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Marketplaces internationales : quand les frontières deviennent des passerelles

Les marketplaces internationales ont complètement rebattu les cartes du commerce. En 2025, vendre ou acheter à l’étranger paraît simple grâce à Amazon, Alibaba, Shopee ou Mercado Libre. Mais derrière le clic facile, les entreprises doivent composer avec une concurrence intense, des normes différentes et une logistique parfois compliquée.

Ces plateformes rassemblent des millions d’acheteurs, mais aussi une multitude d’entrepreneurs, de petites marques et d’artisans qui rêvent d’atteindre un public mondial.

Selon Team France Export, près d’une entreprise sur trois pense désormais à se lancer à l’international. Rien d’étonnant quand on sait que le marché mondial des marketplaces dépasse 5 200 milliards de dollars et croît de 16 % par an depuis 2020 (Statista, 2025). Un terrain d’opportunités… pour ceux prêts à s’y aventurer.

1/ Le monde à portée de clic… mais pas sans préparation

Les marketplaces sont bien plus que des vitrines digitales. Elles apportent à des entreprises, parfois toutes petites, ce qu’elles n’auraient jamais pu se permettre seules :

  • de la visibilité internationale,
  • une logistique structurée,
  • des paiements sécurisés,
  • et des outils marketing accessibles.

Pour beaucoup, c’est une chance unique. Pour les consommateurs, c’est l’ouverture vers des produits qu’ils n’auraient jamais pu découvrir autrement.

Mais si l’accès est simple, la réussite, elle, demande un vrai travail d’adaptation. Chaque pays a ses habitudes, ses codes, ses manières de consommer. Les marques qui réussissent sont celles qui prennent le temps d’observer, de comprendre et de personnaliser leur présence.

2/ Les régions qui attirent et qui bougent

Certaines zones sont devenues des terrains privilégiés pour les vendeurs internationaux :

  • Asie du Sud-Est : Vietnam, Thaïlande, Indonésie… avec une population jeune, connectée et un e-commerce en croissance à deux chiffres. Shopee et Lazada y dominent largement.
  • Amérique latine : le Brésil et l’Argentine vivent une vraie explosion du commerce en ligne grâce à Mercado Libre.
  • Afrique : la montée des smartphones et des paiements digitaux propulse la croissance de Jumia.

Mais s’inscrire sur ces plateformes ne suffit pas : il faut une stratégie solide, des produits adaptés… et une logistique qui suit.

3/ Des opportunités réelles, même pour les petites entreprises

L’une des grandes forces des marketplaces, c’est leur accessibilité.
En France, 45 % des PME vendent déjà à l’international grâce à elles (Fevad, 2024). Certaines doublent même leur chiffre d’affaires simplement en adaptant leurs contenus aux attentes locales.

Comme cette petite marque française de cosmétiques entrée sur Tmall, en Chine.
Packaging repensé, descriptions en mandarin, communication sur Weibo et Xiaohongshu… En moins d’un an, les ventes ont explosé. Ce n’est pas une “success story éclair”, mais la preuve que la curiosité et l’adaptation payent.

4/ Le digital : une rampe de lancement, pas un raccourci

Les marketplaces permettent de tester des marchés étrangers sans coûts énormes.
Elles offrent des tableaux de bord, des analyses de comportement, des outils pour ajuster les prix ou les stocks en temps réel. Les paiements sécurisés : PayPal, Alipay, PayU… simplifient l’entrée dans des zones où la réglementation est complexe.

Mais il reste un élément que la technologie ne remplace pas : l’humain. Comprendre les attentes, répondre aux messages, gérer les retours, adapter son offre… Ce sont ces gestes simples qui, mis bout à bout, construisent la confiance.

5/ Les trois défis majeurs de l’international

Malgré les opportunités, trois obstacles reviennent systématiquement :

  1. La logistique : livrer vite, loin et à un coût raisonnable reste la partie la plus complexe.
  2. La réglementation : normes, douanes, taxes… une erreur peut tout bloquer.
  3. La concurrence : sur certaines plateformes, des centaines de vendeurs proposent la même catégorie de produits.

Pour avancer, beaucoup d’entreprises s’appuient sur Bpifrance Export ou Team France Export, qui accompagnent chaque année des milliers de porteurs de projet avec des conseils, financements et experts locaux.

6/ Au cœur de tout : la relation humaine

Face à la mondialisation numérique, ce sont souvent les gestes humains qui font la différence. Les artisans qui répondent personnellement à chaque message, les marques qui ajustent leurs produits en fonction des retours clients, les entrepreneurs qui prennent le temps d’apprendre la culture locale…

Ce sont eux qui transforment une simple vente en relation durable et qui fidélisent des clients à des milliers de kilomètres.

7/ Un futur encore plus ouvert

Les projections d’eMarketer (2025) sont claires : d’ici 2030, plus de 70 % des ventes e-commerce mondiales passeront par des marketplaces. L’IA, la réalité augmentée ou encore la blockchain viendront faciliter la personnalisation, la logistique et la transparence. Mais malgré toutes ces innovations, une vérité restera inchangée :
ceux qui réussiront à l’international seront ceux qui sauront écouter, s’adapter et créer du lien. Les marketplaces ouvrent les portes du monde. À chacun de décider jusqu’où il veut aller.

Créer sa boîte : ce que les chiffres ne disent pas… mais que le terrain confirme

Créer sa boîte fait toujours briller les yeux. Et ce n’est pas qu’une impression : en 2025, la France continue de battre des records. L’INSEE estime à plus d’un million les nouvelles immatriculations chaque année, un niveau jamais atteint auparavant. L’indépendance attire, la technologie facilite tout, et l’idée de “travailler pour soi” est devenue un véritable mouvement de société.

Mais l’autre face du décor est moins glamour : une jeune entreprise sur deux ne passe pas la barre des cinq ans. Avant de se lancer, mieux vaut donc connaître les réalités qui façonnent l’entrepreneuriat d’aujourd’hui.

1/ Une vague entrepreneuriale sans précédent

Les Français n’ont jamais été aussi nombreux à tenter l’aventure. Rien qu’en 2024, 1,08 million d’entreprises ont vu le jour (+4,2 % en un an).
Le salariat “à vie” séduit moins, et la recherche de sens, de liberté ou de flexibilité explique une grande partie de cet essor.

Mais si l’envie est forte, elle doit s’accompagner d’un minimum de méthode. En 2025, l’entrepreneuriat est plus accessible… mais aussi plus compétitif.

2/ Avant l’idée brillante : la preuve du besoin

Les experts sont unanimes : la première erreur en 2025, c’est de foncer sans tester.
Entre concurrence internationale, nouveaux usages numériques et clients exigeants, lancer un projet à l’aveugle revient à piloter sans radar.

