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Interview de Nathalie Davis et Dino Taieb, Fondateurs de Fuxia

Rencontre avec les créateurs de la chaîne de restaurants italiens Fuxia. Nathalie Davis et Dino Taieb ont décidé de créer en couple un concept de restaurants de quartier qu’ils dupliquent avec succès depuis dix ans. Une réussite qui les a poussé à développer également les restaurant Razowski et La Ferme.

Quels ont été vos parcours jusqu’à la création de Fuxia ?

Nathalie Davis : Je suis tombée dans la restauration complètement par hasard, deux ans avant de monter Fuxia. Puis j’ai rencontré Dino, et nous avons voulu créer notre histoire autour de la création d’un restaurant italien.
Dino Taieb : J’ai atterri dans la restauration après une formation de styliste dans la fourrure ! La restauration est un métier de contact et Nathalie et moi aimons les gens. Et nous aimons aussi bien manger !

Comment avez-vous défini le concept de Fuxia ?

Nathalie Davis : Nous avons essayé de définir ce que nous aimerions trouver dans un restaurant italien, un lieu convivial, avec un grand sens du service, et où l’on puisse manger des produits de bonne qualité à un prix abordable. Dès le départ nous avions l’idée de dupliquer le modèle dans différents quartiers parisiens. L’idée était de créer une chaîne de restaurants de quartiers dans lesquels les clients se reconnaîtraient.
Dino Taieb : Le deuxième restaurant a d’ailleurs ouvert 4 mois après le premier. Il était clair que nous nous donnerions l’énergie et les moyens nécessaires pour ne pas ouvrir qu’un seul restaurant.

Comment avez-vous fait pour attirer les clients ?

Dino Taieb : C’est le bouche-à-oreille qui a fonctionné. Nous nous sommes appliqués à toujours garder une bonne qualité d’assiette. Car dans la restauration, si les plats ne sont pas bons, même les amis ne passent que pour dire bonjour et vont manger en face !

Comment avez-vous financé l’ouverture du premier Fuxia ?

Nathalie Davis : C’était un vrai pari d’ouvrir le premier restaurant car nous n’avions rien, aucune réserve financière. Nous avons d’ailleurs fait tous les travaux nous-mêmes.
Dino Taieb : Nous étions allés voir des banquiers qui nous répondaient toujours « on verra ». Finalement, le jour de l’ouverture, les banquiers sont passés devant le restaurant et nous ont demandé combien nous voulions pour le prêt. Le lendemain l’argent était débloqué et nous avions 300 000 francs à disposition !

Et comment avez-vous financé les travaux ?

Dino Taieb : Un ami nous a présenté deux frères qui ont accepté d’investir dans notre projet en entrant au capital. L’un d’eux avait la possibilité d’avoir un local rue Richelieu, et c’est comme ça que nous avons pu y installer le premier Fuxia.

Quand vous vous êtes lancés, aviez-vous peur du risque ?

Dino Taieb : Nous n’y pensions pas vraiment. Car au pire, même si nous n’arrivions pas à nous dupliquer, nous savions que notre restaurant fonctionnerait. Nous envisagions de mener une vie de commerçants traditionnels, avec tous les problèmes que cela engendre, avec énormément de travail.

Aujourd’hui combien avez-vous de restaurants ?

Nathalie Davis : Nous aurons bientôt 11 Fuxia en propre, 7 sous forme de franchise et 3 autres restaurants des enseignes Razowski et La Ferme.

Pourquoi êtes-vous passés à la franchise ?

Nathalie Davis : Principalement pour pouvoir nous développer en province. Nous sommes très proches de nos restaurants, nous y passons presque tous les jours pour faire le service, vérifier que le produit est toujours bon et chercher le retour clients. Pour les restaurants en province, nous ne pouvions gérer une telle présence au quotidien.

Pourquoi continuer le développement de restaurants en propre ?

Dino Taieb :Plus on a de restaurants en propre, plus on reste maître du jeu. Nous essayons donc de garder une bonne proportion de franchise/restaurant en propre. Cela permet aussi aux franchisés de voir que nous sommes les premiers investisseurs de la marque. C’est pour eux un gage de confiance qui prouve que la marque fonctionne.
Nathalie Davis : Cela nous permet aussi de remettre à plat le système, de retravailler les produits, la décoration… Tous les 2/3 ans nous essayons d’affiner un peu le concept. Mais pour cela nous faisons d’abord des tests chez nous avant de les mettre en place dans les franchises. Nos franchisés croient en nous, ils s’investissent humainement et financièrement, c’est impensable pour nous de risquer de leur faire prendre de mauvais choix.

Comment formez-vous vos franchisés ?

