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Après la sieste, allons goûter du logiciel !

À l’origine, une initiative de Julien Dorra et de Jonathan Perret. Aujourd’hui, c’est un phénomène qui se produit un peu partout et qui prend de l’ampleur. Son nom ? Les « coding gouter ». Le but ? Tout simplement, apprendre les bases du codage logiciel, tout en goutant. Ah oui, au fait, vous ne pouvez y assister qu’en présence de vos enfants. Explication. 

Tout commence en 2011. Jonathan Perret, développeur logiciel, et Julien Dorra, consultant en créativité technologique, se posent la même question : comment partager avec leurs filles la passion du codage ? Plutôt, comment apprécier ensemble la créativité découlant du code ? Même si seul Jonathan en a fait son métier, ils sont tous deux férus de programmation depuis leur plus jeune âge, qu’ils ont appris en autodidacte. Ils cogitent, ils se renseignent. D’abord le fond. Faut-il créer une appli iPad, ou plutôt rester sur des logiciels ? Puis la forme. Un cours, un atelier ? Sachant que la vie de famille peut déjà être très chargé, entre les sorties et les impératifs familiaux.

Et puis, un jour de décembre 2011, ils se lancent. Jonathan invite pour un gouter pas comme les autres plusieurs parents, accompagnés de leurs enfants de 5 à 16 ans, de gâteaux, et de bonne humeur. Pas de cours, pas d’atelier. Tout simplement un gouter festif. 

Le bon format pour apprendre

Leur credo (que l’on peut retrouver sur leur Facebook https://www.facebook.com/groups/codinggouter) résume le mouvement : On n’apprend (toujours) pas la programmation à l’école ? Amusons-nous avec nos enfants à coder en mangeant des gâteaux et des bonbons ! 
À l’aide d’un animateur, c’est 3h30 qui s’écoulent au gré de la curiosité des enfants. Des outils de codage semi-visuels à la portée de tous sont utilisés, comme Scratch ou RobotZone. Des petits passionnés tentent même d’utiliser X-code, le logiciel de développement d’Apple. Un petit spectacle à la mi-temps permet de montrer les prémices de logiciels créés par les développeurs en herbe. Vu l’enthousiasme de chacun, l’expérience est reconduite. Plusieurs fois. Certains assidus sont présents à chaque rendez-vous, heureux de pouvoir présenter leurs découvertes personnelles depuis la rencontre précédente. 

Des « coding gouters » qui s’organisent un peu partout

Au départ, les rencontres avaient lieu dans les locaux professionnels de Jonathan. Puis, de goûter en goûter, des parents sont conquis. Certains, qui venaient de loin, décident de reproduire la même chose dans leur ville. Lille, Bordeaux, Troyes… Les « coding gouter » deviennent un petit mouvement national. 

Même sur Paris, la formule évolue. La Fondation Mozilla, La Cité des sciences… ces goûters pas comme les autres, qui s’organisent quelques semaines à l’avance comme on organiserait un goûter d’anniversaire, se font inviter par des structures innovantes. Pourquoi un tel succès ? Les facteurs sont nombreux. Mais déjà, l’activité familiale joue beaucoup. En effet, pour Julien Dorra, « ce n’est pas parce qu’on accompagne ses enfants à la piscine qu’on veut les faire devenir des nageurs professionnels ». C’est identique ici : on code pour s’amuser, passer un moment en famille, sans chercher à ce qu’ils deviennent professionnels en la matière.

Et pour les adultes ? 

« Des adultes sans enfants viennent régulièrement me demander pour assister » constate Julien Dorra. Pour lui, il y a un réel manque dans le domaine de l’apprentissage du codage chez les adultes. Il croise régulièrement de jeunes entrepreneurs, refoulés de différents incubateurs pour cette raison. De plus en plus de logiciels sont « à la base des points clés de la startup », et structurent l’ensemble du projet : pour créer sa base de données, son système de réservation ou de commande en ligne, ou son application. Ces jeunes sont un peu obligés d’externaliser, ce qui est très souvent impossible pour des boites qui débutent. Peut-être qu’une forme de « Coding gouter » pour adulte pourrait voir le jour ? Rester à l’affut…

Pour aller plus loin: http://codinggouter.org/

Avant de vous lancer, jetez un œil aux métiers du futur

Les années passent. De nouvelles technologies apparaissent, et d’autres se développent. Et pendant que vous cherchez la bonne idée innovante pour lancer votre startup, de nouveaux métiers apparaissent. Selon Thomas Frey, « 60% des meilleures professions des dix prochaines années n’ont pas encore été inventées ». Et si l’un d’eux était LA source d’inspiration qu’il vous manquait ? Le think tank américain Sparks & Honey fait la liste des 20 métiers (pas si) insolites qui nous seront bientôt possibles de faire. Petit tour d’horizon des perspectives et des métiers du futur des dix prochaines années.

