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FEVE, l’entreprise qui met l’épargne citoyenne au service de l’agriculture de demain

Interview de Vincent Kraus, cofondateur de l’entreprise, FEVE, qui nous partage sa passion pour l’agroécologie.

Comment vous est venue l’idée de créer FEVE ?

Tout part d’une « claque » environnementale que j’ai prise il y a quelques années. J’avais une entreprise dans la téléassistance pour les personnes âgées, que j’ai cédé depuis à une mutuelle. J’ai eu envie de redémarrer une activité mais qui ait un impact positif sur l’environnement. Je me suis intéressé à de nombreux domaines et, assez vite, je me suis focalisé sur l’agriculture. Pour moi, elle est au cœur de la transition que nous devons mener. En effet, elle touche à la fois les problématiques de carbone, de biodiversité et de gestion du territoire.

Elle est également liée à ce que nous mangeons tous les jours, donc à notre santé. Je me suis rendu compte qu’il y avait de nombreuses actions à mener et que la transition agroécologique n’allait pas assez vite. J’ai rencontré une tonne de personnes et je me suis informé. C’est ainsi que j’ai rencontré mes associés et que j’ai décidé de me consacrer à ce secteur. Ensemble, nous avons essayé de réfléchir à comment accélérer cette transition agroécologique.

Quand était-ce ?

J’ai rencontré mes associés en 2020. Nous nous sommes alors posé la question de comment procéder. Nous avons constaté qu’en France, la moitié des agriculteurs sont en train de partir à la retraite. Plutôt que d’essayer de changer les pratiques des gens en place, nous nous sommes plutôt intéressés à ceux qui vont les remplacer. C’est ainsi que nous avons décidé de favoriser des installations plus vertueuses pour l’environnement.

Nous avons constaté que les deux tiers des installations, aujourd’hui, se faisaient hors-cadre familial. Ce sont des personnes qui n’héritent pas les terres de leurs parents, contrairement à ce que l’on peut penser. Or, pour ces personnes, l’accès au foncier est un des principaux freins à l’installation. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer une structure qui a pour objectif de faciliter l’accès au foncier pour des gens qui veulent s’installer sur des pratiques en agroécologie. La création de l’entreprise s’est réalisée en septembre-octobre 2020.

Quelles ont été les premières grandes étapes de l’entreprise ?

La première étape essentielle a été le financement de l’installation de la première ferme qui a eu lieu pendant l’été 2021. Puis, la deuxième étape a été de créer une foncière solidaire pendant ce même été. Il est à noter que les deux premiers projets financés ne l’ont pas été par cette dernière. Cette création nous a permis d’avoir une structure pour lever de l’argent en continu et de financer les projets qui ont suivi. Ce sont pour moi, les deux grands « Milestones ». La troisième étape a été de collecter cinq millions d’euros au courant de l’année 2022. Et la prochaine grande étape, qui est en cours, c’est que nous sommes en train de faire entrer des institutionnels au capital de la foncière, aux côtés des particuliers afin d’accélérer le financement de projets.

Le business model est resté le même depuis le début ?

Le business model, c’est la création de la foncière qui achète des fermes pour les mettre à disposition sous forme de location, avec option d’achat, à des agriculteurs. Nous, nous rémunérons chaque fois que nous créons une ferme. Il y a une commission qui est nous versée en final, pour tout le travail réalisé en amont.

Pourquoi avoir changé de méthode de financement ?

Au départ, nous ne savions pas trop comment nous allions faire. Nous avons créé des GFA qui sont les équivalents des SCI. Au tout début, nous cherchions notre modèle. Nous réfléchissions à comment nous allions faire. C’est pourquoi les premiers projets ont été financés par des structures Ad hoc. Cela s’est révélé judicieux pour démarrer parce que cela nous a permis de tester sur le terrain, mais cela n’était pas valable pour un déploiement à grande échelle. Ces deux premiers projets nous ont permis de vérifier que nous étions capables d’accompagner des projets, de les installer et de trouver des investisseurs. Devant les bons résultats, nous avons mis en place une structure juridique qui permet de le réaliser de façon plus large et plus facile.

Quelle est la plus grande difficulté depuis le début et comment vous l’avez surmontée ?

Rien n’est facile en entrepreneuriat. Mais c’est encore plus compliqué dans le monde agricole. La raison principale est que les agriculteurs ont du mal à se payer correctement. Dès lors que vous créez un service pour eux, il faut réfléchir à comment cela sera financé parce qu’ils n’ont pas forcément toujours la capacité de payer. Le plus compliqué était d’arriver à faire en sorte de parler avec toutes les personnes du monde agricole. Parce qu’il y a les partisans de l’agriculture conventionnelle, d’autres de l’agriculture bio alors que d’autres parlent de culture régénérative.

Nous essayons de discuter avec tout le monde parce que nous sommes convaincus que si nous voulons réussir à installer le plus de monde possible, il faut qu’on puisse se faire entendre de tous et se faire connaître de tous les acteurs de l’écosystème. A défaut, il y a toujours le risque d’être considérés comme des gens qui viennent de l’extérieur et de passer pour des donneurs de leçons. Ce n’est pas du tout ce que nous essayons de faire mais cela nécessite souvent de prendre du temps et plusieurs rendez-vous. Maintenant, nous y parvenons et nous sommes plutôt satisfaits car nous sommes très bien reçus par tous les acteurs de l’écosystème agricole.

Vous venez de faire une levée de fonds de 1,7 Million. Pour quoi faire ?

Nous avons une activité dans laquelle nous avons besoin de travailler beaucoup en amont pour financer les projets. Comme je l’expliquais dans le business model, nous sommes payés au moment où le projet est financé. Nous avons donc des besoins en fonds de roulement qui sont assez importants. La levée de fonds a été faite par conséquent pour financer des recrutements afin de pouvoir développer l’activité un peu partout en France et avec des revenus qui sont un peu décalés.

Nous sommes actuellement présents dans l’ouest de la Normandie jusqu’à l’Occitanie et l’objectif, dans les dix-huit prochains mois, est de déployer l’activité partout en France. La deuxième raison, c’est que nous avons développé, en parallèle de la foncière, une plateforme digitale qui vise à faciliter l’installation de porteurs de projets et avec des outils, des contenus et des services. Cela s’appelle La Grange et l’objectif de cette levée, c’est aussi de déployer plus largement celle-là.

Quels sont vos objectifs à court-moyen-long terme ?

Notre objectif, reste d’être considéré comme la principale aide à l’installation agricole. Nous voulons faire en sorte que toute personne qui cherche à s’installer, pense à FEVE à la fois pour le côté financement via la foncière mais aussi pour La Grange. Nous voulons être considérés comme un des acteurs prépondérants de l’installation agricole à moyen terme. À court terme, l’objectif de cette année, c’est de financer avec la foncière entre dix et quinze projets ainsi que d’accélérer la collecte. Nous levons de l’argent auprès de particuliers et nous voulons lever encore un peu plus de dix millions d’euros. Nous espérons également doubler l’an prochain.

Vous avez réalisé plusieurs levées de fonds, je suppose ?

C’est en continu sur la foncière. Les 1,7 millions sont un peu à part. Ils ont vraiment été levés sur la société qui est gérante de la foncière. L’objectif n’est pas forcément de lever sur ces structures-là. Par contre sur la foncière, nous levons de l’argent, comme je le disais en continu. Nous avons dépassé les cinq millions l’année dernière. Là, nous sommes à huit à peu près et l’objectif, c’est de finir l’année à peu près à quinze. Cela fait partie des objectifs principaux de l’année puisqu’aujourd’hui, c’est là-dessus que nous devons avancer, c’est-à-dire d’accélérer la collecte. En effet, nous avons de plus en plus de projets intéressants à financer.

Finalement, le plus dur, c’est d’avoir des projets ou des financements ?

