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Placez l’humain au cœur de votre stratégie d’entreprise

« L’entreprise doit se réinventer en donnant la priorité à l’Humain », telle est la vision suggérée par la nouvelle étude Deloitte sur les tendances RH. Accompagner la transformation des métiers, donner du sens, repenser les modes de leadership et d’organisation, acquérir et fidéliser les talents…, permettront aux entreprises de se réinventer. Sous l’influence de la transformation numérique, la 4ème révolution Industrielle bouleverse les schémas traditionnels des entreprises et les oblige à s’adapter à un monde en pleine mutation et d’offrir une entreprise sociétale, une entreprise centrée sur l’Humain. Comment faire ?

Comment répondre aux enjeux de demain ?

Les entreprises françaises ne peuvent plus seulement se cantonner aux opportunités financières immédiates. Elles doivent prendre conscience des enjeux à moyen terme et à long terme et se soucier de leur impact sociétal et donc de réinventer leur manière d’appréhender leur vision et leur stratégie.
L’étude de Deloitte, menée auprès de 10 000 professionnels RH dans 120 pays, met en évidence que dans 40% des entreprises les leaders n’arrivent pas à manager de façon efficiente face aux enjeux et doivent reconsidérer leur management afin de créer l’adhésion, engager et donner du sens dans un monde où l’incertitude règle en maître avec les nouveaux paramètres de vivre ultra connecté.

Former avant qu’il ne soit trop tard

L’automatisation et la transformation numérique rendent caduques certains métiers et obligent à proposer de nouvelles tâches et fonctions et remettre l’humain au centre des entreprises comme acteur principal. Pour répondre à la transformation des métiers, Deloitte souligne « la nécessité de mettre en œuvre des plans de formation renforcés. » L’apprentissage comme pierre angulaire de la stratégie d’entreprise reste un préalable nécessaire, afin d’appréhender les futurs métiers appelés superjobs. Les collaborateurs seront polyvalents et donc capables de s’adapter aux différentes situations auxquelles ils auront à faire face et tout cela ne se mettra en place que si l’on forme les collaborateurs.

Près de 3/4 des entreprises prévoient que l’automatisation nécessitera un besoin accru en formation dans les 3 prochaines années et donc il ne s’agit pas d’attendre que l’échéance soit là mais bien d’anticiper. C’est le signal d’alerte donnée par cette étude et il faut donc se donner les moyens dès à présent.

Collaborer avec des compétences externes

L’étude souligne l’importance d’avoir recours à encore davantage de collaboration externe pour répondre aux besoins de compétences de façon plus flexible. Plus de 70% ont peu recours aux différentes formes de collaboration externe. Et là aussi, un tel changement demande aux leaders un management différent : s’ouvrir vers les compétences externes demandent de bien connaître les besoins.

La richesse des collaborateurs, le point crucial

86% des entreprises qui voit l’enjeu de l’expérience employé. Selon l’étude, les entreprises françaises doivent investir dans les technologies RH car seul un quart d’entre elles estime avoir les outils nécessaires pour répondre efficacement aux besoins business. Il s’agit de remettre l’humain au centre des politiques RH et managériales et donc de considérer que leurs collaborateurs peuvent leur permettre d’avancer. Pour accompagner ce changement, les organisations doivent évoluer. Or, si cet enjeu est au cœur des préoccupations de 71% des entreprises interrogées, moins d’un tiers a réussi à mettre en place trop engluées dans leurs préoccupations actuelles. La formation est un enjeu d’autant plus crucial que la moitié des entreprises en France ont des difficultés à recruter des profils expérimentés (50%) ou à trouver les compétences recherchées (53%). Elles doivent repenser leur marque employeur pour attirer les talents puisque plus les 2/3 estiment qu’elle n’est pas efficiente.

Repenser la rétribution

Il est nécessaire de sortir des rétributions classiques qui ont perdu leur attractivité. Les idées ne manquent pourtant pas mais il est nécessaire de proposer des avantages qui correspondent à la réalité de chaque collaborateur et innover et en conséquence ces rétributions innovantes sauront attirer les talents.
Mais d’abord La fonction RH doit se remettre en question
Les ressources humaines doivent acquérir de nouvelles compétences et des outils performants pour permettre aux collaborateurs de réaliser une nouvelle carrière. Elles doivent réinventer leurs stratégies de « Learning & Development » pour les rendre plus personnalisées. En effet, l’étude souligne qu’à ce jour, 1 entreprise sur 2 ne s’estime pas suffisamment efficace pour identifier (64%), développer (58%) et maintenir (52%) les compétences nécessaires au bon fonctionnement de son organisation.

Investir dans les outils RH

Trouver et développer des talents reste un défi pour les entreprises. Les nouvelles technologies offrent désormais les outils pour mettre en place une stratégie RH à forte valeur ajoutée. Grâce au Cloud notamment, les DRH pourront accompagner la mutation des métiers en personnalisant l’expérience salariée, mais également opérer des recrutements plus pertinents.

Utilisez sa richesse interne

Mais au-delà du recrutement, les entreprises doivent trouver les compétences via d’autres canaux tels que les mobilités internes. Si 71% souhaitent relever ce défi, afin d’accompagner le développement de leurs collaborateurs en parallèle de leur croissance, plus d’une entreprise sur deux en France estime que la mobilité est plus facile en externe qu’en interne. Le manque de transparence et d’information sur les postes ouverts (69%) et des processus à refondre (51%).

« Les mutations qui bouleversent notre monde modifient en profondeur notre rapport au travail. Pour répondre à ces nouveaux enjeux, nous sommes plus que jamais convaincus que l’entreprise doit se réinventer. Construisons ensemble une entreprise se souciant autant de ses résultats financiers que de son empreinte sur son écosystème. Une entreprise sociétale. Une entreprise centrée sur l’Humain », déclare Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte.

Congé à temps partiel ou à temps plein pour créer ou reprendre une entreprise

Créer ou reprendre une entreprise peut être facilité par la prise d’un congé à temps partiel ou à temps plein qui permettent au porteur de projet de se consacrer au développement de son projet et de réintégrer l’entreprise dans le cas où son projet ne rencontrerait pas le succès escompté. Quelles sont les procédures à suivre ?

Pour utiliser ce droit d’un temps partiel ou à temps plein, le salarié doit avoir au moins une ancienneté de 24 mois, consécutifs ou non dans l’entreprise ou dans les autres entreprises du groupe, ne pas avoir pris de congé au cours de 3 dernières années. Toutefois, l’ancienneté requise peut être différente si elle est déterminée par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, à défaut, par convention ou accord de branche). L’ancienneté est appréciée à partir de la date de début du congé.

Quelle procédure suivre ?

