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Recruter un job d’été

En période estivale, les offres pour un job d’été ne manquent pas. Plus la notoriété de l’entreprise est grande, plus cette dernière verra la pile de candidature qu’elle reçoit prendre de l’ampleur. Qu’en est-il vraiment de ce type de recrutement ?

Dans le cadre d’embauche pour des jobs d’été, certaines modalités sont à connaître. Bien que leur durée soit relativement courte, les jobs d’été sont également soumis aux règles du Code du travail.

Un travail ouvert aux mineurs ?

Les jobs d’été sont rendus accessibles aux jeunes dès lors qu’ils ont plus de 14 ans. Certes, ils peuvent être embauchés en période estivale, pendant les vacances scolaires, mais les travaux (missions) qui leurs sont confiés doivent nécessairement être adaptés en fonction de leur âge. Vous ne devez pas leur donner une surcharge de travail, les missions attribuées doivent être relativement légères.

Formalités à respecter

Pour les jeunes âgés de 14 à 16 ans, vous devez veiller au respect de certaines règles, à savoir : une visite médicale avant embauche, une adaptation des conditions de travail, une rémunération minimale, une indemnité de congés payés en fin de contrat.

Notez qu’employer des jeunes de moins de 16 ans (et de plus de 14 ans), n’est autorisé qu’en période de vacances scolaires. Cette période peut comprendre 14 jours ouvrables ou non. Ce, à la condition que les intéressés bénéficient d’un repos continu. La durée de ce repos doit être au moins égale à la moitié de la durée totale des vacances. Si vous embauchez un jeune de 14 à 16 ans, vous avez pour obligation d’obtenir au préalable une autorisation de l’inspecteur du travail, et ce, 15 jours avant l’embauche. Cette demande doit préciser la durée du contrat, la nature et les conditions de travail, l’horaire et la rémunération. A partir de ce moment, l’inspecteur du travail dispose de 8 jours pour vous informer de son désaccord. Au-delà de ce délai, en cas de non réponse, il est considéré que l’autorisation de recruter vous est donnée.

Sauf dans le cas d’un mineur émancipé, c’est-à-dire qu’il se voit octroyé les mêmes prérogatives que celles d’une personne majeure (sauf exceptions), ce dernier n’a pas le droit de conclure un contrat de travail sans l’autorisation de son représentant légal.

Le contrat doit être, par nature, un CDD c’est-à-dire un contrat à durée déterminée. Et comme pour tout CDD, il indique le motif de recrutement (remplacement d’un salarié parti en congé par exemple), durée du contrat, ainsi que la période d’essai éventuelle.

Au plus tard le premier jour de travail, vous devez envoyer à l’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) une déclaration préalable à l’embauche.

Inscrire ce salarié sur le registre unique du personnel fait également partie des formalités.

Conditions de travail

L’existence d’une adaptation des conditions de travail n’exclue pas le fait que les personnes embauchées pour des jobs d’été sont soumises aux mêmes obligations que les autres salariés de l’entreprise, notamment par rapport au règlement intérieur. D’un autre côté, elles ont accès aux mêmes avantages.

Les mineurs se voient toutefois octroyer des protections particulières. Ces règles dérogatoires se matérialisent par divers facteurs.

Une durée maximale est fixée : la durée maximale pour un mineur âgé de 14 à moins de 16 ans ne peut excéder 35 heures par semaine et 7 heures par jour.

Certains travaux sont réglementés voire interdits. Seuls des travaux légers peuvent être confiés aux mineurs, travaux non susceptibles de porter préjudice à leur sécurité, leur santé ou à leur développement.

Vous avez l’interdiction de les faire travailler de nuit.

En termes de rémunération, les mineurs sont rémunérés sur la base du SMIC (soit 9,53 euros brut par heure depuis le 1er janvier 2014, et 1 445,38 euros brut sur la base de la durée légale des 35 heures hebdomadaires). On note une minoration de 20% pour les jeunes de moins de 17 ans, et de 10% pour les jeunes entre 17 et 18 ans. Il n’y a pas de minoration si le jeune détient une pratique professionnelle d’au moins 6 mois dans la même branche.

Si des conditions de rémunération plus favorables au jeune sont prévues dans certains accords ou conventions collectives, celles-ci s’appliquent par principe de faveur.

Et enfin, l’indemnité de congés payés à la fin du contrat. Cette indemnité perçue par le jeune à la fin de son contrat s’élève à 10% de la totalité des salaires perçus. Ce, sauf dans le cas où le contrat de travail a été conclu pour une durée comprise pendant ses vacances scolaires, où il n’aurait pas droit à cette indemnité.

Les secteurs qui embauchent en matière de jobs d’été

Les secteurs principaux qui recrutent sont représentés par les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, du commerce et de la vente, de l’animation, le tourisme, l’assurance et l’assistance, l’administration, mais aussi par celui des activités agricoles.

Comment calculer des pénalités de retard ?

Il peut arriver qu’un entrepreneur se retrouve face à l’obligation de payer des pénalités de retard. Sous une pile de factures, il est fréquent qu’un entrepreneur oublie de régler l’une d’elles. Ou encore, qu’il se retrouve face à un client lui devant ces pénalités de retard. Alors comment s’y prendre pour calculer des pénalités de retard imposées qui viennent s’ajouter au montant initial de la facture.

D’après la loi de Modernisation de l’Economie du 4 août 2008, il est définit que toute pénalité de retard entre professionnels prend un caractère obligatoire. Ceci à la différence d’un client particulier dont la facturation des pénalités de retard n’est qu’optionnelle. Ces pénalités sont dues de plein droit le jour qui suit la date d’échéance. Et ce, sans qu’un rappel ou une mise en demeure préalable ne soit nécessaire. La date d’échéance étant mentionnée sur la facture.

En France, de nombreux retards en ce qui concerne les paiements viennent pénaliser le développement des entreprises. La disposition légale mise en place stipule que, concernant les retards de paiement entre professionnels, ces derniers sont tenus de régler leurs pénalités de retard. Elle a pour but principal la réduction des retards de paiement en France.  

Ces retards de paiement pénalisent d’ailleurs le développement des entreprises, particulièrement celui des TPE/PME/PMI. La disposition rentrée en vigueur vient pallier cela en incitant les acheteurs à respecter les délais de paiement définis préalablement et présents au contrat. Ce sont donc un moyen d’anticiper les difficultés en se montrant dissuasf pour les cocontractants. Ces derniers seront plus enclins à payer dans les délais préalablement déterminés.