Nathalie Davis : Pendant 6 mois ils sont dans les restaurants, tournent, sont aux cuisines, au service, sur le terrain. Puis, quand ils ouvrent, nous sommes très présents avec eux. Malgré cela, nous n’oublions pas qu’ils restent des commerçants indépendants, des entrepreneurs, et qu’il y a une frontière qu’il ne faut pas qu’on dépasse. On ne peut pas prendre des décisions à leur place.

Pourquoi avoir lancé de nouvelles enseignes à côté de Fuxia ?

Nathalie Davis : Pour éviter de tomber dans l’ennui ! Nous avons lancé Razowski en 2006, un restaurant de burgers faits à base de produits frais, puis en 2007 nous avons racheté la Ferme, une marque qui avait déjà 10 ans et qui était précurseur dans la restauration rapide à connotation bio. Les deux nouvelles enseignes sont un succès et plusieurs ouvertures sont prévues.
Dino Taieb : Fuxia évolue constamment. Avoir d’autres projets nous permet de prendre du recul sur cette enseigne pour nous remettre en question et l’améliorer. C’est en développant d’autres concepts qu’on peut développer Fuxia. Les attentes des clients changent constamment. La clé du succès est d’être tout le temps en phase avec leurs besoins et leurs attentes.

N’est-ce pas difficile de travailler en couple ?

Dino Taieb : Ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi notre force.
Nathalie Davis : Le succès de Fuxia vient pour beaucoup du fait qu’au départ il y avait deux esprits, deux compétences très différentes. Nous partageons tout sans nous marcher dessus. Chacun possède son domaine. Nous n’intervenons pas sur les mêmes choses. Etre un couple ne signifie pas que nous sommes toujours d’accord sur tout. Mais nous discutons énormément et creusons chaque question. l

5 conseils

  1. Croire à son produit, croire à son idée.
  2. Ne pas avoir peur de perdre puisque la peur de l’échec empêche d’avancer.
  3. Savoir déléguer, faire confiance.
  4. Avoir l’envie de gagner qui compense la peur de perdre.
  5. Créer une entreprise avec son conjoint !

Internet et les salariés, attention vous rentrez dans la matrice jurisprudentielle !

En matière de nouvelles technologies, la jurisprudence de la chambre sociale de la cour de cassation ne cesse d’évoluer concernant les possibilités et les limites des salariés dans l’utilisation de l’Internet et des moyens mis à sa disposition dans le cadre du contrat de travail.

Si l’employeur limite l’utilisation d’Internet au bureau, dans le cadre de son règlement intérieur, l’utilisation d’Internet à une fin purement professionnelle, le salarié pourra être sanctionné, voire licencié s’il est constaté qu’il va sur des sites sans rapport avec son travail sur son temps de travail. Ce constat pourra se faire par la vérification par l’employeur, sur l’ordinateur mis à disposition du salarié, de l’historique Internet de ce dernier.

Les données sur l’ordinateur

Concernant les données conservées sur l’ordinateur professionnel, le salarié n’a, là encore, pas un droit acquis à la non-consultation de ses informations par l’employeur. La cour de cassation a considéré que seuls les fichiers intitulés « personnel » ou « privé » existant sur l’ordinateur professionnel n’étaient pas consultables par l’employeur. Pour autant, si le règlement intérieur limite l’utilisation de l’ordinateur de travail à des fins uniquement professionnelles, l’employeur pourra sanctionner un salarié du simple fait de l’existence de fichiers « privés » sur cet outil.

La messagerie professionnelle

En matière de messagerie électronique professionnelle, la jurisprudence de la cour de cassation est fluctuante. Ainsi, un courriel ayant pour objet « personnel » ou « privé » ne pouvait être ouvert par l’employeur mais a contrario, un e-mail ne comportant pas ces intitulés était librement consultable et utilisable par l’employeur.

Mais depuis l’été 2011, la cour de cassation a changé son fusil d’épaule en considérant qu’un courriel ne disposant pas d’un objet « personnel » ou « privé » pouvait malgré tout être considéré comme privé du fait de son contenu. Il ne peut donc pas être utilisé contre le salarié dans une procédure disciplinaire. En effet, l’utilisation et même la consultation de ces courriels personnels serait alors considérées comme une « violation de correspondance privée » sanctionnée, dans le code pénal, d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Article par ANTOINE GROU | AVOCAT À LA COUR |

L’IFCIC

Comment financer des projets culturels ? Pour cela, faites appel à l’IFCIC, qui constitue un trait d’union entre financements publics et privés des entreprises culturelles.

En France, les industries culturelles (cinéma, audiovisuel, spectacle vivant, musique, presse, édition, multimédia) peuvent bénéficier d’aides directes sous forme de subventions attribuées par l’état (CNC, DGCA, CNL…) et par les collectivités locales (Régions), ou indirectes sous forme de taxes ou obligations de financement imposées à certains acteurs (chaînes de télévision, FAI…). Certains secteurs bénéficient de surcroît de mécanismes de redistribution propres (compte de soutien du CNC, fonds de soutien au théâtre privé…).

