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Développer sa créativité

La créativité n’est pas une qualité innée contrairement aux idées reçues. Elle se développe parce que l’on cherche des sources d’inspiration et elle constitue l’une des conditions essentielles pour innover. Elle se révèle être une des clefs de la réussite des entreprises et ne doit donc pas être négligée. Selon une étude Adobe, menée auprès de plus de 5 000 adultes dans 5 pays, « la créativité, en plus d’encourager l’innovation, implique une meilleure satisfaction des clients selon 83 % des répondants et 81 % des Français considèrent qu’en investissant dans la créativité, une entreprise rend ses employés plus heureux. ». Voici quelques clés pour développer sa créativité.

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L’ennemi de la créativité, l’habitude

Ne pas se cantonner à des tâches identiques au quotidien favorisera l’émergence d’idées nouvelles et vous inspirera. Vous avez l’habitude de prendre le bus et de vous y assoupir le temps d’un trajet ? Enfourchez votre vélo ou allez-y à pied ! Cela vous permettra à la fois d’ouvrir les yeux sur le monde qui vous entoure et de vous aérer l’esprit en ralentissant le rythme. Si vous désirez dompter une mauvaise habitude qui nuit à votre créativité, assurez-vous de bien l’avoir identifiée avant de passer à l’action. Forcez-vous à changer cette habitude pendant un mois environ et à renouveler votre décision chaque jour. Vous pourrez mesurer les résultats obtenus en matière de productivité et de créativité personnelle !

Les sources de la créativité

1/ la culture.

Plus votre culture sera large, plus vous pourrez vous inspirer d’idées déjà existantes et plus votre créativité s’en verra boostée. Ne vous cantonnez pas à des domaines spécifiques ou simplement en lien avec votre cœur d’activité, intéressez-vous à un maximum de choses, écoutez ce qui se passe autour de vous, lisez des magazines ou des livres de tous les genres, et n’oubliez pas de suivre l’actualité. Tout peut devenir source d’inspiration (une situation, une conversation, un livre, un film, une personne que vous rencontrez !). Attention tout de même à ne pas vous intoxiquer car les actualités tournent en boucle. Le confinement nous a contraints à être saturés !

2/ La vision.

Prendre de la hauteur sur le monde qui nous entoure permet d’être plus créatif et de développer son esprit visionnaire. Il ne faut pas simplement vous cantonner à satisfaire les besoins des clients. Tentez d’avoir une vue d’ensemble sur la société dans laquelle vous vivez, par la lecture de la presse notamment. Plus vous serez au courant de l’évolution de la société, plus vous serez ainsi amené à anticiper les besoins des clients et à en créer de nouveaux.

3/ La remise en question.

Il faut savoir faire évoluer ses convictions et intuitions initiales. C’est valable pour vous-même (sachez faire évoluer vos façons de manager), et également pour votre concept. Même si remettre
en cause un concept est souvent quelque chose de mal vécu, il faut garder l’esprit ouvert à des évolutions. Cela vous permettra de garder constamment une touche de créativité pour faire évoluer, voire pivoter, votre modèle initial !

4/ La liberté.

Savoir être seul permet de laisser libre court à l’imagination, à rêvasser et donc à booster sa créativité. La méditation constitue un bon moyen de se concentrer sur l’instant présent et de se focaliser sur soi sans aucune distraction. C’est aussi le moment où vous ne pensez plus aux tracas quotidiens mais où vous laissez libre court à vos idées.

5/ Le challenge des obstacles de la vie.

Des chercheurs ont prouvé que les phases post-traumatiques rimaient souvent avec créativité. Ainsi, de grands artistes ont souvent créé leurs plus grandes œuvres après avoir connu une épreuve douloureuse. Beaucoup de gens utilisent les difficultés comme un moteur pour se relever plus fort. Il s’agit souvent de périodes où l’on possède une plus grande ouverture d’esprit, où l’on est forcé à sortir de son quotidien et explorer de nouvelles choses.

6/ Les réunions de brainstorming.

Vous pouvez réaliser des séances de brainstorming seul ou avec votre équipe. Plus vous serez nombreux, plus la créativité sera multipliée. Réaliser une session de réflexion en commun une fois par semaine peut constituer une solution pour laisser libre cours aux nouvelles idées qui pourraient booster votre boîte. Ne mettez aucune limite à la créativité, qu’il s’agisse de la vôtre ou de celle de vos collaborateurs ! Choisissez les 10 idées les plus populaires au sein de votre équipe, ou notez chacune de celles qui vous passent par la tête si vous réalisez cet exercice seul. Triez-les de sorte d’éliminer celles qui s’éloignent de votre projet ou qui ne visent pas l’amélioration de l’entreprise. N’en choisissez qu’une dizaine que vous soumettrez à votre entourage pour n’en gardez que trois à mettre en application !

7/ L’association des concepts ou des idées entre eux.

Associer des idées, des concepts entre eux peut permettre d’en faire un produit totalement innovant. Steve Jobs était le maître en la matière. « La créativité, c’est simplement le fait d’établir des connexions entre les choses » ne cessait-il de répéter. « Quand vous demandez aux personnes créatives comment elles ont réalisé telle ou telle chose, elles se sentent un peu coupables parce qu’elles ne l’ont pas vraiment réalisé, elles ont juste vu quelque chose. Cela leur a sauté aux yeux, tout simplement parce qu’elles sont capables de faire le lien entre les différentes expériences qu’elles ont eu et de synthétiser les nouvelles choses. » Comme quoi, parfois il ne suffit pas de grand-chose pour être créatif !

