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Les Sociétés de Financement de Procès (SFP)

Depuis quelques années, un nouveau mode de financement du contentieux a émergé en France. Zoom sur les sociétés de Financement de Procès (SFP).

Les Sociétés de Financement de Procès (SFP)

Des sociétés se sont spécialisées dans le financement de procès. Les Sociétés de Financement de Procès (SFP) proposent un mécanisme de financement du contentieux par un tiers qui prend à sa charge tous les frais engagés par le procès moyennant un pourcentage sur les dommages et intérêts gagnés à l’issu de celui-ci (entre 20 % et 50 % selon les cas).

Le contrat de financement de procès

Ce type de contrat se rapproche en ce sens du contrat d’assurance de protection juridique mais s’en détache toutefois dans la mesure où les compagnies d’assurance ne touchent rien sur le résultat du procès. Le contrat de financement de procès réside dans la décision du juge tandis qu’en matière d’assurance, il porte sur la survenance du litige.

La justice française a validé ce mécanisme pour la première fois par une décision de la cour d’appel de Versailles (1er juin 2006). Depuis, la licéité des SFP est admise en France et aucun obstacle juridique légitime ne semble s’y opposer valablement.

La vente : le premier métier de l’entrepreneur

Interview d’Evelyne Platnic-Cohen, fondatrice du centre d’entraînement à la vente Booster Academy et experte des techniques de vente.

La vente est une question qui pose souvent problème aux entrepreneurs. Pourquoi ?

Je crois qu’au départ un créateur d’entreprise ne prend pas conscience que son premier métier au quotidien sera celui de vendeur ! Lorsqu’on décide de devenir entrepreneur, on s’imagine avant tout à la liberté que cela va nous apporter. On pense que son métier de base ne changera pas vraiment. Certes, mais nous oublions qu’à côté de l’expertise métier, il faut passer beaucoup de temps à chercher des clients. En choisissant d’être entrepreneur, ce n’est pas vraiment son propre métier qu’on choisit de faire, mais plutôt celui du commercial.

Comment réagissent-ils alors ?

Certains décident de revenir à leur vie d’avant, en redevenant salarié. D’autres se disent qu’ils peuvent tout de même essayer de vendre mais risquent d’être rapidement désenchantés. Les plus avertis prennent conscience qu’ils doivent apprendre à vendre. En effet, il faut savoir que la vente est bien plus technique que nous l’imaginons. C’est comme jouer aux échecs sans en connaître les règles, vous ne pouvez pas faire semblant. Il en va de même pour la vente. En se disant qu’il suffit de bien parler pour bien vendre, on va droit dans le mur, sans s’en rendre compte. 

Il ne suffit donc pas de savoir bien parler pour vendre ?

Non, la vente est un processus très technique, et qui plus est contre-intuitif. C’est-à-dire que, si l’on demande à quelqu’un de décrire le processus de la vente, ce qui lui viendra naturellement sera très éloigné de la réalité. Savoir vendre n’est pas quelque chose de naturel, cela s’apprend. 

Comment apprendre à bien vendre alors ?

Déjà en lisant le numéro de Dynamique-Mag de ce mois-ci ! Les livres qui enseignent les techniques de vente peuvent bien aider également. Mais ce qui est le plus important, c’est de s’entraîner comme un sportif de haut niveau. Cela demande un vrai effort car il faut véritablement changer ses réactions naturelles face à la vente. Pour cela, les formations à la vente sont utiles, car elles permettent de répéter le geste et d’apprendre à adapter le discours à son offre.

Selon les rendez-vous, il faut adapter son discours, sa façon de parler ?

La vente repose sur trois points : le mental, le comportemental et la technique. Le mental c’est la motivation : est-ce que vous êtes prêt à y aller ? Avez-vous l’envie et la motivation de vendre ? La partie comportementale répond aux questions : qui suis-je ? Qui est devant moi ? Et comment je me synchronise à la personne devant moi ? Il faut adapter sa technique en fonction du type de personne que vous avez en face de vous, comme on règle le son d’une musique. Cela permet à votre interlocuteur de se sentir plus à l’aise car il se sentira en phase avec vous.

Comment dépasser la peur ou l’aversion de la prospection téléphonique ?

Le point le plus important avant de prendre le téléphone, c’est d’être persuadé que son offre rend service. Si vous en êtes convaincu, vous n’aurez plus peur de déranger. Vous saurez que vous êtes en train de rendre service à quelqu’un qui ne savait pas que vous existiez ! Ce travail sur le mental change tout.

Avez-vous un secret à nous dévoiler pour réussir à obtenir à coup sûr un rendez-vous une fois qu’on a le prospect au téléphone ?

