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Poisson rouge, carpe ou requin ?

Et si votre chiffre d’affaire jouait à cash –cash…. Hum, pardon, cache-cache… Comment les entreprises considèrent-elles leurs clients à votre avis ? Vous approchez-vos clients…sur la pointe des pieds ? A pas de velours… en faisant des bulles comme le poisson rouge ou en montrant des dents de requins ? Certains ne se posent même pas la question, ils vivent leurs relations clients avec leurs idées reçues !

D’ailleurs, vous-posez-vous les bonnes questions ? Entre requin et carpe ou poisson rouge, où se situe votre éthique commerciale ? Allez-vous créer le besoin, ou plutôt y répondre ? Actif ou passif ?
Il y a les entreprises qui vendent un produit, celles qui créent un besoin et celles qui répondent à un besoin. Une subtilité à ne jamais négliger.

Et vous dans un magasin, vous achetez :

1. Par plaisir d’acheter tel un « produit-vore », peu importe si vous en avez besoin, c’est compulsif !
2. Hypnotisé, tel Mowgly dans le « livre de la jungle », provoquant une irrésistible envie de posséder cet article posé devant vos yeux. SSSssssss….Vous l’achetez en vous disant que vous en aurez peut-être besoin un jour…ou pas. SSsssss….
3. Par besoin, le produit va changer votre vie (ou juste la simplifier, ce qui est déjà formidable), vous vous dites que c’est une super idée de l’avoir créé pour vous (rien que pour vous, les fabricants sont extraordinaires !, n’est-ce pas ?) Magiiiiiiiiiiiiie !
Alors, le client, lui aussi peut avoir des états d’âme différents et votre talent est de répondre non pas à un client mais à des milliers, voire des millions de clients et aussi vous devez penser que la vie d’un client n’est pas linéaire et que selon les circonstances, les évolutions de sa vie, il peut changer totalement de comportement.
D’ailleurs les banques, ne s’trompent pas. Elles peuvent voir venir un mariage, la naissance d’un enfant, un divorce, l’entrée des enfants dans une grande école aux changements d’achats de leurs clients… Acheter de la layette et aller dans des magasins d’habits d’enfants est révélateur…

Avoir une bonne communication ferait-il la différence ?

La communication et le développement commercial sont extrêmement liés, mais il est possible d’aller plus loin dans votre démarche, ce qui va faire la différence c’est votre éthique. L’idée n’est pas de vendre un produit qui n’apporte rien juste pour faire du chiffre (ce n’est pas viable à long terme, moi-même j’ai arrêté le pin’s, pas vous ?) mais de vendre mieux pour vendre plus, et surtout plus longtemps. Comment ?

Intéressez-vous à vos clients. Ce n’est pas sorcier !

Posez-vous les bonnes questions :
1- De quoi a besoin mon client ?
2- Est-ce que mon produit répond à ce besoin ?
3- Comment adapter mon offre aux besoins de mon client ?
Faut-il encore savoir identifier et analyser les différents besoins. Ils évoluent, s’adaptent, se modifient en fonction des sociétés, des époques. Le téléphone portable, par exemple, n’a pas créé de besoin, il a répondu au besoin de communiquer plus facilement, d’être en contact permanent, de faciliter les échanges, car la société moderne a évolué en ce sens, tout va plus vite, nous côtoyons plus de monde, nous circulons plus, plus vite… Selon le sociologue Zygmunt Bauman, « la société devient liquide, tous les individus vivent dans la crainte permanente de rater le prochain changement, d’être pris en flagrant délit de sieste, de rester à la traîne, de devenir eux-mêmes obsolètes. La vie liquide est le triomphe du consumérisme. Tout, y compris l’homme, devient objet de consommation, avec une date de péremption au-delà de laquelle l’objet aussi bien que l’individu deviennent jetables, comme dirait le sociologue. »

Restez sur la bonne rive… ne nagez pas à contre-courant !

Vos clients souhaitent gagner de l’argent, se développer, être plus performants, plus réactifs, plus rentables (comme vous quoi !) alors pourquoi ne pas orienter vos offres en fonction de ces besoins ? C’est du win-win comme on disait à une époque 😉
Entre le bénéfice produit et le bénéfice client, la différence est capitale. Le produit a beau être le plus singulier au monde, s’il ne répond à aucun besoin, personne ne l’achètera ou les collectionneurs de « ça-sert-à-rien.com ». Achèteriez-vous aujourd’hui un stylo qui donne l’heure ? Pas de recette magique donc, juste une bonne dose d’observation, une fine analyse, de l’intuition, des sens aiguisés et quelques excellents collaborateurs ou prestataires pour faire le travail, le tout parsemé d’une communication appétissante agrémentée d’une éthique commerciale (être vrai, être moral, apporter du sens, s’intéresser).

Créez de la valeur ajoutée sincère, cohérente, éthique et surtout utile !

J’ai envie de vous dire, sortez du cadre, regardez au-delà des choses établies.
Les réussites n’arrivent pas par hasard. Voir plus loin et construire en pensant différemment, être créatif. Parmi les réussites récentes, j’aime beaucoup celle de Maille, « ce n’est pas la seule qui m’aille » mais je la trouve pertinente 😉 .
Sa stratégie de « prémiumisation » qui donne le sentiment à l’acheteur qu’il acquiert un produit de luxe, par le packaging, la fausse rareté, etc. et sa communication sur des nouveaux codes empruntés au luxe (accueil soigné, collections saisonnières, coffrets cadeaux et sacherie très haut de gamme, merchandising issu de la joaillerie) ont convaincu les boutiques les plus prestigieuses et ont fortement valorisé leurs marques et produits. Ils ont répondu non seulement aux besoins de leurs revendeurs (faire progresser leur CA, accroître leur fréquentation), mais aussi aux besoins de nouveaux consommateurs de plus en plus exigeants.
En proposant à vos clients de répondre à leurs besoins, vous répondez aux vôtres, c’est tellement simple, qu’on l’oublie trop souvent…

Vos clients, ont une voix, écoutez-la, et éclairez les de nouvelles voies.

1- Offrez des solutions pertinentes, pour vous et vos clients. Tout le monde y gagne. N’imposez rien. Le client est ROI (Return On Investment)
2- Innovez, soyez éthique. C’est quand même plus valorisant de satisfaire aux besoins de tous les acteurs d’un marché dans le respect de chacun, non ? Cette démarche est applicable à tous les réseaux de distribution et à toutes les cibles. Je pense à la campagne publicitaire d’une célèbre enseigne de Sport qui communique tous les ans sur « les vieilles basquets ça rapporte ! », et vous vous rapportez quoi à vos clients ?
3- Démarquez-vous… Quand on parle du loup…on parle de vous, c’est le début d’une longue histoire 😉

Ouvrez vos chakras, ne passez pas à côté de marchés insoupçonnés, intéressez-vous à vos clients ! Si besoin, faites-vous aider par des agences de communication spécialisées en accompagnement et développement commercial pour trouver de nouveaux vecteurs de croissance.
Et si on parlait de vous ?

Article écrit par l’agence Quand on parle du loup.

Ugoline Soler, porteuse du projet RecNoRec

J’ai eu la chance de découvrir qu’il existait, en Amérique latine, une solution pour recycler des déchets sales et mélangés. J’ai alors décidé de m’engager sur un projet, RecNoRec, qui rendrait utiles des déchets ultimes (voués à la décharge, ndlr).

