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Quelques conseils si vous travaillez à domicile

Lorsqu’il vous faut deux secondes de trajet pour aller au travail, soit de votre chambre à votre salon, vous gagnez un temps considérable ! Mais aussi vous pouvez porter le même jeans 6 jours d’affilé sans avoir le regard désapprobateur de vos collègues ou de votre patron. Travailler chez soi est certes un privilège mais il faut faire attention à ne pas tomber dans des pièges qui finalement vous conduiraient à reprendre le travail au bureau, loin de chez vous.

Un des principes clefs est de garder un vrai professionnalisme afin de ne pas tomber dans les mauvaises habitudes de travail qui guettent toutes les personnes qui choisissent de travailler de chez elles ou des entrepreneurs qui pour lancer leur entreprise n’ont d’autre choix que d’élire leur domicile pour travailler. Les entrepreneurs pensent souvent qu’ils peuvent accomplir davantage de taches ou être davantage concentrés quand ils sont à leur domicile grâce au gain de temps et à la suppression de la fatigue et du stress des transports mais la force d’inertie a toutes les chances de pointer son nez. Alors comment faire ?

Créez une vraie ambiance de travail

En premier lieu, installez-vous (si possible) dans une pièce séparée dans votre logement. Pas question de bricoler un espace travail dans un coin de cuisine ou dans le salon. Une pièce fermée avec une porte pour marquer votre territoire, tant vis-à-vis de votre famille, de vos enfants que de vous-même. Et si vous êtes seul, mettez en berne les distractions qui sont là pour diminuer votre stress car elles deviennent vite chronophages. Attention aux pauses qui s’éternisent pour suivre sa série préférée ou les information, histoire d’être au courant des actualités.

Fixez-vous des horaires de travail

Ensuite, qui dit travail, dit horaires « précis » comme pour tout professionnel. Ce n’est pas parce que vous travaillez chez vous que vous êtes corvéable à merci et que vous devez vous laisser déborder par vos clients. Aussi, n’oubliez pas de notifier très clairement vos heures d’activité, de prendre le temps de déjeuner et de basculer sur le répondeur téléphonique dès que nécessaire. Si vous devez travailler en dehors de ces horaires, cela ne regarde que vous.

Bref, évitez d’ouvrir une brèche dans laquelle nombre de clients risquent de s’engouffrer sans vergogne ! mais aussi le plus grand danger est de procrastiner. Ne vous dites jamais je le ferai plus tard, dressez-vous une liste de tâches à effectuer et n’y dérogez jamais… La nuit n’est pas faite pour rattraper le temps perdu mais pour investir davantage lorsque le téléphone et les mails arrêtent de vous solliciter. En dehors, votre vie privée reprend tous ses droits, et surtout vous n’êtes pas tenté de suivre un bout d’émission à la télévision tout en terminant une mission urgente !

Investissez dans un matériel performant et adapté à vos besoins

L’investissement de base est avant tout matériel. Achetez un bon ordinateur et n’oubliez pas que la direction informatique de votre entreprise désormais, ce sera vous ! Offrez-vous du matériel récent : toute panne aura des répercussions fortes sur votre activité, surtout si vous n’arrivez pas à boucler une mission. Limitez-vous à ce dont vous avez réellement besoin. En termes d’applications, pas la peine de remplir votre ordinateur de produits inutiles. Enfin, si vous devez vous déplacer régulièrement, choisissez d’emblée un ordinateur portable.

Sauvegardez vos données

Mais, dans tous les cas, investissez impérativement dans un disque dur externe. Et, bien entendu, dans une application correspondante pour synchroniser le disque dur interne de votre ordinateur et le disque externe. La sauvegarde quotidienne de tous vos contenus comme de votre système est indispensable. Perdre ses données numériques, ses contacts, réinstaller un système complet et vos applications serait dramatique.

Ayez un look de professionnel

Ils sont plus d’un et d’une à avoir compris que la tenue vestimentaire a une importance capitale. Nombre d’entrepreneurs qui travaillent à domicile se préparent, s’habillent comme s’ils allaient au bureau et s’imposent un look qui lui permet d’être empli d’énergie. Le laisser-aller vestimentaire est la porte ouverte à la procrastination. Il est tout aussi important de ranger votre domicile car il est votre bureau, en particulier les jours où vous avez des appels importants ou, bien sûr, des conférences vidéo. Décorer sa maison n’est pas fait pour impressionner les autres mais pour vous aider à garder un moral d’acier. Toutes ces conditions et votre environnement vous donneront de l’énergie et par conséquent de la confiance en vous.
Alors le travail à domicile prend toutes ses marques si ces principes sont respectés.

Article par Jean-Christophe COURTE

3 entrepreneurs étrangers « successfuls » ayant entrepris en France

L’entrepreneuriat n’a ni âge, ni sexe, ni même origine. Que l’on soit jeune ou même retraité, homme ou femme, ou encore étranger, cet univers dépasse les préjugés. Ces trois entrepreneurs étrangers qui ont réussi ne sont d’ailleurs qu’un exemple parmi d’autres et nous rappellent que la liberté d’entreprendre n’a pas de frontières.

Mohed Altrad

Élu entrepreneur mondial de l’année 2015, ce dirigeant syrien autodidacte fait partie des 100 plus grandes fortunes de France. Il dirige, actuellement, le groupe Altrad au même titre que le club du Montpellier Hérault Rugby (MHR).

Ahmed Mhiri

Le jeune entrepreneur tunisien est, aujourd’hui, à la tête de TravelCar (anciennement TravelerCar, ndlr), une solution de parking et de location de voitures qui repense l’autopartage.

Hakim Benotmane

Tout juste trentenaire, l’entrepreneur d’origine algérienne régale la France avec son groupe FBH Food, spécialiste de la restauration rapide en franchise. À la tête d’un véritable empire, il est, lui aussi, la preuve que l’entrepreneuriat n’a pas de frontières.