La règle d’or c’est de se dire avant même de décrocher le téléphone : « Cette personne-là, je l’aurai, quoi qu’il se passe ! » Le rendez-vous, il faut le vouloir vraiment. J’ai toujours réussi à décrocher les rendez-vous lorsque j’étais dans cet état d’esprit. C’est un mix entre le mental, le comportemental et la technique. Le mental, c’est la motivation, la capacité à avoir envie d’y arriver. Tout le monde ne l’a pas. Le mental, c’est un moteur. Prenons un exemple, vous avez envie de courir. Et bien cela ne va pas se faire en un jour. Tout le monde est capable de courir mais peu font le marathon. Le mental, c’est la capacité à atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. Le comportemental, c’est votre adaptabilité à l’autre, votre empathie. C’est tout ce qui va vous permettre de comprendre l’autre, le client, savoir quels sont les besoins du client ? Ses envies ? Là aussi cela s’apprend tout comme les techniques de ventes. Un vendeur qui a un bon mental, une vraie démarche comportementale mais qui ne maîtrise pas les techniques de ventes ne réussira pas ses ventes. Il y a un process, des étapes à respecter. On ne naît pas vendeur. On le devient. Il faut savoir bien utiliser ses techniques d’accroches, manier les silences et le rythme de la discussion.

Comment conclure le rendez-vous par une signature de contrat ?

La personne en face de soi doit être la seule chose qui nous intéresse : qui est-elle ? Qu’est-ce qu’elle veut ? Où en est-elle ?… À ce moment-là, on doit sentir que l’on n’existe plus que par rapport à elle. La capacité à lâcher-prise et à ne pas rester concentré sur son objectif à soi, mais plutôt sur celui de l’autre sera ce qui va faire la différence. Ensuite il est normal, et plutôt sain, d’avoir l’objectif de signer. Souvent lorsque je demande aux entrepreneurs à quoi sert le rendez-vous qu’ils ont décroché, 80 % d’entre eux me répondent que c’est pour présenter leur offre. Or, présenter son offre n’est pas un objectif en soi, c’est juste un moyen.

Comment trouver l’équilibre entre la présentation de son offre et l’écoute du prospect lors d’un rendez-vous ?

C’est simple : le bon équilibre c’est 95 % d’écoute et 5 % d’argumentation ! Dans une vente, le plus important ce n’est pas tellement ce que vous dites, mais plutôt ce que le prospect vous dit. En particulier dans la phase de découverte des besoins du client, il est nécessaire de laisser votre interlocuteur s’exprimer et de poser des questions courtes et ouvertes. Une astuce pour réapprendre à écouter : placardez partout sur votre bureau « le silence est d’or ». 

Une fois que le contrat est signé, comment fidéliser le client ?

Fidéliser, c’est une action qui se mérite ! Comme dans un couple, la relation a tendance à s’user avec le temps. Alors il faut innover, faire des surprises, offrir des cadeaux… Et il faut savoir le faire au bon moment. Personne ne devrait se contenter d’un client satisfait. Un client satisfait, c’est un client qui est presque mort. Il faut viser l’objectif de rendre ses clients hypersatisfaits, subjugués et étonnés. Ces clients-là seront les seuls à être fidèles au bout du compte.

Apport-cession de titres en sursis d’imposition : abus

Par deux avis, le comité de l’abus de droit fiscal a estimé que l’opération d’apport-cession de titres en sursis d’imposition était constitutive d’un abus de droit, à défaut de réinvestissement du produit de la cession des titres apportés dans des activités économiques. BO 13 L-2-12, instruction.

L’opération d’apport-cession de titres en sursis d’imposition

Le sursis d’imposition de la plus-value réalisée dans le cadre d’un apport de titres à une société soumise à l’IS conduit à traiter de plein droit l’opération d’apport comme une opération intercalaire. Le sursis ne donne donc lieu à aucune demande expresse et n’implique pas de déclarer la plus-value réalisée lors de I‘apport. II n’exonère toutefois pas définitivement la plus-value puisque, en cas de cession des titres reçus lors de l’apport, la plus ou moins-value est calculée sur la différence entre le prix de cession de ces titres et le prix d’acquisition des titres remis lors de l’apport (BO 5 C-1-01).

Le caractère automatique du sursis à imposition ne suffit pas à écarter l’abus de droit. En effet, la constitution ou non de l’abus de droit va dépendre de l’affectation du produit de la cession et la seule mise à disposition de liquidités est constitutive d’un abus de droit.

Ainsi, pour le comité, le placement en sursis d’imposition d’une plus-value réalisée par un contribuable lors de l’apport de titres à une société à l’IS qu’il contrôle, et qui a été suivi de leur cession par cette société, est constitutif d’un abus de droit si le montage a pour seule finalité de permettre au contribuable de disposer de liquidités tout en restant détenteur des titres de la société reçus en échange lors de l’apport. L’absence de taxation en cas d’apport de titres à une société soumise à l’IS serait justifiée par le fait que l’opération ne dégage pas de liquidités.