Mais l’activité de ces entreprises et la réalisation de leurs projets relèvent aussi de financements privés, notamment bancaires : crédits de production destinés à assurer la trésorerie de la fabrication d’une œuvre (longs métrages, fictions TV, séries d’animation), crédits à moyen ou long terme destinés à répondre aux besoins de financement récurrents de leur activité. L’Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles (IFCIC) intervient pour conforter la prise de risque des banques dans un secteur qu’elles jugent traditionnellement difficile.

Établissement de crédit de droit privé mais détenu à 49 % par le secteur public, l’IFCIC accompagne l’initiative privée en partageant le risque avec les banques qui prêtent aux industries culturelles pour financer leurs projets et leur développement : l’IFCIC offre aux banques une garantie de 50 à 70 %.

Fonds propres (au 31/12/2010) :

33,4 M €

Fonds d’Avances aux Industries Musicales : 9,1 M €

• Producteurs, éditeurs et distributeurs d’œuvres musicales

Fonds de Garantie « Cinéma Audiovisuel » : 67,5 M €

  • Production et distribution Cinéma et Audiovisuelle
  • Industries Techniques de l’image et du son
  • Exploitation cinématographique

Fonds de Garantie « Industries culturelles » : 13,8 M €

  • Livre (édition, librairie)
  • Musique
  • Spectacle vivant
  • éditeurs de presse
  • Jeu vidéo / Multimédia
  • Patrimoine
  • Arts Plastiques

Être efficace au travail !

Débordé par une charge de travail toujours plus grande ? Pour réussir à vous en sortir et être efficace au travail, il va vous falloir apprendre à mieux organiser votre travail. Pour cela il existe quelques règles, définies par Daniel Neury, créateur de la méthode d’efficacité professionnelle Statera et auteur de « Plus efficace sans travailler plus ».

1 La veille au soir faites la liste des tâches

Que vous souhaitez et devez accomplir le lendemain, en commençant par les grandes difficiles pour finir par les tâches faciles. L’idéal est d’ordonner les tâches par ordre de priorité, en partant des choses importantes pour arriver aux tâches les plus rapides à faire. En démarrant par les choses faciles, vous risqueriez d’y passer trop de temps et de ne plus en avoir pour traiter les points essentiels.

2 Agissez.

Définir une stratégie pour les atteindre les objectifs ne sert à rien si vos actions ne suivent pas. être dans l’inaction est également une preuve que vos objectifs ont besoin d’être clarifiés.

3 Clarifiez vos objectifs pour capter les bonnes occasions.

Savoir où vous allez et ce que vous recherchez permet d’être inconsciemment à l’affût des opportunités qui peuvent vous aider à la réalisation de vos objectifs. Cela vous permet de capter sans le moindre effort des informations précieuses que vous auriez laissé filer si votre objectif n’était pas clair. Ainsi vous filtrez les informations nécessaires sans retenir les données parasites.

4 Ayez des objectifs qui correspondent à vos valeurs.

Ne vous embarquez pas dans un projet dans lequel vous ne vous sentez pas à l’aise. Mettez vos objectifs en accord avec vos principes, sinon vous serez en conflit intérieur, en perte d’énergie et vous ne pourrez pas être réellement efficace.

5 Ne vous perdez pas dans le quotidien.

La clé est de déplacer vos efforts en passant moins de temps dans le quotidien et plus dans l’élaboration de vos objectifs, de vos plans. à un niveau supérieur, ce sera la clarification de vos valeurs. Ce n’est pas en faisant plus du quotidien (plus de la même chose) que vous deviendrez plus efficace au travail.

6 Clôturez.

Si vous entreprenez une tâche, agissez jusqu’à la clore. Une façon de matérialiser la clôture est de « mettre la balle dans l’autre camp » par exemple en livrant un courriel, un document…

7 Gagnez du temps en communiquant mieux.

Lorsque vous êtes en réunion, ne faites pas l’impasse sur la réalisation d’un compte rendu qui puisse formaliser les décisions qui ont été prises et les accords partiels qui ont émergé des discussions. Faire partager la même information à tous et formaliser les accords permet de ne pas constamment revenir en arrière. D’autre part, pour être efficace lors d’une réunion à distance, préférez la PC-conférence avec partage d’écran, à la visioconférence.

8 Protégez-vous du stress en dissociant actions et résultats.

Ceci est primordial car le stress représente un vrai frein à l’efficacité. Ayez en tête que si vous êtes maître de vos actions, vous ne l’êtes pas toujours de vos résultats. Surtout dans le cadre d’actions commerciales, il ne faut pas culpabiliser si vous n’atteingnez pas le résultat escompté, à condition que vous ayez donné votre maximum dans vos actions.

