visiter en dehors des horaires d’ouverture. Cette occasion permet de donner un sentiment d’exclusivité au client et d’être tranquille durant la visite pour exposer vos motivations.

6. Les salons

Atypiques. Pour un rendez-vous client, les salons constituent des endroits originaux permettant d’être à l’écoute de ce dernier.
Il reste important de choisir un salon intéressant, de préférence en lien avec votre domaine d’activité ou avec les goûts de votre interlocuteur. Certains salons donnent l’opportunité aux professionnels de venir en avant-première, généralement la veille de l’ouverture. Cette solution évitera la foule et les désagréments qu’elle peut causer, les jours de grosse affluence. Un salon nécessitant la mobilité, évitez les documents et privilégiez plutôt une tablette ou plaquette.

7. Le parc

Original et reposant. Un parc peut s’avérer être un bon choix, un endroit calme et agréable pouvant mener à un rendez-vous concluant. Avant toute chose, assurez-vous de savoir si votre client aime les parcs et la nature.
L’ambiance générée pourrait ainsi être bénéfique : vous travaillez tout en vous reposant et en profitant du beau temps. Bien entendu, ce choix est à adopter les jours ensoleillés. Cette petite pointe d’originalité peut permettre de vous démarquer et démontre de l’audace auprès de votre client. N’oubliez toutefois pas, même si l’endroit est atypique, le rendez-vous doit rester professionnel !

8. Les lieux cultes ou insolites

Impressionnants. Les lieux cultes de votre région peuvent se révéler un bon choix. Si votre collaborateur ne connaît pas les lieux, lui faire découvrir des endroits sympathiques et insolites se place comme une bonne idée. À Paris, par exemple, une péniche peut être l’endroit adéquat. Elle permet la découverte de la ville avec un certain standing. Ce type de lieux représente l’occasion de créer du lien dans un cadre exceptionnel. Votre collaborateur se sentira à l’écoute et mis en valeur par cette démarche.

Choisir son lieu peut vite tourner au casse-tête. Pour éviter cela, focalisez-vous, essentiellement, sur les attentes de votre client et sur l’objectif de votre rendez-vous. Rappelez-vous également que les idées originales peuvent constituer un vrai plus mais ne sont pas à tenter avec tout le monde.

Pratiques collaboratives inter-entreprises : un nouveau modèle économique ?

Article sponsorisé par MMA

Ces dernières années, les pratiques collaboratives ont envahi le monde des entreprises, tous secteurs d’activité confondus. Prêts de locaux, de matériel ou même emprunts… Le phénomène, porté par le web et ses plateformes numériques, est devenu un véritable modèle économique. Explications.

Facilité par internet et ses plateformes digitales, le phénomène des pratiques collaboratives touche de plus en plus d’entreprises en France. De leur point de vue, cette mise en réseau de biens et ressources offre de nombreux avantages comme la possibilité de réaliser des économies. Près d’une TPE (entreprise de moins de dix salariés, ndlr) sur quatre a déjà prêté ou emprunté à une autre, révèle une étude menée en septembre 2017 par MMA auprès de 436 professionnels et artisans. En tête de liste, les locaux, bureaux ou ateliers, suivis de l’équipement et du matériel. Si cette pratique s’est effectuée à titre gratuit dans 73 % des cas, elle concerne, principalement, les entreprises installées dans des villes de plus de 100 000 habitants. Ces championnes du collaboratif se situeraient davantage dans le Sud et Sud-Ouest de l’Hexagone, toujours selon l’enquête, et les dirigeants auraient, quant à eux, en moyenne, entre 35 et 49 ans. Reste à savoir quels en sont les principaux enjeux.

Le collaboratif : un double enjeu

Dans le top 3 des avantages des pratiques collaboratives évoqués par les TPE, se classent les économies, la souplesse et la réactivité, ainsi que les bonnes relations. En plus de permettre un gain d’argent, le prêt ou l’emprunt réalisé entre deux professionnels améliore, bien souvent, leur efficacité. La mise rapide à disposition des moyens nécessaires à leur activité constitue un atout de taille. Sans compter que cette pratique favorise, naturellement, l’élargissement de leur réseau à travers la rencontre de nouveaux profils.