C’est un peu compliqué. Si vous m’aviez posé la question il y a six mois je vous aurais dit que c’étaient les projets. En ce moment, c’est davantage l’argent, parce que nous avons beaucoup travaillé sur l’identification des projets et beaucoup avancé sur leur montage. Par conséquent nous avons actuellement beaucoup de projets. Après je dirais que c’est un peu les deux car il faut avancer en cohérence sur les deux sujets en parallèle. J’ai tendance à penser que la plus grande valeur ajoutée que nous ayons c’est plutôt justement sur la partie projet : l’identification des projets et le montage des projets, ce qui est le plus compliqué à mon sens. Cependant, à court terme, nous avons davantage besoin de financement car nous avons moins travaillé cet aspect-là sur lequel nous n’avions pas de besoin immédiat.

Qu’est-ce qui m’a le plus surpris depuis le début ?

La diversité des projets qui nous sont proposés. Aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui veulent s’installer dans le monde agricole avec des projets très différents. C’est assez étonnant ! En effet, ils sont nombreux à réfléchir à des projets qui sont souvent des projets de niche, et cette diversité exponentielle n’a rien à voir avec ce que nous avons pu connaître sur les trente dernières années. Les projets sont un peu moins conformes à des schémas déjà connus. Et c’est intéressant parce que cela crée une diversité donc une résilience sur le territoire un peu plus forte. Cette diversité permet de mieux résister aux aléas auxquels nous faisons face que l’on parle d’aléas climatiques ou de marché.

Qu’est-ce que qu’est-ce qui va se passer dans les prochaines étapes ?

Aujourd’hui, nous sommes quinze personnes dans l’équipe. Il y a une ambition en termes de recrutement. L’objectif c’est d’être entre quinze et vingt personnes. Cela dépendra de comment nous arrivons à développer l’entreprise. Un autre objectif est de développer la Grange et ses activités. Cela passera par des recrutements, et pour se développer partout en France, il va falloir convaincre des chefs de projet à différents endroits, dans différents territoires, de nous rejoindre. Nous avons besoin d’avoir une présence locale pour créer ces projets pour la foncière. 

« Cette diversité permet de mieux résister aux aléas auxquels nous faisons face que l’on parle d’aléas climatiques ou de marché. »

3 Conseils de Vincent Kraus

  1. Se lancer dans une activité qui vous passionne.
  2. Bien s’entourer, à commencer par ses associés.
  3. Être soi-même et garder ses valeurs.

Tout savoir sur le BFR (Besoin en Fonds de Roulement)

Une étude financière fait partie des éléments indispensables qui permettent de définir les ressources et les besoins lors d’une création d’entreprise. Le BFR correspond aux besoins financiers de l’entreprise, et son calcul est complexe. Mais qu’est-ce que le Besoin en Fonds de Roulement ? Comment influence-t-il la trésorerie et comment le calculer ?

Le BFR des entreprises n’avait jamais autant crû depuis 2008

Selon Allianz Trade, le BFR des entreprises s’est accru de +9 jours en 2022 à l’échelle mondiale, atteignant ainsi 72 jours de chiffre d’affaires (données recensées et estimées sur un panel d’entreprises cotées). En d’autres termes, les entreprises ont besoin de 72 jours de chiffre d’affaires pour financer le cycle d’exploitation. Une augmentation majeure, la plus importante enregistrée depuis 2008.

Cette hausse du BFR touche toutes les régions : elle atteint +10 jours en Asie-Pacifique (77 jours), +7 jours en Europe de l’Ouest (68 jours), et +6 jours en Amérique du Nord et en Europe Centrale et Orientale. Parmi les pays les plus affectés, on retrouve la Suède, le Danemark et la Chine (+15 jours), suivis de l’Allemagne (+12 jours), la Norvège, la Turquie et Taiwan (+10 jours). Aux Etats-Unis, le BFR n’a crû que de +6 jours en 2022, alors qu’en France, il est resté stable en moyenne.

Côté sectoriel, les secteurs les plus affectés sont ceux qui souffrent le plus de la hausse du coût des intrants relatifs à certaines difficultés d’approvisionnement (pénuries, perturbations des chaînes logistiques, fret maritime). C’est notamment le cas des équipements de transports (+20 jours), de l’électronique (+18 jours), des machines et équipements (+14 jours) et des ordinateurs et télécoms (+13 jours).

Un indicateur d’équilibre financier fiable et puissant

Le BFR reste le plus souvent financé par des capitaux permanents lors de la création d’une entreprise. Les subventions, le capital, les dettes à long terme et les fonds propres représentent la majeure partie du BFR. Avant d’encaisser un chiffre d’affaires, le dirigeant engage le plus souvent des dépenses pour préparer ses prestations ou sa vente de marchandise.

Dans le commerce, il demeure indispensable de créer un stock minimum afin de répondre aux besoins des tous premiers clients. Dans le cas d’une activité tournée vers les prestations de service, le temps de travail engagera des frais à facturer à la fin de chaque mission.

Enfin, si l’activité concerne la production ou la transformation de produits, l’achat des matières premières et la paye des salariés devront être avancés avant d’encaisser le prix de la vente.

Une trésorerie largement influencée par le BFR

Le BFR a pour objectif d’aider le dirigeant de l’entreprise à établir le montant nécessaire de la réserve de trésorerie. Lors de la facturation, la plupart des entreprises accordent un délai de règlement qui varie de quelques jours à plusieurs semaines. Ce délai constitue les « créances client ». Ce système fonctionne en parallèle avec le délai de paiement accordé aux fournisseurs appelé « crédit fournisseurs ».

Le BFR s’obtiendra en additionnant les créances clients et la valeur du stock, le tout soustrait au montant moyen du crédit fournisseur. Par ailleurs, le BFR augmente en adéquation avec la progression de l’activité de l’entreprise. Il faut donc que le résultat se traduise en nombre de jours travaillés.

Comment se calcule le Besoin en Fonds de Roulement ?

Pour une activité de production et de négoce, le dirigeant devra déterminer de manière successive :

  • La valeur HT des stocks de matière première minimums
  • La valeur HT des produits lors de leur fabrication
  • La valeur HT des produits finis dont l’entreprise doit disposer en temps normal

Le tout devra s’additionner aux sommes TTC moyennes des encours créances clients puis soustrait aux sommes TTC moyennes des encours crédits fournisseurs.

Or, pour une activité de prestation de service, il ne faut posséder aucun stock minimum. Ce dernier reste par contre remplacé par la valeur des encours liés aux différentes charges à avancer avant de recevoir le paiement des prestations effectuées.

Ainsi, le besoin en fonds de roulement se calcule en soustrayant à la valeur moyenne des charges courantes à avancer la moyenne des factures en attente de paiement auprès des clients.

Le BFR et la micro-entreprise

Aujourd’hui la simplification du Le calcul et l’influence du BFR chez la micro-entreprise facilite la vie des entrepreneurs. Ainsi, son montant peut être déterminé en évaluant la moyenne d’un ou de deux mois de charge en fonction du délai de facturation. Le calcul se fait en additionnant les montants suivants :

  • Les charges sur un ou deux mois
  • Les revenus courants perçus en moyenne sur un ou deux mois
  • Le stock des fournitures ou des outils nécessaires à la pratique de l’activité

Le lien entre le BFR et l’activité

L’importance du BFR lors de la création d’une entreprise n’est plus à prouver. Lorsqu’un dirigeant souhaite développer une nouvelle activité ou recruter du personnel afin d’élargir son entreprise vers de nouveaux marchés, des fonds doivent être engagés. En ce sens, que ce soit pour acquérir du stock, recruter ou élargir son champ d’action, se renseigner sur les modalités devient indispensable.

Le BFR variera totalement selon les délais de paiement des fournisseurs et incarnera une sorte de guide qui permettra au dirigeant d’évaluer ses possibilités.

Le business plan : étape incontournable ou une option facultative ?

