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Reprise d’entreprise : le closing, le passage du relais au cédant

Le closing constitue l’objectif, pour ne pas dire le Graal, de tout repreneur. Pendant des mois, voire des années, le candidat à l’acquisition d’entreprise va déployer ses meilleurs efforts, son énergie, ses compétences, ses ressources, pour atteindre ce but… qui n’en est pas un ! Le closing n’est qu’une étape, certes importante, qui doit amener le repreneur à devenir un bon chef d’entreprise.

Comme en politique, certains prétendants se révèlent bien meilleurs candidats que lorsqu’ils ont accédé au pouvoir (l’inverse est vrai aussi). Le closing constitue un tel point de cristallisation dans le parcours « repreneurial » que le repreneur en perd souvent de vue le véritable objectif de sa démarche.
En caricaturant à peine, qu’observe-t-on ?

Un repreneur professionnel

  • qui a fait l’effort d’acquérir une culture de la reprise d’entreprise en s’informant, en multipliant les contacts avec des experts, parfois même en suivant un programme de formation à la reprise d’entreprise.
  • qui s’entoure de conseils lui évitant des faux-pas dans les domaines techniques (expert-comptable, avocat, conseil-acheteur…).
  • qui fédère autour de son projet un consensus familial et financier (banquiers, fonds d’investissement…)

Grace au sérieux de sa démarche, le repreneur professionnel devient alors… un chef d’entreprise amateur!

Un chef d’entreprise amateur

  • qui ne découvre véritablement l’entreprise que le jour où il « débarque » au sein des équipes.
  • qui n’a de légitimité aux yeux du corps social que celle de l’acheteur.
  • qui est bien souvent perçu comme un « corps étranger », un élément de risque, si ce n’est un danger pour les collaborateurs affectivement liés à l’ancien dirigeant.
  • qui se retrouve seul à la tête d’une entreprise, « lâché » par ses conseils dont le contrat s’achève habituellement au moment du closing.
  • qui n’a pas préparé la gestion de sa relation avec le cédant, souvent délicate pendant la période d’accompagnement.
  • qui n’a pas sérieusement bâti un plan de communication vis-à-vis de ses nouveaux collaborateurs (1ère réunion avec les équipes, présentation du projet d’entreprise)

alors pour réussir : les étapes clefs jusqu’au closing

1. L‘accord de confidentialité : lettre signée du repreneur par laquelle il s’engage à ne pas faire un mauvais usage des informations du cédant.
2. Le dossier de présentation : la signature de l’accord de confidentialité déclenche l’envoi d’un premier dossier de prise de contact (le « dossier de présentation »). Parfois, il est désigné sous son nom anglais d’Information memorandum(« Info mémo »). Ce dossier contient :une présentation de l’entreprise,
– son activité,
– sa clientèle,
– ses moyens de production,
– son organisation
– ses chiffres significatifs.
3. La première rencontre : un échange essentiel pour la suite des négociations entre le repreneur et le cédant.
4. La lettre d’intention : après une seconde rencontre et quelques échanges visant à clarifier les interrogations du repreneur, vous pouvez demander de recevoir une lettre d’intention. Cette lettre d’intention stipule :

  • la compréhension de l’activité de l’entreprise par le repreneur,
  • ses caractéristiques principales,
  • un ordre de grandeur du prix et une méthode pour son estimation,
  • un calendrier prospectif (ce que le repreneur prévoyait de faire pour avancer et sous quels délais),
  • les points essentiels sur lesquels le repreneur souhaitait mener son analyse

5. La signature définitive : l’acte de cession, dit « closing ».
Pour signer ce document, les différents financeurs doivent fixer la date de paiement.
Le repreneur ou parfois le cédant effectuent avant le closing les procédures administratives obligatoires (immatriculation, publicité de l’acte, enregistrement de l’acte de cession et des nouveaux statuts au service des impôts…).

Quels sont les points à négocier pour arriver au closing ?

Tous les points suivants ne sont pas à négocier. Il est nécessaire de bien choisir les points sur lesquels il est possible de faire des concessions en amont.

  • Le prix.
  • Les conditions de paiement (comptant, crédit vendeur).
  • Le crédit-vendeur (c’est un accord établi par le vendeur du paiement différé dans le temps d’une partie du montant de la transaction. Ce crédit est pour le repreneur une source de financement qui viendra se substituer à une partie du crédit bancaire.
  • Les clauses de compléments de prix (earn-out), (c’est moyen qui permet d’indexer une partie du prix de cession sur les résultats futurs de l’entreprise. Négociée lors de la transmission, cette clause permet au vendeur, après avoir déjà touché une partie du prix au moment de la cession, de bénéficier ensuite d’un éventuel complément de prix.
  • L’affectation des résultats de l’année en cours,
  • Les garanties d’actif et de passif (niveau, franchise, garantie…). La garantie de passif (c’est l’engagement du cédant qui assure au repreneur que la structure achetée possède bien les qualités sur lesquelles il a fondé son prix et de prévoir, le cas contraire, un dédommagement, notamment dans le cadre d‘une augmentation de passif liée à des faits dont l’origine est antérieure à la reprise (litige avec un salarié, un client, un fournisseur, l’Etat, etc.)
  • La durée et la forme de l’accompagnement du cédant,
  • Les clauses de non-concurrence,
  • Les clauses suspensives (audit, obtention d’un crédit, obtention d’un résultat …).

En conclusion

Le simple bon sens voudrait que le repreneur prépare sa prise en mains de l’entreprise avec autant de professionnalisme que celui dont il a fait preuve pour aboutir au closing. C’est pourtant rarement le cas ! Le brillant repreneur se transforme alors en dirigeant maladroit. Il enchaîne les erreurs pendant la période fondatrice des 100 jours post-acquisition.
Combien de belles opportunités sont ainsi gâchées par des repreneurs impréparés à endosser leur nouveau costume de chef d’entreprise ?
Plutôt que d’improviser, ces repreneurs devraient méditer la célèbre phrase d’Abraham Lincoln : « Si j’avais huit heures pour abattre un arbre, j’en passerai six à aiguiser ma hache. »

Article par Thierry Lamarque

Les règles de la co-traitance et la plateforme PLACE

Afin de pouvoir candidater à certains appels d’offre pour lesquels l’entreprise ne justifie pas de tous les moyens matériels, financiers ou humains, celle-ci peut faire appel à la co-traitance. La GME, connue sous le nom de Groupement Momentané d’Entreprises (GME) permet aux TPE de pouvoir postuler à des marchés à plusieurs, là où il leur aurait été impossible d’aller seules. La co-traitance doit cependant respecter un cadre bien défini pour devenir un atout pour les entreprises.

Définition et formes de la co-traitance

La co-traitance se définit comme le rapprochement temporaire de plusieurs entreprises pour répondre à un appel d’offre, qu’il intervienne dans le cadre d’un marché privé ou public. Pour ce dernier, les procédures sont fixées par le code des marchés publics. Aussi, même s’il n’existe pas de règles particulières pour les marchés privés, et il n’y a pas non plus de dispositions contraires interdisant de conclure des contrats de co-traitance pour ce genre de cas.
Les entreprises se réunissent principalement pour pouvoir procéder à l’exécution d’un chantier dans sa globalité, en ayant chacune des activités et spécialités différentes mais complémentaires, et se répartissent ainsi le chantier en lots de travaux. Dans une propension moindre, elles réalisent le même type de prestations mais n’ont pas la taille suffisante pour répondre seule à la demande.
Quelle que soit la situation, les entreprises doivent conclure une convention de groupement momentané d’entreprises ou un contrat de co-traitance.