Bonne nouvelle : interroger sa cible est devenu simple et peu coûteux.
Des outils comme Typeform, Google Surveys ou Make.org permettent d’obtenir rapidement des retours fiables.

L’objectif :
✔️ Comprendre un besoin réel
✔️ Identifier une frustration concrète
✔️ Vérifier que des gens seraient prêts à payer

Ce n’est pas un exercice pour chercher des encouragements… mais pour éviter de confondre concept séduisant et marché inexistant.

3/ Oui, le business plan reste un passage obligé

On entend souvent dire que le business plan est “has been”. La réalité ? Banques et investisseurs y tiennent plus que jamais.
Ils veulent comprendre la vision, mais aussi la capacité à anticiper.

En 2025, les financeurs regardent particulièrement :
• les modèles économiques hybrides,
• les revenus digitaux,
• les abonnements,
• et les engagements environnementaux concrets.

Selon le rapport Bpifrance 2024, les projets intégrant une dimension durable ou tech ont 35 % de chances supplémentaires d’être financés. Autrement dit : la solidité prime sur la spontanéité.

4/ Trésorerie, fiscalité : les zones de turbulence à prévoir

C’est souvent ce qui fait trébucher les débuts. En 2024, la Banque de France pointe que 24 % des cessations d’activité sont liées à des problèmes de trésorerie.

Les raisons sont classiques :

  • factures qui traînent,
  • charges sous-estimées,
  • mauvaise gestion fiscale,
  • tableau de bord absent…

Pour éviter la casse, les spécialistes recommandent :
• une trésorerie de sécurité de 6 mois,
• l’accompagnement d’un expert-comptable dès le départ,
• et l’usage d’outils comme Pennylane, Indy ou Dougs.

Le programme national France Créative 2025 insiste d’ailleurs sur la formation numérique des créateurs, preuve que l’État veut réduire le taux d’échec des premières années.

5/ Le réseau : l’arme secrète des entrepreneurs

Il n’a jamais été aussi facile de trouver de l’aide. La France compte désormais plus de 600 structures d’accompagnement, selon France Initiative.

Incubateurs, pépinières, clubs d’entrepreneurs, accélérateurs… l’écosystème s’est densifié partout :
• Station F (Paris)
• The Camp (Aix-en-Provence)
• Lyon Start Up
• réseaux Initiative, Réseau Entreprendre, BGE…

Accès à des mentors, financements, formations, visibilité…
Dans la plupart des success stories, le réseau joue un rôle déterminant.
Se lancer seul ? Mauvaise idée en 2025.

6) Le mythe du fondateur épuisé disparaît

Le fameux “travailler 100 heures par semaine” pour réussir n’est plus un modèle.
Les entrepreneurs eux-mêmes rejettent ce cliché.

Selon une étude Malakoff Humanis 2024, 62 % des dirigeants considèrent que leur équilibre perso est un facteur direct de performance.

Les nouvelles habitudes imposent une rupture :
• travail hybride,
• équipes petites mais expertes,
• freelances spécialisés,
• outils collaboratifs,
• culture du “mieux”, pas du “plus”.

L’entreprise de 2025 est plus souple, moins pyramidale… et souvent plus efficace.

7/ Lancer son entreprise, c’est préparer une expédition

L’entrepreneuriat n’a jamais été aussi ouvert, ni aussi exigeant.
Il offre une immense liberté, mais demande une vraie endurance.

Les projets qui tiennent ne sont pas forcément les plus audacieux, mais les mieux préparés :
✔️ Un marché validé
✔️ Une vision financière claire
✔️ Un réseau solide
✔️ Une stratégie réaliste
✔️ Une gestion disciplinée
✔️ Une bonne connaissance des risques

Créer sa boîte, c’est un parcours long, stimulant, parfois rude, toujours formateur.
En 2025, ceux qui réussissent sont ceux qui savent où ils mettent les pieds… avant de faire le grand saut.

L’international, un pari réfléchi pour tous

En 2025, s’ouvrir à l’international n’est plus réservé aux grandes entreprises ou aux experts du commerce extérieur : c’est devenu un choix stratégique pour tous ceux qui souhaitent développer leur activité ou simplement découvrir de nouveaux marchés. Selon Team France Export, près d’une entreprise sur trois envisage désormais de franchir les frontières. Mais derrière ce chiffre prometteur se cache une réalité plus complexe. Dans un monde secoué par les tensions géopolitiques et des règles en constante évolution, s’implanter à l’étranger demande préparation, lucidité et agilité.

Un monde en pleine mutation

Depuis la pandémie, le commerce mondial a été profondément transformé. Les chaînes de valeur se relocalisent, le protectionnisme progresse, et les normes environnementales imposent de nouvelles règles que tous les pays n’adoptent pas au même rythme. L’OCDE indique que les échanges mondiaux ont reculé de 2,4 % en 2024, et que les investissements étrangers se concentrent dans des zones jugées « sûres » : Europe, États-Unis, Asie du Sud-Est.

Dans ce contexte, chaque marché doit être choisi avec soin et réflexion.

Des destinations qui attirent

Certaines régions restent particulièrement attractives :

  • Afrique francophone : une population active en hausse et une classe moyenne en expansion créent de nouvelles opportunités de consommation.
  • Asie du Sud-Est : Vietnam, Malaisie… la stabilité politique relative et des coûts encore compétitifs séduisent les entrepreneurs.
  • Europe centrale : Pologne, République tchèque… la proximité, les infrastructures solides et l’intégration au marché unique rassurent ceux qui souhaitent se développer.

Mais attention : suivre la mode d’un marché prometteur ne suffit pas. La clé réside dans une analyse réaliste et approfondie.

Comprendre le terrain, un facteur décisif

Le digital facilite l’accès aux marchés, mais il ne remplace jamais l’expérience du terrain. Chaque pays a ses codes : négociation, relation client, hiérarchie locale… Ceux qui réussissent prennent le temps de les observer et de les respecter.

De nombreux dispositifs peuvent aider : Team France Export accompagne des milliers d’entreprises chaque année, Bpifrance Export finance des projets internationaux, et les Chambres de commerce françaises sont présentes dans plus de 90 pays. Une étude Bpifrance–Business France début 2025 montre que les entreprises bien préparées ont 60 % de chances supplémentaires de réussir.

Le digital, première porte d’entrée

Avant de s’installer physiquement, beaucoup testent le marché grâce au e-export. Marketplaces internationales, campagnes en ligne, réseaux sociaux… il est possible de prospecter à l’étranger sans quitter son bureau.

Près de la moitié des entreprises françaises vendent déjà en ligne à l’étranger, selon la Fevad. Mais même en ligne, les langues, normes locales, cybersécurité et habitudes des consommateurs restent des défis à relever.