Notification des conditions de paiement

Sur le plan des modalités de paiement, il faut savoir que des obligations légales existent. En tant que vendeur, vous vous devez de mentionner les pénalités de retard sur vos factures mais aussi dans vos Conditions Générales de Vente (CGV), à savoir date d’échéance, taux d’intérêt appliqué pour les retards de paiement, … 

Vous disposez du droit de fixer votre propre taux de pénalité, mais il ne doit toutefois pas être inférieur à 3 fois le taux d’intérêt légal fixé tous les ans par décret. En cas de non respect du taux minimum ou des dispositions prévues à cet effet, vous serez contraint de régler à l’Etat une amende s’élevant à 75 000 euros. Le taux d’intérêt légal est de 0.04% pour l’année 2014, le taux minimum est donc de 0.12%. Ce taux correspond au taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale européenne (BCE) à son opération de financement la plus récente majorée de 10 points de pourcentage. Il est fixé en 2014 à 0,25%. Avec majoration, cela renvoie à des pénalités de retard applicables au taux de 10,25%.

Notez qu’aucun taux maximum n’est prévu. Comme vu précédent, les créances d’ordre commercial, c’est-à-dire entre professionnels, n’imposent pas une mise en demeure préalable pour être exigibles.

Une des astuces consiste à préférer un taux nettement supérieur à celui correspondant à 3 fois le taux d’intérêt légal. Le taux d’intérêt légal varie en effet tous les ans. Si vous estimez votre taux inférieur au nouveau taux entrant en vigueur, vous serez dans l’obligation de rééditer vos CGV, ainsi que vos nouvelles factures. Et ce, chaque année, ce qui constitue une perte de temps relativement importante.

Dans le cas ou les CGV ne prévoient de taux, c’est le taux fixé par la loi, taux unique, qui s’applique automatiquement. Pour le premier semestre de l’année concernée, c’est le taux de la BCE entré en vigueur le 1er janvier de l’année dont il est question qui s’applique. Pour le deuxième semestre, le taux s’appliquant est celui qui rentre en vigueur le 1er juillet de la même année.

Calcul des pénalités de retard

Pour calculer ces pénalités de retard, vous devez axer votre calcul sur les montants TTC (Toutes Taxes Comprises). Il faut prendre les montants TTC des factures en retard ainsi que le nombre de jours de retards de paiement. 

Pour calculer convenablement le nombre de jours de retards de paiement, il vous suffit de calculer la différence entre la date du jour et la date d’échéance de la facture. Certes, le point de départ des pénalités est le lendemain de l’échéance, mais la date prise en compte pour calculer les pénalités de retard est constituée par le cachet de la poste de l’envoie du règlement.

A tout cela, vous devez multiplier le taux annuel des pénalités de retard.

Sachez également que les pénalités de retard ne doivent pas nécessairement être facturées. Ces pénalités sont considérées comme dues de plein droit. C’est à vous que revient le choix de facturer ou non les pénalités de retard. Dans le cas où vous choisissez de facturer ces pénalités de retard, la facture se voit exonérée de TVA (Taxes Valeur Ajoutée) et est immédiatement exigible.

Du point de vue de la tenue de vos comptes, sachez qu’une fois encaissées, ces pénalités de retard doivent impérativement apparaître sur votre exercice.

Pénalités supplémentaires

Depuis le 1er janvier 2013, la loi prévoit une disposition qui stipule que tout professionnel, lorsqu’il est en situation de retard de paiement, est débiteur, et ce, de plein droit, à l’égard du vendeur d’une pénalité forfaire. Cette pénalité forfaitaire se chiffre à 40 euros et concerne les frais de recouvrement. Ces pénalités sont de nature additionnelle, elles viennent s’ajouter aux pénalités de retard et ne se substituent pas à ces dernières. Pour le vendeur, une justification n’est pas nécessaire pour demander une indemnisation complémentaire si le montant des frais de recouvrement se trouve supérieur au montant de cette indemnité forfaitaire.

Cette indemnité doit apparaître dans vos CGV et vos factures, de manière obligatoire.

Est-il toujours rentable d’accueillir un évènement sportif ?

En période de Coupe du monde, mais aussi en pleine crise financière, l’économie crée la polémique. Organiser un évènement sportif de cette envergure pose la problématique de la rentabilité.

Des évènements sportifs toujours plus rentables

La Coupe du monde de football rapporte en moyenne 117 millions d’euros. Elle se présente comme la compétition de football la plus prestigieuse. Elle s’organise tous les 4 ans et réunit les meilleures équipes du monde. Cette année, la Coupe du monde au Brésil avait été estimée comme s’apparentant à un gain de 2,9 milliards d’euros de revenus, la majorité des recettes découlant des droits de diffusion.

90 millions d’euros : ce serait la somme que rapporteraient en moyenne les Jeux Olympiques d’hivers. En 2010, on note que près de 190 millions d’euros ont été recueillis en billetterie, mais aussi 40 millions d’euros en merchandising.

Les Jeux Olympiques d’été semblent rapporter plus gros que ceux d’hivers avec en moyenne 254 millions d’euros. Pour ceux de Londres, en 2012, c’est près de 1,9 milliards d’euros qui ont servis à obtenir les droits de diffusion.

Avec une moyenne de 86 millions d’euros, la Ligue des Champions se place comme la compétition de football en club la plus difficile. 1,34 milliards de dollars par an pour la période 2012-2015, c’est tout simplement le revenu commercial annoncé par l’UEFA (Union of European Football Associations).

L’évènement sportif le plus rentable au monde se caractériserait par le Super Bowl. En 2013, on compte une moyenne de 339 millions d’euros. CBS (Columbia Broadcasting System) affiche un montant de 3,75 millions de dollars pour un spot de publicité de 30 secondes (c’est 7 fois plus cher que ce que demandais NBC (National Broadcasting Company) l’an passé). Cet évènement n’est autre que la finale du championnat de football américain. Ce prix voit s’affronter les vainqueurs des deux conférences. Le titre convoité étant celui de champion de la NFL (National Football League).

Entre estimations et réalité

La notion de rentabilité émerge quand un pays ou une ville se voit attribué la réception d’un évènement sportif reconnu. Son organisation n’est, c’est le moins que l’on puisse dire, pas une mince affaire. Mais qu’importe puisque, pour ses organisateurs, outre les enjeux économiques stratégiques et diplomatiques, ainsi qu’une certaine fierté nationale, l’appât du gain suffit.

Des évènements sportifs de cette taille amènent en effet différents niveaux de recettes.  

Les touristes affluent, ce qui engendre une augmentation des recettes de billetterie, des recettes hôtelières, de restauration. 

Tout cela induit un effet multiplicateur. Cela se traduit par une hausse de l’emploi. De nombreuses infrastructures sont construites et certains aménagements spécifiques ont le plus souvent lieu.

Les organisateurs ayant accepté de prendre en charge l’évènement émettent des prévisions quant aux recettes qu’ils espèrent tirer de cet évènement. Seulement, du côté de la réalité, c’est-à-dire des retombées économiques réelles pour le pays ou la ville dont il est question, des différences se font sentir.

