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Découvrez le Business Model Canvas !

Un business model ou modèle d’affaires décrit le processus à travers lequel une structure génère, procure et capture de la valeur c’est-à-dire génère entre autres de l’argent. Si vous êtes à la recherche d’un outil facilitant la description, la définition, l’analyse et l’amélioration de votre modèle, alors, le Business Model Canvas bousculera littéralement vos habitudes et vous aidera incontestablement dans votre modélisation.

Voir le lien : http://www.businessmodelgeneration.com/canvas

Un business model en 9 blocs et sur une seule page

Le Business Model Canvas a été développé par le chercheur et entrepreneur Suisse, Alexander Osterwalder, dans le cadre d’une thèse de doctorat ; il est co-auteur du livre « Business Model Generation » et est reconnu par, les experts américains du lean start-up, Eric Ries, précurseur du « Product Development » et Steven Blank, inventeur du « Customer Development ».
Qui n’a pas rêvé de modéliser son produit sur une seule page ? Combien sommes-nous à écrire des quantités de lignes de business plan pour décrire notre solution et son marché ? Avec le business Model Canvas, vous analyserez la situation avec les 9 blocs suivants ;

1. Le segment client

Un produit sert un ou plusieurs segments d’un grand type de clientèle. Il faut se poser les questions déterminantes. Quel est le profil de la clientèle ? Est-ce un marché de masse ? De niche ? Quels sont leurs besoins ? Votre entreprise s’adresse-t-elle à différents profils clients ? Pour établir ce diagnostic, choisissez de réaliser une matrice pour chaque profil.

2. La proposition de valeur unique

La solution qui résout définitivement le problème du client ou répond de manière adéquate à son besoin. Il faut se poser les questions déterminantes. Pourquoi vos clients devraient-ils acheter mon produit ? A quels besoins ils répondent en consommant votre solution ? Pour chaque besoin, quels sont les produits/services proposés ? Quelle est ma valeur ajoutée par rapport à la concurrence ? Quels sont les facteurs qui vont déclencher chez vos client l’acte d’achat ?

3. Les canaux de distribution

Les circuits par lesquels on fournit le produit ou l’on apporte le service. Il faut se poser les questions déterminantes. Par quel canal je distribue mon produit/service ? Est-ce en ligne uniquement ? Quelle solution de livraison ?

4. Les relation clients

Le type de relation entretenue avec chaque segment de clientèle, la manière dont on répond à ses attentes. Il faut se poser les questions déterminantes. Comment fidéliser mes clients ? Par quelles actions ? Quels sont les outils mis en place ? Combien coûtent-ils ?

5.Les sources de revenus

Ce sont les revenus qui découlent de la proposition à la vente de votre solution au client. Il faut se poser les questions déterminantes. Comment je génère de la trésorerie ? Quels sont les prix établis ? En contrepartie, combien dépensez-vous pour chaque activité ? …

6. Les ressources clefs

Les ressources financières, matérielles, humaines déployées pour mettre votre solution à disposition.

7. Les activités clefs

Les activités récurrentes nécessaires au sein de votre entreprise pour mettre en œuvre la solution. Il faut se poser les questions déterminantes. Quelles sont les activités que je mets ou je dois mettre en œuvre ? Quelles sont les activités qui ont besoin d’être repensées ?

8. Les partenaires clefs

Les besoins en ressources externes, sous-traitance, fournisseurs, partenaires, sponsors … servant votre produit. Il faut se poser les questions déterminantes. Qui sont mes partenaires stratégiques ? Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque partenariat ?

9. La structure des coûts

C’est l’ensemble des coûts générés par la mise en place du modèle décrit. Il faut se poser les questions déterminantes. Quelles sont celles qui génèrent le plus de coûts. Quels sont les coûts prioritaires ? Les plus élevés ? Les moins élevés ?…

Challengez votre segmentation optimale

A chaque segment son problème. Commencez par étudier votre clientèle potentielle. Généralement, on la pense très large. Ici, il convient de segmenter au maximum de manière à extraire une liste fine de problématiques clients à adresser. Vous créerez ensuite un modèle pour chacun d’eux.
L’idéal est qu’avant de lancer votre produit ou service, vous recherchiez différentes alternatives post- création. Vous faites d’abord des simulations puis vous les testez auprès des segments, sur le terrain.
Un même produit peut générer plusieurs business modèles, ne serait-ce que dans la structure des revenus. Seront-ils de sources fixes ou variables, de type abonnement, location, vente ou encore de récurrence ponctuelle ou répétitive ?
Passer du temps avant le développement permet d’en gagner beaucoup après et ceci est valable pour tout type de produit ou service. Vous êtes en mode « crash-test », c’est le seul moyen de valider vos hypothèses. Modèle à la main, vous n’allez point par point valider que vous êtes sur la bonne voie.

Business plan viendra … ou ne viendra pas, après

Sur la base du constat de Steve Blank qu’« Aucun business plan ne survit au premier contact avec le client » ; si vous voulez gagner du temps ou si vous trouvez que le business plan est un véritable casse-tête chronophage, vous apprécierez de démarrer avec le Business Model Canvas ou son dérivé, le Lean Canvas.
Ensuite, une fois les simulations terminées, il sera toujours temps de rédiger votre business plan. Il vous suffira de sélectionner chaque bloc du business modèle, pour le développer en un chapitre cohérent et clair, assorti de chiffres découlant d’une réalité.

Article par Patricia Moerland

Ces campagnes publicitaires qui tournent au « bad buzz »

La publicité se révèle être un excellent moyen de communication pour les entreprises. Cette dernière marque les esprits, met en avant les produits et tente de valoriser la marque auprès des clients. Elle demeure le moyen majeur employé par les grandes entreprises. Mais certaines campagnes publicitaires n’ont pas eu les retombées escomptées par les marques. Voici des exemples de publicité qui ont tourné au « bad buzz ».

