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Anne Mével et Alan Ripaud, porteurs du projet YES WE CAN !

Avec mon fils, Alan, âgé de 22 ans et diagnostiqué autiste, nous cherchions à l’insérer professionnellement, sans succès. Les co-porteurs du projet intitulé YES WE CAN ! Nous avons rapidement compris que cela serait très compliqué voire impossible alors nous avons décidé de créer nous-mêmes une solution. 

Je lui ai dit : « Nous allons monter ton entreprise ». Passionné par les plantes carnivores depuis l’âge de quinze ans, il avait déjà réalisé un parcours scolaire au sein d’un lycée spécialisé dans l’horticulture. Les plantes et les animaux constituent, pour nous, des passions communes et nous passions déjà pas mal de temps à nous en occuper. En ce sens, il nous a paru cohérent de nous lancer dans cette aventure ensemble. Nous cultivons ainsi des plantes carnivores sous serres, participons aux foires aux plantes, localement et régionalement, et effectuons de la vente auprès de particuliers, essentiellement. Cela fait désormais trois ans que nous avons créé le projet « Fleurs et Ânes d’Armor » dont le slogan, pour le concours, fut Yes We Can !, une référence au slogan de Barack Obama.

Le message essentiel demeure de prouver que, même avec un handicap comme l’autisme, il est possible de fonder une entreprise. En recherche de fonds pour l’aménagement du terrain dédié à nos plantes carnivores, nous avons décidé de participer au concours La Fabrique Aviva. Les 8 000 euros reçus vont servir à aménager le terrain afin de le mettre aux normes. Ce concours nous a permis de concrétiser nos projets et à savoir les présenter devant un public et a génère plein de contacts. Quel que soit le résultat, ce n’est que du positif !

Les délais de paiement que faire en cas de retard de règlement ?

Le crédit fournisseur est bien souvent une source de financement à court terme des entreprises. Aussi subir de la part de son partenaire commercial des délais de paiement excessif fragilise l’exploitation de l’entreprise qui fournit un bien ou un service et peut engendrer de graves conséquences …

Selon Thierry Million, directeur des études chez ALTARES D&B « Réglementation, prévention mais aussi sanctions ont été essentielles pour accélérer l’encaissement des factures. Mais plus encore, c’est la prise de conscience du danger que fait peser le non-respect des délais de règlement sur le développement des entreprises qui sera la clé du changement durable des comportements de paiement. ».
Les retards de paiement des entreprises ont atteint 10,9 jours au deuxième trimestre 2017, rapporte le cabinet Altares dans une étude trimestrielle et sont enfin en diminution (13,2 jours de retard en 2016). Ils coûtent près de 16 milliards d’euros de trésorerie par an aux PME.

Le Gouvernement, dans sa détermination à agir efficacement pour réduire les délais de paiement, a souhaité renforcer l’action de la DGCCRF afin de faire respecter la loi et de lutter contre les abus de certains acteurs économiques.

Aussi, afin d’assurer une stabilité dans les rapports économiques, la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 aout 2008 a modifié la loi sur les Nouvelles Régulations Economique (dite NRE) du 15 mai 2001 qui avait institué un délai légal de paiement de 30 jours à compter de la date de réception des marchandises ou de l’exécution de la prestation. Ces délais ne s’appliquaient qu’à défaut (sauf aliments et transport), c’est-à-dire si les professionnels n’avaient pas fixé d’autres dispositions contractuelles.
Désormais, le régime des délais de paiement est plus restrictif puisque la loi plafonne le délai légal de paiement à 45 jours fin de mois, ou 60 jours calendaires à compter de la date d’émission de la facture. La limite de paiement intervient donc à la fin du mois civil au cours duquel expire les 45 jours (on peut également comptabiliser les délais en ajoutant 45 jours à la fin du mois de la facture en question). Toutefois, il est possible de déroger temporairement (limité au 1er janvier 2012) à ces plafonds par voie d’accords interprofessionnels validés par décret après avis du Conseil de la Concurrence. Ces mêmes délais peuvent être réduits par voie d’accords entre professionnels, ou encore varier en fonction du secteur d’activités (par exemple secteur alimentaire).

Le taux des pénalités

En cas de retard de paiement, le taux minimal d’intérêt des pénalités est porté à 3 fois le taux légal (au lieu de 1,5 fois ce taux précédemment). Sauf disposition contraire, ce taux est égal au taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne à son taux de refinancement (pour information ce taux est fixé à 1% le 27 décembre 2009) majoré de 10 points.

Le législateur et la transparence

Le législateur a également veillé à la transparence et impose désormais, sous peine de sanctions pénales, que les mentions suivantes soient indiquées sur la facture : date calendaire à laquelle le règlement doit intervenir, les conditions d’escompte, etc.…
Outre les poursuites par l’autorité de la concurrence en raison d’un comportement anticoncurrentiel, des dommages et intérêts peuvent être prononcés par les juridictions de droit commun en cas d’application de délais de paiement discriminatoires.
A l’inverse, en cas de défaut de paiement dans les délais, le taux d’intérêt s’applique de plein droit sous réserve de mention dans les factures ou les conditions générales de vente.

Que doit faire le créancier ?