La création d’une entreprise est une aventure passionnante et risquée. Elle nécessite une planification minutieuse pour maximiser les chances de succès. L’un des éléments clés de cette planification est le business plan, un document détaillé qui décrit la vision, les objectifs et les stratégies d’une entreprise. Cependant, certaines voix suggèrent que le business plan n’est pas toujours indispensable et qu’il est possible de créer une entreprise sans en élaborer un. 

Le business plan : outil essentiel de planification 

Il est généralement considéré comme un élément essentiel du processus de création d’entreprise. Il permet aux entrepreneurs de définir leur vision, leurs objectifs et leur stratégie commerciale. Ceci, tout en identifiant les opportunités et les défis potentiels. Un business plan bien préparé offre une vision globale de l’entreprise. Il inclut des éléments tels que l’analyse de marché, la stratégie de marketing, les prévisions financières et la structure organisationnelle. Il fournit également une base solide pour la recherche de financements auprès d’investisseurs ou de prêteurs potentiels.

Le business plan permet de clarifier la vision de l’entreprise et d’élaborer une stratégie cohérente pour atteindre les objectifs fixés. Il permet également aux entrepreneurs de comprendre les besoins du marché, d’évaluer la concurrence et de définir leur proposition de valeur unique. De plus, un business plan complet aide les entrepreneurs à anticiper les défis potentiels. Il aide à formuler des stratégies d’atténuation des risques. Il peut également être utilisé comme un outil de communication efficace. Ainsi, il sert souvent à présenter le projet aux partenaires potentiels, aux investisseurs et aux institutions financières.

Les arguments en faveur de la flexibilité 

Certains entrepreneurs et experts en création d’entreprise remettent en question l’importance absolue du business plan. Ces derniers soulignent que la flexibilité et l’adaptabilité sont parfois plus précieuses que la planification rigide. Ils soutiennent que dans des industries en constante évolution, les entrepreneurs doivent être prêts à s’adapter rapidement aux changements et aux opportunités imprévues. Selon eux, un business plan trop détaillé peut limiter la créativité et la réactivité. Il empêche les entrepreneurs d’explorer de nouvelles directions ou de saisir des occasions inattendues.

Ces partisans de la flexibilité mettent en avant plusieurs arguments. Tout d’abord, ils soulignent que les conditions du marché peulvent évoluer rapidement. Cela peut rendre obsolètes les prévisions et les stratégies établies dans un business plan. Ils estiment donc que les entrepreneurs doivent être prêts à ajuster leur modèle commercial. Ils doivent prendre en compte les feedbacks du marché et les changements de circonstances.

De plus, certains secteurs d’activité, comme les startups technologiques, sont caractérisés par une grande incertitude et une rapidité d’évolution. Dans ces cas, les partisans de la flexibilité affirment que les entrepreneurs doivent être ouverts à l’apprentissage itératif. Ils doivent expérimenter rapidement et en tirant des leçons de leurs erreurs. Ils privilégient donc une approche plus agile, basée sur des itérations successives plutôt que sur une planification rigide à long terme.

Les compromis et alternatives 

Il est possible de trouver un terrain d’entente entre les partisans inconditionnels du business plan et ceux qui prônent la flexibilité. Certains experts recommandent de créer un business plan plus succinct. Celui-ci serait axé sur les objectifs clés et les indicateurs de performance clés, plutôt que de se perdre dans des détails excessifs. Cette approche permet de bénéficier des avantages de la planification stratégique. Ceci, tout en préservant la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux changements. De plus, il existe des alternatives au business plan traditionnel, telles que le modèle « Lean Canvas » ou le prototypage rapide, qui mettent l’accent sur l’itération, le test et l’apprentissage.

Le modèle « Lean Canvas » est un outil de planification simplifié. Ilse concentre sur les aspects clés de l’entreprise, tels que la proposition de valeur, les segments de clients, les canaux de distribution, les sources de revenus et les coûts clés. Il permet aux entrepreneurs de développer rapidement une vision stratégique tout en restant flexibles et ouverts aux changements.

Le prototypage rapide est une autre approche qui consiste à créer un prototype fonctionnel du produit ou du service. Ceci, dès les premières étapes du processus de création d’entreprise. Cela permet aux entrepreneurs d’obtenir des feedbacks précoces des utilisateurs. Ils peuvent également tester l’acceptation du marché et ajuster rapidement leur modèle commercial en fonction des résultats.

Le business plan : un outil mitigé

Bien que le business plan ait longtemps été considéré comme un élément incontournable de la création d’entreprise, il est important de reconnaître qu’il peut y avoir des situations où sa flexibilité ou son omission peut être justifiée. Chaque entreprise est unique et chaque entrepreneur a sa propre approche. Il est essentiel de trouver un équilibre entre la planification stratégique et l’adaptabilité aux circonstances changeantes. Un business plan bien conçu reste un outil précieux pour structurer et communiquer la vision d’une entreprise, établir des objectifs clairs et fournir une base solide pour la prise de décision. 

Cependant, il est également important de rester ouvert aux opportunités inattendues et de savoir s’adapter rapidement aux changements du marché. En fin de compte, la décision de créer ou non un business plan dépendra de la nature de l’entreprise, des objectifs de l’entrepreneur et du contexte dans lequel il évolue. Les entrepreneurs doivent évaluer soigneusement les avantages et les inconvénients du business plan traditionnel. Ils peuvent penser à des alternatives et des approches plus flexibles pour déterminer la meilleure approche qui correspond à leurs besoins spécifiques.

Une approche à structurer dans tous les cas

Dans tous les cas, il est important de souligner que la création d’une entreprise sans business plan ne signifie pas une approche désorganisée ou un manque de préparation. Les entrepreneurs doivent toujours effectuer une analyse approfondie du marché. Ils doivent notamment étudier la concurrence, définir leur proposition de valeur unique et élaborer une stratégie claire pour atteindre leurs objectifs. La différence réside dans l’approche plus souple et adaptable. Celle-ci permet de s’ajuster rapidement aux changements et de saisir les opportunités qui se présentent.

Il existe des situations où sa flexibilité ou son omission peut être justifiée. Les entrepreneurs doivent évaluer attentivement leurs besoins. Mais également le contexte du marché et leur propre approche pour déterminer s’ils doivent élaborer un business plan détaillé, adopter une approche plus flexible ou utiliser des alternatives telles que le Lean Canvas ou le prototypage rapide. La clé réside dans la recherche d’un équilibre entre la planification stratégique et l’adaptabilité aux changements du marché. Ceci, tout en gardant à l’esprit que la création d’entreprise reste un processus dynamique et évolutif.

Tendances à venir dans l’industrie du jeu pour 2023-2024

L’industrie du jeu ne cesse d’évoluer. Cependant, l’année 2023 semble être une année au cours de laquelle de nombreux changements sont sur le point de se produire. Nous allons débattre de plusieurs d’entre eux qui devraient avoir un impact significatif sur l’industrie du jeu.

De l’essor de la technologie blockchain et de la réalité virtuelle à une attention accrue portée au jeu responsable et à l’expérience client, le paysage des jeux d’argent attend un changement majeur pour le révolutionner. Plongeons directement dans les tendances à venir dans l’industrie du jeu prévues pour 2023-2024 ! 

Renouvellement des systèmes de paiement

L’industrie du jeu accorde de plus en plus d’importance aux paiements ces dernières années. L’un des principaux facteurs de cette tendance est le besoin croissant de commodité et de sécurité dans les transactions en ligne.

Les opérateurs qui souhaitent répondre à ce besoin sont susceptibles de rassembler davantage de clients, car personne ne veut compromettre la sécurité de son argent. Ainsi, les portefeuilles numériques peuvent constituer une solution rapide et nécessaire. Outre une sécurité accrue, ces portefeuilles offrent également aux clients l’avantage supplémentaire d’accéder à leurs fonds de n’importe où, à tout moment. 