Dove, une publicité jugée discriminante

Début octobre dernier, la marque de produits cosmétiques Dove agitait la toile avec sa nouvelle publicité pour un de ses gels douche. Pour cause, une petite vidéo publicitaire publiée sur la page Facebook de la marque aux Etats-Unis, où l’on peut voir une femme noire enlever un t-shirt marron pour se transformer en une femme blanche et rousse qui enlève une nouvelle fois son t-shirt pour devenir une femme brune à la peau mate. Si l’objectif premier était de promouvoir un produit qui s’adapte à la diversité ethnique des clientes, le message n’aura pas été reçu de cette manière par les internautes. En cause ? Une version allégée de la publicité où on ne voit que la femme noire se transformant en femme blanche et de mauvaises indications. On peut lire de nombreux avis critiquant la marque « C’est vraiment honteux ! Quand les marques apprendront à respecter la peau noire ? Pour #dove c’est pas pour maintenant on dirait ! » ou encore « Donc, les personnes noires sont sales en fait ? C’est devenu tendance ce manque de respect vis-à-vis des Noirs. Écoeurée !! #boycott#dove ». Un bad buzz dont la marque se serait bien passée lorsqu’on sait qu’elle avait déjà  créée la polémique à travers d’autres campagnes publicitaires.

Gifi, une réelle idée de génie ?

L’été 2017 pouvait s’avérer porteur pour la marque de distribution qui souhaite mettre en avant ses jacuzzis. Elle décide de faire appel au présentateur Benjamin Castaldi et à la candidate de téléréalité Loanna.
Cette dernière avait à l’époque de l’émission « Loft Story », fait un énorme buzz pour sa baignade des plus torrides avec un ex-candidat dans le jacuzzi du Loft. La marque Gifi produit un spot qui met en scène Benjamin Castaldi demandant à Loana de rentrer dans le jacuzzi, une fois que cette dernière y trempe un pied, elle se transforme en jeune femme blonde et mince arborant un décolleté. Une séquence révoltante pour les internautes qui la qualifie de sexiste et grossophobe. Les commentaires fusent « Sexisme, grossophobie et vulgarité pour la pub de Gifi, Comment est-ce encore possible ? » ou encore  « La publicité de Benjamin Castaldi et Loana pour Gifi est d’une violence qui me laisse sans voix ». Pour le grand public la publicité humilie Loanna en insinuant qu’elle serait plus attirante avec des années et kilos en moins. Un faux pas à ne plus reproduire pour la marque.

Ikea embarrasse la Chine

La marque suédoise d’immobilier a conquis à de nombreuses reprises le cœur des français mais le mois dernier, celui de leurs consommateurs chinois leur à tourner le dos… La marque met en scène dans un de ses spots publicitaires une jeune femme qui dîne chez ses parents. Cette dernière se retourne vers sa mère et dit « Maman », elle  lui répond « Ne m’appelle pas maman si tu ne peux pas ramener un petit ami à la maison ». A cet instant, un jeune homme sonne à la porte avec un bouquet de fleurs. Les parents ravis, le font rentrer chez eux et décident pour l’impressionner de mettre en avant leurs produits Ikea. Un spot publicitaire qui dérange en Chine, où le fait de rester célibataire après 27 ans pour une femme demeure mal vu. Appelées les « leftovers women » (les femmes qui restent), elles ont tendance à subir des pressions de la part de leur famille pour se marier. Le public chinois a perçu Ikea qui encourageait cette tradition embarrassante. « C’est discriminant contre les femmes célibataires. Pas de petit ami, du coup les propres membres de votre famille vous tournent le dos, quel genre de valeurs cette pub transmet? » Demande un internaute. Malgré les justifications de la marque « Ce spot a tenté de montrer qu’Ikea peut aider ses clients à convertir facilement et à moindre coût un salon classique en un endroit de fête », cette dernière a été contrainte de présenter ses excuses et de retirer le spot publicitaire en question.

Nivea, un slogan qui fait polémique

La marque allemande de produits cosmétiques Nivea a également fait parler d’elle avec une publicité qui arbore un slogan jugé raciste : « White is Purity » (Le blanc est la pureté). Pour vendre son déodorant « invisible for Black and White », la marque utilise la photo d’une jeune femme de dos, portant un peignoir sur lequel est inscrit le fameux slogan, accompagnée d’un sous-texte qui enfonce le clou « Restez propre, restez lumineux, ne laissez rien gâcher sa ». Une publication publiée sur la page Facebook de Nivea, qui a énormément fait réagir les internautes. «  Mais qu’est-ce que c’est que ça? Honte, honte, honte à vous. Renvoyez votre responsable marketing et toute personne qui a approuvé cette publicité » ou encore « Mais enfin Nivea. C’est tellement raciste que je ne sais même pas par où commencer. Sans voix. Dans le futur, parlez des vêtements ou des produits et non des couleurs. » La marque a tenu à s’excuser auprès de ses consommateurs sur le site de la BBC, en expliquant que leur but n’était pas d’instaurer la confusion « Nous sommes profondément désolés que quiconque ait été choqué par ce post. Après avoir compris que ce post était trompeur, nous l’avons immédiatement retiré. »

La franchise, un taux de réussite assuré

La franchise est une collaboration entre deux entreprises indépendantes juridiquement et financièrement (le franchisé et le franchiseur). Elle permet à un porteur de projet d’entreprendre avec à la clef un taux de réussite certain et à un franchiseur de se développer grâce au développement de son enseigne.

Qu’est-ce que la franchise ?

La franchise est un accord par lequel une entreprise, le franchiseur, accorde à une autre entreprise, le franchisé, le droit de commercialiser des types de produits et/ou services, en échange d’une contrepartie financière. Les conditions de cet accord sont stipulées dans le contrat de franchise. Il est particulièrement intéressant de savoir qu’avec la franchise, 90 % des entreprises encore en activité après 5 ans !
Cependant, la franchise représente un investissement financier et personnel. Aussi, vant de se lancer dans sa recherche de franchiseur, l’entrepreneur doit se renseigner afin de bien saisir les avantages et exigences de la franchise. Il est nécessaire que le candidat à la franchise puisse avoir toutes les réponses à des questions telles que : quelle va être ma place dans le réseau ? Quel sera mon rôle ? Quels seront mes droits ainsi que mes obligations vis-à-vis du franchiseur ? Suis-je capable de travailler en réseau ? Tout le monde n’est pas fait pour être franchisé. La FFF organise régulièrement des séminaires visant à expliquer en détails ce que signifie être franchisé.

Déterminez le secteur dans lequel vous souhaitez entreprendre.

Il faut aimer ce que l’on fait, sinon on ne peut pas le faire bien. Le futur franchisé doit commencer sa recherche de franchiseur en se posant la question : dans quel secteur d’activité ai-je envie de me développer ? Ensuite, il faut espérer que le secteur qui intéresse le candidat soit en adéquation avec ses moyens financiers. Si l’entrepreneur dispose de 50 000 euros d’apport personnel, il aura du mal à construire un hôtel par exemple. Il faut savoir qu’un contrat de franchise dure en moyenne 6 ans et qu’il est statistiquement renouvelé 1.4 fois. La durée moyenne d’engagement en franchise est donc de 15 ans !