Afin de contraindre le débiteur à honorer ses engagements, le créancier n’aura pas d’autres choix que de l’assigner devant le Tribunal aux fins de le voir condamner au paiement des sommes dues. En fonction de la nature et du quantum de la créance, la juridiction civile ou commerciale, statuant éventuellement en référé, sera compétente.
Le créancier peut également saisir la juridiction (civile ou commerciale) d’une requête en injonction de payer. Cette procédure rapide n’est pas contradictoire (le débiteur n’est pas convoqué pour s’expliquer), en sorte qu’il dispose d’un délai d’1 mois à compter de son information pour contester l’ordonnance d’injonction, par voie d’opposition, auprès du tribunal qui l’a rendue. Cette opposition saisie le Tribunal du litige lequel statuera sur la créance principale et les intérêts de retard consécutifs au non-paiement dans les délais….

Article par Philippe RUFF – Avocat à la Cour

Les techniques de management originales

Le management au sein des entreprises demeure en constante évolution. Améliorer la productivité de ses équipes tout en conservant leur bien-être, se révèle être un défi de taille pour de nombreux dirigeants. Si vous êtes à court d’idées, voici une liste des techniques de management des plus originales qui ont fait leur preuve.

Les objectifs fixés par les salariés eux-mêmes

Si le management actuel pousse de plus en plus les entreprises à favoriser l’autonomie des salariés. Certaines ont pris les devants et vont jusqu’à permettre à ces derniers de fixer leur propre objectif. Tout le monde n’avance et ne produit pas au même rythme, c’est pourquoi des sociétés telles que Morning Star Compagny, une entreprise californienne spécialisée dans la transformation de tomatesn propose aux salariés de fixer les objectifs de production. Grace à ce système de responsabilisation les seuils de rentabilité atteints sont plus élevés que ceux qui avaient étés mis en place.

La dérision et l’humour : les armes du bon manager

Vous êtes dirigeant, vos salariés le savent. N’hésitez pas à détendre l’atmosphère en instaurant l’humour et la dérision sur votre lieu de travail. Les fondateurs de Faguo mettent en pratique cette technique : « Travailler sérieusement, sans se prendre au sérieux. C’est important pour garder le dynamisme de notre jeune PME. » Explique Frédéric Mugnier à courrier Cadres. Lorsque l’autorité est mise de côté pour faire place à un climat chaleureux, la motivation suit.

Proposez de nouvelles activités de travail

Les salariés installés dans une routine peuvent vite trouver leur travail dénué de sens. Pour augmenter leur motivation, certains dirigeants décident de déléguer de nouvelles tâches à leurs employés, par exemple celle d’animer une réunion. Une pratique qui permet à votre salarié de se fixer un nouveau challenge, et de se sentir plus motivé à le réussir. En se sentant responsabilisé, il s’efforcera de toujours donner le meilleur de lui-même pour atteindre ses objectifs.

Des avantages partagés

Les heures supplémentaires, les risques liés à l’échec représentent certains côtés nuisibles de la vie d’entrepreneur. Mais nombreux sont les avantages : repas d’affaires au sein de lieux prestigieux, voyage d’affaires dans des pays ensoleillés, gala … Un ensemble de rendez-vous qui permettent d’allier plaisir et travail. Pourquoi ne pas en faire profiter vos salariés en leur proposant à certaines occasions de vous accompagner voire même de partir à votre place ? Ces occasions se reproduiront pour vous, n’hésitez pas à les partager.

Les salariés qui déterminent leur salaire

Une pratique des plus étonnante. Certaines entreprises valorisent la mise en place autonome des salaires par les employés. A titre d’exemple, la société brésilienne Semco qui permet à ces derniers de déterminer, en fonction de leurs tâches, les salaires qu’ils devraient obtenir. Ils sont par la suite publiés dans le journal de l’entreprise pour favoriser la transparence. « Pourquoi traiter les employés comme des enfants en leur imposant des règles alors qu’il est possible de booster leur créativité en leur laissant plus de liberté ? » explique le PDG Ricardo Semler qui a mis en place de nombreuses techniques de management originales.

Du temps accordé aux projets personnels

Les salariés ont tendance à accumuler les heures de travail en délaissant, parfois, certains projets personnels par manque de temps. Permettez-leur de s’épanouir en leur accordant un temps réservé à leur passion ou à leurs recherches personnelles. C’est le cas de l’entreprise Google qui applique la règle des « 80% du temps de travail pour effectuer vos tâches professionnelles et 20% réservé à vos projets personnels ». Une technique qui permet un gain de productivité des salariés, qui font en sorte de terminer leur travail plus vite afin de se consacrer à leurs recherches.

La maison comme lieu de travail

On ne le répétera jamais assez mais le télétravail à des effets positifs sur vos employés : éviter les transports, adapter son rythme de travail à ses conditions familiales, fixer ses horaires de manière libre… De nombreux avantages qui améliorent leur efficacité.  Si certaines entreprises ont du mal à légitimer cette pratique, d’autres, bien au contraire, la pousse au maximum. A titre d’exemple, la société Buffer qui emploie 80 salariés, sans aucun lieu de travail physique. Cette dernière permet de travailler où et quand on le souhaite. La cohésion de cette équipe dispersée aux quatre coins du monde, se renforce lors de « working holidays » semestrielles dans des lieux ensoleillés.

