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Amazon : une nouvelle stratégie pour sa livraison

Le géant américain Amazon repense ses solutions pour faire face à la demande de ses consommateurs, toujours plus nombreux sur sa plateforme. L’entreprise a annoncé dernièrement lancer un plan d’aide à la création d’entreprise pour étendre son réseau de livraison. Avec une mise de départ de 10 000 dollars, des petites entreprises pourront se développer pour multiplier les flottes de livreurs. Mais comment s’organise la concurrence ?

Une demande forte nécessitant de revoir la stratégie de livraison

Amazon conquiert le monde. L’entreprise continue de se diversifier avec plusieurs services à son actif. Avec un abonnement annuel, elle propose la livraison des produits provenant de sa plateforme en seulement 1 jour ouvré. Et elle invite même les utilisateurs à profiter de séries et de films avec son service de vidéo à la demande. La croissance ne s’arrête pas pour l’entreprise de Jeff Bezos et les défis à relever se multiplient. Son activité principale avec sa plateforme d’achat convainc de nombreux internautes pressés de recevoir leurs produits. Elle doit donc se réorganiser sur sa stratégie de livraison. Pour répondre à la forte demande des consommateurs, elle a annoncé dernièrement mettre en place une aide à la création d’entreprise. Si cette proposition concerne seulement les États-Unis pour le moment, il est possible qu’Amazon souhaite développer l’offre tout autour du globe. Pour relever le défi elle a déjà fait appel à des sous-traitants et au service de la poste américaine mais les enjeux sont toujours plus grands. Avec sa proposition, elle souhaite titiller les entrepreneurs américains afin qu’ils se lancent dans l’aventure. La seule condition pour débuter aux côtés de la firme américaine : investir 10 000 dollars.

Une aide à la création d’entreprise pour motiver les entrepreneurs

Pour cette nouvelle stratégie, l’entreprise a affirmé aider les prochains entrepreneurs. Ils seront accompagnés pour ouvrir et gérer leur structure créée dans l’unique but de livrer des colis Amazon. Les services nécessaires comme la location de véhicules, de tenues pour les livreurs et les assurances seront reliés au cybermarchand. En somme, les entrepreneurs seront suivis par Amazon pour s’assurer de la gestion des petites entreprises de livraison. Il s’agit donc d’une opportunité pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure. Une aide à la création d’entreprise par un service comme Amazon peut avoir de réels avantages pour commencer. Le géant américain a d’ailleurs promis que pour ceux qui réussiraient le challenge, ils pourraient gagner jusqu’à 300 000 dollars par an, pour une flotte de 40 véhicules. Avec cette stratégie de plus en matière de livraison, l’entreprise devrait réussir le pari de couvrir l’intégralité des États-Unis pour répondre à la demande toujours plus accrue Outre-Atlantique.

Un mastodonte face aux « petits »

Avec son concept du « client first », l’entreprise a su convaincre plus d’un consommateur. La plateforme propose tout type de produit et la livraison s’avère extrêmement rapide contrairement aux concurrents. Que ce soit sur le web ou en matière de livraison, le géant a su se faire des ennemis. Sur Internet, les cybermarchands sont nombreux comme Ebay ou encore la Fnac (pour la France), mais Amazon continue de dominer par ses propositions alléchantes. La croissance de l’entreprise américaine a d’ailleurs provoqué des difficultés pour des chaînes de magasins comme La Grande Récré. La marque de vente de jouets pour enfants plombée par son endettement et la concurrence de l’Américain se retrouve face à un redressement judiciaire.

Amazon, un géant à la volonté de s’émanciper

La plateforme ne cesse de faire des heureux et les services de livraison se voient aussi impactés aux États-Unis. UPS et Fedex jusqu’ici prenaient en charge les colis d’Amazon pour les délivrer aux consommateurs. Mais les deux géants de la livraison express avec l’arrivée de petites entreprises spécialisées verront bientôt leurs chiffres d’affaires baisser de manière significative. Le géant possède désormais une vraie flotte de véhicules et de transporteurs pour alimenter les entrepôts mais également les consommateurs. L’objectif est désormais de s’affranchir au maximum des autres grandes entreprises. Même si le pari d’aider à la création d’entreprise semble risqué, le géant souhaite tenter l’expérience pour dominer à lui seul le secteur des achats en ligne mais également celui de la livraison.

L’entreprise de Jeff Bezos ne cesse de multiplier les innovations pour répondre aux besoins des consommateurs. Elle est à l’origine du site marchand, du service de VOD Amazon Prime Video, de l’assistant vocal Alexa, des magasins Amazon Go et du concept de livraison par drone. La croissance de l’entreprise ne devrait pas s’arrêter pour le moment. La conquête mondiale d’Amazon ne fait que commencer. Face à cela, les entreprises du monde entier spécialisées sur ces secteurs s’inquiètent de la montée en puissance du géant. Les consommateurs affirment leur dépendance aux différents services, ce qui devient parfois insurmontable pour de nombreuses entreprises. Pour faire face à cette concurrence importée d’Outre-Atlantique, certaines font le choix de se rassembler comme la Fnac et Darty dernièrement qui ont décidé de fusionner.

Amazon va bientôt permettre de payer… avec la paume de la main

Amazon a levé le voile sur sa toute nouvelle technologie de reconnaissance biométrique, permettant de transformer une main humaine en un moyen de paiement. La solution Amazon One utilise en effet la paume de la main pour permettre à l’utilisateur de s’identifier, en utilisant une combinaison de détails de surface, ainsi que des motifs de veines pour créer une « signature de paume ».

Un nouveau système de paiement Amazon One

En d’autres termes, à l’approche d’un terminal de paiement, plutôt que de dégainer votre carte bancaire « sans contact », votre smartphone pour régler avec Apple Pay ou Google Pay, ou encore votre smartwatch, il suffira de laisser l’appareil scanner la paume de votre main, pour aussitôt valider une transaction. Dans un premier temps, Amazon souhaite utiliser cette technologie (Amazon One) dans ses boutiques Amazon Go à Seattle.

Selon le géant américain, la reconnaissance de la paume de la main se veut plus nettement plus « vie privée friendly » que la reconnaissance faciale. Impossible en effet de reconnaître une personne en regardant la paume de sa main. De même, cette technologie implique le fait de devoir, de manière délibérée, passer sa main au-dessus d’un scanner pour valider son paiement, tandis que la reconnaissance faciale peut tout à fait être utilisée à l’insu de l’utilisateur.

Amazon précise que l’on n’a même pas besoin d’un compte Amazon pour utiliser le service, qui nécessite simplement un numéro de téléphone et une carte de crédit. Les utilisateurs d’Amazon One pourront également supprimer leurs données biométriques du système s’ils ne souhaitent plus utiliser le service. Bref, le futur du paiement est peut-être déjà sur votre main…

Le phénomène des trottinettes électriques en libre-service

Après les vélos, les scooters et les voitures en libre-service, voici les trottinettes électriques. Depuis le 22 juin dernier, ces engins se trouvent sur les pavés et les trottoirs de la Capitale. Leurs noms : Lime-S. C’est la start-up américaine Lime, fondée en 2017 par Toby Sun et Brad Bao, qui a mis en place ce système. La trottinette est proposée aux Parisiens au prix de quatre euros pour un trajet de vingt minutes. Dotée d’une autonomie de 50 kilomètres, elle peut atteindre une vitesse de 24 km/h et reste accessible de 5 à 21 heures. La société prévoit de s’installer dans 25 villes en Europe. Zoom sur ce phénomène déjà déployé au sein d’autres pays comme les États-Unis et qui prend de l’ampleur.

