Accueil Blog Page 958

Comment faire ses vœux de nouvelle année ?

Voici l’époque des vœux de nouvelle année et donc le moment idéal pour rappeler à vos clients ou à vos prospects que vous existez ! Plusieurs solutions s’offrent à vous pour présenter vos vœux. Elles dépendent de vos moyens financiers et surtout du temps que vous voulez y consacrer.

Le moment propice : certains les envoient début décembre, d’autres avant Noël ou après le Jour de l’An. Parfois, pour se différencier, les entreprises attendent la fin janvier (nous avons, selon la coutume, jusqu’au 31 janvier). La période la plus chargée en vœux serait en début d’année. Si vous voulez donc être lu, les périodes avant les vacances de Noël ou après le 15 janvier sont les plus adaptées.

La forme

Vous pouvez choisir trois principaux modes pour exprimer vos vœux :

  • Le téléphone : vous appelez votre correspondant pour lui présenter vos vœux. Attention, il est préférable de le réserver à vos clients les plus importants ou les plus proches car cela peut vous prendre du temps…
  • Le mail : les agences de communication vous proposent de beaux mails, des newsletters avec des messages, des vidéos et des graphismes adaptés à votre entreprise. Vous pouvez les envoyer à tout votre carnet d’adresses en un clic. C’est pratique et peu chronophage mais sera-t-il lu?
  • La lettre : « vieux jeu », me direz-vous ! Peut-être, mais n’avez-vous pas plaisir à ouvrir une lettre avec une belle carte et un message personnalisé? Si vous la trouvez vraiment originale ou à votre goût, vous la garderez même quelque temps sur votre bureau. La lettre est donc un bon moyen de demeurer dans les souvenirs de votre destinataire.

D’autres modes existent comme le calendrier, l’agenda aux couleurs de votre société. Ces supports plus onéreux donnent davantage d’espace pour présenter l’entreprise, ses services et sa philosophie.

Le fond

Personnaliser chaque message serait l’idéal. Cependant, vous n’avez pas toujours le temps et l’imagination pour le faire. Vous pouvez donc puiser dans ces quelques messages passe-partout :

  • « Toute l’équipe de mon entreprise tient à vous remercier pour la confiance que vous lui accordez et vous souhaite bonheur et réussite dans tous vos projets».
  • « Toute l’équipe de mon entreprise vous remercie de votre confiance et vous présente ses meilleurs vœux de santé et de réussite pour l’année 2014».
  • « Que notre collaboration perdure en cette Nouvelle Année !»
  • « Nous vous souhaitons d’atteindre vos objectifs. Bonne et heureuse année !»
  • « Que cette nouvelle année voie s’accomplir vos rêves et réussir vos projets !» « Que l’année 2014 vous apporte le bonheur et la réussite, le succès dans vos projets et l’accomplissement de vos rêves».
  • « Toute l’équipe de mon entreprise vous transmet ses vœux les plus sincères pour la nouvelle année».
  • « Cher M. X, nous vous souhaitons bonheur, joie et prospérité pour la nouvelle année, en espérant continuer à vous accompagner dans vos projets».

Puis, vous apposez votre signature au stylo.

N’oubliez pas également de répondre de la même manière et rapidement aux vœux que vous recevrez.

Bonne année 2014 à vous tous ! Que cette nouvelle année soit riche en événements heureux dans tous les domaines !

La convocation des assemblées générales

Une récente réponse ministérielle sur les modalités pratiques de convocation des assemblées générales de SARL, qui rappelle l’exigence d’une lettre recommandée AR, incite à s’intéresser dans le détail à ces formalités en sociétés pluripersonnelles pour éviter de se heurter à des contestations voire à des nullités.

Qui convoque ?

Dans une SARL, l’assemblée est convoquée par le gérant. En cas de carence ou de refus de convoquer, seul le commissaire aux comptes peut y pourvoir, sous réserve que la société en soit dotée. Les associés ne peuvent eux que demander en justice la désignation d’un mandataire dont le rôle sera de convoquer une assemblée. Un tel dispositif est cependant contraignant et onéreux et il n’y est concrètement fait recours qu’en cas de désaccord profond avec le dirigeant.
En SAS, le président a compétence pour convoquer l’assemblée, mais les statuts peuvent déroger à cette règle et prévoir des modalités spécifiques, notamment en permettant une convocation par les associés. Une telle clause est particulièrement utile et il est bon d’y penser lors de la constitution de la société.