Un réinvestissement du prix de cession dans des activités économiques à hauteur d’un quantum de 39 % représente une part significative ; par contre un réinvestissement qui représente moins de 3 % du produit de la cession des titres apportés n’est pas suffisant pour écarter l’abus de droit.

Article par Jean-Luc Scemama, Expert-comptable associé d’Expertise & Conseil

90 % de leur CA perdus en 2 min !

Faisant face à des imprévus, Arthur Saint-Père et son associé Guillaume Heintz ont dû revoir de A à Z leur stratégie par deux fois. Un parcours sinueux qui se termine heureusement par un « happy end » !

Le problème

Les deux entrepreneurs décident en 2007 de monter VeoSearch, un moteur de recherche qui a pour particularité de reverser 50 % de ses bénéfices à des associations. Le concept du site convainc Google, Yahoo, Ask et Exalead de signer Les deux entrepreneurs décident en 2007 de monter VeoSearch, un moteur de recherche qui a pour particularité de reverser 50 % de ses bénéfices à des associations. Le concept du site convainc Google, Yahoo, Ask et Exalead de signer des contrats de partenariats technologiques avec les jeunes entrepreneurs.

Rapidement, le site atteint les 700 000 visiteurs uniques par mois, un chiffre qui présage une croissance sans accrocs. Mais c’était sans compter les imprévus qui peuvent apparaître sans effets d’annonce….

Du jour au lendemain, les deux entrepreneurs s’aperçoivent que leur site n’affiche plus les résultats issus de Google. En deux minutes, l’entreprise vient de perdre la source qui générait 90 % de leur chiffre d’affaires et dit adieu à tout espoir de croissance. Il faudra finalement un mois et demi à Arthur Saint-Père pour remonter la filière et comprendre que Google a juste décidé de mettre fin à son partenariat stratégique avec VeoSearch. La décision a été prise à la direction de Google aux états-Unis et est sans appel.

La solution

Arthur Saint-Père et son associé décident alors d’adopter un discours franc et réaliste avec leurs investisseurs auprès de qui ils viennent de lever 700 000 € : la solution qu’ils préconisent est la liquidation de la société et le remboursement au maximum des parts de leurs business angels. Ce discours convainc les investisseurs de ne pas liquider l’entreprise et de leur redonner des fonds pour démarrer un autre projet. Ils décident donc de créer le site média Durable.com.

On est alors en 2007, et le Grenelle de l’environnement pousse toutes les marques à communiquer sur les thèmes « verts ». Le site se développe donc bien jusqu’en 2010, période où le gouvernement décide finalement de mettre un coup d’arrêt au financement de la filière écologique. La crise s’installe et les marques ne veulent plus communiquer que sur les prix bas. Nouveau coup dur !

Heureusement, cette fois-ci, les deux entrepreneurs ont mieux anticipé l’évolution de leur activité. Depuis quelques mois déjà, ils ont démarré une activité de lead qui donnait de très bons résultats. Ce nouveau business s’impose naturellement comme la nouvelle activité principale des entrepreneurs. Ils créent Dolead, société spécialisée dans le lead sur Internet.

A Retenir

Pour éviter de vous retrouver dans la situation de ces deux entrepreneurs, faites attention à ne jamais « mettre tous vos œufs dans le même panier » : si un seul client ou partenaire génère plus de la moitié de votre résultat, vous êtes en danger potentiel. Anticipez sur les difficultés éventuelles de votre marché et n’ayez pas peur de basculer vers un autre type d’activité. En situation d’échec, ce qui vous permettra de vous redresser sera votre rapidité de prise de décision et votre agilité.

Article par Arthur Saint-Père et son associé Guillaume Heintz

Leurs secrets pour être créatifs

Comment faire jaillir sa créativité : les conseils des entrepreneurs…et des professionnels d’autres métiers et leurs secrets pour être créatifs

C’est sûr que, quand on voit un entrepreneur en train de négocier un contrat ou de s’affairer sur son logiciel de compta, on ne fait pas tout de suite le lien avec les grands artistes qui peuplent notre esprit ! Et pourtant, à bien le regarder, on se rend vite compte que la différence est plus ténue qu’elle n’y paraît. Esprit innovant, visionnaire, inspirateur… L’entrepreneur ne peut nier sa part artistique. Est-ce un hasard si l’on parle de « créateur » d’entreprise ou de mise en « œuvre » d’une stratégie ?

D’ailleurs, on découvre facilement que, sous ses airs de Rambo de la vente, l’entrepreneur est un vrai esthète : il faut le voir s’extasier devant la beauté d’un tableau Excel bien maîtrisé ou s’enivrant de la douce odeur de l’encre d’un contrat fraîchement signé. Et oui, l’entrepreneur est un artiste qui s’ignore et qui, pour développer toutes les potentialités de son entreprise, doit faire jaillir sa créativité latente et être créatifs à quand un musée des créations entrepreneuriales ?!

Le top 5 des attitudes prônées par les entrepreneurs pour être créatifs

1/ S’enfuir de l’entreprise !