9 Ne cherchez pas à tout faire.

Vouloir tout faire peut vite devenir un piège. En cherchant à ne pas tout faire, vous vous obligez à être sélectif et à ne conserver que les tâches importantes. Pour le reste apprennez à déléguer.

10 Protégez-vous de la sur-sollicitation.

Acceptez d’être constamment dérangé par des appels téléphoniques, des mails, des petits messages de votre assistant… Voilà qui nuit à votre efficacité. Dans ce tourbillon, cette surinformation, comment pouvez-vous atteindre vos objectifs ? Apprenez à rester ininterruptible par moments pour pouvoir vous concentrer sur les tâches importantes.

Urgent VS important

Le risque est de traiter en priorité les tâches urgentes et, au final, de passer à côté de celles importantes.
Un des critères pour détecter l’importance d’une tâche est de vous poser la question : si je ne pouvais faire qu’une seule chose aujourd’hui laquelle ferais-je ? Bien souvent, les traiter évite par la suite l’apparition de bien d’autres tâches « urgentes »

3 questions à Daniel Neury | auteur de « Plus efficace sans travailler plus », édition vuibert | www.statera.fr

Pourquoi les personnes sont-elles mal organisées au travail ?

Nous agissons tous selon notre tendance naturelle qui est de répondre tout de suite aux premières sollicitations qui viennent. Or la clé pour être efficace au travail est plutôt de faire l’inverse, de prendre le temps de s’isoler et de bien réfléchir à l’endroit où on veut aller avant de se lancer. Nous sommes trop en réaction, et pas assez en prévision. Cela s’explique par le fait que personne ne nous a appris à fonctionner comme cela lorsque nous étions à l’école. Alors il faut réapprendre à travailler, à s’organiser pour atteindre ses objectifs. L’enjeu de cette meilleure organisation est de réussir à être plus efficace au travail, et ce en réduisant les efforts fournis. Mais tout part d’un objectif qu’on se fixe.

Quel objectif se fixer ?

Souvent les gens ne savent pas ce que c’est qu’un objectif. S’en fixer un n’est pas forcément devoir réaliser une tâche énorme ! On peut s’en donner un sur une journée ou sur la semaine. Il peut y en avoir également de plus gros, à l’échelle de l’année. Il peut être de nature diverse, par exemple atteindre les chiffres qu’on vous impose en terme de vente. L’important est de savoir ce qu’on veut faire, ce vers quoi nos efforts sont orientés.

Et comment les atteindre ?

C’est là qu’intervient la notion d’organisation. On peut décomposer un grand objectif en sous-objectifs plus facilement atteignables. Par exemple, pour qu’un enfant mange sa viande, il faut qu’elle soit coupée en petits morceaux. Pour le management d’un projet c’est à peu près la même chose : il faut savoir le couper en petits bouts aux bons endroits. Ensuite seulement, on peut passer à l’étape suivante qui est celle de l’organisation d’un plan de travail.

Réussir ses entretiens professionnels

L’entretien professionnel est un face à face obligatoire entre l’employeur et ses salariés. C’est surtout une occasion de prendre le temps de discuter et d’envisager l’évolution du salarié. Quelques conseil par Bertrand Perin, codirigeant de Cap2venir, qui anime les formations proposées par la CGPME Ile-de-France aux dirigeants de PME…

Qu’est-ce que l’entretien professionnel ?

L’entretien professionnel est un moment privilégié pendant lequel l’employeur et le salarié dialoguent autour d’un sujet constructif : l’entretien professionnel a pour finalité de permettre à chaque salarié d’élaborer son projet professionnel à partir de ses souhaits d’évolution dans l’entreprise, de ses aptitudes et en fonction de la situation de l’entreprise. La plupart des dirigeants rencontrent régulièrement leurs collaborateurs de manière informelle ou bien lors d’entretien d’évaluation ou de négociation salariale… ces échanges ont des objectifs à court terme.

L’entretien professionnel s’intéresse au long terme. Le projet professionnel du collaborateur révèle sa vision de l’avenir, ses motivations… tout ce pourquoi il s’implique aujourd’hui et s’investira demain. Il s’agit d’envisager comment ce projet peut s’articuler avec celui de l’entreprise et d’en déduire des actions d’intérêt commun, notamment le maintien et le développement des compétences par le biais de la formation.

Par ailleurs, c’est une obligation légale pour toutes les entreprises qui entrent dans le champ d’application de l’ANI ou d’un accord mentionnant l’entretien professionnel. Tout salarié ayant au moins 2 ans d’ancienneté doit en bénéficier au minimum tous les 2 ans.

Pourquoi l’entretien professionnel peut-il être un outil intéressant pour le dirigeant ?