 Aujourd’hui, nous créons une entreprise sociale multiculturelle. RecNoRec (Recycler le Non Recyclable) adapte une technologie permettant de produire un matériau qui ressemble à du bois et à du plastique et qui pourra être utilisé dans de très nombreux domaines d’activité. Il permet également d’épargner des prélèvements d’origine naturelle : fossile, végétale ou minérale. Les 50 000 euros apportés par Aviva vont nous permettre d’installer un atelier et de mener les premiers tests avant de construire une ligne prototype puis une première usine. Aviva fait partie de l’une de ces grandes entreprises qui ont conscience de l’importance du financement de l’économie de demain. Nous les remercions vivement pour cet extraordinaire encouragement.

L’intérêt d’un marché de niche pour la TPE

C’est un marché de niche ! Incroyable son entreprise se développe à la vitesse grand V ! Contrairement aux idées reçues, le marché de niche n’est guère un marché qui conduit à une impasse, il correspond à un produit et à un service très précis. Les TPE peuvent s’installer dans un espace de marché étroit, bien circonscrit, facilement identifiable car il sera générateur de chiffre d’affaires en continue, communément appelé «niche». Un marché de niche peut être de quelques centaines de milliers d’euros ou de quelques millions, voire dizaines de millions d’€, si on se trouve dans le domaine du marché automobile. Certaines entreprises françaises ont collaboré ainsi avec des constructeurs sur le plan international pour leur proposer par exemple un produit performant.

A quel besoin répondez-vous ?

C’est « la » question simple à laquelle vous devez pouvoir répondre pour parler de votre affaire en terme de niche.
A cette interrogation d’apparence facile, le plus souvent, on se gratte la tête, on lève les yeux au ciel ou l’on fronce le sourcil.
Faites le test, combien de temps vous faut-il pour répondre à cette question en une phrase concise, sans jamais vous être livré à l’exercice auparavant ?

Mettez votre idée à l’épreuve

Supposons que vous souhaitiez développer votre affaire autour des festivités éthiques.
Les fêtes de fin d’année représentent pour vous un moment important et vous avez à titre personnel besoin d’un retour à d’autres valeurs. Vous allez vous intéresser à une communauté sensible à ce besoin et, dans ce grand ensemble, vous procèderez par élimination pour en extraire votre meilleur terrain de recherche.
Sur ce marché, qui allez-vous satisfaire et avec quelle offre ? Il suffit par exemple de taper « Noël éthique » dans un moteur de recherche pour obtenir des résultats multiples : décoration, cadeaux, jeux, jouets utiles, s’alimenter et célébrer différemment ; les thématiques et idées de produits ou services sont nombreuses, autant que les clients qui pourraient s’y intéresser.

Installez-vous dans une niche

Il vous faut passer par une phase d’étude, identifier différents segments de clientèle et différents acteurs en consultant des analyses et statistiques existantes, des résultats de moteurs de recherche et d’outils de veille. Mais le plus important est l’observation de terrain pour vous confronter directement à votre champ d’investigation : le client potentiel avec sa problématique.
Ainsi, vous déterminerez des profils de consommateurs éthiques avec des besoins plus ou moins identiques sur les produits et services que vous aurez prioritairement retenus.
Vous cheminerez vers des petits dénominateurs communs jusqu’à quantifier et isoler les segments les plus pertinents. Vous effectuerez ensuite des simulations chiffrées pour retenir les plus rentables des business modèles.

Exprimez votre proposition en trois phases

Il vous semblera ensuite plus facile de répondre à la question de départ en la scindant de la manière suivante :

  • Quel produit ou service proposez vous ?
  • A qui le proposez-vous ?
  • Pour quel besoin ou pour quel problème client ?

Vous pourrez ainsi répondre :
1. « Nous livrons des paniers repas festifs à préparer, aux personnes à mobilité réduite des zones urbaines ne pouvant se déplacer seules pour faire leurs courses. »
2. « Nous installons des éléments décoratifs sur mesure et recyclables, dans des établissements en démarche durable, pour des événements à caractère spécifique. »
3. « Nous proposons un service en ligne de mise en relation de prestataires de l’événementiel festif vert avec des professionnels en démarche durable. »
Des milliers d’entreprises proposent des produits ou services similaires. Nous avons souvent l’impression que « tout existe déjà ».  En prenant le temps de rechercher un besoin non couvert ou en innovant dans la manière de mettre un produit existant sur le marché, dans votre expertise, vous vous différenciez et devenez incontournable sur une niche qui peut générer un chiffre d’affaires confortable et récurrent.

A vous de passer votre idée à l’épreuve !

Article par Patricia Moerland

L’essaimage : les entreprises aident leurs salariés à créer

L’essaimage constitue une part importante des initiatives entrepreneuriales. Chaque année, en France, près de 7 % des créations et reprises d’entreprises, soit 15 000 à 20 000 nouvelles structures, sont le fait de salariés qui se mettent à leur compte en bénéficiant de l’appui de leur employeur. Les pratiques d’essaimage constituent un puissant levier de la création d’entreprises, d’emplois et de richesses en France.

L’aide qui leur est apportée peut prendre diverses formes comme l’apport de conseils, une aide financière, une formation, le transfert de brevet ou d’activité, un accompagnement ou encore un congé création d’entreprise par exemple.
L’aide peut leur être apportée sous plusieurs formes : apport de conseils, support financier d’un montant conséquent, formation, transfert de brevet ou d’activité, accompagnement ou encore un congé de création, etc. Renouvelable une fois (soit d’une durée de 2 ans), l’essaimage permet à des salariés de bénéficier d’un congé de 12 mois et de pouvoir revenir au même poste en cas d’échec. Il peut être pris à temps plein ou à temps partiel. Ce dispositif est ouvert à tous les salariés, qu’ils soient du privé comme du public.
Grâce à cet appui, la part de risque diminue et les salariés entreprennent dans des conditions favorables.

On distingue trois typologies d’essaimage :

L’essaimage à froid

Il est principalement mis en œuvre par des grands groupes. Les responsables d’essaimage de ces sociétés partagent leurs pratiques d’accompagnement autour d’une charte commune au sein de l’association DIESE. Les porteurs de projets bénéficient ainsi d’un suivi pré et post-création et prennent, pour la plupart, un congé création d’entreprise.

L’essaimage à chaud

C’est la forme d’essaimage la plus répandue. Généré par les plans sociaux de grandes entreprises et de PME, c’est un outil de gestion des effectifs mis en œuvre dans près de 60 % des PSE selon une étude DARES. L’appui aux porteurs de projets est alors souvent constitué d’une prime au départ avec parfois un accompagnement par une structure externe de conseil à la création d’entreprise.

L’essaimage stratégique

Enfin, en marge de ces deux approches, l’essaimage stratégique est plutôt l’œuvre de petites et moyennes entreprises ou du monde de la recherche. Dans ce cadre, l’entreprise essaimante et un salarié s’accordent pour externaliser ou développer une activité. Il y a alors transfert de compétences, de technologies ou de brevets avec parfois une coopération commerciale.

Créer son entreprise par essaimage

Accéder à cet appui est bien entendu plus commode pour les salariés des sociétés ou services publics qui pratiquent une politique dans ce domaine. Pour les autres, il est possible de s’inscrire dans une situation conjoncturelle, comme un plan de sauvegarde par exemple. Plus généralement, en dehors de ces circonstances, il ne faut pas hésiter à exposer son aspiration à son employeur et négocier un soutien.

L’association DIESE, un tremplin vers la réussite

Pour aider de futurs essaimés, l’association pour le développement de l’initiative et de l’entrepreneuriat chez les salariés des entreprises (DIESE) www.diese-essaimage.fra été créée en 2000 par six grandes entreprises ayant développé des pratiques d’essaimage.