Des obstacles à anticiper

S’implanter à l’international n’est jamais simple. Trois freins majeurs se détachent :

  1. Le financement, cité par près d’un dirigeant sur deux.
  2. La gestion des équipes, notamment pour recruter des personnes connaissant le marché cible.
  3. La complexité administrative et douanière, qui freine encore beaucoup de projets.

Pour aider, Bpifrance et la Banque Européenne d’Investissement ont créé un fonds de 500 millions d’euros, ciblant surtout le numérique, la santé et l’énergie. Le manque de profils bilingues ou spécialisés en droit international pousse aussi à former ses équipes ou à se faire accompagner par des experts.

Une aventure profondément humaine

Au-delà des chiffres et des stratégies, réussir à l’international reste une affaire de rencontres, d’écoute et d’observation. S’adapter, ajuster son approche et construire du lien humain fait souvent la différence entre un projet qui stagne et un projet qui réussit.

Partir avec méthode

S’implanter à l’étranger n’est plus un saut dans le vide. C’est repenser son activité, découvrir d’autres marchés et renforcer sa résilience. Dans un monde à la fois hyperconnecté et fragmenté, la réussite repose moins sur la vitesse que sur la préparation. L’international devient un véritable pari sur le long terme, accessible à tous ceux qui s’y préparent.

Entreprises familiales : ces piliers silencieux qui redessinent l’économie française en 2025

En 2025, alors que l’économie française navigue entre incertitudes géopolitiques, ajustements post-inflation et digitalisation accélérée, un acteur discret mais fondamental se démarque : l’entreprise familiale. Souvent perçues comme « traditionnelles » ou réticentes au changement, ces entreprises sont en réalité des moteurs de stabilité, de résilience et d’innovation. Elles ne se contentent pas de témoigner du passé : elles construisent activement l’avenir économique du pays.

Contrairement aux clichés qui les cantonnent à l’artisanat ou aux petits commerces, leur influence est massive. Selon l’Observatoire BPCE 2024, elles représentent plus de 83 % des entreprises françaises, génèrent 50 à 60 % du PIB national et emploient près de 6 millions de salariés. Mais derrière ces chiffres se cachent des histoires profondément humaines : des transmissions délicates, des choix stratégiques, des tensions parfois familiales, et toujours la volonté de durer, de s’adapter et de transmettre un savoir-faire… et une vision.

1/ Des repères dans un monde instable

Depuis 2020, les crises se sont succédées : inflation, ruptures d’approvisionnement, hausse des coûts énergétiques, pénurie de talents… Et pourtant, les entreprises familiales ont montré une résilience remarquable. Selon KPMG–EDHEC 2024, 72 % déclarent avoir traversé ces trois dernières années avec une stabilité supérieure aux attentes. Cette solidité repose sur :

  • une vision à long terme, moins centrée sur les résultats trimestriels ;
  • un ancrage territorial fort ;
  • un endettement inférieur de 18 % à celui des entreprises non familiales.

Cet attachement au territoire et cette prudence financière se retrouvent dans l’industrie, l’agroalimentaire, le commerce de proximité et les services, où le patrimoine économique se mêle au patrimoine culturel.

2/ Le grand tournant générationnel

La stabilité cache un enjeu majeur : le renouvellement des dirigeants. Entre 2023 et 2030, 30 % des dirigeants partiront à la retraite (Banque de France). Et les enfants reprennent moins systématiquement l’entreprise qu’avant : seulement 45 % souhaitent le faire, contre 62 % en 2010.
Les études PwC Family Business Survey 2024 révèlent que :

  • 68 % n’ont pas de plan de succession clair ;
  • 1 sur 2 rencontre des tensions internes à l’approche de la transmission ;
  • 37 % considèrent le passage de relais comme « la phase la plus critique ».

Ici, l’entreprise dépasse le simple cadre économique : elle devient un espace où loyauté, histoire et émotions s’entrelacent.

3/ Entre tradition et transformation

Contrairement à l’image du conservatisme, les entreprises familiales innovent. Selon EY 2024, 54 % ont accéléré leur digitalisation depuis 2023, notamment pour automatiser les processus, développer les ventes en ligne, renforcer la cybersécurité ou intégrer l’IA dans la gestion commerciale.
Mais la transformation est aussi culturelle : la nouvelle génération introduit transparence, gouvernance formalisée et pratiques managériales plus horizontales. Les décisions ne se prennent plus seulement « à l’instinct » : tableaux de bord, analyses et processus structurés deviennent la norme.

4/ La confiance comme levier

Si elles durent, c’est aussi grâce à la confiance. L’INSEE 2024 montre que l’engagement et la fidélité des salariés y sont supérieurs de 12 à 15 % à la moyenne nationale. Ce climat attire même les jeunes talents : 52 % des 18–30 ans (OpinionWay 2024) préfèrent travailler dans une entreprise familiale, citant « utilité » et « ambiance humaine ».

5/ Défis en 2025

Malgré leur solidité, les défis sont nombreux :

  • Concurrence internationale et coûts élevés des matières premières et de l’énergie ;
  • Difficultés de recrutement (>60 % selon Medef 2024) ;
  • Accès au financement pour des investissements lourds ;
  • Tensions familiales, principales causes d’échec des transmissions.

7/ Vers l’entreprise familiale 3.0

Une nouvelle génération émerge : plus structurée, technologique et ouverte. La gouvernance se professionnalise, la communication interne s’améliore, et les jeunes générations imposent durabilité, inclusion et impact local. La stratégie devient hybride : long terme + innovation rapide. Selon Deloitte 2025, les entreprises familiales modernisées affichent 30 % de croissance annuelle supplémentaire par rapport aux modèles traditionnels.

Comment utiliser Meta Business pour votre entreprise : guide complet en 2025

Imaginez 2025 : votre entreprise pourrait disparaître aux yeux de vos clients si elle n’est pas visible en ligne. Avec près de 5 milliards de personnes connectées sur les réseaux sociaux dans le monde, chaque publication, chaque interaction compte. C’est là que Meta entre en scène. Maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, elle propose Meta Business Suite : un outil pensé pour centraliser et simplifier la gestion de toutes vos activités sociales et commerciales, afin de transformer votre présence digitale en véritable moteur de croissance. Mais comment réellement tirer profit de cette plateforme ?

1/ Comprendre Meta Business Suite

C’est une plateforme tout-en-un qui permet aux entreprises de gérer leurs pages Facebook et Instagram, leurs publicités, leurs messages, leurs rendez-vous, et même leurs statistiques, depuis un seul tableau de bord. Selon une étude de Statista (2025), 68 % des PME européennes utilisent au moins un outil de gestion de réseaux sociaux, et Meta Business Suite figure parmi les plus populaires grâce à sa simplicité et son intégration native aux plateformes Meta.