L’art de la négociation à l’international

Nous vivons au plein cœur de la mondialisation. Dans ce contexte, savoir bien négocier sur tous les territoires convoités est primordial. Parfois, les différences culturelles peuvent influer sur les négociations commerciales à l’international de manière significative et inattendue…

De nombreux entrepreneurs ont pu l’apprendre à leurs dépens. Dans certains cas et parfois sans même s’en rendre compte, on peut faire preuve d’un manque de respect en faisant un acte qui peut nous paraitre anodin. Les différences peuvent être subtiles, résultant de tendances culturelles profondément ancrées qui influencent la façon dont les personnes interagissent entre eux et le rôle d’un individu par rapport au groupe.

Les processus de décision peuvent différer d’une culture à l’autre à cause de plusieurs facteurs comme la technique juridique du pays, mais aussi  les comportements et les croyances fondamentales d’un pays. De nombreux accords prometteurs échouent parce que les entrepreneurs ignorent ou sous-estiment l’influence des différences culturelles dans l’art de la négociation.

Les plus expérimentés en la matière constatent que certains aspects de la négociation transfrontalière ont été largement négligés par les entrepreneurs. Alors comment aboutir à une entente avec des intervenants étrangers et quels sont les processus de négociations méconnus par les jeunes entrepreneurs ?

Prendre en compte les influences informelles

Les entrepreneurs doivent comprendre que dans certains pays signer un contrat ne signifie pas la fin des négociations. Pour ne pas manquer une opportunité, il est conseillé de faire attention à l’histoire, aux valeurs et au protocole d’un pays.

Renseignez-vous sur le processus de décisions (individuel ou collectif), la relation avec le temps (allié ou ennemi), les cadeaux (signe de bienveillance ou de corruption), l’usage de l’humour (facilitateur ou « décrédibilisateur »).

Cette prise d’information limitera les risques d’imbroglios culturels. Si la façon d’aborder la négociation diffère d’un pays à l’autre, quelques principes sont universels, comme faire preuve de détermination et de souplesse.

Le « savoir être » l’emporte résolument sur le « savoir faire ». D’où la formule d’introduction : « Lorsqu’on se connaît soi-même et qu’on connaît l’autre, cent batailles deviennent cent victoires. ». 

Les différences culturelles influent sur les négociations mais aussi sur les attentes de l’autre partie et sur le résultat de votre négociation.

Une rencontre informelle pour débuter

Les entrepreneurs peuvent voir le processus de négociation avec une vision de coopération (gagnant-gagnant) ou de compétition (gagnant-perdant). Certaines personnes vont chercher l’avantage mutuel, d’autres pas. Ne tentez pas de spéculer sur les réactions de vos futurs collaborateurs car vous pourriez être surpris.

C’est pourquoi il est important de s’organiser avant la négociation. Grâce à une courte rencontre informelle avec le chef de la délégation, vous pourrez ainsi créer des liens et juger l’état d’esprit de la personne. Cette rencontre vous permettra également d’ajuster votre approche pour la négociation officielle.

Le global et le détail

Les approches peuvent largement différées. Dans le cas, par exemple des négociateurs américains, ils auront tendance à s’attarder sur les détails dans un premier temps. Les négociateurs français rechercheront d’abord un accord sur les principes généraux, puis travailleront sur les détails.

Autre exemple ? Les Chinois ont tendance à avoir une vision plus globale durant les négociations mais les Japonais portent un véritable culte aux détails tandis que les Occidentaux raisonnent progressivement et s’attardent ensuite sur les détails.

Une valeur du contrat qui diffère

Les entrepreneurs français s’attendent généralement à s’en tenir au contrat. Dans beaucoup d’autres cultures, le contrat ne représente que le point de départ d’une collaboration. Il peut être renégocié selon les éventualités non-prévues.

A l’inverse, les négociateurs américains auront tendance à toujours s’en remettre au contrat et vous menaceront avec une armée d’avocats si le contrat n’est pas respecté.

Pour passer maître de la négociation dans le monde entier, il faudra pratiquer régulièrement cet exercice. Il faut savoir que la négociation requiert une bonne santé physique, mentale mais surtout un vrai talent de psychologue (savoir lire le langage corporel, formuler ses phrases pour avoir la réponse attendue, etc.).

Il vous faudra également connaître les spécificités de la négociation interculturelle avec l’’environnement interculturel, bannir les traits d’une négociation classique et vous organiser de manière stratégique. Vous pouvez utiliser des « check-lists » pour vous permettre de vous concentrer sur l’essentiel ou vous renseigner sur la culture d’un pays.

Les 10 éléments à connaître sur le prélèvement à la source

Nouveauté de l’administration française, le prélèvement à la source officiellement mis en place en janvier 2019 devient une préoccupation pour les entreprises. Il devrait simplifier l’imposition en prélevant directement sur le salaire des contribuables. Si pour les entreprises, cette mesure semble encore lointaine, il s’avère important de communiquer et d’informer les salariés. Leur revenu mensuel va automatiquement baisser et mieux vaut qu’ils prennent connaissance de cette mise en place le plus tôt possible.

1. Différentes options pour le contribuable

Pour le prélèvement à la source, il existera désormais plusieurs solutions envisageables pour les contribuables. Les entreprises pourront pratiquer différents taux en fonction de la volonté des salariés. Le premier, le taux personnalisé sera directement calculé par l’administration sur les revenus de 2017. Le second choix pourra se porter sur le taux individualisé qui sera différent de celui du foyer fiscal. Et quant au dernier, il s’agit du taux neutre qui sera pratiqué pour les salariés qui possèdent d’autres revenus que celui de leur entreprise. Il concernera également les nouveaux employés dans l’entreprise et les CDD de moins de deux mois.

2. Un taux d’imposition pour chaque salarié

En ce qui concerne les taux, la transmission se fera par la DSN, la déclaration sociale nominative qui existe déjà dans les entreprises. Elle s’occupera de divulguer à l’aide d’un compte rendu métier (CRM) le taux d’imposition du salarié pour son prélèvement à la source. Ces comptes rendus auront une validité de deux mois et seront renouvelés pour évoquer les possibles changements de situation. En ce qui concerne le taux transmis par la DGFiP à l’entreprise, le salarié ne pourra pas le contester auprès de son employeur. Il aura pour obligation de contacter directement le service des impôts.