Reprenons l’exemple du SuperBowl, évènement sportif le plus rentable au monde. C’est aussi l’évènement le plus regardé aux Etats-Unis. Les retombées économiques d’une ville qui reçoit un évènement d’une telle ampleur seraient de l’ordre de 400 millions de dollars, d’après la National Football League (NFL) et le Sport Management Research Institute (SMRI). En regardant les données réelles, on se rend compte sur un échantillon, qu’entre 1970 et 2001, un quart du montant estimé n’est réellement constaté en comparaison avec la somme annoncée par les promoteurs, soit approximativement 100 millions de dollars.

Afin d’estimer l’impact en termes de recettes d’un évènement sportif, l’une des méthodes les plus simples restent de faire une estimation du nombre de visiteurs que l’évènement devrait amener, d’évaluer la durée approximative de leur séjour, ainsi que le budget moyen dépensé par visiteur. L’ensemble de ces évènements vous permet ainsi de calculer de façon prévisionnelle, l’impact économique de l’évènement. A cela, s’ajoute bien entendu, l’effet multiplicateur.

Notez bien qu’en faisant la somme de tous ces calculs, tous approximatifs, cela engendre certaines conséquences qui viennent creuser l’écart entre les estimations faites et les résultats réels.

De manière plus théorique

Sur l’économie on constate 3 effets devant être pris en considération afin d’évaluer l’effet net sur l’économie.
L’effet de substitution consiste à considérer le fait que, dans le cas ou un résident dépense de l’argent pour assister à l’évènement, cette dépense supplémentaire se fait au détriment des autres dépenses habituelles comme les loisirs, le cinéma. La balance s’équilibre et l’impact induit se présente donc comme étant pratiquement nul.

L’effet d’éviction, quant à lui, détient une certaine visée correctrice. Il tend à remettre les idées reçues en ordre. Certes, un grand évènement sportif attire de nombreux visiteurs qui se déplacent spécialement pour cette occasion. Mais il repousse tout de même un nombre non négligeable de visiteurs à cause de l’afflux de personnes présentes, et qui décident alors de changer de destination. Avec la présence d’un tel évènement, hausse des prix, hôtels complets, embouteillages, conflits entre supporters, … sont généralement de mise.

Le dernier effet : l’effet de fuite des retombées économiques. Une augmentation des revenus pour les entreprises locales, pour les détenteurs d’infrastructures, les hôteliers, constructeurs, et ainsi pour les détenteurs de capitaux, ne signifie pas forcément une hausse des recettes dans l’économie locale. Leurs recettes ne sont pas nécessairement réinvesties dans l’économie locale. L’effet multiplicateur, en réponse à cet effet, tend davantage à se voir surestimé.

Quelle stratégie de communication adopter pendant les soldes ?

Une semaine que le coup d’envoi des soldes est lancé. Jusqu’au mardi 29 juillet, c’est officiellement le temps des bonnes affaires et le seul moment où un magasin est autorisé à vendre à perte. Trois quart des Français déclarent vouloir en profiter, soit 5% de consommateurs de plus qu’en 2013, selon un sondage Ipsos. Les magasins ont donc cinq semaines pour se débarrasser de leurs stocks. Quelle stratégie de communication adopter pour faire le plein de clients et le vide dans les rayons ? 

Faire le buzz… en habillant à l’œil 

Pour vendre pendant les soldes faut-il se démarquer ? Voilà l’une des premières stratégies de communication : le buzz marketing et viral. La marque espagnole, Desigual, a fait parler d’elle la semaine dernière en (re)lançant dans trois villes européennes (Madrid, Milan et Paris) son concours « semi-naked » – qui s’est déjà exporté aux Etats-Unis et en Asie. Les candidats étaient invités à se mettre à nu (ou presque) pour se voir offrir deux vêtements de la boutique. 

A Paris, il a fallu attendre de 7h à 8h30 du matin devant le magasin, en petite tenue pour gagner peut-être le droit de se rhabiller aux couleurs de la marque. Parmi le groupe de prétendants enregistrés préalablement sur Internet, seulement cent personnes ont été choisies pour leurs sous-vêtements originaux par Ayem Nour, jurée choisie par la marque, qui s’est fait connaître lors de l’émission de téléréalité Secret Story. Un buzz marketing réussi pour une première du genre en France ! 

Organiser des ventes privées… en fidélisant les « best »

Avant l’heure, c’est déjà l’heure ! Pour les « meilleurs » clients d’une marque ou d’un magasin, un mois avant les soldes, un commerçant a le droit d’organiser des « ventes privées ». Ces promotions destinées aux habitués sont annoncées le plus souvent par e-mail ou par voie postale. Elles peuvent dans certains cas être demandées directement par les clients en magasin qui souhaitent profiter de réduction inédite avant les autres.

Pour un commerçant, organiser et communiquer sur ces promotions en avant-première, permet de fidéliser les clients et de les récompenser pour leurs achats. Ils se sentent privilégiés de pouvoir profiter de réductions sur leurs produits préférés et ce, avant tout le monde et en ayant encore le choix du modèle, de la taille et de la couleur. 

Miser sur la livraison… en réveillant l’achat désir

Pendant les soldes, si les Français ne courent pas les rues et les bonnes affaires, ce n’est pas forcément qu’ils boudent les soldes. Sur Internet, comme en magasin, les démarques battent leur plein et les coups de cœur peuvent là aussi être garantis ! L’un des défis majeurs des entreprises du e-commerce est de pouvoir répondre à la demande des clients en temps et en heure. Car ce qui paie, durant cette période, c’est de pouvoir satisfaire l’achat-impulsif, le plus rapidement possible. 

Les marques misent donc gros durant ces quelques semaines, car même si le transporteur est seul véritablement responsable de la livraison, elles communiquent malgré elles sur la qualité de leur service. Dans la jungle du e-commerce actuel, le véritable défi est de montrer que l’entreprise est sérieuse, capable de tenir ses promesses, et peut répondre aux attentes de ses clients. Si le pari est réussi, peut-être que l’internaute volage aura trouvé sur le site marchand un nouveau nid pour ses coups de cœur. 

Communiquer sur les bonnes affaires…. en revenant aux fondamentaux des soldes 

Oui, car ne l’oublions pas, les soldes c’est avant tout des affaires qu’on ne pourrait pas faire ailleurs ou à une autre période de l’année (quoique). Le désir de faire des économies est important pour le client. De l’autre côté, la nécessité de déstocker est grande pour les magasins, et encore plus pour les indépendants pour qui, vendre au déstockage, serait synonyme de pertes importantes. 

Alors certains magasins ne rechignent pas à solder au taux fort jusqu’à un dixième du prix original de l’habit. Communiquer sur ses réductions en cascade que ce soit directement auprès de la clientèle, en vitrine, via les réseaux sociaux ou sur les sites internet est une logique qui paie très certainement pour tous les fanas de soldes à l’affût des bons deals de la saison. 

