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Avoir un Guest à son événement : combien ça coûte ?

Vous organisez un événement pour le lancement de votre entreprise, de votre nouveau produit, boutique,… Et si vous aviez à vos côtés une personne renommée pour appuyer votre événement et pourquoi pas même créer ce fameux buzz ? C’est possible ! Mais à quel prix ?

Les tarifs des guests varient selon leur cote de popularité actuelle. Et les stars américaines l’ont bien compris. Leurs tarifs sont exorbitants !
On a cherché pour vous les sommes à investir pour s’honorer de la présence d’un people, d’un sportif ou encore d’un intellectuel à votre soirée. 

People 

Les people vous assurent à coup sûr une forte retombée médiatique!
Commençons avec la chanteuse qui ne meurt jamais : Britney Spears ! Elle réclame un million de dollars par apparition. Rien que ça !

Paris Hilton, la riche héritière, se déplace pour 200 000 dollars.
Pour une simple apparition de quelques minutes de Lady Gaga, (on a bien dit apparition : pas de chanson) c’est 2 millions de dollars !

Si vous voulez que beaucoup, beaucoup d’hommes se déplacent à votre soirée, je vous conseille de miser sur Kim Kardashian ! Et cela vous coûtera 300 000 dollars la soirée.

Rihanna ? La chanteuse mondialement connue a été rémunérée 8 millions de dollars pour inaugurer les décorations de Noël d’un célèbre grand magasin Londonien… 

Continuons avec Justin Bieber ! Mais si, vous le connaissez ! C’est l’ado qui fait hurler toute les filles… blond, avec une mèche, et qui chante des chansons d’amour… Toujours pas ? Peut-être que c’est mieux ainsi car sa présence vous aurait coûté 1 million de dollars par heure !

Soyons un peu plus raisonnables ! Nos stars françaises, moins connues, proposent des prix beaucoup plus abordables. Vous pourrez par exemple passer la soirée avec l’actrice Natasha Amal pour 3500 euros.

Sportifs

Si depuis votre tendre enfance vous rêviez de passer un moment avec un grand sportif, sachez que cela est possible, et en plus pour des raisons professionnelles ! Afin que votre marque soit soutenue par le grand Aimé Jacquet ou par l’incontournable David Douillet, il vous faudra débourser 17 500 euros pour chacun.

La tête dans les étoiles ? Offrez à vos invités un moment avec l’ex-astronaute et ambassadeur de l’Unesco, Patrick Baudry, pour 3 500 euros.

Intellectuels

Vous organisez une conférence ? La présence d’un intellectuel vous sera très utile et le plus souvent beaucoup moins chère…
Comptez environ 1 000 euros pour un professeur d’université. 

La journaliste Florence Dauchez (prix Albert-Londres) ou le directeur adjoint de la rédaction du Figaro, Pierre Rousselin, réclament 5 000 euros. Bernard-Henri Lévy, grand écrivain qui surfe sur son succès, vous propose sa présence pour 30 000 euros.

Et si vous décidiez de louer les services d’un Président ? Et bien sachez que vous pourrez avoir Bill Clinton à 200 000 euros la conférence. 

Vous savez tout ! Bonne course !

Visite virtuelle : Google et … surtout les autres !

Zoom sur les visites virtuelles.

Qu’est-ce qu’une visite virtuelle ?

Le terme de visite virtuelle est souvent employé pour désigner de nombreux types de contenus différents, du simple diaporama de photos à la vidéo de présentation d’un lieu en passant par un plan interactif amélioré, il est souvent difficile de savoir de quoi on parle. Néanmoins une norme tend à s’imposer. En effet, le terme de visite virtuelle est de plus en plus utilisé pour désigner des parcours interactifs permettant à un utilisateur de visualiser des espaces à travers des photos (panorama) à 360° comme sur Google Streetview par exemple.

À quoi ça sert et à qui ?

Ce type de contenu est utilisé de façon croissante par les professionnels du secteur de l’immobilier, de l’hôtellerie, des foires et de salons, mais également de l’art et de la culture pour présenter des espaces ou des expositions. L’objectif est de permettre à un internaute de se promener à travers les différentes salles d’un espace depuis un Smartphone, une tablette ou un ordinateur en choisissant son angle de vue et en zoomant sur les différents éléments qui l’entourent. Parmi les différents modes de navigation possibles pour passer d’une salle à une autre, on peut notamment mentionner les plans interactifs, les menus de vignettes ou encore les flèches cliquables. L’intérêt de ce type de visites virtuelles est lié au fait qu’elles peuvent être enrichies de zones cliquables (points d’intérêts ou hotspot) qui permettent aux utilisateurs d’accéder à des contenus textes, photos, audio ou encore vidéo.

Exemple : visite virtuelle du campus d’HEC 

Concrètement les visites virtuelles permettent de présenter des espaces de façon ludique, dynamique et immersive sur un site internet ou une application mobile avec un temps de chargement très faible. L’intégration de ce type de contenus impacte principalement le temps passé par l’internaute sur un site ou une application et par conséquent son engagement vis à vis de l’annonceur. En moyenne, on estime qu’une visite virtuelle intégrée en page d’accueil d’un site permet d’augmenter la durée moyenne de visite d’un internaute de 30%.

Pourquoi les solutions de Google ne sont pas satisfaisantes

Si Google a investi des millions de dollars dans Streetview et ArtProject, ces solutions ne sont toutefois pas satisfaisantes en terme technique et juridique pour les professionnels. En effet, l’ensemble des images réalisées et hébergées par Google accessibles sur Streetview et ArtProject reste la propriété de Google. Il est impossible pour un professionnel de modifier, administrer ou personnaliser ces visites virtuelles dont il ne peut obtenir les sources. Par ailleurs, Google privilégie le volume sur la qualité des images. Celles-ci présentent souvent d’importantes distorsions et sont la plupart du temps peu valorisantes. Enfin les visites proposées par Google sont peu enrichies et ne sont pas accessibles ni sur tablettes ni sur Smartphones ce qui représente un réel handicap alors que plus de la moitié des connexions sont effectuées depuis des terminaux mobiles.

