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Le lancement d’une boîte : une phase pas dans les schémas (billet d’humeur)

Qu’on se le dise, l’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille même si chacun aura des situations très différentes, certains pouvant parfaitement vivre un développement continu sans accroc. Ce que je constate depuis des années c’est que certains entrepreneurs rencontreront un engouement dès le lancement d’une boîte puis un ralentissement alors que d’autres vivront un début poussif et une forte accélération. En réalité, il existe de nombreuses situations intermédiaires et tout est possible surtout quand on considère qu’une entreprise n’est pas une affaire de 5 ou 10 ans.

Une représentation mauvaise

Il est difficile de faire un schéma type du développement de l’entreprise malgré tout ce qu’on peut en dire. La plupart des gens ont vu le graphique qui va de gauche à droite avec une phase de maturation du projet où il n’y a pas de chiffre d’affaires, de mise sur le marché où il commence à démarrer, d’adaptation au marché avec des oscillations puis de développement qu’on symbolise souvent par une accélération. Alors oui, il demeure parfois vrai ! Mais, dans la réalité, voire dans la plupart des cas, les gens plantent leur boîte car ils n’atteignent jamais le stade de lancement pour commencer. En bref, le projet commence un peu et ne démarre jamais vraiment. C’est la dure réalité majoritaire de l’entrepreneuriat et il ne faut pas s’en cacher.

Une fin des projets avant le début

La représentation majoritaire n’est donc pas la bonne car la majorité des projets finissent dans le fossé mais passons. Imaginons que vous ayez la chance de dépasser la phase de lancement car il ne faut pas oublier que cette phase voit mourir énormément de projets.

Petite parenthèse : beaucoup n’y arrivent jamais pour de multiples raisons que je pourrais prendre le temps de citer mais dont la plus édifiante reste la peur de confronter son offre au marché. On pourrait d’ailleurs, là-dessus, écrire un article qui pourrait faire comprendre cette peur. Résultat ? Le projet même bien rôdé reste alors à l’échelle de projet et ira droit dans un carton comme un regret d’un lancement qui ne s’est jamais fait (quelques années plus tard surtout si quelqu’un la lance et qu’il réussit). L’origine du doute provient souvent de sa réelle faisabilité et encore plus souvent sur des questions de financement ou risques personnels à financer. 

Le lancement : une épreuve personnelle

Pour ceux qui dépassent ce stade, car nous avons déjà perdu au moins à ce stade un tiers des créateurs, vient la phase de confrontation au marché. Il s’agit d’une des phases que j’estime la plus difficile car chaque créateur pense que son entreprise va connaître le succès surtout après des mois de travail intensif. Dans les faits, vous avez mis vos tripes dans le projet, embêté la moitié de vos amis et votre famille, voire risqué le burn out mais c’est le moment crucial où vous allez voir si vous avez du courage et de mettre votre égo sur le marché.

Car oui, c’est votre idée, votre façon de l’avoir portée qui va connaître plus ou moins de succès. C’est bien pour cela, qu’on aime fêter les premiers clients ou succès et qu’ils nous font aussi plaisir. Et c’est normal aussi car cela fait des mois que vous y pensez, que vous travaillez d’arrache-pied, bref que vous y donnez le meilleur de vous-mêmes.

Et pourtant compliqué

Oui mais voilà, à ce stade seule une portion minime arrive à ses objectifs. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on conseille de diviser par deux les ventes, tout en augmentant par deux les charges. Bon ok j’exagère pour cette deuxième partie. On oublie ceux pour qui le lancement d’une boîte est un vrai bide, car parfois, même si l’idée est bonne, s’implanter et convaincre son marché, cela prend ce qu’on n’imagine pas : du temps.

Les autres étapes pourraient également être sujet à un billet d’humeur mais déjà il faudrait que ce billet d’humeur ne connaisse pas un bide, à moins que nous persévérions car cela pourrait convaincre les lecteurs. Vous l’aurez compris, rien n’est aussi simple qu’on peut le penser.

Olivier Nishimata, rédacteur en chef

Chef d’entreprise, c’est être seul ?

La solitude du chef d’entreprise… Un point que soulève souvent les chefs d’entreprise même si on entend davantage parler du stress au travail des salariés. Même si on croit souvent que le chef d’entreprise est très entouré car il est courant de le voir sans cesse en train d’échanger avec des personnes, il s’agit d’une thématique récurrente des dirigeants. Seulement, le chef d’entreprise est-il vraiment seul ?

Les couloirs du pouvoir

« I’m a poor lonesome director… » Le blues du dirigeant existe bel et bien. Coincé par l’imaginaire social et ses collaborateurs, tout en haut de la pyramide, le chef d’entreprise se sent -souvent- seul et abandonné notamment dans les périodes économiques délicates où il est soumis à des contraintes difficiles à concilier et à gérer. En tant que premier et dernier rempart de son entreprise, c’est vers lui que se tournent toute décision, question ou revendication. Son poste l’oblige constamment à prendre des risques et assumer ses responsabilités, tout en réglant des problèmes d’ordre humains, financiers et organisationnels. Bref, le soir Monsieur X porte toujours sur ses épaules le poids de son statut. Cette surabondance de tâches et de pouvoirs a paradoxalement tendance à lui faire ressentir… une grande solitude. C’est malheureusement le lot des patrons : affronter seul toutes les situations.

Changer de regard et prendre du temps

Mais la solitude, c’est aussi ne pas voir les gens qui sont autour de soi. Souvent, les dirigeants avancent « la tête dans le guidon ». La venue d’informations et de requêtes successives l’empêchent de prendre du recul et de raisonner sur le long terme, ou de se « déconnecter ». Trop ancré dans le temps, Monsieur X vit dans une bulle où il doit répondre le plus vite possible. Plusieurs solutions, consensuelles et a priori logiques, sont certifiées.

Le problème vient souvent plutôt de l’état d’esprit de Monsieur X, qui n’arrive pas à « prendre le temps de », ou trouve ces conseils trop évidents. Il faut alors changer de regard. La solitude du patron vient parfois d’un problème de management. Vos employés ne sont pas là que pour effectuer des tâches mais peuvent endosser des responsabilités. Vous-même en manque de confiance, vous devez délivrer un peu de confiance à vos subalternes en sachant déléguer.