Moins d’attention accordée aux casinos terrestres

Avec la croissance récente des jeux d’argent en ligne, les établissements de casino physiques ont commencé à perdre leur clientèle fidèle. De plus en plus de personnes choisissent de jouer en ligne, bien que les casinos essaient d’attirer leurs anciens clients. Comment cela peut-il arriver ?

L’une des principales raisons de la baisse d’attention des casinos terrestres est la commodité de jouer à un un nouveau casino en ligne depuis n’importe où. Avec une connexion Internet et un téléphone, vous pouvez facilement jouer depuis le confort de votre domicile. De plus, la plupart des casinos en ligne proposent une plus grande variété de jeux et même des options que les casinos terrestres n’ont pas. Ajoutons à cela qu’il y a plus d’options de paris disponibles dans les casinos en ligne.

L’expansion des paris sportifs en ligne

L’un des plus grands avantages des paris sportifs en ligne est que les casinos en direct utilisent déjà ce type de technologie, de sorte que les paris sportifs et les casinos ont vu une augmentation par rapport au passé.

Une autre raison de l’expansion des paris sportifs en ligne est la croissance des jeux d’argent sur mobile. Avec l’utilisation croissante des smartphones et des tablettes parmi les utilisateurs de paris, il est naturel de pouvoir placer des paris même en déplacement, ce qui est devenu la nouvelle tendance.

De plus, le niveau d’engagement que les paris en ligne est probablement l’une des expériences de jeu les plus immersives et dynamiques, car les joueurs peuvent parier immédiatement après un événement qu’il se déroule sur un terrain, un court ou une piste. 

Augmentation de la sélection de jeux avec croupiers en direct

Les jeux avec croupiers en direct sont l’une des catégories de jeux de hasard les plus appréciées ces derniers mois. De plus en plus de clients préfèrent regarder un croupier mélanger les cartes pour s’immerger dans l’ambiance d’un casino en direct plutôt que d’appuyer sur un bouton de machine à sous.

De plus, les progrès de la technologie et le développement de logiciels de streaming haute définition ont permis aux casinos virtuels en temps réel d’offrir une plus large gamme de jeux avec croupiers en direct, avec des graphismes améliorés et une immersion plus grande.

La montée des jeux avec croupiers en direct offre également une occasion unique aux casinos virtuels de se distinguer de leurs concurrents. Cela peut être fait en proposant une plus grande variété ou une collection diversifiée de jeux avec croupiers en direct. 

Nouveaux types de jeux de casino

Étant donné que l’industrie du casino évolue constamment, de nouveaux jeux sont souvent introduits. À mesure que nous avançons, plusieurs nouveaux types de jeux de casino deviendront populaires dans un avenir proche !

Un des meilleurs exemples à donner sont les jeux de casino en réalité virtuelle et augmentée. Ces technologies permettent aux joueurs de se plonger dans un monde entièrement construit qui les entoure à la fois visuellement et auditivement.

Une autre tendance demandée est celle des casinos sociaux. Ils deviennent de plus en plus populaires car ils permettent aux joueurs d’interagir les uns avec les autres. Dans ces jeux, vous trouverez des éléments de jeux massivement multijoueurs en ligne populaires, tels que des classements ou des réalisations. Ils sont également les jeux les plus joués sur les téléphones mobiles.

Plus de réglementation dans le domaine des jeux d’argent

La tendance à la réglementation des jeux d’argent semble devenir de plus en plus apparente chaque année dans des zones de plus en plus diversifiées. Cette tendance est motivée par des facteurs tels que la croissance de la population des joueurs en ligne et les avantages économiques qui peuvent découler de la réglementation de l’industrie des jeux d’argent.

Les jeux d’argent en ligne connaissent une croissance et personne ne peut y faire grand-chose. À mesure que de plus en plus de joueurs se tournent vers Internet pour leurs besoins de jeu, les gouvernements commencent à prendre conscience de la nécessité de réglementer cette activité pour protéger les clients.

Les avantages économiques issus de la réglementation des jeux d’argent ne manqueront pas de se développer, car cette industrie génère des dizaines de milliards de dollars de profits chaque année. La légalisation et la réglementation des jeux d’argent peuvent générer d’importantes recettes gouvernementales grâce aux impôts et aux autres frais nécessaires.

Avons-nous oublié quelque chose ?

Cette industrie évolue constamment, avec de nouvelles tendances et technologies qui émergent régulièrement. Alors que nous jetons un coup d’œil sur l’année 2023, certaines des tendances les plus populaires commencent déjà à se manifester.

L’essor de la réalité virtuelle et de la technologie blockchain, une attention accrue portée à la réglementation des jeux d’argent et à l’offre d’une excellente expérience client, une attention accrue portée aux systèmes de paiement, ainsi que la popularité croissante des paris en direct et des jeux avec croupiers en direct ne sont que quelques exemples de ce qui nous attend.

Faites-nous savoir vos préférences ou si nous avons oublié des tendances dans la section des commentaires !

La renommée légendaire de Steve Jobs

Steve Jobs, cofondateur et ancien PDG d’Apple Inc., est une figure emblématique de l’industrie technologique dont la renommée est indéniable. Son influence a été si profonde et son héritage si durable que son nom est synonyme d’innovation, de design révolutionnaire et de succès commercial. Cet article explore les raisons pour lesquelles Steve Jobs était si célèbre, en examinant son rôle dans la création d’Apple, son approche du design, sa vision stratégique et son impact sur l’industrie technologique dans son ensemble.

La fondation d’Apple : Une entreprise visionnaire 

Steve Jobs a cofondé Apple en 1976 avec Steve Wozniak et Ronald Wayne. Dès les débuts de l’entreprise, il avait une vision claire de l’importance de la technologie dans la vie quotidienne des individus. Jobs et Wozniak ont créé l’Apple, le premier ordinateur personnel, dans le garage des parents de Jobs. Cependant, c’est avec le lancement de l’Apple II en 1977 que la renommée d’Apple a commencé à se propager. L’Apple II a été le premier ordinateur personnel à intégrer une interface utilisateur conviviale et une conception esthétiquement agréable.

Le design innovant : Une esthétique distinctive 

Steve Jobs a accordé une grande importance au design et à l’esthétique des produits Apple. Il a collaboré étroitement avec l’équipe de design d’Apple pour créer des produits élégants, intuitifs et esthétiquement plaisants. L’approche minimaliste et épurée de Jobs a permis à Apple de se démarquer de la concurrence. Il a réussi à captiver l’imagination des consommateurs. Les produits Apple sont devenus des objets de désir, associant technologie de pointe et design raffiné.

L’introduction du Macintosh en 1984 a été un tournant majeur pour Apple. L’ordinateur personnel Macintosh était révolutionnaire avec son interface graphique conviviale et sa fameuse souris. Jobs a utilisé cette occasion pour démontrer sa vision du potentiel de l’informatique pour le grand public. Bien que le Macintosh n’ait pas connu un succès commercial immédiat, il a jeté les bases de l’approche d’Apple axée sur l’expérience utilisateur et le design.

L’innovation technologique et l’expérience utilisateur 

Steve Jobs était un fervent défenseur de l’innovation technologique. Il a mis l’accent sur l’expérience utilisateur et a cherché à simplifier les interfaces. Il a ainsi rendu les technologies plus accessibles à tous. L’introduction de l’iPod en 2001 a marqué un autre tournant majeur pour Apple. L’iPod a révolutionné l’industrie de la musique en permettant aux utilisateurs de stocker des milliers de chansons dans un appareil portable. Le lancement de l’iPhone en 2007 a été une autre percée majeure. L’iPhone a introduit l’ère des smartphones et a transformé la façon dont nous communiquons, travaillons et accédons à l’information.