Vue Galerie des Glaces au Château de Versailles par Google

Vue réalisée par une société spécialisée

En définitive si Google a joué un rôle déterminant dans le processus de démocratisation de ce type de média, les sociétés spécialisées semblent aujourd’hui mieux armées pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients dans ce domaine.

Le phénomène Freelances

Un véritable phénomène de société est en train de bouleverser le monde du travail. Entre des entreprises qui demandent plus de flexibilité et des employés qui demandent plus d’indépendance, le travailleur du 21ème siècle sera pour une grande partie, voire une majorité, un «freelance».

Les chiffres sont là pour prouver ce phénomène. Aux Etats-Unis, en 2006, on comptait d’ores et déjà 42,6 Millions de travailleurs indépendants. Et en 2020, d’après une étude réalisée pour Intuit, un éditeur de logiciel, 40% de la population active américaine travaillera comme freelance. Le management au sein des entreprises, la géographie des villes, banlieues et campagnes, l’état lui-même et ses organismes de prélèvement sociaux et fiscaux sont en train de vivre un complet bouleversement.

En France, ils sont déjà 3 millions de travailleurs indépendants de toutes sortes, avec une très forte croissance dans les métiers que l’on appelle «de la connaissance».

Trois tendances lourdes s’entrecroisent et ne font qu’accélérer ce phénomène.

La première, est cette nécessaire flexibilité sur le marché du travail, recommandée par les économistes, souhaitée par les petits et grands patrons, pour mieux s’adapter en temps de crise, mais aussi et surtout à une société où tout change plus vite, où du jour on lendemain le produit ou service que propose une marque peut connaître une croissance très forte, ou au contraire des ventes en chute libre.

La deuxième, c’est évidemment le développement de l’Internet, des métiers qui lui sont liés, et de la possibilité de télé-travailler. La révolution industrielle a poussé les artisans dans les usines. Puis nous avons inventé au 20ème siècle le concept de bureau, lieu où l’on peut travailler en collaborant grâce à une proximité physique avec ses collègues, et où on dispose des outils nécessaires pour remplir sa fonction : téléphone, ordinateur, imprimante, logiciel, etc… Dans une société plus informatisée, et interconnectée, nous avons accès à tous les outils dont nous avons besoin, partout, à tout moment, depuis un simple ordinateur portable, voire une tablette ou un smartphone. Le travail est donc de moins en moins lié à un lieu fixe, et surtout, chacun a accès facilement aux outils nécessaires pour pouvoir le réaliser.

La troisième, c’est l’arrivée sur le monde du travail de la génération dite Y, ou «millennials», qui embrasse parfaitement les nouvelles technologies, et a une vision totalement différente du marché du travail. Ils ont toujours connu le travail avec Internet (depuis un ordinateur ou leur propre smartphone), avec la possibilité de travailler de chez eux, ou à l’inverse de se divertir et communiquer avec leurs amis depuis leur lieu de travail. Travail et vie privée ne font plus qu’un, ce qui a un impact évidemment majeur sur la façon dont on perçoit le travail en terme d’horaires, de lieu, de carrières, etc.

Ces 3 tendances de fond, sont donc des accélérateurs d’un mouvement inexorable où nous deviendrons de plus en plus tous freelances, entrepreneurs, indépendants, c’est à dire où l’on passera de salariés à prestataires de services.

Mon expérience

Au cours des 6 derniers mois, j’ai beaucoup appris sur les freelances. Dans le cadre de la création de Hopwork (aujourd’hui en version «beta» pour les freelances), site web qui permet aux entreprises de trouver facilement des freelances pour réaliser des missions, j’ai rencontré des centaines de freelances. Je les ai rencontré lors des événements que nous organisons bien sûr, mais surtout dans les cafés parisiens qui en journée se transforment en open space de travailleurs de nouvelle génération. Je travaille aussi régulièrement à leurs côtés dans ce que l’on appelle les «tiers lieux» ou espaces de coworking. Car qui dit télétravail, et indépendance, ne dit pas forcément travail depuis la maison et isolement. Ce qui était le cas pour les premières générations de télétravailleurs, qui avaient besoin de connexions réseaux privés et matériels informatiques spécifiques, et donc accédaient depuis leur propre bureau chez eux (ce qui était finalement reproduire la logique du bureau en général, avec les avantages de s’affranchir des transports), n’est plus vrai aujourd’hui. Le freelance a choisi la liberté, en particulier physique, qui lui permet de travailler d’où il le souhaite, parfois de chez lui, certes, mais aussi souvent depuis ces espaces où on retrouve les avantages de lien social du bureau, sans les inconvénients de longs «commuting».

Ce que j’ai appris sur les freelances, c’est d’abord leur implication dans le travail. Travaillant par mission ou projet plutôt que par temps de présence sur un lieu de travail, ils n’ont pas de temps à perdre. Et si ils ont certes en théorie une marge de manœuvre sur leurs horaires de travail, ils ont aussi des contraintes de délais très importantes. Allez visiter l’un des espaces de coworking qui poussent maintenant dans toutes les villes, et vous serez étonnés du silence qui y règne malgré le fait qu’ils sont souvent organisés en open space. Etre freelance, c’est gagner en indépendance mais ce n’est pas prendre du bon temps. Et en bons gestionnaires, ils mesurent précisément le temps passé sur chaque mission pour s’assurer de la rentabilité de leur travail.