C’est prouvé, être créatifs et avoir les bonnes idées ne viennent jamais quand on les attend, à savoir derrière son bureau ! Aérez-vous l’esprit, multipliez les découvertes, soyez curieux… La créativité et être créatifs, ça se provoque !

2/ Faire tomber ses barrières.

Bannissez-les : « ça a toujours été comme ça » et autres « ça ne peut pas être autrement » de votre tête. Remettez vos habitudes en question et amusez-vous à trouver de nouvelles utilisations à un produit ordinaire. Effets assurés !

3/ Regarder ce que font les autres !

Observer les autres entreprises, de votre secteur ou non, peut éveiller en vous de nouvelles idées, qui vous viendront par associations de concepts. Attention, on a dit créer, pas copier, d’accord ?

4/ Pratiquer le brainstorming pour être créatifs.

Technique reine dans les séances de créativité comme le brainstorming peut donner de très bons résultats. Mais n’oubliez pas : lors d’une séance de « remue-méninges », toutes les idées sont permises, surtout les plus farfelues !

5/ Oublier le jugement et la critique.

Que ce soit en séance de créativité ou dans votre vie quotidienne, pour laisser venir les bonnes idées, il faut les accueillir sans les ranger d’emblée dans les cases « bien » ou « pas bien ». Une mauvaise idée est parfois le premier pas vers l’idée du siècle !

Odile Escolier, peintre : « Se mettre dans un état de disponibilité intérieure »

« L’inspiration créatrice est un élan, c’est au peintre de lui laisser l’espace intérieur suffisant pour qu’elle puisse venir à lui. Pour faire jaillir sa créativité, l’essentiel est d’accueillir ce qui nous vient spontanément à l’esprit, de faire confiance et de ne rien forcer. Il suffit d’être dans un état de disponibilité intérieure. Cela nécessite de faire une place en soi par le repos du mental ce qui permet de se relier à son monde intérieur.

J’accède à cet état par un temps de silence, en me recueillant, ou en contemplant la nature. Les élans de créativité sont le résultat de toutes les émotions ou sensations engrangées dans la mémoire. On ouvre son esprit, sans vouloir tout contrôler, et faire place au « hasard ». Certaines toiles sont fluides et viennent facilement, comme un élan qui m’emporte. D’autres toiles sont plus laborieuses et demandent une attention plus soutenue, se façonnant au fur et à mesure. Dans ces moments là, une des clés pour continuer à créer est de rester dans le moment présent. »

Marc Georgeault, sculpteur : « S’inspirer de son quotidien »

« Pour être créatif, il faut avoir l’esprit ouvert. Contrairement à d’autres tâches, la création n’est pas possible tout le temps, quand on veut. Et en même temps, la créativité sollicite à chaque instant : l’artiste est constamment dans une recherche, le jour comme la nuit ! Dans ma recherche, je m’inspire de ce qui m’entoure, les détails du quotidien.

Autre élément : développer son esprit créatif, cela se travaille. C’est à la fois cette recherche que j’évoque, et la mise en pratique, en matière. Pour créer une belle œuvre, il faut beaucoup de travail ! On essaie, on échoue parfois dans la réalisation, on revient sur d’anciennes idées qu’on retravaille… Et puis je pense qu’on ne peut pas se forcer à se mettre en « mode création », il n’y a pas en nous un bouton on/off de la créativité ! La difficulté, c’est qu’il faut être disponible quand elle vient. Le créateur doit avoir la liberté de faire ce qu’il ressent au moment où il le ressent. »

Yasmine Simon, designer textile : « Toujours chercher et s’entraîner »

« Pour créer, la clé est de ne pas se reposer sur ses capacités. Cela demande de l’exigence envers soi-même pour aller chercher au fond de soi de nouveaux chemins. Tout le monde est créatif, mais, lorsqu’on décide d’en faire son métier, il faut aller plus loin, chercher la beauté, l’excellence. Comment faire apparaître la créativité ? Par l’action ! C’est en faisant, en essayant. Il faut beaucoup travailler, s’entraîner. La création c’est avant tout une dynamique.

C’est être constamment dans une recherche, se nourrir de tout, de la nature, d’une peinture ou même d’une parole. Il y a ensuite un travail de synthèse qui se fait naturellement à l’intérieur et que l’artiste matérialise à l’extérieur. Cet esprit de recherche fait partie du quotidien de l’artiste qui s’inspire de détails  comme la couleur du ciel ! Pas facile de réussir à garder cette pureté d’esprit lorsqu’on est pris dans les contingences du quotidien… Cela demande une grande disponibilité d’esprit. »

Salarié refusant leur transfert

Les plus-values professionnelles réalisées à l’occasion de la transmission d’une branche complète d’activité peuvent être exonérées d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés en totalité ou pour partie (CGI art. 238 quindecies).