Profiter des dérogations et des soldes « flottantes »… 

Le calendrier des soldes est différent suivant les régions françaises que l’on soit à Paris, en Corse, dans les Alpes-Maritimes ou en Réunion. Repoussées de quelques semaines à plusieurs mois dans certains cas, les soldes profitent de certaines dérogations particulières dans les départements frontaliers et dans les territoires d’outre-mer pour le plus souvent coïncider avec les bonnes aubaines de l’autre côté de la frontière. Pour les régions qui en bénéficient, communiquer sur ses dérogations peut être d’un bon ressort pour attirer à soi, outre la clientèle étrangère, les Français, en vacances qui n’auraient pas eu le temps de faire leurs achats avant. 

Jusqu’à cette année, les commerçants sont également autorisés à organiser des soldes dites « libres » ou « flottantes ». Ils peuvent choisir la date qui leur convient pour deux semaines de soldes complémentaires, sous réserve de ne pas les fixer le mois qui précède la période de soldes nationale. Ils peuvent profiter de communiquer sur ces soldes qui n’appartiennent qu’à eux. Cependant à partir du 1er janvier 2015, les règles du jeu vont quelque peu être modifiées. Les soldes flottantes instaurées en 2009 vont être supprimées. Les soldes classiques quant à elles vont être rallongées d’une semaine à chaque saison – soit six semaines de rabais en été et en hiver. (Bonnes) affaires à suivre…

Les réussites commencent toujours quelque part !

Qu’est-ce qui fait parler le monde entrepreneurial à l’étranger ? Des inventions en attente de création, des entrepreneurs de plus en plus vieux, le Ramadan comme meilleure période pour réseauter…. Petit tour du web à l’international en passant par la Hongrie, l’Afrique, la Chine, les Etats-Unis et les Pays Arabes. 

HONGRIE : Petit pays mais grandes réussites … Les leçons à tirer de l’exemple de Prezi 

The Next Web a interviewé le co-fondateur hongrois de Prezi, Adam Somlai-Fisher. L’entreprise a été créée à Budapest, en Hongrie en 2009. Le mot “prezi” est le raccourci pour dire « présentation ».  

« Nous avons décidé d’aller sur le marché international juste après avoir lancé notre site. Bien sûr pour une start-up basée dans le web, cela signifie se rendre à San Francisco. Si vous voulez construire une marque internationale, il n’y a actuellement qu’un seul marché qui déterminera votre potentiel sur le long terme et ce sont les Etats-Unis »

L’entrepreneur ajoute : « En tant qu’Européen, je ne peux pas vous empêcher de démarrer une entreprise en Europe. En fait, je crois que la Silicon Valley sous-estime les Européens – particulièrement ceux qui se bousculent pour trouver des ingénieurs. Il y a de nombreuses success stories européennes installées de l’autre côté de l’Atlantique. (…) Ayant dit cela, la réalité est, qu’importe où tu commences, si tu es un entrepreneur qui rêve de construire une marque internationale, le marché américain sera la clé de ton succès ou de ton échec ». 

Lu sur thenextweb.com : « How to build a globally successful startup from a small country : Lessons from Prezi »

AFRIQUE : Ce que les entrepreneurs du continent n’ont pas encore inventé

Sur le continent africain, il y a plusieurs choses qui ont besoin d’être inventés et des problèmes qui ont besoin d’être résolus. Ventureburn.com a listé 9 choses qui manquent au continent. Voici trois d’entre elles. 

« Une application de covoiturage. De trop nombreuses personnes ont une voiture en Afrique et de trop nombreuses villes sont embouteillées. Pourquoi ne pas utiliser le covoiturage au lieu que chacun conduise sa voiture ? Beaucoup voudraient s’y mettre mais très souvent ils ne trouvent personne à côté de chez eux qui ont le même trajet qu’eux. Pourquoi ne pas créer une application qui permette aux personnes intéressées par le covoiturage de se trouver ? »

« Les testeurs d’eau : bouée d’eau douce. En Afrique, la pollution affecte les ruisseaux d’eau douce. Voilà donc une vieille idée à reconvertir – des bouées d’eau douce. Une bouée est un appareil flottant qui peut avoir plusieurs buts et il est souvent utilisé en mer pour indications. Pourquoi ne pas créer l’une d’entre elles pour tester le niveau de contamination de l’eau et savoir si elle est bonne à la consommation et ce, avant que des personnes ne meurent de la fièvre typhoïde ? » 

« Une application pour partager la nourriture. Quand j’étais enfant, on me parlait constamment des enfants qui meurent de faim quelque part et qui pourraient bénéficier des restes de ma nourriture. Ma réponse était toujours un astucieux « Et bien, envoie leur « . Pourquoi ne pas faire ça ? Créer une application qui nous permette d’envoyer la nourriture à ceux qui sont dans le besoin. On emballe les restes qu’on veut envoyer et une application nous dit la plus proche place pour le déposer. Le même jour, le paquet sera donné à quelqu’un qui en a besoin. »

Lu sur ventureburn.com : « 9 things we wish African entrepreneurs would invent already » 

TAIWAN : Les entrepreneurs craignent de ne pas trouver de successeurs 

« Les dirigeants taïwanais expatriés en Chine pour construire leur empire s’inquiètent de savoir qui va leur succéder. Ces entrepreneurs sont devenus des personnes importantes dans les cercles économiques de la Chine mais sont confrontés au problème assez répandu dans la culture Chinoise : à qui laisser l’entreprise au moment de la retraite ? 

 » Toute ma vie, j’ai investi 100% de moi-même face à un objectif que je souhaitais atteindre. Mais quand arrive l’heure de convaincre mes enfants de me succéder, il vaut mieux ne pas trop les forcer. Le mieux serait de ne pas tenter de les convaincre du tout. Il est aisé de laisser s’envoler un oiseau que vous avez dans les mains. Plus difficile est de ne pas regarder l’oiseau voler et de ne pas s’inquiéter qu’un jour, il puisse tomber au sol  » a expliqué l’un des dirigeants taïwanais au China Times. »

Lu sur Wantchinatimes.com : « Taiwan’s entrepreneurs struggle to get their kids on board »

ETATS-UNIS : Des entrepreneurs de plus en plus âgés

« Selon la fondation à but non lucratif Ewing Marion Kauffman, les individus âgés entre 55 et 64 ans représentent 23.4% des entrepreneurs qui ont lancé leur entreprise en 2013 – 14.3% de plus qu’en 1996. Les données, écrit le directeur de la recherche Dane Stangler, indiquent que « les Etats-Unis s’apprêterait à connaître un boom entrepreneurial – non malgré leur population âgée mais grâce à elle ». 