Nature et règles du contrat de co-traitance

Le contrat de co-traitance vise à définir le cadre de l’intervention de chacune des entreprises les unes vis-à-vis des autres, mais également avec leur client.

Au préalable, il convient de noter que le contrat peut être conclu sous différentes formes à la libre appréciation des parties, sauf si le règlement de l’appel d’offre intègre une mention particulière. Ainsi, les entreprises peuvent opter pour :
– La co-traitance conjointe, où chacune est responsable de sa partie des travaux ;
– La co-traitance solidaire, que l’on retrouve dans la majorité des cas car elle s’avère plus sécurisante pour le client, où chacune des parties prenantes est responsable du chantier dans sa globalité ;
– La co-traitance conjointe avec mandataire solidaire : solution intermédiaire aux deux précédentes formules, seule l’entreprise mandataire est responsable de l’intégralité du chantier.

Qu’il soit appelé accord, contrat ou groupement momentané, il doit comporter de nombreuses mentions, qui sont par exemple : l’objet, la présentation du chantier, la nature du contrat, le fonctionnement du groupement, les missions et la rémunération du mandataire, les obligations des autres parties vis-à-vis de ce dernier, les rôles et les responsabilités de chacun, les actions en cas de retard de l’un des membres dans l’exécution de son lot de travaux, les conditions d’achat et de paiement des matériels et fournitures nécessaires au chantier, les modalités en cas de défaillance d’une entreprise du groupement, les assurances, les garanties, la durée du contrat…
En cas de conflits qui surviendraient entre les membres du groupement, il est à noter que le litige relèvera des instances judiciaires. Les mêmes tribunaux seront compétents si le différend se situe entre un ou plusieurs membres du groupement et un client privé, tandis que si ce dernier est public, l’affaire sera portée devant les instances administratives.

La plateforme PLACE, la bourse de la co-traitance

140 000 entreprises sont inscrites sur PLACE, selon Michel Grévoul, directeur du Service des achats de l’Etat, le nouveau service de bourse à la cotraitance. « Cet outil s’inscrit dans l’action du Gouvernement en faveur des PME, en améliorant très concrètement leur accès à la commande publique. L’accès des PME à la commande publique peut être difficile pour plusieurs raisons : pour des raisons de taille insuffisante ou pour des questions de compétences. La bourse à la cotraitance, en incitant les entreprises à se regrouper, leur permet de pallier ces difficultés en devenant co-contractantes au sein d’un groupement momentané d’entreprises (GME). »

Comment accéder et utiliser la plateforme PLACE ?

Pour accéder à la bourse à la co-traitance, il suffit à l’entreprise d’être inscrite sur PLACE. Celle-ci lui permet
– d’accéder à des marchés
– de répondre aux offres de manière dématérialisée.
L’entreprise doit préciser si elle accepterait d’être mandataire de groupement, cotraitant conjoint ou cotraitant solidaire dans le cas où elle trouverait d’autres entreprises avec qui elle s’associerait.
Elle doit cependant apporter les précisions suivantes :
– indiquer ce qu’elle recherche comme type de cotraitant. Par exemple le secteur d’activité du cotraitant recherché, ses compétences ou encore son chiffre d’affaires.
– indiquer ce qu’elle pense pouvoir apporter pour ce marché.
– transmettre ses coordonnées pour pouvoir être contactée par d’autres entreprises.

Limites de la co-traitance

Outre les risques juridiques évidents de la co-traitance de nature solidaire, le statut de mandataire peut apporter lui aussi quelques difficultés à l’entrepreneur qui s’investit dans cette mission. Comme les autres membres du groupement, il doit connaître toutes les règles habituelles qui régissent les appels d’offre, mais il doit en plus gérer et veiller au développement et au maintien de bonnes relations pour que la collaboration fonctionne, que ce soit entre les entreprises entre elles ou avec le client.

Les clefs de la mise en place d’un ERP en 2017

Dans les entreprises, nous trouvons de plus en plus de logiciels intégrés capables tout autant de gérer la comptabilité, la paie que la production, les achats ou la logistique. On parle d’ERP de l’anglais Enterprise Ressource Planning (en français PGI pour Progiciel de Gestion Intégrée).

L’intérêt de ces logiciels est leur efficacité notamment, car ils évitent toutes les ressaisies et facilitent les synergies entre les différentes activités de la société. Toutefois, ces logiciels coûtent cher.
Ils sont très structurants pour la société et peuvent permettre de véritables gains de productivité, mais a contrario peuvent être la cause de pertes de temps et de valeurs importantes.

Un registre public d’accessibilité est devenu obligatoire.

Ces logiciels sont indispensables avec les nouvelles directives concernant les établissements recevant du public (ERP) puisqu’ un registre public d’accessibilité est devenu obligatoire. En effet, depuis le 22 octobre 2017, les gestionnaires d’établissements recevant du public (ERP) doivent mettre à la disposition du public un registre public d’accessibilité.
Outre la liste des prestations proposées par l’établissement pour l’accessibilité des personnes handicapées, le registre doit contenir :
• la liste des pièces administratives et techniques relatives à l’accessibilité de l’établissement aux personnes handicapées ;
• la description des actions de formation des personnels chargés de l’accueil des personnes handicapées.
Un arrêté publié au Journal officiel du 22 avril 2017 précise le contenu et les modalités de diffusion et de mise à jour de ce registre, selon la catégorie et le type de l’établissement.
Les ERP situés dans un cadre bâti doivent être tels que toute personne handicapée puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées, dans les parties ouvertes au public.
L’information simple à lire et à comprendre par le public doit être diffusée par des moyens adaptés aux différents handicaps.
Les gestionnaires d’ERP sont libres de choisir la forme du registre, sous version papier ou numérique.
Il est essentiel de bien mettre en place ces logiciels. Voyons les étapes clefs :

Etape 1 : avoir une équipe dédiée

Avant toute chose, il faut constituer une équipe dédiée qui pilotera le projet de A jusqu’à Z. L’installation d’un nouvel ERP est un long processus qui prend souvent plus d’un an. C’est un enjeu financier et opérationnel clef pour toute entreprise. Il sera très structurant pour le fonctionnement de la société. La qualité du groupe de travail est essentielle. Il devra représenter toutes les sphères de l’entreprise concernées par le projet. Les personnes devront pouvoir se consacrer à 100% au projet quand cela sera nécessaire. Il devra rendre compte directement au comité de direction du groupe.

Etape 2 : l’élaboration du cahier des charges

Sa première tâche sera l’élaboration du cahier des charges. Sa qualité est essentielle. C’est une évidence, mais malheureusement trop souvent oubliée. Le cahier des charges a une double fonction : la première c’est de vous permettre de définir clairement ce que vous voulez et comment vous le voulez. Vous définirez le champ de couverture du logiciel (comptabilité, production, logistique, trésorerie…) et ce qui restera en dehors de ce champ. Plus il sera précis, plus vous aurez réfléchi à vos modes de fonctionnement, plus vous aurez de chances qu’ils correspondent à vos besoins.