J’ai aussi appris, que en plus de faire leur métier, qu’ils soient développeurs, webdesigner, concepteur-rédacteur, motion designer, illustrateur, traducteur, consultant en référencement, chef de projet… ils sont tous aussi directeur marketing et commercial de leur propre entreprise. D’abord, tous ont un site ou un blog, voire les deux, et sont évidemment présents sur les réseaux sociaux ouverts tel que Twitter, pour faire la promotion de leurs services. Ensuite, ils se doivent d’être présents dans les événements où ils vont pouvoir «networker» pour trouver de nouveaux clients ou prescripteurs (souvent d’autres freelances). Et bien sûr, ils doivent fidéliser leurs clients et en gagner de nouveaux. Ils n’ont plus un patron à qui reporter, mais des clients, ce qui n’est pas toujours plus facile, souvent le contraire.

Les freelances sont aussi et avant tout des entrepreneurs. Ils doivent gérer une comptabilité, payer leur TVA, impôts, réaliser des contrats… Et bien sûr, ils doivent mesurer leurs revenus, leur chiffre d’affaires, et leurs charges, gérer le recouvrement de factures, leur cash flow, toutes les fonctions que doit prendre en charge tout bon gérant d’entreprise.

Malgré l’incertitude de revenus, malgré les pressions des clients, malgré le fait d’avoir à occuper des fonctions de gestionnaire, marketeur et commercial qui ne sont pas toujours leurs points forts, et en aucun cas leur «métier», malgré tous les aléas qui font que ce mode de vie ne correspond pas à tout le monde, j’ai aussi remarqué une chose, les freelances sont heureux ! Très difficile d’établir des statistiques, mais il est fort probable qu’ils soient plus épanouis que beaucoup d’employés de grandes entreprises, même celles où l’emploi à vie (ou presque) reste encore la norme. En tout cas, pour ceux qui travaillaient auparavant dans une structure plus «classique», une majorité disent clairement être plus heureux dans leur nouvelle vie.

C’est probablement toutes ces contraintes et incertitudes, qui poussent à se dépasser, se remettre en cause, se former, se repositionner, se vendre, qui rendent aussi le travail plus riche. Et c’est aussi l’indépendance de temps et de lieu, malgré le fait que la plupart d’entre eux travaillaient pendant les ponts de mai alors que la France était en vacances, qui leur donne une liberté qui n’a pas de prix.

De ces 6 mois, de toutes ces rencontres, je ressors d’autant plus convaincus que nous vivons un changement de société profond sur l’organisation du travail. Les entreprises, les états et les travailleurs vont devoir s’y adapter. Un blogueur espagnol il y a quelques jours, proposait même aux jeunes Espagnols (au chômage pour plus de 50% d’entre eux), de ne plus utiliser le mot «chercher» du travail, mais le mot «créer», «réinventer», «fabriquer» son propre travail.

De façon très pratique, les entreprises doivent s’adapter à ce phénomène. Les entreprises qui à l’avenir auront le plus de succès seront celles qui sauront coordonner et synchroniser de la meilleure manière cette force de travail indépendante, selon les cycles, selon les projets, en ayant la possibilité d’accéder à des talents sur des sujets de plus en plus précis. Elles seront les dépositaires de marques, et d’un noyau dur d’employé, autour duquel gravitera une communauté de travailleurs indépendants qu’il faudra apprendre à recruter, coordonner, motiver.

Dirigeants d’entreprise qui demandez souvent à juste titre des améliorations sur le marché du travail en France, en particulier sur sa flexibilité, ne passez pas à côté de ce phénomène qui est une tendance lourde, partout dans le monde. Vous avez près de vous une force de travail talentueuse, disponible, et surtout incroyablement motivée. Dans la conjoncture économique actuelle, voilà une bonne nouvelle !

Un créateur d’entreprise doit-il avoir son propre compte Twitter ?

La semaine dernière, la responsable Marketing de @FAGUOshoes est venue nous voir avec mon associé, en nous disant qu’il nous fallait un compte TWITTER en temps que créateur ! Que celui « Corporate » de la marque commençait à avoir de l’audience, mais qu’il nous fallait encore faire aboutir les choses…

Sur le coup je me suis dit que je perdais déjà suffisamment de temps avec les réseaux sociaux pour ne pas me rajouter en plus un compte Twitter !
Mais après une bonne nuit de réflexion, je me suis dit que c’était un bon moyen pour moi de véhiculer les valeurs de la marque FAGUO, et aussi mes propres valeurs !

En effet, le dynamisme, la mode, et la dimension responsable de FAGUO ont été inspirés, et surtout ont été développés par de nombreuses lectures qui avait chacune un intérêt certain pour nous faire murir !

A ce titre, je me disais que les partager sur un réseau social était important, pour essayer de retracer ma manière de voir la mode, les chaussures, la dimension responsable, la vie entrepreneuriale qui n’annonce, contrairement aux journaux télévisés, que des bonnes nouvelles ! (Enfin toujours plus souvent que les JT)

J’ai donc choisi cette thématique là pour mon compte Twitter personnel.
@FredMugnier défendre les valeurs de libre choix d’entreprendre !!

L’idée au delà d’avoir un compte TwitterCorporate, c’est aussi pousser une passion particulière, dans mon cas : l’entreprenariat !!!

Alors avant d’être trop as been, je vous propose de me suivre @FredMugnier et de suivre @FAGUOshoes 😉

Les Français préfèrent les entreprises éthiques et humaines

Résultats d’une étude signée Opinionway pour Dragon Rouge, révèle que la majorité des Français préfèrent les entreprises éthiques et humaines.