Fréquenter des clubs de dirigeants

Tous les chefs d’entreprise ont des profils différents -il n’y a pas de profil type- mais la plupart d’entre eux vont aussi tirer leur énergie du contact, et de l’interaction. Dès lors, à qui peut-on se confier, sans que notre réputation ou notre leadership en prennent un coup ? Il faut éviter les membres de votre structure qui ne soient pas au même échelon que vous et trouver des personnes qui soient tout à fait étrangères à votre travail, ou dans la même situation. Plus que des conseils que vous n’appliquerez pas, vous devez récolter de la confiance.

Dans ce but, vous pouvez fréquenter un réseau de chefs d’entreprise ou des soirées networking. L’objectif premier ne sera pas de faire des affaires, mais de découvrir que des dizaines de personnes sont dans votre cas. Vous échangerez les problématiques les plus récurrentes, ce qui vous montrera que vous n’êtes pas si seul que cela. Vous découvrirez aussi que quelqu’un travaillant dans un secteur totalement opposé peut rencontrer les mêmes soucis. Partagez sans complexe votre expérience, vous regagnerez un leadership naturel par la confiance engrangée.

La présence d’un coach

Une autre solution, peu populaire sur le papier, consiste à s’offrir les services d’un coach (sportif, personnel, …). Ce ne sont pas tant ses conseils pratiques qui vous aideront, mais le fait d’échanger avec un élément extérieur à votre entreprise et au monde du travail. Ce coach vous permettra d’avoir un regard neuf, pour déterminer vos problèmes et les considérer avec recul, de façon nouvelle. Il vous aidera à décloisonner certaines fonctions, et à prendre de la hauteur. Un travail suivi avec lui vous aidera à hiérarchiser vos problèmes et priorités, et à dégager du temps pour le primordial (votre vie personnelle). Enfin, un coach déterminera à qui vous pouvez vous confier (cercle personnel, familial), en vous aidant à vous livrer. Trop marquer la barrière entre vie « pro » et vie « perso » vous empêchera de parler de votre solitude une fois rentré à la maison.

Vous sortirez grâce à ces démarches d’un cercle exclusif, en ayant une nouvelle vision à 360°, et retrouvez un équilibre ouvert et positif nécessaire à la bonne marche de votre société.

Étant donné leurs responsabilités, personne ne s’interroge sur la solitude des chefs d’entreprise. C’est donc un redressement que vous allez devoir mener seul, en changeant de regard. Et vous vous rendrez compte que vous ne l’êtes pas tellement, seul.

Avatrade, la plateforme de trading de confiance

Commencer vos premiers trades en ligne est un rêve pour beaucoup d’investisseurs qui voudront ensuite en faire leur activité principale ou secondaire. Néanmoins, ce métier (ou cette activité) n’est pas sans risques. En effet, le trader peut perdre tout son argent en un ou deux clics si les marchés ne vont pas dans le sens de ses perspectives à court terme. Notamment s’il utilise l’effet de levier. Il est donc important de choisir une bonne plateforme de trading, digne de confiance, pour ne pas aller au casse pipe… la fleur au fusil.  

Par Bertrand Dubourg

Qu’est ce que le trading en ligne?

Un trader qui veut investir sur les marchés en ligne et ouvrir des positions va vendre et acheter des actions en misant sur la hausse ou la baisse  des cours sur les marchés. Il existe principalement deux catégories de traders: 

  • Le trader indépendant qui réalise cette opération pour lui-même;
  • Le trader salarié qui travaille pour un établissement financier;

Les Traders souhaitent générer des profits le plus vite possible et élaborent des stratégies diverses et variées en fonction de leurs croyances dans les marchés. Le trader spécule et souhaite profiter de toutes les opportunités du marché. Autrement dit, on trouve 3 familles de traders:

  • Le swing trader : qui souhaite simplement compléter ses revenus avec une approche long terme. Le swing trader dispose en général de bonnes connaissances en économie.
  • Le day trader: Le trader ouvre et ferme ses positions d’achat sur une journée. Il utilise l’analyse technique et non la fondamentale.
  • Le trader scalper: Horizon d’investissement très court. Ici le trader prend des positions quelques minutes ou quelques secondes. 

Avant de se lancer sérieusement dans le trading en ligne

Choisir un bon courtier comme AvaTrade

Le broker en ligne doit vous accompagner lorsque vous débutez dans le trading en ligne, notamment par l’accès à des simulateurs d’entraînement. 

Gérer ses actifs à bon escient

Le trader ne doit engager que 2 % maximum de son capital sur une position. C’est ce qu’on appelle le Money Management!

Connaître son marché pour débuter sérieusement en trading

Vous pouvez vous positionner sur:

  • des devises
  • des CFD
  • des matières premières
  • des crypto-monnaies 

Se former avec AvaTrade

La plateforme de trading AvaTrade permet aux boursicoteurs de maîtriser leurs expériences de trading grâce à des tutos et des vidéos spécialement conçues pour bien démarrer en bourse.  

Présentation de la plateforme de Trading AvaTrade

AvaTrade est un courtier CFD qui existe depuis 2006 et qui dispose d’une grande expérience sur ce marché bien spécifique. AvaTrade offre à ses utilisateurs, une expérience fluide et sécurisée. AvaTrade est un site de trading irlandais qui dispose à ce jour de plus de 200 000 clients.

AvaTrade propose un paramétrage en Copy Trading pour les traders néophytes. Enfin, le broker permet l’accès à un large choix d’actifs financiers. 

AvaTrade s’impose comme une institution de qualité qui dispose d’une notoriété qui n’est plus à faire et d’un sérieux validé, années après années, par les diverses autorités de tutelle financières de nombreux pays ( Registre REGAFI, liste des intermédiaires autorisés dans la catégorie conseiller en investissement financier sur le site de l’ORIAS, etc…

Si vous souhaitez vous dirigez vers une plateforme digne de ce nom, mieux vaut privilégier un broker qui vous fournit des outils adaptés comme:

  • des plateformes de trading avec cours en temps réel,
  • des outils d’analyses techniques, 
  • Un service client performant, 
  • des tutos, etc. 