Cette exonération suppose que le transfert des éléments d’actif et de passif de la branche soit accompagné de celui du personnel affecté à l’activité apportée.

Le transfert des contrats de travail en cours assure, en principe, un tel transfert effectif du personnel (c. trav. L. 1224-1. art). Saisi pour avis, le Conseil d’état a jugé que, lorsque certains membres du personnel nécessaire à la poursuite de cette exploitation refusent d’être transférés, il convient d’apprécier, dans chaque cas, si ce refus est de nature à faire obstacle à ce que le transfert des éléments essentiels de cette activité puisse néanmoins être regardé comme complet. CE 13 juillet 2012, n° 358931

Article par Jean Luc Scemama, Expert-comptable associé d’Expertise & Conseil

10 questions à Cristiano Sereni, fondateur d’Amorino

Dynamique Entrepreneuriale pose chaque mois 10 questions à un entrepreneur pour en savoir plus sur lui ! 10 questions à Cristiano Sereni, fondateur d’Amorino

1. Votre meilleur souvenir entrepreneurial ?

A mes débuts, j’étais dans un moment difficile mais mon banquier m’a quand même dit « fonce, on te fait confiance ».

2. L’endroit (restaurant / bar) où vous sortez pour vous ressourcer ?

L’hôtel Costes, l’endroit n’est pas nouveau, mais on y fait toujours de nouvelles connaissances.

3. Un entrepreneur qui vous inspire ?

Nerio Alessandri, patron de Technogym, pour sa détermination et sa capacité à transmettre passion et énergie.

4. Le métier que vous rêviez de faire lorsque vous étiez petit ?

Menuisier, j’adore fabriquer de mes mains.

5. Une musique pour oublier vos soucis d’entrepreneur ?

Love is in the air de John Paul Young.

6. Votre dernier coup de folie ?

La montée du Kilimanjaro avec quelques très bons amis.

7. Le meilleur conseil que l’on vous ait donné ?

II me vient de ma maman : « toujours savoir ce que l’on veut ».

8. La personne qui vous soutient le plus ?

Laura, ma femme.

9. Une erreur que vous regrettez dans votre parcours d’entrepreneur ?

Avoir trop pensé que j’étais indispensable et ne pas avoir assez délégué.

10. La dernière chose qui vous a fait rire ?

Une imitation spéciale du comique italien Maurizio Crozza.

Comment retranscrire l’ADN d’une Marque sur le digital ?

Si chaque Marque sait se constituer d’instinct son propre ADN, il est pourtant plus difficile pour la plupart d’entre elles de concevoir une véritable « empreinte digitale ». Si dans les boutiques physiques elles excellent à construire une expérience client unique, elles ont davantage de mal à intégrer la notion de cohérence, de plaisir de l’achat sur le web et de retranscrire l’ADN d’une Marque sur le digital.

C’est normal, car souvent elles se sont lancées très rapidement sur le web, là où elles avaient mis des années à créer un style, une image, une histoire, des valeurs, des boutiques et un ton particulier dans leur démarche de vente. Tout d’un coup, le web et les nouveaux usages de leur clientèle les a précipités vers un univers inconnu.

Les nouveaux usages

Aujourd’hui, on veut pouvoir acheter à 4h du matin, déposer un avis sur une marque sur une page Facebook avec plusieurs millions de fans, choisir dans le métro son look, assister au défilé aux premières loges directement de son ordinateur, … et ce n’est que le début. Une nouvelle relation client est à inventer et cette remise en question doit être rapide. La Marque Burberry est l’un des exemples les plus marquants de cette prise en compte des nouveaux usages de leur clientèle.

Selon Angela Ahrendts, CIO de Burburry, les réseaux sociaux et les achats mobiles ont complètement changé la donne. Le web, fenêtre ouverte sur le monde, a responsabilisé les Marques par rapport à la maîtrise et cohérence de leur image. Sa vision est que les marques n’ont pas d’autre choix que de devenir des marques digitales et sociales. Face à la rapidité de cette résolution elle s’inquiète du business model des marques qui n’auront pas pris ce virage.

Un accompagnement pour passer au digital

Les marques doivent se faire accompagner pour entrer dans cette ère nouvelle avec un équilibre juste et une vision forte de leur avenir digital. Nous collaborons, par exemple, avec la Marque NAF NAF dont le challenge était justement de trouver cette alchimie pour continuer d’étendre leur réseau de boutiques physiques, mais aussi de redévelopper un lien fort avec une clientèle qui se tournait de plus en plus vers l’achat en ligne. Nous les avons aidés à construire un écosystème digital solide en identifiant avec eux les différents points de contacts avec leur clientèle. Dans un premier temps il a fallu définir où se trouvaient les vrais aficionados de la marque (sur Google ? Facebook ? Twitter ? Pinterest ?…)

Puis trouver le mode de relation cohérent, et le rythme, permettant de communiquer avec eux sur chacun de ces points de contact. Le site de NAF NAF (http://www.nafnaf.com/) et les réseaux sociaux (http://www.facebook.com/nafnaf.com) sont totalement et intrinsèquement reliés les uns aux autres. Cela leur a permis d’innover dans la relation client en mettant en avant des ambassadrices de la marque parmi leurs meilleures clientes. C’est encore aujourd’hui un modèle unique dans la relation entre marque et réseaux sociaux.

