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Comment concevoir une plaquette commerciale performante ?

Outil de communication majeur, la plaquette commerciale constitue la vitrine de votre entreprise particulièrement lors des salons, expositions, conférences… et lors de la rencontre avec vos clients. Concevoir une plaquette commerciale représente un coût en ressources (temps et argent). Comment mettre toutes les chances de son côté pour qu’elle incarne l’image et le message que vous souhaitez faire passer à votre clientèle idéale ? 

Est-ce que la plaquette commerciale est un usage d’un autre temps ? Est-elle utile quand on a un site internet ? En fait la réponse est claire. Elle est indispensable dans tout contact avec la clientèle. Participer à un salon sans plaquette c’est priver la clientèle d’un document qu’elle pourra regarder sans votre présence et donc attirer son attention, susciter son intérêt et la conduire à vous recontacter.

Voici quelques pistes pour vous aider dans la conception de votre plaquette.

Fond, Forme ?

La conception de votre plaquette va vous conduire sur 2 voies parallèles et interdépendantes :

le FOND (le contenu) et la FORME.

Les deux sont tout aussi importants.
De par mon expérience, que l’on s’adresse à une agence ou un graphiste (ma préconisation), ou alors que l’on se débrouille soi-même (même lorsque l’on est dans le métier, c’est souvent risqué), ces 2 réflexions sont à mener en parallèle, à partir du moment où vous avez répondu aux questions fondamentales.

Questions préliminaires liées au fond

• A quoi va me servir cette plaquette ? Faire connaître ? faire aimer ? Acheter ?…
• A quoi va servir cette plaquette pour mon interlocuteur ? Le rassurer ? L’informer ? L’orienter ? Le former ? Lui permettre de se repérer ? Se rappeler de moi ?…
• A qui s’adresse-t-elle ? Qui sont mes interlocuteurs ? Quelles sont les problématiques, les frustrations qu’ils vivent ? Quels sont les bénéfices qu’ils vont percevoir pour eux dans ma plaquette ?
• Que font les confrères ? Comment communiquent-ils (fond et forme) ?
Il est toujours important de savoir ce qu’ils font, afin de pouvoir se différencier d’une façon ou d’une autre.

Questions liées à la production et à la forme

• De combien d’exemplaires ai-je besoin ? (Cela va déterminer le mode d’impression). Pensez à tester votre plaquette en imprimant une première version en quantité limitée avant de lancer une quantité importante.

•Comment est-ce que je vais la diffuser ? 

– rendez-vous commerciaux ?
– salons ?
– conférences ?
– par recommandation ?
– par courrier

• Ai-je réellement besoin d’une version papier ?

• Quelle est sa durée de vie ?
Si vous pensez que la plaquette doit vivre 2 à 3 ans, éviter d’inclure des informations rapidement obsolètes.

• A quelles autres actions de communication cette plaquette s’ajoute-t-elle ?
Si vous avez déjà un site web, par exemple, il est possible de concevoir une plaquette ‘light’ qui renvoie vers votre site qui lui pourra être mis à jour plus souvent. Vous ferez ainsi des économies substantielles.

• Quel format ? Combien de pages ?

• Quel budget est-ce que j’investis ?
Considérez-vous votre plaquette commerciale comme un coût ou un investissement ?
En résumé, il est impératif de choisir un format pratique, facile à tenir en main, à ranger dans un porte-documents, à stocker dans un classeur et à envoyer par courrier. Évitez qu’elle devienne encombrante et qu’elle soit pour vous une charge si vous voyagez, et que vous deviez investir des frais postaux conséquents si vous l’envoyez par courrier !

Questions liées à la conception

Il est maintenant temps de passer à la conception. Voici quelques astuces pour vous faciliter la tâche :
Textes : pensez aux 3 choses qui intéressent le plus votre client : Lui, Lui, Lui.
Dans vos textes, parlez-lui de LUI, projetez-le dans le résultat qu’il va avoir avec votre produit ou votre service. Soyez clair et concis. Parlez-lui en termes de bénéfices pour lui.
La plaquette doit être conçu dans la rédaction comme un article de presse :
Le titre doit retenir l’attention et répondre à une interrogation de sa cible et surtout donner envie de poursuivre la lecture.  Les intertitres conduisent le lecteur à poursuivre sa lecture, ils doivent donc être rédigés avec soin ?
Et le niveau de langue choisi doit bien s’adapter à son prospect…

Choisissez une typo et des déclinaisons de taille et de couleur 

pour mettre en valeur les informations importantes, tout en restant cohérent avec votre charte graphique et votre univers visuel. Relisez, relisez et relisez vos textes. Faites-les relire également par d’autres.
Visuels : assurez-vous que les visuels soient d’assez bonne qualité pour une impression. Pensez encore une fois à la cohérence entre le visuel et le message que vous illustrez. Choisissez des visuels professionnels.
Une proportion idéale serait un minimum de 1/3 visuel – 2/3 texte. Sachant que plus il y a de texte, moins il est lu… si vous pouviez inverser la proportion, cela serait encore mieux !
Maquette : Faites une maquette papier. Imprimez et pliez. Peu importe si vous n’imprimez pas à l’échelle réelle. Vérifiez la cohérence dans la disposition des informations.

N’oubliez pas d’inscrire au dos :

  • Le nom et le logo de votre entreprise et/ou de votre produit.
  • Le nom et les coordonnées du contact commercial (téléphone, e-mail)
  • L’adresse du site web
  • L’adresse postale (si cette adresse n’est pas utile, indiquez le n° de RSC de l’entreprise. C’est une mention légale obligatoire)

Les crédits photos

Votre plaquette est le reflet de votre entreprise, de votre produit ou service. Elle est cohérente avec vos autres outils de communication, avec vous-même, avec votre positionnement. Elle exprime de manière professionnelle le message principal que vous souhaitez communiquer à votre clientèle idéale. Chaque détail compte.

Article par Myriam Vanderbroucque

L’engouement pour la communication 2.0

Les blogs, considérés à l’origine comme une fantaisie d’amateurs, sont devenus un canal privilégié par les freelances, les digital nomades et indépendants. Ils se révèlent des trésors pour une communication informelle mais fiable. Plus connectés que jamais ces populations cherchent à faire valoir une expertise par une communication en mode 2.0.

Les blogs pour cerner et identifier sa clientèle

Créer son propre blog demeure loin d’être une action anodine. Elle doit être réfléchie en amont et faire partie de votre stratégie : vous devez avoir pensé à son contenu (quelle est la personne qui rédigera les articles et insérera les news) et répondra aux commentaires et avis, de manière à avoir une véritable interactivité. De nombreuses sociétés ont opté pour ce moyen de communication, c’est le cas notamment de l’hébergeur 1&1 qui a développé son Digital Guide, dans lequel il publie de nombreux articles liés à son secteur d’activité.