Adopter les médias sociaux pour communiquer

Pour développer leur chiffre d’affaires, les entreprises ont investi dans les réseaux sociaux. Facebook, YouTube, Twitter, Google+, LinkedIn, TikTok, Viadeo, Instagram, Tumblr et Pinterest… Autant de médias sociaux sur lesquels les entreprises font bien de se focaliser ! 

Des chiffres qui donnent envie ! 

On le comprend, avec 1,32 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde et 26 millions en France, rien que Facebook a de quoi attirer les convoitises. Mais il n’est pas le seul, YouTube et ses 1 milliard d’utilisateurs ou encore Twitter avec 271 millions d’utilisateurs actifs dans le monde ont aussi la part belle. Les réseaux sociaux sont devenus en quelques années de véritables outils marketing pour les entreprises. Si ces chiffres peuvent vite faire tourner la tête, il est clair qu’il faut mettre une véritable stratégie en place si vous souhaitez pouvoir vous démarquer. 

Un préalable à votre lancement

Avant de vous lancer dans le grand bain des réseaux sociaux, n’hésitez pas à vous promener sur les blogs, les moteurs de recherche afin de savoir ce qui se dit sur vous et sur votre marque. Notez également ce qui intéresse le public que vous ciblez ainsi que les stratégies utilisées par vos concurrents pour vous en démarquer. Le but n’étant pas de faire exactement la même chose qu’eux mais bien de communiquer à votre manière, celle qui vous correspond le plus et en adéquation avec vos valeurs. N’hésitez pas à regarder les bonnes pratiques qui vous plaisent ainsi que celles que vous détestez. On apprend autant de ce que l’on admire que de ce que l’on déteste alors autant passer quelques heures à faire de la veille. 

Définir vos objectifs

Une fois votre cible définie, la première question à laquelle vous devez répondre est : « Pourquoi utilisez-vous les médias sociaux ? ». Cette première mise au point influencera grandement votre ligne directrice, le ton mais aussi le type de contenu que vous publierez. Ne passez pas trop vite sur cette étape car elle déterminera l’ensemble de votre communication. Etablissez ensuite vos objectifs et vérifier l’adéquation du ou des réseaux sociaux présélectionnés. 

Intégrer les réseaux sociaux dans votre stratégie globale

Les médias sociaux participent à la stratégie marketing globale. Ils doivent être conçus comme un élément à part entière qui peut vous permettre de décupler votre retour sur investissement. Stratégiquement, ils doivent être coordonnés afin d’atteindre rapidement les résultats escomptés. Faites-les interagir entre eux si nécessaires et n’oubliez pas de les intégrer dans l’ensemble des plans de communication que vous utilisez que ce soit l’emailing, votre site Internet, vos cartes de visite ou les plaquettes de présentation de votre entreprise.

Mettre en place des métriques 

Pour vérifier que vous utilisez bien vos réseaux sociaux, vous devez vérifier qu’ils sont bien performants et éventuellement adapter votre contenu ou votre fréquence de parution à ce qui plait le plus. Il s’agit également de prendre en compte des données qui ne sont pas qu’uniquement quantitatives. Rien ne sert de communiquer intensément si vous écornez chaque jour un peu plus l’image de votre entreprise. Communiquer sur les réseaux sociaux, oui mais n’importe comment. 

4 nouvelles habitudes à intégrer immédiatement

L’entrepreneur a souvent un ordre de priorité des tâches urgentes à effectuer mais parfois et même souvent il occulte des actions qui si elles ne sont pas réalisées risquent de mettre en péril l’entreprise. Concentrer toute son attention sur le produit et la recherche de clients n’est pas forcément la meilleure idée. Certes, il est indispensable que votre produit corresponde bien au besoin du marché et que vous trouviez des clients pour l’acheter mais il y a en plus une multitude de choses qui peuvent empêcher votre entreprise de se développer si vous n’y prêtez pas attention. Voici 4 nouvelles habitudes à intégrer immédiatement.

On pourrait penser que certaines actions représentent des détails voire une perte de temps mais acquérir de nouvelles habitudes vous sera une aide précieuse. Voici quatre nouvelles habitudes à intégrer dans votre stratégie si cela n’est déjà fait. Il y en a probablement au moins une qui vous concerne !

Protégez vos données informatiques

La plupart des dirigeants de start-up considèrent qu’il n’est pas nécessaire de faire un effort pour protéger ses données informatiques. L’impact financier d’une perte ou d’un vol de données est trop souvent négligé. Une grande partie d’entre eux n’a même pas conscience du danger. Il est important d’une part de mettre en place les éléments indispensables à la protection (antivirus, logiciels adaptés, sécurisation du site, sauvegarde régulière sur plusieurs disques durs, Cloud Computing…) mais aussi de former vos salariés et de les sensibiliser. Vos équipes doivent être conscientes de l’importance de la sécurisation des données et des procédures en place pour la garantir. Se dire que la protection des données informatiques n’a que peu d’importance ou bien encore la repousser à plus tard est une négligence qui peut vous coûter cher.

Adaptez votre site internet à toutes les plateformes

Les consultations des sites internet tendent à devenir de plus en plus « nomades » avec l’utilisation généralisée des smartphones et des tablettes. Pourtant, l’immense majorité des petites entreprises ne dispose pas d’un site optimisé pour le mobile. C’est évidemment un vrai handicap puisque le visiteur qui ne peut pas consulter facilement le site internet et particulièrement quand il est disponible dans les transports ou à ses moments de détente. Si par exemple votre site n’est pas accessible sur votre mobile, il ira voir un autre site qui lui offrira cette opportunité.