La crise économique et la crise de confiance qui bouleversent la société actuellement imposent une nouvelle façon d’envisager les fondamentaux de l’entreprise.

A l’occasion de la sortie du livre Business isBeautiful de Dragon Rouge, le groupe français de design a souhaité interroger les Français sur les critères qu’ils estiment essentiels pour définir la réussite d’une entreprise, sa capacité à se mobiliser pour la société dans son ensemble et les leçons à tirer de la crise. 

Pour près de 9 Français sur 10 , le succès d’une entreprise c’est aussi bien la capacité de l’entreprise à s’adapter et imaginer de nouveaux modèles (innover) (93%), dégager des bénéfices (90%) que son engagement dans une démarche d’épanouissement des collaborateurs (89%) ou l’équilibre de la redistribution des bénéfices (88%) qui permettent de donner à voir le succès d’une entreprise. 

Une entreprise éthique et humaine, les deux critères clefs selon les français

Pour une large majorité des personnes interrogées, le succès d’une entreprise ne se résume plus seulement à sa santé financière. Il se mesure à l’aune d’un faisceau d’indicateurs : économiques ET éthiques.

Le chiffre d’affaires semble moins important que l’aspect éthique et humain, avec 84% des Français pour lesquels il s’agit d’un indicateur important et moins de 30% pour lesquels il est très important. 

De fait, pour les Français, pérenniser une entreprise exige une prise de conscience de l’importance qu’ont les salariés comme valeur ajoutée de l’entreprise. 

Pour près de 90% d’entre eux être attentifs aux collaborateurs(89%), les associer aux résultats de l’entreprise (89%) et créer un cadre de travail générateur de satisfaction (88%) sont des facteurs clés de la performance durable d’une entreprise. 

Innover/créer : l’importance pour les Français de trouver de nouveaux équilibres

L’importance de l’innovation est soutenue par 33% des Français, et notamment par les inactifs (41%), suivie de près par l’importance d’avoir une stratégie claire (32%) et de bien répartir le travail et les responsabilités (28%). Enfin, les Français souhaiteraient que les entreprises retiennent de la crise l’impact porté sur la situation globale de la société (24%) ou encore l’importance de reconnaître ses erreurs (20%). 

Des entreprises éloignées des problématiques sociétales 

Pour la majorité des Français, les entreprises se sentent peu concernées par le sort de la société (58%). Pour près de 30%, elles ne se sont pas du tout concernées.

 Seuls 12% d’entre eux estiment que les entreprises se sentent concernées et tendent à se mobiliser pour faire bénéficier l’ensemble de la société de sa propre réussite, idée davantage partagée par les Français de moins de 30 ans (16%) et les salariés d’entreprises de moins de 50 salariés (18%).

Pour Jean-Baptiste Danet, DG groupe de Dragon Rouge, membre du comité directeur de Croissance + et auteur de l’ouvrage Business isBeautiful « Nous souhaitons réfléchir à un autre modèle d’entreprise. S’il est facile de mesurer des résultats en termes de bénéfices, le concept même de création de valeur est un accomplissement bien plus important. La crise de ces cinq dernières années, c’est aussi l’opportunité d’innover en inventant de nouveaux modèles, de pousser la réflexion dans ses retranchements pour trouver de nouveaux points d’équilibre notamment entre l’humain et le succès économique».

Méthodologie

– Échantillon de 1010 français, représentatif de la population française, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

– Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 1 à 3 points.

– Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web Interview)

– Le terrain a été réalisé du 10 au 11 avril 2013

– OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252

La cession de parts sociales à 1 € symbolique

Oui à la cession de parts sociales pour 1 € symbolique ! Mais attention… à utiliser avec prudence !

La validité de la cession de parts sociales pour 1€ symbolique

A bien y réfléchir la cession de parts sociales pour 1€ symbolique est plutôt attrayante. Toutefois, l’opération n’est pas sans risque si l’on se réfère à la jurisprudence en la matière. En effet il a été décidé que la vente consentie sans prix réel et sérieux est affectée d’une nullité absolue soumise à la prescription trentenaire de droit commun (Cass. com., 23 oct. 2007, no 06-13.979). La Cour de cassation a reconnu la nullité absolue de la vente pour absence d’un élément essentiel du contrat. Etant précisé que depuis la réforme de 2008, les actions en nullité sont soumises à un délai identique de cinq ans (pour les actions personnelles ou mobilières).

La cession de parts sociales obéissant au droit commun de la vente, il est de jurisprudence constante que la validation de la vente passe par la stipulation d’un prix réel et sérieux (Cass. com., 25 janv. 2005, no 01-12.165 , Cass. com., 11 juin 2003, no 00-17.222). De sorte que la stipulation d’un prix fictif entraînera la nullité absolue du contrat pour inexistence du prix.

En revanche, la stipulation d’un prix symbolique peut être valable dès lors qu’elle correspond à la valeur économique des droits sociaux, ou que la cession a pour contrepartie, une autre prestation que le prix symbolique (Cass. com., 3 janv. 1985, no 83-15.520 ; Cass. com., 11 févr. 1992, no 90-10.129). Etant précisé que le risque d’une telle opération réside dans la possible requalification de la cession en donation déguisée, ou de voir sa validité remise en cause. La question est de savoir si la cession pour 1€ symbolique est considérée comme un prix sérieux. En la matière, la jurisprudence de manière constante y répond par l’affirmative.