Réalisé dans « les règles de l’art », l’entretien professionnel permet au dirigeant de mieux connaître les salariés et d’adapter son management. Des potentiels et des compétences jusqu’ici ignorés peuvent être révélés. C’est aussi un moyen de gérer le climat social en clarifiant les tensions éventuelles, en donnant une image positive et humaine de l’entreprise. C’est l’occasion d’informer le salarié sur la formation continue et de canaliser ses demandes, notamment celle de DIF.

Les informations récoltées permettent à l’entreprise d’avoir une vision globale de son potentiel humain, et ainsi de prévoir l’évolution des emplois, de construire un plan de formation concret, d’élaborer des parcours individuels. C’est un véritable outil de GPEC.

Enfin, écouter avec sincérité le salarié et lui apporter des réponses est une réelle reconnaissance de sa personne, c’est une source de motivation simple et efficace.

S’il mène mal ou s’il n’organise pas d’entretien, quels sont les risques ?

L’entretien professionnel répond à une obligation de moyen de l’entreprise vis-à-vis de ses salariés en termes d’adaptation au poste et à l’emploi. Par conséquent, un dirigeant qui ne les organise pas prend le risque d’être sanctionné : par exemple par la requalification d’un licenciement devant les prud’hommes. Mais selon le contexte, la sanction peut-être également pénale.
Si l’entretien professionnel est négligé, au mieux, il devient une formalité sans intérêt, mal vécue par tous les acteurs. Mais la moindre maladresse peut provoquer une perte de crédibilité du management, de l’inquiétude voire des tensions importantes.

Quels conseils donneriez-vous pour assurer la réussite d’un entretien ?

Pour réussir un entretien professionnel, le dirigeant doit l’intégrer dans la stratégie de l’entreprise et s’investir dans la mise en œuvre. Une communication pédagogique doit permettre à chacun d’en comprendre le sens. La réalisation doit se faire avec professionnalisme : la préparation est primordiale. Elle comprend un guide explicatif pour le salarié et une formation à la conduite de l’entretien pour le manager. Un support doit permettre de suivre des étapes et de formaliser les échanges. Un climat de confiance doit être instauré avec respect mutuel, écoute active et sincérité. L’entretien doit être suivi d’effets : une fois tous réalisés, l’analyse permet de prendre des décisions et d’élaborer un plan d’actions (formation, évolution de postes…). Chaque salarié doit être informé des suites données.

Exemple

Isabelle, la responsable du personnel d’une SSII implantée dans les Yvelines a suivi le stage de Cap2venir organisé par la CGPME Ile-de-France. Son entreprise vivait une période difficile : un nouveau directeur général prenait ses fonctions, le climat était tendu, le turn-over était inquiétant. A l’issue de la formation, Isabelle et son directeur, aidés par Cap2venir, ont réalisé les entretiens professionnels selon le processus précédent.

Cette démarche a permis au dirigeant de comprendre le malaise des salariés. C’était un sentiment de manque de reconnaissance et une gestion inadaptée des compétences individuelles sur le terrain. La direction a réorganisé les services de l’entreprise et construit un plan de formation en fonction des besoins individuels. Les salariés se sont sentis écoutés et reconnus à leur juste valeur. La confiance s’est rétablie. Le nouveau directeur s’est positionné en manager efficace et finalement la démarche a permis de conforter l’entreprise sur son marché.

Article PAR CGPME ILE-DE-FRANCE |

La Nef : un fond solidaire et éthique

La Nef intervient au moyen de prêts pour soutenir des projets à caractère social, environnemental et culturel grâce à l’argent que lui confient ses 28 000 sociétaires sur des comptes de dépôts à terme ou des comptes bancaires (compte-chèques et comptes sur livret). La Société financière de la Nef est un établissement agréé et contrôlé par la Banque de France. Tous les produits d’épargne solidaire de la Nef sont labellisés par Finansol.

Permettre aux citoyens d’agir de façon responsable

La Nef offre à chacun la possibilité d’orienter son épargne pour soutenir le financement de secteurs d’activités qui lui tiennent à cœur. Pour cela, elle propose différents produits d’épargne solidaire, tous labellisés par Finansol :

  • des parts de son capital social, formule fiscalement intéressante ;
  • des comptes de dépôt à terme bloqués pendant un minimum de 25 mois avec options de partage des intérêts au bénéfice de structures partenaires ;
  • un plan d’épargne permettant la constitution d’une épargne progressive, offrant également une option de partage des intérêts.

Dans le cadre d’un partenariat avec le Crédit Coopératif, la Nef propose également une offre complémentaire de services bancaires à ses sociétaires : un compte sur livret (assorti de tous les services bancaires habituels)avec une option de partage des intérêts en faveur de l’Association la Nef, et un compte-chèques classique.