Les oublis ou les erreurs que vous ferez à ce stade, vous les retrouverez dans le produit que vous mettrez en place. Vous devrez vivre avec pendant toute la durée de vie du logiciel. Le cahier des charges est votre outil de communication avec les fournisseurs qui soumissionneront. Leurs réponses seront d’autant plus pertinentes qu’il a été élaboré avec soin et qu’il est compréhensible même pour des gens qui ne connaissent pas votre métier.

Etape 3 : bien choisir ses fournisseurs

Le choix des fournisseurs qui recevront votre cahier des charges est également important. Il faut qu’ils soient suffisamment nombreux pour que vous ayez un choix, mais pas trop nombreux, car cela vous prendra beaucoup trop de temps de dépouiller toutes les offres. Bien les choisir c’est avoir des fournisseurs qui vont travailler sur votre plateforme technologique. Ils seront capables d’adapter leur produit à vos besoins, pourront vous former, assurer la maintenance et le développement du logiciel pendant toute sa durée de vie.
L’élaboration des critères de choix qui constituera votre grille de lecture des réponses à votre appel d’offres est également très importante. Il s’agit de rendre votre sélection la plus objective possible. Bien entendu, le coût rentrera dans les critères, mais il peut y en avoir bien d’autres comme l’ergonomie, les engagements sur les délais, sur la formation …. A vous de les choisir, mais attention à ne pas en choisir trop, car cela revient à s’éparpiller et à ne pas réfléchir à ce qui est vraiment fondamental pour vous.

Etape 4 : la mise en place de l’ERP

L’ERP a été choisi. Il faut le mettre en place. Le rôle du groupe de travail est encore plus important. En effet, tous ces progiciels sont des enveloppes qu’il faut paramétrer au mieux pour correspondre à vos besoins. La qualité du paramétrage est essentielle. Elle doit être faite par des personnes comprenant parfaitement l’activité de la société tout en ayant la capacité à s’éloigner des modes de fonctionnement de l’entreprise. En effet, chaque progiciel a sa logique. Il faut la comprendre et travailler dans son cadre pour trouver la meilleure solution. L’approche peut être déroutante, mais elle va conditionner l’efficacité de l’outil. Vouloir à tout prix plaquer les modes de fonctionnement actuels sur le nouvel outil peut s’avérer très destructeur de valeur.

Etape 5 : la communication

La communication autour de la mise en place du logiciel est fondamentale. La mise en place d’un nouvel ERP est souvent une source d’angoisse pour beaucoup de gens. Nous sommes particulièrement en France, très conservateurs, et le changement nous fait souvent peur. Il est donc essentiel de bien communiquer pour à la fois recueillir toutes les informations nécessaires à la mise en place, mais également pour expliquer comment l’outil va fonctionner et le vendre en interne. La communication va s’appuyer sur des personnes relais au sein de l’entreprise. Il s’agit des super-utilisateurs. Ils ne font, en général pas partie de l’équipe projet, mais ce sont des utilisateurs qui connaîtront bien leur partie du logiciel. Ce sont donc des gens qui sont ouverts au changement, curieux et prêts à s’investir pour faire fonctionner le progiciel. Ils seront des ambassadeurs de votre nouvel ERP et faciliteront son adoption par la société.

Etape 6 : la formation

La formation au nouveau logiciel est également importante. Il ne fonctionne probablement pas du tout comme l’ancien. Vos équipes sont souvent perdues au départ. La formation va permettre à chacun de prendre ses repères, à se familiariser puis à travailler avec le nouvel outil. Cette formation d’abord assurée par le fournisseur sera petit à petit transférée aux super-utilisateurs. On voit ici que communication et formation sont fortement imbriquées et que leur objectif c’est de favoriser l’adoption du nouveau progiciel par les équipes et de faire en sorte qu’ils apprennent le plus rapidement possible à s’en servir.

Faites attention au turn-over

Votre nouvel ERP est maintenant en place. C’est très bien, mais ne croyez pas en avoir fini avec lui. Vous allez garder cet outil pendant de nombreuses années. Il faut qu’il continue à fonctionner de manière optimum pendant toute cette période. Mais vous allez faire face à un problème que rencontrent toutes les entreprises : le turnover. Dans 3 ans beaucoup des personnes qui auront mis en place le logiciel dans l’équipe projet ou comme super-utilisateurs auront changé de poste voire d’entreprise. La perte de savoir est importante, pourtant les bases du progiciel doivent être maintenues, sa logique doit être respectée. Le départ des « sachants » va rendre cela beaucoup plus compliqué.

Pour lutter contre cela, il existe deux moyens :

  • La documentation : elle a dû être constituée tout au long de la mise en place du progiciel. Elle doit être maintenue par la suite. Il faut qu’elle soit disponible et que les nouvelles équipes soient à même de la comprendre, utiliser et mettre à jour
  • Les équipes : cela concerne aussi bien les informaticiens que les super-utilisateurs. Il faut, dans toute la mesure du possible, avoir systématiquement un doublonnage. Le premier rôle d’un super-utilisateur est de former une deuxième personne qui pourra prendre le relais quand il sera absent ou parti. Le projet a été mis en place, mais l’équipe projet doit passer la main à un responsable de l’ERP qui sera chargé du fonctionnement de l’ERP, mais également de la maintenance de la documentation et du maintien du niveau de connaissance des équipes.

En conclusion

Mettre en place un nouvel ERP est un enjeu important pour une entreprise, à la fois sur le plan financier, mais également sur la qualité de son fonctionnement. C’est donc un enjeu stratégique. Il est essentiel de se donner tous les moyens pour réussir, à commencer par les moyens humains. La qualité du projet, c’est d’abord la qualité des hommes qui lui seront dédiés. Il faut également prendre conscience que même quand l’ERP a été mis en place, il est fondamental de s’assurer que la connaissance et la maîtrise du progiciel continueront à être assurées pendant toute sa durée de vie.

Article par Michel Pivot

Savoir utiliser son réseau pour aider les entrepreneurs

Peut-être vous demandez-vous comment obtenir des recommandations pour d’autres personnes ? Peut-être vous dites-vous que vous recevez beaucoup de recommandations d’une même personne sans être sûr de pouvoir lui en adresser en retour ? Ces inquiétudes sont légitimes. Elles reviennent régulièrement parmi les professionnels qui se forment au networking ou qui participent à des clubs d’entrepreneurs tels que le club de Dynamique. Pourquoi faut-il d’abord donner ou transmettre ? La raison en est simple : pour se développer et résister à l’épreuve du temps, une relation doit être bénéfique aux deux parties, lesquelles doivent chacune contribuer à la relation.

Exploitez tout le potentiel de votre réseau

En donnant ou en transmettant aux autres, vous prenez l’initiative d’établir des relations de networking gagnant-gagnant, fonctionnant dans les deux sens. Vous affichez une attitude proactive et positive. Vous montrez l’exemple avec un comportement qui, vous l’espérez, sera adopté par les autres. Vous devez saisir la valeur extraordinaire de votre réseau : il s’agit d’une véritable mine d’or. Une extraordinaire source de talents, de compétences et de connaissances grâce à laquelle vous pouvez aider les personnes. Votre réseau regorge de plus de ressources que vous ne l’imaginez. Et qui détient la clé de cette mine d’or ? Vous ! Vous êtes le gardien des ressources précieuses que renferme votre réseau. Réfléchissez à ce que cela signifie pour vous, pour votre réseau d’affaire, mais aussi pour les nombreuses personnes que vous n’avez pas encore rencontrées.