Même si la cession de parts sociales pour prix symbolique est licite, il n’en demeure pas moins que la jurisprudence en fixe les contours.
Revenons un instant sur le raisonnement qu’opère la Cour de cassation : un prix de cession excessivement bas ne correspond aucunement à un prix dérisoire ou à une absence de prix. Le principe est relativement simple : La cession pour 1€ symbolique est valide, mais est subordonnée à une contrepartie autre que le prix ! (C.A. Paris, 9 septembre 1997 : Bull. Joly Sociétés 1998, § 4, p. 20). La valeur de la chose cédée, objet du contrat doit être proportionnelle au prix de la vente, de manière à ce qu’il soit considéré comme sa contrepartie.

Une opération intéressante qui doit être maniée avec prudence

L’opération est admise car elle est souvent conditionnée à la prise en charge d’un passif, considéré comme une contrepartie. En d’autres termes le cédant cède au cessionnaire la charge du passif pour 1€ symbolique. Ce passif peut même être envisagé comme un passif futur, de telle sorte que le cessionnaire prendra en charge les coûts liés à la cessation d’activité, par exemple.
Les cessions à prix symbolique portent souvent en pratique sur les entreprises en difficultés compte tenu du poids du passif. Le cédant doit, tout de même s’assurer de la viabilité de la reprise de manière à éviter que sa responsabilité soit mise en jeu. Le licenciement d’anciens salariés par le nouveau repreneur peut être constitutif d’un contentieux.

Par ailleurs, il est également recommandé aux parties de faire appel à un tiers expert, pour déterminer la valeur des parts sociales. Une analyse sérieuse et rigoureuse de la santé financière de l’entreprise doit être réalisée au préalable. Une attention particulière doit être portée sur ce point, pour éviter la nullité de la dite opération. 
Le prix de la cession, en apparence faible, reflète en réalité la valeur du passif qui devra apparaître de manière significative sur les documents comptables. L’opération n’est justifiée qu’eu égard à l’analyse financière de la société.
D’aucuns pensent souvent à tort, que la cession à prix symbolique peut être réalisée du simple fait que la société ne dégage pas de chiffre d’affaire depuis quelques années, ou que celle-ci est en sommeil. En réalité, l’appel à un comptable est déterminant pour la réussite de l’opération. Même si le coût de l’intervention de cet expert peut s’avérer élevé, il a au moins le mérite de sécuriser la cession.

Les parties doivent être vigilantes pour éviter un redressement fiscal

L’opération, certes séduisante, peut avoir des conséquences bien plus graves en pratique. En outre, il est fortement recommandé aux parties de ne pas sous-évaluer la valeur des parts sociales. En somme, l’absence de réelle contrepartie, autre que le prix symbolique, expose les parties à un possible redressement fiscal, d’où l’importance de l’intervention du tiers expert.
Par conséquent, la cession des parts sociales à prix symbolique doit être utilisée avec prudence.

En l’espèce, une importance toute particulière doit être accordée à la rédaction de l’acte. Ainsi les rédacteurs de l’acte doivent veiller au contexte économique global de l’opération, pour que le cédant et le cessionnaire ne soient pas lésés.

L’opération présente un avantage certain, celui de permettre au cédant, de céder ses parts sociales pour ne pas avoir à subir une trop lourde charge. Pour le cessionnaire, il s’agira d’acquérir les parts à une somme symbolique, moyennant une contrepartie.

Autre possibilité en matière de cession de parts sociales : le prix déterminable

L’article 1591 du Code civil dispose que le prix doit être déterminé, ou désigné par les parties. En d’autres termes le prix peut être objectivement déterminable.
En somme, la cession de parts sociales dont le prix est défini en fonction d’éléments dont la valeur exacte sera fixée par un bilan établi par un cabinet extérieur est également licite (Cass. com., 18 juin 1996, no 94-17.327, RJDA 1996, no 1202).
Les parties ont également la possibilité d’inclure dans l’acte de cession, une clause d’earn-out en vertu de laquelle le prix d’une cession d’actions dépendra de la valeur réelle de l’entreprise, et de l’évolution des résultats à venir. Cette pratique est licite car elle assure une déterminabilité suffisante du prix (Cass. com., 10 mars 1998, no 96-10.168, RJDA 1998, no 865).

En définitive la cession à 1 € symbolique oui, mais pas sans risque.

Les MOOCs : Un nouveau modèle pour l’éducation ?

Avec les MOOCs (cours en ligne ouvert à grande échelle), vous pouvez aujourd’hui être recruté par Google après avoir suivi depuis votre salon un cours gratuit dispensé par les meilleurs spécialistes internationaux. Après la musique, la pornographie ou la presse, l’éducation supérieure est-elle en train de vivre sa révolution numérique ?

Qu’est-ce qu’un MOOC ?

Un MOOC est un cours massif ouvert et en ligne (Massive Open Online Course):

  • Massive : Le nombre d’élèves n’est pas simplement un indicateur de succès pour un MOOC, c’est un pré-requis. L’investissement en temps et en ressource nécessaire au lancement du cours n’a de sens que si un grand nombre d’étudiants participe. Un grand nombre d’étudiant est également une condition sine qua non pour qu’émergent des discussions dynamiques sur les forums du cours, et que soient spontanément organisées des vidéoconférences entre élèves, voire même des rencontres hors ligne.
  • Open : Quiconque possédant une connexion internet doit pouvoir participer. C’est aux élèves de s’assurer qu’ils ont les compétences et le temps nécessaires pour aller jusqu’au bout du cours.
  • Online : Même si les étudiants organisent parfois spontanément des rencontres hors ligne, l’intégralité d’un MOOC doit pouvoir être suivie en ligne (enseignements, examens, interaction entre étudiants, questions à l’équipe pédagogique, etc.).
  • Course : Un MOOC est un cours avant tout. Comme n’importe quel cours, un MOOC est donc structuré avec des objectifs pédagogiques, des phases de restitutions des connaissances, etc (un cas particulier baptisé xMOOC consiste à faire produire les cours par les participants eux-mêmes).