Les trottinettes électriques s’imposent de plus en plus dans le paysage et séduisent de nombreux utilisateurs, à l’international comme en France. Facilement maniables, amovibles et pliables, elles permettent de se faufiler n’importe où et se transportent aisément dans les transports comme le métro, le bus ou le train. L’engin à roulette est un moyen de locomotion pleinement adapté à l’environnement urbain, permettant d’effectuer de courts trajets entre son domicile et son lieu de travail. En 2017, pas moins de 50 000 trottinettes électriques ont été vendues en France, soit cinq fois plus qu’en 2015, selon Carel Wijngaards, le dirigeant de la marque leader du secteur, E-Twow.

Un boom aux États-Unis

Née aux États-Unis dans le milieu des années 2000, la trottinette électrique a été popularisée par Segway, l’entreprise de Dean Kamen, spécialisée dans le transport à deux-roues. Des start-up américaines ont décidé de surfer sur ce secteur. Depuis mars, les entreprises Bird, Spin et Lime ont ainsi mis à disposition plusieurs centaines d’exemplaires en libre-service au sein de nombreuses villes américaines comme San Francisco et Charlotte. Lime fait figure de leader, en comptabilisant plus de trois millions de trajets dans le monde, avec ses vélos et ses trottinettes électriques. Pour se financer, elle a levé 350 millions de dollars auprès du fonds d’investissement Google Ventures. Face à la croissance de ce type de transports, certaines villes américaines ont néanmoins décidé de faire la chasse à ces start-up depuis juin dernier. En cause : la colère de nombreux habitants qui dénoncent des véhicules mal garés, prenant trop de place sur les trottoirs et mettant en danger les piétons lorsqu’ils sont utilisés. Plusieurs mairies ont ainsi instauré un cadre réglementaire pour limiter la circulation de ces trottinettes électriques. À San Francisco, un permis spécifique sera dorénavant nécessaire, délivré à cinq entreprises au maximum dans le cadre d’une expérimentation ordonnée par la ville. À Miami, l’administration a même complètement interdit ces engins motorisés sur son territoire. Malgré tout, de nouveaux acteurs cherchent à entrer dans ce marché en pleine expansion. C’est notamment le cas d’Uber et de Lyft, sociétés américaines de voitures de transport avec chauffeur qui ont décidé de déposer un dossier auprès de la mairie de San Francisco pour obtenir ce fameux permis. D’autres pays sont également séduits par ce nouveau marché. La Russie s’est, elle aussi, lancée dans le service de location de trottinettes électriques. À Moscou, le 19 mai dernier, plus de 20 000 personnes se sont inscrites auprès de deux entreprises, Delimobil et Youdrive.

Des projets déjà mis en place en France

Lime n’est pas la première société de trottinettes en libre-service à vouloir s’imposer sur le marché dans l’Hexagone. La start-up strasbourgeoise Knot, cofondée par Polina Mikhaylova, a expérimenté le concept dans le cadre d’un appel à projets, durant l’été dernier, en déployant une quarantaine de trottinettes à Montrouge et Châtillon. Son objectif : proposer un moyen de déplacement dédié aux petits trajets en ville, sur des campus universitaires ou des entreprises ainsi qu’entre une gare et un lieu de travail. Depuis, l’entreprise a lancé une offre limitée dans deux localités, Saint-Denis et à Colmar, avec seulement trois trottinettes pour la commune d’Île-de-France et seize pour la ville du Grand Est. Au Mans, la start-up SophieTrot, fondée par Bertrand Faivre et Cristian Sandu, a lancé une expérimentation en janvier 2017, avec deux bornes où des trottinettes électriques étaient proposées à la location. Quant au promoteur immobilier français Tissot, il veut lancer sa propre trottinette électrique en libre-service pour la déployer à Montpellier, avec l’objectif d’attirer les marchés régionaux mais aussi nationaux.

Mais la trottinette électrique en libre-service séduira-t-elle les Parisiens et le concept survivra-t-il ? Rien n’est moins sûr. De nombreuses sociétés de vélos en libre-service sont venues s’installer dans Paris depuis plusieurs mois. Surnommés Obike, Mobike ou Ofo, ces moyens de locomotion ont envahi les rues de la Capitale, avec plus ou moins de succès. Gobee.bike, la start-up hongkongaise pionnière en la matière, a fait le choix de quitter les villes françaises et européennes en février 2018. En cause, de multiples invincibilités et dégâts causés sur le matériel. 3 200 vélos ont été dégradés, plus d’un millier volés et 6 500 interventions ont dû être réalisées par les agents et réparateurs de l’entreprise. Quant au service de voitures du groupe Bolloré, Autolib’, lancé en 2011, il s’arrêtera le 31 juillet prochain. Les raisons de cet échec : un nombre d’abonnements qui n’a cessé de diminuer depuis 2016, un service qui a perdu en qualité avec des voitures dégradées et une concurrence féroce de la part des VTC.

Concours d’innovation Even’Up : l’agroalimentaire à l’honneur

Encourager l’émergence de start-up pour le compte des agriculteurs et des consommateurs. Voici l’objectif que s’est fixé Even, le groupe coopératif breton qui constitue l’un des protagonistes décisifs de l’agroalimentaire français. En partenariat avec le Village by CA Finistère (accélérateur d’entreprises innovantes de la banque Crédit Agricole, ndlr) et  Valorial, (pôle de compétitivité agroalimentaire présent sur le grand Ouest, ndlr), il a créé un concours d’innovation Even’Up. Après un appel à candidatures lancé en février dernier, 44 participants ont été pré-sélectionnés. À l’occasion d’une journée de pitchs fin juin, onze entrepreneurs ont pu présenter leur produit novateur. Un jury de quinze experts a désigné cinq lauréats. Découvrez ces start-up.

Pour favoriser un secteur agroalimentaire tricolore au fort potentiel, le groupe Even a lancé son concours Even’Up ouvert aux étudiants, salariés, entrepreneurs et retraités. Il se base sur quatre thématiques comme la nutrition, les nouveaux modes de commerce et de services aux consommateurs ou encore les technologies permettant d’améliorer la production agricole. Cinq vainqueurs ont ainsi été sélectionnés. Comme récompenses, ils recevront un accompagnement personnalisé avec des experts, une dotation totale de 150 000 euros, l’adhésion à Valorial et une intégration au Village by CA Finistère pour une durée d’un an.