En 2010, Apple a lancé l’iPad, qui a popularisé les tablettes et a créé une nouvelle catégorie de produits. L’iPad a redéfini la façon dont nous consommons les médias, lisons des livres et utilisons des applications. Les avancées technologiques introduites par Apple sous la direction de Steve Jobs ont eu un impact profond sur l’industrie technologique dans son ensemble. Ils ont stimulé l’innovation et l’évolution des produits et services.

Les présentations légendaires de Steve Jobs 

Steve Jobs était un maître du marketing et de la présentation. Ses lancements de produits étaient des événements très médiatisés. Lors de ceux-ci, il captivait le public avec sa présence charismatique et ses discours passionnés. Ses présentations sont devenues légendaires, mettant en avant les caractéristiques révolutionnaires des produits Apple. Il s’en dégageait un sentiment d’anticipation et d’excitation chez les consommateurs.

L’une des présentations les plus mémorables de Steve Jobs a été le discours de 2007 pour le lancement de l’iPhone. Sa capacité à captiver le public et à démontrer l’innovation derrière chaque produit Apple était inégalée. Jobs utilisait des techniques de narration puissantes, des démonstrations en direct et un langage simple pour expliquer les avantages et les fonctionnalités des produits. Ses présentations ont non seulement convaincu les consommateurs d’acheter les produits Apple, mais ont également inspiré de nombreux entrepreneurs et leaders d’entreprise. Ces derniers ont été nombreux à adopter des approches similaires pour présenter leurs propres produits et idées.

L’héritage de Steve Jobs 

La vision de Steve Jobs continue d’influencer l’industrie technologique même après sa disparition. Son leadership visionnaire a façonné Apple en une entreprise prospère et innovante. Son héritage est également perceptible dans l’approche du design et de l’expérience utilisateur adoptée par de nombreuses autres entreprises technologiques. Sa passion pour l’innovation et son désir de créer des produits qui changent la vie des gens sont des traits qui continuent de guider l’industrie.

Le modèle commercial axé sur l’intégration verticale d’Apple, où la société contrôle à la fois le matériel, les logiciels et les services, est devenu une référence pour de nombreuses entreprises technologiques. L’attention portée aux détails, la quête de la perfection et la volonté de prendre des risques calculés sont des valeurs que Steve Jobs a inculquées à Apple. Ils sont profondément ancrées dans la culture de l’entreprise.

En conclusion

Steve Jobs était si célèbre en raison de son rôle majeur en tant que cofondateur et PDG d’Apple. Son influence a été ressentie dans tous les aspects de l’industrie technologique. Ceci que l’on parle de la conception des produits, de l’expérience utilisateur, en passant par les stratégies marketing. Jobs a su captiver l’imaginaire collectif avec ses produits révolutionnaires, sa vision audacieuse et son charisme lors des lancements de produits. Son héritage en tant que visionnaire et innovateur continue de laisser une empreinte durable sur l’industrie technologique. Ils inspirent encore les générations futures à repousser les limites de la créativité et de l’innovation.

Au-delà de sa renommée, Steve Jobs restera dans l’histoire comme un pionnier qui a façonné notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. Son approche centrée sur l’utilisateur, son obsession pour le design et sa passion pour l’innovation ont établi de nouvelles normes dans l’industrie technologique. Apple continue de prospérer grâce aux fondations solides qu’il a établies et à la culture d’entreprise qu’il a instaurée.

Steve Jobs a laissé un héritage qui va bien au-delà des produits et des profits. Son impact sur la société moderne est incontestable. Il a inspiré des millions de personnes à poursuivre leurs rêves, à repousser les limites de la créativité et à croire en la puissance de l’innovation. Steve Jobs a montré au monde que la technologie peut non seulement améliorer notre quotidien, mais aussi changer le monde.

Le meilleur et le pire de la customisation d’un véhicule

Customiser les véhicules de la société ou celle des collaborateurs, une bonne idée ? Cette stratégie demande une réflexion mûrement réfléchie. En effet, si customisation d’un véhicule se révèle un formidable outil de communication, elle peut présenter a contrario des impacts négatifs. Ceux-ci qui pourraient se révéler être un véritable frein à l’objectif recherché. La stratégie du « street marketing » appliquée à un simple logo ou à l’habillage complet de la voiture capte l’attention. Attention toutefois à dialoguer avec vos collaborateurs pour que cette opportunité corresponde à leur mission et leur vie personnelle.

Si certaines formes de communication dans les médias ou l’affichage ont un coût trop élevé pour des petites entreprises, customiser sa voiture et celles de ses salariés peut être une idée de support publicitaire à moindre coût. Les agences spécialisées estiment qu’une voiture en déplacement (et en stationnement !) est vue par 7 500 personnes par jour en moyenne en milieu urbain. Un outil de communication puissant avec un impact visuel important. Ainsi, il permet de faire connaître son entreprise d’une manière originale ! Avant de vous lancer, réfléchissez toutefois à respecter votre charte graphique présente sur d’autres visuels.

Les différents types de marquage

Selon vos besoins, se distinguent différents types de logotage. Vous pouvez inscrire simplement un visuel de votre marque sur le véhicule, un logo discret mais toutefois reconnaissable. Vous pouvez également communiquer sur votre slogan ou vos coordonnées. C’est ce qu’on nomme le lettrage, avec un ou plusieurs autocollants adhésifs apposés sur la carrosserie ou les vitres, résistants et durables. Si vous préférez ne pas faire dans la discrétion que ce soit pour annoncer un événement ponctuel ou pour accroître la notoriété de votre entreprise, deux autres habillages de véhicules de votre flotte sont possibles. Notamment le total covering ou le semi-covering qui consistent à imprimer un visuel numérique sur tout ou partie de la carrosserie.

Une carte de visite sur 4 roues

Elle est esthétique et originale et ne passe certainement pas inaperçue. Elle assure une visibilité pour le moins garantie ! Certaines sociétés seraient partantes pour customiser elles-mêmes leur voiture pour en réduire les coûts. Toutefois, il est conseillé de faire poser les marquages par des spécialistes qui sauront habiller le véhicule avec précision. Cela peut augmenter la facture (estimée entre 200 euros pour une formule simple avec un logo et les coordonnées de l’entreprise et jusqu’à 1000 euros pour un habillage complet et spécifique). Cependant, il faut garder en mémoire que, visible, la voiture est un outil de communication de votre professionnalisme et de votre expertise. Autant que l’habillage soit propre !

Et vos salariés dans tout ça ?

Customiser vos véhicules de fonction a forcément une incidence sur vos salariés. Notamment si c’est l’ensemble de votre flotte qui est concerné. Selon les sensibilités, le logotage peut être vécu très différemment. Certains vont apprécier la démarche : un sentiment de fierté et d’appartenance va les valoriser. D’autres n’apprécieront pas de rouler dans une auto bariolée de couleurs ou marquée du logo de la société. D’autant plus, si leurs chefs circulent dans une automobile neutre. Cela peut conduire certains salariés à refuser de continuer de travailler pour l’entreprise ou à décliner dès le début le poste. Vous devrez penser également à votre stratégie concernant vos commerciaux. Ce sont eux qui circulent le plus.

Le marquage d’une automobile est un système de reconnaissance. Il offre la possibilité d’être présent sur l’ensemble du territoire français ou d’une région particulière, visible aux yeux de tous. Toutefois, ils sont aussi soumis à la concurrence. Aimeriez-vous que vos rivaux sachent quels clients sont démarchés, simplement en apercevant le véhicule sur le parking de l’enseigne ? Pas sûr.

Le comportement de vos salariés

La communication de votre entreprise passe également dans l’attitude de vos salariés au volant. Courtois, ils insuffleront une image positive. Par contre, si la voiture siglée est mal-entretenue, stationnée sur des emplacements interdits ou si votre commercial ne respecte pas les autres usagers ni le code de la route, votre image en sera impactée ! Avant de vous lancer dans la customisation de votre flotte automobile, vous devez obtenir l’adhésion de vos salariés sur le logotage.