3. Une régulation différente en fonction des entreprises

Selon les entreprises, le reversement de l’impôt des salariés ne se fera pas au même rythme. Les entreprises de plus de 50 salariés qui possèdent une date limite de dépôt de la DSN au 5 du mois devront effectuer le versement le 8 du mois. Pour celles de moins de 50 salariés, qui font leur dépôt maximum le 15 du mois, elles devront verser l’imposition de leurs salariés le 18 du mois. Quant aux TPE de moins de 11 salariés, elles auront la possibilité de faire un reversement trimestriel.

4. En cas de problème

Avec le prélèvement à la source, si le salarié rencontre un problème concernant le solde à payer ou un remboursement de trop-perçus, il devra directement contacter la DGFiP.

5. Le taux neutre pour les nouvelles embauches

Pour toutes les nouvelles embauches, les entreprises devront appliquer un taux neutre qui correspondra directement au salaire de l’employé. Ses autres ressources ne seront pas prises en compte. Une fois la transmission à la DGFiP, l’entreprise pourra réaliser un taux personnalisé ou individualisé en fonction du choix du salarié. Il se peut qu’un salarié refuse que l’entreprise connaisse son taux d’imposition. Dans ce cas, son employeur devra appliquer le taux neutre et la DGFiP s’occupera de régulariser la situation directement avec le contribuable.

6. Pas de prélèvement à la source pour les personnes non-imposables

En ce qui concerne la rémunération des stagiaires et des apprentis, ils ne sont pas soumis au prélèvement à la source. Considérés comme non-imposables auprès de l’administration, ils seront seulement concernés en cas de dépassement du SMIC.

7. Les revenus exceptionnels

Le prélèvement à la source ne prend pas en compte certaines spécificités comme les diverses indemnités, les primes de départ et les plus-values du contribuable. Pour ces éléments, le salarié devra lui-même déclarer ces données dans sa déclaration d’impôts.

8. Pas de crédits d’impôt pour 2019

Le prélèvement à la source sera officiellement mis en place en janvier 2019. La première année, les réductions d’impôts ne pourront être prises en compte dans le calcul du taux. Les crédits d’impôt seront régularisés l’année suivante. Les salariés devront donc avancer les frais qui sont habituellement déduits du solde à payer.

9. Des sanctions en cas d’erreurs

Les entreprises deviennent responsables du prélèvement à la source. En cas de manquement, de défaillance ou d’erreurs, elles seront tenues pour responsables. Il s’agit de rester vigilant sur l’application des taux de chaque salarié mais aussi sur les divers reversements à la DGFiP. En cas d’erreur de l’entreprise, le contribuable ne pourra pas être accusé de défaut de paiement.

10. Plusieurs entreprises pour un même salarié

Il se peut qu’un salarié possède plusieurs emplois. Dans ce cas, le taux de prélèvement sera le même dans les différentes entreprises et il s’appliquera de la même manière. Si le salarié refuse la diffusion de son taux à une des entreprises, il devra s’adresser directement à la DGFiP.

Le prélèvement à la source inquiète les salariés et les entreprises. Bien qu’il semble simple à mettre en place, mieux vaut s’informer pour ne pas subir de sanction. L’administration fiscale met tout en œuvre pour accompagner le contribuable dans cette démarche mais informer vos salariés permettra aussi de les préparer à la baisse de salaire mensuel et aux différentes options auxquelles ils ont droit.

Jeunes et entrepreneurs : ambition et créativité

Comme l’histoire de l’entrepreneuriat le montre, les étudiants ne sont pas les derniers à entreprendre. Des prix et des récompenses existent même pour les encourager à se lancer dans l’aventure. Créatifs et ambitieux, ces 9 jeunes entrepreneurs ont reçu des prix prestigieux en fonction de leur projet entrepreneurial par le Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs (Moovjee). Tous les jeunes auto-entrepreneurs et porteurs de projets de 18 à 30 ans peuvent participer pour tenter de remporter 25 000 euros à partager entre tous les lauréats. 

Thibault Duchemin avec AVA

Jeune entrepreneur de 26 ans, Thibault Duchemin dirige une entreprise du nom d’AVA. Elle a pour enjeu d’aider les malentendants à acquérir une autonomie dans la vie de tous les jours. La start-up développe une application pour smartphone qui consiste à sous-titrer toutes les conversations du quotidien. Dans leur environnement, les malentendants peuvent alors participer aux discussions et comprendre ce que dit leur entourage sans avoir besoin de lui apprendre la langue des signes. Depuis la création d’AVA, l’application est désormais utilisée par 400 millions de personnes sourdes. En 2017, l’entreprise a réalisé 78 000 euros de chiffre d’affaires.

Alexandra Griffon, Laura Theveniau avec Blue Cargo

Avec Blue Cargo Alexandra Griffon et Laura Theveniau souhaitent lancer une intelligence artificielle qui révolutionnera le service des opérateurs de terminaux portuaires. L’application développée par les deux fondatrices permettra d’organiser les zones de stockage des conteneurs. Avec l’utilisation des algorithmes de machine learning, les opérateurs pourront prédire où seront stockés les conteneurs en fonction des demandes, des flux et des arrivées. Pour le moment encore sous forme de projet, les cofondatrices ont annoncé qu’elles lanceraient leur start-up prochainement.

Yasmine Bachouchi avec Recettes Nomades

Dans un esprit solidaire, une jeune étudiante de 23 ans à Science Po Paris, Yasmine Bachouchi souhaite lancer une start-up proposant des cours de cuisine donnés par des chefs migrants. Ils pourront enseigner une recette de leur pays d’origine à 15 personnes. Les plats issus de ces cours de cuisine seront ensuite distribués à des sans-abris. Le projet solidaire devrait voir le jour prochainement.

Kevin Buisson, Benoit Harnois, Guillaume Rambaud et Jérémy Rodrigues avec INO fruits et algues

Ces quatre jeunes entrepreneurs ont développé ensemble en 2016, une start-up intitulée INO fruits et algues. Créateurs de jus de fruits bio, ils développent différentes gammes qui commencent à être distribuées partout en France. À l’heure actuelle, seules trois gammes de jus sont disponibles sous les noms de Ino bien être, Ino sport et Ino essentiel. Présentés comme des jus vegan/bio, bons pour le corps, des sportifs de haut niveau font aussi la promotion de leur produit.