Les entreprises membres adhèrent à une charte déontologique dans laquelle ils reconnaissent mener leurs actions liées à la création/reprise d’entreprises en respectant des principes et valeurs fondateurs (tels que le volontariat, le respect de la confidentialité des projets…).

Quel intérêt pour une grande entreprise l’essaimage ?

Selon l’association DIESE,
 » Pour une grande entreprise, la création d’entreprise est une manière innovante de participer au développement des compétences de ses collaborateurs, de soutenir de nouvelles dynamiques avec son écosystème ; pratiquer l’essaimage peut également constituer pour l’employeur la source de nouveaux apprentissages aux frontières de ses activités actuelles…l’essaimeur contribue directement à la création d’activités et d’emplois et devient par là-même acteur du développement économique des territoires. »

L’association offre à ses membres un lieu privilégié pour mutualiser et formaliser leurs bonnes pratiques, développer des actions individuellement ou en commun et communiquer sur les programmes d’appui à la création d’entreprises et de développement des petites et moyennes entreprises
Les sociétés membres
Partageant les mêmes valeurs inhérentes à l’essaimage, les groupes qui composent aujourd’hui l’association DIESE sont : Airbus Group, AIR France, Areva, Alcatel-Lucent, Danone, EDF, Evian, Géris, IFP, La poste, Leroy Merlin, Orange, Renault, Saint Gobain, Sanofi, Schneider, SNCF, Thales, Total… et bien d’autres.

 L’essaimage s’avère être  un levier de la création d’entreprises avec un taux de réussite élevé, une source  d’emplois et d’innovations propice au développement économique de la France.

Article par Laurent Masson – Président d’Essaime

Ces entreprises qui ont conquis leurs salariés

Vos collaborateurs, aussi différents soient-ils, vont contribuer à la réussite de votre start-up. Leur bien-être se fera ressentir dans leur motivation et leur efficacité. Les firmes françaises (start-up comme grands groupes) l’ont bien compris et placent la satisfaction des salariés comme une priorité. Retour sur ces entreprises qui ont conquis leurs salariés.

Blablacar, la route vers le bonheur

La start-up française de co-voiturage, met en relation des conducteurs et des passagers qui veulent effectuer des trajets longues distances et courtes distances depuis peu. Créée en 2006 par Frédéric Mazzella, la plateforme s’est exportée dans 22 pays, pour devenir leader mondial de son secteur. Outre son fort succès, l’entreprise se démarque à travers les conditions de travail qu’elle propose à ses salariés. Son fonctionnement lui a permis de figurer, cette année, dans le top 10 du classement de l’institut Great Place to Work (qui répertorie les entreprises où il fait bon vivre).

Cette place est due à un ensemble d’attentions qui font plaisir aux salariés. Une des plus prisées, le « Blabla Swap » : chaque salarié acquiert la possibilité de partir travailler, une semaine par an, dans un des bureaux BlaBlacar à l’étranger. La start-up met également en place un système de mentor qui permet à chaque nouvel employé d’être accompagné dans ses débuts, par un parrain, pour faciliter son intégration. Les moments de convivialité sont présents, avec chaque vendredi, la préparation d’un petit déjeuner collectif, de quoi rassembler les membres du groupe. BlaBlacar met un point d’honneur à favoriser la cohésion d’équipe « S’il fait aussi bon travailler chez BlaBlacar, c’est aussi car chacun est responsabilisé et est pleinement investi dans cette aventure collective. » déclare Laure Wagner, responsable de la culture d’entreprise.

Danone, des collaborateurs des plus responsables

Danone, l’entreprise française d’agroalimentaire, demeure également un des leaders mondiaux des produits laitiers frais. Le groupe a su se former, au fil des années, une image positive et populaire auprès de ses consommateurs. Leurs valeurs se centrent sur l’alimentation saine et sur une relation forte avec ses clients. Ce grand groupe a conquis une nouvelle fois ses employés en se plaçant, cette année, dans le top 10 du classement du site de recrutement Glassdoor (qui recense les meilleurs employeurs). Si l’entreprise acquiert cette place c’est en partie grâce à son management qui favorise la prise d’initiative. « Chez Danone, nous ne voulons pas de clones, mais de vrais entrepreneurs » confie Franck Riboud PDG de Danone, au site Capital.

L’autonomie demeure un facteur motivant pour les salariés qui doivent toujours être en quête d’idées. Très responsabilisés, ils n’en restent pas moins des plus accompagnés. Les « danoners » ont accès à un réseau social interne, pour communiquer sur leurs questions professionnelles et créer leur communauté d’intérêt. Le but de l’entreprise ? Faciliter autant l’intégration des jeunes recrues que l’adaptation des « seniors » (pour l’apprentissage des nouvelles technologies). Les primes, quant à elles, ne sont pas liées aux réussites des missions, mais au progrès individuel, ce qui permet à chaque salarié d’être valorisé pour ce qu’il est. La directrice des ressources humaines possède une formule bien à elle « Mieux qu’un “great place to work”, nous voulons être un “great place to grow” ».

Crédit agricole, une banque des plus appréciées

Le réseau Français de banques coopératives et mutualistes fut fondé en 1885. 100 ans plus tard la voilà devenu une banque universelle. Celle-ci se démarque de ses concurrents, en étant une des rares présentes dans le classement du site de recrutement Glassdoor. Le PDG Philippe Brassacè eu le privilège d’être sacré meilleur de France. Le groupe l’a bien compris : pour conquérir les clients, il faut que les salariés le soient également. C’est pourquoi certaines pratiques mises en place demeurent très appréciées des collaborateurs, telles que le remboursement (allant jusqu’à 10000 €) des frais de notaire ainsi que des prêts à taux préférentiels pour leur faciliter le relogement, lorsqu’ils sont transférés sur d’autres sites.

« Le but est d’éviter que certains d’entre eux ne soient tentés de quitter l’entreprise » déclare Pierre Deheunynck, directeur des ressources humaines sur le site du Parisien. Les avantages tels que les primes ou les jours de congé supplémentaires ne sont pas négligeables. Le groupe tient également à faciliter la conciliation entre vie professionnelle et privée des employés, à travers certains systèmes comme les crèches d’entreprise mises à leur disposition.

Décathlon, le sport comme motivation

Le groupe français de distribution d’articles de sport, a su exporter son modèle au sein de 28 pays. Fondé par Michel Leclercq en 1996, Décathlon a imposé ses valeurs dans son mode de management et se place au sein de quasiment tous les classements d’entreprises où il fait bon vivre, pour les salariés (notamment présent durant six années consécutives dans le classement de l’institut Great Place to Work).

Une pérennité qui inspire beaucoup d’entreprises. Celle-ci est due en premier lieu au fait de recruter des collaborateurs passionnés par le sport. Impossible de travailler au sein de l’entreprise si ce n’est pas le cas. Les valeurs véhiculées par le sport se retrouvent au sein du travail, telles que la cohésion d’équipe et l’entraide. Décathlon relève qu’à 76% ses salariés partagent le fait « qu’ils peuvent compter sur l’aide des collègues et autres membres du personnel ». Une ambiance chaleureuse et conviviale ainsi que des relations de confiance, sont les clés du bien-être au travail de leurs salariés.