Pour une entreprise, cela signifie :

  • Gagner du temps en centralisant la gestion des publications et messages.
  • Suivre la performance des campagnes publicitaires et ajuster en temps réel.
  • Comprendre son audience grâce à des statistiques détaillées et faciles à interpréter.

2/ L’importance d’une stratégie claire

Mais posséder l’outil ne suffit pas. Les entreprises qui réussissent à tirer parti de Meta Business Suite sont celles qui ont défini une stratégie claire. Selon une enquête menée par HubSpot en 2024, 52 % des entreprises sans stratégie de réseaux sociaux déclarent un ROI inférieur à 3 %, contre 78 % de ROI positif pour celles ayant une stratégie définie.

La première étape consiste à identifier les objectifs :

  • Accroître la notoriété de la marque
  • Générer des leads ou ventes directes
  • Fidéliser les clients existants
  • Augmenter l’engagement communautaire

Une fois l’objectif défini, Meta Business Suite permet de planifier et d’automatiser les publications, segmenter les audiences pour des campagnes publicitaires ciblées et suivre en continu les performances.

3/ Créer du contenu engageant

Les algorithmes de Meta privilégient désormais les contenus interactifs et authentiques. Selon Meta Insights 2025, les publications comportant des vidéos courtes obtiennent 3 fois plus d’engagement que les images statiques, et les stories interactives augmentent le taux de clic de 40 % en moyenne.

Meta Business Suite offre des fonctionnalités pour :

  • Programmer des publications et stories
  • Tester différents formats (vidéo, carrousel, post texte)
  • Répondre rapidement aux commentaires et messages

Une approche humaine et narrative est clé : les clients veulent se sentir écoutés et compris, pas seulement exposés à des publicités. Les marques qui réussissent racontent des histoires, partagent des coulisses et créent des conversations.

4/ Publicités et ciblage : le pouvoir de Meta

Un des atouts majeurs de Meta Business Suite est la possibilité de cibler précisément son audience. Grâce aux données démographiques, comportements d’achat et centres d’intérêt, les entreprises peuvent atteindre exactement les personnes susceptibles d’être intéressées par leur produit ou service.

Par exemple, une PME dans le secteur de l’alimentation bio peut cibler des utilisateurs :

  • Âgés de 25 à 45 ans
  • Intéressés par l’alimentation saine et durable
  • Résidant dans un rayon de 20 km autour du magasin

Selon eMarketer 2025, les entreprises qui utilisent un ciblage précis voient une augmentation moyenne de 35 % du taux de conversion sur leurs publicités Facebook et Instagram.

5/ Analyser et ajuster les performances

L’une des forces de Meta Business Suite est sa dimension analytique. Les rapports incluent des indicateurs comme :

  • Portée et impressions
  • Taux d’engagement
  • Clics et conversions
  • Temps moyen passé sur les contenus

Ces données permettent de comprendre ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Une entreprise qui analyse régulièrement ses performances peut ajuster ses publications, tester de nouveaux formats et optimiser son budget publicitaire.

7/ Les erreurs à éviter

Même avec un outil performant, certaines erreurs courantes peuvent limiter les résultats :

  • Publier sans planification ni cohérence
  • Ignorer les interactions avec la communauté
  • Ne pas analyser les statistiques et ajuster les campagnes
  • Dépenser le budget publicitaire sans ciblage précis

Éviter ces pièges est crucial pour tirer le meilleur parti de Meta Business Suite et maximiser le retour sur investissement.

8/ L’avenir de la gestion sociale avec Meta

Avec l’arrivée des IA génératives et de la réalité augmentée, Meta Business Suite évolue rapidement. En 2025, la plateforme intègre déjà :

  • Des suggestions automatiques de contenu basées sur l’analyse de l’audience
  • Des outils pour créer des expériences immersives via la réalité augmentée
  • Une meilleure intégration avec WhatsApp Business pour la relation client

Ces innovations promettent de rendre la gestion des réseaux sociaux encore plus efficace et personnalisée, et offrent aux entreprises un avantage compétitif sur leurs marchés.

Comprendre la multi-franchise et la pluri-franchise : quand l’entrepreneuriat se multiplie

Dans le monde de la franchise, certaines histoires frappent immédiatement l’imagination : un entrepreneur qui possède trois boulangeries dans la même ville, une autre qui gère à la fois un salon de coiffure et un restaurant, ou encore un jeune investisseur qui a misé sur plusieurs boutiques de cosmétiques. Derrière ces succès apparents, se cachent les notions de multi-franchise et de pluri-franchise, deux concepts souvent confondus mais essentiels pour comprendre les nouvelles formes d’entrepreneuriat.

En 2025, ces modèles se développent à grande vitesse en France. Ils séduisent les entrepreneurs en quête de diversification, de sécurité et de performance. Mais derrière la réussite, il y a aussi des défis humains, financiers et organisationnels que peu d’articles expliquent vraiment.

1/ Multi-franchise vs pluri-franchise : quelle différence ?

Commençons par clarifier les termes :

  • La multi-franchise concerne un entrepreneur qui possède plusieurs points de vente de la même enseigne. Par exemple, un restaurateur qui ouvre trois cafés de la même chaîne dans différentes villes.
  • La pluri-franchise, elle, consiste à posséder plusieurs franchises de marques différentes. Un entrepreneur peut ainsi gérer un magasin de prêt-à-porter, un restaurant et une boutique de produits bio.

La distinction est importante. La multi-franchise permet de capitaliser sur une marque connue et de mutualiser certaines ressources. La pluri-franchise, elle, joue sur la diversification : si un secteur faiblit, les autres activités compensent.

2/ Une tendance qui séduit de plus en plus

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La Fédération Française de la Franchise (FFF) révèle qu’en 2024 :

  • 25 % des nouveaux franchisés ont choisi la multi-franchise, contre 18 % en 2019,
  • La pluri-franchise représente 15 % des créations, contre 9 % il y a cinq ans.

Les jeunes entrepreneurs comme les plus expérimentés voient dans ces modèles une manière de sécuriser leurs revenus tout en accélérant leur croissance.

3/ Les avantages : diversification, sécurité et croissance

Ces modèles présentent plusieurs avantages évidents :

  1. Sécuriser ses revenus : la pluri-franchise permet de compenser un secteur moins performant avec un autre, réduisant les risques.
  2. Optimiser la gestion : dans la multi-franchise, certains coûts peuvent être mutualisés, de la communication à la logistique.
  3. Accélérer le développement : un franchisé expérimenté peut se lancer plus vite dans une nouvelle boutique grâce à son savoir-faire.
  4. Gagner en crédibilité : les banques et partenaires font davantage confiance aux multi ou pluri-franchisés, car ils maîtrisent déjà la gestion d’un point de vente.