Il faut également prendre en compte le fait les personnes utilisant leur smartphone pour surfer sur internet ne se contentent plus de faire de simples visites, elles passent également à l’acte d’achat directement grâce au mobile. In fine, se dire qu’adapter son site internet à la consultation sur mobile est une perte de temps est une autre mauvaise habitude dont il faut se séparer le plus vite possible !

Faites une étude approfondie des réseaux sociaux

Se laisser à influencer pour communiquer sur les réseaux sociaux parce que les rumeurs courent qu’il faut les utiliser est loin d’être opérationnel. Chaque réseau social a son ou ses publics, il est donc essentiel de regarder leur impact mais surtout d’agir et de communiquer à bon escient.  Vous pouvez également penser à établir un planning de communication car trop de spontanéité a conduit plus d’une entreprise à se retrouver en difficultés. Répondre rapidement oui dans la mesure du possible mais avec intelligence. Il est nécessaire donc de s’entraîner en amont à penser aux avis négatifs qui peuvent arriver. La force de la communication est de bien réfléchir en amont pour ne jamais se trouver dans une impasse.

Automatiser un maximum de tâches

Vous n’arrivez que difficilement à tout automatiser mais avoir des raccourcis, des emails prérédigés voire des processus entiers peut vous faire gagner un temps considérable et améliorer votre qualité de service. Si vous devez répéter souvent la même action, autant passer 10 minutes à l’automatiser car vous allez gagner énormément de temps mais également en confort. Souvent, on a tendance à vouloir répondre rapidement sans pour autant prendre le nécessaire au passage à cette automatisation. Or, sur le long terme, elle vous permet de profiter du temps gagné et donc de pouvoir vous concentrer sur des tâches qui ont une plus forte valeur ajoutée. 

Quelques questions à poser lors de vos premiers recrutements

Recruter est une tâche périlleuse quand on lance son business. Le choix d’un mauvais salarié peut compliquer sérieusement le développement de l’entreprise. Être salarié dans une startup ou dans un grand groupe est très différent. Si vous êtes à la tête d’une startup, voici donc quelques questions à poser lors de vos premiers recrutements pour être sûr qu’ils correspondent bien à ce que vous attendez.

Une différence avec les grands groupes 

Pour apporter une réelle valeur ajoutée dans une start up, il faut être conscient que vos salariés n’évoluent pas dans les mêmes conditions que dans les grandes entreprises. Si les petites entreprises ont tendance à se calquer sur les procédures plus standardisées et l’ « l’encadrement » est supérieur des grands groupes, force est de constater que les ressources ne sont pas les mêmes. D’ailleurs comme la notion du « temps ». Le salarié doit posséder ainsi des capacités différentes. Notamment l’autonomie, la prise d’initiatives et l’adaptation aux changements qui se font sur des cycles généralement beaucoup plus courts. 

Pouvez-vous me donner une situation dans laquelle vous avez fait preuve d’initiative ?

Dans les start-ups encore plus que dans les autres entreprises, il est indispensable que les salariés soient capables de prendre des initiatives. Ils ne doivent pas se contenter des tâches qui leur sont attribuées et savent s’autogérer. Au lancement d’une startup tout reste à faire, rien n’est automatisé. Personne ne sera là pour prendre le salarié par la main et lui expliquer comment effectuer une tâche. Ce sera au salarié de trouver le meilleur moyen de l’effectuer, de lui-même automatiser les procédures voire de les mettre en place. La capacité à prendre des initiatives est donc l’une des principales qualités à rechercher chez les candidats.

Pouvez-vous citer certains obstacles que vous êtes parvenu à surmonter au cours de votre vie ?

Dans les grandes entreprises il y a bien sûr des obstacles à surmonter. Néanmoins, en général, des procédures sont déjà établies en cas de problème. Dans une startup, le salarié devra impérativement se montrer réactif et souvent trouver par lui-même une solution. Il ne devra pas être productif uniquement quand tout va bien. Mais au contraire être prêt à relever les nombreux défis qui s’offriront à lui. Regardez si le candidat aime le challenge et est capable de surmonter les difficultés.

Pourquoi voulez-vous rejoindre notre startup et pas un grand groupe ?

Assurez-vous que les personnes qui postulent ont conscience de ce qu’est une start-up et les risques qui lui sont associés. Il ne s’agit pas de faire en sorte d’effrayer le candidat mais qu’il soit content de pouvoir relever un challenge. En réalité, Il existe des avantages à faire partie d’une petite structure comme le fait de se voir confier rapidement des responsabilités. Il est important que les raisons qui amènent le candidat à postuler dans votre entreprise soient bien en adéquation avec ce qu’une startup a réellement à offrir. Notamment la stimulation intellectuelle, la possibilité d’avoir des responsabilités plus rapidement, l’ambiance de travail favorable avec une équipe réduite…

Êtes-vous à l’aise avec le changement ?

Dans les premières années du développement d’entreprise, de nombreux changements ont lieu. Il est rare que tout se passe comme prévu. Il est préférable dans une start-up d’aimer le changement, d’être capable de s’adapter à un environnement en constante évolution. Vous devez donc cerner la capacité de votre recrue à s’adapter dans un milieu inconnu et à ne pas trop aimer la routine. Les postes évoluent et les opportunités également. 

Les soft skills et les valeurs : le top pour recruter

Inutile de le cacher : les critères de choix d’une entreprise ne sont plus les mêmes. Ce n‘est pas seulement parce que l’entreprise a changé mais bien parce que les candidats n’ont également plus les mêmes attentes. La rémunération, certes, les intéressent mais ils sont fort conscients du fait qu’ils consacrent une majeure partie de leur journée et de leur vie au travail alors autant que le temps investi soit agréable et qu’il corresponde à leurs soft skills et les valeurs.