Choisir de participer, d’insérer des commentaires ou encore créer son propre blog demeure loin d’être une action anodine. Les blogs demeurent une source d’intérêts et de critiques pour une communauté vivante et active. S’intéresser aux blogs permet de capter l’attention d’une clientèle qui partage avec vous des intérêts communs. Les communautés des blogueurs établissent, dans ce monde qui sépare les individus, des relations privilégiées qu’il ne faut en aucun cas sous-estimer. Elles pourraient se résumer par l’adage « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es. »

Bien identifier sa ou ses cibles demeure au cœur de toute stratégie digitale. Il reste crucial de connaître les intérêts et habitudes de son lectorat ou auditoire. Pour y parvenir, gardez en tête les questions suivantes qui peuvent paraître banales : « A quels sujets ma cible s’intéresse-t-elle ? Sur quels médias communique-t-elle ? Utilise-t-elle son mobile ? Quelles informations cherche-t-elle à se procurer ? Dispose-t-elle d’un site e-commerce ? Est-elle présente sur les réseaux sociaux ? Lesquels en particulier,… ? »

Répondre à ces questions vous permettra de créer un premier chemin pour développer une stratégie marketing digitale efficace et vous adapter aux préférences et habitudes de votre cible.

Un attrait particulier pour Instagram

S’ils l’utilisent, c’est qu’ils souhaitent, avant tout, communiquer par le biais de photos et de vidéos. Instagram permet surtout de bénéficier d’un engagement performant par rapport aux autres plateformes et de disposer d’une communauté solide.

Grâce au profil « Entreprise », les freelances accèdent à 3 fonctionnalités supplémentaires : les informations de contact, les statistiques et le bouton « Promouvoir ». Grâce aux informations de contact, ils peuvent être joints par les clients par l’intermédiaire d’une adresse e-mail, d’un numéro de téléphone ou d’une adresse physique. Les statistiques permettent de connaître leur public et audience ou de mieux se renseigner sur la performance du contenu. Le bouton Promouvoir permet de sponsoriser des publications sans sortir de l’application et de toucher un public plus large.

Vers une stratégie digitale multiplateforme

Aujourd’hui, la communication s’oriente vers une approche multiplateforme. Toute personne utilise un ou plusieurs outils de communication : Smartphone, tablette ou ordinateur… Pour que l’utilisation demeure la plus efficace possible, il reste nécessaire de communiquer sur les différents supports, en prenant en compte les systèmes d’exploitation (iOs, Android…) et formats. Connaitre le canal utilisé par sa clientèle représente une base pour performer. Le partage demeure loin d’être anodin et montre que les communautés sont aujourd’hui perméables.

La stratégie marketing digitale s’est adaptée aux nouveaux outils et nouveaux modes de consommation. Les réseaux sociaux ou encore les nouvelles fonctionnalités des bannières, qui vous suivent au moindre mouvement sur internet, obligent, de plus en plus, à prendre en compte une approche multiplateforme. Le challenge devient particulièrement ardu pour communiquer puisque l’attention du consommateur est de plus en plus sollicitée.

Le principal intérêt d’une approche multicanal réside dans la multiplication des points d’entrée. Elle présente l’intérêt de vous permettre de toucher de manière continue votre public sur les tranches horaires les plus diverses.

Les freelances, digital nomades, des métiers d’avenir

Loin d’être un métier isolé les freelances, digital nomades tissent une toile planétaire. Ils peuvent exercer leur métier là où bon leur semble avec seulement un ordinateur et une connexion Internet. De nombreux métiers sont aujourd’hui concernés par cette nouvelle méthode de travail. Pour n’en citer que quelques-uns : rédacteur web, traducteur, webdesigner, développeur web et applications mobiles, community manager, blogueur professionnel, photographe, réalisateur de vidéos, enseigner une langue à distance, spécialiste webmarketing (SEO, Adwords, emailing …), conseil/consulting, écrivain, assistant virtuel,… La liste reste loin d’être exhaustive et va se développer à une vitesse fulgurante.

Les PME, cible préférée des pirates informatiques

Article sponsorisé par MMA

Le cyber-risque, pour les PME, demeure présent à chaque instant et peut mettre en péril l’entreprise et la conduire à mettre la clef sous la porte !  Très occupés par le développement de leur entreprise et, souvent dans l’urgence, les dirigeants des PME sous-estiment les risques et négligent parfois de se protéger sur le plan informatique.

Les principales techniques utilisées par les cybercriminels

Les cybercriminels utilisent les techniques les plus sophistiquées et parfois sournoises : ils pratiquent souvent le phishing (hameçonnage, ndlr), en se faisant passer, par exemple, pour un grand groupe ou pour une administration (EDF, les services fiscaux, l’URSSAF…). Par ce biais, ils parviennent à vous convaincre de leur transmettre vos mots de passe ou numéros de carte bancaire et s’introduisent dans votre système pour détourner des fonds, revendre ou exploiter des informations cruciales pour vous. Certains pirates utilisent également le ransomware (chantage numérique, ndlr). La plupart du temps, celui-ci commence par un email qui vous propose de cliquer sur un lien ou une pièce jointe afin de pénétrer dans votre système et crypter vos données. Pour les récupérer, ils vous demandent de leur verser une rançon. 

Pourquoi les PME deviennent-elles la cible favorite des pirates ?

Les PME ont compris que, si elles souhaitent développer leur croissance, l’informatique demeure un atout de taille mais, pressées par le temps, elles ne prennent pas les précautions nécessaires leur permettant de protéger leurs données. De plus en plus de PME développent un site marchand et deviennent la cible des pirates car ils connaissent cette vulnérabilité notamment liée à l’absence de process permettant de sécuriser l’informatique de l’entreprise. 

Quelles sont les conséquences d’un piratage ?D’abord, vous pouvez perdre vos données et être contraint de les recopier, de les retrouver et de les ressaisir (lorsque cela est possible) : un travail fort chronophage qui peut, dans le cas d’une PME, l’obliger à utiliser pleinement ses ressources humaines pour débloquer la situation. Vous pouvez également voir votre site bloqué et, dans le cas d’un site marchand, une heure dans cette situation équivaut à une heure de perte de chiffre d’affaires. Imaginez un instant que vous soyez en période de fêtes et que vous ne puissiez plus répondre à la demande des clients (jouets, cadeaux, vins…). Les conséquences peuvent se révéler irréversibles.

Mais pourquoi donc les PME sont-elles frileuses pour se protéger ?

Bien souvent, elles ne sont pas renseignées sur le coût d’une assurance cyber-attaques.

Elles craignent que l’assurance leur coûte cher en ressources humaines et financières, et que la garantie se révèle plus onéreuse que prévue lors du sinistre et, finalement, elles ont peur d’être mal protégées. 

C’est pourquoi des entreprises en assurance comme  MMA, face à un tel constat et au nombre de PME mises en difficulté par les cyber-attaques, ont mis au point des offres dédiées à ces dernières.