Pour les enseignes, ces entrepreneurs sont un atout : plus engagés, plus expérimentés et capables de renforcer la notoriété sur plusieurs points de vente.

4/ Les défis du multi et pluri-franchisé

Mais la réussite a un prix. Derrière le succès se cachent des challenges humains et organisationnels :

Gérer son temps et ses équipes

Avoir plusieurs points de vente ou enseignes demande une organisation sans faille. Les logiciels de gestion aident, mais rien ne remplace la présence sur le terrain.

Suivi financier complexe

Plusieurs franchises signifient plusieurs flux financiers, différents coûts et parfois des règles fiscales variées. Un suivi approximatif peut rapidement entraîner des difficultés.

La charge mentale

Travailler sur plusieurs projets en même temps peut être épuisant. Une étude de Bpifrance Le Lab en 2024 révèle que 42 % des multi-franchisés déclarent ressentir une pression psychologique supérieure à celle des franchisés classiques. Entre réunions, gestion des stocks, suivi des performances et relations avec la maison mère, le stress est permanent.

5/ Qui réussit dans ce modèle ?

Les profils qui réussissent partagent certains traits :

  • Une expérience préalable en gestion ou en franchise,
  • La capacité à déléguer et manager efficacement,
  • Une vision stratégique claire,
  • Un goût pour la prise de risque raisonnée.

On retrouve souvent des entrepreneurs dans la trentaine ou la quarantaine, déjà habitués aux responsabilités et au terrain, parfois issus du commerce, de la restauration ou des services.

6/ Financer plusieurs franchises

Le financement reste un enjeu clé. La bonne nouvelle : les banques sont souvent plus enclines à soutenir des multi ou pluri-franchisés expérimentés. Selon l’Observatoire de la Franchise, 70 % des banques considèrent un multi-franchisé comme un emprunteur plus fiable.

Des aides publiques existent également : prêts d’honneur, dispositifs de soutien à la création ou reprise, accompagnement par les chambres de commerce et d’industrie. Mais un business plan solide et un suivi rigoureux sont indispensables avant de se lancer dans l’expansion.

7/ Une tendance qui s’inscrit dans le temps

La multi et pluri-franchise n’est pas une mode. Elle répond à des besoins profonds : diversification, sécurité financière et optimisation des compétences. Selon la FFF, d’ici 2030, près d’un quart des franchisés pourraient gérer plusieurs points de vente ou enseignes, ce qui transforme profondément l’entrepreneuriat en France.

La franchise devient un art, où l’entrepreneur ne se contente plus de reproduire un concept, mais devient chef d’orchestre de plusieurs projets, parfois dans des univers très différents.

Hyperconnectés mais épuisés : la culture du travail à flux continu en 2025

Dans les bureaux, les open spaces et même depuis le canapé, le téléphone vibre. Les notifications s’accumulent sur les messageries professionnelles, les e-mails affluent à toute heure, et les réunions virtuelles se chevauchent. Bienvenue dans la France du travail hyperconnecté de 2025.

Pour beaucoup, cette immersion permanente dans le numérique n’est plus un simple outil de productivité : elle est devenue une culture, presque un mode de vie. Mais derrière l’efficacité affichée se cachent fatigue, stress et un sentiment croissant de perte de repères.

1/ Le numérique comme moteur… et comme piège

Le télétravail massif amorcé lors des crises sanitaires du début des années 2020 a durablement transformé le monde professionnel. Selon une étude de l’INSEE publiée en 2024, près de 45 % des actifs français travaillent encore à distance au moins une partie de la semaine, contre 12 % avant 2020. Les outils de communication : Slack, Teams, Zoom, Google Workspace… sont devenus les compagnons quotidiens de millions de salariés.

Pour les entreprises, la promesse était séduisante :

  • flexibilité,
  • gains de productivité,
  • réduction des trajets,
  • meilleure organisation.

Et pourtant, pour beaucoup de salariés, cette hyperconnexion rime avec disponibilité permanente, stress continu et effritement de la frontière vie privée/vie professionnelle.

2/ Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

L’Observatoire de la santé au travail a publié en 2024 des données préoccupantes. Parmi les télétravailleurs :

  • 68 % déclarent être connectés plus de 10 heures par jour,
  • 55 % estiment que leur charge mentale a augmenté depuis qu’ils travaillent à distance,
  • 42 % signalent des difficultés à déconnecter pendant les week-ends ou les vacances.

Les conséquences ne sont pas que psychologiques : troubles du sommeil, anxiété, épuisement professionnel et baisse de productivité. Les DRH s’inquiètent : ce que beaucoup considèrent comme un gage de performance pourrait devenir un facteur de burn-out.

3/ Une culture qui se nourrit de la compétitivité

La culture hyperconnectée n’est pas seulement technique, elle est sociale. Elle s’alimente de l’expectative implicite que tout le monde doit être disponible, réactif, multitâche. Dans certains secteurs — start-ups, finance, communication — répondre à un e-mail en moins de cinq minutes est devenu un signe d’efficacité, un marqueur de performance, presque un badge social.

Cette norme informelle crée une pression invisible mais omniprésente. Les jeunes entrants sur le marché du travail, notamment, se sentent souvent obligés de suivre le rythme pour « prouver » leur engagement.

4/ Les entreprises tentent de réguler

Face à ces dérives, certaines entreprises ont commencé à agir. Le phénomène de la « #Déconnexion », inspiré de la loi française sur le droit à la déconnexion de 2017, prend aujourd’hui des formes concrètes :

  • Blocage des e-mails professionnels après 19 heures,
  • Planification de réunions uniquement entre 9h et 18h,
  • Encouragement à ne pas répondre aux messages hors heures de travail,
  • Campagnes de sensibilisation sur les risques de l’hyperconnexion.

Des géants comme L’Oréal, Michelin ou BNP Paribas ont lancé des programmes de formation pour apprendre à mieux gérer son temps numérique. Certaines start-ups expérimentent même des semaines de « no-mail », où les échanges se font uniquement via des canaux non intrusifs.

Pourtant, selon un sondage Ifop de 2025, seulement 31 % des salariés estiment que leur entreprise respecte réellement leur temps personnel. Les initiatives existent, mais la culture du toujours-connecté est profondément ancrée.

5/ Un impact sur la santé mentale et physique

L’augmentation de la charge cognitive et de la sollicitation permanente a des conséquences mesurables. Une étude Inserm de 2024 montre que l’hyperconnexion prolongée augmente le risque :

  • de troubles du sommeil (+38 %),
  • d’anxiété (+27 %),
  • de burn-out (+22 %),
  • de fatigue chronique (+30 %).

6/ Vers une culture plus humaine ?