Expérimentateur par procuration 

Le monde d’aujourd’hui est plein d’aventure. Saut en parachute, escalade de l’Himalaya, ou plongée par 100 mètres de profondeur… Pourtant, peu font le pas. Peur, phobie, problème de santé… Peu importe la raison. Dans l’un de ces cas, vivez l’escapade par procuration. Armé de dispositif tel que des Googleglass, ou des systèmes audio-vidéo portatifs installés dans le dos, cet aventurier recueille les expériences pour que vous les viviez sans bouger de votre fauteuil.

Désorganisateur d’entreprise 

Oui oui, c’est bien sérieux. Certaines entreprises qui voudraient se donner un nouveau souffle et retrouver la vigueur de leur début en startup feront appel à cet expert qui mélangera les hiérarchies pour y instaurer une nouvelle culture et un chaos organisé.

Tuteur de curiosité 

Aujourd’hui, tout va vite, très vite. Nous ne sommes plus dans une culture de la découverte, mais dans une culture de la demande (à Wikipédia, à Google…). Ce conseiller personnel vous (ré)apprendra « l’art de flâner », et pas seulement pour vous donner l’inspiration et éveiller votre curiosité, mais bien dans le but d’enseigner « l’art de la découverte » et la sérendipité.

Imprimeur-bricoleur 

Avec la démocratisation des fameuses « imprimantes 3D », des spécialistes de l’impression « d’objet » verront le jour. Pour dépanner ou pour bricoler, il vous suffira de quelques dizaines de minutes pour vous faire fabriquer le petit morceau de plastique qu’on casse et qu’on met toujours des mois à retrouver en magasin.

Pilote de drone

LE métier de nos futurs adolescents, déjà habitués à la guerre derrière-écran avec Call of Duty et autre Medal of Honor. Ces pilotes à distance feront l’objet d’une demande croissante, vu l’objectif de l’armée d’éviter un maximum de soldat sur le terrain, par sécurité et pour amoindrir les couts.

Manager digital pour décédé

Vous avez peut-être déjà pensé à ce que deviendront vos proches après votre mort. Mais avez-vous pensé à ce que deviendront vos données numériques ? Ce spécialiste sera chargé de créer, organiser, et supprimer les contenus vous concernant après votre décès. Une sorte de présence online posthume.

Conseiller personnel digital

Vous avez vos Smartphones, tablettes et pc. Chacun possède vos propres suites d’applications et sources d’information. Le tout fait vos habitudes et forme votre vie numérique. Mais les mises ajour, les découvertes de nouvelles applications utiles peuvent prendre du temps. Ce spécialiste vous recommande et maintient à jour votre matériel et vos apps.

Berger urbain

Maintenant, à votre pause de midi, que ne donneriez-vous pas pour une bonne bouffée d’air frais à la campagne ? Cette combinaison de microagriculteur et de guide vous fera visiter le côté naturel des villes. Il vous conseillera sur le développement de petites parcelles en zones urbaines.

Consultant en vie privée

Il devra connaitre votre vie dans les moindres détails. Son objectif ? Identifier les vulnérabilités en matière de sécurité personnelle, physique et en ligne. Oui, de VOTRE vie. Un peu déroutant, je l’avoue.

Conseiller en productivité

Les nouvelles technologies sont partout aujourd’hui. Il est possible avec votre smartphone d’avoir le parcours complet de vos déplacements, à pied et en voiture, avec quelle musique, ce que vous avez mangé… L’utilisation des nouvelles technologies de suivi permettrait à ce conseiller de redéfinir certains aspects de votre vie pour augmenter la productivité, et ainsi mieux combiner bien être, carrière et ergonomie.

Thérapeute de désintoxication digitale

Bon, admettons-le, nous sommes tous un peu accros à nos petites bêtes électroniques. Mais pour certain, cela rime par stress de l’hyper communication et le burnout. Cet équivalent du psy sera chargé de vous sevrer de vos appareils, en vous apprenant à vivre aussi bien sans connexion permanente.

Coach Skype

Ces conseillers de carrière préparent un individu à gérer son image, ses photos de profils et sa façon de converser. Peut être utile pour les employés timides, lors des vidéoconférences ou des conversations via Skype, de plus en plus commun.

Spécialiste du Crowdfunding

Besoin d’un financement ou de lever des fonds ? Cet expert connait et comprend tous les aspects du crowdfunding. Et il sait comment promouvoir votre produit et atteindre les fonds attendus.

Comment publier sur Facebook comme un vrai community manager

Facebook est devenu aujourd’hui le carrefour interactif incontournable, premier outil des Community Manager (comme on l’a vu ici!). Avec 26 millions d’utilisateurs actifs sur le réseau, vous y trouverez vos clients, vos collègues, vos fournisseurs, vos concurrents… Une page société permet d’informer le public de vos nouveaux produits, points de vente, de promotions et concours… Le bureau d’étude allemand Knallgrau a étudié les habitudes des sociétés sur Facebook, et en a tiré les règles pour être le plus efficace et booster sa viralité. Explications.