Préparez votre démarche internationale en 3 étapes

La décision d’aborder et de se développer sur un marché étranger représente des engagements financiers et de conséquences matérielles susceptibles d’influencer le fonctionnement même de votre entreprise et de l’entraîner si cette décision n’a pas été mûrement réfléchie à sa perte mais a contrario à un développement inattendu. Elle requiert de ce fait une réelle analyse sur votre capacité à exporter et une préparation méthodique de ce développement international car la réussite de l’export exige une présence durable sur les marchés. Il vous faudra casser vos idées reçues à l’international et préparez votre démarche internationale.

1- Évaluez votre potentiel d’exportation

Le diagnostic export est une étape qui vous permettra d’identifier les forces et faiblesses de votre entreprise au travers d’indicateurs d’évaluation pertinents. Vous disposerez alors des outils pour prendre les mesures correctives afin de démarrer à l’exportation dans les meilleures conditions possibles.

Votre outil de production

Votre prospection sur un nouveau marché vous obligera à vous interroger sur la capacité de production actuelle, le potentiel et la souplesse de l’outil de production afin d’offrir des produits répondant aux goûts et besoins des utilisateurs.

Vos finances

Exporter sur un nouveau marché engendre nécessairement des investissements ou des coûts supplémentaires à court terme comme la prospection ou le recrutement d’un personnel qualifié mais avec une rentabilité qui n’intervient souvent qu’à moyen terme. Des indicateurs comme la progression du chiffre d’affaires actuel, la rentabilité de l’entreprise, l’évaluation du fonds de roulement et l’autonomie financière sont autant de critères quantitatifs significatifs des ressources dont vous disposez pour mener à bien votre projet.

Vos produits

L’aptitude des produits à l’exportation et leur compétitivité s’apprécient selon 3 critères physiques : la durée de vie (produit périssable par exemple) qui affecte les coûts logistiques, la fragilité qui peut grever le coût de revient export, les rapports poids/volume et volume/valeur qui permettent de mesurer l’incidence logistique. Les produits que l’on peut exporter son pléthore mais ils nécessitent souvent quelques adaptations pour pouvoir conquérir les consommateurs étrangers. Ces adaptations peuvent sont souvent liés à la culture et de l’environnement locaux :
la religion : en Asie, le père Noël n’est pas la personne la plus influente auprès des enfants et des adultes et il faudra utiliser un personnage plus populaire,
le climat : le chapeau, qui peut être une fantaisie en France, est indispensable dans certains pays pour se protéger du soleil et donc un vaste marché s’ouvre aux créateurs de chapeaux,
la coloration des cheveux : L’Oréal (et les autres marques de cosmétique !) ont dû développer des colorations adaptées aux cheveux asiatiques,
…Il est donc important d’avoir mené un travail minutieux d’investigation pour identifier les différents critères à prendre en compte dans l’adaptation de votre offre.

La qualité du management

Les indicateurs prendront en compte :

  • le dynamisme commercial au travers du taux de croissance, du délai moyen de réponse aux demandes ou du taux de renouvellement de la clientèle et/ou de la gamme,
  • la capacité de prévision par la fréquence et l’évaluation de la qualité des plans marketing ou d’investissement,
  • les capacités du manager par l’observation des processus de prise de décision, la gestion des incidents (réclamations, reports d’échéances…), la périodicité et le type de tableaux de bord,
  • le savoir-faire de votre entreprise par l’appréciation de l’indice de notoriété dans votre secteur d’activité ou le dépôt de brevets ou modèles.

Votre degré de préparation à l’export

L’ouverture internationale nécessite des compétences et des aptitudes liées aux spécificités culturelles, linguistiques, légales et commerciales des marchés étrangers.
Les indicateurs suivants sont :
• le potentiel humain et ses compétences au travers de son engagement, de sa motivation, de son niveau linguistique, de son ouverture aux cultures,
• la connaissance des formalités et des aides à l’exportation comme les obligations déclaratives, les intervenants (transitaire, administration douanière…), les organismes d’information et d’accompagnement,
• le niveau de maîtrise technique sur les incoterms, les modes de règlement, le financement ou la gestion du risque de crédit,
• l’expérience export au travers de la part du chiffre d’affaires export, du nombre de visites à l’étranger par an ou de la politique de veille sur les marchés étrangers.

2- Sélectionnez votre marché cible

Le démarrage d’une activité à l’exportation peut résulter de difficultés à écouler des surplus, d’opportunités qui peuvent se manifester à tout moment : sollicitation par un acheteur étranger, rencontre sur un salon professionnel… Au-delà de cette phase initiale, il apparaît nécessaire d’adopter une démarche plus volontaire d’identification des marchés porteurs.
Votre sélection des marchés cibles ne saurait se limiter à la sélection d’ensembles régionaux car ils sont constitués de pays dont les niveaux de richesse et de développement sont différents. Il convient donc d’affiner votre approche afin de sélectionner les marchés qui disposent du meilleur potentiel pour votre entreprise mais aussi son accessibilité : du point de vue de la législation, y a-t-il des freins qui peuvent empêcher ou ralentir votre développement (restrictions éventuelles concernant l’importation, normes environnementales, réglementations tarifaires…) ? Ou, au contraire, des facilités (aide des pouvoirs publics, législation sociale très favorable…) ? Dans quelle mesure la culture du pays ciblé est-elle différente des us et coutumes français ? Le pays est-il francophone ?  Sa langue constitue-t-elle pour vous une barrière à l’entrée ?

Les pays à plus grande similitude

Une première approche consiste à rechercher des pays qui présentent des caractéristiques assez proches de votre marché domestique. Celles-ci seront en nombre limité afin de faciliter la mise en œuvre de votre démarche qui sera la suivante. Établissez un « profil de marché » pour certains pays qui vous permettront de retenir ceux qui nécessitent une adaptation limitée de votre mix marketing pour un résultat optimal au regard des moyens engagés.
La localisation et distance géographique par rapport à votre marché national
Ce facteur exerce une incidence sur la logistique à mettre en œuvre (transport, stockage) et sur les coûts de celle-ci. Vous prendrez en compte cet indicateur si les rapports poids/volume et volume/valeur de votre produit vous sont défavorables.

Les pays à plus fort potentiel

Votre entreprise est spécialisée sur une niche technologique et votre marché national est trop étroit pour rentabiliser vos investissements en R&D. Au regard d’une telle situation, les marchés à plus forte similitude ne vous offrent pas les meilleures opportunités de développement. Il vaut mieux identifier les pays à plus fort potentiel qui présentent des perspectives plus intéressantes en termes de débouchés.

La population totale et sa croissance

Le potentiel d’un marché et son évolution sont étroitement liés à ce critère si vous commercialisez des biens de consommation. Ces données ont une incidence directe sur les coûts de distribution ou de communication de votre produit. Observez également le degré d’urbanisation car les différences culturelles et économiques sont importantes entre les ruraux et les urbains.

La situation économique

Le PIB par habitant est un critère d’autant plus important si vous commercialisez des produits dits de confort. Observez également la distribution des revenus dans le cas surtout des pays émergents. N’oubliez pas d’étudier la situation économique de la zone. Une situation économique dégradée se traduit par une diminution des importations voire l’apparition d’un risque politique. Analysez aussi les données du commerce extérieur de votre secteur d’activité. Ces valeurs vous donnent des indications générales sur le degré d’ouverture du marché et sur l’état de l’industrie locale.

L’appartenance à un accord régional (union douanière, zone de libre-échange)

Ces accords sont intéressants si la France en est partie prenante. Dans le cas contraire, ils vont rendre plus difficile l’accès à votre marché en raison d’une situation concurrentielle exacerbée.