Vous devrez choisir votre courtier en ligne en fonction des marchés financiers sur lesquels vous souhaitez trader. En cela, AvaTrade propose l’accès à plus de 1250 instruments financiers. 

AvaTrade : site de trading avec outils avancés

Les traders sur Avatrade disposent de plusieurs plateformes comme:

  • MetaTrader 4
  • MetaTrader 5
  • AvaTrade
  • du trading automatique
  • du trading social 

Des frais maîtrisés

AvaTrade a bien conscience que les frais de courtage rentrent en compte pour bien choisir sa plateforme de trading.  La plupart des internautes n’hésitent pas à  challenger les coûts des transactions proposées par les différents courtiers (spread, commissions, etc…) La plateforme simplifie donc la facturation des clients en intégrant ses commissions dans son spread.

A retenir sur les avantages de AvaTrade

  • Site de trading réputé
  • Articles et tutos de formation au trading
  • Dépôts et retraits gratuits 
  • Large choix de CFD et sous jacents financiers

Comment conquérir les clients ?

Pour conquérir les clients, le facteur humain fait toute la différence. Vous avez passé des mois à peaufiner votre projet. Votre produit ou votre service est maintenant prêt pour séduire les clients ? Vous êtes dans la phase conquête du client et vous devez appliquer une stratégie gagnante ? Voici quelques conseils qui pourront vous aider à suivre le bon chemin.

Une présentation adaptée à chaque client

Votre produit ou votre service est là pour satisfaire le client, répondre à ses besoins. Pourquoi pas, lui susciter l’envie d’acheter. Pour cela, il faut adapter votre présentation à chaque client. Il s’agit parfois de préparer plusieurs présentations afin d’éviter de commencer par une présentation stéréotypée. Et qui de plus ne répondrait pas au besoin de ce client. Cela implique évidemment d’écouter son client pour savoir ce à quoi il est sensible. Inutile d’insister sur un point qui n’a aucun intérêt pour lui et de vous placer dans une situation délicate.

N’oubliez pas que « le client est roi » alors le principe reste de connaître les besoins de vos clients avant d’exposer votre offre aussi géniale qu’elle puisse être. Rien ne sert de lui décrire les multiples fonctions de votre produit, s’il n’a aucune raison de s’en servir. Vous devez avant tout identifier celles qui lui seront indispensables et qui représentent une valeur ajoutée pour lui. Avant de le rencontrer, recueillez un maximum d’informations. Écoutez au maximum lors du rendez-vous et adaptez votre discours. Le client doit être convaincu que cette offre est faite pour lui.

Par exemple, si vous proposez vos services pour une formation, il faut d’abord cerner quel est le besoin premier de votre client, s’intéresser à sa problématique qui est parfois de répondre à une demande urgente pour former ses salariés à l’acquisition d’un nouveau logiciel et ne pas vouloir à tout prix lui vendre une autre qui ne serait pas en adéquation avec ses attentes. Vous pourrez, bien entendu, à la fin de votre entretien lui suggérer d’autres formations qu’il pourrait insérer dans son plan de formation et en montrer l’intérêt.

Rassurer le client fait partie des fondamentaux

Il existe une peur « viscérale » chez le client de se tromper car les budgets sont tous calculés au plus juste car il s’engage vis-à-vis de sa hiérarchie mais aussi de ses collègues. Un mauvais choix peut être pour lui une source de critiques qui mettront à mal sa réputation. Il est évident que les articles qui abondent dans la presse pour mettre en épingle des situations dramatiques le conforte à développer cette méfiance.

Diverses stratégies, certes traditionnelles peuvent vous servir d’appui comme être recommandé par X, votre communication sur les réseaux sociaux, l’utilisation de l’achat par une référence mais aussi votre argumentation doit être précise et rigoureuse et rassurer le client. N’hésitez pas à mettre en avant des éléments factuels comme des chiffres et des faits concrets qui justifieront l’achat. Il s’agit d’informations techniques et précises comme le pourcentage de réduction, le classement des ventes de ce produit …

Créer une relation privilégiée

Créer une relation avec le client, personnalisée et continue, afin qu’il devienne votre meilleur client. Facile à dire ou à écrire mais plus difficile à mettre en œuvre. Certaines pratiques comme le marketing nominatif restent très plébiscitées par les clients mais aussi celle de régulièrement demander au client s’il est satisfait de votre produit sans vouloir lui en vendre un autre crée des liens pérennes. Tenez compte de leur avis : ils sont les meilleurs juges en matière de satisfaction. Pour cela n’hésitez pas à mettre en place des sondages de satisfaction qui leur permettent de donner leur avis et leurs éventuelles critiques. Leurs propositions d’amélioration pourraient bien vous aider à devenir le leader de votre secteur et à trouver vos futurs axes de développement. Il s’agit de répondre à leur demande dans la mesure du possible avant que le client n’aille voir si l’herbe est plus verte ailleurs.

Mettre en exergue l’excellence de votre service SAV

La présence d’un SAV permettra de répondre directement à la demande en cas d’insatisfaction et de montrer l’attention que vous portez à vos clients : n’hésitez pas à donner le nom d’un interlocuteur en cas de difficultés ou pour avoir un renseignement afin que ses doléances puissent rapidement trouver des solutions.

A vous de jouer !

6 règles pour rythmer votre rendez-vous commercial

L’art de la négociation est complexe et demande généralement du temps et de la patience. Faire un rendez-vous commercial n’est pas les fruits du hasard. Voici les règles d’or d’Evelyne Platnic-Cohen, fondatrice de Booster Academy, pour devenir un bon vendeur qui sait rythmer au mieux sa négociation.

1/ En négociation, le silence est d’or !