Malgré ces dérives, certains signes laissent entrevoir une évolution possible. La nouvelle génération de dirigeants, plus consciente des enjeux de bien-être au travail, milite pour une approche plus équilibrée. On parle aujourd’hui de « travail intelligent » plutôt que « travail incessant ».

Des initiatives émergent :

  • espaces de coworking avec zones « sans notification »,
  • outils numériques avec suivi du temps passé en ligne,
  • campagnes de sensibilisation sur la déconnexion volontaire,
  • adoption du « droit à l’oubli numérique » pour les e-mails et messages professionnels.

Selon une enquête OpinionWay de 2025, 57 % des jeunes salariés déclarent privilégier désormais les entreprises qui respectent leur équilibre numérique, même au détriment d’un salaire légèrement plus élevé. La culture hyperconnectée pourrait donc entrer en crise de légitimité si elle ne s’adapte pas aux attentes des nouvelles générations.

2025 : Le grand retour des métiers manuels chez les jeunes

Dans les ateliers d’artisans, sur les chantiers, dans les garages, les cuisines ou les laboratoires de fabrication, un phénomène inattendu s’observe depuis quelques années : les jeunes reviennent massivement vers les métiers manuels. Un mouvement discret au départ, mais qui, en 2025, est devenu une véritable tendance de fond.
Loin des clichés qui associent réussite à diplômes supérieurs et carrières de bureau, la génération actuelle revendique un autre rapport au travail :

  • plus concret,
  • plus utile,
  • plus humain.

Une dynamique portée par les chiffres

Selon le dernier rapport publié par la Dares en 2024, les formations professionnelles et technologiques ont enregistré une hausse de +18 % d’inscriptions chez les moins de 25 ans en cinq ans. Les filières les plus attractives sont celles de :

  • l’artisanat (+22 %),
  • la maintenance automobile (+19 %),
  • les métiers du bâtiment (+17 %),
  • la cuisine et la pâtisserie (+24 %),
  • les métiers du bois et du métal (+20 %).

Du côté des CFA (Centres de Formation des Apprentis), la progression est encore plus marquée : en 2024, ils accueillent près de 900 000 apprentis, un record historique en France, et les deux tiers sont des jeunes de moins de 23 ans.

Une quête de sens face à la crise du “tout digital”

Dans une société où l’économie numérique a longtemps été perçue comme l’unique voie d’avenir, la vague du « tout digital » semble avoir atteint ses limites. La lassitude face aux écrans, aux métiers immatériels, aux réunions sans fin et à la culture du travail hyperconnecté fait émerger un besoin diamétralement opposé : celui d’utiliser ses mains.

Selon une étude Ifop de 2024, 56 % des jeunes déclarent vouloir exercer une activité où ils voient directement le résultat de leur travail, une hausse de 12 points en trois ans.

Un marché du travail qui a profondément changé

Si les jeunes reviennent vers les métiers manuels, c’est aussi parce que les entreprises, elles, n’ont jamais eu autant besoin d’eux. La France fait face à une pénurie massive dans les secteurs :

  • du bâtiment,
  • de l’automobile,
  • des énergies,
  • de l’industrie,
  • de la réparation artisanale.

Selon Pôle emploi, près d’un recrutement sur deux dans l’artisanat est jugé difficile.
Le secteur du bâtiment, à lui seul, annonce un déficit de 100 000 travailleurs qualifiés pour 2025. Cette rareté des profils crée un terrain favorable pour les jeunes qui s’y engagent : salaires attractifs, insertion rapide, stabilité, possibilité d’évolution.

Aujourd’hui, 70 % des apprentis trouvent un emploi dans les 6 mois suivant l’obtention de leur diplôme.

Le renouveau de l’artisanat : tradition, modernité et fierté

Le retour des métiers manuels ne s’explique pas seulement par l’emploi ou les salaires.
Il raconte une nouvelle relation au travail et une réconciliation entre tradition et modernité.

Dans les ateliers de maroquinerie, de menuiserie ou de ferronnerie, les jeunes apprennent des gestes anciens… mais avec des outils modernes :

  • impression 3D,
  • machines de découpe laser,
  • logiciels de modélisation.

Le savoir-faire manuel se marie désormais à la technologie, et cela séduit.

Le secteur de l’artisanat représente aujourd’hui plus de 1,7 million d’entreprises en France et attire particulièrement les jeunes créatifs. Sur Instagram ou TikTok, des milliers d’artisans partagent leurs créations, leurs processus, leurs transformations. Une vitrine numérique qui revalorise ce monde longtemps dans l’ombre.

Des salaires plus attractifs qu’on ne le pense

Contrairement aux idées reçues, beaucoup de métiers manuels offrent des rémunérations intéressantes dès le début, et des perspectives très élevées pour ceux qui se spécialisent ou créent leur entreprise. Quelques exemples en 2025 :

  • un jeune plombier débutant gagne en moyenne 1 900 à 2 200 € nets,
  • un électricien peut rapidement dépasser 2 300 €,
  • un charpentier qualifié tourne autour de 2 500 €,
  • un chef d’atelier ou artisan expérimenté dépasse souvent 3 000 €,
  • un cuisinier confirmé ou pâtissier peut monter à 3 500 € dans certains établissements.

Sans parler de ceux qui deviennent indépendants : dans certains métiers, les revenus peuvent doubler.

La question de la sécurité de l’emploi joue également : les métiers manuels figurent parmi les rare secteurs où le taux de chômage reste extrêmement bas.

Un changement culturel chez les parents et les enseignants

L’un des freins du passé était le regard porté par les familles. Le discours ambiant valorisait surtout les études longues et académiques mais en 2025, le vent tourne.

Selon une enquête OpinionWay, 62 % des parents se disent désormais favorables à l’apprentissage, contre 45 % en 2018.

Les enseignants aussi commencent à reconnaître la valeur des filières professionnelles. Des partenariats renforcés entre écoles et entreprises, des visites d’ateliers, des immersions, des stages longue durée contribuent à changer les mentalités.

L’image même de l’apprenti a évolué : on parle désormais de formation duale, de compétences techniques, d’expertise.

Une jeunesse qui cherche du réel, du durable, du concret

La véritable révolution est peut-être là : dans le rapport au travail. La génération qui arrive ne cherche pas seulement un salaire, mais un équilibre et elle veut un métier utile, qu’elle peut toucher, comprendre, transmettre. Les métiers manuels apportent une forme de satisfaction immédiate : on fabrique quelque chose, on répare quelque chose, on améliore quelque chose.

Dans une société saturée de virtuel, ce contact avec le réel est devenu précieux.