Privilégiez le travail à deux 

Travailler seul représente le lot de nombreux de salariés. Pourquoi ne pas leur permettre de travailler en équipes de deux ? Réaliser des missions en binôme peut se révéler avantageux pour leur productivité. Vos salariés auront un retour mutuel de leur partenaire et pourront se perfectionner. L’expérience s’avère enrichissante et permet d’échapper à la solitude (et forcément à la déprime qui peut s’installer au travail).

7 Conseils pour réaliser une bonne soirée d’entreprise

Après tous les efforts fournis au travail, vous et vos salariés méritez bien une soirée de détente et de convivialité ! Un tel événement ne se prépare pas du jour au lendemain. Il nécessite de s’organiser bien en amont. Voici quelques conseils pour réaliser une bonne soirée d’entreprise.

1/ Faire les préparations à l’avance

Vous vous dites que réaliser un événement au sein de la boîte s’apparente à une tâche facile ? Faux ! Organiser une soirée d’entreprise ne se réalise pas en un jour. Tout un travail demeure nécessaire au préalable. Choisir une date qui arrange tout le monde reste le premier élément essentiel ! Quel intérêt d’organiser une fête si personne ne peut venir ? Après vérification de la disponibilité de tout le monde, il vous faut trouver le lieu pour votre fête de l’année ! Cherchez le meilleur établissement pour le réserver plus tôt et ne pas avoir de mauvaises surprises. Terminez-le tout en prévoyant aussi toutes les activités qui auront lieu afin de pouvoir vérifier que l’espace que vous convoitez conviendra. Mettez toutes les chances de réussite de votre côté en prévoyant bien à l’avance cette occasion particulière.

2/ Opter pour l’originalité

Vous souhaitez que votre soirée sorte de l’ordinaire ? Qu’elle reste inoubliable ? Pas de problème ! Rendez la originale en imposant un thème avec des déguisements par exemple ! Il s’agit du facteur prédominant pour créer une bonne ambiance. Ne pas faire comme tout le monde est votre devise ? Très bien ! Faites ressortir le pirate en vous en imposant ce thème par exemple. Elle peut également sortir du lot grâce à votre choix du lieu d’organisation. Ne choisissez pas un lieu classique dans ce cas, prenez une place atypique telle qu’une barque. Imposez votre style tout au long de cette soirée !

3/ Amener les gens à interagir entre eux

La base d’un agréable moment passe par une bonne interaction entre les différents participants. Personne ne doit rester seul dans son coin. Si malgré tout une personne s’avère isolée des autres, considérez cela comme un échec ! Vous voulez réaliser la meilleure soirée d’entreprise ! Amenez-les à discuter, à interagir à l’aide d’animations spécialement conçues. Favorisez les actions qui nécessitent un esprit collectif. Dans le cas où aucune action de ce genre ne s’avère prévue, veillez à la participation de tous dans les discussions. Solitude et soirée réussie ne font pas bon ménage !

4/ Proposer des activités

Dans une fête réussie, le mot ennuie n’existe pas ! La multiplication des activités permet d’éviter ce tracas. Vous pouvez mettre en place un karaoké pour laisser parler votre talent de chanteur, organiser des jeux de types casino ou encore réaliser un Cluedo géant si vous avez l’âme de Sherlock ! Les choix ne manquent pas. Vous pouvez mettre en place un questionnaire avec plusieurs propositions pour les sélectionner ! Un autre choix s’offre à vous, celui de faire appel à une agence événementielle. Cette décision représente un gain de temps, voir même de qualité et de créativité. Vous avez les cartes en main pour que personne ne se lasse de la soirée !

5/ Faire participer pour l’organisation

Impliquez vos salariés dans l’organisation de la soirée peut aider. En dehors du fait de leur demander leur avis sur le thème ou l’activité, ils peuvent participer de façon plus active. Au lieu de faire appel à un traiteur pour l’événement, mettez en avant les talents culinaires de votre équipe ! Demandez-leur de préparer différents aliments pour l’occasion. Vous réalisez non seulement un gain d’argent, mais en plus vos salariés s’investissent. N’hésitez pas non plus à leur demander d’apporter des boissons comme une bouteille de champagne. Autre option possible, faire appel au talent de barman d’un de vos employés. De cette façon, la soirée changera de couleur au fils des différents cocktails !

6/ Mettre de l’ambiance

Vous avez déjà vu une soirée sans ambiance ? Le temps passe très lentement  et on ne souhaite qu’une chose : partir. Votre objectif demeure de faire en sorte que les participants s’amusent  et reste jusqu’au bout ! La présence de musique en continue va dans ce sens. Optez pour différents style de musique pour que tout le monde y trouve son compte. Un mix de musiques des années 80 et des actuels représente un bon exemple. Vous pouvez également faire appel à un DJ pour s’occuper de cette partie. Lancez-vous sur la piste !

7/ Remerciez et débriefez après

Une fois la fête terminée et que vous vous êtes remis de vos émotions, le moment de remercier tout le monde arrive. Un simple geste anodin qui reste tout de même déterminant pour une pleine réussite de votre soirée. Envoyer un mail de remerciement à chaque participant permet de montrer que vous avez passé un agréable moment et que leur présence y a joué un rôle. Le but de ce message demeure également d’obtenir un retour sur ce qui a eu lieu. Demandez les points forts de la soirée et les aspects négatifs que les participants ont pu ressentir pour améliorer lors du prochain événement. Organiser un débriefing à la même finalité et permet en plus de revenir sur des moments mémorables !