Comment ?

La convocation en SARL doit être délivrée par RAR et non par émargement d’un courrier présenté directement aux associés, selon la lecture restrictive de cette récente réponse ministérielle. Toutefois, une convocation verbale est possible lorsque tous les associés sont présents ou représentés. La raison de cette dérogation est simple : l’action en contestation est irrecevable dans un tel cas.
Chercher à déroger aux modalités de convocation présente donc un risque si le dirigeant n’est pas certain de la présence de l’ensemble des associés. Tout est une question de preuve mais aussi d’opportunité : si des associés sont éloignés ou en cas de mésentente, il est impératif de respecter à la lettre le formalisme.

Dans une SAS, les statuts peuvent prévoir tous moyens de convocation, y compris par courriel, offrant ainsi la possibilité d’une souplesse bien utile.

Quand ?

Si les statuts d’une SAS peuvent déterminer librement le délai de convocation, en SARL il faut respecter un délai de quinze jours, sachant que le délai court du lendemain de l’envoi. En l’état actuel du droit, le point de départ du délai n’est pas le jour de première présentation de la lettre contrairement à une copropriété.
Ce délai impératif impose une véritable anticipation lorsque des décisions doivent être prises à date fixe ou limite. Le dirigeant doit prendre en considération le temps nécessaire à la préparation d’une assemblée, quelle qu’elle soit : rédaction des actes, rapports spéciaux notamment en présence d’un commissaire aux comptes.

Quel contenu ?

Une convocation contient l’indication du lieu, date et heure de tenue mais aussi tous les éléments nécessaires pour permettre aux associés de voter en toute connaissance de cause sur l’ordre du jour qui leur est communiqué et dont la liste varie selon l’objet de l’assemblée. Le dirigeant doit notamment transmettre le texte du projet des résolutions qui, très concrètement, correspond à la trame du futur procès-verbal.
Toute l’attention doit être portée sur la rédaction de ce document afin qu’il soit clair et dépourvu d’ambiguïté en vue du vote. Il est rédigée par le dirigeant et les associés n’ont pas de droit acquis à imposer des résolutions à l’ordre du jour : en cas de désaccord, ils devront avoir recours à un mandataire désigné en justice.

Le respect de ce formalisme, pour contraignant soit-il de prime abord, est un gage de sécurité de l’assemblée qui est ainsi appelée à se tenir et donc un gage de stabilité pour l’entreprise.
Même dans les sociétés dépourvues de tension entre associés il est essentiel de s’y tenir, sauf à être certain que tous seront présents ou représentés.

L’intérêt de mutualiser les achats hors-production entre entreprises

La mutualisation pour les associations d’entreprises : clubs, syndicats, pépinières, incubateurs est à la mode. Vous souhaitez apporter un service « innovant » avec une grande valeur ajoutée aux membres de votre club ? Vous souhaitez proposer des solutions de croissance de compétitivité au sein de votre réseau ? Alors pourquoi ne pas mettre en place une démarche globale de mutualisation des achats dont l’objectif est non seulement de diminuer les coûts d’approvisionnements, mais aussi de développer une synergie interentreprises ?

Faire jouer l’effet volume

En faisant jouer l’effet-volume, la mutualisation permet d’obtenir de meilleures conditions commerciales et d’améliorer la performance économique de vos membres. Et cela est surtout valable pour les segments d’achats communs, hors production, peu volumineux, non stratégiques, mais essentiels pour les entreprises.

Partager les informations et bénéficier des actions communes

La mutualisation convient très bien aux tissus du type clubs d’entreprises, associations, syndicats qui se mettent au service du développement économique de leurs adhérents, en facilitant le partage et l’échange. Car, la mutualisation consiste à partager les informations et à bénéficier des actions communes. Le résultat – des économies appréciables (jusqu’à 50% sur certaines familles d’achats) et, plus important, des relations plus étroites parmi les membres.