Les Infrastructures de transport

Des infrastructures de qualité et en nombre sont garantes de possibilités de choix dans l’acheminement de votre produit, d’un coût raisonnable et de délais respectés. À étudier également : l’état des circuits de distribution physique et de stockage ainsi que les moyens de communication.

Le régime politique

Un régime politique instable n’est guère favorable au développement des activités économiques et commerciales. Le niveau de bureaucratie dans le pays a une incidence sur le climat des affaires.

3- Adaptez votre produit/marque

Pour réussir durablement sur votre marché cible, il faut que vous puissiez différencier votre produit de ceux de la concurrence. La marque, le conditionnement, mais aussi les services liés y contribuent. Ils apportent des éléments distinctifs qui facilitent le choix et la fidélisation du consommateur.
Il convient de vous interroger sur le positionnement de votre produit ou de votre marque. Doit-il être le même que celui adopté sur votre marché domestique ? Rien ne permet de l’affirmer a priori.

Le conditionnement

Le conditionnement de votre produit doit séduire le consommateur étranger. Vous devez donc le revoir au regard des particularités du marché visé et notamment : des conditions climatiques, des habitudes des consommateurs en matière d’usage du produit et des sensibilités locales qui se manifestent par des préférences en matière de couleurs, de formes…
Parallèlement à cet examen de la dimension commerciale de votre conditionnement, il vous faudra examiner ses caractéristiques physiques afin d’intégrer : la réglementation locale sur la nature des matériaux utilisés, des contraintes logistiques plus importantes du fait de l’exportation et des demandes spécifiques de distributeurs locaux.
Le conditionnement d’un produit tient une place importante dans la décision d’achat du consommateur. Plusieurs éléments sont à prendre en compte :

  • les couleurs utilisées : elles n’ont pas la même signification dans tous les pays, alors gare aux fautes de goût ! Le rouge, la couleur fétiche des chinois !
  • les réglementations locales : certains pays imposent de faire figurer sur les produits des mentions obligatoires (composition du produit, modalités de conservation, etc.). Ces mentions doivent parfois occuper une taille spécifique ou être formulées d’une façon très précise, comme sur les paquets de cigarette. Vous devrez donc peut-être faire des mises à jour.
  • …..

Les prestations liées

Très importantes pour les biens d’équipement, ces prestations liées à votre produit permettent de vous différencier de la concurrence et de fidéliser votre clientèle. Elles concernent principalement l’installation, l’assistance technique et l’organisation de la maintenance.
Sur certains marchés, le niveau de formation des utilisateurs s’avère insuffisant : il vous faudra alors constituer une équipe capable de procéder à l’installation, la mise en route de l’équipement et à la formation du personnel utilisateur.
Il convient d’assurer une maintenance dans les meilleures conditions possibles et vous serez généralement conduit à le sous-traiter à un distributeur ou à une entreprise locale. Une telle solution fonctionne bien à condition que vous lui apportiez un soutien au niveau financier en prenant en charge par exemple, le premier stock de pièces détachées et un soutien technique par la formation de son personnel.

Le positionnement du produit

L’exportation place votre produit dans un nouvel environnement, avec d’autres concurrents et de nouveaux consommateurs. Il peut être perçu différemment et acquérir ainsi des fonctions, une image, une identité qui peuvent différer de celles qui lui sont attribuées sur le marché français. L’ensemble de ces éléments déforme donc ses avantages concurrentiels, dans un sens favorable ou pas. Vous devez donc effectuer une nouvelle identification de ses axes de différenciation de façon à disposer d’un positionnement adéquat sur le marché et ajuster, en conséquence, votre plan marketing.

La marque

Vous commercialisez actuellement votre produit en marque de distributeur (MDD) sur le marché français soit sous le nom d’un distributeur ou sous une appellation créée exclusivement à l’usage de ce dernier. Il vaut mieux utiliser la même solution sur le marché cible et engager une négociation avec le ou les distributeurs pressentis afin de mieux cerner leurs attentes et celles de leurs clients.
En cas d’impossibilité d’utiliser votre marque sur le marché étranger pour l’une des raisons évoquées ci-dessus, il est nécessaire de rechercher un nouveau nom. Dans ce cas, vous devez en rechercher un qui ne soit pas trop marqué par un contexte culturel et linguistique. Vous limiterez ainsi vos investigations lors de la commercialisation sur un nouveau marché cible. Travailler en marque propre permet de mieux maîtriser son plan marketing. Toutefois, une démarche rigoureuse s’impose. Avec une nouvelle marque, vous créez un nouveau produit qu’il faudra faire connaître au consommateur.

Les étapes clés de la création administrative : CFE(Centre de formalités des entreprises)

Les démarches administratives pour créer son entreprise ont été simplifiées grâce à la mise en place des centres de formalités des entreprises (CFE), « guichets uniques » auprès desquels sont déposées les demandes d’immatriculation, de modification ou de cessation d’activité des entreprises, et par l’ouverture de services en ligne.

Les CFE reçoivent et centralisent le dossier unique pour le compte des administrations/organismes concernés, assurent le contrôle formel des documents présentés, transmettent les déclarations et les pièces justificatives aux organismes destinataires (Greffe du Tribunal de Commerce, Direction Départementale du Travail et de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, INSEE, Caisse Régionale d’Assurance Maladie, URSSAF, Services Fiscaux, Régime Social des Indépendants (RSI) pour les caisses maladie et vieillesse des non-salariés).

La mission principale du CFE

Les CFE ont été créés en vue de faciliter les démarches, incombant aux entrepreneurs : leur immatriculation, les modifications au cours de la vie sociale et leur éventuelle radiation.
Il existe plusieurs CFE, chacun est catégoriellement et géographiquement compétent pour traiter un certain type de dossiers.
C’est ainsi que les entrepreneurs exerçant une activité artisanale s’adresseront au CFE de la Chambre de Métiers CFE métiers. Les entreprises individuelles ayant une activité libérale feront leurs demandes au CFE de l’URSSAFcfe.urssaf.fr ou www.greffes-formalites.fr. Les sociétés civiles, les agents commerciaux, GIE, GEIE, les sociétés d’exercice libéral contacteront le CFE du Greffe du Tribunal de Commerce www.greffes-formalites.fr .
Le CFE des Chambres de Commerce et d’Industrie constitue, pour les créateurs commerçants ou sociétés commerciales justifiant d’une activité commerciale, le guichet unique qui leur permet d’effectuer leurs formalités d’inscription, puis de modification ou de cessation d’activité au Registre du Commerce et des Sociétés.

Les autres missions du CFE

Depuis le 1er décembre 2007, le CFE examine les demandes « d’ACCRE » (Aide aux Chômeurs, Créateurs, Repreneurs d’Entreprises). Cette aide consiste en une exonération de charges sociales durant un an. Destinée aux créateurs et repreneurs d’entreprises, elle est accordée par l’URSSAF sous certaines conditions liées au statut du demandeur.
Le CFE après avoir reçu et contrôlé le dossier, transmet la demande aux différents organismes concernés par la formalité : Greffe du Tribunal de Commerce qui délivrera l’extrait Kbis, Direction du travail et de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, INSEE qui confirmera le numéro d’identification de l’entreprise après que le CFE en ait fait la demande en ligne, Caisse régionale d’assurance maladie, URSSAF, services fiscaux, Régime Social des Indépendants pour les caisses maladie et vieillesse des non-salariés…
Le CFE de la CCIP est compétent pour traiter les dossiers d’immatriculations sur les départements de Paris, les Hauts de Seine, la Seine-Saint Denis et le Val de Marne.