En premier, le porteur de projet doit rédiger une demande dans laquelle figure

  • la date du début et la période de travail à temps partiel envisagé
  • la durée de congé ou de la période de travail à temps partiel envisagée.
  • la nature de l’activité que vous allez entreprendre.

Il doit remettre sa demande à son employeur en main propre et l’informer 2 mois à l’avance.

Le porteur de projet a le droit de ne pas préciser ses futurs projets dans sa demande. Toutefois, l’employeur peut demander plus de détails, mais il ne peut pas l’exiger.

Après avoir lu et examiné la demande, l’employeur doit lui faire part de sa décision. Ainsi donc, il informe le porteur de projet par une lettre recommandée ou remise en main propre, sa réponse. L’attente de la réponse ne doit pas dépasser 30 jours à compter du jour de réception de la lettre. Une non-prononciation équivaut à une acceptation.

Quelle durée ?

Le porteur de projet choisit la durée du congé qu’il souhaite, dans la limite d’une durée maximale, fixée :

  • Soit à la durée maximale déterminée par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, à défaut, par convention ou accord de branche),
  • Soit, en l’absence de convention ou accord applicable dans l’entreprise, à 1 an.

Elle peut être prolongée au plus d’1 année supplémentaire.

Le report ou le refus de la demande ?

– L’employeur peut retarder le départ dans la limite de 6 mois à compter de la présentation de sa réponse. Il n’a pas besoin d’une justification pour mettre en exécution sa décision.

–  L’employeur a aussi le droit de refuser la demande de congé s’il juge que l’absence portera atteinte à son entreprise ou qu’il estime que le porteur de projet devenir son concurrent. Il l’avertira de son refus par une lettre recommandée ou remise en main propre.

Si le porteur de projet décide de contester cette décision, il doit le faire 15 jours à partir de la date de réception de ladite lettre et présenter sa contestation devant le conseil de prud’hommes.

La possibilité de renouvellement ?

Si le porteur de projet veut renouveler la durée de son congé, il doit prévenir son employeur, 2 mois avant le terme du congé, par lettre recommandée ou en mains propres. Il est possible d’obtenir une prolongation maximale de 2 ans.

Comme à la première demande, il existe trois réponses possibles :

  • l’acceptation,
  • le report
  • le refus de prolongation.

En cas de report, l’employeur peut repousser jusqu’à 6 mois à compter de la date de renouvellement. Il peut également refuser la demande. En tout cas, que ce soit l’acceptation, le report ou le refus de la prolongation, tout nouvel avenant au contrat de travail doit être signé.

Si le porteur de projet souhaite revenir dans l’entreprise

Il doit informer l’employeur de sa décision d’être réemployé, par tout moyen permettant de justifier de la date de la notification (lettre ou courrier électronique recommandé, par exemple). Il l’informe au moins 3 mois avant la date de fin de son congé pour création ou reprise d’entreprise (sauf date différente prévue par accord collectif d’entreprise ou, à défaut, par convention ou accord de branche). Le salarié retrouve son emploi précédent ou un emploi similaire dans l’entreprise. Il perçoit une rémunération au moins équivalente à celle qu’il percevait au moment du départ en congé. Le salarié a le droit de bénéficier, si besoin, d’une réadaptation professionnelle, notamment en cas de changement de techniques ou de méthodes de travail.

L’ENTREPRENEURIAT FEMININ : des femmes audacieuses

L’entrepreneuriat féminin est en train de prendre son envol avec des femmes inspirantes et audacieuses qui ont su dépasser tous les clivages par leurs talents, leurs compétences. Aujourd’hui, force est de constater qu’elles ne sont pas nombreuses à franchir le pas. La Maison Veuve Clicquot dévoile ce jour un baromètre international. Celui-ci dresse un état des lieux de l’entrepreneuriat féminin : les idées préconçues, les barrières mentales et structurelles à lever.

Le constat de ce baromètre est sans appel, réalisé auprès de 2040 répondants dont 14.5 % en région parisienne. Alors que les femmes accordent plus d’importance que les hommes au fait d’être son propre patron (72% vs 65%), elles sont seulement 28% à vouloir devenir entrepreneure en France. C’est dire que les barrières à franchir sont élevées et leur demandent du courage.

Le réseau, un incontournable

En France, au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Japon ou à Hong Kong, 80% des femmes entrepreneures considèrent avoir besoin d’un réseau de femmes entrepreneures pour réussir Les Role Models les inspirent pour pouvoir surmonter les freins à la création.

En France, 91% des femmes aspirant à l‘entrepreneuriat considèrent les entrepreneures comme des femmes inspirantes. Pourtant, 12% des femmes seulement peuvent citer le nom d’une femme entrepreneure qui a réussi. Pour pouvoir se projeter et franchir le pas, avoir des modèles est clé est indispensable. Même si elles ne citent pas leurs noms, elles sont conscientes qu’elles existent. La presse a plus que jamais le devoir de les mettre sur le devant de la scène mais aussi les femmes entrepreneures à s’engager à leurs côtés.

Le besoin vital de Role Makers

Mais ces Role Models ne sont plus suffisantes, elles ont désormais besoin de Role Makers ! De plus, le besoin d’accompagnement est devenu vital et les Role Makers, des femmes qui aident, qui forment, qui accompagnent pour les aider à passer à l’action sans trébucher !  Faire émerger une nouvelle génération de femmes audacieuses, tel est le rôle des Role Makers. En effet, les femmes entrepreneures ont besoin de modèles et d’un mentor pour les guider.

Trop conscientes des risques !

En matière d’entrepreneuriat, les femmes sont plus conscientes des risques encourus que les hommes.  En France, 53% des femmes considèrent que les risques pris pour entreprendre ne valent pas les avantages qu’apporte la réussite (contre 48% des hommes). Une exception française, les femmes semblant être plus décomplexées face au risque au Royaume-Uni (38%), en Afrique du Sud (44%), au Japon et à Hong-Kong (48%).  

Les femmes françaises, plus pragmatiques que les hommes, se projettent dans l’impact – négatif – de l’entrepreneuriat sur leur vie de famille, avec une crainte de la difficulté à allier vie professionnelle et vie personnelle et bien sûr dans le regard critique de leur entourage. Dans l’imaginaire collectif, l’entrepreneuriat est un concept masculin et une femme qui devient entrepreneure doit se comporter comme un homme. Elle doit donc faire preuve des mêmes compétences que les hommes c’est-à-dire autorité, de détermination et d’audace. Pourtant, elle possède des atouts comme la créativité et l’ingéniosité.

Mais cette prise de risque est une réalité

Qui se confirme même une fois lancée dans l’aventure entrepreneuriale ! En France, 54% des femmes entrepreneures constatent qu’il est effectivement plus risqué pour elles d’entreprendre que pour leurs homologues masculins. Et la tendance s’étend malheureusement au-delà des frontières françaises : 57% au Royaume-Uni, 95% en Afrique du Sud, 60% au Japon, 68% à Hong Kong.