Ne pas poster trop souvent, pas à n’importe quelle heure, et pas n’importe quoi !

Sur Facebook, votre « succès » s’appelle « viralité ». C’est la capacité qu’à votre publication à se propager parmi vos fans, et au-delà (avec une belle formule mathématique: [like+partage+commentaire]/fans*100). Trop de posts, de manière anarchique, sont mauvais pour votre page. La moyenne de viralité parle d’elle-même : autour de 0.54% pour une entreprise qui publie 1 à 10 statuts en trois jours, elle tombe sous les 0.33% pour une quinzaine de posts publiés, et 0.20% pour les pages où plus de 20 statuts se succèdent.

L’agence en question a également montré que l’heure à laquelle vous publiez est primordiale : les meilleurs résultats sont obtenus pour les publications entre 10h et 11h, ou 19h et 20h. Et bien entendu, ne lâchez pas votre page les samedis et dimanches ! Ce sont, en effet, les jours les plus visités ! Si vous n’avez pas grand-chose à raconter, profitez-en pour faire un « récap » ou un best of de la semaine.

Le contenu des posts est essentiel : vous avez un message à faire passer ? Allez droit au but ! Un message d’une longueur de 3 lignes grand maximum est suffisant ! Au-delà, le public sera fatigué de lire avant même de commencer, surtout avec l’option Facebook « affichez plus », qui empêche le lecteur de voir la longueur réelle du message.

Varier le contenu des publications ? ESSENTIEL !

Et comme le répète le célèbre adage, une belle photo vaut mieux qu’un beau discours. En effet, poster une photo augmente vos chances de viralité de 69%. Les vidéos et les liens les diminuent quant à eux de 85%. Plus longs à lire, pas évidents à partager (en fonction des différentes plateformes), les vidéos ne sont pas le fort des pages de sociétés. Les liens peuvent être utiles pour générer du trafic sur votre page, mais pas pour un contenu que l’on cherche à propager. Il s’est avéré que ce qui se partage le plus, et qui crée une vraie communauté autour d’une page, ce sont les sondages : chaque sondage publié, pour une page possédant un nombre de fan un minimum significatif, augmente la viralité de plus de 130%!

En résumé, vos posts doivent être simples : lu facilement, rapidement compris et concis. Ils peuvent ne pas contenir de sujet ou de phrases, tant qu’il soit pratique est succinct. N’oubliez pas que l’essentiel est de toucher votre cible : si vous êtes écrivain, le post doit être émotionnel. Si vous vendez un produit (matériel ou logiciel), le lecteur doit se sentir impliqué dans ce que vous dites.

Les données de son entreprise, protégées et disponibles

La disponibilité des données de l’entreprise implique qu’il faut assurer la fiabilité et la continuité du service informatique. L’indisponibilité d’un service ou d’une donnée a des répercussions sur la productivité de l’entreprise. Que faut-il donc faire ?

Imaginons un seul instant que le serveur de fichier sur lequel les employés d’une entreprise stockent leurs travaux n’est pas disponible durant toute une journée ? L’entreprise est gelée pendant ce même temps et la perte d’argent est importante. Il faut donc mettre en place une politique de haute disponibilité qui prend en compte la redondance matérielle et logicielle et réduire au maximum les fautes envisageables.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour augmenter le taux de disponibilité et nous allons lister quelques une.

Le Clustering

Un cluster est une grappe d’ordinateurs formant des nœuds capables de fonctionner indépendamment les uns des autres. Deux types de cluster existent. D’un côté, il existe les clusters de calcul, qui répartissent l’exécution d’une tâche sur tous les serveurs pour bénéficier de la somme de puissance de calcul. De l’autre, les Clusters de haute disponibilité permettent de rediriger un traitement sur le premier nœud disponible. Ainsi, tant qu’un nœud est disponible, ce traitement est sûr d’être réalisé.

Installation d’un RAID

Oui un RAID. Il ne s’agit pas d’un assaut militaire, mais plutôt d’une technologie très efficace. Cette technologie permet d’avoir une disponibilité accrue des données sur un serveur. Pour être bref et le moins technique possible, il faut déjà savoir que les types de RAID les plus utilisés sont les RAID 1(mirroring) et les RAID 5. La particularité du RAID 1 est qu’il effectue une copie bit à bit des données d’un disque sur un ou plusieurs autres disques tandis que le RAID 5, permet d’écrire sur plusieurs disques avec un bit de parité qui servira en cas de panne de l’un des trois disques à recalculer la partie manquante.