Soyez à l’écoute de votre réseau

Comment pouvez-vous aider les autres ? En leur apportant une solution à leurs frustrations. Grâce à votre réseau, vous êtes en mesure de résoudre des problèmes. Vous entendez souvent d’autres personnes évoquer leurs difficultés du moment. Ce peut être votre voisin qui se plaint de sa voiture, un collègue qui arrive en retard à une réunion à la suite de l’explosion de son ballon d’eau chaude ou encore un ami qui rumine au sujet de ses impôts. Toutes ces manifestations de frustration des personnes qui vous entourent sont autant d’opportunités de les aider. Vous n’êtes peut-être pas expert en tout ! Mais le simple fait d’être à l’écoute de ces opportunités vous met en position de recommander des personnes de votre réseau susceptibles de résoudre les problèmes de votre entourage. En fait, vous sortez du cycle de la rétention de l’information qui est nuisible à l’innovation.

Les relations humaines harmonieuses, le cœur du bien vivre !

Participer ou rejoindre un réseau d’entrepreneurs pour partager des parcours et expériences enrichissantes de façon conviviale et construire l’avenir de son entreprise devient incontournable ! Vous devez donc vous tenir prêt à intervenir lorsqu’une personne que vous connaissez exprime un problème qui peut être résolu par un membre de votre réseau. Vous perdrez peut-être un moment au milieu de vos nombreuses occupations à solliciter un membre de votre réseau mais vous verrez que votre crédibilité et votre notoriété sera exponentielle.
Si vous devenez la personne à aller voir, les autres viendront à vous pour rechercher votre aide. Vous aurez ainsi l’opportunité d’activer et donc de donner à votre réseau un développement inattendu.

SAFTI ou le nouveau visage de l’immobilier

Les métiers de l’immobilier ont pris un nouveau visage grâce à un concept  performant adopté par SAFTI. Fini le mandataire immobilier, le négociateur ou l’agent commercial isolé dans son agence ! A présent, il s’avère relié à un réseau  par un outil internet. 

Depuis sa création en 2010, le réseau immobilier SAFTI compte 1800 conseillers indépendants sur toute la France. Il a su offrir aux membres de son réseau une qualité professionnelle sans précédent : des prestations intéressantes et l’opportunité pour chacun de développer une rémunération qui correspond à ses attentes.

SAFTI permet d’intégrer un réseau internet, une condition incontournable à
l’heure du web 2.0

Fini le carnet d’adresses limité au bouche à oreille ou aux relations ! Terminé l’accroissement de la concurrence créant un revenu aléatoire ! SAFTI propose un concept innovant d’immobilier exclusivement à domicile. Il repose sur la diffusion des biens par l’intermédiaire de centaines de sites Internet (Le Bon Coin, Se Loger, Explorimmo…). Aujourd’hui, le facteur crucial sur le marché de l’immobilier n’est pas d’avoir une vitrine physique avec un alourdissement des charges. L’agence requiert le prix du local en plus de celui d’une personne pour accueillir les clients au sein du bâtiment. La présence sur les grands sites immobiliers et sur le web représente la clef. Il s’avère donc indispensable d’avoir une maitrise de la communication sur le web ! SAFTI offre ce service à l’aide d’acteurs indépendants accompagnés par des professionnels de la communication sur le web.

Les caractéristiques d’un professionnel de l’immobilier performant

Un négociateur immobilier  indépendant doit être omniscient. Il doit  posséder des compétences dans le droit de l’immobilier, de l’urbanisme et le secteur juridique privé. Une excellente connaissance du marché de la vente et de la location dans la sphère géographique choisie demeure également essentielle. Ce métier demande de la polyvalence, de l’organisation et des connaissances sur les démarches administratives et fiscales du secteur immobilier. Le milieu vit des changements constants aussi bien sur le plan des avantages fiscaux que sur les contraintes réglementaires imposées par  les directives environnementales. S’informer et faire une veille régulièrement se présente comme primordial.

Améliorer ses compétences grâce à des formations performantes

Conscients de l’importance de la qualité et de la formation des conseillers indépendants, les cofondateurs de  SAFTI ont  placé formations et accompagnement au cœur de leur  stratégie. L’évolution constante des connaissances conforte également cette décision de ce spécialiste de l’immobilier. Ce choix s’inscrit dans le cadre de sa politique globale de Qualité.

Leur concept s’adresse aussi bien à des professionnels de l’immobilier qu’à des novices qui souhaitent y entrer. Loin d’offrir une formation superficielle limitée à des fondamentaux souvent déjà connus, ils proposent un parcours d’intégration sur 3 mois avec un suivi hebdomadaire. A l’issue de cette période, Ils intègrent un dispositif de formation continue. Il peut se présenter sous une forme nécessitant la présence ou non de la personne. Le web conférence ou le e-learning représentent les outils qui permettent de laisser le choix. Ils bénéficient par ailleurs d’un accompagnement quotidien via une hotline téléphonique qui répond à toutes leurs questions.

Cette formation figure reconnue d’excellence par tous les conseillers (98% selon le dernier sondage). Elle s’apparente à un accompagnement au quotidien par les équipes du siège, experts dans leurs domaines respectifs. La devise de SAFTI : indépendant mais bien accompagné !

Un outil complet aux multiples fonctionnalités e9+t dédié au réseau pour un travail plus efficace

SAFTI a développé son propre logiciel « métier » en immobilier. Une véritable plateforme sur-mesure à partir de laquelle les conseillers pilotent leur portefeuille de biens et de clients ainsi que l’ensemble de la gestion de leur activité. Ce logiciel « maison » est optimisé en permanence afin de s’adapter à l’évolution du réseau et de l’activité. La mise à disposition de multiples outils et services mis à jour est un gain de temps considérable pour les conseillers et leur permet d’exercer leur métier avec confiance tout en répondant à la moindre question de leurs clients. Les prospects peuvent s’inquiéter à la suite de publications alarmantes dans la presse ou encore de circonstances environnementales difficiles. Les rassurer et renseigner demeurent indispensables et les experts restent toujours à la disposition du conseiller à travers la Hotline.

Visibilité et notoriété : les maîtres-mots de SAFTI  

Le réseau a obtenu en 2013 la certification Qualité ISO 9001, représentant l’élément clé dans la relation avec les mandataires immobiliers qui cherchent avant tout la sécurité lorsqu’ils adhèrent à un réseau immobilier.

Une communication d’envergure

Un éventail de supports performants adaptés aux besoins du métier reste à disposition pour une visibilité maximale ! La diffusion des biens se fait sur plus d’une centaine de sites et la page web personnelle du site www.SAFTI.fr. Un ensemble de supports de communication (site internet, flyers, panneaux…) et la diffusion des biens sur les sites partenaires offre une visibilité maximale.

SAFTI a par ailleurs engagé depuis 2015 une campagne de communication d’envergure nationale à la télévision, avec plus de 2000 spots TV par an diffusés sur les plus grandes chaînes françaises.

Et la rémunération ?