Quelle est l’origine des MOOCs ?

Le Massachusetts Institute of Technology lance dès 2001 un projet visant à rendre disponible gratuitement en ligne l’intégralité de ses documents éducatifs (support de cours, examen, correction, etc.). De nombreux autres organismes suivent progressivement cette démarche baptisée « open courseware », certains allant même jusqu’à filmer des cours magistraux.

Parallèlement, Salman Khan commence à enregistrer et mettre en ligne de courtes vidéos pour expliquer via Youtube des concepts mathématiques de niveau collège à ses cousins. Khan Academy compte aujourd’hui chaque mois plus de 6 millions d’utilisateurs actifs.

Bien que l’acronyme lui soit antérieur, le véritable essor des MOOCs commence en octobre 2011 quand Sebastian Thrun, professeur d’informatique à Stanford et fondateur de Google X (le laboratoire interne de Google travaillant notamment sur les voitures autonomes et les lunettes à réalité augmentée) annonce que son cours d’introduction à l’intelligence artificielle sera rendu disponible gratuitement en ligne. En quelques semaines, 160 000 personnes du monde entier s’inscrivent.

Deux mois plus tard, après avoir réussi le même examen que les étudiants de Stanford, 23 000 participants obtiennent le certificat de complétion. Les meilleurs d’entre eux se voient offrir l’opportunité d’une mise en relation avec les plus belles entreprises de la Silicon Valley.

Quelle est l’ampleur du phénomène ?

Le New York Times a baptisé l’année 2012 : “année des MOOCs”. Time magazine a reconnu Salman Khan comme une des 100 personnes qui comptent en 2012, avant d’également mettre à l’honneur Daphne Koller et Andrew Ng (co-fondateurs de Coursera, la plus grande plateforme actuelle par le nombre de cours) dans son édition 2013.

Depuis le cours d’intelligence de Stanford, de nombreuses plateformes de cours ont été crées, chacune rassemblant un nombre grandissant d’institutions d’enseignement supérieur. Coursera, la plus connue d’entre-elles, compte près de 3,7 millions d’inscrits pour 70 partenaires proposant plus de 370 cours.

« Les fondamentaux de la gestion de projet » de l’école Centrale Lille, « Conception et mise en oeuvre d’algorithmes » de l’école Polytechnique ou « Les fondamentaux du droit d’auteur » de la Harvard Law School… quoi que vous souhaitiez apprendre, il y a un MOOC pour ça !

Altares : Etude sur les comportements de paiement des entreprises

Analyse altares au 1er trimestre 2013

Les grands retards de paiement inter-entreprises au plus haut en Europe depuis trois ans.

 9,1 % des entreprises européennes règlent leurs fournisseurs avec plus de 30 jours de retard.

Les entreprises tentent de résister en France, tandis qu’elles décrochent en Italie et plongent au Portugal.

Les retards de paiement des entreprises européennes s’établissent à 13,8 jours en moyenne sur le premier trimestre 2013 et s’éloignent un peu plus du niveau d’avant-crise (12,5 jours). C’est ce que révèle l’étude trimestrielle Altares basée sur les balances âgées des entreprises1.

Traduction de cette dégradation, seules 42,4 % des entreprises européennes règlent leurs factures à l’échéance, c’est-à-dire à la date convenue contractuellement avec le fournisseur.
Mais plus que la proportion de bons payeurs, le taux de retards supérieurs à 30 jours est davantage le marqueur de la santé financière des entreprises. Ces grands retards de paiement sont symptomatiques d’une trésorerie très dégradée et d’une poursuite d’activité compromise. Désormais, 9,1 % des entreprises européennes reportent leurs paiements d’au moins 30 jours ; ce taux est le plus élevé depuis le printemps 2010, soit depuis trois ans. À titre de comparaison, au plus fort de la crise la proportion de grands retards avaient atteint 10 % ; situation vers laquelle on tend actuellement.

Les comportements de paiement se tendent sévèrement en Italie (près de 19 jours de retard en moyenne) et au Portugal (au-delà de 31 jours). L’Allemagne (environ 6 jours) reste vertueuse mais des tensions apparaissent. La France (12,3 jours) enregistre pour le quatrième trimestre consécutif une lente mais régulière dégradation.

La dégradation des conditions de paiement s’accélère dans les pays du sud de l’Europe

Sur le premier trimestre 2013, les entreprises espagnoles règlent leurs factures avec un retard de 18,7 jours soit 5 jours au-dessus de la moyenne européenne et encore 4 jours au-dessus des valeurs de 2008. Les grands retards au-delà de 30 jours, diminuent mais 13,5 % des entreprises reportent encore leurs paiements.

Au Portugal, le retard moyen de paiement franchit la barre des 31 jours à 31,6 jours au plus haut sur dix ans. Désormais plus d’une entreprise portugaise sur quatre (25,1 %) décale ses paiements d’au moins 30 jours après l’échéance.

En Italie, le retard moyen de paiement se situe à 18,8 jours. Le pays revient à ses valeurs de crise, la dégradation est rapide sur un an. Plus de 15 % des entreprises affichent des grands retards au-delà de 30 jours, soit 4 % de plus sur un an.

L’Allemagne, la référence ; les Pays-Bas le bon élève

Les entreprises allemandes continuent de montrer l’exemple à tous leurs partenaires commerciaux européens : 78,1 % respectent les délais de paiement. Ce taux recule néanmoins de 0,7 % sur trois mois, signe que les tensions économiques touchent aussi les entreprises allemandes. Aux Pays-Bas, plus d’une entreprise sur deux (52,6 %) respecte les dates d’échéances, une augmentation de 2 % par rapport au dernier trimestre 2012. De surcroît, moins de 4 % des entreprises néerlandaises reportent leurs paiements de plus de 30 jours. Le retard moyen de règlement tombe à 8,1 jours.