Visitez le Salon de la franchise.

Organisé une fois par an, le salon de la franchise offre la possibilité aux personnes désirant devenir franchisé de rencontrer les franchiseurs et des représentants de leurs franchisés. Sur ce salon, les futurs franchisés pourront également discuter avec des banquiers ainsi que des experts de la franchise et assister à des conférences. Après 4 jours de salon, le candidat est généralement en mesure de choisir son franchiseur et de monter son projet.
Afin de rencontrer physiquement les franchiseurs, vous pouvez vous rendre sur un salon de la franchise. Les deux principaux salons sont : Franchise Expo Paris et Top Franchise Méditerranée.
Le salon permet au candidat de se faire une idée du marché, des secteurs d’activité et des enseignes pouvant le séduire.

Renseignez-vous bien sur les enseignes qui vous intéressent.

Pour cela il existe de nombreuses sources d’informations : salon de la franchise, site web de la FFF ou de l’Observatoire de la Franchise, presse spécialisée… Sur le site de la FFF, le futur franchisé peut imprimer un questionnaire dont il peut s’inspirer pour interroger les franchiseurs afin d’obtenir toutes les informations dont il aura besoin. Enfin, il a également le droit de demander à l’enseigne de lui fournir un DIP (Document d’Informations Précontractuelles). Si le franchisé ne comprend pas tous les éléments de ce DIP ou bien s’il a des doutes, il peut s’adresser à son banquier ou son avocat. Ces experts clarifieront les informations délivrées par le franchiseur et le candidat sera sûr de prendre la bonne décision.

Rencontrez les franchiseurs.

Pour faire son choix, il est important de récolter les bonnes informations, mais il reste primordial d’aller à la rencontre des directeurs d’exploitation des enseignes visées. Le franchiseur assure au franchisé un accompagnement technique et commercial au montage du projet, à l’ouverture du point de vente et durant la durée du contrat. Cet accompagnement assure au franchisé un transfert du savoir-faire et de ses possibles évolutions. La franchise reste une affaire de relations humaines. La relation franchiseur-franchisé est basée sur la confiance. Pour créer ce lien de confiance, Internet ne suffit pas !

Placer santé et confort au cœur de sa vie d’entrepreneur

La citation de Jean Racine, dans les plaideurs « Qui veut voyager loin, ménage sa monture » semble fort approprié à la vie d’entrepreneur. La santé représente votre capital pour réussir et la préserver demeure votre objectif. Prenez le temps de penser à votre corps quelques instants grâce à nos cinq conseils pour améliorer votre bien-être.

1 – Pratiquer une activité physique

Il demeure essentiel de pratiquer une activité physique régulière. Si prendre un abonnement à la salle de sport vous paraît inutile, il existe des activités alternatives que vous pouvez pratiquer seul ou à plusieurs, chez vous ou au bureau. A titre d’exemple les activités fitness accompagnées d’un ballon de gymnastique, d’un tapis de yoga ou de petites haltères avec lesquels vous pourrez alterner stretching et musculation. Installez des équipements de sport tels que le vélo d’intérieur ou le tapis de course au sein de vos locaux d’entreprises peut s’avérer être un moyen efficace pour rassembler ses troupes autour d’une activité ludique. Vous trouverez ces équipements un peu partout, laurakent.fr offre également une très bonne sélection.

Vous acharnez dans le sport ne représente pas la meilleure manière de décompresser. Tachez de trouver le bon équilibre qui sera bénéfique pour votre santé. Contrôlez vos activités sportives  à l’aide d’appareils tels que le pulsomètre, l’oxymètre ou encore l’appareil électrocardiogramme pour pratiquer votre activité de manière simple et efficace. La prudence reste de mise. Si l’entrepreneur a tendance à foncer, il ne doit pas omettre de prendre exemple sur le sportif qui sait qu’il faut ménager son corps pour éviter de rester cloué au lit.

2 – Penser à se détendre

Un entrepreneur qui place le travail au cœur de ses occupations à tendance à ne pas consacrer assez de temps à la détente.  Une erreur ! Le fait de se détendre contribue à notre bien-être et forcément à notre santé. Utilisez certains produits tels que les huiles de massages qui relâcheront vos muscles et vos ligaments pour plus de sérénité. Prenez également des pauses au cours de votre journée pour relâcher la pression quotidienne.

Les sièges massant permettent de s’offrir un moment de détente grâce à ses effets relaxant et anti-stress et aide également à soulager le mal de dos. Ces derniers proposent différentes options et moyens d’action. Les déclinaisons de sièges massant existent sous forme de coussin massant ou encore de ceinture shiatsu. Une vraie panoplie qui permet de trouver l’accessoire dont vous aurez besoin.

3 – Préserver la santé de son dos

Si les massages, les ostéopathes et les kinésithérapeutes ont le vent en poupe c’est surement dû au fait qu’ils répondent à un réel besoin. En France le mal de dos représente la première cause de maladies du travail. La question se pose de comment soulager le mal de dos lorsqu’on passe la majorité de nos journées en positon assise (qui nous est néfaste) ? Prévenez les risques et équipez-vous d’un siège ou d’un oreiller ergonomique, d’un matelas à mémoire de forme et  d’un coussin chauffant. Ils permettront à votre colonne vertébrale de rester droite et alignée avec le cou et la tête. Pour soigner sa position assise sur le long terme et ainsi retrouver une position plus confortable qui soulage les douleurs dorsales. Le siège ergonomique vous aide à adopter la posture idéale et à corriger  le maintien de votre dos.

4 – Ne pas manquer de luminosité

L’hiver et son manque de lumière nous apparaissent souvent comme interminables. Les lampes de bureau de luminothérapie permettent de recréer un espace lumineux pour compenser le manque de clarté. Ces appareils ont fait leurs preuves dans les pays nordiques où les nuits sont plus longues qu’en France. La luminothérapie demeure un traitement qui en période hivernale ou dans les locaux où la lumière n’est guère abondante, permet d’exposer ses yeux à une source de lumière, proche de celle du soleil. Les séances de luminothérapie représentent une aide précieuse contre la dépression saisonnière. Il existe différents modèles de lampes de luminothérapies adaptés au budget de chacun.