Les raisons qui les poussent à entreprendre ? Accomplir les rêves qu’ils ont jusque là différés ou rester actifs sans pour autant connaître un travail avec des horaires de bureau réguliers. Mary Furlong, professeur d’entrepreneuriat à l’Université Leavey School of Business de Santa Clara déclare que l’entrepreneuriat est « le nouveau passeport vers la longévité. Beaucoup savent qu’ils doivent travailler plus longtemps mais ils veulent quelque chose de plus flexible et de plus amusant qu’une carrière traditionnelle »« 

Lu sur The Wall Street Journal :  » Where older entrepreneurs can find help »

PAYS ARABES : Comment utiliser le Ramadan pour réseauter ? 

 » Durant le Ramadan, plusieurs d’entre nous vont recevoir des invitations pour iftar (repas du soir) et suhour (repas du matin avant le jeûne), parmi lesquelles il y aura de bonnes opportunités pour réseauter. Le Ramadan est aussi un temps particulier pour les médias sociaux dans le monde arabe, avec des taux élevés de connexion à Internet enregistrés durant cette période.

Bien que la fin du mois de juin va voir son activité économique diminuer et les gens rentrer chez eux rapidement après le travail, il est faux de croire que la vie sociale se restreint durant le Ramadan. Au contraire, les businessmen vont attendre le coucher du soleil pour négocier les prix et clore les affaires, les chasseurs d’emploi vont pouvoir avoir des nouvelles opportunités de carrière, d’autres vont utiliser le côté social du Ramadan pour rentrer en contact activement avec des professionnels de l’industrie. »

L’Arabian business donne quelques conseils pour faire des affaires durant le Ramadan : 

« Demandez des conseils à propos des traditions et des coutumes locales en période de Ramadan si vous n’êtes pas familier avec l’Islam et sa culture. Montrer du respect pour ceux qui jeûnent. Si vous avez besoin d’organiser des rendez-vous, programmez-les en milieu de matinée si possible, et évitez de les mettre en place après trois heures de l’après-midi. Utilisez ce temps pour renforcer vos relations professionnelles avec vos clients existants avec patience et respect, et concentrez-vous également sur votre activité en interne. (…) Confirmez votre présence et arrivez à l’heure, si vous êtes invité à un iftar ou suhour et que vous décidez d’y aller. Appliquez-vous les mêmes règles que lors d’un déjeuner ou dîner d’affaire. »

Lu sur arabianbusiness.com : « Networking during Ramada »

Entrepreneur et politique : compatible ?

Etre entrepreneur implique de nombreuses responsabilités. Alors, jouer, en plus de cela, un rôle prenant dans le monde de la politique n’est pas chose facile. Et surtout, peut se montrer lourd de conséquences.

Un entrepreneur qui fait de la politique doit savoir aussi bien manier les sciences économiques que les sciences politiques. Il n’est d’ailleurs pas si rare qu’un entrepreneur décide de se lancer dans la politique.

Le pouvoir de l’entrepreneuriat

La majorité des mouvements réalisés proviennent d’entrepreneurs. Des petites décisions ont le pouvoir de provoquer un impact considérable à leur échelle et de changer les choses. Créativité industrielle et innovation en sont des exemples phares. Ces actions sont autant d’opportunités qui s’offrent aux entrepreneurs, et ainsi au monde qui les entourent. En saisir plusieurs, les tester, les mettre en œuvre, continuer à les développer, telle est la clé du succès. L’entrepreneuriat met en effet l’accent sur l’idée de création ou de développement d’entreprises. C’est l’aboutissement de projets.

La rentrée en jeu d’une dimension politique

De manière générale, la politique renvoie à notre société, son organisation et ainsi son développement. Pour être plus précis, la politique réfère à la constitution, c’est-à-dire à la structure mais aussi au fonctionnement de la société. La politique se traduit en termes d’actions et a trait au domaine du collectif.

S’attacher à une certaine dimension politique et en être acteur quand on est entrepreneur, engage un champ d’actions plus large. Cela peut faire référence à l’émergence et l’organisation de l’action collective, ou encore promouvoir des solutions pour des problèmes donnés. 

Le lien majeur entre l’entrepreneuriat et la politique repose sur la visée économique.

L’alliance entre entrepreneuriat et politique prône des intérêts collectifs ainsi que la constitution des groupes d’action. De cela découle la notion d’entrepreneur politique. Les acteurs font de ce concept un calcul rationnel basé sur une logique coûts/bénéfices. Pour ce faire, il faut constituer un groupe. La constitution de ce groupe dépend de l’entrepreneur politique. Ce dernier est représenté comme une personne supportant tous les coûts liés substantiels qui se présentent comme nécessaires à l’organisation d’un groupe. On peut noter certaines fois, une motivation d’ordre idéologique.

Pour assumer son rôle, l’entrepreneur politique se doit de détenir des qualités d’expertise ainsi qu’une certaine légitimité. Il doit également posséder des qualités de négociateur et de communication afin de promouvoir correctement ses solutions.

Parti pris

Un entrepreneur qui fait de la politique engage certainement ses positions puisqu’il est généralement contraint de choisir un parti. Et ce, même de manière indirecte, c’est-à-dire en sans afficher clairement son parti mais en œuvrant à diverses actions et missions spécifiques. En appuyant certaines décisions, et surtout, en les appliquant et en mettant en œuvre des projets, ce même entrepreneur prend parti. 

Il ne faut pas oublier que vous êtes dirigeant d’une entreprise. Vos salariés n’ont pas forcément les mêmes opinions politiques que les vôtres. Gardez à l’esprit que pour maintenir la cohésion au sein de votre équipe il est préférable d’afficher une image neutre face à l’ensemble des membres de votre entreprise. Cela passe aussi bien par vos salariés que par vos collaborateurs. Certains d’entre eux pourraient en effet se révéler d’un autre parti que le vôtre, avoir des idées différentes, et ne pas adhérer à vos idées politiques. Ces différences de points de vue peuvent impacter vos relations dirigeant/collaborateurs et induire une moins bonne image qu’ils auront de vous. Cela pourrait même aller jusqu’à créer des désaccords et des tensions.

Vos opinions politiques, si elles sont dévoilées et affichent clairement vos positions par votre discours ou vos actes, peuvent même aller jusqu’à engendrer des conséquences directement sur l’image de votre entreprise. Notamment pour les personnes dont les opinions politiques sont en contradictions avec les vôtres. La perception qu’ils auront de votre entreprise se verra ainsi fortement influencée et vous risquez de perdre certains consommateurs voire clients potentiels. Ils pourraient en effet avoir une image négative de votre entreprise car gérée par un entrepreneur aux opinions politiques différentes des leurs. Ils seront moins enclins à acheter vos produits et/ou services. Des débats d’ordre politique pourraient être lancés et les conséquences, considérables sur votre activité.

Certes, il peut s’avérer que vos idées aient l’effet inverse sur vos collaborateurs qui verront en vos opinions les leurs, ce qui créera des liens avec eux. De même pour vos consommateurs et vos clients potentiels, s’il s’avère qu’ils détiennent une idéologie politique semblable à la vôtre, l’image qu’ils auront de votre entreprise ne sera que meilleure. Indirectement, votre société sera prise comme un modèle, comme un exemple à suivre. De manière probablement inconsciente, ils ne seront que plus favorables à l’achat de vos produits et/ou services.  