Malgré tout, un certain nombre de craintes pourraient bien freiner le développement des pratiques collaboratives, comme l’explique l’enquête effectuée par MMA. 54 à 72 % des TPE se sentent, insuffisamment, couvertes en cas de dommages et 15 % manquent de confiance en leurs partenaires. Conséquence : 65 % estiment qu’une assurance spécifique s’avère nécessaire pour couvrir le prêt de locaux ou de matériel. Un constat renforcé par le fait que près de 40 % d’entre elles affirment qu’elles partageraient davantage si elles détenaient la certitude d’être couvertes par leur assurance. C’est ainsi, par exemple, que pour répondre à ces besoins, l’assureur MMA a, pris soin de faire évoluer certaines de ses offres telle que celle dédiée à l’« Assurance collaborative multirisque », à destination des professionnels.

Partager ses bureaux plutôt que recourir à la location

Deuxième poste de dépense après les salaires, les locaux représentent, souvent, une charge difficile à supporter. Un constat d’autant plus vrai pour les entreprises qui viennent de se lancer et dont le chiffre d’affaires n’est pas toujours à la hauteur des résultats escomptés. Dans ce cas de figure, quelques autres options s’offrent à vous. Vous pouvez, certes, travailler de chez vous mais cette solution, aussi économique soit-elle, n’est pas toujours réalisable sous un angle pratique. L’arrivée d’un, puis de deux salariés mais aussi la localisation géographique de votre lieu de vie (pas nécessairement favorable à l’exercice de votre activité) peuvent rendre les conditions de travail loin d’être idéales… Autre possibilité : rejoindre une pépinière d’entreprises ou un incubateur. Si l’environnement s’avère, en principe, propice au développement d’une société, les places sont chères et la sélection s’effectue sur dossier. En plus de n’avoir aucune garantie d’être accepté, des coûts d’admission et d’hébergement sont à prévoir. Vous pouvez également opter pour les espaces de coworking. Ces espaces de travail partagés offrent un certain nombre de services comme l’accès à internet, la mise à disposition de salles de réunion… Leur coût demeure, toutefois, largement variable selon les lieux et les prestations proposées.

Reste également le prêt ou l’emprunt d’espaces à une autre entreprise. Cette forme de pratique collaborative peut aussi bien concerner un poste de travail qu’un bureau entier, voire l’accès à un espace de stockage ou entrepôt. Ce type de solution est, en règle générale, possible à titre gracieux sous certaines conditions : si vous travaillez, régulièrement, pour l’entreprise en question en tant que prestataire (ce rapprochement représente un gain d’efficacité mutuel), si votre projet l’intéresse ou si elle souhaite bénéficier de votre savoir-faire et considère que cette collaboration peut leur être bénéfique.

Emprunt ou location de matériel : une alternative à l’achat

Imaginez des entreprises qui n’utilisent qu’un certain type de matériel, d’équipements ou machines dont elles disposent, qu’une partie de l’année. Prenez ensuite la proposition à l’inverse et pensez, maintenant, à celles qui ont besoin de ce même type de matériel, qu’elles ne possèdent pas pour diverses raisons (manque de moyens, hésitation à l’achat car impossibilité de l’amortir…), mais à un autre moment de l’année. N’y aurait-il pas là de quoi faire jouer des pratiques collaboratives ? C’est la question que se sont posées bon nombre d’entreprises. Après être resté cantonné au milieu agricole, le prêt de matériel gagne d’autres secteurs d’activité et 22 % des TPE ont prêté ou emprunté une ressource au cours des douze derniers mois, selon l’étude réalisée par MMA. Plus largement, 11 % des TPE sondées ont prêté ou emprunté un équipement ou un matériel. Et parmi elles, 9 % l’ont fait à titre gratuit.