Obtenir de meilleures conditions commerciales sans enlever les prérogatives d’achat de vos adhérents

En effet, il est important de préciser le fait que la mutualisation, à l’opposé de la centralisation, permet d’obtenir de meilleures conditions commerciales sans enlever les prérogatives d’achat de vos adhérents. Ceux-ci gardent toutes libertés pour commander ou non auprès des fournisseurs référencés. D’où l’importance de différencier une centrale de référencement, dont l’apanage est la mutualisation, d’une centrale d’achat, dont l’apanage est la centralisation.

Si vous décidez de proposer à vos adhérents la mutualisation, en tant qu’interlocuteur privilégié, rapprochez-vous d’une centrale de référencement, plutôt qu’à le faire à l’interne. Non seulement celle-ci négocie les meilleurs prix pour le compte de vos membres, mais elle apporte une approche méthodique à votre démarche afin de bien déterminer quels sont vos enjeux et objectifs (analyses, benchmarks, révisions régulière des prix et des conditions, promotions, lettres d’informations, etc.).

La mutualisation des achats est une opération qui a pris d’ampleur dans les dernières années, dans le secteur public comme privée, au sein des PME, comme au sein des grands comptes. Il y a probablement encore du progrès à faire, mais les résultats sont palpables. Les frais d’adhésion sont des montants modiques ou même offertes. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Avec le bon choix de la centrale et une analyse détaillé des vois besoins, la mutualisation pourrait s’avérer un succès au sein de votre organisation d’entreprises et non pas seulement un effet de mode.

Crédit Impôt Recherche : comment calculer votre espérance de gain

Voici un rappel rapide des règles de calcul du Crédit Impôt Recherche (CIR) pour évaluer ce que vous avez à y gagner …

La nature des dépenses éligibles au CIR

Les types de dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt sont précis ; on y compte entre autres les brevets, les dépenses des personnels affectés à la recherche, les dépenses de fonctionnement, les dépenses liées à la recherche externe, les frais de normalisation des produits, les dépenses de veille technologique… A vous de faire les bonnes affectations comptables pour rester conforme à la loi.

Sachez que les dépenses correspondant à des opérations de recherche localisées au sein de l’Union européenne, ou dans certains Etats intégrant l’Espace économique européen, peuvent ouvrir droit au Crédit d’Impôt Recherche. 

Le calcul du CIR : taux, seuils, plafonds

Le Crédit Impôt Recherche rembourse une bonne partie des dépenses de recherche engagées au cours de l’année. Pas moins de 30% des dépenses globales si elles sont inférieures à 100 M €, puis seulement 5% du reste au-delà de ce seuil.
Pour les entreprises qui n’ont pas sollicité de CIR depuis 5 ans, un taux plus favorable est aménagé : les dépenses engagées après le 1er janvier 2011 peuvent bénéficier d’un taux majoré à 40%. Si toutefois, au cours de cette période de cinq années, aucun associé de l’entreprise ayant plus de 25% dans le capital, n’a sollicité un CIR pour une autre de ses sociétés.

Le Crédit Impôt Recherche est déterminé par année civile. Doivent être déduites de l’assiette de dépenses, les sommes versées aux cabinets conseils en CIR et les subventions publiques reçues à raison des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt.
Les organismes de recherche agréés devront quant à eux déduire en plus de la base de calcul de leur CIR, les sommes refacturées à des entreprises donneuses d’ordre si ces dernières bénéficient du Crédit Impôt Recherche. Cette dernière disposition a pour objet d’éviter que les mêmes opérations de recherche ouvrent droit deux fois au crédit d’impôt.

A vos calculettes ! Et prudence : en interrogeant nos collègues et en nous référant à notre propre expérience basée sur notre portefeuille de dossiers traités ces années dernières, il semble que le contrôle fiscal consécutif à un CIR soit devenu inévitable. Posez vous la question, de savoir si le risque n’est pas plus important que le gain escompté avant de vous engager dans une démarche CIR….

Le homeshoring : un concept innovant qui peine à s’installer en France

Tout droit venu des Etats-Unis, le homeshoring est un nouveau mode de fonctionnement des entreprises qui a fait son boom il y a une quinzaine d’années avec l’essor des nouvelles technologies et d’internet. Si le modèle a rencontré le succès Outre-Atlantique et occupe environ 250 000 personnes, il s’installe timidement en France et peine à se développer. Qu’est-ce que le homoshoring ? Ses Avantages ? Ses limites ? Explications.