5 – Préserver la qualité de l’air de ses locaux

L’intérieur d’une pièce s’avère polluée cinq fois plus qu’à l’extérieur. La qualité de l’air que vous respirez devient un enjeu primordial pour votre santé.
Pour vous aider à conserver une atmosphère saine et purifiée, il existe  différents modèles de purificateurs, humidificateurs et déshumidificateurs d’air. Design et discrets, ils s’intègrent facilement à votre décoration intérieure. De même pour certains d’entre eux, ils demeurent facile de les déplacer d’un lieu à un autre.

Des appareils qui restent accessibles et simples d’utilisation et aident à lutter contre la pollution intérieure. Ces purificateurs d’air voient leur capacité d’action renforcée grâce à l’utilisation de diverses technologies telles que l’ionisation, la photocatalyse, la filtration, ou encore la convection.

Vive la santé de l’entrepreneur !

La livraison, levier de l’acte d’achat sur un site e-commerce ?

5 conseils pour utiliser la livraison comme levier de conversion. A l’approche de Noël, à l’approche de la rentrée scolaire, à l’approche des vacances…. Les e-commerçants voient affluer les visiteurs. Si le prix du produit est un élément déterminant pour l’acte d’achat, la livraison reste un point clé de la satisfaction client. Près d’un français sur deux avoue d’ailleurs ressentir un certain stress lorsqu’il effectue des achats en ligne*, la livraison étant le deuxième point de vigilance après le prix.

Selon le cabinet Xerfi, Le marché du colis est en pleine croissance. En 2020, c’est plus d’un milliard d’envois seront acheminés grâce au développement de l’e-commerce et l’étude envisage même 470 millions de colis ordinaires envoyés en 2020, soit une croissance de 3,5 % par an. L’express colis léger, lui, devrait progresser de 6 %.
Les concurrents de livraison se multiplient et las acteurs déjà implantés sur le marché multiplient leurs offres plus alléchantes les unes que les autres. Les start-ups aux idées innovantes et des géants comme Amazon, Google, Uber ne cessent de se défier pour prendre la première place.
Le client devient roi et profite des améliorations de ce service qui était si poussiéreux : délais de livraison record, baisse du taux d’échec lors de la première présentation (en généralisant donc la livraison sur rendez-vous), développement des livraison hors domicile (points relais), traçabilité des envois et facilitation des retours.

Proposer un prix de livraison attractif est naturellement un facteur d’achat à prendre en compte mais ce n’est pas le seul critère. Des solutions simples existent pour déclencher la première commande et fidéliser les clients de votre e-boutique, grâce à la livraison.

1. Adopter une démarche de transparence

Vos clients ont besoin d’être informés, le plus tôt possible, sur le coût et le mode de livraison. Montrer clairement ce que l’on fait (et surtout faire ce que l’on dit) est donc crucial pour ne pas voir proliférer des paniers à l’abandon. Il est important de valoriser les coûts de la livraison le plus en amont possible du processus de commande, par exemple sur votre page d’accueil. N’hésitez pas à créer une page dédiée à la livraison où vos clients trouveront une réponse claire à leurs questions concernant les tarifs, les délais et les prestataires.
Pensez aussi à intégrer un suivi de livraison en ligne, pendant l’acheminement du colis. Les internautes sont particulièrement attentifs à cet aspect puisque 56% d’entre eux déplorent le manque d’informations quant au suivi de leur commande*.

2. Donner le choix entre plusieurs modes de livraison

9 Français sur 10 déplorent le manque de choix dans les solutions de livraison proposées par les e-commerçants*. C’est donc un point de différenciation important pour les secteurs d’activité les plus concurrentiels.
Proposez une offre large : livraison en point de proximité, livraison à domicile, livraison express… Le client aura ainsi la possibilité de faire son propre arbitrage entre le prix, le lieu et le délai d’acheminement. Certains services en ligne mettent  par exemple à la disposition des e-commerçants plusieurs offres de livraison, à des prix négociés avec les plus grands transporteurs (intégration facile et rapide via des modules Prestashop et Magento).

3. Faire appel à des transporteurs reconnus ou innovants

Votre site e-commerce sera inévitablement associé aux transporteurs que vous aurez sélectionnés. Choisir des transporteurs reconnus par tous ou innovants est évidemment un gage de qualité. Cela profitera à votre image de marque et votre capital confiance sera dans le même temps renforcé.

4. Mettre en place des offres spéciales

C’est un levier intéressant pour la satisfaction client, à condition d’être utilisé à bon escient et de ne pas être proposé à chaque fois. Offrir les frais de port sur un certain type de produit, pour une première commande et un mode de livraison particulier permet de stimuler les ventes à un coût maîtrisé. Cela permet d’attirer de nouveaux clients sur des produits d’appel. C’est également un très bon moyen d’augmenter le panier moyen, en offrant les frais de port à partir d’un certain prix d’achat.
En tout état de cause, il est fortement recommandé de ne pas faire de marge sur le prix du transport, voire même d’intégrer une partie de ce coût dans le prix de vente du produit.

5. Soigner l’emballage du colis prêt à la livraison et assurer le service client

Cela semble aller de soi mais nombreux sont les e-commerçants qui négligent cet aspect, sous prétexte de faire des économies. A chaque colis son emballage ! Ce dernier doit en effet être parfaitement exécuté et adapté au contenu.
Enfin, faciliter les retours des colis est un élément de réassurance qui permettra de fidéliser vos clients. La gestion du service après-vente n’est donc pas à négliger.

En conclusion, ne minimisez pas l’importance de la stratégie de frais de port dans la capacité de votre boutique en ligne à convertir un visiteur en client. Une politique de livraison bien maîtrisée et clairement mise en avant sur votre site e-commerce peut faire la différence et déclencher l’acte d’achat.
* Source : étude Ifop – Relais Colis, Septembre 2012

Article par Virginie Ducrot

Pourquoi s’implanter en zone franche ?

Afin de favoriser le développement économique des zones franches urbaines – territoires entrepreneurs (ZFU-TE), les entreprises qui s’y implantent et y embauchent une main-d’œuvre locale peuvent bénéficier d’exonération fiscales sous certaines conditions.

S’implanter en zone franche ?