Les deux principaux avantages des réseaux de mandataires : un niveau de commission plus intéressant que les traditionnelles agences immobilières et une diffusion sur des centaines de sites. Ces aspects maximisent les chances de vendre un bien et donc de gagner de l’argent. Le mandataire perçoit entre 70 et 99% de la commission générée sur chaque opération.

Quelques renseignements sur SAFTI

La société a été cotée de 2014 à Aout 2016 sur le marché boursier Alternext. En 2014 elle a réalisé près de 10
millions d’euros de Chiffre d’Affaires. A l’horizon 2017, la société vise un Chiffre d’Affaires supérieur à 30 millions d’euros.

La politique de recrutement de SAFTI parvient à allier développement et humain

En 2016, SAFTI entend poursuivre sa stratégie de développement et maintenir une croissance maîtrisée afin d’affirmer sa position de réseau national leader. Comme le souligne Gabriel Pacheco, PDG du réseau : « En 2017, l’objectif est d’atteindre plus de1500 collaborateurs. Cependant, l’objectif n’est pas tant quantitatif que qualitatif et c’est surtout de faire en sorte que nos conseillers aient les meilleurs outils pour se différencier sur le terrain et apporter le meilleur service à leurs clients ».

 

Comment évaluer le marché potentiel de votre produit ou service ?

C’est naturellement la question primordiale puisque de la valeur validée de ce marché découleront à la fois la décision de créer ou non, la dimension à donner à l’entreprise et ses perspectives de développement.
Le marché d’un produit est une notion complexe car il est constitué d’acheteurs pouvant exister dans plusieurs secteurs d’activité ; beaucoup de produits peuvent se décliner en gammes pour des consommateurs mais aussi pour des applications professionnelles.

Pour identifier et mesurer les clientèles potentielles, plusieurs démarches existent : consultation d’études de marché existantes, commande d’une étude de type « delphi » * ou par voie d’internet. Leurs inconvénients sont leur coût et parfois le délai de réalisation mais principalement un résultat approximatif car les futurs acheteurs n’ont pas l’objet en mains et ne sont pas en face du porteur de projet.

Une solution : Evaluer le marché potentiel à partir d’une niche de clients « pionniers »

En effet, pour chaque catégorie de produits ou services existent des personnes stimulées par le seul fait de la nouveauté mais surtout par l’intérêt qu’elles portent à leur utilisation. Elles sont donc à même d’apporter un concours précieux pour juger de l’attrait réel d’une offre nouvelle en disant si elles sont disposées à l’acheter, pour quels motifs précis et à quel niveau de prix ; en même temps elles vont limiter le travail d’étude de la concurrence qui peut être fastidieux et coûteux, car elles en ont déjà « fait le tour ».
Une fois déterminé leur « profil » socio-démographique principal (infirmières libérales, artisans maçons employant moins de 5 personnes …), l’on évalue leur nombre sur le territoire visé (régional, national…) par les sources existantes (insee, credoc, adetem…), une donnée qui croisée avec le prix d’achat jugé acceptable et la fréquence d’achat annuelle (voir ci-dessous) fournit un CA global théorique.

L’application de « lois » statistiques – en fait des constats empiriques – comme la « distribution de Pareto » indiquant que 80 % du CA est le plus souvent réalisé par 20 % des clients, et les chiffres enregistrés depuis une centaine d’années dans de nombreux secteurs, autorisent à bâtir des hypothèses plus réalistes de CA. Ces hypothèses seront encore affinées en segmentant cette population globale en catégories obéissant à certains critères psychologiques et comportementaux de choix de produit : toutes les infirmières libérales n’utilisent pas les mêmes produits de beauté et ne les achètent pas dans le même circuit de distribution !

Comment identifier ces clients ?

Comme dit plus haut, un produit nouveau peut concerner plusieurs secteurs, par exemple un logiciel d’évaluation des risques intéresse les banques, les assureurs, des fonds d’investissement, des promoteurs immobiliers… mais avec l’information aujourd’hui disponible on identifie en général assez aisément le secteur à viser en premier.
Dans le cadre de la méthode que nous appliquons : la méthode NOMEAC, nous faisons intervenir l’expert de ce secteur d’activité et son réseau.

Par sa longue pratique, cet expert – en général un responsable commercial ou celui des achats d’une entreprise– connait les tendances d’évolution des différents segments du marché et déterminera celui auprès duquel le nouveau produit devra être testé en priorité. Il sera à même de lister les utilisateurs à rencontrer et facilitera les rendez-vous.
Ces entretiens serviront à mesurer l’impact réel du produit ou service sur ceux qui devraient constituer le premier débouché de l’entreprise en déterminant quel avantage est jugé décisif pour déclencher l’achat, connaître la fréquence de celui-ci, le niveau d’acceptation du prix, les services complémentaires à proposer, etc…
On peut poser cette règle : le marché rapidement accessible de l’entreprise est celui des acheteurs pour qui l’avantage proposé est le critère d’achat prioritaire. Cette clientèle représente en général environ 5% du marché total.

La dynamique du marché potentiel

Le potentiel du marché doit s’évaluer dans le temps. On tiendra le plus grand compte possible des données internes et extérieures telles que :

  • état de la concurrence : un produit qui dérange par son innovation engendre des réactions plus dangereuses sur un marché tenu par 4 ou 5 grandes firmes plutôt qu’éclaté entre deux cents. En effet ces « réactions » peuvent retarder le plan de conquête de part de marché
  • tendance à une normalisation croissante dans des secteurs tels le bâtiment, la santé
  • sensibilité à l’évolution du pouvoir d’achat des clientèles visées…

En fonction de ce qui précède et selon les efforts du management de la nouvelle entreprise, on constate que le déploiement sur le marché s’effectuera, en ajoutant aux « pionniers » :

  • Les « adeptes » : environ 15%
  • Les « intéressés » : 30 %
  • Les « modérés » : 50 %.

La méthode Delphi

*La méthode Delphi a pour but de rassembler des avis d’experts sur un sujet précis et de mettre en évidence des convergences et des consensus sur un sujet en soumettant ces experts à des vagues successives de questionnements. Dans son usage marketing, elle consiste à demander l’avis de personnes qui connaissent bien le secteur d’activité afin d’obtenir des réponses fiables aux questions suivantes :
-En quoi les caractéristiques du produit ou du service constituent elles une offre attractive pour ce secteur ?
-Quelles autres conditions une firme doit remplir pour réussir sur ce secteur ?
Chaque expert donne son avis, est informé des avis exprimés par les autres ainsi que des réactions par rapport à son propre avis pour lui permettre de réagir en tentant de se rapprocher d’une réponse consensuelle. La communication ne se fait pas en face à face mais par interviews ou par questionnaires (éventuellement électroniques) dont l’anonymat est garanti pour les membres du groupe.

Rappel historique de la conception de la méthode

La méthode Delphi a été conçue en 1950 par Olaf Helmer à la Rand Corporation (Okoli & Pawlowski, 2004), avec pour objectif de mettre en évidence des convergences d’opinions et de dégager certains consensus sur des sujets précis, souvent avec un caractère prospectif important, grâce à la consultation d’experts à travers un ensemble de questionnaires (Dalkey & Helmer, 1963). Le choix de ces experts doit tenir compte de leur connaissance du sujet visé, de leur légitimité par rapport au panel d’experts qu’ils pourraient représenter, de leur disponibilité durant le processus de l’enquête Delphi et de leur indépendance par rapport à des pressions commerciales, politiques ou autres.