Les étapes de la création

Pour obtenir un dossier (liste des pièces à fournir, frais dus au Greffe du Tribunal de Commerce), la CCIP met à disposition des créateurs, un numéro de téléphone (0 820 012 112), un accueil physique, et un site internet.
Avant de présenter un dossier d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés via le CFE, l’entrepreneur devra prendre soin d’effectuer, à titre personnel, un certain nombre de démarches préalables. En effet, l’enregistrement auprès du CFE du dossier d’immatriculation n’interviendra qu’en phase finale du projet de création de l’entreprise.
Pour ce faire, il devra déterminer et arrêter son choix en ce qui concerne la forme juridique de son entreprise, le régime fiscal, la protection sociale du dirigeant.
Il devra également veiller, avant d’établir tout acte constitutif, que la dénomination de l’entreprise soit disponible en faisant une recherche d’antériorité auprès des services de l’INPI. Il prendra soin de déposer les fonds en banque.
Selon la forme juridique choisie, il lui sera nécessaire d’établir les actes constitutifs tels que statuts, procès-verbaux de nomination des représentants légaux. Il lui faudra alors faire paraître en tant que de besoin une annonce dans un journal d’annonces légales habilité. Il devra collecter toute pièce utile réclamée par son CFE relative à l’état civil du ou des représentants légaux de l’entreprise.
Enfin, en cas d’exercice d’activité soumise à une réglementation particulière au regard de l’inscription au RCS, il devra s’adresser à l’organisme compétent qui lui délivrera toute autorisation préalable.
D’une façon générale, les démarches auprès des autorités compétentes devront être anticipées afin d’éviter tout retard dans l’immatriculation de l’entreprise.
Dans tous les cas, le CFE est à la disposition du créateur pour lui fournir tout renseignement utile et l’accompagner dans ses démarches.

Vos formalités en quelques clics sur CFEnet

CFEnet est un site internet créé par les chambres de commerce et d’industrie pour faciliter l’accomplissement des formalités des entreprises.
Cette plateforme interactive leur permet d’effectuer leurs formalités en ligne en répondant à un jeu de questions réponses ciblées et commentées.

CFEnet établira la liste des pièces à fournir au CFE et les frais exacts dus au Greffe du tribunal de commerce en fonction des réponses apportées par l’internaute, qui sera informé à chaque étape du traitement de son dossier par le CFE.
Le service est accessible à l’adresse : www.cfenet.cci.fr

Les CFE vous permettent d’obtenir en ligne :

–  le numéro Siret de l’entreprise et le Code d’activité APE délivrés par l’INSEE, preuve de l’inscription au Répertoire National des Entreprises,

–   le document attestant de l’immatriculation au Registre du Commerce et des sociétés, et (l’extrait K pour les entreprises individuelles et extrait Kbis pour les sociétés) délivré par le greffe du tribunal de commerce.

Les CFE vous permettent d’effectuer en ligne :

– la déclaration d’existence et le choix du régime fiscal auprès des services Fiscauxo L’inscription auprès des organismes sociaux : Urssaf, Régime Social des Indépendants (RSI) pour la protection sociale et l’assurance vieillesse de certains dirigeants, des caisses sociales concernant les salariés ainsi que l’inspection du travail, si l’activité démarre avec des salariés

 Les CFE vous délivrent immédiatement et gratuitement 

un Récépissé de Dépôt de Création d’Entreprise (RDDCE) dès lors que le dossier d’immatriculation est complet valable jusqu’à la notification de son immatriculation par le greffe et au plus tard jusqu’à l’expiration d’une durée d’un mois à compter de sa délivrance

Liste des formalités disponibles sur CFEnet

Ce site est en constante évolution et s’adapte à l’évolution des recommandations du service public.
• Immatriculatio
n (quelle que soit l’origine du fonds)
Entreprise individuelle
– Société commerciale : SARL, EURL, SA à conseil d’administration, SA à directoire, SAS, SNC
– Ouverture d’un 1er établissement en France d’une société commerciale ayant son siège à l’étranger
– Ouverture d’un nouvel établissement
• Modification de la société
Identification et caractéristiques
– Demande d’une mise en activité d’une société déclarée initialement sans activité
– Demande d’une mise en activité d’une société déclarée initialement sans activité avec l’ouverture d’un établissement distinct du siège (le siège est sans activité commerciale, l’activité est exercée dans un établissement)
– Demande de reprise de l’exploitation du fonds après une mise en location gérance
– Dénomination sociale et/ou sigle
– Nom commercial
– Capital social
– Forme juridique
– Durée et/ou date de clôture de l’exercice social
– Continuation de la société
– Reconstitution des capitaux propres
– Dissolution
– Dissolution avec cessation totale d’activité
Dirigeants
– Changement de gérant avec ou sans modification de la nature de la gérance
– Changement de la nature de la gérance
– Changement de dirigeants de SA, SAS
– Changement de dirigeants de SNC
• Activités
– Adjonction (quelle que soit l’origine du fonds)
– Suppression
– Cessation d’activité (Mise en sommeil)
• Établissement
– identification de l’établissement
• Radiation de la société
– Radiation du RCS suite à clôture de liquidation
– Fermeture d’établissement
• Radiation du commerçant (personne physique)
– Cessation totale d’activité non salariée

Article par Dominique BERGER, Centre de Formalités des Entreprises (CFE-CCIP)

Santé 2017 : les nouvelles obligations du chef d’entreprise

Le chef d’entreprise est soumis à une obligation générale de santé et sécurité envers son salarié comme le précisent à nouveau les articles du code du travail, publiés en 2017. La surveillance médicale des salariés est l’un des aspects essentiel de la sécurité des salariés.

L’employeur doit « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs ». Il doit donc nécessairement organiser le suivi de ses salariés par un service de santé au travail. En effet, la médecine du travail existe pour éviter toute altération de la santé des salariés du fait de leur travail. L’employeur est responsable de l’organisation de cette prévention.

Le rôle du médecin du travail

Le médecin du travail n’assure pas seulement les visites médicales de santé au travail. Il intervient également en entreprise et connaît les postes et les lieux de travail, surveille leurs conditions d’hygiène au travail, les risques de contagion et leur état de santé en fonction notamment de l’âge des salariés, les risques qui entourent leur mission ou encore la pénibilité de leur tâche (article L. 4622-3 du Code du travail).

Attention ! Le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif. Il agit directement avec l’employeur et les représentants du personnels en donnant des recommandations afin d’éviter ou de diminuer les risques professionnels, améliorer les conditions de travail, prévenir le harcèlement, …

Il doit également conseiller l’employeur, les travailleurs et les représentants du personnel sur les mesures nécessaires pour:
• éviter ou diminuer les risques professionnels ;
• améliorer les conditions de travail ;
• prévenir la consommation d’alcool et de drogue sur le lieu de travail ;
• prévenir le harcèlement moral ou sexuel ;
• prévenir ou réduire la pénibilité au travail et la désinsertion professionnelle ;
• contribuer au maintien dans l’emploi des travailleurs.

Le médecin du travail a libre accès aux lieux de travail.

et réalise des visites de sa propre initiative ou à la demande :
• de l’employeur
• ou du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail,
• ou, à défaut, des délégués du personnel.

Dans le cadre de ses missions, le médecin établit une fiche d’entreprise sur laquelle figure notamment les risques professionnels de l’entreprise. Celle-ci est transmise à l’employeur. Le médecin du travail établit également un rapport annuel de son activité. Ce rapport est transmis notamment au comité d’entreprise (CE) et à l’employeur. Le salarié peut demander à son CE que le rapport lui soit transmis.