Des barrières mentales et structurelles à lever

Seulement 28% de femmes (contre 39% d’hommes) veulent devenir entrepreneures en France. Si la nouvelle génération de femmes ose plus facilement être audacieuse avec 42% des femmes de 20-29 ans voulant tenter l’expérience, l’écart se creuse avec les autres générations. 26% de personnes qui ne se sentent pas à leur place évoquent les barrières mentales et structurelles. Pourtant devenir entrepreneure leur permet de donner un sens à leur vie. Elles développent ainsi leurs propres valeurs et convictions et d’acquérir davantage d’indépendance.

Peur de l’échec !

65% des femmes affirment pouvoir être dissuadées de devenir entrepreneures par peur de l’échec, les hommes ne sont que 54% à ressentir cette crainte. Dans les faits, 36% des femmes entrepreneures affirment avoir déjà connu un échec professionnel en raison de leur genre.

La levée de fonds, un réel défi

Pour 41% de celles qui aspirent à l’entrepreneuriat, les hommes sont plus crédibles que les femmes quand ils essaient de lever des fonds pour financer leur projet entrepreneurial. Et ce chiffre grimpe même à 48% chez les femmes entrepreneures françaises mais ces tendances sont mondiales.

Être toujours excellente

Une fois ces barrières dépassées, 72% des entrepreneures françaises pensent devoir faire preuve de plus d’autorité que les hommes pour se faire respecter (63% au Royaume Uni, 69% en Afrique du Sud, 54% au Japon, 71% à Hong Kong). Et, quand elles le font, cela est mal perçu. 50% des entrepreneures françaises pensent que les femmes entrepreneures sont perçues comme trop autoritaires. Ce chiffre est égal ou supérieur à 50% à l’international.

Devenir une Role maker pour inspirer

Alors comment agir et comment tenir ? Réinventer l’imaginaire collectif, donner de nouveaux référentiels aux futures générations, agir concrètement, que l’on soit un homme ou une femme, chacun peut devenir Role Maker et inspirer des générations de femmes à oser être audacieuses. D’ailleurs, 72% des femmes françaises aspirant à l’entrepreneuriat expriment la nécessité de s’entourer d’un réseau d’entrepreneures pour briser leur plafond de verre.

Rendez-vous le 11 juin prochain avec celles et ceux qui font émerger une nouvelle génération de femmes audacieuses. C’est pour lui rendre hommage que sont créés le Prix Veuve Clicquot de la Femme d’Affaires en 1972 et le Prix Clémentine en 2014. Ils mettent en lumières des femmes entrepreneures au parcours d’exception. Depuis leur création, la Maison Veuve Clicquot a récompensé plus de 350 femmes dans 27 pays à travers le monde.

Les secteurs les plus attractifs en 2019 ?

Dans ce monde où attirer des talents et les garder s’avère particulièrement délicat, nombre de dirigeants se posent la question de ce qui pourrait attirer les talents dans leur entreprise. Ils misent souvent sur la notoriété ou sur le côté tendance et sur les nouvelles technologies. Qu’en est-il ? Quel sont les secteurs les plus attractifs en 2019 ?

L’aéronautique exerce ainsi la plus forte attractivité en 2019. (50%), d’après l’étude Randstad Employer Brand, souhaiteraient travailler dans ce domaine, suivi par le secteur de l’Industrie des biens de consommation (44%) et celui du Conseil et de l’assistance (43%) et occupe le palmarès de tète comme en 2018.  Décryptage.

L’étude Randstad Employer Brand mesure l’attractivité relative des entreprises dans 32 pays, représentant 75 % de l’économie mondiale. Elle est réalisée par l’institut d’études Kantar TNS pour Randstad N.V.  En France, l’enquête mesure l’attractivité relative de 250 grandes entreprises opérant sur le territoire national. L’attractivité relative correspond à la part des personnes qui souhaiteraient travailler pour un employeur qu’ils connaissent et non sur la notoriété Cette étude propose donc une vision réaliste de l’attractivité.  En France, l’échantillon comptait 9 893 personnes âgées de 18 à 65 ans. Il comprenait des étudiants, des salariés et des chômeurs, était représentatif de la population française (sexe, âge) avec une surreprésentation des 25-44 ans. Les interviews ont été réalisées entre le 30 novembre 2018 et le 28 janvier 2019.

Les secteurs en progression

Le secteur des médias, malgré le fait qu’il est balloté par les événements politiques, l’affirmation de la pratique du fact checking, (mot d’origine anglo-saxonne)  traitement journalistique très actuel, développé en raison de la multiplication de fausses informations, qui vise à examiner et à vérifier la véracité, l’authenticité et la pertinence d’une information mais aussi l’image d’un secteur redynamisé avec l’irruption de médias pure players avec pour seule interface le web et qui réinventent les formats d’information sur les réseaux sociaux avec parfois comme seul format la vidéo ou le digital.

– le secteur de l’économie numérique, seulement en 14ème positon qui regroupe pourtant des entreprises à la notoriété très forte (Google, Apple, Facebook, Amazon…) ainsi que les startups de la French Tech, avec une attractivité de 35%. Certes, ce secteur occupe une large audience mais les affaires liées au GAFA (Affaire Cambridge Analytica, optimisation fiscale…) ont montré l’envers du décor de ce secteur pourtant toujours signalé comme le nec plus ultra.

Quels sont les critères de choix d’un employeur…

Même s’ils affichent une baisse par rapport à 2018, ils suivent le palmarès suivant :

  1. Une rémunération attractive. Ce critère, en baisse de deux points par rapport à 2018, reste cité par près de deux Français sur 3 (62%),
  2. La convenance personnelle et le confort au travail. L’ambiance de travail est ainsi le deuxième critère cité (56%),
  3. L’équilibre vie professionnelle/vie personnelle (47%),
  4. La sécurité de l’emploi (43%) des sondés,
  5. Les perspectives de carrière (41%).

Mais celui qui pointe son nez : l’engagement sociétal

L’engagement sociétal des entreprises, 12ème critère cité, par 20% des Français. La RSE commence à s’imposer comme critère et cela particulièrement auprès des plus jeunes générations. La génération Z (18-24 ans) est celle qui valorise le plus ce critère. Il est cité par 26% de cette tranche d’âge. Or, ils sont l’avenir du recrutement et il faudrait donc que les entreprises le prennent en considération

…et les 5 critères qui poussent à s’en aller

Certes, si c’est la qualité de vie au travail attire les talents, les critères liés à la carrière et à la réalisation par le travail les poussent à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs :

  1. La rémunération qui, si elle est trop faible est le premier motif de départ d’une entreprise (47%)
  2. Les perspectives de carrière, 5ème critère d’attractivité, constituent le deuxième motif qui suscite leur envie de partir (34%)
  3. Le manque de reconnaissance (34%)
  4. L’intérêt du poste (28%)
  5. Localisation géographique (27%).