Définition

Le homeshoring est une méthode innovante d’organisation du travail des entreprises, qui vise à externaliser certaines missions à des sociétés s’appuyant sur un réseau de télé-travailleurs à domicile, pour la majorité indépendants, sous statut auto-entrepreneur.

Cette solution est particulièrement adaptée pour certaines activités, comme celles de la presse, des assurances, ou plus généralement des centres d’appels classiques qui à contrario emploient elles des télé-conseillers sur place pour la prise de rendez-vous, commandes, opérations de maintenance…

Avantages

Même si le concept peut s’apparenter au fonctionnement du télé-travail ou aux activités de centres d’appels, le homeshoring ne s’en distingue pas moins par de précieux avantages, qui ont déjà séduit 10% des plus grosses entreprises américaines.

Cette méthode est essentiellement utilisée dans une logique de réduction des coûts fixes de l’entreprise. En effet, elle permet d’amoindrir considérablement les charges de personnel puisque les télé-travailleurs ne sont pas salariés, les frais d’équipement car ils disposent chacun de leur matériel propre, et les immobilisations puisqu’ils travaillent depuis leur domicile ; ces notions revêtant toute leur importance à l’heure où les loyers sont de plus en plus élevés dans les grandes villes et où les entreprises sont fragilisées sous la pression des charges sociales.

De plus, le homeshoring permet d’éviter les délocalisations, et a le mérite d’attirer des personnes plus qualifiées, expérimentées et motivées qu’en centres d’appels classiques, la prise de risques n’étant pas la même puisque dans le cas présent les agents sont leur propre patron.

Ainsi, l’entreprise qui décide de faire appel à une société de homeshoring réduit ses coûts tout en bénéficiant de prestations à haute valeur ajoutée.

Limites

Néanmoins, comme tout modèle économique, le homeshoring rencontre certaines limites.

En effet, même si les télé-travailleurs interviennent en sous-traitance, il n’est reste pas moins qu’ils doivent être formés aux différents clients, tâches et outils de travail, et doivent être suivi dans la réalisation de leurs missions.

Pour pallier à ce frein, la société de homeshoring doit avoir mis en place tout un processus clairement défini où l’informatique joue un rôle prépondérant, puisque outre le téléphone, internet est la source de communication dédiée entre la société et le travailleur, ces derniers ne se rencontrant jamais physiquement.

Pourquoi la France est-elle à la traîne ?

Alors que le homeshoring est confortablement installé aux Etats-Unis et se développe partout en Europe, le modèle peine à s’installer en France.

Aujourd’hui, seulement une petite poignée d’intervenants s’est lancée sur ce marché, dont Eodom pour le plus connu, qui s’appuie sur un réseau d’environ 400 agents. Aussi, la première difficulté pour ces sociétés semble être celle de pouvoir perdurer, beaucoup ayant disparu rapidement.

Si le homeshoring n’a pas rencontré le même essor en France que dans les pays voisins, la principale cause pourrait se situer au niveau des mentalités. Tout comme pour le télé-travail, l’entreprise française hésite toujours et n’est pas encore prête à ne plus avoir l’œil attentif posé sur ses équipes. Pour elle, la méthode n’est pas encore assez sécuritaire sur le long terme. Néanmoins, le homeshoring présente un réel atout en matière de compétitivité. La méthode prendra donc plus de temps pour se développer en France, le temps que les patrons osent franchir le cap.

La TVA qui divise

La TVA ! Il y en aura pour tout le monde ou presque… Taux normal, taux intermédiaire, taux réduit. Une TVA omniprésente mais qui divise. Qui donc ? Les restaurateurs, les centres équestres, … Comment y faire face ? Voici quelques éléments de réponses.

La TVA augmente…

Cela n’aura échappé à personne et surtout pas, à vous, entrepreneurs. La TVA est repartie à la hausse grâce à la troisième loi de finances rectificatives. Celle-ci permettra de financer près des deux tiers du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le taux normal passe de 19,6% à 20% pour la majorité des ventes de biens et des prestations de services. Le taux intermédiaire de 7 à 10% pour les produits agricoles non transformés, aux bois de chauffage, aux transports de voyageurs, à la restauration, … mais aussi les biens et prestations de services qui relevaient du taux de 5,5% avant le 1er Janvier 2012. Seul le taux réduit est maintenu à 5,5% et s’applique aux produits alimentaires, aux fournitures de repas dans les cantines scolaires, livres sur tous supports.