Charles Dauzet avec La Boucle Verte

Jeune entrepreneur de 24 ans, Charles Dauzet a fait le choix d’associer la communication et le recyclage. Avec son Can’ivor, les entreprises peuvent désormais afficher de la publicité sur un recycleur de canettes. Ce jeune entrepreneur souhaitait répondre au manque de tri sélectif concernant les canettes. Son entreprise, la Boucle verte s’inscrit dans une politique de Blue economy. Fabriqués avec des bidons d’huile recyclés, les collecteurs de canettes ne créent pas d’empreinte écologique et contribuent eux aussi au recyclage d’un autre élément.

Alizée Gottardo avec Meyko

Étudiante à l’Université de Nantes et Polytech’Nantes Alizée Gottardo est âgée de 26 ans et souhaite créer sa start-up pour aider les enfants asthmatiques. Cette maladie peut avoir de lourdes conséquences et obligent grand nombre d’enfants à prendre des traitements régulièrement. Pour faire en sorte que les enfants n’oublient pas leurs médicaments, elle a pensé à trouver une solution amusante. Sous forme d’application, la prise se fait de manière ludique et les parents peuvent suivre le traitement grâce à des données.

Julie Leleu avec Catspad

Ancienne étudiante de la Toulouse Business School, Julie Leleu a lancé sa start-up intitulée Catspad. Il s’agit d’un distributeur d’eau et de croquettes connecté à distance. Les propriétaires de chats peuvent alors nourrir leur chat seulement via une application. Disponible en précommande pour le moment, le Catspad se définit comme une vraie gamelle connectée. L’entreprise compte désormais 17 salariés à son actif pour développer le concept.

Cassandra Delage avec Plast’if

Dans un but écoresponsable, Cassandra Delage a fait le choix de développer une entreprise qui se préoccupe de l’utilisation du plastique. Ce concept, qui s’adresse aux entreprises, permettrait d’instaurer des gestes écoresponsables au sein des équipes. La machine développée par l’entreprise Plast’if s’occupe de récupérer les déchets plastiques pour ensuite concevoir d’autres objets à l’aide d’une imprimante 3D. Le plastique se recycle sur place demandant un investissement de la part des entreprises. Il peut s’avérer rentable puisqu’elle peut produire elle-même des objets et des outils au quotidien.

Viktor Toldov avec Lituus

Doctorant à l’Université de Lille, Viktor Toldov souhaite lancer une start-up pour aider les éleveurs bovins dans leur travail. À l’aide d’une technologie, ils pourront analyser le comportement des animaux. Avec des capteurs présents sur les bovins, les éleveurs pourront avoir connaissance des problèmes de santé ou même des comportements à risque au sein de leur élevage. Cette solution devrait faciliter la prise de décision pour améliorer le rendement d’un élevage.

Réforme du Code du travail : qu’est-ce qui change pour les entreprises ?

Signées, officiellement, par Emmanuel Macron le 22 septembre dernier, les ordonnances réformant le Code du travail concernent près de 80 % des entreprises en France. Temps de travail, négociations, licenciements, indemnités prud’homales,… Autant de thématiques abordées au sein des 36 nouvelles mesures que renferme le texte de loi. Enquête.

Après plusieurs semaines de concertation avec les syndicats, la réforme du Code du travail a été présentée, officiellement, par le Premier ministre, Édouard Philippe, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Adopté en Conseil des ministres, ce texte de 160 pages se place comme l’une des pierres angulaires des grandes réformes du quinquennat. Bien que ces ordonnances s’adressent, exclusivement, aux salariés du secteur privé (ceux du secteur public ou les fonctionnaires, qui bénéficient d’un statut particulier, étant exclus, ndlr), elles concernent près de 80 % des entreprises en France. Le droit du travail étant, souvent, perçu comme « un frein à l’embauche », selon Édouard Philippe, la réforme devrait permettre de « rattraper les années perdues », ajoute le Premier ministre. Découvrons sans plus attendre les grandes lignes des changements induits par la réforme qui impactent, directement, les entreprises.

Qu’implique la procédure par ordonnances pour la réforme ?

Pratique courante de la Vème République, la procédure par ordonnances vise à accélérer le rythme des décisions parlementaires. « Notre réforme change l’état d’esprit du Code du travail », lance Muriel Pénicaud, la ministre du Travail. Au total, 36 nouvelles mesures, pour la plupart, d’application directe, ont été dévoilées. Si certaines d’entre elles entrent en vigueur dès aujourd’hui, d’autres nécessitent, préalablement, un certain nombre de décrets. Il faut en effet distinguer les mesures non soumises à la publication d’un décret et qui entreront en vigueur au lendemain de leur parution au Journal Officiel, et celles dont les ordonnances prévoient une date d’entrée précise, ultérieure. Notez que, tant qu’une loi de ratification n’est pas adoptée par le Parlement, le texte de la réforme conserve une valeur réglementaire. Autrement dit, les décisions engagées par ce dernier restent attaquables devant le Tribunal administratif. Pour sécuriser ce texte de loi, le gouvernement prévoit de faire ratifier les ordonnances dans la semaine du 20 novembre prochain à l’Assemblée nationale. Une vingtaine de décrets devrait, d’ailleurs, voir le jour d’ici la fin de l’année et « toutes les réformes contenues dans ces ordonnances » seront, d’après Emmanuel Macron, applicables, au plus tard, le 1er janvier 2018.

Le barème des indemnités prud’homales

Au programme des réformes annoncées par le gouvernement, le fameux barème des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, que le juge compétent devra obligatoirement suivre, s’articule autour d’un plancher et d’un plafond, dont la progressivité varie en fonction de l’ancienneté du salarié. Les dommages-intérêts que vous pourriez être amené à verser sont, désormais, plafonnés à vingt mois de salaire brut pour trente ans d’ancienneté. Le plancher s’élève, quant à lui, à trois mois de salaire à partir de deux ans d’ancienneté et d’un mois pour ceux affichant un an d’ancienneté. Si vous dirigez une TPE (entreprise de moins de onze salariés, ndlr), le plancher est, néanmoins, fixé à quinze jours à partir d’un an d’ancienneté et à deux mois et demi à compter de neuf ans d’ancienneté. Notez bien que les juges prud’homaux ne sont pas tenus de suivre ce barème si vous êtes condamné pour harcèlement ou discrimination. Dans ce cas précis, l’indemnité à verser s’élèvera, au minimum, à six mois de salaire. Toujours sur la thématique des licenciements, la procédure à respecter par l’entreprise se voit, elle, allégée grâce à un formulaire standardisé de type Cerfa. Pour les multinationales qui licencient en France pour motif économique, leurs difficultés économiques seront d’ailleurs appréciées au niveau national et non plus mondial.