Quelques précautions à prendre

Certes, vous avez pris quelques précautions d’usage et même sensibilisé vos collaborateurs mais vous ne pouvez pas toujours vous méfier et, à ce propos, les pirates ont déjà cerné vos failles. MMA a, sur son site internet, élaboré un dossier sur les risques de cyber-attaques  visant à vous aider à prendre ces quelques précautions. Ainsi, MMA vous conseille :

  • de prendre une attention particulière au choix de vos mots de passe, d’éviter les dates d’anniversaire ou les derniers mots à la mode et y associer majuscules, points d’interrogation…, mais aussi d’élaborer une stratégie de gestion des mots de passe. En d’autres termes, définir les règles de création des mots de passe (dimension, composition) et leur gestion (périodicité de changement, par exemple).
  • de mettre à jour vos logiciels et votre firehall afin de protéger les données de l’entreprise en cas de virus ou encore d’une prise d’otage par un rançongiciel. 
  • de prendre des précautions d’usage relatives aux tablettes et aux smartphones,c’est-à-dire  ne pas pré-enregistrer les mots de passe, d’effectuer des sauvegardes régulières et d’être prudent en téléchargeant les applis.
  • de sauvegarder vos données sur un support indépendant de votre ordinateur et de votre réseau. Vous pourrez ainsi toujours conserver vos données même si votre ordinateur est encrypté par le virus. Il est recommandé de créer deux copies de sauvegarde, l’une qui sera stockée dans un service spécifique, sur le Cloud, ainsi qu’une autre sur un support physique (disque dur portatif, clé USB, ordinateur secondaire,…).

Se poser les questions essentielles

Est-ce que je pense que cela n’arrive qu’aux autres ? Si oui, alors vous êtes déjà en danger ! Est-ce que je suis couvert pour les dommages causés par une cyberattaque ?  Comment faire dans ce genre de cas ? Qui peut m’aider ? Quel avocat contacter ? Est-ce que je suis conscient des risques encourus du fait d’un piratage ? Des conséquences financières et/ou humaines ? Est-ce que je crois qu’avec une cyberattaque, je vais perdre mes clients ? Comment se protéger ?

Pour répondre à ces problématiques, certains assureurs, comme par exemple MMA, se sont spécialisés pour couvrir les risques en cas de cyberattaques.

Mieux vaut prévenir que guérir !

#piratage #cyberattaque #mma #hackers #TPE
#PME #cybersecurite

Valorisez votre Propriété Industrielle (P.I.)

La valorisation d’un titre de P.I. (propriété industrielle) permet de renforcer les fonds propres de l’entreprise par un apport en capital.

La propriété industrielle a pour objet la protection et la valorisation

  • des inventions,
  • des innovations
  • des créations industrielles ou commerciales.

Elle comprend notamment les brevets, les marques, les dessins et modèles industriels, ainsi que les indications géographiques. La demande de ces titres doit être déposée auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

Quelles sont les inventions protégées ?

  • Créations techniques

Brevets d’invention
Certificat d’utilité
Topographie des semi-conducteurs
Certificats d’obtention végétale

  • Créations ornementales

Dessins et modèles

  • Signes distinctifs

Marques
Dénomination sociale, nom commercial, enseigne
Noms de domaine
Appellations d’Origine
Indications de provenance

Les chiffres 2016 de la propriété industrielle en France confirment la stabilité des dépôts : L’INPI a reçu 16 200 demandes de brevets, un chiffre stable par rapport à 2015 : – 0,9% Parallèlement, l’Institut a reçu 88 500 demandes de marques (-3.7% par rapport à 2015) et 6500 demandes de dessins et modèles (+2% vs 2015).
L’indication géographique, nouveau titre de propriété industrielle instauré par le Ministère de l’Economie et des Finances par loi dite « consommation » a comptabilisé 6 demandes d’homologation en 2016.

Un porteur de projet a deux stratégies possibles

• Première stratégie : il souhaite créer son entreprise et y exploiter son produit ou procédé. Le brevet afférent pourra être valorisé et apporté au capital de la société en voie de création.
• Deuxième stratégie
: il souhaite tirer des revenus de son invention sans pour autant l’exploiter en propre. Il peut chercher à mettre en place des accords de partenariat sous forme de concession de licences ou, le cas échéant, de cession des droits de son brevet.
Dans le cadre d’une création d’entreprise, il est souvent recommandé au jeune entrepreneur de s’interroger sur la stratégie de développement de l’innovation qu’il doit adopter et ce, très en amont. En effet, un créateur d’entreprise doit autant que possible protéger les produits ou procédés qu’il entend exploiter. Cette stratégie concerne également les signes distinctifs qui vont permettre l’exploitation exclusive par l’entreprise propriétaire et ses éventuels licenciés.

Attardons-nous sur la première stratégie…

Outre l’avantage concurrentiel que représentent les brevets, marques et modèles, ceux-ci constituent également des « valeurs financières » reconnues, puisque comptabilisés dans le bilan de l’entreprise au titre des « actifs immatériels ». Cette disposition comptable est trop souvent méconnue des entrepreneurs. Pourtant, au stade de création, en l’absence de patrimoine mobilier et immobilier, c’est bien le patrimoine immatériel qui constitue la valeur de la jeune entreprise.

Chaque titre de Propriété Industrielle (P.I.) est unique ; sa valorisation doit alors nécessairement être évaluée au cas par cas, en fonction d’un certain nombre de critères. Concernant les entreprises à caractère technique, la méthode de valorisation financière utilisée doit être mise en œuvre par des cabinets spécialisés afin que l’estimation finale soit accréditée par un commissaire aux apports.
La valorisation d’un titre de P.I. permet alors de renforcer les fonds propres de l’entreprise par un apport en capital. Ce qui constitue un atout convaincant dans le cadre d’une recherche de financements par exemple. Mieux, dans le cas où le chef d’entreprise possède à titre personnel un brevet que sa société exploite sous licence, et qu’il souhaite faire entrer des investisseurs, il pourra apporter le brevet au capital de la société. La valorisation de ce titre, accréditée par un commissaire aux apports, assurera alors la préservation de son actionnariat majoritaire face aux investisseurs.
Ainsi, un titre de P.I. valorisé a certes des vertus protectrices assurant une exclusivité d’exploitation, mais c’est aussi une arme stratégique qui valorise l’entreprise.

Article par Cabinet L. Brandon

Le V.I.E, formule aux multiples avantages pour aborder les marchés internationaux

Le V.I.E a été créé afin de mettre en lien des entreprises françaises voulant se développer à l’international avec des jeunes professionnels, français ou européens. Ce sont environ 40 000 jeunes, compétents, ouverts à l’international qui sont en permanence à la recherche de responsabilités autres que celles qu’ils pourraient avoir en France. De l’autre côté nous recensons 2 000 entreprises qui font régulièrement le choix du V.I.E. Au 30 Novembre 2015, 8 953 V.I.E. étaient en poste pour le compte de 1 877 entreprises.

Quelques repères en chiffres :

44% des départs concernent l’Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Roumanie, Italie, Espagne, Tchéquie…)
19% l’Asie (Chine, Japon…)
13% l’Amérique du Nord (essentiellement les Etats-Unis),
12% l’Afrique, 5.5% l’Amérique Latine
3% le Proche et Moyen-Orient

En quoi consiste le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) ?