Article par Gérald Macé et Jacques Legrand

Mettez vos défauts au service de votre business !

Dans notre milieu professionnel, comme personnel, nous nous efforçons de gommer nos défauts ou de ne montrer que notre meilleur profil. Qui ne s’est pas creusé la tête pour trouver 3 défauts «avouables» voire attractifs à citer en entretien d’embauche ? Nous finissons par avoir tous les mêmes ! Et pourtant, dans nos business comme dans nos vies privées, c’est au cœur de nos défauts que se cache la part d’humanité dans laquelle les autres vont se reconnaître.

1. Ecoutez vos défauts, ils vous montrent la voie 

« Ce que le public te reproche, cultive-le, c’est toi. »

Jean Cocteau


Nos défauts nous parlent pour qui sait les écouter. Ils nous montrent les chemins que nous n’avons pas encore explorés, les expériences qui nous feraient grandir, les envies que nous ne nous autorisons pas. Vous souffrez de votre timidité ? Quelle est l’envie qui se cache derrière cette timidité ? Envie de relations sociales plus respectueuses, profondes ? Envie de faire découvrir certains aspects de votre personnalité que vous avez cachés jusque-là ? Votre créativité, votre sensibilité ? Je n’ai pas la réponse. Mais Vous OUI !
Votre retenue fait sûrement de vous quelqu’un qui sait écouter et observer ce qui est dit et ce qui ne l’est pas. Quelle utilisation faites-vous de ces qualités ?

2. Assumez vos défauts

Non, nous ne sommes pas lisses, parfaits et alors ? Regardons la réalité en face sans la dramatiser. Observez les situations dans lesquelles ces défauts vous posent problème. Vous êtes désordonné, brouillon. Quel impact cela a-t-il sur votre business ? Sans tomber dans le stéréotype, le désordre peut produire une sensation de liberté nécessaire à l’expression de la créativité. Pourquoi donc mettre son énergie à corriger un défaut qui a une utilité. Faites un effort uniquement quand c’est nécessaire. Pour gérer vos documents administratifs par exemple. Le reste du temps, assumez votre chaos !

3. Partagez vos défauts

Le monde n’a pas besoin d’un autre entrepreneur type utilisant une stratégie « usée aux genoux », créée par d’autres. Nous avons envie d’authenticité … Etre authentique, c’est être entier avec ses talents et ses défauts.
Vous êtes colérique, impatient, jamais content ? Partagez donc cette flamme qui vous fait réagir au quart de tour, qui fait de vous quelqu’un d’exigent, de passionné. Infusez cette énergie dans votre business. Vous êtes pointilleux, tatillon : revendiquez-le.
Nous nous reconnaissons dans les gens qui assument leur personnalité. C’est ce qui les rend charismatiques, qui donne envie de les suivre, d’en savoir plus sur les produits et services qu’ils proposent.

4. Découvrez l’endroit et l’envers des défauts et des qualités

Dans cette liste de défauts et de qualités (noms et adjectifs) non exhaustive, donnez à chaque fois quel est son défaut mais aussi sa qualité. Vous découvrirez ainsi vos qualités et celle des autres et vous apprendrez ainsi à les mettre en valeur par votre propre comportement.

1. Ambition :
2. Anxiété :
3. Autonome :
4. Autoritaire :
5. Avoir de la répartie :
6. Avoir le sens critique :
7. Bienveillant :
8. Capricieux :
9. Carriériste :
10. Caustique :
11. Censeur :
12. Conciliant :
13. Conformiste :
14. Consciencieux :
15. Coopératif :
16. Curiosité :
17. Défaitiste :
18. Dépensier :
19. Désinvolte :
20. Diplomate :
21. Discrétion :
22. Distrait :
23. Dynamisme :
24. Émotif :
25. Emporté :
26. Énergique :
27. Enthousiaste :
28. Étourdi :
29. Être pointilleux :
30. Excessif :
31. Fataliste :
32. Hypocrite
33. Impatience :
34. Impliqué :
35. Impulsif :
36. Incompétent(e)
37. Indécis :
38. Influençable :
39. Insouciance :
40. Intolérant :
41. Intolérant(e) :
42. Intransigeant(e) :
43. Intuitif :
44. Laxiste
45. Leader :
46. Lent :
47. Loyal :
48. Maniaque :
49. Manipulateur
50. Manque de confiance :
51. Médisant
52. Méfiance :
53. Méprisant :
54. Mesquin :
55. Méthodique :
56. Minutieux :
57. Misogyne
58. Modestie :
59. Motivation :
60. Mythomane
61. Négligeant :
62. Nerveux :
63. Obstiné :
64. Opiniâtre :
65. Optimiste :
66. Organisé :
67. Orgueilleux
68. Patience :
69. Pédant :
70. Perfectionnisme
71. Persévérant :
72. Pessimiste :
73. Ponctuel :
74. Pondéré :
75. Prétentieux :
76. Procrastinateur :
77. Pugnace :
78. Rancunier :
79. Réfléchi :
80. Réservé
81. Résigné :
82. Résistant :
83. Rétrograde :
84. Rigoureux :
85. Sérieux :
86. Sociable :
87. Souriant :
88. Sournois :
89. Stratège :
90. Superficiel :
91. Susceptible :
92. Tatillon :
93. Tenace :
94. Têtu :
95. Timide :
96. Vaillant :
97. Versatile :
98. Vigilant :
99. Vivacité :
100. Volontaire :

Article par Nathalie Antonio-Giraud

Ces entrepreneurs Français qui se lancent à l’étranger

De plus en plus de Français partent à l’étranger pour créer et développer leur entreprise. Aller dans un autre pays peut permettre de lancer une activité innovante loin des sentiers battus de l’hexagone. Quatre entrepreneurs Français qui se lancent à l’étranger nous inspirent pour tenter l’aventure internationale.

Romain Mathieu : co-fondateur d’Aloe Drink For Life

Cette marque, née dans une démarche éco-responsable, s’avère être issue de la créativité d’un français, Romain Mathieu. Il quitte la France à l’âge de 11 ans avec sa famille pour vivre au Japon. Sa passion : l’alimentaire. Il exerce divers métiers dans ce secteur jusqu’à ce que sa passion d’entrepreneur, qui fait partie de son ADN ne le quitte plus. Il crée un concept innovant autour des boissons de bien-être « Aloe Drink For Life », une eau aromatisée très légère contenant des morceaux de pulpes fraiches d’aloe vera. Produite en Thaïlande, lieu où vit le co-fondateur, il crée une dynamique avec l’environnement puisqu’il travaille avec des agriculteurs locaux qui suivent avec rigueur un cahier des charges répondant aux normes biologiques et respectueuses de l’environnement. Il peut ainsi produire un des meilleur aloe vera et obtenir une qualité inégalée. Leur pulpe est récoltée et mise en bouteille en 48h !