La fin du monopole syndical dans les négociations

Peu importe le nombre de salariés, en tant que dirigeant, vous pourrez, désormais, négocier certaines primes comme celles d’ancienneté ou le fameux « treizième mois », qui relèvent, actuellement, du domaine de la branche professionnelle. Plus concrètement, il vous sera possible, par exemple, si un accord majoritaire l’autorise, de fixer les montants des primes d’ancienneté de sorte à ce qu’ils soient inférieurs à ceux des accords de branche. Finie la barrière du « mandatement syndical ». Pour ceux dont les effectifs se situent entre 11 et 49 salariés, les négociations pourront se faire en l’absence de délégués syndicaux, avec un élu non mandaté par un syndicat. Pour les TPE (Très Petites Entreprises, ndlr), il leur sera également possible de discuter de tout ce qui ne relève pas de la branche avec leurs salariés (temps de travail, organisation du travail, rémunérations…), sans que cela nécessite la participation d’un délégué syndical. Un projet d’accord pourra alors être ratifié par vos salariés sur simple consultation. Pour être validé, ce dernier devra être soumis à référendum, avec comme condition, l’approbation des deux tiers du personnel. Bien que la présence des syndicats reste rare dans les TPE, la possibilité de conclure, formellement, des accords sans l’aval des syndicats est une première dans l’histoire du dialogue social.

Les Instances Représentatives du Personnel, fusionnées

Pour poursuivre dans la thématique syndicale, abordons un autre point important pour les entreprises : la réforme du Code du travail acte la fusion des Instances Représentatives du Personnel (IRP). En d’autres termes, Comité d’Entreprise (CE), Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et délégués du personnel (qui disparaîtront fin 2019, ndlr) seront réunis en une seule institution : le Comité Social et Économique (CSE), qui regroupe l’ensemble de leurs prérogatives. Une fois encore, le but étant de simplifier le dialogue social mais aussi d’éviter la redondance de réunions. Si les moins de 50 salariés ne sont, de fait, pas concernés par cette refonte (les délégués du personnel seront toutefois amenés à changer de nom, ndlr), les 300 salariés et plus, de leur côté, devront, obligatoirement, conserver une commission d’hygiène et de sécurité. Cette disposition concerne également les entreprises de 50 salariés et plus aux activités sensibles telles que celles nucléaires. Globalement, cette fusion des instances prendra forme au fur et à mesure des élections et devra être actée d’ici le 1er janvier 2020 (des décrets fixeront le budget ainsi que les heures de délégation du CES). Par le biais d’un accord d’entreprise, il sera d’ailleurs possible d’ajouter des compétences de négociation à l’instance unique.

Des ruptures conventionnelles collectives établies

Par définition, une rupture conventionnelle consiste, pour un employeur et un salarié, à se mettre d’accord sur l’ensemble des modalités de fin de contrat. Désormais, avec la réforme, ce sont plusieurs salariés qui pourront partir en même temps, sur la base du volontariat, dans des conditions identiques. On parle alors de rupture conventionnelle collective (en référence aux ruptures conventionnelles individuelles, ndlr). Pour Muriel Pénicaud, cette mesure devrait permettre aux entreprises « de s’adapter rapidement à la hausse ou à la baisse de marchés, par accord majoritaire, en jouant sur l’organisation et le temps de travail ». L’enjeu demeure également, pour le ministère du Travail, de sécuriser, d’un point de vue juridique, les « Plans de Départs Volontaires » (PDV), assimilés jusqu’à lors par la jurisprudence à des plans sociaux et non véritablement reconnus par la loi. Seules conditions à l’ouverture des négociations d’un tel accord : il faut en constater sa nécessité du point de vue du fonctionnement de la firme ou bien que la préservation de l’emploi s’avère en jeu. Notez aussi qu’en cas de rupture conventionnelle collective, vous devrez verser aux salariés des indemnités au moins égales à celles qu’ils auraient perçues pour un licenciement. De quoi « allier compétitivité économique et justice sociale », ajoute la ministre. En plus de créer un régime juridique autonome, il est également question, pour les entreprises, de pouvoir renouveler massivement les compétences puisque, à la différence d’un plan social classique, ces ruptures conventionnelles collectives n’interdisent pas de recruter après les départs de salariés. Pour valider ce type de départs, notez bien que l’autorisation d’un accord d’entreprise majoritaire reste obligatoire et qu’un contrôle sera effectué par l’administration quant au contenu et à la portée de cette rupture conventionnelle collective afin de vérifier qu’il n’y a pas eu de fraude.

La co-organisation des référendums d’entreprise : un premier pas

Si les organisations patronales prônaient le fait que les employeurs puissent, de leur propre initiative, organiser un référendum d’entreprise, il faudra attendre encore un peu pour que chose se fasse. En attendant, la réforme du Code du travail prévoit que ces derniers puissent co-organiser les référendums d’entreprise avec les syndicats minoritaires. Pour l’heure, lorsque des syndicats sont présents dans une entité, un accord se doit d’avoir été signé par une majorité d’entre eux pour être valide. Autrement dit, par des « organisations qui avaient récolté au moins 50 % des votes des salariés lors des dernières élections professionnelles », si l’on en croit le site de La Tribune. Il est également à noter que des syndicats minoritaires ayant au moins obtenu « 30 % des suffrages pouvaient décider d’organiser un référendum sur le projet d’accord » et que, pour qu’il soit validé, il fallait une majorité de salariés déclarés comme y étant favorables. À compter du 1er mai 2018, les accords d’entreprise devront être majoritaires.