Source Nutrition et sa marque de repas à boire Vitaline

Fondée en 2015, par Sébastien Worms et Alexis Fournier, la start-up Source Nutrition a lancé sa marque d’alimentation à boire, Vitaline. Elle propose toute une gamme de déjeuners à base d’ingrédients naturels issus de l’agriculture bio, vendus en bouteille ou en sachets. Les fondateurs sont partis du constat que leurs repas habituels étaient de faible qualité nutritionnelle et que les gens choisissaient davantage des plats préparés et des fast food, rapides, mais mauvais pour la santé ou des plats sains, mais chers et compliqués à réaliser. Pour accéder à une alimentation rapide, équilibrée et pratique, les dirigeants ont ainsi mis en place Vitaline. Selon l’entreprise, leurs produits apportent au moins 33% des besoins nutritionnels journaliers par repas. Élaborés à partir d’ingrédients entiers, uniquement broyés et lyophilisés, ils sont également sans conservateurs ni arômes artificiels. Les boissons sont riches en phytonutriments (composés présents à l’état naturel dans les aliments d’origine végétale, ndlr) qui ont des effets favorables sur l’organisme comme une résistance à la fatigue physique. Différentes saveurs sont proposées : amande, cacao, fruits rouges et carotte curcuma. Pour attirer les consommateurs, un pack « découverte » contenant douze flacons est exposé sur leur site internet au prix de quarante-cinq euros.

Kolectou et sa gamme de gâteaux recyclés Tadaam !

Initiée en 2016 par Noémie Gourtay et Emma Mairel, étudiantes en agroalimentaire à l’occasion d’un projet d’étudiant, la start-up Kolectou a été créée cette année. Elle a mis en place Tadaam !, une panoplie de préparations prêtes-à-l’emploi pour l’élaboration de moelleux, cookies, cakes et muffins salés. L’originalité de ses produits est qu’elle repose sur un recyclage des surplus et écarts de pain, servant alors de base pour la fabrication. Objectif : lutter contre le gaspillage étant donné que 10 à 15 % du pain fabriqué n’est pas consommé. L’entreprise récolte chaque jour ces stocks auprès de sociétés de la région Grand Ouest comme le groupe Boulangerie Pâtisserie Associés. Les pains sont ensuite broyés et transformés en farine, en remplacement de celle composée de blé. Pour l’instant, leurs produits ne sont pas encore vendus en magasin, mais des phases de tests sont effectuées avec l’aide de Sodexo (multinationale française de services, ndlr), auprès de restaurants d’entreprise et universitaires. La start-up propose également des animations et des kits pédagogiques pour sensibiliser le public à l’anti-gaspillage.

Cook&Be et sa plateforme de menus personnalisés

Lancée en 2014 par Pascal Briet et Jérémy Marc, la start-up propose une plateforme dédiée à l’alimentation équilibrée, compatible sur ordinateurs, Smartphones et tablettes. L’idée du concept est partie des troubles alimentaires du premier fondateur qui s’est retrouvé face à de nombreuses recommandations de diététiciens, tout en ne sachant pas laquelle choisir. Le système planifie ainsi tous les menus de la semaine de l’utilisateur, selon ses goûts, ses problèmes de santé et son budget. Toutes les suggestions de la plateforme contrôlent les apports sur trente nutriments essentiels afin de garantir une alimentation saine. La procédure d’inscription est simple et rapide : le membre a juste besoin de renseigner ses contraintes de temps et ses envies alimentaires. Grâce à un algorithme, il reçoit des suggestions de recettes équilibrées et personnalisées puis récupère une liste de courses qu’il peut imprimer ou visualiser sur son téléphone. Une version payante est disponible à partir de trois euros par mois, avec un programme minceur et un diététicien en ligne qui répond aux questions des utilisateurs.

Les solutions de Trust’Ing – Alf’Ing et l’application FlyMenu

Depuis 2014, la société Trust’Ing – Alf’Ing de Eric Juncker développe des solutions techniques valorisant les légumineuses fourragères destinées à l’alimentation animale. Elle a ainsi inventé une machine qui sépare, directement sur un champ, une fraction de feuilles riche en protéines dénommée « parèp » et une autre partie de tiges riche en fibres, prénommée « alfib ». La récolte complète est exécutée en une seule journée. L’entreprise, avec ce produit, veut ainsi favoriser l’autonomie en protéines et en besoins énergétiques pour l’alimentation des animaux de la ferme, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et les importations de produits de soja. Quant à la  société Elphilog dirigée par Philippe Le Maître, elle a créé en 2016, l’application FlyMenu. Elle permet de faire des courses à partir de sites de recettes partenaires comme « L’atelier des Chefs » ou « Aux Petits Oignons ». En un clic, tous les ingrédients des plats sélectionnés sont transposés dans une liste de course personnalisée. Les enseignes proposant drive ou livraison à domicile comme Franprix et Toupargel s’occupent alors de la préparation et de la remise en moins d’une heure. Le service n’est pour l’instant disponible qu’à Paris et Lyon, mais va s’implanter prochainement sur l’ensemble du territoire.

Ces start-up innovantes vont ainsi se développer pleinement dans le domaine français de l’agroalimentaire. Le marché est en pleine expansion avec les nouvelles transformations techniques et technologiques. L’industrie favorise le travail dans l’Hexagone, avec 4 491 emplois en 2017, selon les chiffres publiés par l’ANIA (l’Association nationale des industries alimentaires, ndlr). Son chiffre d’affaires a atteint plus de 180 milliards d’euros.

Les entrepreneurs prennent-ils véritablement des vacances ?

Pour la plupart des gens, les vacances d’été signifient détente, repos et lâcher prise. C’est l’occasion de diminuer la pression et le stress ainsi que de se ressourcer et de prendre du temps pour soi. Du côté des entreprises, elles tournent au ralenti et l’activité est beaucoup moins intense que le reste de l’année. Reste que de nombreux entrepreneurs rechignent à partir en vacances. Préoccupés et angoissés à l’idée de laisser leur société seule par crainte que quelque chose de préoccupant arrive, ils culpabilisent à l’idée de prendre une ou deux semaines de repos. Wity, le 1er cabinet digital global en expertise-comptable, droit et stratégie ainsi que Qapa, l’agence d’intérim en ligne, ont mené en juin dernier une étude en interrogeant les dirigeants sur la question des vacances. Découvrez les résultats.

Les vacances n’étaient pas dans les esprits de nombreux dirigeants français au cours des dernières années. 40 % des micro-entrepreneurs travaillaient pendant les week-ends et les congés, d’après une enquête réalisée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques, ndlr). Selon une étude de Vistaprint (site de e-commerce fabriquant des produits de marketing physique et numérique pour les entreprises, ndlr) en 2017, qui a interrogé cinq cents entrepreneurs de PME, 32% ont pris quinze jours de repos ou plus durant l’été tandis que 12% n’en ont pas pris du tout. Avec la nouvelle étude de Wity et de Qapa effectuée auprès de 135 000 entreprises françaises, nous découvrons que les entrepreneurs partent en vacances, mais qu’ils ont encore du mal à se déconnecter pleinement de leur travail.

Les dirigeants prennent des vacances, mais de courtes durées

89% des entrepreneurs interrogés déclarent partir chaque été en vacances. 68 % d’entre eux privilégient le mois d’août pour partir contre 22 % et 13 % pour les mois de juillet et de septembre. Les dirigeants ne prennent pas pour autant plus de trente jours de repos. Ils sont 26 % à s’attribuer une semaine, 39 % deux semaines, 23 % trois semaines et 12 % plus de vingt et un jours. Mais avec qui partent-ils en vacances ? Globalement, 40 % des entrepreneurs partent avec leur conjoint et 37 % avec leur femme et leurs enfants. Les amis et la famille proche comme les parents ainsi que les frères et sœurs arrivent en troisième et quatrième position avec respectivement 25 % et 23 %. Seulement 9 % d’entre eux décident de partir seuls.