Son activité demeure essentiellement tournée vers l’export, en particulier en Europe, même si l’entreprise commence à se développer en Thaïlande. La notion éco-friendly se retrouve dans plusieurs de ses démarches telles que la coopérative avec les agriculteurs, mais aussi avec un programme spécialisé pour les femmes de plus de 40 ans qui travaillent dans l’unité de production. Romain Mathieu ne s’arrête pas là ! Il envisage mille projets dont l’élaboration d’un réseau pour accompagner les entrepreneurs en Thaïlande et leur propose un business model avec des dimensions environnementales ou sociétales. Ce réseau qui s’appelle « Sustainable Bet » reste en forte croissance. D’autres idées fourmillent dans sa tête comme celui de l’agriculture biologique.

Hugo Ikta : CEO et fondateur de John Coaching

A L’âge de 15 ans, il déménage en Nouvelle-Zélande avec ses parents. Avant de se lancer et créer sa propre boite en 2016, il travaille dans différentes star-up. Il s’installe à Medellin, lieu où il commence son activité d’entrepreneur. L’idée de son entreprise lui a été inspirée par sa propre expérience. En s’occupant de la création de son business, il se rend compte que procrastiner demeure son maillon faible mais aussi celui de nombreuses personnes. Chaque semaine, il appelle un ami afin qu’ils échangent sur ce qu’ils vont faire pour sortir de leur inertie. Ces échanges deviennent des encouragements qui l’incitent à passer à l’action. Grâce à cette expérience fructueuse, il choisit de faciliter ce simple geste pour tous. Il s’adresse à un public entreprenant, à tous les pigistes et à tous ceux qui travaillent seuls en utilisant le télétravail comme outil. Il crée une interface certes rudimentaire avec un calendrier mais où l’on peut se fixer un emploi du temps, véritable antidote à la procrastination. Son service permet le même suivi qu’avec son ami et de s’extraire de l’inertie qui vous envahit Aujourd’hui, l’entrepreneur travaille sur des nouvelles stratégies pour conquérir toujours plus de prospects. Son objectif ? Accroître la productivité des autres entrepreneurs. Un véritable défi !

Sandrine Zerbib : fondatrice de Full Jet

Rien ne laissait penser à Sandrine qu’elle évoluerait professionnellement en Chine et qu’elle y vivrait aussi longtemps. Déjà 25 ans ! Pourtant, ce pays s’avère être le lieu où elle a construit un parcours digne des plus grandes aventurières. Elle se retrouve un peu par hasard à monter une filiale chinoise pour Adidas dont elle devient la vice-présidente. Aujourd’hui, elle a créé sa propre agence de conseil en management et marketing, Full Jet, spécialisée dans le déploiement opérationnel retail online & offline de marques de mode et de sports, surtout orientée dans le marketing digital. Son entreprise évolue dans la gestion des marques et la mise en relation avec des acheteurs. Elle effectue ce travail pour les marques, mais s’étend à d’autres secteurs grâce à son réseau qu’elle a établi. L’évolution du e-commerce en Chine favorise son activité, trouvant ainsi les clients plus facilement. Sa principale difficulté reste la distribution, mais elle trouve toujours des solutions car elle a un vrai sens du business. Retenons ces paroles si emplies de sagesse de Sandrine Zerbib « Gardez cette fraîcheur, de regarder ce qu’il se passe autour de soi, captez les trends (ndlr : tendance) et ne vous installez surtout pas dans ce qui a marché hier, car ce qui a marché hier peut s’arrêter du jour au lendemain. Il n’y a pas de résilience en Chine. »

Fanny Moritz : créatrice de Netpom

Fanny Moritz a choisi de créer son entreprise à Hong-Kong en 2012, ville considérée comme la ville du business par excellence. Sa passion, la création de site internet, est devenue le centre de toutes ses activités. Il faut savoir que Fanny Loritz a lancé son premier site internet à 15 ans ! De nature joyeuse et gaie, le choix du nom s’avère une évidence ! Etant une « geek » passant tout son temps libre sur internet, le mot « Net » paraît indispensable pour le nom de son business. Mais pour « pom », quelle peut en être la raison ? Tout simplement le fait qu’elle adore les pommes et peut en manger 5 à 6 par jour. Le nom Netpom prend tout son sens à présent. Selon elle, il « faut croire en ses rêves et se lancer », ce qu’elle a fait à Hong-Kong. Elle ne compte pas s’arrêter là ! New-York ou l’Australie représentent des possibles prochaines destinations. Elle part du principe qu’il faut vivre sa vie avec passion. Si on croit vraiment en son projet, il faut pouvoir enlever ses peurs, prendre son courage à deux mains et se lancer. Pour Fanny, rien n’est plus beau que les gens qui croient en leurs rêves et font tout ce qui est dans leur pouvoir pour les réaliser.

Ces quatre personnes montrent que construire un business à l’étranger est possible. Cependant, ne partez as sans bien préparer votre changement de vie. Prévoyez bien le voyage. Différents pays vous ouvrent les bras, il ne vous reste plus qu’à vous lancer ! Qu’attendez-vous ?

3 bonnes raisons de déléguer !

Déléguer : l’éternel problème du chef d’entreprise, entrepreneur, manager ! Que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle, vous avez déjà été amené à déléguer… Mais pourquoi déléguer ? Quels sont les gains directement ou indirectement palpables ? 

Déléguer, cela ne consiste jamais ?

  • À se débarrasser d’une tâche ingrate parce qu’on n’a ni le temps ni l’envie de s’y consacrer,
  • À transmettre des ordres pour exécuter une tâche sans donner en contrepartie les responsabilités qui vont avec,
  • À perdre son pouvoir, mais à la partager pour la croissance de l’entreprise.

Voici 3 bonnes et concrètes raisons de déléguer

Reculer pour mieux décider !

Déléguer vous « force » à investir du temps sur la vision stratégique de votre entreprise : les résultats, objectifs et grandes lignes de développement de votre entreprise. Vous disposerez de plus, de recul au quotidien et vous serez plus à l’aise pour décider et concentrer vos forces sur les missions qui génèrent directement du Business. Il convient donc de définir les projets à faible valeur ajoutée pour vous (bien entendu pour la personne à qui vous déléguerez cette mission, il s’agira de missions à forte valeur ajoutée).

La question à se poser : êtes-vous la personne la mieux placée pour exécuter ce projet ? Si non, confiez-le à la bonne personne, identifiée dans votre entourage (collaborateur, partenaire, prestataire ou autre) selon une procédure, méthode, précise et systématique, qui vous permettra de gagner énormément de temps et d’atteindre le résultat attendu. Après avoir défini les projets susceptibles d’être délégués : il est temps de planifier les différentes étapes pour atteindre l’objectif et le résultat attendu.

Entendons par Projet : une mission qui demande plusieurs étapes et donc plusieurs actions à planifier et programmer selon une vision stratégique fixée bien entendu par vous. Il ne vous reste qu’à suivre, décider et manager selon les deadlines définies en amont, la réalisation du projet via un système d’organisation fonctionnel (Google agenda, mail, plateforme collaborative, Google drive, Evernote, Wunderlist….). Adoptez un système d’organisation fonctionnel, vous rappelant automatiquement les dates importantes de vos différents projets délégués.

Se concentrer sur l’essentiel et sur ce que vous savez le mieux faire

Souvenez-vous : votre cerveau dispose de deux mémoires : la mémoire vive et la mémoire statique. Soulagez la mémoire dite vive de votre cerveau afin de vous recentrer sur les choses essentielles et générant directement du Business pour votre entreprise. Le cerveau a ce malin plaisir de rappeler sans cesse les missions non accomplies (et pourtant indispensables) et que vous n’avez pas encore déléguées. Gagnez en tranquillité d’esprit en déchargeant cette mémoire via un système de délégation et déléguez les projets qui saturent constamment votre mémoire vive !