Ne vous laissez pas embarquer dans un flot de paroles : à toutes les étapes d’une négociation commerciale, le silence est d’or. Mais gérer les blancs lors d’une discussion, cela s’apprend… Dans un entretien de vente, le commercial accapare souvent la parole tandis que le client se trouve réduit au silence. Or, cette façon de procéder constitue une grossière erreur stratégique. En effet, le vendeur qui laisse son interlocuteur exprimer ses desiderata a bien plus de chances d’emporter le morceau que celui qui s’écoute parler. Il vous dira ainsi les points sur lesquels il vous faudra insister lors de votre argumentaire. Savoir se taire ne va pas de soi tant, dans notre culture, les moments de silence font peur et génèrent un malaise.  Au début, ces instants vous paraîtront interminables. Très vite, heureusement, cette attitude deviendra naturelle et portera ses fruits.

2/ Intéressez-vous à votre client !

La relation commerciale est avant tout une relation interpersonnelle. Il est toujours plus facile de travailler avec une personne agréable qui inspire confiance. Il est ainsi parfois préférable de prendre le temps de faire connaissance avec l’interlocuteur, de comprendre sa situation professionnelle et personnelle. Créer un lien avec l’interlocuteur c’est envisager une relation à long terme. Avant de s’intéresser au professionnel, il est de bon ton de s’intéresser à la personne. Vous êtes des êtres humains avant tout ! 

3/ Découvrez les besoins de votre prospect

Plutôt que de faire une présentation linéaire en début d’entretien, il convient de parler le moins possible, en se limitant à des questions courtes et ouvertes : « Que puis-je faire pour vous ? » ; « Comment définiriez-vous le service idéal ? » Laissez le client s’exprimer sans l’interrompre, même s’il hésite. 

Reprenez ensuite brièvement la parole pour reformuler ses propos : « Si j’ai bien compris, vous… » Pour obtenir davantage d’informations, utilisez la technique dite de la « dernière goutte » : comptez mentalement jusqu’à huit avant de prendre la parole. Cela permettra à votre interlocuteur de revenir sur certains éléments ou d’évoquer des réticences qu’il avait tues jusque-là. 

Les objections qui émergent à cette occasion sont souvent les principaux freins à sa décision. Reprenez alors la main en douceur : « Que s’est-il passé ? » ; « Quelles ont été les conséquences pour vous ? » Il est primordial de reformuler les questions ou les objections de l’interlocuteur. Cette technique permet de démontrer au prospect que vous avez parfaitement compris sa demande et que ses questions sont pertinentes.

4/ Pas question de débiter comme un perroquet !

Maintenant que c’est à vous de vanter votre produit ou votre service, et même si vous connaissez votre catalogue sur le bout des doigts, pas question pour autant de débiter comme un perroquet votre argumentaire. Utilisez les silences pour rythmer votre intervention. Dans une conversation classique, on inspire en moyenne tous les quinze à vingt mots. S’imposer davantage de respirations permet de souligner les éléments importants d’un discours. Dans votre démonstration, marquez une pause avant le mot que vous voulez mettre en avant : « Nos produits sont garantis (comptez mentalement jusqu’à deux)… trois ans. » Casez aussi des silences en fin de phrase si un argument vous semble particulièrement fort, pour que le client mesure l’importance de ce que vous venez de dire.

Assurez-vous que votre prospect a bien compris l’intérêt de cet avantage. Si vous pensez que ce n’est pas le cas, n’hésitez pas à mettre les points sur les « i ». Un bon vendeur est un vendeur qui parle peu et qui écoute beaucoup. Il faut être direct et aller à l’essentiel. Le message sera diffus et flou pour le client si les phrases sont longues. Les silences permettront à votre interlocuteur d’intervenir et peut-être de se livrer. En faisant des pauses, vous offrez ainsi à votre interlocuteur la possibilité de revenir sur une question qu’il aura mal comprise ou qui suscite encore des inquiétudes. S’il soulève une objection, ne répondez pas tout de suite : votre réponse aura d’autant plus de poids que vous la donnerez après un instant de réflexion.

5/ Jouez sur le rythme pour obtenir gain de cause

Pendant la négociation, là encore, ne cherchez pas à meubler les silences. Annoncez votre prix et taisez-vous pour pousser votre client à se positionner : « Nous facturons 5 000 euros hors taxes. (Bref silence, comptez jusqu’à cinq.) Est-ce dans vos cordes ? » Même si votre interlocuteur laisse passer quinze secondes sans parler (ce qui est très long), restez de marbre.

Au bout d’un moment, il devrait objecter : « C’est très cher. » Abondez dans son sens : « Bien sûr, c’est cher, mais je vous rappelle le package et le service. » Et rendez-lui la main : « N’est-ce pas tout ce dont vous avez besoin ? » S’il vous fait une offre bien inférieure à vos tarifs, répondez « Ce que vous me demandez est impossible », puis laissez un grand blanc une vingtaine de secondes pour souligner vos propos. Mal à l’aise, votre client va s’impatienter. Reprenez lentement : « En revanche, si vous vous engagez sur des volumes plus importants ou sur la durée, je peux consentir un effort. » En faisant monter la tension, vous valoriserez ce que vous concédez et obtiendrez plus facilement une contrepartie.

6/ Ecoutez d’éventuelles ultimes objections

A ce stade, le silence vous permet de vérifier que votre client n’a plus de critiques majeures à formuler. Les produits sont validés, les conditions arrêtées, les tarifs fixés. Votre interlocuteur vous fait comprendre qu’il est prêt à signer (par une phrase du type : « Ce contrat va me permettre d’avancer sur tel projet ». Laissez passer quelques secondes pour vous assurer qu’il n’a plus rien à ajouter. Tendez-lui votre stylo et les bordereaux de commande (ou bien serrez-lui la main en précisant que vous lui enverrez les formulaires par e-mail dès que vous serez rentré au bureau).

Si votre client rechigne à prendre le stylo pour signer, c’est qu’il reste une chose qu’il n’a pas dite ou que vous n’avez pas entendue lors de la phase de découverte. Il vous faut donc reprendre à partir de là. S’il prend le stylo, c’est gagné. Pendant cette phase, évitez de relancer la conversation sur un autre sujet. Trop de commerciaux ne peuvent s’empêcher d’ajouter sans cesse de nouveaux arguments, qui risquent de semer la confusion dans l’esprit de leur interlocuteur et lui fournissent l’occasion de repousser la signature à une date ultérieure.