Les voyages à l’étranger et les activités détentes privilégiés

Les entrepreneurs privilégient les voyages à l’étranger. Ils sont ainsi 52 % à affirmer qu’ils partent loin de l’Hexagone. 68 % d’entre eux font le choix de se rendre en Europe, 22 % en Asie et 14 % en Amérique du Nord. Sur les 39 % de dirigeants qui ont décidé de rester en France, 36 % préfèrent se déplacer sur la côte Atlantique, et 35 % sur la côte méditerranéenne. Ils ne sont que 18 % et 11 % à partir à la campagne ou à la montagne. La plupart des entrepreneurs préparent leurs vacances à la toute dernière minute : ils sont 56 % à le faire contre 28 % qui les élaborent 3 mois à l’avance. Concernant les activités effectuées pendant leurs congés, deux occupations sont mises en avant :  72% des entrepreneurs ont une préférence pour le bronzage à la plage ou à la piscine tandis que 58% d’entre eux optent pour des visites culturelles. L’activité la moins appréciée des dirigeants reste le shopping avec 4%. Pour 64 % d’entre eux, les vacances riment donc avec le farniente, c’est à dire, ne rien faire du tout.

Une déconnexion avec le travail visible mais difficile

57 % des entrepreneurs interrogés déclarent arriver à mieux se déconnecter de leur travail. 53 % d’entre eux ne prennent pas du tout leur téléphone portable pour appeler leur équipe. Mais ils ne sont que 8% à ne pas consulter leurs emails professionnels pendant les vacances contre 45 % qui les regardent au moins une fois par jour. Difficiles pour les dirigeants de s’éloigner complètement de leur entreprise, ils gardent un œil sur leur activité à travers de nombreux outils. Ils sont 79 % à utiliser leur messagerie professionnelle, 55 % leur banque en ligne, 25 % la plateforme de gestion de leur société et 17 % le programme d’organisation du travail. La plupart des entrepreneurs ont hâte de reprendre leur activité à la rentrée : 56 % des personnes sélectionnées sont absolument contentes de retourner travailler, 42 % répondent qu’ils sont un peu contents alors qu’en revanche, 12 % sont mécontents.

Avec ce sondage, le cliché des dirigeants dépendants de leur travail et qui ne partent en aucun cas en congés se trouve écorné. Ils sont de plus en plus à prendre des vacances et tentent de se déconnecter de leur travail. Mais ils gardent quand même un œil surleur entreprise par le biais d’outils professionnels. Les vacances sont primordiales pour les entrepreneurs. Elles leur permettent de prendre du recul pour faire baisser le stress et la pression. C’est également l’occasion de réfléchir sereinement à l’avenir de leur société et planifier de nouveaux projets.

La haute couture contre le prêt-à-porter : un peu d’histoire

C’est pendant la Révolution Industrielle et avec la mécanisation du textile qu’on voit apparaître un type de vêtements qui bousculera à jamais nos habitudes vestimentaires : le prêt-à-porter. Revenons sur les évènements qui ont donné naissance à la mode telle qu’on la connaît aujourd’hui.

XIXème siècle : la révolution industrielle

Avant cette modernisation fulgurante du secteur, seules les classes les plus aisées achetaient leurs vêtements chez le tailleur, tandis que les classes ouvrières et agricoles se contentaient de tisser et de coudre leurs propres tenues ou d’acheter des fripes. C’est donc à l’apparition du métier mécanique (dit « Jacquard » en hommage à son créateur) en 1789 et surtout à l’invention de la machine à coudre, brevetée en 1830, que l’on doit l’arrivée sur les marchés du textile de ces marques capables de répondre rapidement et à moindre prix à la demande.  En 1902, le magasin de confection La Samaritaine lance l’ancêtre de la vente en ligne : le catalogue de vente par correspondance.

Confrontée à ce phénomène de démocratisation de la mode, l’aristocratie se tourne vers les maisons de haute-couture qui se distinguent du prêt-à-porter par l’élément luxueux, artistique et sur-mesure de leurs collections. Le premier grand couturier à tirer parti de la tendance est l’Anglais Charles Frederick Worth, qui ouvre sa première boutique de haute couture à Paris en 1858. Il aura bientôt parmi ses clientes des personnalités telles que l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, ou encore Elizabeth d’Autriche. Worth fut en outre le premier à employer de belles et jeunes femmes pour présenter ses créations, et c’est son fils Gaston qui fondera la première chambre syndicale de la haute couture parisienne afin de protéger les intérêts de la haute couture.

XXème siècle : les frontières se brouillent

Dans les années 60, les marques américaines sont de plus en plus nombreuses sur les marchés du ready-to-wear. De Levis à Nike, elles inondent les marchés européens de vêtements produits en série et donc tellement moins chers. Les tissus se diversifient. La haute couture, elle, se défend à grands renforts d’accessoires griffés et d’images de marque haut de gamme.

A Paris, c’est d’abord Pierre Cardin puis Yves Saint Laurent qui, les premiers, osent proposer des vêtements de luxe produits en série, au grand dam de la chambre syndicale qui exclura tout bonnement Cardin après la collection de prêt-à-porter de luxe qu’il expose en 1957 au Printemps.

XXIème siècle : la digitalisation de la mode

Aujourd’hui, les vente en lignes et les réseaux sociaux ont transformé les marchés de la mode et, si le prix d’une création de haute-couture peut encore atteindre les 100.000 euros, les marques de vêtements de luxe en ligne ne sont plus réservées qu’aux riches. Et c’est ainsi que de nombreuses plateformes et magasins en ligne, tels que Farfetch, Lyst, MyTheresa ou Net-A-Porter pour ne citer qu’eux, apparaissent et démocratisent le luxe dans le prêt-à-porter. Selon McKinsey, Net-A-Porter a vu ses ventes de vêtements de luxe augmenter de 20% depuis l’avènement de la vente en ligne, projetant sa marque synonyme d’élégance et de produits de luxe vers un chiffre d’affaire estimé à 9 milliards d’euros. De son côté, la maison de couture Chanel, pourtant à l’origine de la robe la plus chère jamais créée estimée à 300.000 euros, affiche actuellement 57 millions d’abonnés à travers ses réseaux sociaux, et la marque est d’ailleurs considérée comme la mieux représentée sur les principaux réseaux sociaux.

Les maisons de couture n’ont de cesse de conserver leur image synonyme de luxe et d’élite. Rares sont pourtant celles qui survivent encore des revenus du secteur des vêtements de luxe, et pour la plupart, il leur a fallu diversifier leur offre pour y inclure le prêt-à-porter de luxe. Des accessoires à la lingerie en passant par la joaillerie, démocratiser leur griffe pour financer les créations de luxe est devenu le mot d’ordre auprès des couturiers modernes.

Concours i-LAB : ces entreprises de technologies innovantes distinguées

Crée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et organisé par Bpifrance, le Concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, rebaptisé i-LAB en 2014, vient de fêter ses 20 ans d’existence. Il a comme enjeux d’encourager la création de sociétés novatrices, de détecter les projets de création et de soutenir les firmes les plus prometteuses par le biais d’une aide financière qui peut atteindre jusqu’à 400 000 euros et d’un accompagnement adapté. Le 5 juillet dernier, le jury national, présidé par Ludovic Le Moan, directeur général de Sigfox (opérateur français de télécommunications, ndlr) a distingué 64 lauréats parmi les 383 candidatures reçues. Parmi eux, quatorze ont reçu des Grands Prix qui récompensent les projets les plus innovants. Découvrez plusieurs de ces start-up.