Mais que veulent donc les jeunes ?

Les Millennials (25-34 ans) et la génération Z (18-24 ans) qui retiennent l’attention constante des ressources humaines obligent à combattre toutes les idées reçues et les jugements sans fondement qui leur collent des étiquettes souvent de laxisme et de regarder le monde avec détachement

Pour les Millennials

  1. Le salaire
  2. L’ambiance de travail
  3. L’équilibre vie pro/vie perso
  4. Et des perspectives de carrières (à égalité avec l’équilibre pro/vie perso)
  5. La sécurité de l’emploi.

Les enseignements de 10 ans de marque employeur

La rémunération est depuis 10 ans, le 1er critère de choix d’une entreprise pour la grande majorité des Français.  Mais surtout, le retour de la croissance s’est accompagné d’une attention plus particulière portée à la qualité de vie au travail (QVT). Ainsi, l’ambiance de travail et l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle se sont progressivement installés, à partir de 2017, au sommet des préoccupations des Français.

Ce sont avant tout des considérations très individualistes et liées à la qualité de vie que privilégient désormais les salariés. Le travail est moins qu’avant un déterminant social majeur et, logiquement, l’intérêt du poste passe au second plan. La sécurité de l’emploi, qui était le premier critère en 2010, s’est effondrée à la 4ème place en 2019. L’évolution de ce levier est intimement liée au contexte économique. L’intérêt des missions, 4ème critère de choix en 2010 a perdu près de 20 points en 10 ans pour s’établir à la 6ème place, témoignant d’une évolution de valeurs données au travail.

L’engagement sociétal ne fait plus figure d’idée farfelue mais devient une tendance devrait se renforcer dans les années à venir en lien avec les défis environnementaux et sociaux auxquels les entreprises devront contribuer même si certains pourraient encore penser qu’il s’agit d’un effet de mode.

Et la tête du Palmarès des entreprises favorites est tenue par Naval Group (ex DCNS)

Pour leurs 10 ans, les Randstad Awards consacrent Naval Group (ex DCNS) comme l’entreprise la plus attractive auprès du grand public en 2019. Ainsi, plus d’une personne sur deux qui connaît Naval group souhaiterait travailler pour le leader de l’ingénierie navale. Louis Vuitton Moët Henessy (LVMH et bio Mérieux se classent deuxième et troisième.

Le travail a-t-il toujours du sens ?

Un Français sur cinq a le sentiment d’occuper un bullshit job. Pourtant dans l’univers de l’entrepreneuriat le sens du travail ou de la mission à accomplir est omniprésente et génère l’enthousiasme. A l’occasion de la fête du Travail, le 1er mai, le groupe Randstad a publié les résultats de son étude sur le sens au travail, menée auprès de 10 000 personnes.

L’étude est loin d’afficher une vision optimiste des salariés sur le sens du travail. En effet, près d’un Français sur cinq (18%) a le sentiment d’occuper un « bullshit job », terme choisi par l’anthropologue et économiste américain David Graeber, pour désigner un emploi inutile et dont on ne perçoit pas le sens.

Comment retrouver du sens ?

Les Français sont loin de proposer une solution unique. Ils suggèrent des pistes pour donner un nouvel élan au travail, preuves que ce phénomène représente une préoccupation majeure pour nombre d’entre eux. Ils proposent plusieurs directions mais qui convergent de manière générale vers la remise en question.

Pour 23%, trouver une nouvelle vision et un nouvel engouement passe par créer soi-même son emploi. Ils envisagent donc de sortir de leurs habitudes. Or, il y a un gap entre travailler pour les autres et créer sa propre société et en devenir le dirigeant. En quelques mots cela signifie qu’ils écartent la possibilité de trouver dans la société actuelle la solution. Ce résultat fait écho au succès de l’auto-entrepreneuriat et témoigne de l’appétence des Français pour l’entrepreneuriat. Plus de deux créations d’entreprises sur cinq sont ainsi le fait de micro-entrepreneurs en 2018.  Le salon de l’entrepreneur, les incubateurs, les accélérateurs… en sont le reflet comme d’ailleurs ce magazine qui depuis 10 ans. Ils ne cessent d’apporter aux entrepreneurs son soutien pour donner du sens à l’avenir et les sortir des sentiers qui les conduisent au burn out.

Mais aussi

20% d’entre eux pensent qu’il leur faudrait de changer radicalement de métier. A l’heure de la transformation digitale, des menaces de perdre son emploi, ce sentiment paraît découler de la sagesse et du bon sens. Il montre donc qu’ils ont totalement abandonné la vision de l’emploi à vie comme symbole de la réussite.  C’est pourquoi, ils plébiscitent avant tout la formation et la reconversion professionnelle (48%), même si cela implique une période de moindre rémunération. Ce qui signifie qu’ils pressentent ce que la formation et la reconversion peut leur apporter comme atout à long terme.

Selon François Béharel, Président du groupe Randstad en France « l’acquisition de nouvelles compétences apparaît essentielle. Ces résultats viennent à nouveau souligner l’importance de la réforme de la formation en cours. Celle-ci doit permettre de mieux aligner les besoins de compétences des entreprises et les aspirations des salariés »

Mais que garder les talents passe par le fait de donner du sens au travail « Le sens au travail est un déterminant essentiel dans l’emploi, et joue un rôle croissant pour attirer et surtout retenir les talents.  Devant cette quête de sens au travail, les Français ne restent pas passifs. Ils n’attendent plus de l’entreprise qu’elle leur apporte une solution. Ils préfèrent envisager de créer leur propre activité ou de changer radicalement de voie. » 

Mais pas à n’importe quel prix !

Ils ne sont ainsi que 28% à être prêts à renoncer à la sécurité de l’emploi et un quart à accepter des conditions de travail moins favorables. Ce sont les compensations financières et la protection sociale que les salariés français sont le moins enclins à accepter des sacrifices et sont cependant moins nombreux à être prêts à renoncer à un CDI (28%) ou à accepter un salaire moins élevé (20%). Ils ne sont que 22% à être prêt à accepter une couverture sociale (santé, chômage, retraite) plus faible. Il faut dire que le contexte économique les conduit à la prudence.

D’autres suggestions

13% estiment qu’une mobilité interne peut leur permettre de se sentir plus utile.

12% que leur quête de sens peut être satisfaite en conservant le même type de poste, mais dans un secteur différent.

10% estiment qu’il faut changer de type d’organisation (entreprise, ONG, secteur public, association…).

41% plébiscitent la mobilité géographique (41%), qui apparaît comme un moindre mal pour retrouver un emploi plus porteur de sens.