Il est assez drôle de constater que l’émergence d’une société, de plus en plus de services, où l’information circule vite et où le travail à distance est possible, a également transformé les compétences et les diplômes recherchés. 

Les soft skills : motifs de choix d’une entreprise

Lavazza a réalisé un baromètre sur la perception des 10 soft skills les plus répandues. L’étude a été menée auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population cadre française. Les interviews réalisées par questionnaire auto – administré en ligne du 3 au 9 septembre 2019. Les résultats étaient déjà pour le moins significatifs. Ainsi, 84 % des cadres considèrent que le soft skills jouent un rôle déterminant dans la sélection de l’entreprise à intégrer. Pour corroborer cette idée, les moins de 35 ans sont particulièrement convaincus de l’importance à leur accorder et 37 % seraient nettement influencés dans leur choix pour rejoindre une entreprise qui met en avant ces derniers. 

Face à la difficulté de recruter, les entreprises utilisent d’autres leviers que la rémunération pour les séduire et elles essaient de proposer de nouveaux avantages aux cadres qu’elles veulent recruter (67 %). En ce sens, 48 % des cadres considèrent qu’il est plus facile que par le passé de négocier sa rémunération à la hausse lors du recrutement.

La sensibilité à différentes valeurs de l’entreprise

Les jeunes talents ne veulent plus seulement une carrière au top et un salaire élevé. Ils sont en quête de sens. Leur tendance à intégrer des start-ups en est la manifestation et ils n’hésitent pas à se poser des questions sur les valeurs d’une entreprise et les raisons qui les conduiraient à travailler avec celle-ci plutôt qu’une autre. Ils ne veulent pas être en désaccord avec leurs espoirs. Pour attirer et garder les « talents », les entreprises doivent créer un environnement où la vie professionnelle et la vie personnelle sont en harmonie.

Selon, Hélène Ly et Chrystel de Foucault, dans leur excellent ouvrage Recruteurs : 80 questions pour réussir vos entretiens, conseillent « d’aligner votre questionnement sur l’esprit et les valeurs des entreprises que vous représentez afin qu’il n’y ait pas de décalage entre ce que vous montrez et la réalité du poste. Un recrutement très original pour une entreprise au fonctionnement classique n’aurait pour résultat que d’entraîner la déception des candidats. Dites-vous que ces derniers vous jugeront en fonction de vos questions, de vos réactions et de votre manière de gérer l’échange. N’oubliez pas qu’on peut considérer qu’eux aussi vont vous « recruter » ». 

TOP 7 des valeurs

Selon une autre enquête menée par IFOP pour LR Technologies Groupe auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population des cadres du privé, le top 5 des cadres en matière de valeurs d’entreprises (parmi 17 testées) est le suivant :

  • La récompense des efforts fournis (on pense bien entendu à la juste rémunération des salariés) – 64 %
  • L’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle (valeur centrale pour cette population aux horaires conséquents, mais surtout pour les femmes qui la citent davantage et les jeunes, particulièrement sensibles à cet enjeu) – 63 %
  • Le bien-être des salariés. Surtout mis en avant par les jeunes cadres – 49 %
  • La possibilité pour les salariés d’élargir leurs compétences (il est ici question de mobilité interne et de formation) 48 %
  • L’égalité hommes-femmes (elle figure dans le top 5 surtout grâce aux femmes qui sont 67 % à y être très sensibles contre seulement 31 % des hommes) 42 %

Les jeunes cadres se montrent encore plus exigeants sur deux valeurs davantage liées à l’épanouissement personnel. 67 % sont en effet « très sensibles » à l’équilibre vie-privé / vie pro et 58 % au bien-être des salariés.

A noter que l’engagement environnemental de l’entreprise est aussi une valeur. 59 % des cadres interrogés déclarent que la démarche RSE de l’entreprise est un critère important au moment de choisir une entreprise, et que les nouvelles habitudes écologiques qu’on prend dans une entreprise influencent notre comportement en dehors de l’entreprise (83 %).

Les méthodes de communication traditionnelles

La communication dite traditionnelle est loin d’être devenue obsolète. Elle s’associe souvent d’ailleurs aux nouveaux moyens de communication pour obtenir davantage d’impact. Elle est omniprésente et fait partie, on pourrait le dire, du paysage visuel et auditif du citoyen que ce soit chez soi (télévision), en déplacement (sur les routes ou aux arrêts de bus), dans votre vie quotidienne (boite à lettres ou sortie de métro) ou lors d’évènement (tour de France) …. Comment alors sélectionner méthodes de communication traditionnelles qui sera la plus adaptée à votre cible ?

La télévision : un média impactant

Même si elle a connu une baisse d’audience par rapport au passé, elle possède l’immense avantage de faire appel à plusieurs sens en combinant le son et l’image. Elle crée des émotions et contribue à la notoriété de manière efficace. Cependant, elle demande un budget d’investissement plus important comparé aux autres types de médias à cause de la combinaison de frais de production et de diffusion. Le prix d’un spot publicitaire varie selon les chaînes, l’heure de passage et les programmes qui y sont diffusés. Synonyme de prestige et de réussite, la télévision représente souvent un gage de fiabilité de l’entreprise dans l’inconscient collectif. Elle rassure, convainc et offre un taux de réussite important.