Plusieurs accords dérogatoires prévus par la réforme

Sur les questions de la rémunération, du temps de travail mais aussi de la mobilité interne, plusieurs accords pré-réforme étaient, à l’origine, prévus. Tous régis par des règles différentes, ils concernaient notamment les accords « loi Aubry sur le temps de travail », ceux de modulation du temps de travail, ceux de prévention de l’emploi ou encore du maintien de l’emploi (appelés aussi accords de compétitivité, ndlr). Pour revenir à la réforme, leur complexité se place, sans doute, comme l’une des raisons de l’intégration d’ « accords majoritaires simplifiés ». Ayant, eux aussi, pour but de pérenniser le fonctionnement de l’entreprise ou d’assurer la prévention de l’emploi, ces accords vous permettront ainsi d’abaisser la rémunération ou de moduler la durée de travail de vos salariés. Ces derniers ne pourront, toutefois, être conclus sans la présence de syndicats majoritaires et ne seront effectifs que pour une durée maximale de cinq années. Autre élément à prendre en considération : un salarié ne pourra pas, légalement, refuser l’application d’un tel accord au risque de se voir licencié. Auquel cas, on parlera de licenciement « sui generis », c’est-à-dire que la cause réelle et sérieuse de celui-ci ne résidera que dans le seul refus de l’intéressé. Dans ce type de cas, nul besoin, pour l’employeur, de remplir une obligation ou d’apporter un quelconque justificatif. Enfin, alors qu’il n’était qu’autorisé dans les entreprises, le télétravail devient un droit pour tous afin de « s’adapter à un contexte familial particulier », selon la ministre du Travail. Directement applicable, cette nouvelle mesure implique qu’en tant qu’employeur, si vous ne souhaitez pas que vos salariés travaillent à distance, vous devrez expliquer les raisons de ce refus.

Les logiciels de comptabilité

Un outil qui compte beaucoup pour les entrepreneurs !

Logiciel de comptabilité ou expert-comptable ?

Poser cette question sous la forme d’un choix exclusif peut paraître réducteur. En effet, travailler avec un expert-comptable n’interdit pas d’avoir un logiciel de comptabilité, et inversement. D’ailleurs, la combinaison des deux est une réalité pour de très nombreuses entreprises en France. Autre illustration, les logiciels de comptabilité prévoient des fonctions facilitant les échanges entre l’entreprise et l’expert-comptable. Cette bonne synchronisation des données permet à l’expert-comptable de prodiguer le bon conseil au bon moment.

Un gain de temps et une aide à la gestion pour l’entrepreneur

Le logiciel de comptabilité fait gagner du temps à l’entrepreneur grâce à ses nombreux contrôles et automatismes. Il bénéficie également d’un outil à demeure qui lui permet d’analyser la santé de son entreprise et d’avoir immédiatement une bonne connaissance et visibilité de son activité.
Le logiciel de comptabilité permet de savoir où l’on en est précisément avec ses clients, ses fournisseurs, ses factures, sa trésorerie, ses charges, etc. Il peut ainsi anticiper les échéances et donc éviter les mauvaises surprises. En ces temps de période troublée, l’entrepreneur doit être très réactif. Grâce aux nombreuses fonctions intégrées dans les logiciels de comptabilité, telles que les agendas, les alertes et les tableaux de bord, les chefs d’entreprise disposent de garde-fous garantissant un pilotage efficace de son entreprise à court et moyen terme ainsi qu’une meilleure anticipation des risques.

Choisir le logiciel le plus adapté

Il faut commencer par se poser quelques questions : quel est mon niveau de connaissance en comptabilité ? Quel est mon appétence pour la gestion ?  Ai-je besoin d’une trésorerie prévisionnelle ? Une gestion analytique doit-elle être mise en place ? Combien de personnes travailleront sur l’outil ? Toutes ces questions vont orienter l’entrepreneur dans son choix.
Tous les chefs d’entreprise doivent faire face à une même problématique : la gestion du temps. Sa vocation n’est pas de dédier son temps à la comptabilité ou à la facturation ; il doit avant tout développer son business. Le logiciel doit l’aider dans ce sens là grâce à une grande simplicité d’utilisation.
Un dernier conseil, il faut s’assurer que l’outil puisse évoluer dans le temps car la législation, les règles comptables et fiscales évoluent, tout comme l’environnement informatique (matériel et système d’exploitation).

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5 bonnes raisons de s’assurer que vos proches vous soutiendront

La solitude est un mal qui ronge souvent le créateur d’entreprise. Celui-ci se sent souvent isolé dans son aventure entrepreneuriale et il a donc besoin de la présence et du soutien de ses proches, en particulier de sa famille. Vos proches seront bien souvent un élément réconfortant qui vous permettra de tenir lorsque vous aurez envie de tout arrêter.

Vous allez devoir travailler plus

Une chose est sûre, le créateur d’entreprise ne compte pas vraiment ses heures passées à travailler sur son projet ! Votre famille doit donc être consciente de cela et accepter le fait que vous serez désormais moins présent à leurs côtés. Si votre famille n’accepte pas cela, il va vous être difficile de travailler sereinement. En parler avant permet de limiter les frustrations de vos proches.

Vous allez gagner moins

Au moins dans un premier temps. Si la création d’entreprise peut rapporter gros, les débuts sont rarement lucratifs. Le soutien financier de votre conjoint(e) sur une période donnée peut s’avérer précieux pour pouvoir développer son affaire en toute tranquillité. Votre partenaire doit accepter le fait que le budget sera plus serré pendant quelques mois pour que vous puissiez vous lancer dans l’aventure.

Vous allez rencontrer des difficultés

Le chemin d’un entrepreneur est semé d’embûches ! Celui-ci doit sans cesse faire face à des problèmes en tous genres et trouver des solutions pour pérenniser son entreprise. Dans ces moments là, l’entrepreneur a bien besoin du soutien moral de ses proches. Votre famille peut vous apporter une écoute et des conseils précieux, mais pour cela ils doivent d’abord comprendre les enjeux de votre création d’entreprise. Attention à ne pas non plus oublier que vos proches aussi ont besoin de votre soutien !

Vous aurez de nombreux succès à partager !

L’entrepreneuriat est semé de difficultés, mais de succès aussi ! Toutes ces réussites, l’entrepreneur a besoin de les partager avec une famille et des amis qui peuvent s’en réjouir avec lui. L’entrepreneur a besoin de parler de ses succès autant que de ses problèmes. Si vous expliquez cela à vos proches avant de vous lancer, ils pourront mieux comprendre votre enthousiasme parfois débordant !