La redondance matérielle

Il est important de pouvoir se prémunir d’une panne matérielle sur un serveur. Ce dernier doit donc gérer la redondance matérielle ainsi que le remplacement à « chaud » du matériel défectueux dans le serveur (Hot swapping). Remplacement à chaud ? Oui c’est à dire sans éteindre le serveur. Cela permet d’assurer une continuité de service le temps de la réparation. 

L’équilibrage de charge ou Load Balancing

Il consiste en la répartition des charges sur plusieurs ordinateurs/serveurs de sorte que ce soit celle qui a la charge la moins élevée qui effectue le calcul ou qui exécute la tâche. Cela permet au client qui a émis la requête d’avoir une réponse dans un temps correct.

La sauvegarde

L’une des choses les plus simples à faire, mais très négligé. Le service de sauvegarde permet d’avoir des traces datées des données et permet de se prémunir contre toute modification ou suppression accidentelle de celle-ci. Elle doit être programmée et effectuer de manière périodique et idéalement sur un site distant afin de prévenir une catastrophe naturelle ou un vol.

Les données font vivre l’entreprise. Il faut donc faire le maximum pour qu’elles soient disponibles en appliquant ces bonnes pratiques.

Quelles aides financières pour les entrepreneurs ?

Se lancer dans l’entrepreneuriat lorsque l’on est jeune, c’est faire face à deux défis financiers majeurs : celui de ne pas toucher de salaire pendant de longs mois, et celui d’apporter des fonds pour financer le lancement de son activité.
Heureusement, de nombreuses aides financières pour les entrepreneurs existent. Petit tour d’horizon.

Les aides publiques

Sachez-le : à moins d’avoir réussi à lever rapidement des fonds auprès de proches (le fameux Love Money), de Business Angels ou de Fonds de Venture, rares sont les entrepreneurs qui arrivent à se sortir un salaire avant un an d’activité… Dans ces conditions, négocier une Rupture Conventionnelle avec son précédent employeur permet de toucher pendant 18 mois un pourcentage non négligeable de son ancien salaire… et ainsi continuer à payer son loyer. Pour ceux qui se lanceraient dans la création d’entreprises dès la sortie d’école, il est aussi possible de bénéficier du Revenu de Solidarité Active (RSA) qui est ouvert sous certaines conditions aux entrepreneurs, même sans expérience. Cette ressource peut s’avérer être un bon complément de revenu avant l’arrivée des premiers salaires.
A ceci s’ajoute la possibilité de bénéficier, gratuitement dans la plupart des cas, des conseils de spécialistes voire même d’une formation pour monter son entreprise au sein de Pôle Emploi. 

Du côté de l’entreprise, il est également possible d’obtenir des subventions pour démarrer son activité. BPIFrance, la banque publique d’investissement, anciennement OSEO, subventionne ainsi les entreprises innovantes en accordant des aides lors du lancement de l’activité, au moment des premiers investissements (Amorçage, Innovation, etc.), puis pour soutenir la croissance (Capital Risque, Co-financement etc.). Si les démarches pour obtenir de telles aides peuvent parfois s’avérer chronophages, le jeu en vaut souvent la chandelle !

D’autant qu’en plus d’accorder des subventions, BPIFrance facilite les démarches des entrepreneurs auprès des banques en cas de demandes de prêts, en se portant garant sur les montants empruntés.

Le soutien des réseaux d’entrepreneurs

Autres structures qui soutiennent les jeunes créateurs : les réseaux d’entrepreneurs, type France Initiative ou Réseau Entreprendre. Une fois que votre projet d’entreprise est bien établi, ou qu’une première version de votre a été développé, il est possible de recourir à ces réseaux qui peuvent vous accompagner au quotidien.

« En plus d’être suivi par un parrain, qui est un chef d’entreprise expérimenté avec qui nous discutons de problématiques transversales type recrutement ou gestion des stocks, Réseau Entreprendre Paris nous a accordé un prêt d’honneur et s’est porté caution pour un emprunt bancaire, ce qui nous va nous permettre de financer la conception d’une version multilingue de notre site web» raconte Jules Delmas, créateur de www.solendro.com et récent lauréat du Réseau Entreprendre.

Ces réseaux, connus et appréciés des banques, permettent de négocier des emprunts à des taux très favorables et de bénéficier de prêts à taux 0, dont le remboursement ne débute que 6 à 12 mois après versement du prêt. De quoi soulager sa trésorerie et financer des stocks ou de la R&D.
Enfin, et ils sont de plus en plus nombreux, il y a les incubateurs et les pépinières d’entreprises… Un sujet développé dans notre prochaine rubrique !

Avoir recours à un intermédiaire en immobilier pour chercher ses locaux

La recherche de locaux pour y implanter ses bureaux, boutiques, points de vente est une étape obligée pour toute société en création ou en expansion. Très souvent, l’implantation dans des locaux est le résultat d’une cession de fonds de commerce ou d’une cession de droit au bail. Le recours à un agent immobilier est alors souvent envisagé. 