Le Royaume-Uni et la Belgique résistent

Au Royaume-Uni, les retards de paiement s’apprêtent à tomber sous les 15 jours après avoir approché 19 jours durant la crise. 9,3 % des entreprises reportent leurs paiements de plus de 30 jours au-delà de la date d’échéance prévue, c’est 5 % de moins que pendant la crise. Cependant, seulement 29,5 % des entreprises payent leurs factures sans retard contre 30,2 % trois mois plus tôt. C’est encore moins qu’en France.

La Belgique confirme l’amélioration des comportements de paiement engagée depuis l’été 2010. Le retard de règlement moyen a été ramené de 14,6 jours à 11,1 jours. Toutefois, les longs reports ont tendance à augmenter ; 6,2 % des entreprises belges décalent leurs paiements fournisseurs d’au moins 30 jours au-delà des délais négociés contre 6,1 % trois mois plus tôt et 5,9 % il y a six mois.

En France, la conjoncture pèse sur les micro-entreprises et les TPE

Sur le premier trimestre 2013, seulement 31,2 % des entreprises françaises règlent leurs factures dans les délais prévus. Ce taux se dégrade lentement mais régulièrement depuis quatre trimestres. Il s’établissait, un an plus tôt, à 33,2%.
36,6 % décalent leurs paiements jusqu’à 15 jours après la date prévue sur la facture, soit 10 % de plus que la moyenne européenne (27,4 %). 26,4 % payent leurs fournisseurs avec des retards de 16 à 30 jours : ce taux est supérieur de plus de 5 % à la moyenne européenne et au plus haut depuis le printemps 2011.

Sur les retards les plus importants, ceux de plus de 30 jours, les entreprises françaises se comportent mieux que leurs concurrentes européennes. 5,6 % (taux quasi stable), contre 9,1 % en Europe, repoussent le paiement des factures d’au moins un mois.

En quelques chiffres

À peine une Entreprise de Taille Intermédiaire et Grande Entreprise sur dix paye ses fournisseurs sans retard (9,6 %) sur le premier trimestre 2013. Ces grands acteurs économiques règlent leurs fournisseurs (55,2 %) avec des retards majoritairement compris entre 1 et 15 jours.

Moins d’une PME (10 à 249 salariés) sur quatre (23,6 %) respecte les dates d’échéance et 28,9 % (+ 0,4 %) reportent les règlements de 15 à 30 jours, confirmation des tensions de trésorerie des PME.

La dégradation de la conjoncture économique semble davantage peser sur les micro-entreprises (< 10 salariés). Ces petites entreprises sont désormais moins de 37 % à pouvoir encore respecter les dates de facture. Ce taux s’érode régulièrement depuis le printemps 2012. Il était de 39 % au T2 2012, de 38,1 % au T3 2012, de 37 % au T4 2012 et tombe à 36,7 % ce premier trimestre 2013.

Par secteurs

Le transport et la logistique

Ils présentent des comportements de paiement moins vertueux que l’ensemble des entreprises. 18,2 % (31,2 % pour l’ensemble des activités) des acteurs règlent leurs fournisseurs sans retard et 35,4 % avec un retard de 15 à 30 jours (26,4 % pour l’ensemble des activités).

L’hébergement, la restauration et les débits de boisson

22,4 % des acteurs payent leurs fournisseurs sans retard, c’est 0,6 % de moins que fin 2012. Les retards supérieurs à 15 jours augmentent (44,5 % soit + 1 % en trois mois). Les tensions sont fortes en particulier dans la restauration où plus d’un restaurateur sur dix reporte ses règlements de plus de 30 jours.

L’industrie

Le taux de règlements effectués sans retard est quasi stable à 26,2 %. Cette stabilité masque toutefois un transfert de légers retards vers de plus importants. Ainsi, les reports de moins de 15 jours reculent de 43,5 % à 43,1 % tandis que ceux de plus de 30 jours augmentent de 30,3 % à 30,7 %.

Les services aux entreprise

Ils présentent, comme l’industrie, un taux de paiement effectués sans retard à 26,2 % mais en recul de 0,3 % sur trois mois.

Le commerce

Il se situe dans la moyenne de l’ensemble des activités avec 31,2 % d’entreprises respectant les dates d’échéance ; ce taux est en baisse de 0,3 % sur trois mois.

La construction

Il reste globalement le secteur le plus respectueux des délais de règlement. 40,1 % des entreprises de ce secteur payent leurs fournisseurs sans retard ce premier trimestre 2013. Ce taux est, toutefois, en baisse de 0,6 % sur trois mois et 3,7 % sur un an. Le bâtiment, en particulier, est sous tension. 25 % des acteurs reportent désormais le paiement de leurs factures de plus de 15 jours (+ 0,6 % sur trois mois).

L’administration présente elle aussi des comportements de paiements moins favorables

les organismes administratifs sont 35,6 % à respecter les dates d’échéance contre 36,6 % il y a trois mois. Les retards de moins de 15 jours sont en hausse (38,1 % contre 37,4 %) mais également ceux de 15 à 30 jours (22,9 % contre 22,4 %).

« La directive européenne révisée, cherchant à lutter contre les retards de paiement dans les transactions commerciales, est entrée en vigueur le 17 mars 2013. Elle vise à redonner aux PME la trésorerie qui leur fait défaut en encadrant les délais de règlement du public et du privé et en contraignant les mauvais payeurs », rappelle Thierry MILLON, Responsable des analyses Altares.