La préparation d’une bonne soirée d’entreprise s’avère plus complexe que l’on pense. Elle nécessite une préparation importante bien avant le jour J. Et vous ? Quand aura lieu la vôtre ?

Savoir parler avec son banquier

On a toujours besoin d’un « bon » banquier. Pour savoir parler avec son banquier, une règle d’or : entretenir une relation régulière avec lui. Il est indispensable de faire du banquier son allié et donc d’instaurer un climat win-win.
Les interfaces internet que proposent les banques ont réduit considérablement les liens avec les banquiers. Si l’entrepreneur communique bien avec son banquier, celui-ci sera plus enclin, le moment venu, à coopérer et à accompagner le chef d’entreprise.

Connaître les contraintes réglementaires des banques

Les entreprises doivent savoir que les banques sont soumises à un environnement très réglementé, avec des contraintes prudentielles et d’analyse de risques assez contraignantes. Les banques doivent disposer d’un système de notation interne propre à chaque établissement et à chaque nature de client. Si l’entreprise est bien classée pendant plusieurs années, le banquier en tiendra compte dans ses décisions. Il faut savoir également que les banques doivent coopérer à la lutte contre le blanchiment d’argent. Ceci explique qu’elles ont l’obligation de contrôler les flux financiers de leurs clients.

Faire connaître son entreprise au banquier

1ère règle d’or : faire en sorte que le banquier connaisse bien l’entreprise et son dirigeant.

Le banquier fera rarement le premier pas sauf quand ses clignotants virent au rouge. C’est donc au chef d’entreprise d’instaurer une relation de confiance. Comment ? En lui fournissant régulièrement tous les éléments qui attestent de la santé de l’entreprise. S’il est en difficulté et qu’il a besoin d’un financement et si le banquier ne le connaît pas, la négociation ressemblera au parcours du combattant.

2ème règle d’or : penser à communiquer avec son banquier au minimum une fois par an.

Le dirigeant ne doit pas hésiter à lui parler de la situation de son entreprise, de ses projets… S’il a des tableaux de bord, il aura tout intérêt à les lui commenter.
L’informer de tout changement de situation

3ème règle d’or : anticiper.

Le dirigeant veillera à informer son banquier de tout changement de situation. Par exemple s’il attend un virement de l’étranger, ou un encaissement « atypique » ou si la nature de ses clients évolue. Il faut également communiquer lorsqu’on sait qu’une échéance ne va pas passer. Toujours avoir « un coup d’avance », car les banquiers détestent les surprises.

S’appuyer sur son expert-comptable

Dans les relations entre l’entreprise et le banquier, l’expert-comptable joue un rôle d’interprète. Lorsqu’il accompagne son client régulièrement, qu’il lui fournit des tableaux de bord et des budgets prévisionnels, il peut par exemple alerter son client sur des difficultés à venir et rechercher des solutions avec son banquier. Il peut également se charger du montage de ses dossiers de prêt. à cet égard, l’Ordre des Experts-Comptables vient de signer des partenariats avec certains réseaux bancaires permettant à l’expert-comptable, pour les entreprises de moins de 20 salariés et pour les demandes de crédit de inférieurs à 25 000 euros, de remplir en ligne le dossier de financement de l’entreprise, réduisant ainsi, dans le cadre des simplifications, les délais d’obtention des crédits à 15 jours.

Sortir d’une impasse grâce à des excuses sincères

« C’est nul ce que tu as fait là, c’est toujours la même chose ! Est-ce qu’une fois seulement, il serait possible que tu me rendes un dossier complet comme on te le demande ? ». Vous sortez du bureau d’un collègue ou d’un salarié, vous vous êtes laissé emporter, et vous vous pensez que vous êtes peut-être allé trop loin. Vous venez d’entendre ces propos à votre encontre, tout s’effondre à l’intérieur de vous, vous vous sentez terriblement nul, et triste.

Comment sortir d’une telle situation ?

Vous pourriez vous excuser, dire que vos propos ont dépassé votre pensée…Vous pourriez dire que l’autre vous a blessé…mais que se passera-t-il après ? L’autre ne va-t-il pas en profiter ?
Nous sommes souvent démunis face à ce genre de situation où l’on sent bien que vrai et faux sont mêlés.
« Je n’aurais pas dû m’emporter, certes, mais mon collègue se montre souvent négligeant dans son travail et ça ne va pas. »
« Il est vrai que je manque de rigueur dans mon travail, mais je ne mérite pas d’être traité comme du poisson pourri. »

En reparler, c’est souvent prendre le risque de se justifier, de s’exposer ou bien de ne pas tenir une exigence légitime. C’est aussi prendre le risque d’un nouvel excès.
C’est ainsi que l’on opte parfois pour le statut quo, « – on s’arrangera plus tard », ou bien « – je vais être sympa avec lui pendant quelques jours, ça va passer » ou encore « – ça va passer, je suis pas marié avec lui ! ».
Le cœur de l’Homme est ainsi fait que même si on ne le veut pas, il y a une part de nous-mêmes qui tient les comptes de ce genre de situation, et qui veut le faire payer. Le statu quo, n’existe pas dans notre cœur.

Ou ça va bien, ou ça va mal.

Il est possible de sortir de ce genre de situation « par le haut », avec des excuses sincères.
Demander pardon ou présenter ses excuses, ce n’est pas nécessairement dire que l’on a tort sur le fond, c’est simplement reconnaître que l’on a blessé l’autre, et qu’on le regrette.
Dire que l’on a été blessé, ce n’est pas une marque de faiblesse, mais la sagesse de reconnaître que chacun a droit à être respecté, et la force de le dire.