Méthodologie

L’étude Randstad sur le sens au travail a été réalisée à l’occasion de son étude annuelle Randstad Employer Brand Research sur l’attractivité des entreprises. Elle est réalisée par l’institut d’études Kantar TNS pour Randstad N.V. L’échantillon sondé comptait 9 893 personnes âgées de 18 à 65 ans. Il comprenait des étudiants, des salariés et des chômeurs, était représentatif de la population française (sexe, âge) avec une surreprésentation des 25-44 ans. Les interviews ont été réalisées entre le 30 novembre 2018 et le 28 janvier 2019. Les interviewés étaient sollicités par e-mail et invités à répondre à un questionnaire en ligne.

Le snacking, un marché de près de 3 milliards d’euros

Adapté aux contraintes du temps des consommateurs et lié aux nouvelles tendances alimentaires, le snacking connaît une ascension fulgurante. Pour rappel il s’agit de « fait de manger des plats tout prêts et standardisés, en dehors de repas ». Plus largement, cette dénomination s’applique aujourd’hui aussi sandwichs, hot-dogs ainsi que désormais des plats préparés. Focus sur ce nouveau mode de vie.

Afin de mieux analyser les nouvelles pratiques de consommation dites snacking, Nielsen a enquêté sur l’implantation et le développement des produits snacking avec son étude “Snack attack !”. Boissons, pizzas, sushis, salades, sandwiches… un univers dynamique qui correspond aux nouveaux besoins des Français : +10% en volume ! Près d’1 panier sur 5 contient au moins un produit de snacking.

La proximité, l’atout incontestable du snacking

Le snacking est devenu dans les zones où les bureaux se multiplient comme une opportunité pour déjeuner avec un budget modeste. De plus nombre d’entreprises ont une kitchenette équipée d’un micro-ondes pour réchauffer les plats. Cela plus particulièrement quand elles n’ont pas de restaurant d’entreprise. Pour payer les snackings, les tickets restaurant sont une précieuse aide car ils peuvent être utilisés auprès de 180 000 entreprises partenaires le plus souvent clairement affichés par un autocollant sur la vitrine à l’entrée du magasin incitant les consommateurs à les utiliser.

D’ailleurs l’enseigne Picard propose depuis peu des menus à un prix défiant la concurrence à réchauffer en trois minutes. Le snacking offre une pause déjeuner qui permet de consommer où bon leur semble et quand le beau temps est de mise, ils peuvent déjeuner dans un parc. Les magasins de proximité génèrent 17.8% des ventes de produits snacking… leur part de marché sur cet univers est deux fois plus importante que sur la moyenne des produits de grande consommation. 44% des ventes de snacking en proximité se font en Ile-de-France ; la région surperforme sur le snacking, aussi bien en proximité qu’en hypermarchés et supermarchés. La réalité c’est que le snacking rime le plus souvent avec travail au bureau.

Un marché qui s’envole

Le snacking représente 2.8 milliards d’euros en grandes et petites surfaces, soit 2.6% du chiffre d’affaires total des Produits de Grande Consommation. L’univers snacking connaît une forte croissance en volume (+10%). Il s’appuie notamment sur un fort développement du nombre de références (+4%) en magasin. En effet, les magasins ne cessent de proposer des produits attractifs et les rayons dédiés se trouvent à l’entrée des magasins pour mieux encore diriger les achats des consommateurs en leur proposant souvent des mets à la hauteur de la valeur de leur ticket restaurant.

Madrigale Darpas, consultante chez Nielsen, souligne “cette forte croissance s’inscrit dans un contexte de changement profond des habitudes alimentaires. De plus en plus les consommateurs adaptent leur alimentation à des contraintes de temps, un phénomène auquel s’ajoutent l’individualisation de la consommation et la recherche d’une alimentation saine.”

Quelle est la réalité du snacking ?

L’enquête Nielsen explique qu’en moyenne on compte désormais un acte d’achat snacking toutes les 3 semaines : 95% des foyers français ont acheté au moins une fois une référence snacking au cours de l’année écoulée ; un acheteur de snacking achète des produits snacking 20 fois dans l’année en moyenne ; 3.9 € dépensés par occasion et par foyer sur l’univers snacking. Les gros acheteurs de snacking sont plutôt aisés, moins de 35 ans ou 50-64 ans. Les foyers d’1 personne sont sur-représentés parmi ce cœur de clientèle snacking.18.3% des paniers d’achat contiennent au moins 1 produit snacking, soit près d’un panier sur cinq.

Manger sain, n’est-ce pas la nouvelle devise ?

Les chiffres sont éloquents puisque les salades en barquettes représentent 32.4% et les salades repas 15.8%, les sushis 26.9% et les jus qui accompagnent le repas 17.8% et sont davantage appréciés que les énergies drinks 13.9% et les colas 12.7%. Dans le détail des catégories, les salades (sous leurs différentes formes) et sushis portent l’essentiel de la croissance avec plus de 80 millions d’euros additionnels en 2018 par rapport à 2017.

Liora Bakis, consultante chez Nielsen, commente ces tendances : “Salades et sushis symbolisent la recherche de healthy snacking, que l’on voit également avec le développement des compotes, boissons au thé et infusions… Le snacking a un potentiel considérable, et les pistes sont nombreuses : au-delà du manger sain, citons pêle-mêle le développement du bio, une offre davantage pensée pour les seniors, plus de choix en drive…”

Le snacking a de beaux jours à vivre !

Pourquoi et comment créer son site internet ?

Certaines activités ne semblent pas nécessité de disposer d’un site internet. Pourtant, aujourd’hui posséder un site internet est devenu un incontournable pour toutes les entreprises et ceci quelle que soit votre activité ou vos canaux de distribution. Alors pourquoi se créer un site internet ?

Il existe de nombreuses raisons d’avoir un site internet et de dépenser un peu d’argent (voire beaucoup) pour créer votre site internet. Zoom sur les différentes raisons de créer votre site internet.

Il vous offre de la visibilité

Vos clients ou prospects sont nombreux à utiliser internet pour se renseigner sur votre entreprise. De multiples raisons peuvent les inciter à vouloir se rendre sur votre site : connaître vos produits ou l’emplacement de votre point de vente, vos coordonnées pour vous joindre pour acheter ou réserver, acheter directement en ligne ou tout simplement s’informer sur vos horaires d’ouverture. Alors ne manquez pas une vente parce que vous n’êtes tout simplement pas visible sur la toile.

Il est disponible 7j/7j, 24h/24

Inutile de vous répéter que contrairement à vous, il n’a pas besoin de dormir et donc qu’il est toujours disponible pour répondre aux questions des internautes. Votre site peut renseigner vos prospects ou clients notamment s’ils se sont en quête d’information et qu’ils ne sont pas très enclins à se déplacer pour l’obtenir. Il vous suffira d’anticiper ses questions  en sélectionnant les informations pertinentes à insérer dans votre site.