… Pas pour tous.

Les auto-entrepreneurs ou les entreprises* en franchise de TVA ne la facturent pas. Les factures émises doivent d’ailleurs faire apparaître la mention : « TVA non applicable en vertu de l’article 293B du CGI ». Conséquence, la société cliente ne peut pas la récupérer sur ces factures.  Outre une gestion comptable et fiscale simplifiée, il existe également un avantage compétitif : la pratique du BtoC, autrement dit le business to consumer (ventes directes aux consommateurs) permettant de vendre moins cher. Aussi, pourquoi ne pas avoir recours à ces derniers qui vous factureront les prestations TTC. Une solution pour faire face à la concurrence en période de crise. Pensez-y !

* Les entreprises peuvent bénéficier d’une franchise de la taxe si elles ne dépassent un montant de chiffre d’affaires de 32 600 euros HT pour les prestations de service et de 81 500 euros HT pour les activités de commerce et d’hébergement.

L’obstacle TVA difficile à franchir

Si l’impact global de l’augmentation reste neutre puisqu’elles récupèrent la TVA (déductible) sur les achats et les investissements. Les entreprises sont impactées au niveau des frais de transport et d’hébergement du personnel. Alors comment trouver une compensation à la hausse de 3% sur les frais de transports ? En augmentant le prix final, ce qui aura un impact sur le chiffre d’affaires. En reniant sur la marge, ce qui, peut être, impactera le développement de votre entreprise (augmentations de salaires, créativité, etc.) Les ambulanciers ne sont pas en reste avec une TVA qu’il ne récupère pas. La solution réside t’-elle dans la suppression d’emplois ou des soins à la carte ? Les centres équestres tirent également la sonnette d’alarme. Ce serait un tiers des emplois dans le secteur qui serait menacé. Note positive, le gouvernement a crée un « fond cheval » dont le montant reste encore inconnu.

Thé ou café ?

Après une baisse du taux de 19,6% à 5% en 2009, puis 7%, … La TVA des restaurateurs s’élèvent à 10%, depuis le 1er janvier 2014. Le secteur s’était engagé à  répercuter l’intégralité des gains liés à la baisse de  TVA sur les prix d’au moins 7 produits sur 10 (une entrée, un plat chaud, un dessert, un menu entrée plat, un menu plat dessert, un menu enfant, un jus de fruit ou soda, une eau minérale, le café, thé et infusion). La solution est soit d’augmenter les prix et prendre le risque de voir une partie de la clientèle déserter les lieux, surtout en cette période de crise. Ou faire une croix sur ses marges. Et attendre… (economie.gouv.fr/cedef/tva-reduite-restauration).

Côté pratique

A la différence des auto-entrepreneurs qui sont en franchise de TVA, toutes les entreprises doivent reverser la TVA. Quand ? Tout dépend de la date de règlement et du type de prestations. Concernant les ventes de prestations de services, vous reverserez la TVA collectée lorsque vous recevez votre règlement. Par exemple : un paiement en février consécutive à une prestation en janvier, elle sera reversée au titre du mois de février. Si vous êtes une entreprise livrant des biens meubles ou immeubles, la TVA est exigible à la livraison, lors du transfert de propriétés. Aussi, quel que soit la date de règlement ou (de recouvrement de la facture), la taxe est reversée le mois de la livraison.

A savoir que toutes les prestations effectuées en 2013, les factures seront éditées avec l’ancienne TVA. Si une prestation de services a été effectuée en décembre 2013, votre prestataire doit vous envoyer une facture avec le taux de 19,6% et non 20%.

Reprise d’entreprise : êtes-vous un bon négociateur ?

Un grand nombre de cadres de haut niveau se considèrent comme d’excellents négociateurs. Ils ont fait leurs preuves dans des négociations difficiles avec des clients grands comptes, des fournisseurs stratégiques, avec des acheteurs de la grande distribution, avec des syndicats récalcitrants, ou encore avec des interlocuteurs coriaces à l’international. Tout porte à croire qu’ils seront alors de redoutables négociateurs face à des cédants, dans le contexte d’une reprise d’entreprise.