Les raisons qui poussent à entreprendre

On parle souvent des bonnes et mauvaises raisons pour entreprendre et l’argent ferait partie des mauvaises raisons d’entreprendre. L’entrepreneuriat semble avant tout une question de motivation. Alors qu’en est-il ?

Les raisons pour laquelle l’argent est aussi critiqué

Si on critique souvent l’argent comme source de motivation pour entreprendre, c’est d’abord parce qu’il est rare les premières années de se payer au même niveau que vous le faisiez avant d’entreprendre. Bien entendu, si vous ne gagnez rien, cela sera toujours plus, surtout si vous avez du mal à créer votre propre emploi. Au niveau des ressources, il n’est pas rare d’épuiser ses indemnités chômage jusqu’au bout avant même de penser à se rémunérer et de se rémunérer parfois au lance-pierres les années suivantes.

Vous cherchez avant tout à ce que votre entreprise décolle. Aussi, ous lui allouez forcément toutes les ressources disponibles. Vous rémunérez est loin d’être votre premier objectif surtout si vous touchez les indemnités. Sur elle, vous n’avez pas de charges sociales. De plus, elles tombent du ciel donc autant dire que vous préfèrerez dans la majorité des cas attendre d’aller jusqu’au bout et recruter quelqu’un d’autre ou encore mettre l’argent que vous utiliseriez pour vous rémunérer ailleurs. Une question de logique de base.

D’autre part, devenir chef d’entreprise n’est pas véritablement un sur-classement social à moins de performer et de connaître la réussite. Pour la plupart des gens, il s’agit même d’une catégorie très dangereuse. Le choc entre l’imaginaire et la réalité peut donc vous faire perdre toute motivation si c’est la seule. Surtout, vous pouvez perdre tout ce que vous avez misé. Autant dire que le parti n’est pas forcément gagnant avec des échecs à la pelle. Hé oui, cela n’arrive pas qu’aux autres.

Oui mais ce n’est pas tout à fait vrai

Alors certes, la réussite n’est pas garantie. Cependant, avouez-le, il s’agit de la seule catégorie socio-professionnelle qui mène aux milliards ou dans les fortunes françaises. Mis à part le heureux hasard d’une loterie ou que vous soyez un héritier (d’un entrepreneur), il faut bien constater que c’est une des rares passerelles potentielles vers la richesse. Même les meilleurs footballeurs arrivent rarement à égaler les entrepreneurs en termes de richesse . Ils sont souvent bien loin derrière le top10. Il suffit de regarder les classements de fortune pour s’en rendre compte.

Pourtant, il est vrai que le cloisonnement empêche, dans les autres cas, de faire partie de ce club très privé. Il faut bien constater que votre salaire peut devenir bien supérieur à la moyenne si on compte le salaire annuel. Reste néanmoins qu’il faut prendre en considération que vous n’avez pas le même rythme horaire que la plupart des gens. Il faut tout de même relativiser au salaire horaire ou encore à la pression subie.

D’autres raisons préférées à entreprendre

Si on préfère souvent les autres raisons pour entreprendre, c’est d’abord parce que certaines permettent d’emmener les équipes vers un but moins terre à terre. Dire à vos salariés que vous voulez faire toujours plus de chiffre d’affaires n’aura rien d’alléchant pour eux même si vous faites appel à la participation pour les motiver. L’argent ne motive qu’un temps et quand vous en aurez, votre motivation aura du mal à se maintenir. C’est pourquoi une volonté de changer le monde, de le rendre meilleur, d’aider les autres est souvent préférée en termes de motivation.

En réalité les raisons d’entreprendre ne sont pas uniques. Toutefois, certaines peuvent être davantage appréciées car elles sont plus pérennes sur le temps tel que le fait que la fonction de chef d’entreprise vous plaise pour la liberté. Celle-ci reste relative. Néanmoins, il est vrai que vous pourrez choisir la direction de l’entreprise, la stratégie, vos collaborateurs, votre emploi du temps et que vous n’avez de compte à rendre à personne. En réalité, cette liberté est relative car la plupart de vos décisions resteront liées au bon sens. Aucun chef d’entreprise ne choisit de dormir chez lui quand il a un rendez-vous important et qu’on doit s’y rendre pour signer un contrat qui peut sauver l’entreprise, et ceci même quand vous êtes malade par exemple.

D’autres raisons considérées comme bonnes sont souvent invoquées : c’est d’abord la passion pour le projet qui est d’ailleurs peut-être la meilleure raison d’entreprendre avec celle de vouloir faire un monde meilleur car elle permet de maintenir la barre même dans des périodes parfois difficiles. D’autres, comme la volonté de vouloir créer son propre emploi, peuvent fortement vous motiver. Notamment si vous n’arrivez pas à trouver ce qui vous convient dans votre secteur d’activité.

Avoir le meilleur produit ne suffit pas

Il y a une loi en marketing qui se vérifie régulièrement : il vaut mieux être le premier arrivé sur le marché qu’être le meilleur. Coca Cola n’a pas forcément meilleur goût que Pepsi, TF1 n’a pas des programmes plus intéressants que France 2, Kleenex ne fait pas de meilleurs mouchoirs que Lotus. En revanche ces trois marques ont un point commun, elles étaient là en premier sur leur marché, et des décennies après, elles sont toujours leaders.

Être le premier arrivé est plus décisif

Certes, cela ne suffit pas pour garantir le succès – une marque peut faire de grosses erreurs – mais, arriver en premier donne un énorme avantage concurrentiel. La marque symbolise ainsi le produit dans l’esprit du client et bénéficie même des efforts de communication de ses concurrents. Alors, que faire quand vous avez déjà un concurrent sur le marché que vous convoitez ?

Les solutions pour rivaliser

A mon sens, la stratégie la moins efficace est l’attaque frontale dans le but de le supplanter. Les slogans du type « nous sommes les meilleurs » ne sont pas très convaincants aux yeux des clients (même si c’est vrai). Deux stratégies alternatives sont à recommander pour trouver la solution.

1/ Créer sa sous-catégorie

Au lieu de se poser la question, « en quoi mon produit est meilleur que la concurrence », posez-vous la question : « premier dans quel domaine ? ». En d’autres termes, quelle est la nouvelle catégorie dans laquelle votre produit est le premier ?