L’affichage : un média constamment présent

Qu’elle prenne la forme d’affiches papiers ou d’écrans numériques, la stratégie de communication par l’affichage attire l’attention. Il existe différents formats dans des lieux divers et variés. Des grandes affiches 4X3 repeignent les murs du métro, des panneaux publicitaires de toutes tailles habillent le paysage des villes, des campagnes de publicité sont présentes aussi bien dans les abribus que sur la devanture des bus eux-mêmes. À travers l’affichage, l’objectif est de toucher une population à l’échelle d’une ville et d’un quartier.

Les passants, les automobilistes et les usagers des transports en commun constituent la première cible. L’évolution de cette stratégie a même apporté la brique sonore, rendant les affiches vivantes et parfois tactiles. Cette technique permet des mises en scène spectaculaires et reste particulièrement efficace pour les entreprises qui souhaitent travailler leur image et augmenter leur notoriété. L’affichage permettant une sélection géographique et typologique des cibles, le positionnement des affiches devra être travaillé afin de s’adresser au bon public.

La radio : le média instantané

Il s’agit d’un des médias les plus réactifs dans la transmission d’un message. Il est fortement utilisé lorsqu’il s’agit d’écouler un stock, d’annoncer une promotion ou de diffuser n’importe quelle information ponctuelle comme une ouverture exceptionnelle. La radio reste particulièrement écoutée chez soi ou dans les transports et demeure parfois diffusée dans les magasins. En 2099, plus de huit personnes sur dix écoutaient la radio au moins une fois par jour en France. Cela représente plus de 42,4 millions d’auditeurs au quotidien. Malgré cette audience qui est en baisse depuis quelques années, notez que l’auditeur effectue d’autres tâches en plus du simple fait d’écouter son émission préférée. Il ne porte pas forcément une grande attention à ce qu’il entend ce qui peut porter à préjudice pour une campagne publicitaire.

La presse : le média le plus varié

La presse demeure l’un des médias les plus utilisés par les publicitaires. Malgré l’apparition du web, qui a fortement concurrencé et mis à mal la position de nombreux titres du fait des coûts importants de production. certains titres fonctionnent encore très bien. Ce canal de communication reste particulièrement intéressant car il permet de cibler un lectorat autant à l’échelle nationale que régionale. La presse quotidienne représente un support prestigieux pour les annonceurs quand ils cherchent à travailler leur communication institutionnelle, annoncer la sortie d’un nouveau produit ou encore communiquer sur des manifestations locales.

La presse en général peut se montrer très réactive et reste fortement reprise par les autres médias qui la considèrent souvent comme qualitative. De son côté, la presse magazine possède l’avantage de toucher un public ciblé et devient excellente quand il s’agit d’avoir de bons rendus. Elle contribue à la notoriété d’une marque et demeure perçue comme l’un des médias les plus fiables grâce au temps accordé à la production du contenu. Elle rend le lecteur attentif et apporte une image prestigieuse à l’entreprise. La multiplication excessive de publicités peut devenir un problème, comme c’est par exemple le cas dans certains magazines féminins.

Le flyer : un outil de base

Il s’agit d’un des outils les moins coûteux à produire, qui reste un excellent instrument à l’échelle locale. S’il demeure un moyen promotionnel redoutable, il est à double tranchant et difficile à distribuer. L’attention portée à celui-ci ne dure souvent pas plus de quelques secondes. Il peut dégrader l’image de l’entreprise en cas de mauvaise exécution. Il vaut mieux faire un essai. Généralement accompagné d’une réduction, il permet de créer du trafic sur un lieu de vente en général physique avec une clientèle locale. Son mode de distribution demeure souple. La plupart des flyers se distribuent dans les boîtes aux lettres, les rues de la zone de chalandise ou chez un commerçant du quartier. 

L’événementiel : un moment de partage

L’événementiel se démarque par sa capacité à sortir des codes standards de la communication et fait sortir sa cible de son quotidien. Il a l’immense avantage de provoquer un sentiment de proximité et de sympathie. Une telle stratégie est généralement focalisée sur des centres d’intérêts et des passions communes qui génèrent un moment de partage unique. Il est très utilisé lors des lancements de produits ou encore pour affirmer sa présence dans un secteur dans des salons par exemple. L’organisation d’un événement culturel ou sportif peut entraîner un effet médiatique boule de neige avec le développement de l’intérêt d’autres médias pour votre produit. Si cette stratégie contribue à la notoriété de l’entreprise, elle peut rapidement s’avérer coûteuse. 

Internet : un « nouveau » média 

Il fait partie des derniers arrivés mais connaît un franc succès, grâce aux divers avantages qu’il propose. D’une part, la communication sur Internet est très souple. Elle passe d’une simple bannière publicitaire à des campagnes plus complexes et interactives. La large audience et la diversité des annonceurs en font un outil efficace pour faire connaître son produit ou son service. Les frais d’achats d’espaces restent pour l’heure encore assez bon marché et sont souvent modulables en fonction de l’audience. Cela permet également d’ouvrir les frontières au-delà du local.

D’autre part, il s’avère utile en complément de l’utilisation d’une autre méthode et demeure particulièrement puissant quand il devient interactif. Par ailleurs, il permet d’impliquer davantage les consommateurs qui ne se sentent plus comme de simples récepteurs de messages publicitaires. Enfin, il offre des mesures statistiques avec des campagnes qui peuvent être analysées parfois en temps réel. Cependant, Internet, associé aux réseaux sociaux, offre un terrain de communication unique.