Un V.I.E ne séjourne pas forcément à plein temps à l’étranger. Il peut passer jusqu’à 165 jours par an en France afin de s’initier à la culture, aux produits et à la mission de l’entreprise qu’il représente.
Aujourd’hui, plus de 6 000 jeunes actifs effectuent des missions dans 135 pays. Une formule qui a fait ses preuves depuis sa création, il y a de cela 7 ans, et qui continue à attirer un nombre croissant de jeunes (+18 à 20 % par an depuis 3 ans).
Cette formule est ainsi intrinsèquement liée au marché : lorsqu’une entreprise décide de replier la voilure, elle réduira ses contrats locaux et enverra moins de V.I.E. D’autres entreprises, au contraire, vont saisir des opportunités et renforcer leur présence à l’étranger.

Quels sont les avantages du V.I.E pour l’entreprise ?

Le V.I.E n’est pas inclus dans la masse salariale de l’entreprise pendant toute la durée de son contrat. Rappelons que le V.I.E a été créé par une loi ad hoc, en mars 2000, et qu’il s’agit donc d’un statut légal particulier. Il constitue une forme de contrat assez atypique sur le marché : l’état a délégué à Ubifrance, l’Agence française pour le développement à l’international des entreprises, qui est un EPIC, la gestion nationale de ce type de contrat. Dès lors qu’une entreprise décide d’avoir recours au V.I.E, elle conclut un contrat avec Business France qui lui propose des profils aux compétences adéquates. De son côté, Business France contractualise sa relation avec le candidat, afin de le faire bénéficier de ce statut particulier.
• Le V.I.E, c’est, avant tout, la possibilité de tester en grandeur réelle un futur collaborateur, qui sera parfois le n°1 ou n°2 de l’entreprise dans le pays. Grâce aux échanges entretenus avec l’entreprise, Business France recrute des profils appropriés à leurs besoins. Il faut savoir que, dans la majeure partie des cas, le V.I.E intègre par la suite l’entreprise. 85 % des entreprises déclarent d’ailleurs qu’elles font appel à un V.I.E dans la perspective de le recruter en fin de mission.
• Pour les PME, il existe de nombreux dispositifs au plan subventionnel ou fiscal qui vont permettre d’alléger la facture. Dans 16 régions françaises sur 22, l’entreprise peut bénéficier d’une subvention locale ou territoriale car il a été jugé que cette formule représentait un bon tremplin pour les PME et les jeunes. En moyenne, les V.I.E peuvent donc être financés de 40 à 50 %.
• Les V.I.E n’ayant pas de contrat direct avec l’entreprise, il n’y a pas de charges fiscales à payer. Autrement dit pas de CSG, pas de CRDS. Uniquement des tarifications nettes pour le chef d’entreprise ! Un avantage corollaire aux jeunes, puisqu’eux aussi ne sont pas fiscalisés. Ainsi, le contrat de V.I.E permet à des jeunes salariés d’être rémunérés entre 1200 et 2500 euros net par mois.
• Pour les PME, il s’agit de l’unique contrat en France qui soit non seulement déclencheur du bénéfice du crédit d’import-export, mais dont le volet rémunération puisse être intégré dans l’assiette fiscale. Prenons un exemple : une PME envoie un bac +5 en Allemagne. Cela lui coûte 20 000 euros net/an, soit sur 2 ans, 40 000 euros. Ces 40 000 euros, auxquels on ajoute les frais de prospection liés à la mission, seront déductibles à hauteur de 50 % de l’impôt sur société pour l’entreprise. Cela signifie donc que le V.I.E représente un crédit d’impôt non négligeable.
En France 65 % de nos entreprises utilisatrices du V.I.E sont des PME et 30 % ont un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros. La vraie condition pour bénéficier de ces avantages, reste que l’entreprise soit en capacité de générer des budgets suffisants pour assumer cette chasse aux marchés internationaux.
Les VIE sont placés sous l’autorité fonctionnelle de l’ambassadeur de France dans le pays donc, en cas de conflit, ceci représente un important gage de sécurité pour l’entreprise : en cas de problème, les V.I.E seront traités comme le personnel de l’ambassade.
• Le contrat de V.I.E est souple. Sa durée varie de 6 mois à 2 ans, renouvelable une fois dans la limite des deux ans. Par ailleurs, le V.I.E peut être actif dans plusieurs pays (8 au maximum) sur la durée de son contrat.

Est-ce que Business France propose une aide pour l’installation des V.I.E ?

Bien qu’ayant envie d’exporter des jeunes actifs, une question freine souvent les PME : « où vais-je mettre mon V.I.E ? ». Si la petite entreprise n’a pas de structure d’accueil dans le pays, Business France essaie d’en mettre à sa disposition gracieusement, au moins de manière temporaire ou alternative, jusqu’à qu’elle décide d’investir. Pour cela, nous faisons appel à notre propre réseau et tentons de trouver un espace pour les nouveaux arrivants, mais les places ne sont pas illimitées. Par volonté de développer le portage de petites entreprises à l’étranger, de grands groupes nous proposent également d’aider de façon quasi-gratuite ces PME. Nous transmettons aussi des demandes d’aide aux Conseillers du Commerce Extérieur de la France.

Quels sont les métiers les plus recherchés pour les contrats de V.I.E ?

Le développement commercial représente 60 % des V.I.E. Autrement dit, un tiers des missions sont d’ordre technique et les 10 % restant rassemblent des métiers très divers (ceux-ci sont plus l’apanage des grandes sociétés).
Pour les PME, le V.I.E représente un réel accélérateur pour leur chiffre d’affaires. Le problème des petites entreprises vis-à-vis du marché international reste souvent que, si leurs produits se vendent bien et que leurs politiques de prix demeurent compétitives, elles négligent trop souvent le contact avec les clients. Beaucoup d’entreprises n’ont pas de personnes dédiées à l’international. Il s’ensuit que le gérant ne voit, en général, qu’une fois par an son fournisseur ou son client. Avoir un V.I.E sur le terrain permet d’entretenir le lien avec son client, de l’informer et le rassurer.
Il est à noter que les entreprises sont avant tout à la recherche de compétences (notamment dans les domaines techniques ou commerciaux). Dans certains cas, les doubles formations (ingénieur + 3ème cycle) sont prisées.
Les spécialisations les plus demandées :
Contrôle de gestion, comptabilité, finances
Commerce international, Ventes
Mécanique, Génie Civil, Chimie
Electronique, Informatique, Télécommunications

Comment recrute-t-on un V.I.E ?

Le schéma est très simple : l’entreprise doit se faire agréer en remplissant une fiche recto-verso, téléchargeable sur le site Internet de Business France. Ce document nous renseigne sur l’identité de l’entreprise et nous apporte un aperçu de l’état de ses comptes. Ces informations sont nécessaires afin de pouvoir juger si l’entreprise possède les moyens pour être à la hauteur de sa stratégie internationale. 98 % des entreprises qui font la demande de cet agrément l’obtiennent et celui-ci est valable pour 5 ans. Un second document devra être rempli quand l’entreprise aura sélectionné un candidat au V.I.E afin que nous soyons informés de son identité, de son lieu d’affectation et de la mission confiée.
Pour trouver les candidats, l’entreprise peut consulter la base de données de Business France comprenant 40 000 candidats. La recherche peut s’effectuer par critères de sélection. Si l’entreprise n’a pas le temps ou ne possède pas les compétences requises pour faire un bon recrutement sur ce type de profil, nous pouvons l’aider gratuitement dans cette démarche et lui envoyer des CV présélectionnés.