Leurs interventions sont principalement régies par la loi dite « Hoguet » (loi modifiée n°70-9 du 2 janvier 1970 et son décret d’application modifié n°72-678 du 20 juillet 1972). Elle précise notamment les conditions de validité des mandats qui peuvent être consentis tout en réglementant la notion d’honoraires, bien que par principe ces derniers soient libres. Le point, texte de loi à l’appui. 

Les conditions de validité du mandat

Cadre légal – Outre les règles spécifiques évoquées ci-dessus, le contrat de mandat doit obéir aux règles du droit commun résultant des articles 1984 à 2010 du Code civil, ainsi qu’aux quatre conditions essentielles de validité de tout contrat (article 1108 du Code civil : consentement et capacité des parties, objet, cause licite). La loi Hoguet (article 1er de la loi) réglemente quant à elle l’activité des agents qui :
« se livrent ou prêtent leur concours, même à titre accessoire, aux opérations portant sur les biens d’autrui et relatives à :
1° L’achat, la vente, l’échange, la location ou sous-location, saisonnière ou non, en nu ou en meublé d’immeubles bâtis ou non bâtis ;
2° L’achat, la vente ou la location-gérance de fonds de commerce ;
3° La cession d’un cheptel mort ou vif ;
4° La souscription, l’achat, la vente d’actions ou de parts de sociétés immobilières donnant vocation à une attribution de locaux en jouissance ou en propriété ;
5° L’achat, la vente de parts sociales non négociables lorsque l’actif social comprend un immeuble ou un fonds de commerce ;
6° La gestion immobilière.
7° A l’exclusion des publications par voie de presse, la vente de listes ou de fichiers relatifs à l’achat, la vente, la location ou sous-location en nu ou en meublé d’immeubles bâtis ou non bâtis.
8° La conclusion de tout contrat de jouissance d’immeuble à temps partagé régi par les articles L. 121-60 et suivants du code de la consommation
».

Un contrat écrit – Le mandat doit être écrit et prévoir la rémunération de l’intermédiaire, les tribunaux décident que « l’agent immobilier ne peut réclamer une commission ou rémunération à l’occasion d’une opération visée à l’article 1er de la loi que si, préalablement à toute négociation ou engagement, il détient un mandat écrit, délivré à cet effet par l’une des parties et précisant la condition de détermination de la rémunération ou commission ainsi que la partie qui en aura la charge ».
En conséquence, le mandat d’entremise immobilière doit obligatoirement être écrit, signé et préalable à toute intervention du mandataire. À défaut, l’agent ne pourra prétendre à aucune rémunération.
Il devra également indiquer la mention du numéro d’inscription au registre des mandats au risque d’encourir la même peine : l’absence de toute rémunération.

Limité dans sa durée – Le mandat doit impérativement être conclu pour une durée déterminée :
« sont nulles les promesses et les conventions de toute nature relatives aux opérations visées à l’article 1er qui ne comportent pas une limitation de leurs effets dans le temps ». Le mandat peut prévoir qu’il sera reconduit tacitement à son terme, à condition que la reconduction elle-même soit limitée dans le temps.

Détention d’une carte professionnelle – Pour exercer l’activité d’intermédiaire, l’agent immobilier doit détenir une carte professionnelle mentionnant cette activité. Il ne faut pas hésiter à vérifier que tel est bien le cas. La personne qui se livrerait à des activités d’intermédiaire sans y être autorisée s’exposerait à diverses sanctions dont la première est la nullité du mandat et, par là, le défaut de droit à une quelconque rémunération.

La liberté dans la fixation des honoraires

Depuis l’abrogation de l’arrêté du 6 février 1974, les honoraires des intermédiaires immobiliers sont librement fixés par les parties.
Ceci étant, la rémunération de l’agent doit impérativement figurer au mandat dans son montant et sa répartition.
La seule indication selon laquelle les commissions perçues seraient fixées sur la base des tarifs appliqués par l’agence n’est pas suffisante.
Le contrôle des honoraires en cas de modification du prix de vente. 

La loi prévoit qu’en cas de modification du prix de cession par rapport à ce qui était prévu par le mandat, la rémunération de l’agent, lorsqu’elle a été convenue forfaitairement, peut être revue à la baisse. Il s’agit d’une faculté offerte aux parties, mais qui en pratique fait l’objet d’une véritable application par les tribunaux. Ainsi, les juges n’hésitent pas à diminuer les commissions des agents, lorsque le prix de cession est inférieur au prix prévu dans le mandat.