Pourquoi les entrepreneurs doivent-ils être fainéants ?

Dans le monde de l’entrepreneuriat et des affaires, le travail acharné et la détermination sont souvent célébrés comme des qualités essentielles pour réussir. Cependant, une école de pensée contre-intuitive émerge, soutenant que les entrepreneurs devraient être fainéants et embrasser la paresse pour favoriser la productivité et l’innovation. 

La paresse comme incitation à l’innovation 

La paresse peut être considérée comme un moyen de stimuler l’innovation. Les moments de repos et de détente peuvent permettre à l’esprit de vagabonder, d’explorer de nouvelles idées et de faire des connexions inattendues. En fait, les entrepreneurs « paresseux » sont ceux qui prennent le temps de réfléchir, d’observer et de remettre en question les méthodes conventionnelles.

La paresse peut encourager la pensée latérale, la créativité et la recherche de solutions alternatives. Lorsque les entrepreneurs prennent du recul et se détachent des activités frénétiques, ils peuvent se concentrer sur des idées créatives et des solutions novatrices. Ainsi, en permettant à leur esprit de se reposer, ils peuvent nourrir leur imagination et favoriser la réflexion profonde. Ces moments de « paresse » sont aussi des investissements précieux dans le processus de création, car ils ouvrent la voie à de nouvelles perspectives et à des idées révolutionnaires.

Des exemples célèbres de cette approche incluent des entrepreneurs qui ont développé des idées novatrices lors de vacances ou de moments de détente, loin de leur environnement de travail habituel. Par conséquent, elles peuvent être attribuées au fait que la paresse permet de se libérer des contraintes mentales et de favoriser la pensée créative. En offrant à l’esprit la liberté de se détendre, les entrepreneurs peuvent libérer leur potentiel créatif et explorer de nouvelles voies pour l’innovation.

La paresse comme catalyseur de l’efficacité 

La paresse stratégique peut également être un moyen d’améliorer l’efficacité entrepreneuriale. En se concentrant sur les tâches essentielles et en évitant les distractions inutiles, les entrepreneurs peuvent maximiser leur productivité. Cela implique de prioriser les activités à forte valeur ajoutée et d’éliminer les tâches superflues ou chronophages. Elle devient un filtre pour se concentrer sur les aspects les plus importants du travail entrepreneurial. Les entrepreneurs « paresseux » cherchent à minimiser les efforts nécessaires pour atteindre les résultats souhaités. Ils se concentrent sur les actions à fort impact et évitent les tâches redondantes ou sans valeur ajoutée. Cela peut se traduire par une optimisation de la gestion du temps et des ressources, permettant de maximiser l’efficacité et d’obtenir des résultats plus rapidement.

Cette paresse stratégique implique également de reconnaître et d’exploiter les avantages des technologies et des outils disponibles pour automatiser certaines tâches. Les entrepreneurs peuvent utiliser des logiciels de gestion de projet, de comptabilité ou de marketing automatisé pour simplifier leurs processus et économiser du temps et des efforts. En déléguant certaines responsabilités à des membres de l’équipe compétents, les entrepreneurs peuvent se libérer pour se concentrer sur les aspects stratégiques de leur entreprise.

La paresse pour une meilleure gestion du temps 

La paresse peut également jouer un rôle clé dans la gestion du temps pour les entrepreneurs. En apprenant à déléguer, à automatiser ou à éliminer les tâches qui n’apportent pas une réelle valeur, les entrepreneurs peuvent libérer du temps pour se concentrer sur des activités plus significatives.

Elle implique de rechercher des moyens d’optimiser les processus, d’utiliser les outils technologiques disponibles et de déléguer les responsabilités non essentielles à d’autres membres de l’équipe. Les entrepreneurs peuvent déterminer les tâches qui nécessitent leur attention personnelle et celles qui peuvent être confiées à d’autres. En délégant efficacement, ils peuvent se libérer pour se concentrer sur des activités de plus grande valeur, telles que la stratégie commerciale, la recherche et développement ou les relations avec les clients.

De plus, cela implique de repenser la façon dont les entrepreneurs utilisent leur temps. Plutôt que de s’engager dans des activités sans fin ou des réunions non productives, ils cherchent à créer des plages horaires dédiées à la réflexion, à la planification stratégique et à la génération d’idées. Ils sont conscients que le temps est une ressource limitée et précieuse, et ils veillent à l’utiliser de manière judicieuse et efficace.

Les limites de la paresse 

Bien que la paresse stratégique puisse apporter des avantages significatifs, il est important de reconnaître ses limites. La paresse excessive, sans direction ou sans objectif, peut entraîner une stagnation et un manque de progrès. Il est essentiel de trouver un équilibre, en identifiant les moments où il est nécessaire de faire preuve d’effort et de persévérance.

La paresse ne doit pas être confondue avec la procrastination ou la complaisance. Les entrepreneurs doivent toujours rester engagés, motivés et prêts à prendre des mesures décisives pour atteindre leurs objectifs. Elle ne signifie pas non plus l’abandon des responsabilités, mais plutôt une approche réfléchie et stratégique pour optimiser les efforts et maximiser les résultats.

La clé réside dans la capacité des entrepreneurs à développer une conscience aiguë de leurs propres capacités, limites et priorités. Ils doivent être en mesure d’identifier les domaines où leur énergie et leurs compétences sont les plus précieuses et d’allouer leur temps et leurs ressources en conséquence. La paresse stratégique nécessite une connaissance de soi et une discipline pour résister à la tentation de s’éparpiller dans des tâches non essentielles.

Un paradoxe réel ? 

Bien que cela puisse sembler paradoxal, de nombreux experts soutiennent que la paresse stratégique peut être bénéfique pour les entrepreneurs. En favorisant l’innovation, en stimulant l’efficacité et en permettant une meilleure gestion du temps, la paresse peut être une approche puissante pour améliorer la productivité et favoriser la réussite entrepreneuriale. Cependant, il est important de souligner que celle intelligente nécessite un équilibre avec l’action et l’engagement, ainsi qu’une claire compréhension des objectifs à long terme.

Les entrepreneurs doivent être capables d’identifier les moments où la paresse stratégique peut apporter des avantages et les moments où il est nécessaire de faire preuve d’effort et de persévérance. Fonctionner de cette manière nécessite une discipline personnelle pour résister aux distractions et aux activités non essentielles, tout en restant concentrés sur les objectifs et les résultats souhaités.

En fin de compte, la clé réside dans la capacité à embrasser une approche équilibrée, en tirant parti des avantages tout en maintenant une motivation et une détermination constantes pour réaliser des réalisations significatives dans le monde des affaires. 

Des obligations de formation continue

Les entreprises sont soumises à diverses obligations en matière de formation. Ces exigences légales visent à promouvoir la compétence, la sécurité et l’égalité des chances au sein des effectifs. Voici un aperçu des principales obligations de formation continue auxquelles les entreprises doivent se conformer en France.

Une obligation de formation continue

La formation continue est une composante essentielle du développement professionnel en France. Les entreprises sont encouragées, voire obligées, d’offrir des opportunités à leurs employés en la matière. Cela permet de maintenir et d’améliorer des compétences tout au long de leur carrière. Elles peuvent prendre différentes formes, telles que des sessions internes dispensées par des experts internes ou externes, des séminaires spécialisés, des conférences ou encore des cours en ligne. Cette approche proactive vise à maintenir leur employabilité face aux mutations constantes du marché du travail.