Qu’advient-t-il, lorsque le V.I.E se passe mal ?

Si la conjoncture économique n’est pas favorable au secteur d’activité ou que les retours sur investissement ne sont pas à la hauteur des espérances de la direction, l’entreprise peut à tout moment décider le repli du V.I.E de façon souveraine. La règle veut qu’un délai d’un mois de préavis soit tout de même respecté. Dans une telle situation, nous examinons avec l’entreprise la possibilité de réaffectation du V.I.E sur une nouvelle zone.
• Si l’entreprise estime qu’elle s’est trompée dans le choix du candidat, elle doit prévenir Business France et, là encore, respecter ce préavis d’un mois. Si l’interruption de contrat intervient dans les 6 premiers mois, le jeune ne pourra pas bénéficier du certificat de V.I.E.
• Si le V.I.E trouve un CDI et décide de mettre fin à sa mission, il devra effectuer un préavis de 3 mois.
• L’entreprise qui expatrie un V.I.E peut également faire appel à d’autres aides, notamment l’assurance prospection de la COFACE. Celle-ci permet, en cas d’insuccès commercial, de se voir rembourser jusqu’à 65 % des sommes engagées.
• Pour une PME, le V.I.E représente une chance de drainer vers elle les jeunes talents qui, traditionnellement, sont davantage attirés par les grandes entreprises. En proposant des perspectives de carrières et des missions à l’étranger, les PME deviennent attractives pour des profils très prometteurs.

Entretien avec Lorenzo Cornuault, directeur V.I.E d’Ubifrance

L’alternative au business plan ! Le dossier d’opportunités

Business plan ? En procédant en deux temps, le porteur de projet peut savoir beaucoup plus tôt si son projet suscite un intérêt auprès des investisseurs ! L’expérience conduit au constat suivant : le plan d’affaires ne répond souvent pas aux questions que se posent les décideurs.

Business plan ou dossier d’opportunités ?

S’il a l’ambition d’expliquer, fonction par fonction, comment un projet sera réalisé, cette démarche demeure contre nature et ne correspond pas à la manière de penser, beaucoup plus holistique, d’un créateur d’entreprise.
Aussi, les investisseurs, par exemple, s’intéressent d’abord au « pourquoi » d’un projet et à la crédibilité de l’équipe qui va le mener avant de regarder la mise en œuvre. Ce n’est que si ces deux composantes sont convaincantes à leurs yeux qu’ils s’intéresseront à la mise en œuvre du projet. Il est donc excessif et prématuré de les bombarder avec un plan d’affaires qui a l’ambition de répondre d’emblée à toutes les questions, et plus particulièrement à celles du « comment ».
On ne peut, cependant, brûler le plan d’affaires sans proposer une alternative. Il faut d’abord commencer avec un dossier d’opportunités qui pourra être suivi, plus tard, par un plan d’implémentation. L’objectif du dossier d’opportunités devient de convaincre les décideurs d’entrer en matière avant de parler de la mise en œuvre.

Procéder en 2 temps

En procédant ainsi en deux temps, le porteur de projet peut savoir beaucoup plus tôt si son projet suscite un intérêt auprès des investisseurs.

Si ce n’est pas le cas, il aura économisé la rédaction d’un plan d’affaires, complet mais condamné !
Si au contraire, les décideurs manifestent un intérêt et demandent des détails sur les modalités de mise en œuvre, le porteur de projet, débarrassé d’une partie des doutes existentiels, se verra pousser des ailes et une énergie qui lui permettront d’expliquer sans peine dans un plan d’implémentation comment il entend saisir cette opportunité.
Plus court (5 à 10 pages), le dossier d’opportunités demande pourtant autant de recherche et de réflexion que le plan d’affaires. Il répond à des questions différentes, celles que se posent réellement les décideurs.
Si la rédaction du business plan n’est pas indispensable, la réflexion qu’il suscite est par contre, elle, impérative. Le Modèle IpOp propose une démarche beaucoup plus conviviale et efficace pour stimuler cette réflexion. Il reprend tant les questions que se posent ceux qui réussissent leurs projets que celles qui, lorsqu’elles n’ont pas été posées, ont abouti à un échec..

Réunies dans un modèle intuitivement facile à appréhender, ces questions énergisantes guident la réflexion précédant toute présentation d’un projet, plan d’affaires inclus.

Le modèle IpOp

La substitution du business plan par un dossier d’opportunités fait son chemin puisque le Modèle IpOp a été non seulement adopté par des startups, mais aussi par des grandes entreprises, dont Nestlé, Sanofi-aventis et Microsoft. Les investisseurs sont soulagés, d’avoir enfin un document plus pertinent et plus court !

Article par Raphaël Cohen, Spécialiste de l’innovation, dirige également le programme d’entrepreneurship de HEC Genève. Le site www.IpOpModel.net offre un prolongement de son livre « Concevoir et lancer un projet: De l’idée au succès sans business plan »

Le secret pour sécuriser votre trésorerie : gérer votre BFR !

Chef d’entreprise, anticipez avec votre BFR ! Le besoin en fonds de roulement (BFR) est un indicateur majeur pour les entreprises. Il représente les besoins de financement à court terme d’une entreprise résultant des décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à l’activité opérationnelle. En fait c’est la somme que l’entreprise doit avoir en caisse pour payer ses charges courantes en attendant de recevoir le paiement dû par ses clients. Ce BFR est le signe de l’autonomie financière de l’entreprise et de sa bonne santé.

Le BFR ?

  • Le BFR ou Besoin en Fonds de Roulement se définit comme la différence entre les actifs d’exploitation et le passif d’exploitation considérés au sens large. L’expression simplifiée du BFR est la suivante :
  • BFR = Stocks + Créances Clients – Dettes Fournisseurs
  • Le BFR représente le décalage de trésorerie provenant de l’activité courante de l’entreprise (l’exploitation). En général c’est un emploi qu’il faut financer.
  • Le BFR résulte des décalages entre les décaissements et encaissements des flux liés à l’activité de l’entreprise.

Quelques exemples de décalages liés à l’activité de l’entreprise :

Les clients peuvent payer à l’avance ou avec un délai (consenti ou subi selon les cas – le plus souvent les deux). Les fournisseurs ne sont pas toujours payés au moment de la livraison (« au cul du camion » comme on a coutume de dire). Les salaires sont payés à la fin du mois, les charges sociales le 15 du mois suivant ; la TVA est payée à la fin du mois suivant, etc.
Les difficultés rencontrées par les entrepreneurs à propos du BFR sont nombreuses
• Certaines difficultés demeurent inhérentes à l’activité ou à son démarrage. Certaines activités sont plus consommatrices que d’autres en termes de BFR : il s’agit par exemple des activités où l’on doit constituer et donc financer des stocks avant de commencer à vendre. Il s’agit aussi des activités dans lesquelles les clients traditionnellement payent avec des délais très longs (90 à 120 jours). Ex : Grande distribution, administrations ou collectivités publiques, pays latins, etc.… Il s’agit encore des activités avec des cycles de fabrication ou de commercialisation très longs. Il faut parfois payer 6 à 9 mois ses salariés avant de sortir les produits ou de prendre la première commande.