Les entreprises peuvent être intéressées par les avantages fiscaux de l’implantation en zone Franche. L’exonération de charges sociales vise à dynamiser les zones d’activités délaissées par les entreprises en stimulant leurs implantations. Si les entreprises choisissent les zones franches, elles profitent d’un régime de faveur, elles ne peuvent s’y installer qu’à condition de trouver sur place les ressources nécessaires à leur développement.
Ces dernières années, on remarque que les entreprises commencent à s’installer dans les ZFU (Zones Franches Urbaines), ce qui traduit en réalité une hausse de l’attractivité de ces zones. Dans ces ZFU, les collectivités territoriales ou communautés d’agglomération mais également les entreprises privées ont développé de nombreux projets immobiliers.
Notons que l’installation de nouvelles entreprises sur les zones franches se développe de manière intensive surtout grâce au bouche à oreille et à l’émulation générée par la création de réseaux et clubs d’entrepreneurs. Il ne faut pas oublier de préciser que les entreprises qui s’installent en ZFU sont majoritairement des PME, des TPE, voire même parfois simplement une personne qui décide de créer son commerce de détail.

Quelles sont les démarches à effectuer pour bénéficier de l’exonération ?

Certaines démarches sont nécessaires. Techniquement, cela se traduit par une déclaration spécifique lors de l’embauche d’un salarié, en plus de la déclaration unique d’embauche, mais également par un certain nombre de déclarations préalables. Pour de plus amples informations, il suffit de vous adresser à la CCIP où des conseillers référents peuvent vous accompagner dans vos démarches, aux services économiques de la ville visée ou encore aux organismes référents tels que l’URSSAF et les différents services fiscaux. Ces derniers peuvent renseigner les chefs d’entreprises dans leurs démarches, les aider à remplir les documents nécessaires pour pouvoir bénéficier des exonérations fiscales et sociales. Rappelons que l’entreprise candidate à l’installation en zone franche doit obligatoirement embaucher un tiers de ses salariés issus de la ZFU pour en bénéficier.

Quelles sont les difficultés que rencontrent les entreprises désirant s’installer en ZFU ?

Si une entreprise ne parvient pas à s’installer, c’est en général parce qu’elle n’a pas pu trouver sur place les équipements structurels nécessaires à son activité, notamment en terme de transports ou de surfaces constructibles. Les zones franches doivent répondre aux besoins de l’entreprise et leur fournir un environnement favorable à leur développement économique. Si ces éléments lui font défaut, les entreprises ne s’y installeront pas.

La difficulté réside également au niveau du recrutement et ce, même dans des bassins d’emplois. La législation impose aux entreprises de faire appel à au moins un tiers de salariés issus de la ZFU dans laquelle elles souhaitent s’implanter. Cependant, aujourd’hui nous constatons que 100 000 postes demeurent encore non pourvus en Ile-de-France. Or, celle-ci concentre 10% des ZFU du pays. Ce déficit est lié au fait que les recruteurs s’intéressent naturellement plus aux compétences du candidat qu’à leur lieu de résidence. Ceci est d’autant plus vrai dans le cas de postes qui requièrent une haute qualification. La CCI s’engage régulièrement dans un travail actif pour faire évoluer cette situation.
Enfin, nombre d’entreprises intéressées par une installation en zone franche se découragent face à la masse de documents à fournir ainsi que de déclarations à produire pour profiter des exonérations.

Comment choisir une zone franche ?

La question à se poser est : quelle zone franche correspond le mieux à mes besoins ? On remarque que les chefs d’entreprise choisissent toujours une zone représentant une opportunité foncière ou immobilière pour leur société et adaptée à leurs besoins.
La CCIP a créé des fiches qui recensent les disponibilités foncières de chaque ZFU. Cette cartographie, mise à jour tous les 6 mois, permet aux entreprises de trouver les informations dont elles ont besoin avant de faire le choix de l’installation en ZFU.

Quels sont les interlocuteurs à l’échelle locale ?

Dans les villes concernées par les ZFU, nous encourageons la mise en place systématique d’un comité de pilotage en partenariat avec les villes ou les communautés d’agglomération pour avoir une réelle visibilité sur la Zone Franche Urbaine. En téléphonant à la CCI, vous pouvez aussi être mis en relation avec des conseillers qui vous seront attribués, soit par secteur de ZFU, soit par domaine d’activité.

Quelles sont les entreprises concernées ?

Les entreprises qui peuvent bénéficier de l’exonération, quel que soit leur statut juridique et leur régime d’imposition, installées en ZFU-TE avant le 31 décembre 2020 et ayant :

  • une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale ;
  • une implantation matérielle (un bureau, par exemple) et une activité effective (réalisation de prestations, par exemple) ;
  • 50 salariés au maximum ;
  • 10 millions d’euros de chiffres d’affaires maximum ;
  • un capital détenu à moins de 25 % par une entreprise de plus de 250 salariés.

Sont exclues d’exonérations, les activités suivantes :

  • construction automobile et navale ;
  • fabrication de fibres textiles ;
  • sidérurgie ;
  • transport routier ;
  • crédit-bail mobilier, location d’immeubles non professionnel ;
  • agriculture ;
  • construction-vente.

Quelles sont les  clauses d’embauche à respecter  ?

Pour bénéficier de l’exonération d’impôt sur les bénéfices, il faut qu’à la date de clôture de l’exercice ou de la période d’imposition concernée, l’entreprise remplisse l’une des 2 conditions suivantes :
• au moins 50 % des salariés en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois résident dans une ZFU-TE ou dans un quartier prioritaire de la ville (QPV) de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE ;
• au moins 50 % des salariés embauchés en CDI ou en CDD d’au moins 12 mois depuis l’implantation de l’entreprise résident dans une ZFU-TE ou un QPV de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE.
Si l’entreprise transférée, reprise ou partie à une opération de concentration ou de restructuration a bénéficié de l’exonération applicable en ZFU-TE, elle continuera à en bénéficier pour la période restant à courir.
Le respect de l’une des deux conditions s’apprécie à partir du 2e salarié embauché.
Ainsi, une entreprise s’implantant dans une ZFU-TE et n’employant qu’un salarié qui ne réside pas dans une ZFU-TE peut bénéficier de l’exonération d’impôt. Mais une entreprise dans une ZFU-TE qui emploie 2 salariés bénéficie de l’exonération uniquement dans le cas où l’un des salariés réside dans une ZFU-TE ou dans un QPV de l’unité urbaine dans laquelle est située la ZFU-TE.

Attention !