Le concours i-LAB porte un rôle essentiel dans la création et le développement de sociétés de technologies innovantes. Depuis sa création, il a permis l’édification de 1914 entreprises dont 70 % sont toujours en activité. 50 % de ces firmes sont issues de la recherche publique. 430 millions d’euros ont ainsi été attribués, plus de 22 116 candidats ont participé à l’événement et 3 412 lauréats ont été récompensés. Pour la 20e édition, quatorze entreprises ont été distinguées avec des Grands Prix. Ces trophées sont décernés aux sociétés qui portent un projet inscrit dans l’un des dix grands défis sociétaux définis par l’agenda «France-Europe 2020» comme le renouveau industriel, la sécurité alimentaire, la mobilité et les systèmes urbains durables. Avec cette récompense, les firmes seront toutes accompagnées par un entrepreneur qui les soutiendra dans leur développement, notamment pour réaliser une première levée de fonds ou lancer leur produit sur le marché. De la console de jeu de société à l’imprimante 3D en passant par des routes connectées, autant de projets novateurs portés par des entreprises et start-up.

Altaroad et ses routes connectées

Créée en 2017 par Cécile Villette, Rihab Jerbi et Bérengère Lebental, la start-up Altaroad propose une technologie qui crée des routes connectées, afin de rendre les infrastructures durables. Développée via des recherches à l’École polytechnique, au CRNS et au l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, ndlr), elle repose sur un réseau de capteurs brevetés enfouis dans les routes. Ces capteurs sont capables de recueillir une série de données, qui seront alors analysées par des algorithmes auto-apprenants. Ils mettent en lumière plusieurs caractéristiques de la route, permettant de la réparer au bon moment. Ils peuvent également surveiller les flux de trafic, détecter tout type de véhicules avec leurs trajectoires et leur poids ainsi qu’anticiper les situations dangereuses. L’entreprise vise avec sa technologie, à fournir un service d’aide à la décision pour les logisticiens de la route, les constructeurs et les gestionnaires du trafic urbain. Cette solution permet des gains potentiels de 5 % du coût des chantiers et une amélioration des coûts de maintenance des routes jusqu’à 30 %. La start-up souhaite dans l’avenir, s’étendre à d’autres usages, notamment avec les voitures autonomes.

Microlight3D et sa technologie de micro-impression 3D

Lancée en décembre 2016 par Denis Barbier, Gabriel Gonzalez, Philippe Paliard et Michel Bouriau, la start-up grenobloise Microlight3D élabore et fabrique des imprimantes en trois dimensions de très haute précision pour des micro-pièces en plastique. La société se base sur une technologie formée en 2012, dans un laboratoire de recherche de l’université Grenoble-Alpes où travaillait Michel Bouriau. Les machines ont deux particularités, celle d’utiliser une résolution d’écriture inférieure au micron (unité de mesure de la longueur qui sert à mesurer des objets ou des organismes vivants visibles au microscope, ndlr) qui se base sur la photopolymérisation (assemblage de plusieurs molécules identiques afin d’en former une plus grosse, ndlr) et celle de pouvoir écrire sur des matériaux biologiques comme des protéines ou du collagène. L’imprimante peut alors servir pour les chercheurs et ingénieurs de biologie cellulaire, les fabricants d’implants médicaux, ainsi que les médecins. Elle permet par exemple de créer en 3D des micro-squelettes qui enveloppent les cellules du corps humain, important dans la médecine régénératrice. Les machines sont adaptées aux budgets des laboratoires et des entreprises, avec un prix qui oscille entre 100 000 et 500 000 euros. Selon la start-up, elles sont deux fois moins chères que d’autres solutions de micro-impression. Pour montrer ce que leur technologie est capable de faire, l’entreprise a marqué les esprits en janvier dernier en imprimant leurs vœux du Nouvel An sur un cheveu de 0,1 mm d’épaisseur.

Wizama et sa console de jeu de société

Fondée en 2017 par Franck Botta, Florent Guitton et Damien Botta, la start-up bretonne Wizama développe une console de jeu de société connectée. Passionnés de jeux de société et des jeux vidéo, les fondateurs souhaitent  avec leur création, rassembler les générations afin de leur faire partager des moments amusants et ludiques ainsi que découvrir une nouvelle expérience de jeu mêlant tradition et numérique. La console est composée d’un plateau de jeu avec écran tactile et d’objets connectés comme des cartes, des dés et des pions. Un magasin en ligne permet aux utilisateurs d’accéder à un catalogue de jeux, dont les contenus sont issus de l’entreprise ou d’éditeurs et de studios de jeux partenaires. Six partenariats ont déjà été mis en place. Des fonctionnalités que l’on retrouve souvent dans les jeux vidéo sont disponibles : le joueur peut alors sauvegarder ses parties, modifier son profil et changer de langue. Les premiers prototypes ont été testés dans des salons professionnels et publics tels que le Salon International du Jouet à Nuremberg et le Stunfest, festival des cultures vidéo-ludiques à Rennes. Avec le financement du concours I-LAB, la start-up souhaite mettre en œuvre la commercialisation de son produit.

Les start-up distinguées par ce concours touchent donc des domaines particuliers, mais ont toutes un point en commun, celui de proposer des produits ou des services sur la base d’innovations de rupture. Ce sont des entreprises de la Deep Tech, fondées sur des avancées scientifiques, techniques et technologiques. Pour soutenir et investir dans ces sociétés, le gouvernement français a annoncé fin juin le lancement d’un fonds d’investissement, French Tech Seed, géré par Bpifrance et doté de plus de 400 millions d’euros.

Quels sont les indicateurs de performance pour un site internet de TPE ou PME ?

A l’heure actuelle, le site internet de votre société est un des (sinon le) moyens principaux de communication avec vos clients et de recherche de prospects.

C’est le moyen le plus pratique pour que vos clients et prospects sachent ce que vous faites, connaissent vos services et produits et soient attirés par eux mais à l’inverse, si eux vous voient, vous n’avez que peu d’informations sur eux.

Vous n’avez pas leur identité, leur téléphone ou leur mail, et ne connaissez pas leur intérêt.
Par un système de statistiques comme Google Analytics et quelques autres, vous pouvez cependant avoir quelques informations utiles afin de savoir si votre site répond aux besoins des internautes qui y arrivent et si surtout, votre site web sert à ce pour quoi vous l’avez mis en ligne.
La quasi-totalité des systèmes de statistiques proposent des dizaines d’indicateurs mais vous avez en général peu de temps pour tous les regarder, les croiser, les analyser et surtout apprendre comment utiliser au mieux un système de statistiques.

Voyons voir quels sont les principaux indicateurs du comportement des visiteurs que vous pouvez facilement récupérer pour en tirer des conclusions pratiques non seulement sur les performances de votre site mais aussi sur les actions concrètes à mener.

Quelle sorte de trafic ?

En premier lieu il convient de connaitre la nature du trafic vers votre site. Quel pourcentage de trafic payant, via les moteurs de recherche, via des liens d’autres sites ? En ce qui concerne le trafic issu des moteurs de recherche, inutile de tergiverser, il s’agit de connaitre l’état de votre référencement naturel, même si les internautes peuvent aussi utiliser Google pour taper directement l’adresse de votre site, qu’ils connaissent déjà.