Trouver son bras droit dans l’entreprise

Votre entreprise se développe ou bien les opportunités du secteur vont vous conduire à réaliser de nouvelles tâches à valeur ajoutée. Plutôt que d’attendre la dernière minute, vous réfléchissez à trouver la bras droit qui pourra vous accompagner dans votre aventure entrepreneuriale et à qui vous pourrez déléguer des tâches ou confier des missions cruciales. 

La pluralité des tâches qui incombent au dirigeant d’entreprise incite naturellement à recourir à l’assistance d’un de ses collaborateurs. L’individu à qui il attribue généralement cette responsabilité constitue son bras droit. Ce choix demeure difficile en raison de l’importance des responsabilités y afférentes, et surtout des impacts de ses actes sur la vie de l’entreprise.   

Les critères de sélection

– Trouver une personne aux compétences complémentaires 

La complémentarité constitue l’élément principal qui dicte le choix du chef d’entreprise dans la sélection de son second. Le choix du second varie en fonction des objectifs de la société. Le dirigeant dont les activités s’orientent vers le domaine marketing et commercial doit opter pour un second gestionnaire. Si l’activité du dirigeant se porte sur l’action, son second doit disposer d’une compétence organisationnelle irréprochable. 

– Sélectionner une personne loyale

La complémentarité ne suffit pas, la loyauté s’avère indispensable. Pour garantir le développement de l’entreprise, le dirigeant et son second doivent établir une relation de confiance inébranlable. Ainsi, le second doit manifester cette loyauté envers l’entreprise et son supérieur hiérarchique. Pour une relation saine et harmonieuse, la reconnaissance du manager vis-à-vis de la loyauté de son second est essentielle. 

– Choisir une personne à valeur ajoutée

Le dirigeant doit choisir un bras droit capable d’établir un projet innovant, pouvant apporter un plus dans le développement de l’entreprise. Ce projet doit permettre un développement de la société à court et à long terme. Ce critère constitue le corollaire de la complémentarité, car il ne peut nullement compléter le dirigeant s’il ne dispose pas de la compétence requise.

Comment réussir ?

Le choix du bras droit du dirigeant constitue une décision cruciale. Pour éviter le mauvais choix qui risque de compromettre au développement de l’entreprise, ces quelques précautions s’imposent.

– Se prémunir contre les menteurs

Le recrutement de salariés constitue un domaine où le mensonge règne. Nombreux candidats n’hésitent pas à se vanter de leurs actions pour pouvoir dénicher le poste. Certains inventent des expériences quelconques pour booster leurs candidatures en interne. Ainsi, avant d’arrêter son choix, le manager doit prendre la peine de vérifier son comportement dans l’entreprise, sa réputation, d’étudier avec rigueur son évolution dans l’entreprise : à quoi est-elle due ? compétences, charisme….

– Savoir conserver une relation professionnelle

Pour garantir le succès de la collaboration, le dirigeant doit conserver une relation professionnelle stable et équilibrée avec son second. Le bras droit d’un dirigeant ne peut pas forcément devenir son meilleur ami. Certes, il faut établir une relation de confiance, mais pas au point de nuire aux intérêts de l’entreprise. Si le dirigeant n’arrive pas séparer l’amical du professionnel, il risque de compromettre la gestion de la délégation de pouvoir.

– Apprendre l’art de déléguer ses fonctions

En ce qui concerne la délégation de pouvoir, le dirigeant doit déterminer les activités qu’il peut déléguer et celles dont il doit se charger lui-même. Ainsi, la délégation de pouvoir de décision doit uniquement se limiter à des questions d’une importance qui est moindre. Cela ne signifie pas qu’il doit écarter son second pour les décisions les plus importantes mais lui demander son avis et en tenir compte s’il est judicieux.

Comment organiser un bon séminaire ?

L’organisation d’un séminaire nécessite une bonne préparation. Quelle que soit la nature de la rencontre professionnelle, plusieurs critères sont à prendre en compte. Stratégie de communication, sélection du lieu, thématique, objectifs… Retour sur toutes les informations pratiques pour réussir son séminaire.

Connaître les objectifs et les participants pour son séminaire

Avant de vous pencher sur les questions pratiques, il vous faut identifier les principaux objectifs du séminaire. Il peut s’agir de veiller à l’intégration de nouveaux collaborateurs, de fédérer l’esprit d’équipe de votre personnel ou même de célébrer une réussite particulière dans l’entreprise. Pensez à définir le profil des participants. S’agit-il des cadres dirigeants, des managers, des employés ? Il est aussi possible de préparer des rencontres au bénéfice des clients et prospects. Dans tous les cas de figure, déterminez le nombre de participants, ainsi que le concours d’éventuels intervenants.

Bien choisir le format et la thématique de son séminaire

Avant de se lancer, il est tout aussi important de bien connaître les différents types de séminaires. Chaque format répond à des besoins spécifiques et prévoit des activités dissemblables. Afin de choisir celui qui s’accorde à vos attentes, servez-vous des précédentes informations évoquées. À savoir : les objectifs et le profil des intervenants. Une démarche essentielle pour vous orienter vers un séminaire d’entreprise, un séminaire de motivation ou encore un séminaire de management. Il vous faut aussi définir une thématique telle que des activités en pleine nature, des compétitions ludiques ou des séances de sport collectif.

Anticiper les coûts grâce à une ligne budgétaire précise

L’organisation de votre séminaire passe aussi par votre ligne budgétaire. Là encore, cette dernière tient compte du nombre de participants, du format et des activités associées. D’autres critères d’estimation sont également à prévoir. Parmi ceux-ci, on retrouve : 

  • Les frais de restauration et de déplacement ;
  • La réservation d’un local ou d’un site sur une période ciblée ;
  • Les actions de communication et de promotion de l’évènement ;
  • Les solutions d’hébergement…

Faites preuve d’exhaustivité pour anticiper le coût global de votre séminaire. Pensez aussi à détailler tous les postes de dépense afin de justifier de vos actions, des sommes engagées. Par la suite, cela évite d’éventuelles erreurs d’appréciation, ainsi que les frais imprévus.