Vous avez tout intérêt à vous faire assister d’un professionnel de l’immobilier dans la recherche de vos locaux, que vous projetiez de conclure un bail commercial ou bien d’acheter les murs abritant votre entreprise. Vous ne devez pas hésiter, à cette occasion, à vérifier la régularité des pratiques des intermédiaires dans un domaine très marqué par les usages, qui ne sont pas toujours conformes aux dispositions légales. La négociation reste, à tout moment, le mot d’ordre dans ce domaine.

Et si vous aussi, vous tentiez le crowdfunding ?

Au départ, c’était surtout pour la musique, avec MyMajorCompany. Puis le cinéma (touscoprod.com) et les œuvres sociales (octopousse.com) ont trouvé preneur. Le crowdfunding, ce système de financement participatif importé des USA, est en passe de devenir une technique d’investissement de choix pour les entrepreneurs. Que peut-on y gagner ? Y a-t-il des risques ? Les explications sur cette source d’argent qui n’est pas qu’un effet de mode. 

Le principe est simple : vous avez besoin d’argent. Au lieu de demander une grosse somme à un seul investisseur, une seule institution ou une seule banque… Vous demanderez, en un seul clic, une petite somme à des milliers de personnes. Tout le monde y gagne : vous, vous avez votre capital de départ. Et vos financeurs récupéreront plus tard leur mise avec avantages.

Le plus souvent, le canal de mise en relation est internet, via des plateformes d’échange. Ce système de financement est arrivé en France avec MyMajorCompany. Il suffisait d’écouter les démos d’artistes inconnus. On aime ? Il suffit d’ « offrir » la somme de son choix pour financer son premier album. Depuis, le principe s’est exporté dans le domaine de l’entrepreneuriat. Vous êtes porteur de projet et avez LA bonne idée ? Présentez-la. Demandez la somme nécessaire, expliquez ce que vous ferez de cet argent, et ce que vous offrirez en échanges aux investisseurs. Cela peut être votre produit en avant-première, une participation à l’entreprise… 

Client/investisseur/publicité, tout-en-un !

Le crownfunding possède  de nombreux avantages. Le premier est de tester l’intérêt de son produit auprès du public , tester  si le projet tient la route. En effet, vous interagirez avec de potentiels investisseurs qui vous diront ce qu’ils en pensent, positivement ou négativement. De plus, se financer sans payer de prêts ou sans faire intervenir d’actionnaire » séduit toujours les jeunes entrepreneurs.

Sans compter l’effet « pub » que cela représente : le banquier, le communicant et le client en un seul coup ! Quand quelqu’un met de l’argent sur votre idée, c’est qu’il y adhère. Il va devenir acteur  du développement du projet, et communiquera dessus.  Il va créer  une communauté d’ambassadeurs autour de la boite, avant même qu’elle ne soit ouverte . Il arrive même régulièrement que les startups récoltent le double de la somme demandée au départ. 
Le crowdfunding agit comme un « effet de levier » sur l’investissement. Quand un projet rapporte rapidement des sommes conséquentes,  cela attire la curiosité et l’intérêt d’investisseurs professionnels.

Un risque quasi inexistant, car partagé

Les risques sont très limités. Déjà, les investisseurs sont plafonnés dans les sommes investies. Le principe, c’est de partager le risque : on préfère 1000 personnes à 1000 euros qu’une seule couvrant l’investissement complet. Le créateur d’entreprise se sent ainsi économiquement responsable vis-à-vis de ses financeurs. De plus, les différents sites offrent de plus en plus de garanties et de protection, voir même la récupération de la mise de départ en cas d’échec du projet.

Puis il ne faut pas sous-estimer l’aspect « identitaire ». En ces périodes de relance économique, nombreux sont les gens qui veulent aider leur ville, leur région, soutenir l’économie locale  et privilégieront les PME locales qui tentent de maintenir un produit qui s’oublie. Le « made in France » est passé par là…

Une alternative en ces temps de crises

En ces temps de crises, les banques sont parfois difficiles à convaincre. Les business angels ou les institutions également… Le crowdfunding est l’alternative. Et la France fait office de pionner dans la matière. De toute l’Europe elle est celle qui s’est le plus lancée dans l’aventure.  En 2016, 234M

Zoom sur quelques données importante de l’étude :

  • Une augmentation de 44% des fonds collectés, passant de 234M€ en 2016 à 336M€ en 2017

Attention ! Ce que cachent vos commissions de mouvements

Généralement indiqué entre 0.025% et 0.20% des mouvements débiteurs, les commissions bancaires de mouvement représentent les frais les plus importants facturés par les banques aux entreprises. Les montants peuvent atteindre quelques milliers d’euros par an si vous ne faites pas attention à ces frais facturés trimestriellement.

Pour ceux qui n’ont aucune idée des chiffres, sachez qu’à partir de 1.000.000€ de mouvement, vous devriez vous rapprochez du plus bas taux de commission généralement pratiqué soit 0,05%, « voir plus si affinité avec le banquier ». Un exemple tout simple : pour 1.000.000€ de mouvement, la différence entre 0,025% et 0,20% est de 1750€ annuel.