Quand la société Carrefour a débuté en 1960, les supermarchés existaient déjà depuis longtemps, Edouard Leclerc, par exemple, avait ouvert son premier magasin depuis 11 ans. Très vite, Carrefour a décidé de « changer le terrain de jeu » et a ouvert le premier hypermarché en Europe en 1963. Cinquante ans plus tard, qui d’après vous, est le leader européen de la distribution en Hypermarché ?

2/ Assumer d’être le challenger

Si le marché est suffisamment important, il est peut-être déjà très rentable d’être numéro deux. Des sociétés telles qu’AVIS ou Quick ont largement assumé le fait d’être des challengers et réalisent des Chiffres d’Affaires qui feraient pâlir d’envie certains leaders de marchés. L’idée est de se positionner par rapport au numéro 1 du marché en expliquant sa différence (par exemple Quick avec son slogan « nous, c’est le goût » qui se compare implicitement à McDonald’s). De cette manière, vous bénéficiez en partie de la notoriété de votre concurrent, et votre offre est facilement compréhensible par l’ensemble des clients.

3/ Avoir une communication / approche décalée

A défaut de pouvoir attaquer frontalement votre concurrent, rien ne vous empêche de miser sur l’humour, c’est d’ailleurs souvent un axe performant comme par exemple les campagnes de communication de Burger King ou encore de Pepsi. L’humour est un exercice difficile mais qui, bien maîtrisé, peut vous permettre de vous créer de nombreux fans de votre marque.

De la même manière, rien ne vous empêche de privilégier des canaux de vente ou encore des supports de communication différents de celui de votre client. Vous pourrez ainsi solliciter vos prospects d’une manière qui se distinguera clairement de ce que fait votre concurrence.

Si vous vous trouvez sur un marché avec un concurrent bien installé, éviter le combat du pot de fer contre le pot de terre, ce dernier ne gagne que rarement.

Comment faire un communiqué de presse ?

Le communiqué de presse est un outil précieux pour votre entreprise. Facile à transmettre grâce aux nouveaux outils technologiques, il permet d’établir un lien avec les journalistes. Même si vous avez pris du temps à le rédiger, vous devez prendre en considération qu’ils en reçoivent des centaines voire des milliers par jour et donc qu’il s’agit de capter leur attention. C’est pourquoi le premier travail consiste à rédiger un objet explicite qui captera l’attention du journaliste et qui l’incitera à lire la suite ou à pouvoir le classer rapidement. Décryptage pour réussir le communiqué de presse à la conquête des journalistes et qui fera pourquoi pas la Une.

Destiné aux journalistes

Le communiqué de presse (CP) est déjà un outil de communication gratuit ! Sans coût, il vous permet de faire parler de votre entreprise, et de gagner en visibilité. Son but ? Se faire relayer et reprendre par les médias.

Il s’agit aussi un outil de BtoB, qui légitime votre société et consolide son image par rapport à la concurrence.  Le CP vous permet -symboliquement- de vous affirmer comme un acteur du marché sur lequel vous évoluez. Il s’agit d’un outil à maîtriser et qui évolue puisqu’il s’adapte au stade de l’entreprise et à ses grands évènements : levée de fonds, lancement de produits, animations commerciales, nomination exceptionnelle, implantation à l’étranger, etc.

Avant tout, réalisez bien que le communiqué de presse est l’une des sources d’information majeures du journaliste, qui en reçoit tous les jours des dizaines dans sa boite e-mail mais qu’il n’a généralement que quelques secondes pour analyser. Votre destinataire se voulant par son métier, objectif et impartial, n’a pas comme but de vous faire de la publicité. Les médias auxquels vous vous adressez cherchent à apporter un contenu utile ou intéressant (ou encore divertissant) à leur lectorat. Il convient donc de travailler le style et la présentation de votre texte.

Avant le lancement

Dressez vos listes de « mailing », en vous constituant une liste de destinataires pour envoyer massivement l’information mais de manière sélective. Il s’agit de repérer les journalistes qui seront intéressés par votre CP. Visez tous les types de médias (TV, presse, radio, web), en sélectionnant ceux qui sont véritablement intéressés par votre information : presse spécialisée dans votre domaine, média local, contenu en adéquation avec le lectorat, l’actualité, ou susceptible de faire le buzz, etc.

Reste à trouver les coordonnées de ces journalistes, parfois présentes sur le site internet du média, en signature d’article, CGV ou Mentions Légales ou certaines bases de données. Sinon, passez par la section « presse » ou « rédaction » d’un organisme, qui redirigera votre mail à la personne demandée. Le dernier recours consiste à essayer de déterminer l’adresse e-mail selon les modèles suivants : « prénom@société.com » / « prénom.nom@société.com » / « rédaction@société.com ».

Attention à prendre en compte les délais de publications des différents médias (s’y prendre bien en avance pour les articles importants et les parutions en presse papier). N’hésitez pas non plus à envoyer votre CP à vos newsletters préférées ou sur les sites de publications de CP (qui optimisent votre référencement ; il en existe des gratuits comme des payants).

La forme : accessibilité, visibilité, attractivité

La forme est essentielle, le communiqué est un outil d’information rapide et percutant. Le journaliste sait en quelques secondes s’il communiquera dessus ou non. Le texte ne doit pas faire plus de 2 pages. Par souci d’objectivité, le journaliste utilisera plusieurs autres sources pour publier. Contrairement au dossier de presse, vous n’avez donc pas besoin d’apporter beaucoup d’informations : seuls les faits précis comptent.

Il est à envoyer le plus souvent par e-mail, sauf s’il est particulièrement original ou accompagné d’un objet/cadeau (ce qui, bien sûr, est plus marquant pour votre lecteur). Ne l’adressez pas en pièce-jointe, mais dans le corps du texte. Il ne doit pas non plus être trop lourd (1mo maximum).