Gestion de trésorerie en France : un enjeu stratégique pour les entreprises en 2025

En 2025, la trésorerie n’est plus un simple chiffre coincé dans un tableau Excel : c’est le cœur battant de l’entreprise. Dans un environnement où l’inflation rogne les marges, où l’activité économique manque de souffle et où le coût de l’argent continue de grimper, beaucoup de dirigeants ont l’impression d’avancer sur un fil. Ils doivent garder assez de liquidités pour faire tourner la machine, rassurer banques, fournisseurs et salariés, tout en trouvant les moyens d’investir pour ne pas être laissés sur le bas-côté. Un équilibre fragile, presque un numéro d’acrobate.

Une tension de trésorerie qui touche toutes les tailles d’entreprise

Les chiffres confirment ce que les dirigeants vivent au quotidien : selon la Banque de France, près d’une PME sur deux a connu des tensions de trésorerie en 2024. Et lorsque l’on échange avec ceux qui travaillent dans le BTP, le transport, le commerce ou l’industrie, une idée revient, simple mais implacable : les coûts montent plus vite que les revenus.
Dans ces conditions, le moindre retard de paiement n’est pas une simple ligne en rouge sur un tableau : c’est parfois un fournisseur qu’on doit faire patienter, une facture qu’on espère pouvoir régler ou une fin de mois que l’on redoute un peu plus que d’habitude.

Ces retards, justement, restent un véritable casse-tête pour les entreprises. Selon l’Observatoire des délais de paiement, en 2024, les sociétés françaises étaient payées en moyenne 12 jours en retard. Dit comme ça, cela paraît abstrait… mais derrière ces douze jours, il y a des réalités très concrètes : un fournisseur qu’on n’arrive plus à régler à temps, une TVA que l’on repousse faute de liquidités, ou encore un salaire qu’on espère pouvoir verser sans avoir la boule au ventre.
Dans beaucoup de TPE et PME, la trésorerie n’a rien d’un indicateur théorique : c’est littéralement ce qui décide si l’entreprise peut tenir jusqu’à la fin du mois.

Et ce n’est pas un problème réservé aux petites structures. Même les grands groupes, pourtant mieux outillés, reconnaissent que la volatilité des marchés, les tensions géopolitiques ou encore les fluctuations des matières premières rendent la gestion du cash beaucoup plus sportive qu’auparavant. Résultat : la trésorerie n’est plus un sujet qu’on laisse au seul service financier. Elle remonte désormais régulièrement en comité de direction, au même niveau que la stratégie commerciale ou les investissements.

Des coûts de financement en hausse

Autre changement majeur : le coût de l’argent. Après des années de taux bas, la remontée orchestrée par la BCE a clairement rebattu les cartes. Emprunter pour combler un décalage de trésorerie coûte aujourd’hui cher, parfois deux fois plus qu’il y a seulement trois ou quatre ans.

L’AFTE, qui représente les trésoriers d’entreprise, souligne que 68 % des entreprises ont revu leur stratégie financière à cause de cette hausse des taux. Certaines ont gelé des projets, d’autres ont lancé de vastes plans d’économies. Beaucoup, surtout, surveillent désormais chaque euro qui entre ou sort.

Les banques, de leur côté, sont plus prudentes qu’avant. Obtenir un crédit nécessite des garanties solides et une gestion très rigoureuse. Pour les entreprises déjà fragilisées, c’est un cercle difficile à briser : sans trésorerie, elles peinent à obtenir un financement… et sans financement, leur trésorerie s’affaiblit encore.

Le numérique, un allié incontournable

Heureusement, il y a aussi de bonnes nouvelles. La digitalisation de la fonction financière a fait un bond énorme. Des outils autrefois réservés aux grands groupes sont aujourd’hui accessibles aux PME et même aux TPE. Concrètement, cela signifie qu’un dirigeant peut suivre ses encaissements, ses dépenses, et ses prévisions de trésorerie en temps réel, depuis un tableau de bord clair et automatisé.

Des solutions comme Agicap, Upflow ou encore Pennylane se sont imposées comme de véritables copilotes du quotidien. Elles alertent en cas de risque de découvert, anticipent les décalages de paiement et permettent de prendre des décisions plus rapidement. Pour beaucoup d’entrepreneurs, ces outils ont transformé ce qui était une source quotidienne de stress en un processus plus maîtrisé, presque apaisé.

Des plateformes comme Agicap, Upflow ou Pennylane ont bousculé le marché en proposant :

  • des prévisions automatiques basées sur les flux réels,
  • une centralisation des données bancaires,
  • un suivi en temps réel des encaissements et décaissements,
  • des alertes sur les risques de découvert,
  • des tableaux de bord dynamiques pour anticiper les besoins de financement.

Selon une enquête menée par Bpifrance Le Lab, près de 60 % des dirigeants ayant adopté des solutions de trésorerie digitales estiment que cela a réduit leur stress financier quotidien et surtout, ces outils permettent une prise de décision plus rapide, plus informée, presque prédictive.

Le cash comme levier stratégique

Le regard porté sur la trésorerie a changé. Pendant longtemps, elle était perçue comme un indicateur comptable, presque passif. Aujourd’hui, la trésorerie est stratégique. Elle conditionne la capacité d’investissement, la solidité de la chaîne d’approvisionnement et la résilience face aux crises.

Les experts en gestion financière recommandent désormais :

1. Une visibilité à 12 mois

Les entreprises ayant une vision de leur trésorerie sur un an seraient deux fois moins exposées aux ruptures de cash, selon une étude de Mazars.

2. Une politique stricte de gestion des délais de paiement

Certaines entreprises ont renforcé leurs pénalités contractuelles, d’autres ont recours à l’affacturage digital, qui s’est largement démocratisé.

3. Une maîtrise fine des stocks

Dans l’industrie et le commerce, les stocks représentent une “trésorerie immobilisée”. Avec les tensions logistiques, les entreprises cherchent désormais un équilibre entre sécurité d’approvisionnement et optimisation financière.

4. Des scénarios de stress financier

Les directions financières élaborent désormais des simulations basées sur différents scénarios : inflation à 4 %, récession, choc géopolitique, hausse des coûts de matières, etc.

Cette approche autrefois réservée aux grands groupes se diffuse dans les PME, signe que la culture financière évolue.

Les trésoriers français face à un métier en mutation

Le rôle du trésorier, souvent méconnu, est en pleine transformation. D’un poste technique, il devient un acteur clé de la stratégie. Les entreprises recherchent désormais des profils hybrides :

  • analystes,
  • communicants,
  • stratèges,
  • capables d’utiliser l’intelligence artificielle comme outil quotidien.

La montée en puissance des cybermenaces rend également le métier plus exposé. Selon l’ANSSI, près d’un quart des tentatives de fraude identifiées en 2024 visaient directement les flux financiers. Les trésoriers sont donc au cœur des politiques de cybersécurité.