Il peut représenter un canal de vente supplémentaire

On ne vantera jamais assez la capacité des sites internet à développer le chiffre d’affaires. Si certains types d’activité n’utilisent pas internet comme canal de vente, il représente souvent un moyen pour développer votre croissance au-delà de votre zone géographique. A noter tout de même que si vous souhaitez réaliser un site marchand, un investissement en temps et en argent sera souvent nécessaire.

Il crédibilise votre activité

Si hier, un site internet représentait l’apanage de quelques entreprises, aujourd’hui il est devenu normal de posséder un site internet. Cela crédibilise notamment votre entreprise ainsi que votre savoir-faire. Aujourd’hui, en l’absence d’un site internet, les internautes peuvent se demander pourquoi vous n’en disposez pas et si votre activité est florissante. Le site internet rassure à minima et aujourd’hui, ne pas en avoir représente une source de dévalorisation.

Presque tout le monde utilise internet

Aujourd’hui, 85% des Français ont accès à Internet, autant vous dire que 85% de vos clients l’utilisent presque chaque jour et même 74% y accèdent tous les jours. Ce chiffre est encore plus élevé chez les jeunes de 18-24 ans. Vos clients y passent en moyenne 18 heures par semaine sur internet. Ces chiffres, qui sont en constante augmentation, montrent bien la place qu’a pris internet dans le monde moderne. A noter que l’immense majorité des entreprises ayant fait faillite ne sont pas présentes sur internet.

Il vous permet de vous présenter

Que ce soit au travers de photos, de vidéos ou tout simplement d’écrits, internet vous permet de mettre en exergue vos produits ou services de manière optimale. Vous demeurez le maître de ce qui y  est écrit et vous pouvez donc choisir avec précision les mots que vous employez pour présenter votre activité ou votre entreprise ainsi que vos avantages concurrentiels.

Les méthodes pour se créer un site internet

Pour commencer, il ne s’agit pas tout de suite, en général de créer un site internet marchand surtout si vous n’y connaissez rien. Créer un site internet vitrine représente d’ailleurs souvent une bonne solution pour démarrer car il est facile à mettre en place et vous permettra d’identifier vos besoins. Vous pourrez ainsi le faire évoluer au fur-et-à-mesure que vous cernerez de manière précise vos besoins. De nombreux éditeurs existent et fournissent aujourd’hui des sites internet complets. Ainsi, la plateforme de création de site internet Wix permet à des personnes même néophytes  de créer leur site. La plupart du temps, les éditeurs vous proposent des structures toutes faites que vous n’avez  qu’à remplir pour avoir en quelques heures votre site internet. Inutile d’être génie puisqu’il vous suffit de remplir les cases vides et de choisir la structure visuelle qui vous semble le mieux correspondre à votre activité.

Si par la suite, vous souhaitez réaliser un site marchand, il reste en général recommandé d’intégrer dans l’équipe un développeur car à long terme, cette ressource peut s’avérer très coûteuse et le développement du savoir-faire peut s’avérer crucial si vous souhaitez vous démarquer sur la toile.

Les ports francs, paradis du blanchiment et du détournement en Europe ?

Depuis la découverte du blanchiment de 230 milliards de dollars, majoritairement de l’argent russe, par un employé estonien de la Danske Bank l’an dernier, les scandales s’accumulent au sein de l’Union européenne. Dernièrement, l’affaire dite du « Caviargate » a également fait la une. On apprenait ainsi en avril 2018 qu’une douzaine de membres actuels ou anciens de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), une institution chargée de veiller au respect des droits de l’homme, de la démocratie et de la primauté de droit, auraient bénéficié de largesses des autorités azerbaïdjanaises en échange d’un lobbying musclé en faveur de ces dernières.

Ces eurodéputés auraient ainsi touché de nombreux avantages (quelque 50 000 dollars, des voitures, des prostituées, du caviar, des tapis et des nuits dans des hôtels de luxe de Bakou …) pour voter, en janvier 2013, contre un rapport dénonçant la situation des prisonniers politiques en Azerbaïdjan. Ils auraient également vanté la situation économique de cette ex-république soviétique à des investisseurs. La révélation de cette manigance a forcé l’ancien Président de l’APCE, l’espagnol Pedro Agramunt, à démissionner, tandis que plusieurs autres membres de l’APCE sont sur la sellette. « Les parlementaires impliqués sont invités à suspendre leur activité pendant qu’une commission examine leur situation au cas par cas » a sobrement indiqué le nouveau dirigeant de l’institution, Michele Nicoletti.

Les ports francs, au cœur de la fraude

Ces révélations ont donné le signal de départ à une vaste enquête réalisée par le think tank du Parlement européen, l’European Parliamentary Research Service, à la demande de la Commission européenne. Le document se penche notamment sur le rôle des ports francs dans la corruption des eurodéputés membres de l’APCE. Il tire à boulets rouges sur ces zones non soumises au service des douanes. L’institution les considère comme un outil majeur de facilitation de la fraude au sein de l’espace unique européen.

Le rapport pointe du doigt des entrepôts gigantesques, où s’entassent des œuvres d’art, des grands crus, des voitures de collection et autres produits de luxe. Ils seraient régulièrement utilisés par des sociétés écran pour réaliser des transactions sans réel contrôle ni aucune taxe. L’Administration de l’Enregistrement et des Domaines (l’administration fiscale luxembourgeoise) les a d’ailleurs reconnus comme des structures à « haut risque » pour le blanchiment d’argent, comme le rappelle le rapport.

A titre d’exemple, l’étude cite le port franc de Genève, qui à lui seul regroupe plus de 100 milliards de dollars d’œuvres d’art. Ce complexe était la propriété du marchand d’art suisse, jusqu’en 2017, année où il décide de revendre ses actions en réaction à un renforcement de la transparence sur ces structures, voté par le Parlement suisse. Le « roi des zones franches » est également détenteur d’autres ports francs au Luxembourg et à Singapour.