Autre conseils :

  • Structure : visuellement, le communiqué doit être rapidement accessible, et les idées clairement exposées. Ne jamais présenter plus de 2 ou 3 axes et mettre en évidence titres et sous-titres.
  • le CP doit être très « maniable » pour le journaliste. Privilégiez ainsi une forme « copier-collable » au format PDF, plus dur à copier. Rajoutez en PJ le communiqué lui-même, des informations complémentaires et des photos/visuels que pourra utiliser votre lecteur.

Le style du CP

Pour le style, rédigez avec un style impersonnel, professionnel, et à la 3ème personne. Vous devez apporter de l’information « pure » aux journalistes qu’ils peuvent facilement reprendre. Ainsi, évitez les arguments ou superlatifs subjectifs, mais étayez votre texte par des données immuables et faciles à citer : informations concrètes, études, chiffres, etc.

Votre CP peut se permettre d’être « tranchant » et attirant pour votre lecteur. Surtout 2 notions retiennent particulièrement l’attention : la nouveauté (« Le 1er aspirateur à pile… ») ou l’unicité (« La seule société de tourisme spatiale… »). Une seule information doit cependant transparaître dans votre communiqué, présenter plusieurs arguments de « vente » apporte la confusion et complexifie le travail d’ « angle » que fera le journaliste.

Le contenu : transparence, concision, hiérarchie

La principale difficulté est d’arriver à synthétiser son contenu, pour rédiger un texte complet mais court. Il s’agit de trier et de mettre en avant les données. Votre texte doit répondre aux « 5W », chers aux journalistes : qui, quoi, où, comment, pourquoi ? Vous ajouterez une dimension « conséquences ? », montrant que votre information apporte quelque chose, a un impact. Logiquement, les informations les plus importantes devront se trouver au début du CP, les moins importantes à la fin.

Le titre : souvent identique à l’objet

Il doit résumer en 1 phrase l’essentiel de votre contenu. C’est la première chose lue et il doit être percutant, didactique, et soulève déjà un enjeu. Il doit aussi être l’ « objet » dans votre mailing. Vient ensuite l’accroche : autour de 2 lignes, elle résume et doit correspondre à tout ce que doit retenir l’interlocuteur. Le contenu qui suit, délimité par des intertitres clairs soulevant les points saillants de vos informations, évoque le produit/service, ses caractéristiques, son prix et son mode de distribution (quand le CP communique autour du produit).

Doivent aussi être présents : le logo d’entreprise, un renvoi internet (pratique pour les e-mails), la mention « Communiqué de presse » distinguant le texte d’une formule commerciale, et la rubrique « contact » avec le mail d’un responsable presse et éventuellement celui d’un cadre de la société.

Enfin, se trouve souvent à la fin du CP une rapide « biographie » de l’entreprise qui rappelle brièvement le nom, la date de création, le secteur d’activité, les particularités, les gros clients/grosses réussites, la vision du développement, et le site web. Vous pouvez ajouter des citations de dirigeants, s’ils apportent vraiment un élément nouveau – elles sont faciles à reprendre pour votre interlocuteur.

Réagir face à des salariés qui ont perdu confiance en vous

Vous vous démenez pour maintenir le budget à l’équilibre, pour donner les meilleures conditions à vos salariés, pour que chacun s’épanouisse à son poste et pourtant un malentendu, une rumeur qui enfle derrière votre dos, et vous voilà avec la moitié de vos salariés qui vous regardent de travers avec des yeux accusateurs ! La confiance que vous aviez réussi à tisser avec chacun de vos collaborateurs est sérieusement remise en question… Pas de panique ! Voici 10 conseils à appliquer pour recréer un climat de confiance avec eux.

1/ L’Autruche, point tu ne feras

Rien de pire dans ce genre de cas que de jouer la naïveté ou de ne pas y répondre. En plus de ne rien régler, vous risquez d’être pris pour un imbécile par vos collaborateurs et risquez de faire amplifier la rumeur ! Regardez la réalité en face et trouvez rapidement la bonne manière de communiquer. Il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation mais plus vous attendrez, pire ce sera.

2/ Les raisons de cette perte de confiance, tu détecteras

Connaître les causes du mal pour mieux le guérir, voilà ce que vous devez faire pour stopper ce mouvement « anti-patron » au sein de votre entreprise. Renseignez-vous, essayez de comprendre ce qui s’est passé et agissez en fonction. Vous pouvez mettre la responsabilité sur telle ou telle cause mais si la rumeur circule, ce n’est pas pour rien. Vous devez absolument en identifier les causes.

3/ Dans le jeu, point tu ne rentreras

Attention à ne pas tomber dans l’écueil qui consisterait, en retour, à perdre confiance en vos salariés. Ne laissez pas la négativité assombrir les rapports dans l’entreprise : agissez pour changer la situation et chasser la rancune qui pourrait s’installer en vous. Ce n’est pas parce que vos salariés réagissent à une peur que vous devez tomber dans l’excès inverse.

4/ Les choses clairement sur la table, tu mettras

Abordez avec calme le sujet avec vos salariés et parlez-en franchement. Cela aura pour effet de désamorcer les tensions. Il s’agit souvent de répondre à une peur qui est par nature irrationnelle et donc d’avoir, à l’inverse, un raisonnement logique.

5/ Du dialogue, tu abuseras

Le dialogue est le meilleur remède pour dépasser les colères et recréer un climat de confiance avec votre équipe. N’hésitez pas à prendre le temps pour dialoguer avec chacun de vos collaborateurs. De la même manière, vous devez être à l’écoute afin de comprendre les raisons qui les poussent à penser comme cela. Sans une bonne écoute, comment répondre ?

6/ Une bonne ambiance, tu créeras

Une fois les tensions calmées, votre but sera de faire en sorte que l’ambiance, fortement dégradée par cet incident, revienne au beau fixe. Pour cela, organisez des moments conviviaux avec les salariés et efforcez-vous d’être de bonne humeur. Il s’agit de repartir sur de bonnes bases : gardez cela à l’esprit.

7/ Les conséquences de cet incident, en compte tu prendras

Inutile de faire comme si rien ne s’était produit. Prenez cet incident comme un tremplin pour souder des liens de confiance encore plus forts avec l’équipe. N’hésitez pas à prendre dans l’avenir cet exemple pour démontrer que tout n’est pas inéluctable et que les doutes sont normaux.