Quel trafic naturel ?

A propos du trafic naturel, il faut savoir par quels mots clés les internautes arrivent chez vous et si ce trafic “naturel” ne dépend que de quelques mots clés (dont le nom de votre société ou site) ou est réparti sur plusieurs dizaines voire centaines d’expressions. Search Console de Google suffit à connaitre cette information de base pour travailler votre SEO, tout en indiquant le CTR ou taux de clic sur VOS pages quand les internautes ayant effectué une requête les ont vues.

Ces mots clés vous permettront de voir si votre site est bien positionné mais vous permettront surtout d’en déduire :

– les mots et expressions clés sur lesquels vous n’êtes pas présent
– les mots et expressions clés sur lesquels vous pouvez facilement gagner des places (Search Console vous indique votre position moyenne donc vous pouvez en général assez facilement améliorer les choses pour les positions entre 10 et 20, à savoir les 2èmes pages des résultats Google)
– les concurrents que vous avez sur le champ lexical de votre référencement (Bien souvent, vous y découvrirez des concurrents inconnus ou des entités que vous ne considérez pas comme concurrentes dans la “vraie vie” mais qui concrètement, occupent une part du marché de l’attention des internautes qui cherchent des choses que vous proposez)

Quelles pages les plus fréquentées ?

En connaissant les pages les plus fréquentées, vous saurez vers quelle(s) page(s) porter vos efforts, que ce soit pour ajouter des incitations à l’action sur les pages où vont le plus les internautes ou pour renforcer d’autres pages que vous voudriez voir plus vues. Les pages d’entrée et de sortie sont aussi intéressantes à connaitre. Il y a forcément un message spécial à faire passer en entrer ou en sortie et peut-être quelque chose à mettre en place pour retenir les gens à la sortie ou les aiguiller différemment. Dans le cas d’un site de e-commerce, c’est avec ces indicateurs que vous connaîtrez rapidement les lieux d’abandon d’un achat et appréhender de meilleure manière le comportement d’achat des internautes. Si votre site propose de remplir des questionnaires ou de télécharger un document en l’échange d’information, des balises statistiques bien placées vous permettront aussi de trouver ce qui bloque les visiteurs.

Quels appareils utilisent les visiteurs ?

Facile aussi à savoir : le type d’appareils qu’utilisent vos visiteurs : ordinateurs “classiques” ou mobile ou tablettes. Une répartition qui sort de l’ordinaire vous incitera peut-être à corriger quelque chose ou à proposer des choses différentes selon le support. Par exemple, si vous vendez quelque chose de difficile à configurer, est-ce vraiment le peine de la proposer pour les mobiles ? Peut-on raisonnablement acheter vos produits ou services via un petit écran ? Ne vaudrait-il pas mieux proposer une version mobile qui incite l’internaute à donner ses coordonnées pour le rappeler plus tard ? Le comportement marketing est différent selon le support.

Quand viennent vos visiteurs et combien de temps passent-ils sur le site ?

Même genre de raisonnement avec les heures de fréquentation. Il ne s’agit pas de se lancer dans du marketing comportemental mais d’user juste d’un peu de bon sens. Si vos visiteurs et vos acheteurs viennent à certaines heures, vous pouvez organiser des choses spécifiques pour animer ces horaires ou à l’inverse, lancer des ventes spéciales quand la fréquentation est atone.
Le temps passé sur le site est aussi intéressant car il montre assez directement l’intérêt qu’ont vos visiteurs. Il est rare d’avoir moins de 30-40% de visiteurs passant PLUS de 5 secondes sur un site. En fonction de ce que vous observez au fur et à mesure, vous pouvez voir si votre site reste intéressant, le devient ou ne l’est plus.

Et les adresses IP des visiteurs ?

Pas mal d’outils de statistiques permettent de présenter de façon claire, au fur et à mesure, les adresses IP des visiteurs ainsi que la ou les pages qu’ils ont visitées.
Si l’IP est celle d’une grosse société, l’adresse IP est en général agrémentée du nom de la société DONC de l’origine du visiteur. Cette possibilité est diablement intéressante pour les commerciaux de l’entreprise, quand celle-ci vend des produits ou des services en B2B. En effet, si on vend par exemple de la formation et qu’on voit que telle grosse société a regardé telle ou telle page de formation, on sait qu’il y a quelqu’un de ladite société qui est peut-être intéressé par cette formation.

La plupart des indicateurs précédents doivent être mesurés sur un assez grand nombre de visiteurs et de pages vues. Inutile de tirer des conclusions sur une centaine de visiteurs. Au minimum, on raisonnera sur 500 visiteurs ou pages vues s’il y a peu de pages vues par visiteur. Pour les gros sites, raisonner sur les statistiques d’un jour est une bonne option, à condition de relativiser ce qui se passe certains jours (Par exemple le samedi est en général un mauvais jour ou tout du moins un jour très spécial pour les fréquentations de sites web).

Comment surveiller l’activité en ligne de vos enfants du bureau ?

Les dangers pour les enfants ne se trouvent pas seulement au coin d’une rue, ils se trouvent à quelques clics et ce qui est le plus inquiétant au sein de votre domicile, désigné comme le havre protecteur. Comment éduquer votre enfant sur les risques encourus sur les réseaux sociaux, comment leur expliquer les dangers d’internet, et comment établir par le dialogue avec eux des règles.

Coby Persin, célèbre vlogger sur YouTube, a mené une expérience sociologique en partenariat avec mSpy, l’application de contrôle parental pour espionner un téléphone portable, et il en ressort que les enfants acceptent facilement de donner rendez-vous à un inconnu rencontré en ligne.

Le vlogger s’est lié d’amitié avec trois enfants via Snapchat et deux jours plus tard, ils se sont tous présentés au rendez-vous.

Les parents ont été choqués par la facilité avec laquelle les enfants ont partagé leur numéro de téléphone et ont accepté de le rencontrer en personne. La vidéo est assez effarante mais c’est un must pour tous les parents.

Les parents de Louis (12), Sophie (13) et Marine (14) n’ont jamais pensé que leurs enfants iraient jusqu’à rencontrer un inconnu rencontré sur le réseau Snapchat dans le monde réel. En tant qu’entrepreneur, vous êtes si occupé que le fait que vos enfants soient au sein de votre domicile vous rassure mais si c’était là justement la porte ouverte à tous les dangers.

Qu’est-ce que Snapchat ?

Snapchat est l’une des applications de chat les plus populaires chez les adolescents. Elle est également considérée comme l’application la plus utilisée pour les sextos (ou textopornographie). Rappelons que les sextos ne consistent pas seulement en l’envoi de SMS avec des indices sur le sexe mais qu’il s’agit du partage de contenu sexuellement explicite (photos avec des parties du corps à moitié nues) avec quelqu’un.

Avec l’aide du logiciel espion mSpy, les parents peuvent accéder à tous les chats que leurs enfants ont eus récemment. De plus, les parents ont aussi la possibilité de surveiller le tchat via Telegram, Facebook Messenger, WhatsApp, Viber, et plus généralement toutes les messageries de tchat qui sont largement utilisées pour les sextos, le cyberharcèlement et pour entrer en contact avec de potentiels prédateurs.