Quels types de visites médicales des salariés en 2017 ?

• la visite d’information et de prévention, qui remplace à présent la visite médicale d’embauche. Elle est réalisée, dans certains cas, dans un délai qui n’excède pas 3 mois à compter de l’embauche ;
• le suivi individuel renforcé, qui concerne les salariés exposés à certains risques (amiante, plomb, risque hyperbare etc.) ;
les visites de pré-reprise et de reprise de travail ;
les visites effectuées à la demande de l’employeur, du travailleur ou du médecin du travail ;
• les examens complémentaires qui peuvent être réalisés ou prescrits par le médecin du travail. Par exemple, ces examens peuvent être nécessaires au dépistage d’une maladie susceptible de résulter de l’activité professionnelle du travailleur.

Lors des visites, le médecin du travail constate que le salarié est :
• soit apte ;
• soit partiellement ou totalement inapte à son poste de travail.
Le médecin du travail peut proposer à l’employeur des mesures individuelles telles qu’une mutation ou une transformation de poste.
L’employeur doit prendre en considération les propositions du médecin du travail et, en cas de refus, en faire connaître ses motifs.

Visites médicales effectuées sur le temps de travail ?

Le temps consacré aux visites et examens médicaux, y compris les examens complémentaires, est :
• soit pris sur les heures de travail du salarié sans qu’aucune retenue de salaire ne puisse être opérée ;
• soit rémunéré comme temps de travail effectif lorsque ces examens ne peuvent pas avoir lieu pendant les heures de travail.
Le temps de transport et les frais rendus nécessaires pour ces visites et examens sont pris en charge par l’employeur.

La loi El Khomri (loi travail) : suppression de la visite médicale d’embauche

La loi El Khomri (loi travail) promulguée en août 2016 est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2017. Elle a supprimé le principe de la visite médicale d’embauche systématique pour tous les salariés. Les salariés recrutés ne passent donc plus automatiquement une visite médicale d’embauche, cette dernière étant remplacée par une simple visite d’information et de prévention (VIP) organisée après l’embauche.
En outre, les délais applicables entre chaque visite médicale périodique dépendent désormais des conditions de travail propres à l’emploi du salarié. Globalement, elles sont plus espacées dans le temps qu’auparavant (tous les 2 ans).

A l’issue de la visite, le professionnel de santé délivre au salarié et l’employeur une attestation de suivi.
La visite n’est pas nécessairement automatiquement réalisée, si le nouveau salarié justifie d’une visite similaire dans les 5 ans qui précèdent son arrivée pour un poste identique qui présente des risques d’exposition équivalents (article. R. 4624-15 du Code du travail).
Elle devra être renouvelée au moins tous les 5 ans (art. R. 4624-16), en fonction des conditions de travail, de l’âge et de l’état de santé du salarié.

Depuis le 1er janvier 2017, la visite médicale d’aptitude ne concerne plus que les salariés amenés à évoluer sur des postes à risques (art. R. 4624-22 du Code du travail). Ces postes à risques sont ceux qui exposent le salarié à certaines particules et agents cancérogènes ou toxiques, des risques de chute et tout poste considéré comme à risques par l’employeur (art. R. 4624-23 du Code du travail).

Les visites de reprise

Tout salarié doit passer une visite médicale de reprise de travail au terme d’un arrêt de travail lié à :
un arrêt maladie ou un accident d’origine non professionnel d’au moins 30 jours,
IL doit passer une visite de reprise du travail. Elle doit avoir lieu, à l’initiative de votre employeur, au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre reprise du travail.
La visite de reprise du travail est obligatoire. Elle se déroule pendant les heures de travail. L’absence est rémunérée dans les conditions habituelles. Si la visite de reprise du travail ne peut pas avoir lieu pendant les heures de travail (par exemple en cas de travail de nuit), le temps nécessaire aux examens médicaux est alors rémunéré comme du temps de travail effectif.
• la fin d’un congé de maternité,
• un arrêt d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail,
À l’issue de votre arrêt de travail, le salarié n’est pas tenu de passer une visite médicale au terme de son arrêt de travail, sauf si le médecin du travail l’estime nécessaire. Il peut préconiser des mesures de prévention des risques professionnels
• une maladie professionnelle (quelle que soit sa durée).
La visite de reprise du travail est obligatoire. Elle se déroule pendant les heures de travail. L’absence est rémunérée dans les conditions habituelles. Si la visite de reprise du travail ne peut pas avoir lieu pendant les heures de travail (par exemple en cas de travail de nuit), le temps nécessaire aux examens médicaux est alors rémunéré comme du temps de travail effectif.

Les risques professionnels et santé du salarié

L’employeur doit fournir au médecin du travail tous les documents qui lui permettent d’adapter le suivi médical aux risques professionnels auxquels sont exposés les salariés de l’entreprise. Il doit ainsi transmettre les fiches de données de sécurité de tous les produits manipulés par les salariés au sein de l’entreprise. Lorsque les salariés sont exposés à des agents cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou à des agents chimiques dangereux, l’employeur doit établir des fiches d’exposition, pour tous les salariés exposés. Celles-ci doivent être transmises au médecin du travail qui les conserve dans ses dossiers médicaux. De même, les nouveaux textes parus sur la pénibilité imposent aux chefs d’entreprise de réaliser des fiches d’exposition pour les salariés qui réalisent des travaux pénibles, et de les transmettre au médecin du travail.
Le médecin du travail est le conseiller de l’employeur, et peut l’aider à remplir ses obligations dans le domaine de la santé au travail.

Une visite médicale pour les stagiaires ?

Le stagiaire n’étant pas salarié de l’entreprise, il n’existe pas d’obligation légale qui impose au chef d’entreprise de leur faire passer une visite médicale d’embauche. Habituellement les stagiaires ne passent ces visites médicales que s’ils doivent occuper un poste à risque. Dans ce cas, la convention de stage précise qu’une visite médicale est obligatoire. Mais, attention, la Cour de Cassation a jugé qu’un stage pratique en entreprise ne correspond pas à une période d’essai. L’employeur devrait donc veiller à ce que le stagiaire passe l’examen médical imposé par la loi avant l’embauche (cass.crim. du 4.1.1983).

Installer un défibrillateur

Il est recommandé d’équiper certains lieux professionnels de défibrillateurs automatisés externes, en particulier ceux qui reçoivent plus de 250 adultes de plus de 50 ans tous les jours. Le défibrillateur doit être installé dans un lieu clairement indiqué, et être en libre-service.

Embaucher un salarié : Consultez votre Convention Collective !

Votre entreprise se développe. Vous aimeriez bien embaucher un salarié. Vous avez exploré la voie de la sous-traitance et/ou du free-lance, bref une aide extérieure, et avez conclu que ce qu’il vous faut, c’est bel et bien un salarié. Alors, il vous faudra prendre connaissance de la convention collective afférente à votre activité et secteur.

Pourquoi ?

  • Le salarié est au service de votre entreprise à titre principal et bien souvent exclusif.
  • Il va avoir à cœur d’accompagner votre projet d’entreprise.
  • Vous ne serez plus seul mais au moins deux, pour faire face à votre marché.

Les entreprises qui se développent, recrutent.