Ces dispositions concernent uniquement les créations ou implantations en ZFU-TE depuis le 1er janvier 2015. Les entreprises bénéficiant actuellement du régime antérieur au 1er janvier 2015 le conservent jusqu’au terme du dispositif en 2020 (et au maximum jusqu’en 2028 pour les entreprises de 5 salariés au plus.)

Les entreprises implantées dans les ZFU-TE depuis le 1er janvier 2015 bénéficient d’une exonération d’impôt sur les bénéfices fixée à :

  • 100 % pendant les 5 premières années ;
  • 60 % pendant la 6e année ;
  • 40 % pendant la 7e année ;
  • 20 % pendant la 8e année.

Les bénéfices réalisés par des activités exercées hors d’une ZFU-TE sont exclus de l’exonération et soumis aux règles générales.
L’allègement fiscal ne peut dépasser 50 000 € par période de 12 mois.
Ce plafond est majoré de 5 000 € par nouveau salarié résidant dans le quartier et embauché à temps plein pendant au moins 6 mois.
Attention !
Pour les entreprises créées à partir du 1er janvier 2016, l’exonération d’impôt est subordonnée à la signature d’un contrat de ville prévu par la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion sociale.

Le plan d’intéressement en 2017 : un excellent plan pour motiver vos salariés !

L’intéressement est une forme de rémunération facultative au même titre que la participation ou la distribution de primes. Ce dispositif est réglementé par une législation souple et présente des avantages intéressants pour l’entreprise et les salariés. C’est un moyen d’impliquer, de fidéliser le personnel et de communiquer sur les objectifs de l’entreprise.

L’intéressement est un dispositif d’épargne salariale que toute entreprise peut mettre en place par voie d’accord. Le salarié perçoit une prime dont le montant et les conditions de versement sont indiqués dans l’accord d’intéressement. Les sommes sont immédiatement disponibles, mais le salarié peut choisir de les placer sur un plan d’épargne salariale ou un compte épargne-temps.

L’intéressement est réglementé par un accord conclu avec les salariés ou leurs représentants et négocié avec le comité d’entreprise, à condition d’être ratifié par les 2/3 des salariés. Le texte doit expliciter le mode de calcul et de répartition adopté et faire figurer les informations suivantes : la période de validité de l’accord qui est de 3 ans minimum, les établissements concernés, les dates et modalités de versement, les modalités de gestion et de suivi des litiges, les clefs de répartition entre les bénéficiaires, etc.
Même si l’accord d’intéressement concerne principalement les salariés sous réserve qu’ils respectent une condition d’ancienneté qui ne peut excéder 3 mois, il n’exclut pas les chefs d’entreprise de 1 à 250 salariés et le conjoint du chef d’entreprise s’il a le statut de conjoint collaborateur ou conjoint associé. Les présidents, directeurs généraux et membres d’un directoire peuvent en bénéficier s’il s’agit de personnes morales.

Comment se calcule l’intéressement ?

Il s’effectue en fonction de critères choisis préalablement dans l’accord d’intéressement et qui s’établissent en fonction d’indicateurs relatifs aux résultats de l’entreprise. La distribution par tête s’effectue proportionnellement au temps de présence, au montant des salaires ou de façon uniforme. Toutefois, l’intéressement est soumis à un plafond : il ne doit pas excéder 20 % de la masse salariale brute de l’entreprise. De plus, la prime d’intéressement ne peut aller au-delà de la moitié du plafond annuel de la Sécurité Sociale par an et par bénéficiaire, soit 19 308 € en 2016 et 19 614 € en 2017.

La prime d’intéressement ne peut en aucun cas se substituer au salaire. Elle peut être directement disponible ou placée sur un plan d’épargne. Le salarié choisit d’y verser tout ou partie de sa prime et bénéficie alors des avantages du plan d’épargne choisi, en contrepartie d’un délai d’indisponibilité. Le plan d’épargne permet aux salariés de bénéficier d’un abondement à l’initiative du chef d’entreprise et d’un déblocage anticipé sans pour autant remettre en cause les exonérations. Le salarié peut ainsi, retirer son épargne dans les mêmes conditions que si elle avait été bloquée durant 5 ans sur le plan d’épargne.

Avantages du plan d’intéressement

Pour les entreprises :

  • Rémunération variable en fonction des capacités de l’entreprise
  • Exonération des charges patronales et de la taxe sur les salaires
  • Déductible de l’assiette de l’impôt sur le bénéfice imposable

Pour les salariés :

  • exonération des cotisations sociales
  • exonération de l’impôt sur le revenu soumis à conditions
  • revenus de placement et plus-values exonérés
  • soumis à CSG & CRDS et prélèvement social de 2 %
  • soumises à l’impôt sur le revenu sauf si vous les affectez à un PEE, un PEI ou un Perco dans les 15 jours de leur versement dans la limite de 19 308 € en 2016 (19 614 € en 2017).

Information essentielles

Il reçoit un livret d’épargne salariale qui lui présente les dispositifs d’épargne salariale mis en place au sein de l’entreprise.
À chaque versement lié à l’intéressement, le salarié une fiche, distincte du bulletin de paie. Cette fiche précise notamment le montant des droits qui lui sont attribués. En annexe, la fiche comporte une note pour rappeler les règles de calcul et de répartition prévues par l’accord d’intéressement.
Lorsque le salarié quitte l’entreprise, il reçoit un état récapitulatif de l’ensemble des sommes et des valeurs mobilières épargnées ou transférées. Ce document précise si les frais de tenue de compte-conservation sont pris en charge par l’entreprise ou par prélèvement sur les avoirs.

À savoir !

Si le salarié est bénéficiaire ou susceptible de bénéficier de l’accord d’intéressement après son départ de l’entreprise, il continue à être informé de ses droits.
Placement sur un plan d’épargne
Si le salarié ne demande pas le versement immédiat de la prime, elle automatiquement placée sur un PEE s’il existe, ou à défaut sur un PEG ou un PEI. Toutefois, il bénéficie d’un droit de rétractation jusqu’au 31 décembre 2017.
Il est aussi possible de choisir de placer tout ou partie des sommes reçues sur Perco s’il existe.
Les sommes sont placées au plus tard le dernier jour du 5e mois suivant la clôture de l’exercice. Ainsi, par exemple, au 31 mai 2016 si l’exercice est clos au 31 décembre 2015. Passé ce délai, un intérêt de retard vous est payé.

Faut-il 3 bilans pour remporter un marché public ?