Le lieu du séminaire : un choix essentiel dans sa réussite

La préparation de votre séminaire se poursuit avec la sélection du lieu. Bien que ces deux aspects soient étroitement liés, celui-ci n’est pas à confondre avec le format de l’évènement. Vous avez la possibilité d’opter pour un cadre proche de votre entreprise. Il peut aussi se situer dans un autre département ou une région différente. Par exemple, un séminaire en Provence.

Tout dépend de votre budget. Pour des thématiques spécifiques, privilégiez des lieux adaptés. Tournez-vous alors vers des prestataires qui facilitent la mise en place et le bon déroulement de votre séminaire. Informez-vous aussi sur les attractions touristiques, les solutions d’hébergement et de restauration à proximité.

La date du séminaire : un choix important

Réussir votre séminaire passe aussi par une participation optimale de la part des intervenants et séminaristes. Par conséquent, le choix calendaire demeure primordial. Dans l’idéal, il vous faut éviter les jours fériés, les week-ends, ainsi que la période des vacances scolaires. Il est recommandé d’arrêter une date relativement éloignée. D’une part, cela permet d’affiner votre organisation avec moins de pression. D’autre part, les frais de réservation sont moins élevés et les possibilités d’annulation gagnent en flexibilité. Cette période de latence sert aussi à bien communiquer autour de l’évènement.

Élaborer une stratégie de communication adaptée au séminaire

Au même titre que pour d’autres activités professionnelles, la communication demeure primordiale dans la préparation d’un séminaire. En l’absence d’échanges, votre évènement n’aura pas l’impact escompté. Exploitez les moyens internes à votre société. Lancez une campagne de mailing où les courriels comportent toutes les informations pratiques :

  • Dates et lieu du séminaire ;
  • Thématiques et activités ;
  • Modalités dédiées au transport, à l’hébergement et à la restauration ;
  • Le nombre de personnes attendues…

N’oubliez pas de prévoir un accusé de réception et de demander la confirmation de participation aux destinataires.

Parfaire la préparation du séminaire avec des supports de suivi et de contrôle

Afin de simplifier l’organisation de votre séminaire, préparez également un rétroplanning. Celui-ci constitue un support à votre usage. Il comprend toutes les missions et tâches à réaliser dans des délais impartis. Par exemple, les échéances de réservation, les activités secondaires en cas de problèmes ou la période de lancement pour la communication.

Prévoyez aussi une feuille de route pour les participants. Cela évite les erreurs et les retards lors du premier jour. À son terme, il est conseillé de proposer un questionnaire de satisfaction. Cela vous permet d’avoir leur retour sur expérience. Vous êtes ainsi en mesure de déterminer les qualités du séminaire et, éventuellement, les points à améliorer. Une démarche essentielle pour la préparation d’autres évènements professionnels similaires.

Les conseils pour bien réussir une réunion de brainstorming

Le brainstorming contribue énormément aux choix lors d’un lancement de produit, de la définition de son nom, de l’amélioration de la qualité de services ou autres, c’est pourquoi il faut s’armer d’une bonne organisation pour mener à bien ses séances de réflexion commune. Il se peut que dans cette période de confinement, vous soyez contraint d’adapter ce brainstorming à distance mais n’est-ce pas le moment opportun pour échanger des idées et de demander à chacun de réfléchir pour ouvrir de nouvelles voies.

Choisir le bon moment

Afin que vos collaborateurs puissent bien se préparer, il est important de leur choisir un horaire et la date de la réunion qui conviennent à l’ensemble des participants. Devoir gérer des urgences en même temps qu’une réunion créative est quasiment impossible. Faites en sorte que le sujet principal et le contexte soient clairement stipulés. Dresser la liste de vos collaborateurs les plus créatifs à faire participer au cours de la réunion. Après avoir choisi les participants au brainstorming, demandez-leur de dresser une liste de quelques propositions pour la réunion.

La préparation du brainstorming

Pour que le brainstorming rencontre un vif succès, il est important de se préparer en amont. 
Si vous êtes en présentiel, prédisposez des post-it et des feutres afin que vos collaborateurs puissent écrire leurs propositions d’idée. De préférence, choisissez une salle peinte en blanc, pour faciliter le collage des post-it. Munissez-vous également d’un tableau pour dresser les meilleures propositions à prendre en compte. Si vous êtes en vidéoconférence, il faudra que vous ou un des participants note sur le tableau virtuel les idées des uns et des autres.

Les règles pour mener à bien la réunion

Avant de débuter votre réunion, rappelez à vos participants les règles, le contexte ainsi que le sujet à débattre. Faites-leur comprendre le but et l’enjeu du brainstorming. Laissez quelques minutes à vos collaborateurs afin qu’ils puissent réécrire leurs idées sur les post-it. Une fois le temps écoulé, incitez-les à les exprimer. Si vous constatez que les idées sont semblables, groupez-les ensemble pour faciliter les identifications des idées exploitables. Dans le cas de la vidéoconférence, vous notez les différentes idées.

Les critères de sélection

Au moment de choisir les idées, il faut avoir des critères bien définis et prendre en compte les besoins du sujet. Toutefois, il ne faut pas entraver la créativité. Laissez chacun exprimer ses propres idées sans jugement. S’il est important de trouver des solutions, il faut également aussi prévoir les avantages et les inconvénients des idées choisies. Pour le faire, vous pouvez demander de l’aide auprès de vos collaborateurs présents lors de la réunion.