Des difficultés surviennent en cours d’exploitation. Par exemple :

  • a défaillance d’un client important qui représente une part significative du chiffre d’affaires (CA),
  • la méconnaissance ou la mauvaise anticipation des cycles d’exploitation (problèmes de saisonnalité mal maîtrisés),
  • la dégradation des marges qui à un moment pèse sur la trésorerie (en plus des mauvais bilans qui effraient les banquiers.).

12 astuces pour éviter les problèmes de trésorerie

  • Dans certaines activités (cycles longs, services) il ne faut pas hésiter à exiger des clients qu’ils payent des acomptes (jusqu’à 30 ou 40 % du montant de la commande) ou qu’ils participent au financement des prototypes, de la R&D, etc.
  • Former vos commerciaux à ne pas « lâcher » à la fois sur les prix et sur les délais de paiement quand ils négocient avec les clients. Les sensibiliser à négocier les deux.
  • Préférer les systèmes de rémunération (bonus, primes) basés sur le CA encaissé.
  • Inciter les commerciaux à se focaliser en priorité sur les produits à plus forte marge (ce qui en pratique nécessite de les connaître et donc de disposer d’analyses de prix de revient fiables).
  • Rester dans son cœur de métier : ne pas se disperser sur un trop grand nombre d’activités à la fois car la dispersion est consommatrice de ressources, de stocks, de frais généraux en plus d’engendrer des défauts de pilotage ou des pertes de contrôle.
  • Éviter les mauvais payeurs (s’abonner à des banques de données spécialisées) ou si on ne peut faire autrement limiter ses encours avec les clients que l’on ne connaît pas ; arrêter de les livrer dès que c’est nécessaire.
  • Toujours se faire accompagner et conseiller par des professionnels chevronnés dans les opérations de croissance externe (1 +1 est très souvent différent de 2 !).
  • Se méfier des BFR annoncés en théorie comme négatifs : l’expérience acquise sur le terrain démontre qu’il y a souvent une grande différence entre la pratique des affaires et la modélisation sur tableur.
  • Ne jamais financer les immobilisations ou les acquisitions avec la trésorerie d’exploitation (elle n’est pas faite pour cela).
  • Se méfier des impressions de « richesse » liées à l’argent facile (levée de fonds, encaissement d’une grosse commande, financement par de l’affacturage, soutien du groupe par le cash pooling ou des avances intra-groupes, etc.) : l’argent facile entraîne toujours un relâchement de l’attention sur les fondamentaux de la gestion.
  • Ne pas trop tirer sur le « crédit fournisseurs » : on a vu des fournisseurs se lasser de servir de banquiers.
  • Ne pas hésiter à recruter un comptable, un trésorier ou un directeur financier pour professionnaliser le suivi de la trésorerie : en général ce sont des investissements qui s’auto payent dans l’année.

Par David BRAULT, Fondateur d’Objectif CASH, un cabinet spécialisé en Direction Financière Opérationnelle & Management de Transition nous livre un certain nombre de recettes et d’astuces pour bien gérer sa trésorerie opérationnelle.

Résoudre les conflits en étant factuel

Ah, les conflits !!! Toute le monde rêve d’un monde en paix et pourtant ils sont si présents aussi bien dans l’une de nos trois vies, privée, personnelle ou professionnelle que nous sommes toujours amenés à les gérer et à les vivre car ils font partie de manière inhérente à l’être humain. Certains sont destructeurs, d’autres nous conduisent à nous dépasser et à gérer nos propres conflits intérieurs… Focus sur les conflits pour mieux se comprendre et comprendre les autres.

Le conflit est un affrontement entre des intérêts, des valeurs, des actes ou des procédures. C’est un désaccord, une idée s’opposant à une autre. Un conflit peut être intérieur ou entre deux personnes, deux groupes. Il peut y avoir un désaccord sans qu’il y ait de conflit.

Quelles sont les catégories de conflits ?

  • les conflits d’intérêt ;
  • les conflits de pouvoir ;
  • les conflits identitaires ;
  • les conflits territoriaux ;
  • les conflits de relation ;
  • les conflits cognitifs ;
  • les conflits affectifs ;
  • les conflits culturels.

Les conflits sont générés par notre inconscient qui nous rappelle le formatage que nous avons subi.
Plus notre environnement familial et scolaire a eu un impact sur nous, plus nous allons aller dans le conflit. Le conflit découle, en effet, du contraire de ce qu’on nous a inculqué. Plus c’est contraire avec nos acquis, plus nous allons être en conflit. D’où l’importance d’apprendre à vivre sans idées reçues et préjugés.

Quels comportements face aux conflits ?

Face à un conflit, l’individu peut avoir différents comportements ignorer le conflit ou faire semblant de l’ignorer, nier les faits, tenter de manipuler, de séduire ou de faire culpabiliser… Chaque personne gère les conflits en fonction de son vécu.

La fuite est un comportement de défense mis en place pour ne pas se trouver confronté avec une situation redoutée.
Elle peut être considérée comme un acte lâche, comme la peur d’affronter son adversaire.
La soumission : décrit un rapport entre deux entités dont l’une influence le comportement de l’autre.
La domination peut être associée à la survie, à la quête de pouvoir mais aussi à un acte délibéré de méchanceté.
La confrontation consiste à mettre des choses ou des personnes en présence pour les comparer.
Tous ces comportements sont le résultat de nos expériences passées, souvent vécues comme des échecs. La peur de revivre ces échecs nous incite à ne rien faire ou au contraire, à faire vivre ce que certains nous font supporter.
Le résultat de ce type de comportement peut avoir des conséquences néfastes (repli sur soi, dépression) ou positive (confiance en soi accrue).

Comment résoudre les conflits ?

Un conflit peut rendre compte d’une réalité, d’une mise au point nécessaire.

Se calmer avant tout échange

Pour permettre l’échange, lorsque l’on est en colère et éviter de dire des choses qu’on ne pense pas ou que nos mots soient mal interprétés, on propose d’en parler plus tard.
Cela permet de se calmer et de voir les choses de manière plus claire pour les deux parties. Une fois que notre état permet la discussion, on met les choses à plat.

Rester factuel sans porter de jugements

Exemple d’élément factuel sans jugement :
« Tu t’étais engagé à faire ce dossier. Qu’est ce qui a fait que ce n’est pas le cas ? »
Exemple d’élément factuel avec jugement :
« Encore une fois, tu n’as pas respecté ton engagement. Tu passes ton temps à ne rien faire. Tu ne sers à rien. »
Quand on parle dans l’énervement, des choses qu’on ne voulait pas arrivent. Quand on parle dans l’énervement, on n’écoute pas l’autre partie. On est dans sa bulle ; on parle à son miroir.