Le troc entre entreprises reste également possible. Ce concept consiste, simplement, à échanger un matériel contre un autre, ou contre une contrepartie en nature telle qu’une prestation ou un service immatériel. Dans tous les cas, même lors d’un échange gratuit, pensez à sécuriser la transaction en signant une convention de prêt de matériel entre entreprises !

Les business models innovants

L’innovation de modèle économique est un levier de création de valeur majeur. Autre réalité : ce sont les outsiders qui s’en sont servis pour renverser les hiérarchies concurrentielles. Autant dire que c’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs. Mais attention, aucune innovation des business models sans subversion !

PWC CEO pulse évoque 5 questions essentielles susceptibles d’influer sur l’évolution les business models :

  • Comment répondre à des clients plus exigeants, plus volatiles, mieux informés et moins fidèles à une marque. (Internet a bouleversé toutes les habitudes)
  • Comment faire face au nombre croissant de jeunes entreprises, plus efficaces et plus agiles qui viennent disrupter chaque pan de l’économie (le développement des start-ups a dépoussiéré les systèmes hiérarchiques, facteurs d’immobilisme)
  • Comment saisir les opportunités qu’offrent la multiplication des canaux, les objets connectés, l’intelligence artificielle, le big data et l’économie de partage. (La nécessité d’appréhender un mode de communication nouveau)
  • Comment adapter les process et les méthodes de production en intégrant les nouvelles technologies pour accélérer le développement de produits et services. (L’adaptation à toute évolution devenue est un facteur de survie)
  • Comment s’adapter aux nouvelles réglementations, plus strictes, auxquelles sont soumises de nombreux secteurs (finance, énergie, transport…) (Les frontières sont perméables et les réglementations deviennent de vrais casse-têtes)

Dell, Zara, et Easyjet font figure de références en termes de création de valeur et de croissance ces dernières années. Ces entreprises de taille, de secteur et d’origine géographique différents ont en commun d’avoir conçu et déployé une innovation radicale dans leur secteur. Cette innovation n’a pas concerné le produit lui-même, elle ne réside pas non plus sur une avancée technologique de rupture. Ces entreprises ont été innovantes dans la façon de construire et capturer de la valeur, elles ont réalisé chacune une innovation de modèle économique.

Un nouveau continent d’innovation qui dépasse la technologie

Comme ces quelques exemples le montrent, l’innovation de modèle économique n’est pas née avec l’économie numérique et la digitalisation, elle n’est même pas forcément liée à une innovation technologique. L’innovation de modèle économique peut s’appliquer aux produits comme aux services, quel que soit le niveau de technologie, quelle que soit la taille de l’organisation. Ainsi, le modèle Freemium qui propose de passer du gratuit au payant à forte valeur ajoutée.

Cette stratégie freemium consiste à faire adhérer un maximum de personnes à un service gratuit pour les conduire ensuite vers un service payant plus complet, avec des fonctionnalités à forte valeur ajoutée. De très nombreux logiciels ou plateformes digitales fonctionnent ainsi : Facebook, Dropbox, Hootsuite, Hubspot, LinkedIn, Skype, Prestashop, etc. De même, le modèle de l’abonnement qui propose de payer pour l’accès. Ce n’est plus le produit qui a de la valeur mais son utilisation. On paie à l’utilisation réelle d’un produit toujours à jour.

Un business model c’est bien plus large qu’un modèle de revenu

On limite souvent le modèle économique au modèle de revenu : freemium, abonnement, paiement à l’achat, gratuit, et donc l’innovation de modèle économique à une nouvelle façon de mettre un prix sur un produit ou un service. Le modèle économique c’est certes un modèle de revenu mais c’est surtout une bonne synchronisation entre ce modèle de revenu, la proposition de valeur offert aux clients d’une part et l’organisation mise en place pour y parvenir d’autre part. L’innovation réalisée par Dell, Zara ou Easyjet a bien plus concerné la proposition de valeur (choisir votre configuration, changer plus souvent de vêtement, voyager peu cher) et l’organisation (localiser la production près des zones de consommation, augmenter le nombre de rotations quotidiennes d’un avion, fabrique à la demande) que la façon de formuler leur prix.