Vous avez peur ? C’est bien normal. Toutes ces formalités à accomplir, se lier sans savoir si le salarié sera opérationnel, si vous arriverez à le payer, combien il va vous coûter… de quoi se faire des cheveux blancs avant l’heure.
Le droit du travail, particulièrement le nôtre, est souvent perçu comme une usine à gaz, et le salarié comme une bombe à retardement.
Certes, il y a des risques. Mais y en a-t-il plus à recruter un salarié, qu’à conclure n’importe quel autre contrat ? Non. L’important est de mettre en place un contrat viable après s’être posé les bonnes questions.

La convention collective ?

Et s’il en est une, fondamentale et incontournable, c’est celle de savoir si vous dépendez d’une convention collective, et si oui de laquelle.
La convention collective est définie par le code du travail : articles L2221-1, L2221-2, L2231-1 et L2231-3. Elle stipule l’ensemble d’accords négociés entre les syndicats de salariés et les syndicats de patrons dans un secteur d’activité et contient les règles particulières du droit du travail applicable à un secteur donné (contrat de travail, hygiène, congés, salaires, classification, licenciement…).

Quelques obligations pour l’employeur ?

Si une convention est applicable à l’entreprise, l’employeur est tenu d’en informer les salariés.
Ainsi, le salarié doit recevoir lors de son embauche une notice d’information sur sa convention collective. Il peut également consulter sa convention collective dans son entreprise ou sur internet.
L’intitulé de la convention collective est en outre mentionné sur le bulletin de paie remis au salarié. Il peut aussi être mentionné au sein du contrat de travail.

La convention collective : le livre de chevet de votre entreprise

Vous vérifierez cela en recherchant s’il en existe une dans votre secteur d’activité. Rappelez-vous donc : lorsque vous avez créé votre entreprise, vous avez été inscrit au répertoire SIRENE et on vous a donné un code APE (Activité Principale Exercée) caractérisant votre activité principale. Et bien justement, avec le libellé de votre activité principale, vous pourrez chercher dans le site Legifrance votre convention collective.
Vous constaterez ainsi, sans déplaisir, que de nombreuses questions que vous vous posiez ont été résolues par les partenaires sociaux de votre branche professionnelle. La convention collective est précisément le regroupement de tous les accords sociaux qui ont été négociés dans votre secteur. Par exemple : quelles obligations dans la rédaction d’un contrat de travail en termes d’écrit, de période d’essai, de préavis, de congés payés, de durée du travail etc…..

De plus, votre convention collective est d’application obligatoire, sauf si elle est moins favorable que le code du travail, ce qui est extrêmement rare en pratique. C’est généralement l’inverse et rappelez-vous que c’est la disposition la plus favorable qui s’applique toujours au salarié.

Bien lire la convention collective

Une bonne lecture de votre convention collective (ce n’est pas si long en fait et c’est tellement intéressant que vous ne verrez pas le temps passer) vous donnera un premier niveau de réflexion, extrêmement sain, quant à l’embauche de votre premier salarié.
Notamment vous consulterez avec intérêt la grille des salaires (si elle est récente, ce qui n’est pas toujours le cas, hélas) et cela vous donnera par la même occasion l’idée d’aller flâner du côté des postes et de leur description. Ainsi, sachant quel type de profil professionnel vous rendrait vraiment service, vous ciblerez efficacement votre recherche et l’offre d’emploi que vous allez faire paraître.

Que de bienfaits retirerez-vous de cette démarche ! Vous saurez qui vous cherchez et qui vous allez sélectionner dans le cadre du « casting ». Donc vous ne perdrez pas de temps à recevoir des personnes inadaptées à votre besoin et vous n’en ferez pas perdre aux candidats. Vous saurez, et eux aussi, combien vous devez les payer a minima grâce à la grille des salaires que vous aurez étudiée. Et au moment de la rédaction du contrat de travail, vous saurez rédiger la définition du poste avec précision.

Bien d’autres enseignements pourront résulter de votre lecture de convention collective et elle pourrait bien constituer désormais votre livre de chevet pour votre plus grand bénéfice.

Article par Jacqueline Cortes

Les magasins face au web

Les technologies digitales et l’e-commerce sont devenus omniprésents. En conséquence, les attentes et exigences du consommateur qui se rend en magasins sont exponentielles. Cependant, le magasin donne au client le pouvoir de vérifier s’il n’existe pas un fossé entre ce que l’on regarde un produit sur internet et en magasin. Combien de fois un consommateur est déçu lorsqu’il voit le produit en magasin ! A contrario, sa chance il découvre d’autres produits qui correspondent davantage à sa demande et l’incite à choisir souvent le plus cher !

Internet et les nouvelles technologies n’ont pas tué le magasin.

Mieux : ils sont en train de le régénérer

Pour lutter contre les ventes en ligne, les magasins reviennent aux sources. Ils soignent l’accueil du client et favorise un contact humain et professionnel. Ils mettent également en place de nouveaux canaux de distribution tels que le drive et théâtralisent les rayons afin de les rendre plus attrayants et attractifs. Faites un tour en ce moment dans un magasin de jouets et vous y verrez les figurines à taille humaine exercer leur pouvoir de séduction. Les moyens financiers limités des consommateurs les obligent à choisir sans se tromper. Le magasin lui propose de voir le produit sans les artifices de Photoshop.
Pour se démarquer les magasins misent sur quatre objectifs : le confort, la proximité avec le client, la qualité du service et enfin la capacité à offrir une expérience fluide sur les différents canaux.

Grâce aux nouvelles technologies, le client devient un acheteur redoutable

Le principal objectif du client aujourd’hui est de « Gagner du temps et de l’argent ! », et le smartphone ainsi que les nouvelles technologies mettent tout en œuvre pour atteindre cet objectif.
L’information et La comparaison sont de plus en plus faciles d’accès aujourd’hui, via de nombreuses applications ou sites internet. C’est le cas par exemple de « Price Chek » qui permet de scanner un prix en magasin et de le comparer avec celui proposé par Amazon. Cependant, des limites existent à ces pratiques. Même si celles-ci se développent de plus en plus, tous les consommateurs ne les pratiquent pas faute de temps dans la plupart des cas mais aussi parce que le coup de cœur incite à l’achat.

Le « web to store » bouscule le parcours client

Cette nouvelle pratique consiste à préparer ses achats sur le site web du magasin avant de s’y rendre pour y effectuer ses achats. L’inverse est aussi vrai, ce qui est le cas en général dans le textile ou le consommateur préfère essayer avant d’aller acheter sur internet. On peut ainsi dire que le parcours d’achat du consommateur s’est considérablement digitalisé. Avant, après le magasin et le net sont devenus des partenaires indissociables.

Davantage de plaisir sur le Net

Selon Valérie Piotte, directrice de Publicis Shopper, « Le shopping sur internet provoque d’avantage de plaisir et de détente, pour 63 % des clients. Pour les magasins, cette information est vérifié que dans 56 % des cas.»
Cela s’explique sûrement par les mauvaises expériences qu’ont pu connaître les clients en magasins. Les insatisfactions récurrentes sont : le mauvais accueil en magasin mais surtout le faible nombre de vendeurs, un manque d’expertise des vendeurs, un SAV décevant, un manque d’informations pour les produits, un temps d’attente trop long en caisse ou encore un mauvais aménagement du magasin, avec des rayons trop petits par exemple et un choix restreint alors que le net permet de trouver tous les produits venus sur le marché et s’attache ensuite à vous poursuivre dès que vous avez émis un désir, un nom…
Tout cela nous montre que, malgré la monté en puissance du digital, le magasin reste au centre des attentes du consommateur qui y voit tout de même une sécurité et un lien commercial indispensable.

Article par Marion Brette