Une véritable ADN de la marque à construire

Mais le but pour chaque marque n’est pas de copier coller les voisines. L’enjeu est de véritablement réussir à retranscrire fidèlement l’ADN de la marque dans leur empreinte digitale. Elle se doit donc d’être unique pour chacune.

Créer un site et son Eshop, c’est un énorme travail de plusieurs mois, qui nécessite de regrouper des compétences très différentes, pour avoir une plateforme qui correspond parfaitement à l’image de la Marque. Cela permettra également aussi de développer la notoriété, de continuer d’agrandir le cercle de sa clientèle, et vendre efficacement.

Un travail de chaque jour

Une fois que le site est en ligne, le travail d’animation continue chaque jour. Comme pour une boutique physique, le merchandising des produits doit évoluer régulièrement. Il faut sans cesse développer de nouveaux contenus, optimiser le référencement, étudier de nouvelles fonctionnalités, etc… Si ces évolutions ne sont pas effectuées en permanence, il sera difficile d’accroitre la notoriété, le trafic et les ventes.

Et avec la démultiplication des points de contact sur les réseaux sociaux, une animation permanente est devenue indispensable. Facebook, Twitter et Pinterest demande la même logique d’animation. Vos fans attendent des informations, que vous échangiez avec eux, que vous répondiez à leurs questions, que vous mettiez en place des jeux concours, etc.

De nouveaux outils apparaissent chaque jour

Au-delà de cette immersion nécessaire dans le web, l’autre enjeu qui se dessine est la communication entre la boutique virtuelle et les boutiques physiques. Les boutiques à leur tour se digitalisent avec des écrans vidéos, des tablettes… Le cross canal et la diversification des supports, ordinateur, tablette, mobile sont au cœur des nouveaux usages des clients.

D’ailleurs, vous avez un smartphone et une carte bleue dans votre poche maintenant… Vous pouvez donc, pendant que vous lisez cet article acheter une petite robe NAF NAF, prendre un billet pour Londres sur voyages-sncf.fr et tout parier sur le N°5 sur pmu.fr, à moins que ce ne soit sur Séphora.fr…

Piéger un salarié

Convaincue qu’une factrice ouvrait certaines enveloppes, La Poste avait confondu l’intéressée en faisant passer entre ses mains des lettres piégées, qui avaient la particularité de diffuser une encre bleue si elles étaient ouvertes.

Or, si l’employeur a le droit de contrôler et de surveiller l’activité du personnel pendant le temps de travail, il ne peut pas mettre en œuvre un dispositif de contrôle clandestin. II s’agit en effet d’un mode de preuve déloyal, donc illicite. Dans cette affaire, le recours à des lettres piégées à l’insu du personnel présentait toutes les caractéristiques du mode de preuve illicite. L’employeur ne pouvait donc pas utiliser les preuves recueillies au moyen de ce stratagème, de sorte que le licenciement pour faute grave était sans cause réelle et sérieuse. Cass. soc. 4 juillet 2012, n° 11-30266 FSPB

Par Jean-Luc Scemama, Expert-comptable associé d’Expertise &

Evian : le marketing comme élixir de jeunesse !

Live young, Vivons jeunes ! C’est peut-être la marque Evian elle-même qui, le mieux, applique son slogan. à près de 100 ans, la marque Evian n’a jamais été aussi créative et innovante qu’aujourd’hui. Depuis une quinzaine d’années, cette marque phare du groupe Danone s’est imposée grâce à des supports de communication originaux, touchants… et surtout parfaitement ciblés. 

Crise du marché de l’eau et renouveau

Fin des années 90, le marché de l’eau connaît un vrai bouleversement. Autrefois trusté par les seules eaux minérales, le secteur des eaux en bouteille voit arriver une nouvelle catégorie de boissons, les eaux de source. Moins précises en termes de bénéfices, elles sont surtout moins chères pour les consommateurs. Evian doit donc faire face à un nouvel enjeu, celui de justifier l’écart de prix avec les nouveaux entrants du marché. Si la marque n’est pas en situation de perte de vitesse, elle se doit tout de même de réagir vite pour réaffirmer son positionnement santé qui fait son succès.

Les bienfaits de la boisson sont clairs, mais la marque peine tout de même à se réinventer de manière forte pour rebondir dans la bataille des eaux minérales.