Trois bilans pour accéder aux marchés publics !!! Les jeunes entreprises, exclues ? Cette exigence posée par l’Administration est-elle réellement insurmontable? Peut-on apporter d’autres éléments pour répondre à un marché public ?

Dans une procédure de marché public, le candidat remet un dossier comportant toutes les informations demandées par l’acheteur. Celui-ci pourra ainsi évaluer l’offre, la capacité économique et financière, et les capacités techniques et professionnelles du candidat.
Ces documents sont dans la plupart des cas la seule interface avec l’acheteur, l’entreprise doit donc y attacher une attention particulière et montrer qu’il a bien cerné les besoins spécifiés.

Quiconque s’est déjà penché sur un marché public s’est interrogé sur la quantité impressionnante de pièces requises par l’Administration. Parmi celles-ci, la nécessité de fournir les trois derniers bilans laisse généralement circonspects les dirigeants des plus jeunes entreprises. Qu’est ce qui justifierait d’écarter une entreprise au motif qu’elle n’aurait pas 3 années d’existence, et ce, alors même que certains marchés publics peuvent être d’une durée d’exécution très courte?

La raison d’être des bilans pour l’Administration

Lorsqu’ils sont requis, les bilans sont analysés par l’Administration au stade de la candidature, c’est à dire le premier des deux stades de l’analyse du pli remis par le candidat. A ce stade, le pouvoir adjudicateur juge la situation juridique, ainsi que la capacité technique, professionnelle et financière du candidat.
Puis intervient le stade de l’offre, au cours duquel le pouvoir adjudicateur analyse la réponse technique et financière au cahier des charges proprement dit, et procède au classement des candidats. Seuls les candidats présentant des garanties suffisantes au stade de la candidature peuvent accéder au stade de l’offre!
Pour accomplir cette sélection, le pouvoir adjudicateur juge la recevabilité de la candidature à partir d’une liste de pièces demandées aux candidats: attestations, références, moyens humains et matériels, formulaires administratifs… Cette liste rebute nombre d’entreprises!

Un arrêté qui fixe les pièces

Pourtant, tout candidat attentif a pu constater que ces pièces à produire au stade de la candidature sont souvent les mêmes d’un marché à l’autre! La raison est réglementaire : en effet, le pouvoir adjudicateur ne peut requérir des candidats que les pièces limitativement énumérées par un arrêté datant de 2006.
Or, la palette du pouvoir adjudicateur est très mince s’agissant des pièces relatives aux capacités financières. En effet, seuls les éléments suivants se rapportent à ce critère :

  • Déclaration concernant le chiffre d’affaires global et le chiffre d’affaires réalisés au cours des trois derniers exercices disponibles;
  • Déclaration appropriée de banques ou preuve d’une assurance pour les risques professionnels
  • Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois dernières années, des opérateurs économiques pour lesquels l’établissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi;

Une possibilité de participer qui reste ouverte à toutes les entreprises

Le pouvoir adjudicateur ne peut modifier les termes de l’arrêté. En revanche, le candidat peut prouver ses capacités par tout moyen! Le candidat dans l’incapacité de fournir trois bilans peut donc justifier de sa capacité financière par toute autre pièce probatoire.
L’examen de la capacité financière du candidat porte ainsi sur l’ensemble des pièces qui ont été remises. Le pouvoir adjudicateur ne se risquera pas à rejeter un candidat ne fournissant pas ses trois derniers bilans dès lors que l’objet, le montant et la durée du marché ne le justifient pas, et que le candidat a apporté d’autres éléments permettant au pouvoir adjudicateur d’apprécier les capacités financières de l’entreprise.
Ainsi, bien que le pouvoir adjudicateur dispose d’un large pouvoir d’appréciation, ses exigences doivent demeurer proportionnées avec son marché.

La charge de la preuve à l’Administration

Les capacités financières peuvent être estimées insuffisantes s’il apparaît que la situation financière du candidat serait trop dépendante de la bonne exécution du marché soumissionné. Néanmoins, la jurisprudence sur les conditions de rejet d’une candidature est largement en faveur des candidats: il incombe au pouvoir adjudicateur de prouver l’incapacité financière des candidats.
Ainsi, il résulte de cette difficulté pour le pouvoir adjudicateur que les candidats sont plus souvent évincés pour absence totale d’informations sur leurs capacités, que pour la remise de documents différents de ceux demandés par l’administration, issus de l’arrêté de 2006.
Les jeunes sociétés ne doivent donc pas hésiter à se positionner sur des marchés publics, même s’il leur est recommandé de privilégier des marchés dont l’objet, la durée et le montant sont en rapport avec les caractéristiques de leur entreprise.

A savoir !

Les candidats sont dispensés de fournir les documents s’ils peuvent être obtenus gratuitement en ligne, à condition qu’ils fournissent les informations et indications nécessaires à leur consultation.
Pour les avis de marché signalés par le logo MPS (Marchés publics simplifiés), les candidats peuvent ne fournir que leur numéro SIRET à la place des attestations demandées.

L’acheteur

  • peut demander à l’entreprise de compléter son dossier dans un délai approprié et identique pour tous, si une candidature ne contient pas toutes les pièces.
  • ne peut pas imposer la fourniture de documents originaux, de copie certifiée conforme ou de traduction certifiée.
  • peut aussi prévoir que l’entreprise ne soit pas tenue de fournir les documents déjà transmis dans le cadre d’une précédente consultation dans la mesure où ils toujours valides.

Article par Sylvain Le Turcq

Ces couples d’entrepreneurs français qui ont réussi

Lancer son entreprise aux côtés de son conjoint ? Un projet réalisé par de nombreux français. Si entreprendre à deux peut séduire par rapport au soutien et à la motivation, la vie de couple peut également en pâtir. En France, 600 000 entreprises commerciales ou artisanales sont dirigées par un couple et 200 000 professionnels libéraux exercent avec leur conjoint. Des chiffres qui révèlent une réelle appétence des français pour entreprendre à deux. Plusieurs conditions demeurent nécessaires pour assurer la pérennité de de l’entreprise, en particulier la capacité à franchir les obstacles. Retour sur ces couples d’entrepreneurs français qui ont su allier leur vie amoureuse et professionnelle.