Peut-on créer ou révéler un besoin chez le client ?

Générer et rendre pérenne le besoin chez le client est le défi de toutes les entreprises. Un produit ou un service peut manquer de pertinence à un instant T mais inutile de vous décourager, il suffit peut-être de révéler le besoin de votre produit chez le client. Mais comment faire ?

Rattacher son produit aux besoins fondamentaux

Une nouveauté, un produit paraît souvent futile s’il n’est pas rattaché aux besoins fondamentaux.

Machine à laver, réfrigérateur et les objets ménagers sont apparus comme un luxe et ont été souvent moqués pour être ensuite adoptés au point de faire partie du quotidien de tous. Certains robots qui promettent de vous servir et vous paraissent peut-être utiles pour l’an 3000 seront peut-être indispensables d’ici la fin de l’année.

Vous avez peut-être l’idée grâce à votre produit de répondre à un besoin récurrent, mais les consommateurs et les prospects peuvent n’y voir au premier abord aucun intérêt, aucune utilité et « bouder » votre produit… Le téléphone portable à ses débuts était vu comme un gadget de l’agent 007 mais petit à petit il s’est imposé comme un besoin et s’est d’ailleurs transformé en indispensable. Dans le cas de l’Iphone, il était difficile de comprendre à quelle nécessité il répondait et pourtant il est devenu le compagnon de chacun. En réalité, les smartphones ne se définissent pas comme un besoin fondamental, mais leurs fonctionnalités permettent de répondre à de nombreux besoins. Ils permettent de communiquer, de se déplacer avec des applications comme Plan ou encore avec Uber. Les jeux, eux, permettent de se divertir où que l’on soit. Les exemples de réponse de L’Iphone à un besoin sont devenus multiples grâce aux applications exponentielles. Il vous suffit de rattacher votre produit aux besoins fondamentaux comme manger, dormir, se divertir, se déplacer etc. et à en voir l’usage.

Comprendre sa clientèle pour créer l’engouement

Générer le besoin relève d’une étape complexe qui demande une étude complète de votre cible, c’est-à-dire qui va l’acheter ou qui va susciter l’achat c’est celui qui achète car vérité de La Palisse le consommateur n’est pas forcément celui qui achète…. Bien que les besoins fondamentaux soient généralement les mêmes pour chaque être humain, ils évoluent en fonction de nombreux paramètres : l’âge, le sexe, la famille, la géographie, les budgets et la liste est longue. C’est pourquoi il est rare que la cible soit unique et il faudra donc adapter votre discours pour des cibles plurielles mais aussi pour des cibles qui changent en fonction de l’évolution du contexte social. L’Iphone bien qu’il soit très populaire aujourd’hui ne s’adressait pas à tout le monde, de par son prix et ses fonctionnalités, mais les personnes âgées, insensibles au début à ce produit  en ont fait un outil indispensable pour communiquer avec leurs proches et leurs proches en ont vu l’utilité pour pouvoir communiquer sans se déplacer et avoir des nouvelles journalières…et puis les personnes âgées elles-mêmes ont appris à communiquer avec leurs petits enfants à travers face time…..Derrière un produit peut s’en cacher un autre qui suscitera un engouement qui dépasse parfois votre idée de départ.

Par ailleurs, le prix est déterminant car il doit s’adapter au budget mais il est bien connu qu’une voiture, objet de luxe, conduit même les personnes au budget restreint à en acquérir une…il faut juste leur donner la capacité de l’acquérir et pour cela les idées ne manquent pas (prêt bancaire, voitures d’occasions…).

Créer le besoin n’existe pas, il faut le révéler

Pour mettre en avant un produit, comme la solution au problème, mieux vaut tenter de vous démarquer en ciblant une carence pour générer un besoin. Un client qui rencontre un problème aura souvent plusieurs solutions et ne s’arrêtera pas forcément sur votre produit. Au sein d’une campagne marketing, il s’avère nécessaire de faire référence aux difficultés du client, vous aurez alors plus de possibilités d’être assimilé comme la solution adéquate contrairement à vos concurrents. Ainsi si vous êtes dans un magasin de bricolage, certes le peinture est le besoin fondamental mais les accessoires nécessaires deviennnent vite incontournables  pour faciliter la vie du débutant en bricolage ….et à travers un besoin, vous en générez d’autres.

Le besoin passe par l’insatisfaction et le manque

Bien que les entreprises évoquent souvent la nécessité de créer le besoin, il s’agit en fait de le révéler. Le manque et l’insatisfaction restent les points primordiaux à exploiter pour dévoiler le besoin chez le client. Identifier ce type de comportement reste relativement simple. Cependant certains clients n’ont pas toujours conscience de leurs vrais besoins car ils se contentent de ce qu’ils ont. Dans cette situation, réussir à identifier un manque et une insatisfaction latente demande une certaine expertise en stratégie. Se focaliser sur les insatisfactions qui prédominent dans tous les secteurs plutôt que sur les besoins est une tactique imparable car les clients mécontents sont kyrielles. Ainsi, ils vivent au quotidien la perte de temps, le manque de qualité, la complexité …et sont des éléments à exploiter pour le marketing et le commerce. Il s’agit de faire surgir l’insatisfaction en questionnant le client. Le cibler pour ensuite mettre en avant les difficultés qu’il rencontre, l’aidera à comprendre ce qui le dérange dans les produits et les services qu’il achète. Vous devez provoquer un désir de changement en vous positionnant comme la solution innovante qui améliora sa qualité de vie et ses besoins.

Si la plupart des entreprises considèrent qu’il suffit de créer le besoin, elles ne choisissent par le bon chemin. Un produit répond à des fondamentaux, des éléments de la vie de tous les jours. Pour réussir à vendre un produit et faire en sorte qu’il devienne utile pour les consommateurs, il s’agit de le rattacher à un manque, une insatisfaction récurrente. Au sein d’une campagne marketing, vous devez révéler un manque, en motivant le client à se poser les bonnes questions. S’il est conscient de ce qui le dérange au quotidien, il sera plus à même de choisir votre solution. Comprenez votre cible pour établir une campagne pertinente qui révélera une vraie nécessité dans la tête de vos clients. Et même si vous arrivez à vendre vos produits, n’oubliez pas que l’étape suivante repose sur la fidélisation.