Favoriser la naissance et le développement d’initiatives responsables

Grâce à l’épargne collectée, la Nef accorde des prêts qui permettent de soutenir la création et le développement d’initiatives à forte plus-value sociale et/ou environnementale. En 20 ans, la Nef a ainsi développé une véritable expertise dans les domaines suivants :

  • activités écologiques et environnementales : agriculture biologique et biodynamique, transformation et vente de produits biologiques et naturels, protection de la nature, énergies renouvelables, éco-construction, etc.
  • développement social et solidaire : logement social, développement local et tourisme rural, artisanat, solidarité internationale, commerce équitable, santé, etc.
  • culture et formation : formations et enseignements innovants, activités artistiques, développement personnel, édition, etc.

Les prêts sont accordés à des personnes physiques et morales : particuliers désireux de mener à bien leurs projets d’investissements écologiques (éco-construction et éco-rénovation, véhicules hybrides, etc.) et porteurs de projets professionnels.
Par souci de transparence, la liste intégrale des prêts débloqués est communiquée chaque année aux sociétaires ; elle est disponible sur simple demande.

Être un acteur engagé au cœur des réseaux de l’économie sociale et solidaire

La Nef est membre fondateur de la FEBEA (Fédération Européenne des Banques Ethiques et Alternatives) et de Finansol (Collectif des acteurs de la finance solidaire en France).
Elle est par ailleurs engagée dans la construction d’une banque éthique européenne, avec ses partenaires italiens (Banca Etica), espagnols (Fiare), belges (Crédal, Hefboom) et allemands (Oekogeno). Ce projet a pour vocation d’offrir dans ces pays une alternative bancaire complète, reposant sur les principes d’éthique et de transparence qui régissent déjà l’activité de la Nef.

Taux fixe VS taux variable ?

La première question que vous pose votre banquier lorsque vous demandez un prêt immobilier : « Taux fixe ou taux variable ? ». Si le taux fixe semble représenter la sécurité, le taux variable peut, sur le papier, vous permettre de payer moins cher votre logement.

La différence avec le taux fixe est-elle suffisante ?

Comparez de la manière suivante : le taux fixe le moins élevé qui vous est proposé avec le taux révisable le plus bas. Ce sera probablement dans deux banques différentes.
La règle de base à garder en tête est que le taux variable est intéressant s’il est au moins inférieur de 1 % par rapport au taux fixe.

Pourrez-vous passer du taux variable au taux fixe quand vous le souhaiterez ? Quel en sera le coût ?

Faites attention car le coût réel est souvent caché dans la formule de calcul du nouveau taux qui sera appliqué. La marge qui est ajoutée au taux de base, et qui représente la rémunération de votre banque, devient plus importante. Vérifiez quelle est la marge prise sur le taux initial et la marge prise sur le nouveau taux.

Votre indice de référence vous cache-t-il de mauvaises surprises ?

Le plus souvent les banques utilisent l’Euribor comme indice de référence. Si ce n’est pas le cas, vérifiez que vous pourrez suivre l’évolution de votre indice de référence facilement dans la presse spécialisée ou sur un site Internet fiable. N’oubliez pas de vous demander quand aura lieu la première révision de votre taux ? Si elle a lieu dans trois mois, méfiez-vous !
Pour réduire les risques liés aux taux révisables, les banques proposent des « taux variables capés ». Votre taux variable ne pourra alors monter (ou descendre) de plus d’un certain pourcentage prédéfini. Vous pourrez alors connaître les conditions du pire scénario possible.

La tendance des marchés est-elle favorable aux taux variables ?

Les sites comme meilleurtaux.com arrivent à vous donner une tendance pour les mois à venir. Mais difficile de savoir où en seront les taux à court terme d’ici quelques années. Un taux variable est ainsi moins risqué si votre emprunt est de courte durée ou si vous pensez revendre votre bien dans quelques années.
Pour la très large majorité, cet investissement vous engage pendant dix, vingt ou trente ans. Toute erreur pourrait avoir des répercussions pendant des années. Si on vous dit que « le taux variable est capé à +2 % », vérifiez que c’est écrit noir sur blanc car les actions en justice pour tromperie ne manquent pas. Si votre contrat est trop compliqué, ne le signez pas.

Article par AYMERIC BINET | GESTIONNAIRE DE PATRIMOINE | FINANCIÈRE GUIZOT

La rentrée de l’emploi : les candidats sont là !

Soyez les premiers à capter les candidats : créez le buzz et démarquez-vous !

Le contexte économique est plutôt favorable et optimiste. Le marché de l’emploi semble poursuivre sa progression depuis le début de l’année. En attestent les professionnels du recrutement, les leaders des sites emploi, notamment d’après l’étude Monster Index Emploi de juin 2011, Les sept régions françaises enregistrent toutes une croissance annuelle positive depuis 12 mois.