L’entretien professionnel : une base

Tout d’abord, l’entretien professionnel constitue un pilier essentiel de ce processus. Tous les deux ans, les employeurs doivent organiser un entretien professionnel à leurs salariés. Cette rencontre les incite à faire le point sur leur parcours professionnel, leurs aspirations et leurs besoins en matière de formation. Elle facilite ainsi l’élaboration d’un plan de développement des compétences personnalisé pour chaque salarié. Le plan de développement des compétences représente une autre obligation incontournable pour les entreprises. Il consiste à recenser les actions de formation envisagées pour les salariés. Ce plan doit tenir compte des besoins identifiés lors des entretiens professionnels, des avancées technologiques, des changements organisationnels et des exigences spécifiques du secteur d’activité concerné. Parfois vu comme une obligation, il s’agit en réalité d’une opportunité pour l’employeur de mieux connaître les aspirations de ses collaborateurs et de prendre la température sur leur bien-être.

Des contributions pour la formation par les entreprises

La contribution financière à la formation constitue également une obligation pour les entreprises. Cela se traduit par le versement d’une taxe d’apprentissage, la participation au financement d’organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) ou à un organisme paritaire agréé au titre du congé individuel de formation (CIF). Cette contribution soutient financièrement la mise en place des formations professionnelles continues. Les salariés bénéficient quant à eux du droit individuel à la formation (DIF). Ce droit leur permet d’accumuler des heures de formation tout au long de leur carrière. Les entreprises doivent informer leurs salariés sur le nombre d’heures de DIF dont ils disposent et de faciliter leur utilisation pour des actions de formation de leur choix.

Des certifications professionnelles parfois nécessaires

Les entreprises se doivent de favoriser l’obtention de certifications professionnelles par leurs salariés. Ces certifications attestent officiellement des compétences acquises par le salarié dans un domaine spécifique. Les entreprises peuvent accompagner leurs employés dans la préparation et l’obtention de ces certifications, renforçant ainsi leurs compétences et leur employabilité. Il est important de souligner que les obligations en matière de formation professionnelle continue peuvent varier selon la taille de l’entreprise, le secteur d’activité et d’autres critères spécifiques. Les entreprises doivent se référer aux dispositions légales en vigueur. Lorsque les entreprises ne respectent pas ces obligations, elles s’exposent à des conséquences et sanctions potentielles.

Jetons un coup d’œil aux mesures prises en cas de non-respect de ces engagements.

Tout d’abord, les organismes compétents chargés de la régulation de la formation professionnelle peuvent infliger des sanctions administratives aux entreprises récalcitrantes. Ces sanctions peuvent prendre la forme d’avertissements, d’amendes ou de pénalités financières. Cette démarche vise à rappeler aux entreprises l’importance de se conformer à leurs obligations en matière de formation.
En outre, les entreprises qui ont bénéficié d’aides financières spécifiques pour la formation professionnelle peuvent être tenues de les rembourser en cas de non-respect de leurs engagements. Cela concerne les subventions, les crédits d’impôt ou tout autre dispositif de financement lié à la formation. Le non-respect des obligations peut entraîner une perte des avantages financiers précédemment accordés. Un autre effet indésirable du non-respect des obligations de formation est la non-éligibilité aux appels d’offres publics. Les entreprises qui ne respectent pas leurs engagements peuvent être exclues de la participation à des appels d’offres. Cette mesure vise à promouvoir la sélection d’entreprises qui s’investissent pleinement dans le développement des compétences de leurs salariés.
Enfin, le non-respect des obligations de formation professionnelle peut également exposer les entreprises à des risques de contentieux. Les salariés mécontents de ne pas avoir bénéficié de leurs droits en matière de formation peuvent engager des actions en justice. 

Les textes qui s’imposent

  1. Code du travail : Le Code du travail établit les dispositions relatives à la formation professionnelle continue. Il précise notamment les obligations des employeurs en matière de formation, les modalités de mise en œuvre des actions de formation et les droits des salariés en matière de formation.
  2. Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel : cette loi, adoptée en septembre 2018, a profondément réformé le système de formation professionnelle en France. Elle introduit notamment le Compte Personnel de Formation (CPF) qui permet à chaque salarié de cumuler des heures de formation utilisables tout au long de sa carrière.
  3. Plan de développement des compétences : chaque année, les entreprises doivent élaborer un plan de développement des compétences qui recense les actions de formation à mettre en place pour leurs salariés. Ce plan est soumis à consultation des représentants du personnel.
  4. Accord de branche et accord d’entreprise : dans certains secteurs d’activité, des accords de branche ou des accords d’entreprise peuvent prévoir des obligations spécifiques en matière de formation. Ces accords peuvent imposer des actions de formation obligatoires ou fixer des critères de prise en charge des frais de formation. 

Les tendances à prendre en compte

Pour être un entrepreneur à la page, il reste nécessaire de s’informer des nouvelles tendances à prendre en compte qui se dessinent. Zoom sur quelques-unes d’entre elles.

S’intéresser aux nouvelles tendances peut s’avérer utile pour le développement de votre entreprise. Elles peuvent influencer vos décisions stratégiques voire vous amener à modifier complètement votre business model. Avant d’être dépassé par elles et de voir votre offre devenir obsolète, vous devez les connaître.

Un monde de l’internet et des réseaux sociaux

Comment ne pas commencer par ce point essentiel ? Le monde est de plus en plus connecté à Internet. Pour preuve, le compte-rendu annuel We Are Social et Hootsuite dévoilé lors la dernière édition de leur Rapport Digital pour cette année 2023. 5,44 milliards de personnes utilisent un téléphone mobile depuis le début de l’année 2023, soit 68 % de la population mondiale totale. Le nombre d’utilisateurs uniques de téléphones mobiles a augmenté d’un peu plus de 3 % au cours de l’année écoulée, avec 168 millions de nouveaux utilisateurs au cours des 12 derniers mois.

Le monde compte aujourd’hui 5,16 milliards d’utilisateurs d’Internet, ce qui signifie que 64,4 % de la population mondiale totale est désormais en ligne. Le nombre total d’internautes dans le monde a augmenté de 1,9 % au cours des 12 derniers mois, mais les retards dans la transmission des données signifient que la croissance réelle sera probablement plus élevée que ce chiffre. On compte désormais 4,76 milliards d’utilisateurs de médias sociaux dans le monde, soit un peu moins de 60 % de la population mondiale totale.

Alors ne pas prendre en compte Internet serait se priver d’un moyen d’être visible et de vendre plus. Si disposer d’un site marchand n’est pas forcément nécessaire suivant le produit, une présence peut s’avérer être un véritable avantage notamment pour élargir le rayon d’action de l’entreprise.

L’importance des données 

Si Internet demeure constamment présent dans le quotidien des Français, une expression est réellement devenue à la mode ces dernières années : il s’agit du « big data » ou littéralement « mégadonnées ». La croissance des données stockées se révèle particulièrement impressionnante.

La capacité de stockage mondiale (base installée) atteindrait 11,7 zettaoctets en 2023, selon IDC. Bien moins que la production de données.

Il reste que cette capacité de stockage ne suit pas le rythme de production mondiale de données. Celle-ci passerait à 175 zettaoctets (175 milliards de teraoctets) en 2025, selon un autre rapport du cabinet IDC (Data Age 2025).

La société d’études estime néanmoins que, entre 1 et 2% seulement des données créées ou répliquées chaque année sont sauvegardées ou stockées pour une période donnée.

S’adapter à un client « acteur » 

Le client étant de plus en plus volatile dans un monde où la concurrence fait rage, les marques se penchent sur la personnalisation de leur offre, à l’image de Coca-Cola et M&M’s qui permettent de créer un produit qui ressemble à son client. Il est actif et s’attend de plus en plus à être associé aux décisions de la marque. L’apparition de nouvelles technologies permettant de prendre en compte son avis à tout moment facilite son implication dans la vie globale de la société. Étant celui qui l’utilise et l’achète, il représente généralement un excellent conseiller pour l’entreprise dans le but de l’améliorer et vous faire prendre une longueur d’avance. Alors pourquoi le négliger ?