8/ À la cohésion de l’équipe, tu travailleras

Cette perte de confiance a sérieusement entamé la cohésion de l’équipe. Faites du rétablissement de la cohésion dans votre entreprise une priorité. Les opinions ont peut-être divergé sur le sujet mais il ne s’agit pas de créer des clans. Vous êtes tous dans le même bateau et devez désormais aller dans la même direction.

9/ Sur de nouvelles bases, tu repartiras

Cette petite mésaventure qui s’est produite est le symptôme d’un problème dans votre façon de manager. Consultez un coach ou tentez vous-même de définir comment améliorer votre management. Il est facile de mettre l’événement sur une cause extérieure mais vous en êtes parfois responsable. Vous devez en tirer des leçons qui vous seront utiles pour vous améliorer.

10/ Vers l’avenir, tu regarderas

Inutile de trop s’appesantir sur cet incident. Certes, il faut le garder en mémoire pour ne pas reproduire les mêmes erreurs mais tourner son regard et celui de votre équipe vers les challenges de l’entreprise demeurent plus importants que s’attarder sur le passé. La perte de confiance momentanée sera vite oubliée.

Et avec ces quelques citations, vous allez regagner la confiance de tous vos collaborateurs

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité. Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté. »

Winston Churchill

« Quand une tuile tombe de ton toit, c’est l’opportunité de voir dix milles étoiles. »

Proverbe argentin

« Une personne optimiste ne refuse pas de voir le côté négatif des choses ; elle refuse de s’attarder dessus. »

Alexander Lockhart

Toutes les astuces pour réaliser un pitch percutant

Faire un bon pitch percutant est un exercice plutôt difficile, qui effraie même les dirigeants les plus aguerris. Trouver une problématique majeure, retenir l’attention de l’auditoire, être percutant… voici autant de points à travailler avant de se lancer. Les 15 premières secondes font généralement la différence. Elles doivent donc être soigneusement préparées, au même titre que la chute, qui marquera durablement votre auditoire. Quelles sont donc les astuces existantes pour vous apprendre aussi bien à séduire vos salariés que d’éventuels futurs clients ou financeurs et vous mener au succès ?

Soyez sérieux

Tout le monde n’est pas humoriste dans l’âme. Ne vous lancez donc pas dans un jeu de mots hasardeux ou dans une blague, qui pourrait refroidir votre public. L’humour demeure un exercice difficile et n’est pas universel. Ce n’est pas parce qu’une blague fait bien rire vos amis, qu’elle aura le même impact sur un auditoire plus large. En effet, certaines personnes tentent un bon mot lié à la situation pour essayer de détendre l’atmosphère. Or, cettemanière de faire souligne généralement le fait que vous êtes stressé et peut vous faire perdre toute crédibilité. Rien ne vous empêche de faire quelques traits d’esprit même s’il ne faut parfois pas s’attendre à ce que tout le monde les comprenne suivant le niveau d’attention au moment de ceux-ci. Prendre la parole devant un auditoire est déjà un exercice délicat, alors autant ne pas vous mettre en situation de danger.

Entrez directement dans le vif du sujet

Beaucoup de pitch commencent par la présentation banale de l’entreprise ou de l’équipe. Cela lasse les auditeurs et il est recommandé de baser votre pitch sur ce que l’entreprise apporte et le besoin auquel elle répond. Certes, les pitch bien préparés permettent de savoir ce que l’entreprise fait en quelques secondes mais ce n’est pas ce que les spectateurs veulent découvrir. Allez donc droit au but pour attirer leur attention et ceci dès les premiers mots ! Projetez pour cela un diaporama avec un fait marquant et pas trop chargé pour éviter qu’il ne cannibalise l’attention. Construisez ensuite votre pitch de manière à ce qu’il réponde aux questions que les auditeurs vont se poser naturellement.

Créez-vous un personnage

Lors de l’exécution du pitch, la personnalité du porteur de projet compte énormément. Il s’agit d’un véritable show, et il est ainsi primordial de s’entraîner régulièrement à divers exercices de théâtre. Le pitch ne consiste pas simplement à débiter ce que vous avez à raconter mais doit permettre de mieux vous connaître. Chaque mouvement est clé et vous devez le répéter le plus souvent possible avant votre véritable présentation. Vous devez cerner votre position de départ et faire en sorte de paraître naturel. N’hésitez pas à vous entraîner avec votre entourage, afin d’identifier certains points que vous avez peut-être oubliés ou à vous prendre en vidéo pour analyser ce que vous faites bien ou non.

Faites participer votre public

N’hésitez pas à susciter l’attention de votre public par le biais d’une session de questions/réponses. Généralement celles-ci sont prévues. Un pitch bien construit doit constituer un prétexte pour que le public ait envie de poursuivre la discussion avec l’intervenant et parfois laisser volontairement des interrogations dont vous avez préparé les réponses en amont. Dans l’idéal, il faut orienter les auditeurs à vous poser des questions qui mettent votre entreprise dans une situation avantageuse. Ils auront ainsi l’impression de découvrir un avantage supplémentaire et d’avoir posé une question pertinente.

Soyez clair et concis

Les investisseurs devant lesquels vous allez faire votre présentation entendent de nombreux pitch par jour. Ils enchaînent généralement ceux-ci et peuvent être très fatigué au moment de votre passage. Vos propos doivent donc être clairs et concis et surtout très compréhensibles pour quelqu’un qui ne connaît pas votre domaine. Ils doivent faciliter le travail de compréhension pour l’investisseur qui n’aura que très peu de temps pour comprendre et se positionner sur votre projet. Il ne sert à rien de passer trop de messages et vous devez définir en amont vos messages clés qui doivent être retenus.

Adaptez-vous à votre interlocuteur

Le pitch est avant tout une histoire de contexte. Si vous réalisez votre discours devant un investisseur qui aime les chiffres, accordez une importance particulière à ceux-ci. Si vous décrivez votre produit auprès d’investisseurs qui pourraient être vos cibles potentielles, mettez votre proposition de valeur au centre de votre exposé. Dans tous les cas, maîtrisez à la perfection votre discours, pour ne pas laisser de place aux approximations !