C’est à double tranchant. Un pari plus que risqué.

La politique … environnementale

Toujours aussi tendance cette année, la politique environnementale animée par l’écologie semble être un choix judicieux. Un moyen de rassembler de nombreuses personnes à votre cause, d’adopter une politique saine et de renvoyer une image de vous favorable, et ainsi une bonne image de votre entreprise.

Googliser : l’outil favori de ma boîte !

Que celui qui n’a jamais googliser son nom ou le nom d’un de ses collaborateurs me jette le premier caillou ! Car chercher des informations supplémentaires sur le moteur de recherche devient un réflexe pour beaucoup d’entre nous. Google se transforme en nouvelle encyclopédie des temps modernes. Seule différence avec l’époque des Lumières : les moteurs de recherche peuvent dévoiler jusqu’à nos plus sombres parts ! 

Googliser. Le mot est rentré dans le dictionnaire depuis le début de l’année 2014. Si la recherche des informations sur Internet n’est pas l’apanage des entreprises, comment celles-ci peuvent-elles utiliser Google (ou tout autre moteur de recherche) et en quoi googliser peut-elle leur servir ? 

Googliser sa propre entreprise

En parlant de moteur de recherche et avant de s’occuper des autres, l’un des premiers réflexes doit être de se googliser soi-même, ou donc sa société. Il est fort à parier que vos clients veulent en savoir plus sur vous, sur vos activités, votre parcours en tant qu’entrepreneurs, vos précédents clients, les retours positifs et négatifs quant à vos services…. En cherchant des informations et si vous n’avez pas déjà prêté attention à votre e-réputation, ils peuvent tomber sur des pages que vous n’auriez pas vraiment souhaité affichées. 

En tant que dirigeant, vous devez par exemple gérer vos réseaux sociaux pour que votre profil personnel Facebook ne s’affiche pas automatiquement dans les recherches Google, tout comme de vieilles photos dont vous n’aviez même pas la connaissance. Vous pouvez tester votre e-réputation et votre implantation sur Internet. Vous devez surtout en prendre soin pour gérer vos points d’encrage sur le web. Pour cela vous pouvez mettre en place une veille sur le nom de votre entreprise ou sur votre propre nom. Vous devez également augmenter votre présence sur la toile en fournissant un contenu et des informations positives sur votre compte. Pour cela, la tendance est au recrutement de community managers, véritable gardien de l’e-réputation de votre entreprise. 

Toutefois, soyez averti. Google ne vous dit pas toujours la vérité. Certains résultats peuvent être influencés par les recherches que vous menez depuis quelques semaines ou quelques mois sur votre ordinateur et faire remonter des recherches qui n’apparaissent pas dans les premières pages en temps habituel sur un navigateur « neutre ». Supprimez donc les cookies et nettoyez votre historique régulièrement. 

Googliser ses clients 

Un cas a récemment fait parler de lui. C’est celui d’un des restaurants gastronomiques du quartier de Manhattan, trois étoiles au guide Michelin, qui a donné la mission a un de ses maîtres d’hôtel de googliser le nom des clients qui ont réservé une table, selon Grub Street. L’Eleven Madison Park adapte les services proposés en fonction de la région dont sont originaires les clients, leur profession, leurs goûts et les circonstances particulières (s’il y en a) liées au diner (anniversaire, fiançailles, anniversaire de mariage…). Le manager du restaurant déclare : « Nous souhaitons susciter chez nos clients le sentiment d’être à la maison » (The Times). Pour cela, les cinq membres de l’équipe qui se tiennent à l’entrée sont capables d’accueillir chacun par leur nom. 

Il y a deux ans, la compagnie d’avion British Airways avait fait parler d’elle en communiquant sur le fait qu’elle allait utiliser Google pour collecter les photographies de ses passagers VIP et ainsi pourvoir améliorer leur accueil à bord en les reconnaissant immédiatement. En les transmettant aux personnels d’accueil, British Airways affirmait sa volonté d’apporter une touche personnalisée.

Qu’est-ce qu’il y a de gênant dans ces deux démarches qui, finalement, ne souhaitent qu’améliorer le quotidien des clients ? La procédure peut paraître, aux yeux de bon nombre de clients, intrusive. C’est surtout une immersion dans la vie privée et une collecte de données qui peut paraître illégale même si les informations en elles-mêmes sont rendues publiques sur Internet parce qu’en ligne et non protégées par les paramètres de sécurité. La sécurité des données est également en jeu. Peut-on être tout à fait certains que les données récoltées ne seront pas utilisées à d’autres fins ? 

Googliser ses candidats au recrutement

Internet bouleverse les méthodes classiques de recrutement, notamment dans la mise à disposition de données personnelles et professionnelles sur le web. 

On peut distinguer trois types de recruteurs : ceux qui googlisent systématiquement les candidats avant l’entretien d’embauche. Ceux qui préfèrent se contenter de fixer leur attention uniquement sur les profils professionnels de candidats et le cas échéant leur compte Twitter suivant le profil recherché. Enfin, certains recruteurs ne se renseignent préalablement pas sur les candidats, soit qu’ils n’en voient pas l’intérêt, soit qu’ils se l’interdisent pour des raisons éthiques ou qu’ils n’en aient pas encore le réflexe…

L’e-réputation peut jouer en amont du recrutement pour les présélections de profils à rencontrer lors d’entretien. Les traces positives glanées sur le web peuvent jouer en faveur des candidats comme la part négative dévoilée par les recherches ou la mise en lumière d’inadéquation avec les valeurs de l’entreprise.

Googliser ses concurrents

Glaner des informations sur le web par rapport à la concurrence peut être un bon outil pour savoir où se situe votre entreprise sur le marché. En tapant des mots clefs concernant votre secteur d’activité sur le moteur de recherche, vous serez à même d’identifier la tendance, les nouvelles activités. Vous pouvez également suivre les commentaires qui sont déposées sur les réseaux sociaux de vos concurrents ou sur des forums annexes et vous faire une idée plus approfondie de leurs forces et faiblesses. Connaître vos concurrents est indispensable pour votre entreprise. Vous pouvez également investir dans des audits de concurrence.

De l’intérêt d’échouer… avant de créer !

En 2009, après avoir passé une quinzaine d’années au sein de groupes internationaux (Sony, Motorola, Texas Instruments) à des postes de marketing et business développement, je décide de m’offrir une nouvelle vie professionnelle – crise de la quarantaine oblige … Une opportunité se présente, je la saisis. Le projet (multimédia dans les avions) se révèle ambitieux et je décide de foncer.

Il est porté par un associé qui a travaillé 25 ans dans le secteur et un autre dans les médias et qui fournissait en contenu les compagnies aériennes. En quelques semaines, on se met d’accord : la répartition du capital est fixée, les fonds déposés, les statuts signés ; ne reste plus qu’à les déposer… C’est à ce moment-là que les difficultés commencent.