Des méthodes de vente différentes 

Une pléthore de nouvelles méthodes de vente toutes plus innovantes les unes que les autres sont apparues ces dernières années. Parmi elles, les pop-up stores ou magasins éphémères qui représentent des boutiques ouvertes sur un temps très court. Contrairement aux magasins traditionnels, l’objectif demeure rarement la vente immédiate de produits. Ces derniers permettent en général de célébrer les moments forts de l’entreprise comme un lancement de produit ou encore d’écouler des stocks sans affecter les points de diffusion habituels. Les pop-up stores peuvent servir à tester un quartier ou encore une zone de chalandise avant de s’y installer et les avantages de cette technique sont nombreux : notoriété accrue, présence médiatique, coûts réduits car sur une période délimitée, durée de l’engagement diminuée. Une technique notamment utile si vous n’êtes présent que sur Internet. 

L’ultra-connectivité 

Si le monde est de plus en plus connecté à Internet et aux réseaux sociaux, il l’est de bien des manières différentes. Les mobiles et tablettes représentent d’excellents moyens de rester connecté. Mais ce n’est pas tout, les objets connectés apparaissent en ce moment et sont à l’origine de nombreuses opportunités : montres connectées, balances, réfrigérateur, … tout y passe.  Selon le cabinet IoT Analytics, le déploiement de l’Internet des objets s’accélère avec la perspective d’atteindre 7 milliards d’objets connectés en service en 2025. Une opportunité de marché de 151 milliards de dollars en 2018 et 1567 milliards en 2025.

Une influence de l’image

Le développement des nouvelles technologies de partage de l’information a fortement contribué à la diffusion de nouveaux formats tels que la vidéo et la photo. Le manque de temps dans un monde trop rapide où il y a beaucoup d’informations a entraîné une lecture qui se veut de plus en plus rapide et sur des formats de plus en plus compacts. L’écrit devenant de plus en plus abrégé (parfois à outrance), l’expression « une image vaut mille mots » prend de plus en plus de sens. Quelques chiffres pour étayer notre propos ?

Une information véhiculée par l’image se rend 60 000 fois plus rapidement au cerveau. Les entreprises utilisant les infographies pour augmenter le trafic sur leur site (12 % par rapport à celles qui n’en utilisent pas même s’il ne faut pas négliger le référencement tout de même). Par ailleurs, les mentions « j’aime » sont supérieures pour les images que pour les textes. 

La robotique notamment domestique

La robotique devrait également devenir l’un des enjeux de l’avenir pour les entreprises. Presque tous les domaines vont subir son insertion. D’ailleurs, les robots existent déjà dans les usines, l’exploration spatiale, la réalisation autonome de travaux ménagers (le fameux aspirateur) ou l’assistance à la personne. Les mythes de robotiques humanoïdes sont une réalité notamment quand on regarde les dernières innovations dans le domaine, certains robots pouvant être confondus physiquement avec des humains. L’intelligence artificielle a elle aussi connu une progression et rendu plus que probable la présence des robots dans le quotidien des foyers même si leur acceptation sera difficile dans un premier temps et que l’adaptation à tous les environnements nécessite encore du temps. 

Une économie de partage 

Si la crise a affecté les portefeuilles de nombreux Français, elle a aussi contribué à une modification des usages. De nombreuses sociétés comme BlaBlaCar ou encore AirBnb basées sur le partage plus que sur l’acquisition sont apparues et permettent à chacun de faire des économies. Elles favorisent parfois les échanges entre les individus. 

La santé et le vieillissement de la population 

La population vieillit rapidement. Chaque année, la longévité s’allonge d’un trimestre. Selon l’Insee et en supposant que les tendances démographiques restent identiques, en 2050, « un habitant sur trois devrait être âgé de 60 ans ou plus contre un sur cinq en 2005. » Si le vieillissement de la population semble inéluctable, la santé devrait être également un des secteurs tendances à venir, qui devrait se développer. Les modalités de consommation devraient également changer pour s’y adapter à. Déjà dans certaines zones géographiques, on voit apparaître des supermarchés « adaptés » aux personnes âgées proposant par exemple des allées plus larges ou des caddies spécialisés. De nombreux objets prennent en compte ce changement.

Des expertises de plus en plus présentes  

Sujet particulièrement sensible en France, la remise en cause du modèle salarial actuel fait rage dans les débats. La crise et la compétition mondiale entraînent une remise en cause du modèle dans certaines entreprises qui privilégient de plus en plus les nouvelles solutions externes à l’entreprise. Si on espère qu’il ne s’agit que d’une situation temporaire liée aux difficultés actuelles, le développement de l’« auto-salariat » s’est développé. Certains avancent même qu’il s’agirait de la règle qui va prévaloir à l’avenir. Une nouvelle modalité de fonctionnement à prendre en compte par les entreprises ?

De nombreuses autres opportunités et tendances restent à prendre en compte comme le fait que la mondialisation a entraîné un besoin de proximité de plus en plus fort, que les clients sont de plus en plus exigeants au niveau du respect de valeurs, ou encore de nouveaux business models basés sur une entrée gratuite (pour ne pas citer que facebook par exemple) et qui trouvent d’autres méthodes de rentabilité. 

Les métiers d’avenir : des opportunités de formation pour vos salariés

De nouveaux métiers émergent et d’autres se réinventent pour répondre aux besoins du futur. Il ne faut pas rater le coche des avancées technologiques, de la transition écologique, de l’intelligence artificielle et de la digitalisation qui vont façonner les métiers d’avenir.

Les former à la technologie et l’informatique

Le domaine de la technologie et de l’informatique est sans conteste l’un des secteurs les plus porteurs en termes d’emplois d’avenir. Notamment, ils recherchent des experts en intelligence artificielle, en cybersécurité, en data science et en développement de logiciels. Avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle, de l’apprentissage automatique et de l’automatisation, ces professionnels jouent un rôle essentiel dans la conception, la gestion et la sécurité des systèmes technologiques de demain.

Ne pas négliger la transition écologique

La transition vers une économie plus durable et respectueuse de l’environnement offre également de nombreuses opportunités d’emploi. Les métiers liés aux énergies renouvelables, à la gestion des déchets, à l’efficacité énergétique et à l’agriculture durable sont en pleine expansion. Les spécialistes de l’énergie solaire, de l’éolien, de la gestion des ressources naturelles et de l’économie circulaire sont particulièrement sollicités pour accompagner cette transition vers un avenir plus écologique.

Penser que la santé et le bien-être seront centraux

Dans le domaine de la santé et du bien-être, de nouveaux métiers émergent pour répondre aux besoins d’une population vieillissante et soucieuse de sa santé. Les professions liées aux soins des personnes âgées, de la santé mentale, de la médecine préventive, de la nutrition et du bien-être physique connaissent une demande croissante. Les spécialistes de la télémédecine et de la santé numérique contribuent également à façonner l’avenir des soins de santé, en offrant des solutions innovantes pour faciliter l’accès aux services médicaux.

La vente en ligne : presque une nécessité

Le secteur du commerce électronique et de la vente en ligne est en constante expansion, ouvrant la voie à de nouveaux métiers. Ainsi, ils recherchent des spécialistes du marketing digital, du référencement, de l’e-commerce et de la gestion des réseaux sociaux. Avec l’essor du commerce en ligne et l’évolution des comportements d’achat des consommateurs, ils jouent un rôle clé dans la promotion et la vente des produits et services sur Internet.

La créativité et le design comme marque de différenciation

La créativité et le design occupent également une place de choix parmi les métiers d’avenir. Les professionnels du design graphique, de l’animation, de la réalité virtuelle, de l’expérience utilisateur (UX) et de l’interface utilisateur (UI) sont de plus en plus sollicités pour créer des expériences immersives et captivantes. Dans un monde de plus en plus virtuel et interactif, ces experts contribuent à façonner l’identité visuelle des marques, à concevoir des interfaces conviviales !