Accueil Blog Page 940

Achats d’espaces pubs : avantages et inconvénients

Une entreprise qui n’affirme pas sa présence sur le net est une entreprise vouée à disparaître ! Ce précepte n’est pas faux, bien qu’il frise l’extrême. Il faut noter que sur le web, une entreprise a plus de chance de se vendre. Il n’est pas rare qu’une société crée non pas un seul, mais de nombreux sites e-commerce à son nom ! Pour toucher un large public, certaines d’entre elles en viennent à acheter des espaces publicitaires sur d’autres sites. 

Comment cela fonctionne ?

L’entreprise a le choix entre différents espaces publicitaires, on peut citer l’exemple des bannières ou des pavés vidéo. Pour effectuer un achat d’espace publicitaire, vous pourriez opter pour deux choix. Soit vous vous adressez à une régie publicitaire (les sites qui proposent les bannières en ont la plupart du temps), soit vous optez pour la vente automatisée d’espace publicitaire. Pour cette deuxième option, votre publicité ne s’affiche que si le client effectue une recherche sur le produit ou le service que vous proposez. 

L’avantage d’un achat d’espace

Grâce à l’achat d’un espace publicitaire sur le web, vous pourrez vendre un produit, recommander un site ou transmettre un message très banal. Comme le monde entier a accès à internet, vous pourriez toucher de nouvelles cibles en un rien de temps.
Vous pourrez également spécifier la diffusion des messages en fonction de la cible que vous voulez toucher. Par exemple, diffuser une publicité de rouge à lèvres dans plurielles.fr ou diffuser la publicité d’une couche pour bébé dans bébé-conseil.com. La diffusion des messages permet d’augmenter les ventes et d’avoir de nouveaux clients. Outre ces techniques, la publicité sur internet permet à la marque ou à une entreprise de renforcer sa notoriété. Si vous voulez surpasser vos concurrents, c’est la technique idéale pour les devancer. Si vous voulez faire passer des messages à vos cibles ou à vos clients actuels, les publicités sur internet engendrent des résultats assez inattendus. 

Les limites

Comme tous les médias, internet a également ses inconvénients. Si vous diffusez un message assez long, un simple clic suffit à l’internaute pour passer à autre chose et ne plus lire votre message sur le site en question. Aussi, pour les publicités affichées à côté des articles, l’entreprise n’est jamais sûre que l’internaute regarde et lit le message. Le comportement très volatile du consommateur sur ce canal est assez difficile à appréhender. Pourtant, l’achat d’un espace publicitaire coûte assez cher.
Il faut savoir bien choisir le site et l’espace que vous allez acheter pour avoir un retour sur investissement signifiant. Commencez par choisir l’espace que vous voulez acheter en fonction de la cible que vous voulez capter. Si vous voulez par exemple avoir de la notoriété dans votre région, publiez vos publicités dans les sites des journaux locaux. Si vous voulez cibler les hommes, entrez dans les sites de sport, de voiture ou de jeux vidéo. Vous pourriez ne publier votre annonce que dans les rubriques précises qui ciblent directement votre consommateur.

Fêtes de fin d’années : ce qu’il ne faut pas faire

L’organisation des fêtes de fin d’année n’est pas une tâche à prendre à la légère au sein d’une entreprise. Le choix du lieu, du menu ainsi que des différentes animations doit se faire méticuleusement. Tout devra être impeccable, car l’image de l’entreprise en dépend. Vous désirez que vos festivités de fin d’année soient une pure réussite, voici ce que vous ne devez pas faire.

Ne pas organiser la fête dans les dernières minutes

L’organisation d’un événement marquant pour les fêtes de fin d’année est similaire à la mise en place d’un mariage, elle demande de la préparation. Si vous organisez votre fête quelques jours avant la date prévue, le temps vous limitera. Vous n’aurez plus le temps de visiter les magasins pour trouver les cadeaux à offrir à vos collaborateurs, plus le temps de décider du menu avec les traiteurs. Vous serez obligé de confier la préparation du buffet au premier venu, et soyez certains que votre fête sera de piètre qualité. Pour éviter que ce genre de déconvenue ne se produise, préparez les fêtes de fin d’année quelques mois en amont. Vous aurez plus de temps pour choisir le scénario de la fête et effectuer toutes les comparaisons possibles pour donner le meilleur aux invités.