Vers un nouvel équilibre économique

La France se trouve aujourd’hui à un moment charnière. Les entreprises doivent composer avec un environnement instable, mais elles disposent aussi de nouveaux outils, de nouvelles compétences et d’une culture financière qui mûrit rapidement.

La gestion de trésorerie n’est plus un sujet secondaire : c’est un pilier de la compétitivité française. Les dirigeants en sont conscients. En 2025, sécuriser son cash, c’est sécuriser son avenir.

Un entourage positif pousse les entrepreneurs vers leurs objectifs : l’atout invisible des dirigeants

Dans les conférences, les ouvrages de management ou les Masterclass au contenu parfaitement calibré, on parle volontiers de leadership, de stratégie, de cash-flow, de croissance ou de RH. Mais dès qu’on quitte la théorie pour retourner sur le terrain, là où l’entrepreneuriat se vit vraiment, avec ses doutes, sa pression constante et cette solitude que beaucoup connaissent sans jamais l’avouer, un élément clé disparaît presque toujours des radars : l’entourage des dirigeants.

Pourtant, en 2025, les recherches en psychologie du travail, en sociologie des organisations et en entrepreneuriat sont formelles : le cercle social d’un entrepreneur influence directement ses décisions, sa persévérance, sa santé mentale, sa capacité à innover et, in fine, la performance de son entreprise.

Ce n’est pas un concept “soft”, encore moins un luxe. C’est un levier stratégique, mesurable, documenté, et encore largement sous-estimé.

1/ Un constat clair : les dirigeants ne réussissent jamais seuls

Une étude de l’INSEE et de Bpifrance Le Lab (2024) révèle que 68 % des dirigeants de PME et TPE déclarent que leur entourage professionnel et personnel joue un rôle “critique” dans leurs décisions stratégiques, mais seulement 32 % disent avoir un cercle véritablement positif et soutenant et l’écart se voit dans les résultats.

Selon une analyse menée sur 4 500 entreprises par l’Université Paris-Dauphine en 2023 :

  • Les dirigeants bénéficiant d’un entourage stimulant et bienveillant affichent une croissance de chiffre d’affaires 24 % supérieure.
  • Leur niveau de risque psychosocial est divisé par deux.
  • Ils pivotent plus rapidement en période de crise (+31 %).

Autrement dit, l’entourage n’est pas un supplément moral : c’est un amortisseur de crise, un accélérateur de vision et un protecteur de performance.

2/ Pourquoi l’entourage influe autant sur les dirigeants ?

Les entrepreneurs vivent sous une pression que les non-dirigeants mesurent difficilement.
Responsabilité financière, emplois à préserver, décisions rapides, solitude hiérarchique… La charge mentale est lourde et constante. Dans ce contexte, le cercle relationnel agit comme :

1. Un régulateur émotionnel

Les travaux de la London Business School (2024) montrent que les dirigeants exposés à un environnement familial ou amical négatif développent 30 % plus de risques de sur-contrôle, d’indécision ou d’autocensure.

À l’inverse, un soutien émotionnel régulier améliore :

  • la prise de décision (+22 %),
  • la gestion de la pression (+27 %).

2. Un miroir stratégique

Les dirigeants ont besoin de contrepoints, mais aussi de personnes qui croient en eux. C’est ce que les chercheurs appellent la sécurité psychologique du leader, un concept renforcé par les travaux d’Amy Edmondson (Prix de la recherche en management 2023).

3. Un activateur d’ambition

Les études de l’Université de Stanford (2024) démontrent qu’un dirigeant exposé à des pairs ambitieux augmente naturellement ses objectifs à moyen terme de 40 %, même sans changement structurel dans son entreprise. Le niveau d’ambition… est contagieux.

3/ Les 3 types d’entourage qui transforment (ou bloquent) un entrepreneur

Les sociologues identifient trois cercles autour des dirigeants :

1. L’entourage personnel (famille, conjoints, amis proches)

Ces personnes influencent le moral, la croyance en soi, la résistance au stress. Quand ce cercle est anxiogène, culpabilisant ou minimisant, les effets sont immédiats sur la motivation et la prise de risque.

La Banque Mondiale (2023) note que 42 % des chefs d’entreprise hésitent à investir ou à se développer en raison de pressions familiales.

2. L’entourage professionnel interne (collaborateurs, associés, managers)

Un dirigeant entouré de collaborateurs passifs, défaitistes ou opposants use son énergie et se replie sur lui-même. À l’inverse, un comité de direction positif multiplie :

  • la créativité (+35 %),
  • l’engagement (+48 %),
  • la rapidité d’exécution (+29 %).

3. L’entourage externe (réseaux, pairs, mentors, coachs, experts)

Les données de Bpifrance Université (2024) montrent que les dirigeants accompagnés par un collectif externe doublent leurs chances de franchir un cap stratégique majeur (croissance, pivot, internationalisation).

Ce n’est pas un hasard si les accélérateurs de start-ups, clubs entrepreneurs ou communautés business explosent : ils compensent une solitude que le management traditionnel ne résout pas.

4/ Les signaux d’un entourage qui pousse un entrepreneur vers le haut

Un entourage positif, pour un dirigeant, c’est :

  • des gens qui comprennent les responsabilités sans juger,
  • des personnes qui souhaitent sincèrement la réussite,
  • des interlocuteurs qui challengent sans détruire,
  • des personnes qui savent écouter sans projeter leurs peurs,
  • des pairs qui inspirent plutôt qu’ils n’envient.

Le CESE (2024) a observé que les dirigeants ayant ce profil d’entourage voient :

  • leur niveau de confiance augmenter de 38 %,
  • leur capacité d’innovation progresser de 41 %,
  • leur résilience tripler.

5/ Comment les entrepreneurs peuvent-ils construire un entourage qui les élève ?

Les experts en leadership recommandent plusieurs actions concrètes.

1. Identifier les “personnes ressources”

Ce sont celles qui apportent énergie, vision, lucidité.
Harvard (2024) recommande d’en avoir au moins trois dans son cercle régulier.

2. Rejoindre des réseaux de pairs

Les dirigeants progressent plus vite lorsqu’ils fréquentent d’autres dirigeants.
41 % des ruptures stratégiques proviennent d’une discussion entre pairs (Étude Génération CEO, 2023).

3. Créer un advisory board (formel ou informel)

Un comité de 3 à 5 experts ou mentors qui challengent les décisions stratégiques.
Les entreprises qui en disposent voient leur taux de réussite de projets augmenter de +44 %.

4. Prendre de la distance avec les relations démotivantes

Pas couper, mais limiter l’impact.
Le Dr. Ryan (Université de Rochester) parle de “distance émotionnelle stratégique”.

5. Nourrir aussi les autres

Un entourage positif se construit dans les deux sens : le dirigeant doit aussi donner, inspirer, soutenir.