Avoir deux banques est un gros avantage : vous pouvez « jouer » avec chaqu’une d’elle en choisissant le flux que vous souhaitez apporter de l’un et l’autre côté. Les offres sur le marché bancaire sont toutefois diverses et variées. Même si les meilleures peuvent se négocier autour de 0.05% à la BNP, elles peuvent vite atteindre 0.11% Chez HSBC ou 0.20% à la Bred.

Aussi, il est possible de négocier ce taux d’une autre façon lorsque l’on a de la trésorerie : « La rémunération de compte courant créditeur » permet de diminuer ce taux sans que votre banquier n’ait besoin de faire trop de « sacrifice ». Effectivement, tout est dit: en étant créditeur, la banque est gagnante et est donc plus ouverte à une double négociation pour réduire notre fameuse commission de mouvement.

Pour conclure: gardons tout de même en mémoire que ces commissions sont vitales pour les banques et que la négociation doit se faire avec un certain équilibre : le banquier doit rester un allié…

Une idée cadeau qui a du chien !

Interview de Pierre-Henri Coustenoble et Antoine Chabassol qui n’avaient pas encore validé leur dernière année d’étude à l’ESSEC que l’envie d’entreprendre se faisait sentir. Avec une idée lumineuse : une box cadeau mensuelle pour chiens et chats de compagnie. 

On dit souvent que la création d’une société passe d’abord par « la » bonne idée. Ce qui est sûr, c’est que Pierre-Henri Coustenoble et Antoine Chabassol, les créateurs de la Woufbox, ont eu du flair ! Ils avaient l’envie, et cherchaient l’idée. « On trouvait très sympa de recevoir un cadeau chaque mois avec le système des box. Et comme on a chacun un chien et un chat… » nous explique Pierre-Henri Coustenoble. En creusant, ils découvrent que le marché des box cadeaux pour animaux est courant aux États-Unis, mais complètement inexploité en France. Étonnant quand on sait que plus de deux foyers sur trois possèdent un animal de compagnie !

L’appartement comme base logistique

En juillet 2012, les deux amis de 24 ans se lancent dans l’aventure. La plus grosse difficulté pour les deux étudiants est qu’ils ne connaissent rien à l’e-commerce. Ils démarrent « juste avec les moyens du bord » : l’appartement comme base logistique, un site internet minimaliste, et une très petite somme de départ. C’est ainsi que les premières boîtes pour chiens sont confectionnées « maison » et vendues, avec comme seule publicité les réseaux sociaux. Ils lancent dans la foulée la Miaoubox, une box pour chat au packaging différent.

Un développement rapide, mais pas toujours facile

En septembre 2012, les associés postulent à l’Accelerateur, l’incubateur de Michel de Guilhermier, et sont sélectionnés parmi plus de 200 candidats. C’est là que la start-up « a été mise sur les rails pour devenir une vraie boite ». Canal plus, France 2, TF1…
La presse s’intéresse au phénomène, et Noël tombe à pic. Dès janvier 2013, les entrepreneurs se rendent à l’évidence : ils ont besoin d’investisseurs pour se développer encore plus rapidement. C’est chose faite avec une levée de fonds de 300 000 € en mai 2013. Que faire avec cet argent ? Acquérir de nouveaux clients, en renforçant leurs investissements marketing. Mais également développer de nouvelles fonctionnalités pour leurs sites internet. Avec plusieurs milliers d’abonnés aujourd’hui, Pierre-Henri Coustenoble et Antoine Chabassol n’ont pas d’autres chats et chiens à fouetter que de rendre heureux nos animaux de compagnie !

Quand les startups ouvrent leurs portes, profitez-en !

Le dynamique écosystème français des startups dévoile régulièrement ses coulisses et promeut l’esprit d’entreprendre. Que vous souhaitiez vous lancer dans l’entrepreneuriat que vous soyez professionnel ou à la recherche d’un emploi, saisissez l’opportunité d’échanger directement avec des créateurs d’entreprise.

Un écosystème dynamique aux nombreux rendez-vous d’échange

Malgré les lourdeurs administratives (bien connues) et les freins d’une réglementation encore instable, l’écosystème français des startups est particulièrement dynamique. Sa réputation à l’international n’est plus à faire tant pour la richesse des innovations technologiques ou de services, qu’en ce qui concerne la qualité de ses acteurs.
Au niveau mondial, Paris arrive à la 11ème place, derrière Chicago et devant Sydney, selon l’index des écosystèmes (Startup Ecosystem Report 2012) du Startup Genome. Celui-ci classe les 20 premiers écosystèmes mondiaux de start-ups, avec comme trio de tête la Silicon Valley, Tel-Aviv et Los Angeles.