Pardon : le terme est plus impactant et pour info, c’est un terme qui est utilisé dans la littérature managériale chez HBR. 

Quels sont ses fruits ?

Les fruits de l’excuse sincère sont foisonnants : l’inventivité, l’implication, la souplesse, l’attention aux autres…tous bénéfiques à la performance de l’entreprise.
Qu’il est plus facile de prendre des risques, de partager ses idées, quand nous savons que si jamais l’un ou l’autre se montrait indélicat nous pourrons « réparer » l’indélicatesse !
Combien il est plus facile d’être attentif à ses partenaires, à ses clients lorsque l’on sait que si jamais la situation dérape, nous saurons accueillir la situation, sans être menacé et contribuer à rétablir une relation juste pour tous !
Comme il est plus facile d’être souple, plutôt que de se tenir « dans son bon droit », lorsque ce qui n’a pas été évident peut être évité une prochaine fois !

En pratique, les excuses sincères ce sont 3 grands cas de figure :

  • Vous pensez avoir blessé, vous voulez vous excuser
  • Quelqu’un vous a blessé vous sollicitez qu’il s’excuse
  • Quelqu’un croit vous avoir blessé, vous présente ses excuses que vous acceptez et vous lui pardonne

L’idéal est de roder ces différents cas de figure qui nous concernent tous, dans un cadre protégé qui permet de « muscler » sa posture et d’utiliser les bons mots. En famille par exemple, ou en formation.

Approfondir : Le pardon, un « outil» de management innovant ?!

Article par Jean Emmanuel Tixier

Gagnez du temps : organisez votre web marketing !

De quoi ont besoin les entrepreneurs ? De temps ! Donner des journées de 50 heures à un dirigeant d’entreprise, vous ferez de lui un homme heureux. Quand on vous parle de communiquer en ligne, de créer un site internet, d’écrire des articles de blog ou d’animer votre présence en ligne, la première réflexion que vous avez est « combien de temps cela va-t-il me prendre ? » et la seconde, c’est : « beaucoup trop ».

Communément, c’est ce que pensent les entrepreneurs : réaliser son web marketing est trop chronophage et le déléguer, trop onéreux. En organisant simplement sa communication en ligne, un entrepreneur peut obtenir des résultats en termes de business sans pour autant faire de sacrifices financiers ou sur son emploi du temps.

Décider des actions régulières et les écrire

L’intérêt du web marketing est qu’on peut mesurer et analyser ce qui fonctionne et ce qu’il faut améliorer. En étant très carré dans ses objectifs, ses actions et les indicateurs qui traduisent le succès de sa démarche, on optimisera les résultats de son web marketing.
Gagnez du temps : réfléchir, penser et phosphorer c’est, mais en termes de web marketing, agir c’est mieux !
Pour commencer, sortez votre cahier, un stylo et établissez votre paysage internet selon 3 catégories :
a) qui vous êtes ?
b) quelle est votre vision stratégique ?
c) quelles sont vos démarches concrètes ?

Qui êtes-vous ?

Si votre entreprise a une petite équipe ou si vous êtes un indépendant, vous aurez probablement des possibilités et des objectifs différents. En fonction de ce que vous faîtes, de ce que vous vendez (un produit ou un service), vous n’agirez pas de la même façon. Notez donc qui pourra participer au web marketing et quelles sont les appétences et compétences de chacun.
Un second critère important est le public à qui vous vous adressez : à des professionnels ou à des particuliers, aux jeunes ou à des personnes âgées, à la catégorie CSP+ ou aux personnes en situation de fragilité lorsqu’on parle d’association, etc.
Enfin, vous pouvez faire la carte logique de vos partenaires et de vos concurrents : eux aussi peuvent vous permettre de mieux communiquer en ligne, avec leurs contenus, leurs espaces Internet et leurs idées.

Quelle est votre vision stratégique ?

Lorsque vous avez décrit votre écosystème, notez très concrètement quelle est votre vision stratégique.
Toutes les entreprises ont des objectifs différents en termes de communication et plus précisément en ce qui concerne leur web marketing :

  • avoir plus des visiteurs sur un site internet pour générer des revenus par la publicité
  • générer des ventes directement sur un site de e-commerce
  • avoir des appels entrants depuis un site internet qui décrit les offres d’une société
  • faire grandir une communauté de prescripteurs auprès d’une cible de clients

Que mettez-vous en place comme démarches pratiques ?

Enfin la dernière partie de cette organisation de votre web marketing consiste à prévoir quelles seront vos actions concrètes régulières pour attirer des visiteurs sur votre site internet et les convertir en clients.
D’abord, prenez le temps nécessaire pour structurer votre dispositif internet : avoir un site internet avec des pages correctement construites et la main sur le contenu, un blog fonctionnel et des comptes sur les différents réseaux sociaux créés.

Ensuite, en fonction de vos ressources et de vos objectifs, planifiez vos tâches :

  • A quel rythme allez-vous publier vos articles de blog : un chaque semaine, un par moi ?
  • Quelles actions allez-vous réaliser sur les réseaux sociaux chaque semaine : ajout de contacts, interventions dans des communautés ou diffusion de contenus.
  • Quels indicateurs allez-vous mesurer les résultats de votre communication en ligne …

Vous l’avez compris, tout doit être millimétré : sachez tout le temps tout ce que vous faîtes concrètement et tenez-vous y. C’est à cette condition que vous obtiendrez des résultats en étant efficace et en gagnant du temps.