Catherine Néressis et Patrick Jolly, l’immobilier en toute simplicité

Comme tout jeune couple qui souhaite emménager, Catherine Néressis et Patrick Jolly doivent passer par une agence immobilière. Ces dernières, assez coûteuses, ont freiné leur ambition « Je ne possédais pas beaucoup d’argent et recherchais un appartement. À l’époque, la seule possibilité pour trouver un logement, consistait à passer par une agence immobilière. Cela impliquait de leur verser un mois de loyer. J’ai refusé de devoir débourser cet argent et me suis mise à la recherche d’annonces de particuliers dans les associations, supermarchés…L’idée de rassembler ces annonces dans un journal a alors germé dans mon esprit » raconte Catherine Néressis.

Les fondateurs décident de créer un journal d’annonces immobilières : L’entreprise PAP (de particulier à particulier) voit le jour en 1975. Le journal a mis en place une véritable révolution sur le marché de l’immobilier et 40 ans plus tard, ils demeurent pionniers de la presse immobilière en France. Le couple a su franchir de nombreux obstacles pour réussir cette expérience enrichissante. Un succès contagieux car ces derniers ont transmis leur envie d’entreprendre à leurs enfants « L’entrepreneuriat est contagieux ! L’exemplarité d’un parcours réussi inspire les autres. Les gens voient qu’on parle de notre entreprise de façon heureuse : ils osent donc plus facilement concrétiser leurs aspirations » explique Catherine Néressis.

Martine et Armand Hadida, la mode associée au design

Martine et Armand Hadida investissent en 1980 dans un lieu emblématique : Les Champs Elysées. Le couple ne choisit pas une simple boutique mais une galerie d’art. Leur volonté ? Présenter des pièces uniques de créateurs de mode, tout en les associant au design et au lifestyle. Leur enseigne « L’éclaireur » se démarque des distributeurs traditionnels en offrant aux consommateurs la possibilité de découvrir, en plus des vêtements, un univers des plus artistiques. Le couple se définit comme complémentaire et se pousse mutuellement vers le haut pour atteindre leurs objectifs. Armand Hadad décrit sa compagne comme « Une vraie Parisienne, pétillante et toute en fraîcheur. Elle m’apportait tout ce dont j’avais besoin. » (Sur le site LesEchos). Leur concept innovant séduit, ce qui leur permet d’ouvrir d’autres boutiques à Paris et une à Los Angeles. La devise de l’entreprise ? « Aller de l’avant, être dans ce qui va arriver, prendre des risques, c’est le devoir de toujours séduire, toujours étonner »

Bertile Burel et James Blouzard, une expérience dans un coffret cadeau

L’histoire d’un couple qui casse les codes. Lassés de leur emploi respectif Bertile Burel et James Blouzard décident de briser leur routine quotidienne pour voyager à travers le monde. Ils vivent de multiples expériences, plus enrichissantes les unes que les autres. Une fois revenue en France, leur seule envie consiste à offrir des cadeaux à leurs proches pour qu’ils puissent partager leur ressenti. Les produits proposés par l’ensemble des magasins leur semblent trop ordinaires. Un constat qui les pousse à lancer leur box. En 2004, ils créent WorderBox, une société spécialisée dans la vente de coffrets cadeaux qui a pour but de proposer une « expérience ». Le couple a pu se placer comme leader du marché en France. Un succès dû à la communication solide et l’investissement du couple dans leur entreprise. « Comme nous n’avions jamais travaillé ensemble auparavant, nous avions un peu peur. Et puis tout le monde nous disait que ce serait compliqué. Mais ce qui nous a rassurés, c’est le fait que nous avions réussi à faire ensemble un tour du monde de 6 mois, en nous retrouvant même parfois en danger de mort, et en ne nous engueulant qu’une seule fois ! » Explique Bertile Burel. Une entente à toute épreuve demeure la clé de la réussite

Nathalie Lebas et Louis-Marie Vautier, le prêt-à-porter « bio et équitable »

Nathalie Lebas était ingénieure textile, Louis Marie-Vautier quant à lui travaillait dans le domaine de la formation professionnelle. Le jeune couple parisien, ne s’épanouissant pas dans leur travail respectif, décide de démissionner pour créer leur propre entreprise. L’idée consiste à s’implanter sur le marché du prêt-à-porter en proposant une gamme de vêtements bio et équitable. La marque Ekynog voit le jour en 2003 et arrive parmi les premières dans le secteur. Leur concept de respect de la nature à très vite séduit les consommateurs. « Nathalie s’occupe des aspects techniques alors que, moi, je m’oriente sur le développement de la marque. Notre entreprise nous occupe sept jours sur sept. Nos conversations s’entament au petit déjeuner et se terminent au dîner. Les règles pour entreprendre en couple ? Il n’y en a pas. L’essentiel est d’être sur la même longueur d’onde » confie Louis-Marie Vautier sur le site de l’Express.

Vincent Paolantonacci, porteur du projet Phoenix

Je suis Vincent Paolantonacci, porteur du projet Phoenix, papa d’un petit garçon de 13 ans qui grandit en fauteuil roulant électrique et je me suis aperçu qu’au sein de notre environnement rural, les difficultés sont quotidiennes : manque d’aménagement des trottoirs, incivisme avec des véhicules qui se garent sur ceux aménagés… 

Un fauteuil électrique pèse souvent plus d’un kilo, sans compter le poids de son utilisateur, et 99 % de ceux sur le marché ne franchissent pas une marche de plus de 8 centimètres de haut. La personne qui se déplace s’avère très limitée quant à son autonomie, en dehors de milieux urbains complètement aménagés, qui restent assez rares. Il est possible de pallier ces difficultés en emmenant une aide technique telle qu’une rampe pliable mais cela implique d’avoir une personne à disposition.

Un jour, alors que nous étions au cinéma avec ses amis, ces derniers ont voulu s’installer au niveau des rangées situées plus bas, séparées par quelques petites marches d’une dizaine de centimètres. En observant la scène, j’ai vu mon fils bloqué en haut puisqu’il ne pouvait circuler que sur la partie accessible, de plain-pied… J’ai alors cherché un fauteuil doté de fonctionnalités plus avancées mais je n’ai rien trouvé donc je me suis mis à imaginer un modèle plus adapté. Il s’agissait de concevoir un fauteuil polyvalent, qui puisse franchir ces trottoirs ainsi que quelques marches d’un escalier mais aussi verticaliser l’utilisateur, afin d’augmenter le champ des possibles des personnes handicapées et soulager le quotidien des aidants.

La Fabrique Aviva nous a permis à la fois de financer notre projet Phoenix à hauteur de 50 000 euros et de réaliser une étude de faisabilité indispensable mais aussi de lui donner une certaine visibilité.