Ne pas négliger le menu

Les plats et les boissons que vous servirez auront un impact sur la réussite ou non de votre événement. Choisissez donc minutieusement le traiteur. Si le budget ne vous permet pas d’engager un bon traiteur, il préférable de choisir un restaurant convaincant pour alléger les coûts. Vous pourriez également envisager de faire participer vos collaborateurs et que chacun apporte une de ses spécialités.

Ne pas signer rapidement les contrats

Pour éviter les surprises désagréables, il faut lire soigneusement les contrats que vous passez avec le traiteur ou l’agence événementielle avant de le signer. Même insignifiants, des petits détails pourront gâcher votre fête. On peut citer l’exemple des heures supplémentaires facturées, de la sonorisation ou du service inclus dans le prix, etc. Insistez sur la qualité de la nourriture et de la boisson avec le responsable. Et enfin, si devez louer un endroit assez spacieux pour accueillir tout votre personnel, rendez-vous sur les lieux avant le jour J pour voir ce qui doit être arrangé.

Ne pas cacher les mauvaises situations dans l’entreprise

Ne pas organiser la fête tout seul. Si la situation de l’entreprise se présente mal, il n’est pas nécessaire d’organiser une fête. Une vague de licenciements qui arrivera bientôt, des litiges entre employés et employeurs, il ne faut pas cacher ces situations désagréables en faisant semblant que tout se passe bien dans l’entreprise. N’obligez pas les employés à venir, tout le monde doit y participer de son plein gré.

Ne pas organiser la fête tout seul

Une personne qui veut faire tout, toute seule n’obtient jamais de bons résultats, elle n’est jamais à l’abri d’un oubli. Déléguer certaines tâches à des prestataires spécialisés vous évitera des remarques désagréables. Avouez qu’il est préférable que vos collaborateurs se plaignent du travail fourni par les prestataires plutôt que du vôtre.

L’entrepreneure aux valeurs solides

A 29 ans et bientôt maman, Tiana Raoilison est également co-fondatrice de la société Smartelia, une société qui propose des services d’assistants à distance pour les entrepreneurs et dirigeants de TPE-PME. L’entrepreneure porte en elle des valeurs solides qui font aujourd’hui d’elle une chef d’entreprise efficace. Portrait. 

Les valeurs positives et la bonne humeur de Tiana Raoilison, on peut les voir venir. De son rire profond et sincère, elle n’hésite pas à se livrer à cœur ouvert sur son parcours professionnel, qui l’a amené à goûté à l’entrepreneuriat il y a deux ans.

Un parcours aléatoire… mais l’envie d’apprendre !

La jeune femme a ainsi co-créé Smartelia en 2012. L’entreprise propose à ses clients un assistant qui prend en charge, à distance, tout ce qui ce qui n’est pas censé être le rôle du dirigeant, laissant à ce dernier la possibilité de se concentrer sur son expertise et cœur de métier de son organisation. Mais avant cette belle réussite, la jeune femme a eu un peu de mal à trouver sa voie.

« J’ai d’abord fait des études de droit, avant de passer en sciences politique et communication, puis de suivre des cours de marketing… Je pense que c’est assez clair : je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire et je recherchais activement ma voie. J’avançais sans vision claire. », précise Tiana. La future entrepreneure ne se plaît pleinement dans aucune des formations qu’elle réalise mais trouve néanmoins son bonheur dans le fait d’apprendre dans différents domaines.