Comment expliquer que ces « spécialistes de la négo » se montrent aussi maladroits dans les pourparlers avec les cédants ?

Fortes de plusieurs centaines de négociations menées pour le compte de ses clients repreneurs, les équipes ALTHEO ont mis en évidence quelques explications dans la posture mortifère de négociation de ces repreneurs.

La « sur-implication psychologique » du repreneur

Reprise d’entreprise avec ses propres deniers engendre des comportements exacerbés chez les repreneurs individuels.

De par les enjeux financiers, cette démarche est lourde de conséquences sur leur patrimoine actuel et futur. Lors des échanges avec les cédants, ils pêchent alors par excès de prudence. Par ailleurs, ils peuvent se montrer impatients, pressés par la durée de leurs allocations chômage. Ballottés par ces pulsions contradictoires, les repreneurs peuvent se révéler trop directifs, voire agressifs avec les cédants qui disposent souvent d’un horizon de temps moins contraignant.

La « sur-implication psychologique » du cédant

A l’instar du repreneur, le cédant subit lors des négociations une pression psychologique considérable liée à des phénomènes bien connus : enjeux financiers, perte du pouvoir, attachement à l’entreprise, deuil de l’entrepreneuriat…A son tour, le cédant peut adopter une attitude irrationnelle face à un repreneur qui va le « dépouiller » d’une des composantes essentielles de sa vie.

L’erreur d’appréciation du repreneur dans son rapport de force avec le cédant

Lors des pourparlers, le repreneur en vient souvent à se persuader que le cédant n’a d’autre alternative que de lui vendre sa société. Prenant ses désirs pour des réalités, il considère que l’entreprise ne peut intéresser un concurrent ou un groupe, ou encore, par manque d’humilité, que son offre ne peut qu’être supérieure à celles de concurrents potentiels.
Le repreneur « oublie » également que le cédant dispose généralement d’un choix ultime consistant à proroger son projet de cession si aucune offre ne lui convient !

En guise de conclusion, l’expérience ALTHEO en matière de négociation amène à ce constat, qui a la force de l’évidence : il est bien plus facile d’être un bon négociateur lorsqu’on est seulement concerné (position de celui qui négocie pour le compte d’autrui) que lorsqu’on est directement impliqué.

« Etre concerné » ou « être impliqué », quelle différence me direz-vous ? Dans une omelette aux lardons, la poule est concernée, … et le cochon est impliqué !

Les 10 conseils pour réussir à surfer sur les nouvelles lois pour lancer un business comme 1001Pharmacies

Les 10 points à retenir pour, vous aussi, réussir à surfer sur les nouvelles lois pour lancer un business comme 1001Pharmacies.fr.

Lisez la presse

C’est dans les rubriques juridiques, sociales et économiques, ou dans les articles relatifs à l’Union européenne que vous trouverez les précieuses informations sur les lois qui devraient ne pas tarder à passer.

Armez-vous de patience

Vous ne pouvez pas savoir précisément quand la future loi sera votée. Soyez prêt financièrement et psychologiquement à attendre.

Attendez-vous à connaître des difficultés d’ordre réglementaire

Ne pensez pas que tout vous sera servi sur un plateau d’argent. On risque de vous mettre des bâtons dans les roues.

N’écoutez pas ceux qui vous disent que votre idée est complètement folle

Bien sûr, elle est complètement folle car elle est encore hors la loi !

Tentez de décrocher des financements

Il va vous être difficile de patienter, évangéliser, communiquer, recruter… sans financements.

Etudiez tous les scénarios possibles

… tout en sachant que, de toute façon, les choses se passeront d’une façon que vous n’aurez pas prévue, même dans vos scénarios les plus fous !

Evangélisez vos clients potentiels

Un long travail de pédagogie auprès de vos prospects vous sera nécessaire. N’oubliez pas que les gens ne sont pas forcément toujours très réceptifs aux changements, même positifs.

Trouvez des moyens de créer des barrières à l’entrée de concurrents

C’est là que vous devrez faire appel à toute votre créativité d’entrepreneur.

Respectez bien la loi

Inutile de vouloir aller trop vite et d’arriver sur le marché avant même que la loi ne soit votée. Cela ne pourra que vous desservir.