« Une marque n’est jamais aussi claire que lorsqu’elle est associée à un mot. L’eau minérale Contrex par exemple est associée au mot ‘‘minceur’’. Or, le bénéfice d’Evian n’était pas aussi clair dans les esprits. Quand je bois Evian, qu’est-ce que je cherche à faire ? » explique Marielle Durandet, vice-présidente de BETC, l’agence qui gère la communication de la marque depuis vingt ans. C’est finalement le mot « jeunesse » qui sera retenu pour incarner les bénéfices de cette eau minérale.

Le message de la marque prend forme : en buvant l’eau d’Evian, on préserve sa santé pour se maintenir jeune le plus longtemps possible. Le défi de l’agence de communication est alors de trouver la manière de faire passer une idée sans renier le point d’ancrage de la marque qui est d’être l’eau des bébés.

Du discours santé au message qui fait rêver

« Au départ, nous avons essayé d’adopter un discours santé qui rationnalisait les effets d’Evian sur la santé du corps… Mais les gens n’ont pas forcément envie de revivre les cours de science-nat’ de leur enfance ! On s’est donc aperçus que, pour évoquer la jeunesse, il n’y avait rien de mieux que de le faire de manière métaphorique, en parlant à leurs émotions » se rappelle Marielle Durandet.

L’époque a changé, et la santé ne se raconte plus sur un mode scientifique. L’enjeu est de faire plaisir au spectateur en proposant des films drôles, touchants, ou spectaculaires. C’est en partant de ces réflexions que les créatifs de BETC réalisent une publicité qui fera date : le ballet aquatique des bébés. Le thème des bébés, cher à la marque, est mis à l’honneur, mais au second degré pour ne pas restreindre la marque à la simple image des biberons. Ce ballet spectaculaire mis en scène avec des bébés émeut les gens et fait un véritable carton.

Le thème des bébés

Ce film reste aujourd’hui en France la publicité la plus aimée de tous les temps. Les bébés restent depuis la « grammaire » à travers laquelle Evian raconte la jeunesse. Deux ans après le ballet des bébés, la marque sort le même film mettant en scène cette fois-ci des séniors.

A partir de la diffusion de ce nouveau film, les créatifs de l’agence de communication d’Evian comprennent qu’ils tiennent le bon filon pour transmettre cette image de jeunesse. Dans les publicités d’Evian, la jeunesse devient un véritable état d’esprit empli d’enthousiasme, d’envie de vivre et d’émerveillement, quel que soit l’âge de la personne. Et puisque la jeunesse ne se trouve pas ailleurs que dans l’esprit, réveillons le bébé qui sommeille en chacun de nous ! C’est en partant de cette idée qu’Evian sort quelques années plus tard un nouveau film qui marquera fortement les esprits. La publicité est construite comme une série de portraits de jeunes, adultes ou séniors, dans des scènes de leur vie quotidienne, chantant tous « We will rock you », chacun avec leur voix d’enfant.

Cette musique, qui donne la pêche, est si bien accueillie par le grand public qu’elle sort même en disque. Le clip est diffusé partout et cartonne littéralement !

Pour les biberons des bébés… et les cheveux de Madonna !

En 2009, les dirigeants de la marque Evian analysent la présence de la marque au niveau mondial. « Evian était devenue la marque d’eau minérale préférée en France, Suisse, Angleterre et Belgique. Mais elle était également présente dans 140 autres pays dans lesquels elle était perçue comme une marque ‘‘bling-bling’’, une marque de luxe quasi-ostentatoire. L’image d’Evian était complètement schizophrénique. Nous souhaitions alors faire d’Evian une des grandes marques mondiales. Or, une grande marque n’a pas deux images différentes. Il nous fallait donc unifier la communication de la marque » explique Michaël Aïdan, directeur monde de la marque Evian.

Pendant des années, si en France Evian communiquait sur son image d’eau recommandée par les pédiatres, de l’autre côté de l’Atlantique, la marque était surtout associée à Madonna qui utilisait cette eau pour se laver les cheveux ! Il faut dire qu’en Europe, on trouve facilement Evian dans chaque supermarché, tandis que dans beaucoup d’autres pays, comme en Asie ou à Dubaï par exemple, elle n’est vendue que dans les bars d’hôtels de luxe…

Lancement d’un nouveau slogan

Cette volonté d’harmonisation se concrétise très vite par le lancement d’un nouveau slogan pour tous les pays dans lesquels Evian est présent : Live young (vivons jeunes). Pour accompagner ce recentrage d’image, l’équipe marketing d’Evian décide de produire un spot qui sera diffusé au niveau mondial. Problème, seuls deux pays sur les 144 disposent d’un budget publicitaire. La contrainte devient alors de produire un film destiné au web afin de toucher l’ensemble des pays.

C’est dans ce contexte qu’est lancé le fameux spot des bébés-rollers qui tient encore aujourd’hui le record du nombre de vues sur Youtube pour un film publicitaire. Ce ne sont pas moins de 200 millions de personnes qui ont visionné cette pub et ses « remix » !