Les échanges 

Tout au long de la réunion, donnez la parole à vos collaborateurs pour leur laisser le temps d’expliquer leurs idées. Demandez-leur de les projeter comme si c’était à la réalité, pour mieux évaluer les points forts et faibles des idées. Laissez libre court au débat, afin que chacun donne son avis sur chaque idée. En cas de divergence d’opinions, privilégiez les pensées critiques de certains afin qu’elles deviennent constructives et proactives.

Les comptes rendus

Dans la mesure où tous vos collaborateurs n’ont peut-être pas participé à la réunion, vous devez rédiger un compte rendu pour ceux qui n’ont pas été présents. Faites en sorte que votre rédaction mette en valeur les idées choisies suivies des explications de leurs opportunités. Marquez les synthèses possibles pour la mise en place des idées, afin qu’ils puissent les mettre en œuvre aisément.

Organisé généralement afin de trouver une solution à un problème, la séance de brainstorming permet d’éveiller la créativité de chacun. Soyez méthodiques et utilisez les bonnes techniques idéales à chaque type de sujet. Prenez également en compte les éventuels risques de complication des idées pour ménager les dispositions à prendre.

Les astuces pour une prise de paroles performante

Lorsqu’on observe certains intervenants, ils semblent doués lors de leur intervention d’un don inné et on attribue souvent leur succès à leur charisme. Mais parler en public se révèle toujours un défi même quand on est habitué à l’exercice. Un discours sans vie peut nuire au plus brillant des exposés, quand bien même une allocution agréable dissimulerait l’absence de contenu et au final laisserait quelques jours plus tard l’impression d’avoir perdu son temps. Pour assurer une prise de paroles performante, il faut le préparer. 

Une préparation complète à faire

La préparation ne vise pas uniquement à établir un texte riche en contenu mais aussi la présentation et d’autres points essentiels. L’improvisation n’est jamais pertinente à moins de posséder une expertise particulière sur le sujet et donc d’être capable d’intervenir dans n’importe quelles circonstances mais aussi d’avoir une connaissance parfaite du public auquel on s’adresse.

Les interventions ne sont guère uniformes et ne suivent pas un plan identique qui serait la panacée. Selon qu’elles correspondent à une recherche, à la présentation d’un baromètre ou d’une stratégie, d’un nouveau produit, qu’elles s’adressent à un public interne ou externe, elles doivent s’adapter à l’objectif et au public.

Travailler la forme autant que le fond

En principe, la structure classique d’un discours performant ressemble à celui du classique plan : constat, causes, conséquences, limites, objections, propositions ou solutions. Elle dispose d’au moins cinq parties bien distinctes : l’introduction, l’énoncé du « problème » ou la présentation principale, la présentation de la solution ou du moyen, la démonstration des preuves et le résumé ou la conclusion. Cette dernière étape constitue un appel à l’action. 

L’énoncé du problème ou la présentation principale représente le développement du discours. Ce développement doit mettre en évidence quelques points bien précis se rapportant au thème. Pour casser la distance qui risque de s’instaurer entre l’orateur et son public, l’usage du « nous » dans le discours est fortement recommandé. Cela permet d’intégrer le public dans le discours. Ainsi, il comprendra facilement que ce discours lui est dédié.   

Établir un discours attrayant et intéressant

Il faut suivre la structure classique de l’article de presse qui met l’essentiel en tête. Pour attirer l’attention du public, il faut diffuser le message le plus important en premier. Le public s’intéressera ainsi davantage aux explications qui s’en suivent. Cette technique permet de faire passer le message malgré une éventuelle contrainte de temps. Il faut également établir un discours adapté à la situation.

S’il s’agit d’une présentation de projet d’entreprise, l’orateur peut utiliser des outils adaptés à cet effet pour faciliter la transmission du message. Pour donner vie au discours, il peut utiliser un PowerPoint. L’usage de ces outils n’est pas utile dans le cas d’un discours de bienvenue prononcé à l’occasion de l’arrivée d’une nouvelle recrue. La présentation de l’entreprise au nouveau salarié demeure néanmoins indispensable. Dans le cas d’un pot de départ, l’orateur doit intégrer un résumé de son parcours effectué au sein de l’entreprise dans son discours. Attention à bien définir un à trois messages clés uniquement car trop d’informations tuent l’information.

Quelques notes à prendre en compte

Lors de l’établissement du discours, l’orateur doit éviter de mémoriser son contenu mot pour mot. Il s’agit de rendre son discours agréable, simple, fluide et compréhensible. Il doit s’adresser à l’ensemble du public et ne doit en aucun cas ne viser qu’une ou quelques personnes en particulier. 

Pour faciliter la prise de parole en public, il faut laisser parler son corps. Les moindres gestes de l’orateur attisent les critiques du public. Ce qui implique qu’il doit rester maître de ses faits et gestes, et apprendre à les contrôler en évitant de trembler, de ne pas se tenir en équilibre, de croiser les pieds ou les bras ou encore de trop calculer ses gestes. Mis à part l’implication physique, la maîtrise du regard contribue également au succès d’un discours parfait. L’orateur doit essayer de poser ses yeux sur chaque individu présent dans la salle. Cela permet au public de comprendre que le discours concerne chacun d’entre eux. Pour décontracter l’atmosphère dans la salle, il ne doit pas hésiter à saupoudrer son discours d’une certaine dose d’humour.