Rencontrer les professionnels du webmarketing, un atout certain

Une piste qu’il ne faut pas négliger c’est d’aller à la rencontre des professionnels car il est difficile d’improviser et de suivre des conseils qui se révèlent dans le temps peu pertinents car pour être performant sur internet, il faut connaître les bases de l’utilisation d’internet, savoir mettre en place une présence internet efficace, animer sa présence en ligne, améliorer son référencement naturel et l’optimiser, utiliser les réseaux sociaux, créer un site qui convertit …comme le propose l’entreprise Neocaminio.

À vous de jouer, prenez une feuille et un crayon !

Si vous êtes désormais convaincu que vous pouvez assurer le web marketing de votre entreprise vous-même, vous savez par où commencer : écrivez noir sur blanc les actions concrètes que vous décidez de réaliser

Article par Camille Blaise

Ces exemples d’entreprises qui utilisent le marketing relationnel

Connaissez-vous la théorie du 20/80 de Vilfredo Pareto ? Cette dernière nous explique que 80% du chiffre d’affaires est réalisé par 20% des clients. Les marques ont tout intérêt à se concentrer sur cette clientèle de choix en créant une relation des plus personnalisées. Récolter des informations sur leurs habitudes de consommation et mettre en place des stratégies qui les valorisent devient l’objectif premier des marques. Voici quelques exemples de techniques employées par ces dernières.

Le marketing relationnel possède plusieurs noms : marketing direct, personnalisé, one-one… Ce dernier représente un ensemble d’actions marketing qui vont mettre en place une relation individuelle, continue et personnalisée avec chacun des clients d’une marque pour les fidéliser à long terme. Un concept de plus en plus employé par les entreprises.

Coca-cola, des produits personnalisés

La célèbre firme américaine spécialisée dans la production de boissons non-alcoolisées voit le jour en 1887. La marque doit son succès en premier temps à son marketing de masse, à travers la fameuse boisson Coca-Cola. Peu à peu, elle diversifie son offre et propose plusieurs gammes de Coca. Mais ces dernières années, la firme décide de personnaliser davantage sa relation avec ses clients en mettant en vente des bouteilles personnalisées avec un prénom. Le consommateur a la sensation d’être visé directement lorsqu’il choisit la bouteille où son nom est inscrit. Coca Cola a su valoriser son image de marque en rendant son produit unique. Ils décident d’aller encore plus loin en proposant en Argentine et au Mexique une campagne pour des prénoms écrits en braille afin que les consommateurs malvoyants ne soient pas exclus.

Facebook, le marketing nominatif

Le premier réseau social mondial souhaite instaurer une relation plus personnelle avec ses utilisateurs. Vous le remarquez sûrement, en haut de votre page d’actualité le site vous adresse des messages personnalisés « Bonjour Martin ! Merci d’être là, passez un bon moment sur Facebook aujourd’hui. » Les mailings commerciaux emploient cette pratique et sont de plus en plus prisés par les entreprises, qui peuvent de cette manière s’adresser directement au client par leur nom (grâce aux bases de données).

Pimkie, la célébration des clients

Le magasin de prêt-à-porter français vise les femmes et les jeunes filles en leur proposant une offre diversifiée. Pimkie décide de célébrer ses consommatrices et une des meilleures occasions pour le faire reste leur anniversaire. La marque décide d’envoyer à chaque cliente une carte leur souhaitant un bon anniversaire et une agréable journée, associé à cette dernière, un bon d’achat de sept euros à faire valoir sur l’ensemble de la collection. Un cadeau qui plait aux clientes et qui permet de les fidéliser d’avantage.

Starbucks, bien plus qu’un simple café

La chaine de café américaine Starbucks place le marketing relationnel au cœur de sa stratégie. Impossible de commander un café sans que votre nom ne soit inscrit sur le gobelet de ce dernier. L’idée montre que chez Starbucks, vous n’êtes pas un simple passager, vous êtes un client qui à toute son importance. L’enseigne privilégie sa relation avec ses consommateurs, en transformant ses points de vente en véritable lieu de vie (canapé, wifi, musique) pour inciter à y passer plus de temps que dans un café « ordinaire ». La marque a également mis en place une carte rechargeable pour consommer vos boissons. Ces dernières ont réussi à accumuler plus de 1,2 milliard de dollars. Un record pour des cartes rechargeables.

Vente privée, l’humanisation de la relation client

Les marques avaient tendance à écouler leurs fins de série auprès de grossistes soldeurs. Le site vente-privée a su se placer sur ce créneau en proposant chaque jour des produits et des services défiant toute concurrence. La marque a su installer un marketing relationnel avec ses clients en recrutant plus de 400 conseillers à leur disposition. Malgré son existence uniquement numérique, Vente-privée tient à « humaniser » sa relation avec ses clients en choisissant comme égérie une téléconseillère du nom de « Cécile de Rostand ». Cette dernière a pour but de créer un lien familier avec l’internaute pour favoriser ses achats. C’est également sous son nom que les annonces du site sont envoyées par mail. Un concept qui a permis à la marque d’être élue huit fois consécutivement « service client de l’année ».