Une rentrée active

La rentrée promet d’être active en terme de recrutements tant cadres que non cadres tous secteurs confondus, toutes tailles d’entreprises. C’est la rentrée pour tous, jeunes diplômés prêts à s’investir pour apprendre un métier, jeunes qui recherchent un stage en alternance, expérimentés et jeunes cadres opérationnels, prêts à relever le challenge d’un changement gagnant/gagnant.
Selon l’étude Ifop/Cadremploi de juillet 2011, les cadres restent optimistes quant à leur emploi. Quel que soit le secteur d’activité et le métier, ils sont ouverts aux opportunités de postes qui se présenteraient à eux. Encore faut-il les convaincre en leur proposant un poste répondant à leurs attentes en termes de missions, de responsabilités, de rémunération et d’ambiance de travail. Il est à noter qu’un cadre pourra changer de poste si sa rémunération augmente d’au moins 18 %.

Tout d’abord, posez-vous les bonnes questions

J’ai besoin de recruter un commercial, un comptable, un administratif,… ? Pourquoi des candidats choisiraient ma société pour y travailler ? Qu’ai-je à offrir ? Quels sont les éléments intéressants qui déclencheraient un acte de candidature : la mission, le salaire, les perspectives d’évolution, l’environnement, le lieu, le secteur d’activité, la marque, le produit ou service, la cible clients, l’ambiance de travail et autres avantages.

Un marché de l’emploi* qui se tend : la concurrence est là !

Le nombre d’offres d’emploi diffusées sur le net a augmenté considérablement + 23 % par rapport à juillet 2010 selon le Monster Index Emploi juin 2011 et baromètre de l’emploi Keljob, toutes sources confondues. Le marché se tend, la concurrence devient plus forte et de ce fait les candidats deviennent plus exigeants quant à leur choix de changement de situation professionnelle. Plus il y a d’offres d’emploi déclarées** dans la presse et/ou sur Internet, qui représentent 83 % du marché de l’emploi – baromètre Apec 2011, plus les candidats ont le choix de postuler ou pas.

Diversifiez les moyens pour toucher votre cible

Recruter le profil adapté au poste à pourvoir est de plus en plus difficile compte tenu du contexte actuel. Alors, pour se donner tous les moyens de recruter les meilleurs, il faut se rendre visible efficacement, toucher le plus grand nombre de candidats potentiels et diversifier les moyens d’atteindre votre cible en communiquant sur des médias complémentaires. Utiliser le réseau personnel et la cooptation ne sont pas suffisants. Il faut multiplier les moyens de toucher les candidats, sur le web, dans la presse, les salons de recrutements ou professionnels, via des applications mobiles…

Captez des candidats « actifs » en recherche d’emploi

Recrutez sur le web et multi-diffusez une offre d’emploi sur des sites emploi complémentaires. L’offre d’emploi reste le moyen le plus utilisé et le plus efficace. Déposez une offre d’emploi sur le web pour capter des candidats et donnez envie de vous rejoindre avec un discours concret et pertinent pour obtenir des candidatures ciblées. Proposez des conditions attractives qui correspondent aux exigences des deux parties.
Vous pouvez compléter votre offre d’emploi web avec la parution d’une annonce dans la presse spécialisée par exemple, vous augmenterez votre impact auprès de votre cible et renforcerez votre image dans votre secteur.
Utilisez aussi les nouvelles applications mobiles liées à l’emploi pour être en contact direct avec le candidat quel que soit l’endroit où il se trouve.

Connectez-vous sur le web avec des candidats « passifs »

Les candidats en veille sur le marché de ‘’emploi, dits « passifs » ont déposé leur CV dans des bases emploi et/ou réseautent. Ils attendent d’être contactés pour étudier l’opportunité de saisir un poste attractif, évolutif. Sachez les repérer et les convaincre. C’est une action complémentaire à ne pas négliger car les candidats ne répondent pas tous aux offres déposées sur les sites.

Utilisez un moyen efficace d’évaluer les candidats : la présélection téléphonique

Vous avez sélectionné des candidats ? Procédez à un entretien téléphonique afin de valider en amont la motivation du candidat, son intérêt pour le poste et l’entreprise, sa rémunération, sa disponibilité et ses qualités personnelles indispensables pour tenir la fonction. Cela vous permettra de gagner du temps. Concentrez-vous sur la sélection finale et ne rencontrez que ceux qui correspondent à vos critères de sélection.

83%*
des recrutements de cadres donnent lieu à la diffusion d’une offre d’emploi

84%*
des entreprises ont utilisé au moins 3 moyens de sourcing pour recruter des cadres

10%*
des entreprises  »ont utilisé qu’un seul canal de recrutement lors de leur dernier recrutement de cadre

+70%** d’augmentation des offres d’emploi cadre au 2e trimestre 2011 par rapport au 2e trimestre 2010, dans tous les secteurs, avec une hausse à + 124 % pour les secteurs du Conseil et services aux entreprises selon la note de conjoncture trimestrielle de l’association pour l’emploi des cadres (APEC).