Le début des difficultés

Bien qu’ayant vocation à développer une solution innovante à base d’électronique, la maintenance et la réparation font partie intégrante de l’activité de la société en création. Néanmoins, le CFE (Centre de Formalités des Entreprises) voyant ces 2 mots dans les statuts nous impose l’inscription à la CMA (Chambres des Métiers et de l’Artisanat) ; ce que nous refusons. La rédaction des statuts par un avocat et son intervention n’y font rien. Comment négocier avec l’administration ? Ce contretemps a eu des conséquences bien plus importantes qu’originellement envisagées.

Au fil des semaines, des divergences de vues stratégiques mais aussi dans la façon de fonctionner, de travailler – seul et ensemble – se font jour entre les associés. De même, le projet se révèle par trop ambitieux eu égard aux ressources disponibles et mobilisables à court terme. Avant donc que d’avoir pu déposer les statuts de la société, le trio d’associés vole en éclat… le projet aussi !

Problème : des frais ont déjà été engagés, la capital social amputé… et sans entrer dans les détails, défaire ce qui venait d’être construit pris bien du temps, un peu de sueur… et de sang ;-(

Les enseignements de l’expérience

A l’aune de cette expérience, je me suis aperçu que ma volonté d’entreprendre était à l’époque « trop forte » : réelle envie d’entreprendre, peur de l’inaction et l’anticipation de problèmes financiers à venir m’empêchait de prendre le recul nécessaire par rapport au projet lui-même et aux conditions de mise en œuvre, notamment au niveau de l’équipe. S’interroger sur ses vraies motivations est une étape essentielle dans la construction d’un projet entrepreneurial.

Ma connaissance des deux associés était peut-être trop limitée pour l’un voire inexistante pour l’autre. Autant créer avec son meilleur ami ou la famille peut s’avérer périlleux, autant ne pas connaître suffisamment les personnes avec qui, à l’avenir, nous allons passer le plus de temps peut être très dommageable. Il faut s’assurer :

  • de partager la même vision du projet, son ambition et sa mise en œuvre
  • d’avoir des personnalités et des modes de fonctionnement au moins compatibles sans être identiques bien évidemment.
  • s’assurer d’une bonne répartition tâches : qui fait quoi ? Qui est responsable de quoi ?
  • comprendre les motivations de chacun et s’assurer des investissements des uns et des autres, en temps, ressources et implication. Dans le même esprit, si tous les associés n’ont pas les mêmes impératifs financiers, la question de la rémunération (combien se payer ? et quand ?) se posera rapidement et peut être source de conflit à venir. A défaut d’avoir les mêmes exigences au même moment, se mettre d’accord sans arrière-pensée est critique pour la cohésion de l’équipe et donc la réussite du projet.

Personnellement, cette première expérience entrepreneuriale a été des plus instructives. Premièrement, j’ai pu aborder ce monde nouveau de la création d’entreprise ; venant de grands groupes, le choc est assez violent : moyens limités, gestion du temps millimétrée, polyvalence absolue, perte de l’aura et du soutien du nom d’une grande société… J’ai pourtant persévéré en créant une seconde entreprise puis en fondant mon propre cabinet conseil en stratégie et développement opérationnel (UpSO Conseil) et prenant la direction d’un Master… « Entrepreneuriat » à EDC Paris Business School.

Aujourd’hui, j’aime à penser que cette expérience m’aide dans mes relations avec mes interlocuteurs actuels – étudiants du Master Entrepreneuriat à EDC, futurs ingénieurs de l’école Centrale, dirigeants de start-up (via Scientipôle et Paris Incubateurs), TPE et PME : les guider, les conseiller mais aussi les comprendre pour cheminer ensemble sur le chemin plein de détours de l’entrepreneuriat.

L’Art de diriger à la manière de SUN TZU

« L’Art de la guerre » est le tout premier traité de stratégie militaire écrit au monde (IVe siècle avant J.C.) dans lequel SUN TZU développe des thèses originales qui s’inspirent directement de l’ancienne philosophie chinoise. Domitille Germain a repris ces principes pour les transposer au monde de l’entreprise dans son livre récemment publié : « SUN TZU : de l’Art de la guerre à l’Art de diriger ».

Le parallèle paraît d’emblée assez évident :
Au souverain correspondent les actionnaires,
Au général le dirigeant,
Aux officiers les cadres,
Aux soldats les salariés,
À la nation l’entreprise,
À l’autre tout ce qui peut menacer la pérennité et la croissance de l’entreprise,
À la guerre entre soi et l’autre la lutte de l’entreprise contre une menace quelle qu’elle soit

Et enfin, à la victoire la survie et la prospérité de l’entreprise.

Cependant, le plus important pour le dirigeant ne consiste pas, contrairement aux idées reçues, à se lancer dans la bataille contre un concurrent afin de le vaincre, mais bien au contraire à s’appliquer d’abord à construire l’invincibilité de son entreprise.

Les 5 facteurs de l’invincibilité

Les 5 facteurs de l’invincibilité devraient permettre de déterminer avec une quasi-certitude l’issue du combat dans lequel l’entreprise veut s’engager. Il s’agit de :

  • La Vertu qui représente le sens porté par l’organisation. C’est elle qui donne un but au travail réalisé chaque jour par les salariés au sein de leur entreprise et qui leur permet de comprendre le pourquoi de leur engagement. Elle se traduit par des actions concrètes portées par le dirigeant qui mobilisent le personnel et l’encadrement
  • Le Ciel qui concerne l’environnement de l’entreprise qu’il soit économique, politique ou résultant d’une catastrophe naturelle. Le dirigeant doit prendre toutes les mesures susceptibles de protéger son entreprise et tenter d’anticiper ces événements d’autant qu’ils peuvent avoir une incidence à court, moyen ou long terme sur elle. Il ne les maîtrise cependant pas
  • La Terre qui constitue le terrain d’action privilégié de l’entreprise. Il s’agit, en effet, de ses activités, de ses marchés, de ses clients, de la concurrence et de ses partenaires. Elle peut les étudier tout à loisir pour mieux les comprendre (études de marché, business intelligence…) et les utiliser pour développer sa stratégie en relation avec le Ciel
  • Le Commandement qui s’identifie en la personne du dirigeant, c’est-à-dire qu’il est directement le reflet de sa personnalité, de ses qualités personnelles et professionnelles, de son expérience et de son réseau de relations
  • La Règle enfin qui concerne la discipline, la hiérarchie et la logistique, c’est-à-dire l’ensemble des règles, des procédureset des processus mis en œuvre par l’entreprise pour réaliser ses activités au jour le jour etpour assurer une bonne gouvernance et des conditions de fonctionnement adéquates.