Que faire si, en restant objectif, l’autre partie reste sur sa position ?

Vivre dans un environnement conflictuel est néfaste pour notre santé psychique et physique. Qui mérite qu’on abîme notre santé ? Il faut donc penser à changer d’environnement.
Là encore, suivant l’impact de nos acquis, notre décision sera plus ou moins longue à prendre. Nous prenons le risque d’aller vers l’inconnu. Mais surtout, nous prenons le risque de vivre heureux, dans le respect de soi et de ses propres valeurs.

Faire des conflits, une force

Vivre des situations conflictuelles permet de mieux se connaître et de mieux avancer. Les conflits nous donnent la possibilité de nous remettre en question ; de mieux cerner l’environnement qui nous convient le mieux, en fonction de nos propres valeurs, à partir de ce qui ne nous convient pas. La peur du vide, de l’inconnu, ne nous incite pas à aller vers le conflit. Nous avons pour habitude de nous laisser tranquillement emporter vers le ruisseau de la routine.

Selon, Jean-Yves Fournier, dans le livre paru aux éditions Eyrolles, Désamorcer les conflits relationnels par l’analyse, propose une conquête en douceur par la maîtrise de la communication et l’utilisation à bon escient de l’analyse transactionnelle.
« Le droit au respect et à la dignité. Ce droit fondamental reste souvent encore à conquérir. Certains pensent même que cette conquête sera la grande affaire du XXIe siècle. Être traité comme une personne à part entière, avec respect et considération, est essentiel à la survie de l’individu : qui se laisse perpétuellement critiquer sans rien dire met sa santé en danger, qui au contraire réagit violemment met sa situation professionnelle en péril. »

Article par Beya Zerguine

Stress des patrons de PME : le syndrôme de l’agent 007

Stress des patrons ? Si la souffrance au travail des salariés est quotidiennement mise sur le devant de la scène médiatique, celle des patrons de PME et dirigeants elle, reste tapie dans les coulisses ; considérée comme affaire négligeable par la société ou vécue comme un tabou par les dirigeants eux-mêmes qui l’occultent totalement (tout du moins en apparence). Le stress des patrons, une réalité à prendre en compte.

LE COSTUME DE L’AGENT 007

En France, le chef d’entreprise est emprisonné dans un costume amidonné qui lui colle à la peau. Et plus l’entreprise est petite et plus le chef d’entreprise s’y attache comme à une bouée. C’est le costume de l’agent 007.
Celui d’un leader multitâche, qui passe de l’agent commercial à celui de directeur marketing plus vite que l’éclair. Celui qui est capable de gérer le quotidien et de prendre les décisions stratégiques pour l’avenir de son entreprise sans jamais se tromper, sans jamais se plaindre. Et tout ça avec le sourire.
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ça ressemble à une publicité pour un déodorant. Tout est trop parfait. Il me semble évident qu’il y a un fossé entre le fantasme du chef d’entreprise et la réalité vécue par celui-ci car les patrons de PME sont loin de vivre aussi sereinement leur quotidien.
Dans ces structures, le dirigeant est souvent très proche de ses salariés, il souhaite qu’ils progressent et qu’ils se sentent bien dans l’entreprise. Du coup, il se retrouve dans une situation de double dépendance, non seulement face à sa société qu’il doit faire vivre et rendre compétitive mais également vis-à-vis de ses salariés dont l’emploi et les conditions de travail dépendent de lui. Alors, quand il doit faire face à certaines situations ou prises de décisions difficiles (licenciement, conflit, harcèlement, prud’hommes) il a du mal à prendre de la distance et subit de plein fouet un profond mal-être et un stress aigu qui à terme, met sa santé en danger.

Des sources de stress multiples avec la solitude en prime

Les principales sources d’inquiétudes des patrons de petites et moyennes entreprises sont les mêmes que celles des salariés (stress intense et/ou répété, surcharge de travail, diminution des délais de traitement des commandes, tensions avec les clients et les fournisseurs). A cela s’ajoute, la gestion du personnel, le poids des responsabilités, la solitude dans la prise de décision, les difficultés de trésorerie, la peur du carnet de commandes vide et au final, la peur de devoir mettre la clé sous la porte.

Des conséquences désastreuses

Outre le burn-out qui est omniprésent et qui est la conséquence d’une exposition prolongée à un stress aigu, les problèmes cardio- vasculaires sont courants chez les dirigeants de PME, les problèmes de douleurs également et de fatigue chronique.
A cette souffrance physique, on peut rajouter la souffrance morale, le poids des conventions sociales et des responsabilités qui imposent de faire bonne figure, de ne pas parler de ses problèmes de peur de passer non pas pour un agent 007 mais pour une pâle copie à la Mr Bean.

Le rôle des réseaux d’entrepreneurs

Les réseaux d’entrepreneurs semblent jouer un grand rôle pour aider les responsables de PME à parler de leur souffrance. La raison principale pour laquelle un dirigeant d’entreprise adhère à un club d’entrepreneurs, est la recherche de nouveaux clients, ce qui est bien légitime. En revanche, la question de l’entraide intra-réseau, est moins évidente même si elle est mise en avant dans toutes ses structures. Car dans la réalité, c’est le costume de l’agent 007 qui est revêtu. Rien ne filtre.
Et pourtant, s’il devait y avoir un endroit où le dirigeant devrait pouvoir parler en toute liberté de ses problèmes, de ses doutes et de ses peurs, ne serait-ce pas le cadre idéal ?

Des initiatives se développent partout en France

A l’image de ce Club d’entrepreneurs de Dynamique qui certes propose de profiter d’un réseau de qualité, de trouver des clients, partenaires, associés, etc. grâce à ses multiples événements (conférences, soirées networking…), boostez votre business, de boostez votre visibilité mais aussi d’accompagner avec pour devise « Vous rencontrez une difficulté ? Vous avez besoin d’un conseil ou vous recherchez un partenaire ? Le Club est là pour vous soutenir. » Il offre également de bons moments constructifs : Convivialité, bonne humeur, échange et entraide pour arriver justement à dépasser le stress.

Libérer la parole

Pour que les choses changent, ne faudrait-il pas que chacun puisse prendre la parole sans qu’il se sente jugé ? Les chefs d’entreprise ne trouveraient-ils pas intérêt à développer leur solidarité et, à participer à des ateliers de discussions dédiés à leurs problématiques ? Les professionnels de l’accompagnement ne devraient-ils pas sensibiliser davantage les dirigeants sur ces questions ? Enfin, les pouvoirs publics ne rendraient-ils pas un grand service en reconnaissant que la souffrance au travail peut être aussi bien vécue par un salarié que par son patron ?
C’est seulement en changeant les mentalités, que des solutions pourront émerger. Alors, des sociétés seront sauvées et des Hommes retrouveront la motivation et l’envie pour rebondir. La fin d’une entreprise ne devrait jamais être la fin d’une vie, mais seulement le début d’une autre histoire à écrire.