Rappelez-vous les dégâts d’une mémoire vive saturée d’un ordinateur : l’ordinateur rame et s’avère être très lent : vous devenez moins efficace et aussi moins productif. C’est un peu pareil avec notre cerveau, si nous ne déchargeons pas cette mémoire vive (en étant multitâche par exemple), nous réaliserons certes toutes les missions mais de façon moins rapide et moins efficace. En effet, une journée ne fait malheureusement que 24h, alors ne courez plus après le temps mais investissez-le ! Perdez du temps à déléguer une mission pour gagner ensuite en productivité et en efficacité !

Gain de temps : investissez votre temps !

Le temps est une ressource rare pour tout entrepreneur et sauf preuve du contraire, une journée ne comptabilise que 24h. Il convient donc de gérer son temps de façon intelligente et stratégique. De plus, le temps étant une ressource précieuse, il convient de ne pas le gaspiller mais au contraire l’optimiser. Vous le savez tous : on ne peut épargner le temps, mais bonne nouvelle, vous pouvez l’investir ! Le temps que vous perdez en expliquant, briefant votre collaborateur ou prestataire n’est en aucun cas du temps perdu.

Selon les sciences cognitives, la phase d’entrée des informations (appelée phase d’Input par les scientifiques) est une phase essentielle et inévitable pour une assimilation efficace d’informations. Osez prendre et surtout investir du temps en déléguant à vos collaborateurs, prestataires ou autres…vous êtes sûrs de voir ce retour sur investissement dans les jours, semaines ou mois à venir (selon le type de mission). Faîtes donc preuve de patience et préférez l’analyse et la réflexion plutôt que la spontanéité et la suractivité affolante du wonder entrepreneur ! Vous serez « paradoxalement » plus rapide et plus efficace si vous acceptez de perdre ou plutôt d’investir du temps dans la phase de délégation et d’explication de la mission à déléguer.

N’ayez plus peur de déléguer : identifiez les missions que vous pouvez déléguer et ensuite déléguez ! Mais attention n’oubliez pas que déléguer ne s’improvise pas. Il vous faudra analyser la tâche à déléguer, évaluer les compétences requises et les responsabilités inhérentes à la délégation, rechercher les personnes motivées et compétentes qui vont s’y consacrer en mettant toute leur énergie.

Retenez ces citations qui vous permettront de déléguer sans regret !

Gérard Rodach, maître de conférences à Sciences-Po Paris
« Le chef d’entreprise est le capitaine qui donne le cap et qui veille à ce qu’il soit maintenu, mais il n’est pas à la barre, ne hisse pas les voiles, ne descend pas dans la soute… ».
Didier Durandy, Dans son ouvrage Décider pour gagner (éd. Eyrolles)
« Le patron n’est pas celui qui prend toutes les décisions mais il fait en sorte que ses équipes prennent les bonnes. »),

Allez une bonne résolution : cessez de perdre du temps : investissez-le !

Article par Tiana Raollison

3 messages qui disent : « n’investissez pas chez moi »

Alors que les entrepreneurs rédigent leur business plan la plupart du temps dans le cadre d’une levée de fonds ou pour obtenir un prêt, certains choisissent des messages qui n’incitent guère à investir pour leur projet , même quand celui-ci est prometteur ! Voici 3 messages que l’on trouve parfois dans le business plan et qui éloignent les investisseurs !

Message 1 : Seule la levée de fonds nous permettra d’atteindre nos premiers objectifs

Avant d’aller voir des investisseurs, il est préférable d’avoir déjà atteint quelques objectifs. Il faut être capable d’indiquer à ses investisseurs que même sans argent, vous avez été capable d’atteindre des objectifs. Avec votre business plan, vous allez chercher à convaincre vos investisseurs de votre plan d’actions et de vos hypothèses de développement. Le meilleur moyen de les rassurer sur ces « incertitudes » est de démontrer que vous avez déjà, par le passé, été capable de vous fixer des objectifs et les atteindre.
Montrez que des premiers investisseurs vous ont fait confiance, des clients ont passé commande ou ont demandé un devis, que vous avez été capable de créer une version bêta de votre site internet, que vous avez créé une communauté autour de votre projet etc. Bien évidemment, la levée de fonds va vous permettre de passer un cap. Mais vous devez démontrer vos capacités entrepreneuriales en répertoriant vos résultats à date, sans levée de fonds. En indiquant que «sans la levée de fonds, je n’ai rien pu faire », vous ne parviendrez que difficilement à lever.

Message 2 : Nous n’avons pas de concurrents, nous sommes seuls sur ce marché

Message souvent répété dans les business plans : nous sommes super innovants, nous n’avons donc pas de concurrent. Ce message sera interprété de trois manières par vos potentiels investisseurs :
– Il n’y a pas de marché,
– Ils n’ont pas étudié le marché,
– Ils ne connaissent pas leur marché.
Tout projet a des concurrents. Le nier, c’est nier une réalité : le portefeuille de vos clients n’est pas extensible. La journée ne fait que 24h. Si vos clients achètent chez vous, cela se fait au détriment d’un autre. S’il vous accorde du temps, cela se fait au détriment d’une autre tâche. Les concurrents vous permettent de vous positionner. Sans concurrence, vous n’avez pas de positionnement clair.
En indiquant que vous n’avez pas de concurrent, vous dites tout simplement aux investisseurs « Je ne suis pas prêt, je connais mal mon marché ».
Il vous faudra montrer ce que votre produit possède comme avantages par rapport à la concurrence mais aussi votre stratégie pour attirer la clientèle. Analysez ce qui fait le succès des produits ou services de vos concurrents. Comparez les offres en terme de : caractéristiques produits, mode de commercialisation (en direct ou ligne, nombre de commerciaux internes ou externes, site web, type d’actions commerciales réalisées), tarifs et remises pratiqués, positionnement, cible et cette liste est loin d’être exhaustive.
Présentez vos différences pour en faire des forces, en les utilisant pour convaincre les investisseurs. Le plus important est de cerner les avantages et les faiblesses de la concurrence pour montrer votre crédibilité.

Message 3 : Ne jamais sous-estimer le coût d’acquisition du client et compter sur le buzz

Erreur classique : sous-estimer le coût d’acquisition client et surestimer le buzz. Combien d’entreprise parviennent à créer le buzz sur internet ? Combien parviennent à créer un buzz durable ? Très peu. Elles se comptent sur les doigts d’une main. Mieux vaut montrer son pragmatisme en cherchant à lever plus de fonds afin d’investir dans l’acquisition client plutôt que d’indiquer que le buzz est votre stratégie.
Vous pouvez (et même devez) éventuellement montrer que vous avez été capable de créer un mini buzz autour de votre projet avant de lever des fonds, mais vous ne pouvez pas indiquer comme stratégie de communication que vous comptez uniquement sur le buzz. Compter sur le buzz, c’est jouer au loto. Même si les investisseurs savent qu’ils prennent un risque en investissant chez vous, ce ne sont pas des joueurs de jeu de hasard.

Article par Gaetan Baudry