Le secteur du tatouage : une véritable démocratisation

Le tatouage autrefois très marginalisé est devenu une nouvelle tendance qui suscite la multiplication des salons spécialisés partout en France. Il y a à peine 30 ans les tatoués étaient vues comme des personnes originales. Les tatoueurs n’avaient pas bonne presse mais ils sont aujourd’hui considérés comme des artistes. Les clients ne cessent de se bousculer aux portes des salons pour avoir un dessin de leurs artistes préférés. Retour sur un secteur en plein boom !

Se faire tatouer, une véritable tendance

Le secteur du tatouage se démocratise au fil des années et les personnes tatouées deviennent de plus en plus nombreuses. La demande étant en pleine explosion, l’offre se généralise pour répondre aux souhaits d’une clientèle éclectique. Le tatouage faisait autrefois partie des pratiques marginales et restait très mal perçu par la société, Désormais, il s’inscrit dans la culture de masse. Un dernier sondage de l’Ifop affirme que 14% de la population française déclare avoir au moins un tatouage, soit sept millions de personnes. En l’espace de quelques années, le nombre de tatoués a augmenté de 2 millions d’individus, expliquant notamment le boom du secteur. En France, la pratique commence à se démocratiser même s’il s’avère relativement compliqué de trouver des formations adéquates. Pour être face aux plus grands professionnels les Français n’hésitent pas à se rendre dans des pays étrangers pour se faire tatouer par des experts de renom et acquérir leur savoir-faire.

Un tabou désormais assumé

Le sujet du tatouage a subi un véritable changement en seulement trente ans. En 1982, seulement 15 salons étaient présents dans l’Hexagone. Certes, il peine encore à se faire reconnaître comme un art, mais la peur de se faire tatouer s’estompe. A l’origine, associé aux prisonniers ou à la guerre font que certains tatoués restent discrets par exemple lors d’un entretien d’embauche car ils sont conscients que cela peut refléter une image négative sur leur personnalité et ont peur de rencontrer une personne aux préjugés sur les tatouages, mais d’autres ne s’en cachent guère affichant une image décomplexée. La levée du tabou a permis aux jeunes générations de sauter le pas. Devenant tendances, les salons se multiplient et des entreprises se lancent pour accompagner les tatoueurs dans leur pratique et y voient une niche rentable comme  le matériel, les encres…

Les salons de tatouage, un secteur en plein essor

Depuis l’avènement de cette tendance, les salons dédiés à la pratique se multiplient pour répondre à une demande exponentielle. En fonction de la renommée du salon, les clients affluent. Ainsi pour les tatoueurs les plus célèbres comme Tin-Tin, un Français mondialement connu, il faut attendre plusieurs mois avant de pouvoir se faire tatouer par lui. Les tarifs à l’heure varient aussi selon les artistes et leur expérience. Généralement aux alentours de 80 à 100 euros de l’heure, les prix peuvent atteindre jusqu’à 300 euros pour les plus reconnus. Dans l’Hexagone, des milliers de salons accueillent des personnes voulant se faire tatouer mais ils ne sont plus seuls sur le marché et la concurrence devient rude. Chaque année se déroule le mondial du tatouage à Paris à la Grande Halle de la Villette. Organisé par le tatoueur Tin-Tin, il accueille environ 420 tatoueurs du monde entier. Cet évènement attire 30 000 visiteurs ce qui est révélateur d’un business juteux. Certaines entreprises se lancent dans le tatouage éphémère et développent des techniques imparables pour ceux n’arrivant pas à sauter le pas et qui ne voudraient pas regretter leur tatouage.

Une profession encore mal reconnue

Obligés d’exercer dans un salon, les tatoueurs doivent se soumettre à des réglementations strictes en matière d’hygiène et d’utilisation des encres, nécessitant d’apprendre le métier. La profession encore mal reconnue bénéficie de peu de centres de formation performants. La plupart des tatoueurs s’initient au métier lors de stages d’apprentissage. Avant de se lancer dans le tatouage, les professionnels passent souvent par les beaux-arts ou des écoles d’art pour dessiner avec talent et se spécialiser dans un style. Réussir à rentrer dans le secteur ne s’avère pas chose aisée et la Snat (Syndicat national des Artistes Tatoueurs) tente de convaincre l’Etat du caractère professionnel du tatouage et de faire aussi reconnaître ce métier comme un métier artistique. Comme le secteur se développe avec intensité, des écoles commencent à émerger qui deviendront à ne pas en douter un business florissant.

Le détatouage, un secteur qui vit du tatouage

Lorsque les adeptes se faisaient tatouer, ils prenaient une décision qui jusque-là les liait à vie puisqu’il était quasi impossible de retirer un tatouage. Or un tatouage avec le nom de son amour précédent fait que certaines personnes regrettent ce tatouage et souhaitent le supprimer. En conséquence de toutes les situations, le business du détatouage devient lui aussi florissant. La technique la plus répandue reste le laser, qui représente un véritable coût. En fonction, du motif, de l’encre et de la grosseur de la pièce, 2 à 10 séances de détatouage deviennent nécessaires. Si pour certains le résultat s’avère concluant, pour d’autres les séances se soldent parfois par un échec. Des entreprises tentent de surfer sur la tendance en créant des lasers spécialisés et des dermatologues se professionnalisent dans cette pratique. Pour retirer un tatouage, les prix varient généralement entre 70 à 300 euros la séance. Le business devient alors juteux pour les dermatologues aux technologies les plus performantes demandant généralement aux tatoués d’investir le double voire le triple du prix initial de leurs motifs. Alors avant de se faire tatouer, il vaut mieux réfléchir deux fois pour choisir le motif afin qu’il ne soit pas une gêne dans l’avenir

Le secteur du tatouage constitue un véritable engouement pour les jeunes générations. Elles reconnaissent la pratique comme un art contrairement  aux générations précédentes et n’hésitent pas à « décorer » leur corps même si cela nécessite des sommes conséquentes. Avec l’avènement des technologies et de nouveaux outils, le secteur devrait continuer à avoir le vent en poupe.