Réfléchissez à un business model suffisamment solide

pour pouvoir faire face à l’arrivée sur le marché de géants dotés de millions
Cela arrivera dans tous les cas, alors anticipez !

De nouvelles technologies d’impression pour dépenser moins !

Réduire les coûts d’impression sans rogner sur la qualité générale est au cœur des préoccupations de bon nombre d’entreprises. Aujourd’hui imprimer coûte cher et même à l’ère du numérique, nous imprimons toujours autant de documents : fiches de paie, contrats, lettres… Et pourtant des solutions existent : les imprimantes à encre solide et les contrats de coût à la page.

Mise au point aux Etats-Unis au début des années 90, l’encre solide est une technologie d’impression couleur originale. Au lieu des cartouches et toners traditionnels, les imprimantes à encre solide utilisent des bâtons fabriqués à partir d’un polymère non toxique à base de résine, similaire à celui des crayons. Ceux-ci peuvent ainsi être manipulés sans crainte, ils ne se renversent pas, ne fuient pas et ne tâchent pas les vêtements.

Moins de déchets à gérer et recycler

Grâce à leur forme spécifique, le chargement de ces bâtons d’encre solide dans l’imprimante est par ailleurs extrêmement simple. Chaque couleur (cyan, magenta, jaune et noire) est clairement numérotée et il est même possible de compléter le chargement quand bon vous semble, sans interrompre l’impression. Contrairement aux toners et aux cartouches, il n’y a pas de déchets à gérer et à recycler. Et le conditionnement est suffisamment compact pour pouvoir ranger ces bâtons dans un tiroir de bureau.

Encre solide : un coût total d’exploitation extrêmement bas

Avec son packaging minimaliste et sans cartouche à éliminer, cette technologie génère, en effet, jusqu’à 90% de déchets d’impression en moins que l’impression laser couleur.
Elle offre ainsi un coût total d’exploitation incroyablement bas. Car hormis les bâtons d’encre solide, il n’y a qu’un le seul élément à remplacer : le rouleau de maintenance et de nettoyage. Il affiche toutefois une autonomie de plusieurs dizaines de milliers de pages et ne se remplace, au final, que très rarement au cours de la durée de service de l’imprimante.

Impression laser : des dépenses non prévues au budget

Il faut savoir que 90% des imprimantes professionnelles sont des imprimantes laser.

Sur les imprimantes laser, outre les toners, il faut aussi prévoir le changement des tambours, des courroies de transfert de la feuille et de l’unité de fusion. Autant de pièces et de consommables à renouveler et donc de dépenses importantes à prévoir qui ne sont pas pris en compte par la grande majorité des acheteurs au moment de l’achat.

« Coût à la page », un service tout compris

C’est là que les contrats de coût à la page peuvent être intéressants. Car à l’usage, il y a généralement une différence flagrante entre la capacité d’impression promise par le toner et le nombre de pages réellement imprimées. Voilà pourquoi les entreprises ont parfois tout intérêt à opter pour ce type de contrat qui a l’avantage d’inclure les consommables et les pièces d’usure de la machine, ainsi qu’un assistance technique pièces et main-d’œuvre. Les consommables sont dès lors expédiés gratuitement par le fabricant sur site et tout peut même se faire de manière automatique grâce à un logiciel de gestion du parc d’impression. Quant à la facturation, elle se fait au réel tous les trimestres, sur la base des compteurs intégrés aux imprimantes.
Mais avant d’opter pour un contrat « coût à la page », faites appel à un prestataire spécialisé comme par exemple Le Matériel Informatique afin qu’il réalise une étude de vos besoins et définisse une offre personnalisée, avec à la clé, une meilleure maîtrise de ce poste de dépenses trop souvent fluctuant et chronophage. 

Top Office

Font chier ces salariés !

Ah que cela peut être énormément difficile d’avoir des salariés ! Il faut gérer les personnalités aux multiples facettes, des absences qui coûtent, … sans compter les situations extrêmes découlant de négociations non abouties. Bref, dur, dur d’avoir des salariés.

Des personnalités overstep

Entreprises et salariés. Un mariage parfois difficile. Et pour cause, il y a autant de salariés que de personnalités diverses avec qui il faut composer au quotidien.