Comment vous pouvez protéger vos enfants avec le logiciel espion mSpy ?

Afin de prévenir les dangers en ligne, les parents devraient être au courant de ce qui se passe sur Internet où leur enfant va tous les jours. C’est pourquoi l’utilisation d’un logiciel espion parental comme mSpy est un must. C’est l’un des meilleurs logiciels espion de téléphone portable qui rend l’activité Internet de l’enfant visible pour ses parents.

L’appli pour espionner un téléphone portable, mSpy, peut aider les parents de différentes manières :

  • Gestion de l’utilisation d’Internet. L’application surveille les sites, les médias sociaux, affiche les signets et l’historique de navigation.
  • Contrôle de l’utilisation des applications. Les smartphones remplis d’applications font perdre du temps aux enfants. Et certaines applications sont absolument malsaines (Omegle, Yellow, Foursquare). C’est pourquoi mSpy propose de visualiser toutes les applications installées sur l’appareil de l’enfant et de les bloquer à distance.
  • Surveillance des applications de messagerie instantanée. Les parents peuvent surveiller Facebook Messenger, Telegram, WhatsApp, ou Snapchat pour identifier les sextos ou le cyberharcèlement.
  • Identification des dangers en ligne à l’aide d’un enregistreur de frappe. Le logiciel espion permet aux parents de suivre les frappes sur le clavier de l’appareil cible. Par exemple, si vous mettez en place « #roastme », ou « sexe, vous serez alerté dès que ces mots sont tapés par l’enfant.
  • Suivi de la position actuelle par GPS. Vous pouvez à tout moment obtenir des mises à jour sur la position actuelle de votre enfant avec des horodatages. Vous pouvez également consulter les journaux d’itinéraires.
  • Mise en place des géo-clôtures pour recevoir une notification dès que l’enfant s’éloigne des zones de sécurité.
  • Surveillance des appels et des SMS. Cette fonction est utile si les parents ont besoin de savoir pourquoi leur enfant est irrité ou déprimé quand quelqu’un appelle ou envoie un SMS. Ils peuvent consulter les journaux d’appels, et les messages.

Le logiciel espion mSpy est l’une des solutions les plus efficaces mais pas un remède. Assurez-vous d’éduquer votre enfant, d’avoir une conversation avec lui sur les dangers du Net, d’établir des règles et de lui donner le bon exemple.

Quels sont les différents risques auxquels sont exposés les jeunes sur Internet et les réseaux sociaux.

Les sextos

La textopornographie est définie comme l’échange de messages ou d’images sexuellement explicites via des dispositifs de communication. Ce n’est plus une pratique réservée uniquement aux adultes. En effet, 39 % des adolescents admettent envoyer des sextos. De plus, ils utilisent leur propre langage, ce qui peut rendre ces envois indétectables pour certains logiciels espions.

Le cyberharcèlement

Le cyberharcèlement est la même forme d’intimidation dont nous avons tous été témoins à l’école. Il se produit au moyen des smartphones et des PC où les enfants taquinent ouvertement et font des farces à leurs amis, camarades de classe, etc.

Les enfants peuvent être confrontés au cyberharcèlement de plusieurs façons :

  • Sur les médias sociaux comme Instagram, Facebook ou Snapchat. Les taquineries, les plaisanteries et les farces peuvent facilement se transformer en cyberharcèlement et en moqueries ouvertes, comme ce fut le cas avec Marion. La fillette de 13 ans qui vivait dans l’Essonne s’est suicidée après avoir été intimidée en ligne pendant plusieurs mois.
  • Les applications de messagerie anonyme et les sites Web permettent de fournir des liens vers les comptes sociaux des enfants. En les suivant, n’importe qui, ami ou inconnu, peut laisser des commentaires tout en restant inconnu. Ce genre de plates-formes est souvent une pépinière de brimades, de rumeurs et de mauvaises blagues.
  • Le hashtag #roastme, utilisé indifféremment en France et dans les pays anglophones est une demande que les enfants laissent sous des photos ou des vidéos, demandant intentionnellement aux internautes de les taquiner. Souvent, les blagues se transforment en insultes directes, car n’importe qui peut laisser des commentaires.
  • Les chats vidéo en streaming en direct fournis par les applications concernées. Ils permettent à des amis et des étrangers de se joindre aux salles de chat et d’échanger des vidéos. Ils sont largement utilisés pour le cyberharcèlement ainsi que par les prédateurs en ligne. Un exemple ? En 2012, deux garçons de 17 ans se sont suicidés après avoir été piégés. Les ados se sont déshabillés devant leur webcam en pensant que des filles les regardaient. En réalité, il s’agissait d’un homme qui les a menacés de diffuser la vidéo sur le Web s’ils ne lui versaient pas de l’argent.

Les prédateurs sexuels sur Internet

Selon plusieurs études, il y aurait plus de 750’000 prédateurs sexuels connectés en permanence sur Internet. Et selon une enquête de la police suisse, un prédateur sexuel entre en contact avec un enfant toutes les 2,6 minutes. Leurs astuces évoluent autant que les sites et applications Internet. Par exemple, l’application Omegle apparie aléatoirement des utilisateurs via webcam, les nomme « You » et « Stranger ». Les utilisateurs tournent de courtes vidéos et se les échangent. C’est une excellente plateforme pour les prédateurs en ligne…

Les sites de rencontres pour adolescents se sont également multipliés, attirant de nombreux prédateurs sur ces réseaux particuliers. Les prédateurs en ligne s’y cachent sous de faux et se lient d’amitié avec les enfants. Ils font semblant d’être gentils, et vont à la pêche aux informations comme le nombre de personnes à la maison, si l’enfant sort ou reste seul, s’il a un téléphone portable, etc.

Manager son entreprise comme Didier Deschamps

Vingt ans après, l’équipe de France de football est à nouveau championne du monde. Au terme d’une finale intense, les Bleus ont battu la Croatie, 4 à 2 et s’offrent une nouvelle étoile, la seconde de leur histoire, après le sacre de 1998. Après un parcours loin d’être de tout repos et semé d’embûche, les joueurs ont su renouer avec la victoire. Si elle est en grande partie leur œuvre, le sélectionneur en est la pièce maîtresse. Didier Deschamps a réussi à diriger son groupe pour l’amener au sommet. Entre le rôle d’un coach et celui d’un entrepreneur, il existe de réelles similitudes. Ils doivent construire et constituer une équipe afin de réussir dans leur projet. L’expérience de l’entraîneur des Bleus peut inspirer les managers et les dirigeants d’entreprise. En voici quelques exemples.

À la tête des Bleus depuis 2012, Didier Deschamps est l’unique entraîneur français à les avoir guidés en finale de deux compétitions sportives importantes, l’Euro 2016 et la Coupe du Monde 2018. Lui-même a été champion du monde en 1998 et champion d’Europe en 2000. L’attitude et le style de management du sélectionneur de l’équipe de France de football peuvent inspirer tout manager ou entrepreneur. Se fixer des objectifs, faire face aux crises, former une équipe composée de jeunes et d’anciens, autant d’enseignements à mettre en place.