Un empire qui vacille

il fait partie des figures qui tiennent les plus gros ports francs européens. Le premier a été impliqué dans un scandale de corruption révélé par le journal EU Reporter en novembre dernier, et le second est accusé d’avoir volé des œuvres appartenant à la famille Picasso. Un francais ferait, quant à lui, l’objet d’un nombre croissant de plaintes par ses clients depuis 2015, où il est suspecté de fraudes pour une valeur estimée d’un milliard d’euros.

il aurait par ailleurs été arrêté en 2015, suspecté d’avoir pris part à un vaste système de blanchiment d’argent. Il a également dû verser 30 millions de dollars de caution la même année pour être libéré dans l’affaire Catherine Hutin-Blay – du nom de la belle-fille du peintre espagnol Picasso

Dauvergne dirige pour sa part Le Freeport, un port franc massif, actuellement dans le collimateur des autorités luxembourgeoises. L’ancien agent des douanes français, ex-adjoint au chef du bureau de lutte contre la fraude, compte en effet parmi ses proches l’homme d’affaires azéri à la réputation douteuse Khagani Bashirov, avec lequel il a collaboré au Luxembourg, à Chypre et au Royaume-Uni dans au moins 13 sociétés. La nature des liens entre le Français et ces entreprises impliquées dans le scandale de blanchiment qui touche l’Azerbaïdjan fait actuellement l’objet d’une enquête – même si Dauvergne assure collaborer avec les autorités fiscales et douanières luxembourgeoises pour contrôler ses clients.

Un manque de volonté politique

Si cette série de scandales a renforcé la volonté de contrôler les ports francs, certaines hautes figures de l’administration bruxelloise continuent à les défendre. C’est notamment le cas du Président de la Commission européenne, le luxembourgeois Jean-Claude Junker, et de Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière. Si ce dernier reconnait que ces derniers ont pu servir de couverture pour des « activités indésirables », ils n’en demeurent pas moins des outils de commerce importants à ses yeux.

L’attitude de ces deux ténors a d’ailleurs été décrite comme « condescendante » et « dédaigneuse » par l’eurodéputé Wolf Klinz, de la Commission spéciale sur la criminalité financière, la fraude fiscale et l’évasion fiscale (TAX3). Il déplore leur manque de coopération dans son enquête. Mais la situation pourrait bien évoluer. En mars dernier, le plan proposé par la commission TAX3, visant à progressivement démanteler les ports francs, a été approuvé au Parlement européen par 505 votes pour, 63 contre. Cela souligne « une volonté sérieuse de faire la lumière sur les activités frauduleuses et les irrégularités » entourant les ports francs, a noté Klinz.

« Les mécanismes d’enquête sur la fraude fiscale en Europe sont nuls » estime sans ménagement L. Burke Files, président de l’institut américain de lutte contre la corruption, dans un commentaire à propos de ces affaires. « Les lois anticorruption actuelles ne fonctionnent pas » regrette-t-il. Le constat est sévère, mais ce dernier reconnait que la situation est à peine meilleure dans son propre pays. Burke appelle donc à créer « un environnement dans lequel le crime n’est pas toléré ». Dont acte ?

Les enceintes intelligentes, un nouveau moyen de communication avec les clients ?

Les enceintes intelligentes, très largement implantées de l’autre côté de l’Atlantique ont-elles l’intention de conquérir l’Europe et de s’y implanter. Quels sont leurs rôles et leur impact dans l’hexagone ?

Aux USA où Gartner, entreprise de conseil, prévoit que 75% des foyers seront équipés en 2020 d’enceintes intelligentes. L’ IFOP a réalisé une étude auprès de 1500 Français et plus de 400 possesseurs d’enceinte intelligente pour comprendre leur impact.

Les résultats de l’étude mettent en exergue que 2018 a ouvert le chemin sur le marché hexagonal avec l’arrivée d’Amazon Echo, puis de l’HomePod qui faisait suite au lancement de l’assistant Google Home en 2017.

Des enceintes tout sauf des gadgets

Les géants du numérique envahissent la toile et le marché en offrant des enceintes à prix cassés afin d’infiltrer les foyers des Français et donc en conséquence à terme avoir la main mise sur ce secteur.

Mais leur ambition ne s’arrête pas là. L’enjeu pour Amazon, leader aux Etats-Unis, est d’intégrer son assistant vocal Alexa dans des appareils d’autres marques. Le groupe revendiquait ainsi, fin 2018, l’intégration de son assistant vocal dans 100 millions d’appareils dans le monde. En France, la box Delta de Free embarque par exemple Alexa, tout comme le fait l’enceinte intelligente qu’Orange.

L’étude IFOP révèle que ces appareils ont dépassé le statut de gadget technologique. Pour les marques, l’arrivée de ces appareils et plus largement des interactions vocales avec le consommateur pose plusieurs défis dont celui de devenir omniprésent et indispensable et de s’y imposer.

Pour acquérir la visibilité, les enceintes incontournables

Soigner son référencement sur Google était une stratégie incontournable pour les marques jusqu’à présent. Mais aujourd’hui il apparaît crucial d’intégrer aux moteurs de réponses les différents Assistants vocaux. Lancer de la musique, écouter la radio et rechercher une information sur l’actualité sont des activités qui font partie des nouvelles habitudes des utilisateurs mais à partir de leurs enceintes.

Quels sont les risques à les négliger ?

Pour les radios, selon l’étude :

« Le fait de ne pas être intégré dans le référencement de ces appareils, c’est prendre le risque de perdre une partie de leur audience qui passe d’une écoute via la bande FM ou une application vers l’enceinte intelligente. Mais aussi et surtout c’est risquer de passer à côté d’un puissant relais de croissance. 36% des utilisateurs qui écoutent la radio via l’enceinte déclarent le faire plus depuis qu’ils possèdent cet appareil. »

Ce nouveau mode de consommation a modifié le comportement des utilisateurs : 20% des utilisateurs confirment avoir changé leurs habitudes de consommation en matière de média. Dans le store de l’enceinte, celle-ci leur proposait une nouvelle fréquence. Ils s’en sont aussi remis à la marque média utilisée par défaut par l’enceinte. Pour résumer, pour les marques, elles vont devoir imaginer des stratégies pour parer un tel phénomène et y trouver une place essentielle.

Changer de paradigme envers et contre tout

Il faut changer sa manière de faire de la publicité. Ainsi, Amazon n’en accepte pas dans les applications proposées sur son store. Surtout, il faut en être conscient la marque peut être invisible aux yeux et aux oreilles du consommateur. Ainsi, en moyenne 62% formulent leur requête sans citer le nom de la marque proposant ce service, ce taux variant fortement selon les types d’usages.

« Obligée d’attendre la sollicitation de son client, contrainte de lui apporter le service via quelques mots, il ne reste à la marque que la pertinence de sa réponse pour briller et renforcer son lien avec le consommateur. Sa propension à rester dans l’univers serviciel du consommateur dépendra de sa capacité à accompagner, conseiller et proposer des solutions pertinentes, au bon moment. Se rendre indispensable ou disparaître en somme. La compétence des marques dans la gestion des données collectées sera évidemment le prérequis de cette réussite. »

 La confiance mais pas aveugle

Mais cette étude révèle une relation pleine de contradiction face aux données personnelles. Les entretiens qualitatifs montrent qu’en face d’une valeur d’usage identifiée ou même d’une simple promotion, ces considérations sur la sécurité des données ne sont pas acquises. La fragilité de cette crainte tient à l’opacité qui entoure ces enjeux. Un risque existe, chacun en a la conviction mais il est difficile de la cerner.