Sephora, une fidélisation personnalisée

Pour l’enseigne de cosmétiques, le client est roi et doit être chouchouté. Mais pas question de s’occuper d’eux de la même manière. Chaque client possède un programme de fidélité qui correspond à des offres spécifiques établis en fonction de leurs achats. Ces programmes correspondent à trois étapes : la carte White pour les nouveaux clients, la carte Black pour ceux ayant effectués plus de quatre achats et la carte Gold pour les clients les plus fidèles. Le but de ces dernières étant de répondre précisément à leur besoin.

Air Canada, le divertissement comme stratégie marketing

La compagnie aérienne Air Canada a choisi, pour améliorer sa relation avec ses clients, l’originalité. Elle délaisse les programmes de fidélité habituels pour proposer un jeu sous forme d’application Smartphone. Le voyageur constitue son propre avatar et au fil de ses voyages, gagne des récompenses virtuelles. Les voyageurs les plus fidèles ont le privilège d’être mis en avant sur le site d’Air Canada. Un concept qui valorise l’image de la marque dans l’esprit des consommateurs.

Savoir dire « non » : ça s’apprend !

Peur de décevoir, crainte de l’autorité, peur de blesser, peur d’être jugé… Vous avez certainement tous affronté des situations où vous êtes incapables de dire « non ». Résulte de ce manque de courage un certain ressentiment envers ce collègue, ce manager vous ayant « forcé » à dire oui.

En réalité, la cause de cette incapacité à refuser une requête est largement liée à l’apprentissage des codes de la vie de groupe lors de notre enfance. Dans bien des cas, il est pourtant nécessaire de s’affirmer et d’aller outre son éducation.
Et s’il était facile d’éconduire un collègue vous demandant de travailler sur un dossier alors que vous avez déjà des priorités sur le feu ? Et si vous pouviez refuser sereinement de rendre un énième service à ce collègue peu scrupuleux ?
C’est possible, mais cela passe par un travail conséquent sur soi-même.
La première étape est de se poser des questions sur nos raisons à préférer sans le vouloir à choisir le « non » comme notre principal allié.

Alors la peur de quoi ?

  • d’entrer en conflit
  • de passer pour un égoïste
  • de déplaire ou de blesser
  • de montrer ses faiblesses
  • de devoir se justifier ou s’excuser
  • de culpabiliser
  • d’être rejeté qui est liée à notre besoin d’être aimé et accepté…

Mais aussi en raison de nos croyances issues de notre éducation

 et avec pour point de départ le devoir et la soumission : il faut ou il ne faut pas 

  • il faut faire plaisir aux autres
  • il faut être dévoué
  • il ne faut pas le contrarier
  • il ne faut pas lui faire de la peine
  • il faut penser aux autres et leur donner ce qu’ils veulent…
  • notre avis n’a pas d’importance ou ne compte pas…
  • c’est malvenu ou impoli de dire non…etc.

Mais aussi  en raison de notre manque de respect à l’égard de nous-même

Pour être aimé, on vendrait parfois son âme au diable :

  • on est persuadé de valoir moins que les autres
  • on a l’impression de ne pas être capable de dire non
  • on pense qu’on a pas le droit de refuser et dire non
    et tout simplement on souhaite parfois se montrer empathique, bienveillant et être aimé….

1 – Prenez le temps de la réflexion

Il arrive parfois que vous acceptiez une requête avant même de savoir ce qu’on veut vraiment de vous. Prenez le temps de la réflexion : « OK, très bien. Je regarde et je reviens vers toi d’ici 15 minutes ».

2 – Si c’est oui : mettez en valeur votre réponse

« J’ai réussi à me dégager du temps, c’est d’accord ». Surtout, tenez vos engagements. C’est en assumant ses responsabilités qu’une relation de confiance s’établira avec votre interlocuteur et qu’il vous sera plus facile de dire non une prochaine fois.

3 – Si c’est non : donnez les raisons objectives de ce refus

« Je travaille actuellement sur tel dossier, cela prend tout mon temps », donnez votre sentiment « cela m’ennuie… » avec le sourire et tentez si possible de trouver une solution alternative (reporter la deadline, suggérer le nom d’un collègue, restez joignable par téléphone…).

4 – Valorisez vos « oui » !

Utilisez ce « non » à bon escient et vous augmenterez votre estime personnelle, gagnerez du temps et forcerez le respect de vos collaborateurs.
A vouloir trop faire plaisir, on peut se faire du tort en tombant dans la spirale infinie des « oui ». Il est alors beaucoup plus difficile d’oser dire « non », vos collègues ou supérieurs hiérarchiques sachant bien qu’en vous sollicitant ils obtiendront gain de cause.
Cette posture n’est pas de la rébellion. Quand cela vous est possible n’hésitez pas à accepter une requête, l’important étant de trouver son propre équilibre.
Sachez cependant que plus vos « oui » seront rares et plus vous arriverez à les valoriser ! Refuser ce que vous ne voulez pas faire, c’est tout simplement une preuve de votre franchise qui donnera du relief à vos « oui ».
Ne pas oublier que crédibilité et respect des autres passent souvent par l’affirmation de soi !