Se fixer des objectifs malgré les échecs

Lors de la finale de l’Euro 2016, l’équipe de France de football a subi une énorme désillusion en échouant sur la dernière marche, contre le Portugal. À la suite de cette compétition, Didier Deschamps et son équipe se sont tout de suite donné un objectif, celui de gagner la Coupe du monde 2018 en Russie, pour tourner la page de cette défaite. L’entraîneur n’a pas renoncé malgré la peur de l’échec et a recherché à faire progresser son équipe en permanence. Le sélectionneur a analysé ses erreurs tout en étant compétiteur et instaurant une culture de la gagne, cet état d’esprit qui pousse à s’engager et à être efficace totalement pour atteindre les buts fixés. L’entrepreneur ou le manager doit établir les objectifs, il est celui qui doit les rendre clairs auprès de ses collaborateurs puis y croire quoiqu’il arrive. Faire des erreurs et faire face à des défaites constituent des moyens pour le dirigeant et son entreprise de s’améliorer et de mieux rebondir. La quête de résultat et l’esprit de compétition permettent aux salariés de se motiver, d’élever la productivité et la rentabilité dans leur société.

Faire face aux crises pour le bien d’un collectif

Le coach des Bleus a pu faire face à de nombreuses crises comme l’affaire Mathieu Valbuena/ Karim Benzema en 2014, qui lui ont imposé à ne plus sélectionner ces footballeurs. En mai dernier, Adrien Rabiot, déçu de ne pas faire partie de la liste des 23 joueurs, a refusé son rôle de réserviste, ce qui a provoqué une réelle polémique. Au lieu de se défiler, Didier Deschamps a assumé ses décisions en les expliquant d’une façon claire. Le sélectionneur a ainsi fait le choix de se séparer de grands joueurs individualistes au profit du collectif. Son but est de développer des relations de confiance et des valeurs de solidarité et d’entraide au sein d’un groupe. Il favorise les joueurs qui ont un esprit d’équipe même s’ils ont moins de qualités techniques que des personnes talentueuses qui pourraient être des éléments perturbateurs. L’entraîneur reste à l’écoute de ses joueurs tout en instaurant une certaine autorité.

Il en va de même du côté de l’entrepreneuriat. Assumer ces choix est la première qualité d’un manager. Il prend des décisions parfois difficiles, urgentes et risquées pour le bien de son entreprise et ses salariés. L’état d’esprit doit correspondre à celui du dirigeant, pour qu’il soit étroitement lié avec ses collaborateurs. Il pourra ainsi établir une équipe cohérente et complémentaire aux rôles définis dès le départ, pour que la société puisse se développer pleinement. Lors d’un recrutement, l’entrepreneur doit choisir un candidat qui puisse s’intégrer au groupe et qui a le même état d’esprit. Si cela ne fonctionne pas, l’ambiance risque de se dégrader et l’entreprise va en pâtir.

Trouver un équilibre entre jeunes talents et individus expérimentés

Didier Deschamps a décidé de constituer une équipe qui mêle des individus expérimentés et jeunes talents encore peu connus ou n’ayant pas encore participé à une Coupe du monde. Des piliers comme Steve Mandanda, Hugo Lloris, Adil Rami, Blaise Matuidi et Olivier Giroud ont dépassé la trentaine tandis que des petits nouveaux comme Benjamin Pavard, Lucas Hernandez ou Kylian Mbappé ont moins de 23 ans. L’équipe de France possède l’effectif le plus jeune du Mondial, avec une moyenne d’âge de 25 ans et 10 mois. Le sélectionneur a réussi à faire fonctionner cette équipe et à créer une alchimie et un état d’esprit entre les joueurs, malgré la différence d’âge. Les riches bagages des uns et les nouvelles énergies et techniques des autres ont chacun contribué à la victoire. Dans une entreprise, l’équilibre entre collaborateurs expérimentés, qui ont de l’ancienneté, et jeunes salariés qui apportent une certaine fraîcheur et des techniques nouvelles, est primordial. Avec le « reverse mentoring », les deux parties peuvent mettre en commun leurs connaissances. Les nouveaux collaborateurs partagent leur savoir-faire en matière de nouvelles technologies tandis que les seniors leur transmettent leur connaissance du métier. Une manière de développer une entreprise grâce aux compétences de chacun.

Les différentes méthodes de Didier Deschamps pour manager son équipe peuvent ainsi inspirer les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise et la solidification des liens avec leurs collaborateurs. Pour féliciter et rendre hommage aux joueurs ainsi qu’à leur sélectionneur, la RATP a rebaptisé le lendemain de la victoire, six de ses stations de métro. La station Victor Hugo est ainsi devenue «Victor Hugo Lloris», Bercy s’est transformé en  «Bercy les Bleus», tandis que Notre-Dame des Champs et Champs-Elysées – Clémenceau ont pris le nom de «Notre Didier Deschamps» et de «Deschamps Elysées – Clémenceau». Une démarche insolite qui n’est pas nouvelle puisque la société de transports en commun avait déjà renommé plusieurs stations à l’occasion du 1er avril 2016 et de la mort du chanteur Johnny Hallyday en décembre 2017.

Altran : fixation du cap et nouvelles ambitions pour 2022

Les ruptures technologiques brouillent les frontières entre les secteurs industriels, et participent à créer un mouvement général de digitalisation des industries. Spécialiste des services de recherche et développement mais aussi de services d’ingénierie, Altran table sur ces disruptions pour augmenter sa marge opérationnelle d’ici 2022.

Un plan structuré autour de la demande industrielle en R&D

9% par an, c’est le taux de croissance du marché de l’ingénierie et de recherche et développement sur lequel se base Altran. Cette forte croissance correspond à une demande exponentielle de la part des industriels. Et pour y répondre Altran s’est doté officiellement depuis mars d’Aricent, en vue d’accélérer sa croissance en Amérique du Nord et conforter sa position de leader européen, pour se tourner aujourd’hui vers l’Asie qui intéresse l’entreprise en raison de ses capacités économiques.

C’est à Londres qu’Altran a eu l’occasion de présenter le 28 juin dernier son plan The High Road, Altran 2022, lors d’une journée d’échanges entre les différents acteurs de la société. Une stratégie a été décidée sur une période de cinq ans pour non seulement étendre l’influence d’Altran dans les régions clés à l’international, mais aussi accompagner les clients de l’entreprise dans leur transformation digitale afin de coller aux réalités des ruptures technologiques qui interviennent aujourd’hui dans le secteur de l’industrie.

La volonté perpétuelle de répondre aux nouveaux enjeux

La demande client est en pleine évolution et la stratégie d’Altran consiste à y répondre le plus possible. Pour cela, l’entreprise prévoit de développer des modèles R&D qui entrent en adéquation avec les réalités technologiques d’aujourd’hui. En effet, il est nécessaire que soient pris en compte les nouveaux facteurs de transformation du numérique, à savoir l’intelligence artificielle, l’hyper-connectivité et l’autonomisation des services. Il s’agit alors pour Altran de profiter de son fort positionnement sur le marché pour proposer des solutions à ces nouvelles problématiques rencontrées par le secteur de l’industrie.

Les hautes technologies ne sont pas négligées et sont intégrées dans la feuille de route d’Altran. Les logiciels, le secteur automobile et les sciences de la vie connaissent aujourd’hui une croissance à deux chiffres sur les continents américains et asiatiques. Altran ambitionne d’adapter son offre selon les évolutions de ces marchés émergents qui sont dynamiques mais qui surtout, deviendront incontournables dans les cinq ans à venir.