S’agissant de facteurs sur lesquels le dirigeant a la maîtrise, la Vertu, le Commandement et la Règle doivent être des terrains d’action à privilégier. Il conviendra donc de vérifier que les actions engagées atteignent bien les objectifs assignés pour, le cas échéant, y apporter les mesures correctives qui conviennent, mais également d’engager tous les changements et toutes les améliorations susceptibles de renforcer l’entreprise et d’accroître sa performance. Ce n’est qu’en travaillant sur elle-même qu’elle assurera son invincibilité.

A ce moment, elle sera en mesure de se préoccuper de sa concurrence à qui elle devra appliquer une analyse s’appuyant sur les 5 mêmes facteurs afin d’identifier un point faible et par là même, la meilleure façon de la vaincre. C’est sur cette base que le dirigeant déterminera une stratégie victorieuse. Domitille Germain l’a qualifiée de « mouvement stratégique ».

Faire la grève, est-ce que ça paie ?

L’actualité sociale foisonne d’exemples de grèves qui se succèdent et semblent se ressembler. Depuis quelques semaines, les mouvements sociaux qui paralysent certains secteurs se sont multipliés. D’un côté, certaines professions (salariés de la SNCF, contrôleurs aériens et chauffeurs de taxi) revendiquent certains droits, défendent leurs acquis ou s’opposent à une nouvelle règlementation. De l’autre, les usagers peinent à comprendre les tenants et aboutissants de ces mouvements de grève, leurs causes et leurs conséquences. Une certitude : le seul point commun entre tous ces mouvements tient dans les conséquences de la grève sur le contrat de travail et sur le salaire des grévistes.

Les effets de la grève, quels sont-ils ?

Il faut distinguer ses effets sur …

Pour toute la durée de la grève, le contrat de travail se trouve simplement suspendu. (art. L. 2511-1
du code du travail)
Le salarié en grève, bien qu’il cesse d’être tenu de fournir le travail, continue de faire partie du personnel de l’entreprise : il ne peut aller travailler chez un autre employeur, sous peine de se voir imputer la rupture du contrat.
A l’inverse, l’employeur ne peut, pour le licencier, prendre prétexte de l’absence prolongée d’un salarié, dès lors que cette absence est due à une grève de caractère licite, suivie par une partie du personnel de l’entreprise.

  • le salaire

La suspension du contrat de travail pour faits de grève emporte celle de l’obligation pour l’employeur de payer les salaires et ce, en raison de l’inexécution momentanée de l’obligation de travail.
En principe, la retenue opérée sur la rémunération du salarié gréviste est proportionnelle à la durée de l’arrêt de travail. Pour ce faire, l’abattement de salaire doit être calculé sur l’horaire mensuel des salariés et non par jours calendaires, même lorsque la convention collective prévoit que les nécessités inhérentes à la profession ne permettent pas de déterminer la répartition des heures de travail.


Qu’en est-il du forfait jours ?

A défaut d’accord collectif ayant fixé d’autres modalités, la retenue sur salaire encas de grève d’un salarié en forfait jours se calcule en fonction d’un salaire horaire « fictif » lorsque la grève est d’une durée inférieure à la journée complète ou à la demi-journée.
En revanche, lorsqu’un accord collectif précise qu’aucune retenue sur salaire ne peut être effectuée en cas d’absence inférieure à une demi-journée, cette règle doit être appliquée en cas de grève.

Mais, il existe des exceptions.

L’employeur est tenu de payer les salaires pour la durée de la grève dans plusieurs situations,notamment, lorsque des salariés grévistes assurent un service minimum à la demande de l’employeur ou en application d’un accord d’entreprise, ou lorsque le principe de la suppression du salaire des grévistes est écarté par accord de fin de conflit.

  • le paiement des primes

Réduire ou supprimer une prime à un salarié en raison de sa participation à une grève est discriminatoire, à moins que d’autres absences, autres que celles que la loi assimile à du temps de travail effectif (jours RTT, congés payés…), entraînent la même suppression.( art. L. 2511-1
du code du travail)
Ainsi n’est pas discriminatoire la suppression d’une prime pour fait de grève dès lors qu’une absence pour maladie, qui n’est pas légalement assimilée à du temps de travail effectif, a les mêmes conséquences.
Cette solution s’applique qu’elle que soit la prime : prime d’assiduité, prime de fin d’année, prime d’ancienneté…

L’exercice du droit de grève suspend l’exécution du contrat de travail pendant toute la durée de l’arrêt de travail de sorte que ces jours ne sont pas assimilés à des périodes de travail effectif pour le calcul des congés payés.
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  •  l’indemnisation des salariés en inactivité

Salarié malade avant la grève

Le complément conventionnel de rémunération doit être versé dès lors qu’une partie du personnel a pu continuer à travailler pendant la période de grève sansavoiràsedemandercequelesalariéauraitfaitdanslecasoùiln’auraitpasétémalade. Toutefois, lorsque l’ensemble du personnel non gréviste n’a pu travailler et que l’employeur ne leur a pas versé de salaire, celui-ci n’est pas tenu de verser les indemnités complémentaires pour maladie (sauf dispositions conventionnelles contraires).

Gréviste malade


Lorsqu’un salarié participe à une grève avant de tomber malade, l’employeur n’est pas tenu de lui verser des allocations complémentaires et ce, jusqu’à la cessation de la grève, date à laquelle elles commenceront à lui être versées.


Accidents du travail

L’accident survenu au cours d’une grève ne peut être considéré ni comme un accident du travail, ni comme un accident du trajet, puisque le contrat de travail est suspendu pendant la grève.

  • les salariés non grévistes

Durant la grève, l’employeur est tenu de fournir aux salariés non grévistes les moyens d’effectuer leur travail et de leur verser le salaire correspondant.
 A défaut de situation contraignante, l’employeur ne peut diminuer la rémunération contractuelle des salariés non grévistes au motif qu’il les a affectés à un travail différent de celui qu’ils accomplissent habituellement. Cette règle s’applique aussi aux entreprises de travail temporaire.

L’employeur est libéré de ses obligations si et seulement s’il apporte la preuve qu’il s’est trouvé dans l’impossibilité de faire fonctionner l’entreprise notamment, lors de piquets de grève, d’une occupation des locaux ou d’impératifs de sécurité.

Néanmoins, même si l’employeur a été contraint, du fait de la grève, d’arrêter totalement les installations de l’atelier de production pour des impératifs de sécurité, il lui incombe, dans la mesure du possible, de fournir aux salariés non grévistes des tâches supplétives en rapport avec l’exécution de leur contrat de travail. A défaut, il sera tenu de rémunérer tous les salariés qui s’étaient tenus à sa disposition.

Pour plus de détails sur ce thème

Nous vous invitons à consulter l’ouvrage intitulé « Le travail de demain : rénovation ou révolution ? », pages 104 et suivantes, par Haïba OUAISSI, publié aux éditions LGDJ, juin 2014.