« En effet, le non-respect des délais de règlement constitue bien un frein majeur à la compétitivité des entreprises. Le manque de trésorerie des entreprises, et plus largement de financement, hypothèque leur croissance et les fragilise gravement. Ce début d’année, l’analyse des comptabilités clients, c’est-à-dire le constat de la réalité des transactions, confirme la difficulté des affaires mais surtout en mesure les effets : les grands retards de paiement sont plus nombreux en Europe. Or, nous le vérifions en permanence, le seuil des 30 jours de retard est révélateur de tensions financières fortes. Si les entreprises qui « jouent la montre » décident de décaler leurs règlements de quelques jours, celles en plus sérieuses difficultés n’ont, en revanche, plus d’alternative ; elles doivent repousser davantage le paiement des factures. Le risque de voir ces entreprises déposer le bilan augmente alors brutalement. Le rythme des défaillances d’entreprises pourrait donc bien s’accélérer en Europe.

En conclusion

Il est donc essentiel que les acteurs économiques redoublent d’attention sur la qualité des paiements de leurs clients. Pour bien connaître ses partenaires commerciaux trois recommandations de bon sens peuvent être rappelées : Tout d’abord, organiser ses bases métiers pour s’assurer de disposer d’une information précise, à jour et exploitable sur chaque compte client ; Ensuite, en France comme à l’international, « recruter » des partenaires commerciaux non seulement solides mais surtout bons payeurs ;
Et enfin, gérer les risques financiers liés à ces partenaires. Rappelons le, une défaillance sur quatre est due à des retards de paiement.
»

Renseignement : Thierry Millon – Responsable des études Altares 04 72 65 15 51

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L’imprimante 3D va révolutionner notre quotidien

Dans les publications, les imprimantes 3D sont souvent évoquées de façon floue comme un rêve de geek. Elles n’en constituent pas moins une nouvelle façon de produire, une innovation de l’importance de la sidérurgie en son temps, toutes proportions gardées. Et tout ça, à moindre coût ! Pas de risque ! Que sont les imprimantes 3D ? Comment en tirer profit ? Voici un bref exposé pour vous convaincre d’investir dans cette nouvelle technologie.

Une révolution technologique

Les imprimantes 3D sont le digne héritage de la production assistée par ordinateur. Le produit à imprimer est d’abord conçu dans les moindres détails sur un logiciel. Ensuite, les composants sont déposés couche par couche pour créer un objet en volume. Le principe est le même que pour une imprimante classique. La technique est d’ailleurs aussi appelée « production additive » car, contrairement à une machine outil classique, l’imprimante 3D ne découpe pas dans la matière, elle en dépose pour constituer l’objet. Une façon radicalement nouvelle de produire !

Produire mieux, à moindre coût

Toute la production actuelle pourrait être bouleversée. Les imprimantes 3D remettent en cause la façon même dont nous produisons les objets. Bientôt, la production de masse deviendra caduque. Les imprimantes 3D créent toute forme d’objets de consommation à la demande, certes avec des délais longs au regard du temps que met une entreprise de l’industrie classique à produire une unité marginale, mais apte à répondre à une demande ponctuelle. Finis les flux tendus ! Cap vers une individualisation absolue de l’offre ! Comprenez bien ce que cela veut dire : une réponse aux désirs les plus fous du client, une baisse des coûts de fabrication due à la suppression des stocks, une production au détail, au plus près des exigences de qualité…

Un investissement alléchant à terme

Le prix des petites imprimantes 3D est désormais accessible : comptez environ 1500 euros pour les petits modèles. Les particuliers peuvent même s’en procurer dans certaines surfaces. Les machines de qualité peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les designers web sont bien positionnés sur ce marché prometteur, mais pas que ! Imaginez-vous produire les pièces détachées de voitures totalement design, depuis les roues à la carrosserie. A terme, il sera sûrement possible à une entreprise de concevoir elle-même les composants de nouveaux objets de consommation, à partir de composants synthétiques de caoutchouc, de plastique ou de métal ! Le droit des entreprises devra même s’adapter à ce nouveau changement. Comme dans les romans de science fiction, la machine incroyable pourra cracher les inventions, autrefois impossibles, selon notre bon plaisir. Mais il faudra toujours un entrepreneur pour définir les tendances et se charger de l’offre ! Attention, impression !

Petites révolutions, grandes idées business

  • L’impression 3D se décline en deux sous catégories : l’imprimante pro, utilisée par les entreprises, et l’imprimante « personnelle », beaucoup plus sommaire, accessible au niveau des prix, mais aussi plus imprécise. En les deux, des techniques de stéréolithographie permettent de concevoir des prototypes pour les futurs produits. Idem pour les maquettes ! Le secteur de l’urbanisme pourrait en profiter. Une aubaine pour les entrepreneurs que vous êtes.
  • Dans le même acabit, l’imprimante peut réaliser des impressions à partir de papier de bureau, pour produire des… objets ! Une vraie révolution quand on connaît les tendances et la nécessité du développement durable !
  • Au MIT, des chercheurs travaillent en s’amusant à créer de la nourriture par fines couches ! La pizza entièrement imprimée est née !
  • Les scientifiques réfléchissent à une utilisation massive en vue de reconstituer la grande barrière de corail, usée par les dégâts environnementaux.
  • Les imprimantes 3D pourraient bouleverser le monde de la santé ! On pourra d’ici quelques temps scanner une blessure et reconstituer le tissu humain à partir de cellules du patient même ! Un rein a récemment été scanné et on peut s’attendre à de grandes avancées quant aux problèmes de don d’organe.
  • Au Japon, on peut scanner le ventre de maman pour obtenir une « figurine » de fœtus en lieu et place d’une imagerie noire et informe. Bizarre, mais rigolo.