En France, outre Paris-Île-de-France, l’implication de nombreux acteurs locaux a permis la structuration de pôles attractifs et innovants dans de grandes métropoles comme Lille, Nantes, Toulouse ou Lyon, et de développer des initiatives porteuses à Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Rennes, Strasbourg, Nice ou Marseille avec notamment la Belle de Mai. Pour ne citer qu’elles.
Que vous soyez en dernière année d’études ou professionnel, et que vous souhaitiez vous lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, vous avez de nombreuses possibilités tout au long de l’année d’échanger directement avec les fondateurs de startups : conférences, réunions d’affaires, soirée networking Dynamique Magazine, Journées du Patrimoine des Startups (JPDS), etc.

Comment se passe la soirée porte ouverte d’une start-up?

Du jeudi 12 au samedi 14 septembre, plus de 250 jeunes pousses ont accueilli le grand public dans 17 villes de France dans le cadre de la seconde édition des Journées du patrimoine des startups (JPDS), en marge des Journées européennes du patrimoine.
À chaque start-up sa formule de réception des visiteurs. La plupart ont organisé des présentations formelles de leur activité ou des ateliers thématiques. D’autres ont préféré ouvrir leurs bureaux et offrir un échange direct avec l’équipe au complet.

À Paris, nombreuses ont été celles qui ont participé à l’événement, comme BlaBlaCar, My Little Paris, Leetchi, MaMajorCompany ou Ulule, une plate-forme internet de Crowdfunding qui permet de financer des projets créatifs, innovants ou solidaires.
Prenons Ulule par exemple. Pour la seconde année consécutive, la société a accueilli dans ses locaux plus de 70 visiteurs, dans un univers décoiffant équipé d’un trampoline avec vue sur le roof-top, le temps d’une soirée.

Lors de la première édition, la boîte montante avait attiré plutôt des curieux s’étant déplacés pour voir ce qu’est une startup, et ne connaissant pas forcément la société. Cette année, le profil de ses visiteurs a été particulièrement ciblé. Âgés de 25 à 40 ans, avec une prépondérance des 25-35 ans, ils étaient essentiellement des porteurs de projets entrepreneuriaux connaissant déjà la plate-forme de financement participatif. Ces porteurs de projets de création d’entreprises ont pu découvrir le fonctionnement d’une startup, partager leurs propres problématiques et échanger avec l’ensemble de l’équipe.

Si les retombées en terme d’affaires de ces journées portes ouvertes sont difficiles à analyser, aux dires des participants il en ressort déjà un bénéfice immédiat : un libre questionnement qui leur a permis de nourrir leur réflexion, et des c.v. qui ont pu être envoyés. La transparence, la démystification de l’entrepreneuriat ou l’échange humain ont été certainement l’élément le plus apprécié.

Tenez-vous au courant des initiatives locales

Le nombre d’initiatives ne se compte plus. À titre d’exemple, les journées portes ouvertes des startups innovantes parisiennes organisées du 10 au 12 octobre par Paris Région Lab et la Ville de Paris. Il vous sera notamment possible d’échanger avec les fondateurs de plates-formes de crowdfunding Arizuka, Mailforgood, Microdon, ou Reservoir Fund, ainsi qu’avec Kitchen Trotter, Wayz-Up, Madmagz, etc.

Informez-vous des sessions de formation offertes par les start-ups

Les occasions de rencontrer les fondateurs de startups ne manquent donc pas. Certaines d’entre-elles organisent régulièrement des formations d’initiation à leurs outils, dans leurs locaux, gratuites et sous forme de petit déjeuner. Restez en alerte de ces opportunités de rencontre et d’échange.

Recherchez les journées emploi des start-ups

Si ce qui vous attire est de trouver un emploi au sein d’une startup, de vivre l’aventure de travailler dans une jeune pousse (aux moyens peut-être plus limités ou avec un avenir du moins incertain) pouvant connaître une forte croissance et un gigantesque champ des possibles, je vous inviterais à participer aux salons de l’entrepreneuriat et aux journées de l’emploi dédiées aux startups. Vous pourrez mesurer si cet univers vous correspond.

Par exemple, se tenait le 14 septembre dernier le Paris Startup Job Fair qui réunissait une cinquantaine de start-ups parisiennes innovantes et des centaines de personnes à la recherche d’un emploi.

Des échanges gagnants-gagnants 

De ces journées portes ouvertes promouvant l’esprit d’entreprendre et le partage, et des ateliers de formation ou d’emploi, naîtront peut-être de nouvelles vocations. L’utilisation grandissante des nouveaux outils proposés s’en trouvera également favorisée.
N’hésitez pas. Il est à mon avis important de mettre en perspective la disponibilité des fondateurs de start-ups et donner cours à une confrontation d’idées, d’intérêts. Que vous soyez entrepreneur, en poste ou étudiants en fin de cycle, il résultera de ces échanges un bénéfice gagnant.