En conséquence, les consommateurs donnent leur confiance aux acteurs présentant, selon leur compréhension, la plus grande compétence technologique, les meilleures garanties contre des fuites ou des failles de sécurité. Ainsi Google et Amazon sont les entreprises qui rassurent le plus les internautes français sur leur capacité à gérer leurs données personnelles. Il faudra convaincre les consommateurs de l’importance de leurs données personnelles. Mais aussi il sera nécessaire de leur apprendre à les protéger et à ne pas faire une confiance aveugle au risque de se retrouver otage de leurs enceintes.

Les start-up et les grands groupes : une relation complexe

Le baromètre 2019 de la relation entre les startups et les grands groupes révèle que les grands groupes et les start-up vivent une relation complexe et emplie de stress mais qu’ils arrivent à s’harmoniser pour finalement profiter les unes des autres.

Deux réalités de vie professionnelle qui ont tout intérêt à se soutenir mais dans les faits  même si 79% des startups et 86% des grands groupes estiment que leur culture d’entreprise est bien comprise par l’autre partie, des divergences restent encore très marquées en raison de leurs besoins et de leur manière de fonctionner. Parmi les vecteurs de création de valeur identifiés par les grands groupes, 73% d’entre eux citent l’expérience utilisateur, devant le gain en termes d’image (55%) et la réalisation d’un Proof Of Concept (55%).  Pour 74% des startups de plus de 6 mois, l’augmentation du chiffre d’affaires constitue le critère principal de la création de valeur et c’est tout simplement parce que sans paiement la start-up ne peut devenir pérenne.

Le Village by CA, écosystème unique où startups et grands groupes se rencontrent et coopèrent pour innover ensemble, a mesuré pour la troisième année consécutive et pour la première fois en partenariat avec Capgemini, l’évolution des relations entre startups et grands groupe. Le “Baromètre 2019 de la relation startup/grand groupe” ausculte ainsi l’évolution de cette relation à l’aune de quatre indicateurs principaux : la rapidité, la simplicité, la bienveillance et la création de valeur.

Des startups de plus en plus exigeantes

84% des startups souhaitent que

  • le délai entre la prise de contact et la prise de décisiondiminue et la demande est élevée puisqu’elle est 18% de plus qu’en 2018. A contrario les grands groupes ne sont que 60% à prendre en considération ce besoin, soit 10% de moins que l’année précédente.
  • les délais d’exécution, quant à eux sont estimés encore   lents ou trop lents et ce fait apparaît même en augmentation 77% des startups (vs. 75% en 2018).

Les délais de paiement, le frein au développement des start-up

Les délais de paiement qui sont estimés lents ou très lents par 80% des startups (vs. 64% en 2018) alors qu’ils ne sont que 45% dans les grands groupes à le ressentir (vs. 64% en 2018). L’écart entre les deux parties est très marqué cette année alors qu’en 2018 la perception était identique des deux côtés avec 64% des interrogés qui regrettaient ces délais.

Ainsi, Lisa Lévêque, Lead Business Developper chez Ferpection explique :

“Si la relation purement opérationnelle se passe toujours assez bien, il est toujours compliqué pour les grands groupes de comprendre nos enjeux et contraintes, notamment financières. Nous avons un nombre d’impayés ou de retard de paiement beaucoup trop important venant de groupes qui devraient être capables de payer dans les temps.” 

Les start-up, une prise de conscience de leur valeur

En 2019, les grands groupes se perçoivent plus performants dans les délais de paiement, et la rapidité en général, qu’ils ne le sont en réalité. A contrario, l’insatisfaction et l’exigence de rapidité des startups est en hausse.

Selon Seddik Jamai, en charge du Digital Financial Services & FinTech au sein de l’entité Services Financiers chez Capgemini Invent « Il semble que les startups aient pris conscience de leur valeur et soient devenues plus exigeantes dans leur relation avec les grands groupesSur le terrain, on se rend compte que les opérationnels au sein des grands groupes essaient de faire bouger les lignes pour que la collaboration avec les startups soit plus efficace. Cependant, côté fonctions supports (juridique, finance, achats…), il reste encore une belle de marge de progression ».

Compréhension mutuelle certes

En 2019, les deux parties s’accordent à dire que leur culture d’entreprise est bien comprise par l’autre. 79% des startups et 86% des grands groupes l’affirment, en forte hausse par rapport à 2018. En effet, seules 56% des startups et 64% des grands groupes le pensaient l’année dernière.  La hausse du sentiment de compréhension mutuelle est donc de 41% du côté des startups et 34% du côté des grands groupes.

… Mais l’équilibre de la relation n’est pas perçu

L’étude révèle que les deux parties déplorent des conditions contractuelles non adaptées : 47% des grands      groupes et 46% des startups sont alignés sur ce constat.

La création de valeur : une divergence notable

Pour les grands groupes, l’amélioration de l’expérience utilisateur constitue la clé de voûte de leur rapprochement avec les startups. En effet, ils citent ce critère à hauteur de 73% d’entre eux comme élément de satisfaction majeur, devant le gain en termes d’image (55%) et la réalisation d’un Proof Of Concept (55%).

Pour les start-up : le chiffre d’affaires avant tout

Pour elles, l’intérêt consiste avant tout à bénéficier de références et augmenter leur chiffre d’affaires. On peut même noter des divergences en fonction de la maturité des jeunes pousses.

Pour 74% des startups de plus de 6 mois, l’augmentation du chiffre d’affaires constitue le critère principal de la création de valeur attendue de la collaboration avec un grand groupe. L’obtention de références ainsi que l’augmentation de leur visibilité sont également deux critères plébiscités par plus de 60% d’entre elles.

Pourtant, les toutes jeunes pousses de moins de 6 mois valorisent en premier lieu l’augmentation de leur visibilité (78%), critère décisif pour leur futur développement.

Selon Fabrice Marsella, Directeur du Village by CA Paris. « Après une tendance forte d’amélioration de la relation entre startups et grands groupes en 2017 et 2018, les startups expriment une plus grande impatience à accélérer la concrétisation et l’industrialisation de leur projets. Mais ce que nous trouvons particulièrement remarquable c’est que l’envie est toujours là : startups et grands groupes restent convaincus de l’intérêt de la collaboration. Il reste à renforcer les conditions nécessaires et suffisantes à leur réussite, qui ne sont pas encore toutes atteintes ».

Méthodologie

En 2019, 159 personnes ont répondu à l’étude : 61 représentants de grands groupes et 98 représentants de startups. Le questionnaire a été administré à la fois auprès des startups et des grandes organisations des réseaux respectifs de Capgemini, du Village by CA, de Syntec Numérique et plus largement aux acteurs clés de l’écosystème français.