Article par VÉRONIQUE RIVERA | FONDATRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

Recommander ses contacts : la clé du succès !

La personne qui se fait recommander ses contacts n’est souvent pas la plus grande bénéficiaire du système.

On le sait : on a plus de chance de faire acheter son produit/service parce qu’on a été recommandé. Mais la personne qui se fait recommander auprès d’un tiers n’est pas la seule bénéficiaire du système.

Le vrai bénéficiaire

Dans de nombreux cas, vous pouvez être certain que le vrai gagnant, sera celui qui donne la recommandation. Recommander des contacts renforce la crédibilité (et la visibilité) auprès du vendeur mais aussi (et c’est très important) de l’acheteur. Donner une recommandation qui se traduit par une affaire réussie est l’un des meilleurs moyens de donner envie à un maximum de personnes de vous recommander.

La clé de la réussite

Lorsque l’on bénéficie d’une recommandation, la responsabilité première est de faire en sorte d’améliorer l’image de son recommandeur. Faire une vente est important pour son profit immédiat, mais améliorer l’image de son « recommandeur » est bien plus important à long terme. Cela motivera votre source de recommandation, renforcera la confiance avec votre nouveau client et développera votre propre image auprès de tous.
N’oublions pas que le recommandeur est celui qui a le plus à perdre dans cette mise en relation. Si une recommandation n’est pas traitée correctement, le vendeur perd la vente, mais le recommandeur peut abîmer, voire perdre une relation construite de longue date.

Une relation gagnant-gagnant-gagnant

Dans le cadre du marketing de bouche à oreille, il faut réussir à créer un tiercé gagnant.
1er gagnant : celui qui se fait recommander gagne l’opportunité d’augmenter ses ventes ou de créer de nouvelles relations d’affaires.
2e gagnant : le prospect doit gagner en recevant une meilleure prestation que s’il s’était adressé à un inconnu.
3e gagnant : le recommandeur doit gagner en améliorant son image et sa réputation auprès des deux autres.

Les avantages de la recommandation

Quand tout le monde gagne, alors le capital social de chacun est accru par cette relation tripartite. La confiance, la gratitude, la crédibilité, la bonne volonté et le respect se développent au profit de toutes les parties. Dans le cadre de la gestion de son relationnel, transmettre une recommandation de qualité ne coûte pas cher et contribue à développer son capital social. Cet investissement rapportera probablement plus tard et d’une manière plus importante que vous ne pouvez l’imaginer aujourd’hui. Voici pourquoi faire un petit effort régulier pour aider les autres à avoir du succès aura une incidence non négligeable sur votre propre réussite.

Article PAR IVAN MISNER & MARC-WILLIAM ATTIÉ | FONDATEURS | BNI FRANCE |

Recrutement et rémunération, une liberté surveillée

Le chef d’entreprise est libre de choisir ses collaborateurs. Par contre, il est extrêmement encadré dans la fixation de leur rémunération. On pense toujours au minimum déterminé soit par la loi ou la convention collective, la violation de ce minima entraînant un fort risque de contentieux.

A travail égal salaire égal !

On ne pense pas toujours à l’égalité des rémunérations des nouveaux embauchés. La cour de cassation impose pourtant, par le principe « à travail égal, salaire égal », que les différences de rémunération pour des fonctions identiques soient fondées sur des éléments objectifs et neutres. La seule différence de diplômes de niveau équivalent, ne peut justifier une inégalité de rémunération, sauf s’il est démontré que la possession d’un diplôme spécifique atteste de connaissances particulières utiles à l’exercice de la fonction occupée.

Une contradiction diplôme /principe d’égalité

La plupart des sociétés recrutent et déterminent les rémunérations non pas en fonction des besoins spécifiques du poste, mais la fixation de la rémunération est déterminée en fonction du curriculum vitae plus ou moins rare du candidat. L’équation de l’embauche est donc, par essence, contraire à celle définie par les juges et risque d’entraîner au fur et à mesure des embauches une inégalité de rémunération et de traitement pérenne entre les salariés de postes équivalents.

La solution envisageable

La solution serait sans doute de créer des appellations d’emploi spécifiques pour les candidats ayant des cursus scolaires exceptionnels, nécessitant une rémunération hors norme. Les salariés de rémunération moindre auraient une appellation de poste différente. La cour de cassation a ici adopté une vision totalement différence de celle de la loi du marché. Mais l’employeur doit tout de même prendre la loi en considération.

Article par ANTOINE GROU | AVOCAT À LA COUR