  • Le manipulateur

L’une des personnalités les plus difficiles semble être le manipulateur. Et tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins avec une tendance à exprimer leurs colères pour dominer. Alors gare aux réactions émotionnelles impulsives et incontrôlées. Ce type de comportement peut vite arriver à un point de non retour. La solution, attendre que la tempête se calme pour réamorcer un dialogue constructif et serein.

  • Le râleur

Il y a aussi le salarié qui critique à outrance. Une critique qu’il va utiliser pour zapper l’ambiance de travail, créer une tension entre untel et untel, … C’est le champion des rumeurs. Il va sans dire qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant ses propos souvent exagérés ou déformés. Jamais satisfait du travail, des collègues, … Rien ne va plus ! Mais là encore, il faudra rapidement essayer de peser le vrai, du faux. A voir…

  • Le démotivé

Rien de pire pour un patron, quelle que soit la taille de l’entreprise, de croiser dès le matin, à la cafétéria, un salarié démotivé. Vous le reconnaîtrez facilement. Il sirote son café alors que ses collègues sont déjà plongés dans les dossiers. Il ne faut pas lui demander quoi que soit. Son mot d’ordre : faire le strict minimum. Alors, il va falloir là encore explorer les raisons de ce manque de punch. Peut-être qu’une petite augmentation lui redonnerait un peu de peps ? Espérons que cela suffise… Sauf si le salarié est tout simplement malade ?

Des salariés jamais contents

Il est rare d’entendre quelqu’un parler du bien de son entreprise. Comme il est rare de voir au travail des salariés investis et motivés. Vous pourrez toujours les payer avec des salaires intéressants ce n’est pas pour autant qu’ils vont s’investir et être joyeux. Vous aurez beau mettre en place des déjeuners, des réunions pour motiver les troupes rien n’y changera. Ils iront même vous dire que l’ambiance est pourrie !

Et en plus, ils tombent…

… malades. Vous avez un panel de toutes ses personnalités dans votre entreprise ? Eh bien sachez qu’eux aussi, vont peut-être tomber malade. Comme apparemment bon nombre de salariés dans l’Hexagone. Et la tendance est à l’augmentation ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les dépenses d’indemnisation des arrêts maladies ont flambé de 46% en 10 ans pour atteindre 6,3 milliards d’euros. Le nombre d’arrêts en France est passé de 180 millions de journées à 205 Millions. Et le taux d’absentéisme a augmenté de 18% sur l’année 2012  dans le secteur privé. Ce qui a coûté 6,98 milliards d’euros aux entreprises françaises. Le taux d’absentéisme en 2012 s’élève à 4,53%. Rapporté en jours d’absence par salariés, cela représente 16,6 jours d’absence par salarié contre 14 jours en 2011.

Salariés : restez chez vous !

Tout patron est confronté à l’absentéisme. Un classique pourrait-on dire. Mais avez-vous déjà été confronté à son pendant, le présentéisme. Est-ce mieux ou pire ? Des salariés qui, au lieu d’être en congés maladie, viennent travailler avec en prime, leurs problèmes de santé. L’un avec son mal de dos, un second avec une blessure en cours de cicatrisation,… ou simplement un salarié fiévreux et enrhumé. Le risque est non seulement de contaminer ses collègues mais surtout de faire perdre du temps à l’équipe (s’il y a) et in fine, à l’entreprise. Eh oui ! Time is (always) money. Il ne faut pas oublier qu’un salarié présent est payé en salaires, alors que celui en congé maladie touchera des indemnités journalières de l’assurance maladie ou rien pendant les jours de carence.

Les salariés font de la résistance

Il y a un moment ultime où le patron est confronté à la difficulté d’avoir des salariés, c’est lorsque ces derniers le séquestrent (tout simplement oserait-on dire). Les négociations, le dialogue, … n’ont apporté aucune solution. Que faire ? La loi punit ces actions « sauvages », de 10 ans de prison en dessous de 7 jours. Au-delà de 7 jours, cela est assimilé à un crime passible de 20 à 30 ans de prison. Si la séquestration est le fruit d’une situation de crise. Faut-il absolument porter l’affaire devant les tribunaux ? Certains ne le font pas. En la matière, à chacun d’agir au mieux… selon le contexte.

Alors toujours motivé pour en avoir ?