Article par Benjamin Azancot

3 astuces pour booster votre capacité d’innovation

Quel est le point commun du succès d’Apple, d’Amazon et de Google ? Ces entreprises cultivent une culture de l’innovation qui leur permet de proposer des offres originales qui marqueront les esprits des consommateurs. Les entrepreneurs sont alors nombreux à réfléchir en termes d’innovation pour se démarquer de leurs concurrents. Mais comment booster sa capacité d’innovation ?

« Je n’ai pas de talent spécial. Je suis seulement passionnément curieux. »


Albert Einstein

Il s’agit en effet d’un potentiel que chacun d’entre nous possède comme le démontre des travaux neuroscientifiques révélés dans le livre « Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » (le cerveau est en constante transformation, il est « plastique »). Si de grands entrepreneurs ont pu développer leur capacité à innover, alors nous aussi nous le pouvons.
Voici des astuces que vous pouvez appliquer dans votre quotidien d’entrepreneur pour qu’innover entre dans votre ADN.

Musclez votre curiosité

Innover repose en grande partie sur vos souvenirs, votre mémoire. Plus vos souvenirs et vos connaissances sont nombreux, plus votre « stock » d’idées sera important. Or la curiosité est votre outil principal pour remplir ce stock.
Pour aiguiser votre curiosité, rien de mieux que de vous fixer des petits challenges qui vous feront sortir de votre zone de confort. Voici quelques challenges que vous pouvez tester :
• Travaillez sur un sujet dont vous n’avez jamais entendu parler. Pour cela, allez dans une librairie ou dans une Fnac et piochez un livre, une revue ou un journal au hasard dans un rayon que vous n’avez pas encore exploité. Trouvez et notez un sujet dont vous n’avez jamais entendu parler. Faites un petit article sur ce thème nouveau pour vous que vous pourriez proposer à un webzine par exemple. Il s’agit d’une astuce inspirée des travaux de Claude Ananou, maître d’enseignement à HEC Montréal.
• Participez à des soirées de networking sans aucune attente. Cherchez juste à rencontrer de nouvelles personnes en posant des questions à des participants que vous ne connaissez pas. Intéressez-vous à eux sans attendre quoique ce soit de leur part. Vous pourrez par la suite vous essayer à des réunions de networking thématiques, sur des sujets auxquels vous n’êtes pas directement lié.
• Voyagez. C’est surement l’exercice le plus agréable et le plus puissant pour muscler votre curiosité. Le mieux serait de noter vos expériences dans un carnet ou à travers un blog afin d’augmenter votre stock d’idées.
• Lisez, lisez des livres d’auteurs du monde entier. Vous entrez dans des mondes qui solliciteront votre imagination mais aussi vous permettront de dépasser vos limites, vos préjugés et acquérir une autre vision du monde. Pour commencer, choisissez un auteur d’un pays dont vous n’avez jamais lu un seul livre…Mandela, vous avez lu ? Tolstoï, vous avez lu ? Cherchez les auteurs que vous avez déjà lus en Chine, au Japon, en Norvège … Quelle chance, vous avez, le monde est à vous !!!!
Ces astuces prennent du temps bien entendu, mais cet investissement est nécessaire afin de consolider cette base d’idées pour pouvoir innover.

Amusez-vous à assembler

Comme le disait Steve Jobs : l’innovation est la capacité à combiner des idées qui n’ont pas encore été assemblées auparavant. En innovation l’important n’est pas de réinventer la roue mais plutôt de créer des combinaisons de concepts ou d’idées.
Voici quelques astuces pour vous amuser à assembler et faire émerger de nouvelles idées ou concepts :

  • sélectionnez deux objets ou concepts que vous aimeriez améliorer (un stylo et un site internet par exemple). Ensuite cherchez à combiner ces deux éléments pour les améliorer. Avec l’exemple du stylo et du site internet, cela pourrait être d’y intégrer des illustrations du type « dessinés à la main » sur un site pour le rendre plus vivant et plus original.
  • piochez dans votre « stock d’idées » (que vous aurez complété grâce à votre curiosité) un concept au hasard et essayez de visualiser les combinaisons possibles avec un des éléments de votre environnement direct (ordinateur, bureau, logiciel,…)


Ces petits challenges vous permettront de vous entraîner à travailler comme Steve Jobs tout en ayant l’opportunité de créer des innovations.

Questionnez comme si vous interviewez

Le questionnement est un outil incontournable dans un processus d’innovation. Il permet de changer de point de vue sur une situation ou un problème et d’être plus créatif pour trouver des solutions.
Voici quelques astuces pour aiguiser votre sens du questionnement :

  • Questionnez une situation que vous devez améliorer avec la techniques du QQOQCCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi. Cela vous permettra de mieux la comprendre et l’analyser.
  • Faites-vous interviewer : cet exercice vous permettra de progresser dans votre manière de vous exprimer tout en gagnant en visibilité. Pas besoin de chercher à passer à la télé pour cela, vous pouvez commencer petit avec des blogs thématiques par exemple, ou dédiés à l’entrepreneuriat comme Pourquoi-Entreprendre.fr.
  • Interviewez vos clients : questionnez vos clients pour mieux les connaître et partagez ces témoignages sur votre blog d’entreprise. Vous les valoriserez tout en récoltant des informations pour mieux comprendre leurs besoins. En plus vous animerez votre site et votre communauté en procédant ainsi.

Ces exercices sont à la fois utiles pour votre activité et stimulants pour vos soft skills (compétences douces, ou humaines).

ARticle par Jérome Hoarau