LaetitioaHeslouis

Le portage de PME à l’international par les grands groupes français

Votre PME connaît une croissance importante sur le territoire français ? Vous pensez que votre croissance pourrait être exponentielle en vous ouvrant à l’international ? Cette situation au beau fixe vous fait envisager d’étendre votre succès à d’autres pays, d’autres continents. Mais comment s’intégrer sur ces territoires ? 

Conquérir de nouveaux marchés et s’implanter sur des territoires en pleine expansion, c’est le rêve de nombreux entrepreneurs. Mais les difficultés que rencontrent réellement une entreprise lorsqu’elle tente de s’établir dans un nouveau pays démotivent souvent les dirigeants. Une question se pose : qu’est-ce qui a fait défaut à ces entreprises lors de la conquête de nouveaux marchés ?
Une réponse revient régulièrement : la plupart des entrepreneurs mettent en cause leur manque de connaissance du territoire, l’absence de réseaux et de liens avec les acteurs influents du pays. Les causes d’une implantation échouée sont logiques : si l’entrepreneur manque de points d’approche du marché, il n’a que peu de chance de réussir l’intégration de son entreprise ou de ses produits.
Pour dépasser ces facteurs limitatifs et se donner toutes les chances de connaître un succès à l’étranger, une solution existe : le portage à l’international de PME par un grand groupe.

Un système basé sur l’entraide bénévole des entreprises

Le principe du portage d’entreprises met en jeu deux types d’acteurs. D’un côté le porteur, soit un grand groupe français (tels que Carrefour, Danone ou Saint-Gobain par exemple) bien implanté sur une zone à l’international et de l’autre le porté, une PME désirant s’établir sur cette zone.
Le concept de portage regroupe les différentes actions que peut mener le grand groupe dans le but d’aider la petite entreprise à pénétrer ce marché étranger à moindres frais et risques. Le porteur met bénévolement à disposition de la PME ses réseaux, son expérience sur le territoire en question, ses pratiques et les moyens qu’elle a mis en place.
Ce soutien en termes de connaissances, d’infrastructures et de réseaux apporte une aide non négligeable à la PME qui bénéficie ainsi d’un tremplin efficace pour réussir à établir son entreprise ou ses produits sur le marché. Notons qu’une PME portée à l’international garde le plein pouvoir décisionnel sur sa stratégie commerciale mise en place pour intégrer le marché visé.

Un appui qui revêt des formes d’aides diverses

Le portage information-conseil : le grand groupe partage avec la PME des informations ainsi que des conseils sur le marché à implanter, il aide la PME à parfaire son étude de marché et lui donne quelques informations concernant les coutumes des affaires dans le pays visé.

Le portage mise en relation : le grand groupe met la PME en relation avec des clients et des opérateurs locaux, lui fait bénéficier de son carnet d’adresse. Ce soutien permet aux PME de s’adresser directement aux décideurs influents et aux clients potentiellement intéressés pas son offre en se présentant comme un partenaire recommandé par le grand groupe. Ce type d’appui donne une crédibilité à la PME et lui ouvre rapidement des portes.

Le portage assistance juridique et commerciale : le porteur propose au porté une aide afin qu’il puisse comprendre l’environnement juridique et commercial du pays. Le grand groupe soutient la PME dans la rédaction de ses contrats et sur les questions de douane, taxes…

Le portage abri ou logistique : le grand groupe propose à la PME la mise à disposition de bureaux, de locaux d’entreprise ou hébergement de personnel ou de stagiaire.
Le portage salon : la PME est accompagnée par le grand groupe lors des expositions françaises à l’étranger ou dans les importants salons internationaux.

Le portage collectif : le grand groupe réalise des opérations de promotions de produits français ou de prospections d’un marché pour plusieurs petites entreprises. Il fait alors du portage d’un collectif de PME.

Le portage par tutorat du V.I.E (Volontariat International en Entreprise) : un service en coopération avec Ubifrance. Le grand groupe accueil et réalise un tutorat des V.I.E envoyés sur place pour le compte de la PME.

Une démarche qui repose sur la mission sociétale des grandes entreprises

Le portage d’entreprise représente pour les grands groupes une activité non mercantile. Il s’agit d’une démarche volontaire qui s’inscrit dans la responsabilité sociale des entreprises. Les grands groupes qui choisissent de s’engager dans des processus de portage le font par volonté de soutenir le développement des PME françaises. Cette démarche citoyenne a un effet positif notable sur leur image car elles affirment ainsi un positionnement clair d’entreprise responsable impliquée dans la vie économique. Cet engagement sous forme de soutien bénévole s’inscrit dans une politique de développement durable qui a également pour effet d’aider ses filiales à l’étranger de se développer. Celles-ci s’intègrent plus intensément à la vie économique et commerciale du pays en favorisant le développement des échanges, la création d’emplois.

La démarche du portage représente donc une chance pour les deux parties, le porteur comme le porté. Cela explique le développement d’un système qui a déjà aidé plus de 6 000 entreprises à s’intégrer dans un marché étranger.

La solution préconisée par le gouvernement s’inspire de l’initiative soutenue par le comité Richelieu depuis près de quinze ans, à savoir la mise en relation de grands groupes avec des PME innovantes, à forte valeur ajoutée et opérant dans des secteurs porteurs, au sein desquelles l’expertise française est avérée. Le système mis en place par ce comité à l’échelle hexagonale sert donc de modèle à la création d’un nouveau type de portage international, plus incitatif du point de vue des grands groupes. Malgré la crise, le portage à l’exportation à encore de beaux jours devant lui.

Le portage en pratique

Pour bénéficier du portage, la PME doit fournir un dossier qui sera étudié par le grand groupe. Le dossier est disponible auprès de la Direction Régionale du Commerce Extérieur (DRCE) ou d’une des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI).
Les entreprises sélectionnées ont le plus souvent déjà une expérience à l’international et sont actives dans leur démarche de prospection. La PME candidate doit avoir élaborée un projet d’export pour être sélectionnée. Elle doit pouvoir proposer un produit ou un service et disposer des moyens financiers nécessaires à la réalisation du projet d’implantation.
En règle générale, la PME ne peut choisir son porteur, il n’émet que des propositions. Celui-ci est défini selon plusieurs critères dont sa présence sur la zone choisie ou sa disponibilité à s’engager dans un portage.
Les deux chefs d’entreprise signent conjointement une convention de portage délimitant les responsabilités de chaque partie.
Le processus de portage ne doit pas dépasser les deux ans pour une entreprise. Au-delà de cette durée, la PME a normalement réussi à trouver son autonomie sur le territoire. L’entreprise peut néanmoins faire la demande d’une nouvelle opération de portage mais pour une nouvelle zone géographique.
Toute activité de portage est bénévole de la part du grand groupe. Si des services supplémentaires à la formule du portage engagent des frais, celui-ci pourra tout de même les facturer à la PME.
Le recours au portage est cumulable avec d’autres aides et subventions que proposent bpifrancewww.bpifrance.fr.

Des sociétés performantes en portage salarial international

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ITG propose une qualité de service individualisée : vivre un nouveau rapport à l’emploi dans une organisation fiable et aussitôt opérationnelle. https://www.itg.fr
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