En quoi c’est une bonne nouvelle pour les entrepreneurs ?

Cela signifie que l’innovation (et donc la création de valeur) ne se limite pas aux grandes entreprises ou aux startups technologiques. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur, peuvent mener des innovations qui vont créer de la valeur pour peu qu’elles s’interrogent sur la bonne adéquation entre la proposition de valeur, le modèle de revenu et l’organisation. L’entreprise L’atelier des chefs est un très bon exemple d’innovation de modèle économique dans une industrie mature. Quelles sont les deux charges importantes d’un restaurant en ville ? Le pas de porte et les salaires. La réponse de L’atelier des chefs est de se mettre dans les arrière-cours et faire travailler les clients. Superbe innovation de modèle économique dans la restauration : une nouvelle proposition de valeur soutenue par une organisation innovante où ce sont les clients qui créent une partie de la valeur.

Comment y arriver ?

La bonne nouvelle, c’est que l’innovation en termes de business models est accessible à tous ! Cependant, ne nous trompons pas, mener une innovation de modèle économique est une tâche ardue qui requiert des efforts importants et une posture subversive. Aller contre les règles : pas d’innovation de modèle économique sans la contestation des règles admises dans une industrie (les voyages en avion sont un signe extérieur de richesse, les pays à bas coût sont les seuls endroits pertinents pour produire des biens en série, il faut admettre les coûts fixes du magasin).
Expérimenter : les plans et les anticipations sont peu probants pour tester l’appétence des clients ou la capacité à délivrer le service. Il faut faire à petite échelle de nombreux tests pour trouver la bonne adéquation proposition de valeur – revenu – organisation. Tolérer l’échec : quand on expérimente, on cherche à apprendre, pas à réussir et pour apprendre, il faut se tromper. Avoir une vision transversale : pour trouver la bonne adéquation proposition de valeur – revenu – organisation, il faut simultanément penser offre, organisation, prix, partenariats, achats.

Focus sur l’exemple de DELL

Dell a construit son succès en établissant un modèle en rupture avec le modèle dominant de l’industrie du matériel informatique. Trois points sont particulièrement intéressants dans ce modèle :

  • Une nouvelle proposition de valeur : alors que l’industrie des ordinateurs est structurée autour d’une offre standardisée, Dell propose à ses clients de définir eux-mêmes la configuration qu’ils souhaitent, lorsqu’ils achètent le produit.
  • Le changement de la séquence : alors que la règle de l’industrie est de vendre une fois qu’on a produit en masse, Dell vend d’abord et assemble ensuite. Cette évolution a de nombreux avantages. En termes de cash, amélioration du BFR (Dell encaisse avant de mobiliser les ressources d’assemblage), en termes de chiffre d’affaires, augmentation des ventes par une meilleure satisfaction des attentes, en termes de coûts, réduction des invendus.
  • La distribution en direct : la distribution est faite en direct via le site Internet qui est pour la première fois utilisée comme un canal de vente spécifique, les distributeurs classiques sont hors du jeu. Cette distribution directe permet à Dell de capter une valeur supplémentaire à celle de ses concurrents.

Ces trois points fonctionnent en interaction : la proposition de valeur n’est pas concevable sans une distribution directe et sans une séquence opérationnelle différente des règles de l’industrie. Pour tenir la promesse et notamment celle de délais de livraison courts, Dell a mis en place un outil industriel radicalement différent de ses concurrents : une distribution internalisée, des usines d’assemblages localisées près des points de consommation (alors que les usines étaient toutes localisées en Asie pour bénéficier des bas coûts de main d’œuvre) et des usines particulièrement performantes pour tenir des coûts compatibles avec la concurrence.

Article par Louis David-Benyayer