Pour que la mécanique virale prenne, les équipes de BETC louent simplement un espace publicitaire sur la page d’accueil de Youtube pour 24h. Résultat : au bout de 48h, le spot se retrouve dans son intégralité dans les journaux télévisés de BBC, CBS et Fox News aux états-Unis ! Les bébés-rollers font le tour du monde en quelques semaines. Peu de temps après, le spot est diffusé en France et y rencontre tout de suite le même succès.

Un message encore trop flou

Le succès de la campagne des bébés-rollers est sans appel : désormais tout le monde entend parler des bébés d’Evian. Seul souci, après le raz de marée du spot des bébés-rollers, l’équipe Asie de la marque reste perplexe.

Comment faire comprendre pourquoi la marque met en scène des bébés aux grosses couches qui dansent, aux clients des pays dans lesquels cette eau est perçue comme le summum du luxe ? « Il nous fallait donc rendre le message plus ‘‘fashionable’’ dans ces pays. » raconte Michaël Aïdan.

Les équipes de BETC ont l’idée de ressortir des tee-shirts qu’ils avaient fait fabriquer pour les kits de presse lors du lancement du spot des bébés-rollers. Ces tee-shirts, imprimés d’un corps de bébé, permettent, en les enfilant, de ressembler à un joyeux poupon ! Pour le marché asiatique, Evian crée donc des affiches mettant en scène des personnes de tous âges portant ces tee-shirts. L’idée est de synthétiser ainsi le fait que, quand on boit Evian, on se sent jeune. Les visuels sont réalisés par un photographe de mode afin d’apporter une touche « fashion ».

Le résultat est si concluant que l’équipe marketing d’Evian décide de les diffuser partout dans le monde. Très vite les dirigeants de la marque Evian sentent qu’il faut réaffirmer sa présence sur le web à travers le lancement d’une nouvelle campagne digitale. BETC met au point une application, disponible sur le site et la page Facebook de la marque, qui permet à chacun de prendre la pose dans un des tee-shirts bébé. Les photos sont ensuite intégrées dans l’énorme clip Let’s baby dance qui fait aujourd’hui plus de 10h et présente les photos de plus de 40 000 fans de la marque ! « L’idée était de faire en sorte que les internautes s’approprient la marque. Ce type d’opération interactives marche assez bien sur les ventes et revivifie la marque » explique Marielle Durandet.

De l’eau source de jeunesse à la marque source de jeunesse

Les résultats de cette volonté d’unifier l’image de la marque sont concluants. « Si en 2008, la marque était en décroissance de presque – 10 %, en 2010, Evian a renoué avec une croissance de plus d’1,5 %. Et la tendance semble se renforcer depuis. Nous avons gagné presque 13 points en deux ans seulement » affirme Michaël Aïdan. Mais la marque n’entend pas s’arrêter là… « Nous savions que nous arrivions à enchanter les gens à chaque nouvelle campagne de pub. Mais nous voulions maintenant réussir à émerveiller les gens au quotidien.

Nous avons créé pour cela Evian the source, une plateforme de diffusion de contenus propres à émerveiller les gens. » poursuit le président de la marque. Ce projet novateur de la marque prône une façon de voir la vie et de regarder le monde avec des yeux d’enfants. L’objectif de ce site de curation est de chercher partout sur le web des contenus qui correspondent à l’esprit du « Live Young » d’Evian. Grâce au contenu diffusé par le site The source, les commentaires des fans de la marque sur Facebook sont passés de 100 à 4 500 par jour ! Après s’être imposée comme l’eau qui maintient la jeunesse du corps, la marque s’est attribuée la mission de devenir source de jeunesse d’esprit sur le web. Plus qu’un slogan, la jeunesse est devenue aujourd’hui l’ADN et la mission de la marque Evian !

5 stratégies tirées du cas Evian et que vous pouvez appliquer dans votre entreprise

  1. Trouvez un mot qui résume clairement le bénéfice client que vous apportez. Vos prospects y verront plus clair. Si vous réussissez à faire en sorte que les clients associent tout de suite votre nom à ce mot-clé, alors vous aurez tout gagné !
  2. Ne pensez pas que la viralité fonctionne toute seule. Produisez des contenus de qualité dans vos communications web. Ce n’est pas la mécanique web en elle-même qui entraine la viralité, mais la qualité du contenu qui déclenche « l’effet web ».
  3. Unifiez votre image de marque. Faites en sorte que tous les types de publics auxquels vous vous adressez aient la même image de vous. L’objectif est de gagner en lisibilité sur le marché.
  4. Définissez la mission de votre entreprise pour ses clients. Au-delà du simple fait de vendre ses produits, quel est la raison d’être de votre entreprise ? Vous verrez, avoir cela en tête change tout !
  5. Restez jeune ! Remettez en question régulièrement vos produits, votre communication. Réinventez-vous. Il faut toujours avoir une innovation d’avance sur vos concurrents.