Une première expérience formatrice

Elle entame ensuite plusieurs stages dans des entreprises de toutes tailles, TPE, PME ou Grands Comptes. Mais là aussi, la jeune Franco-Malgache ne s’épanouit pas réellement. Elle termine malgré tout ses études en 2010 et se lance directement dans la création. En dépit de toute son incertitude, Tiana est certaine d’une chose : elle désire entreprendre. Elle co-fonde avec son mari, l’agence EmoSon, spécialisée dans l’identité sonore. Mais l’aventure est de courte durée : l’expérience manque à l’appel, le secteur est en crise et Tiana abandonne le projet en cours de route. EmoSon reprend à nouveau en 2014 à travers son mari.

Malgré ce premier échec entrepreneurial, la jeune femme reste marquée par cette expérience. « Même si mon premier projet s’est endormi, ma conviction de vouloir créer mon entreprise demeure intacte. », affirme la jeune femme qui porte l’entrepreneuriat dans son cœur. « J’étais tellement déçue de mes expériences passées en stage et lors de mon parcours en alternance : je voulais vraiment transposer mes valeurs, mon style de vie et ma façon de penser au travers une entreprise. Je désirais aussi avoir la liberté de choisir les gens avec qui j’ai envie de travailler, afin de créer une équipe qui voyage dans le même bateau, comme une famille. », explique-t-elle.

Nouveau départ 

Quelque temps après, Tiana découvre sur les réseaux sociaux qu’il existe un incubateur Newcopark à Madagascar, son pays d’origine. La structure organisait alors un concours de business plan pour de jeunes entrepreneurs-étudiants qui souhaitaient monter une boîte sur l’île. Tiana, curieuse, se renseigne et décide d’écrire à Cédric Donck, Business angel et fondateur de l’incubateur « Newcopark ». « J’ai envoyé un mail en précisant que j’étais intéressée par ce qu’il faisait, que j’avais un club d’entrepreneur étudiant. Il m’a répondu 2 mois plus tard… Après un bref rendez-vous Skype de 20 minutes, il m’a proposé de faire partie du Jury du concours. J’ai accepté et me suis rendue à Madagascar, 20 jours après. ». 

Sur place, Tiana découvre la jeunesse entrepreneuriale malgache et fait la rencontre de Harittina Randriamanantena, actuelle directrice de production de Smartelia : sa collaboratrice au quotidien.

Deux mois après, Cédric Donck demandera à Tiana si elle souhaite se lancer dans l’aventure Smartelia et co-créer ensemble la première société d’assistants virtuels francophones. Adjugé ! Tiana accepte et se lance une deuxième fois fin d’année 2012. Les deux femmes, accompagné de leur Business Angel, font progressivement grossir l’entreprise jusqu’à aujourd’hui. Depuis son existence, Smartelia a permis la création directe de 45 emplois à Madagascar. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Tiana Raoilison porte en elle la vie et devrait, dans les prochains mois, vivre encore une nouvelle aventure.
Familiale, celle-ci.

3 Questions à… Tiana Raoilison

Quelles ont été les difficultés lorsque vous avez commencé à travailler sur le projet Smartelia ? 

Nous avons rencontré des difficultés au niveau des clients notamment concernant l’expérience client. Au tout début de l’aventure, quand nous démarchions des personnes de notre réseau ou des individus que l’on connaissait et qui nous faisaient confiance, cela ne posait pas de problèmes. En revanche, dès que nous avions des clients qui ne nous connaissaient pas du tout, les choses n’aboutissaient jamais ! Nous nous sommes rendu compte que nous faisions peut-être un peu mal les choses sur certains points et nous avons donc repensé notre organisation et surtout l’expérience client dans la délégation. À ce moment-là, j’ai vite compris que l’entrepreneuriat était semblable à une relation de couple. La flamme doit être entretenue en permanence. On peut vite la perdre, si on se laisse décourager par les plaintes des clients ou un produit qui ne se vend pas. Au début, l’aventure entrepreneuriale est toujours très euphorisante, mais quand viennent les difficultés il faut apprendre à anticiper l’avenir et surtout à rester humble.

Quelles sont les valeurs que vous avez introduites dans votre entreprise ? 

D’abord, l’humilité. On ne peut pas avancer sans elle car il faut toujours se remettre en question. L’empathie et l’intégrité demeurent également des valeurs essentielles car il ne faut jamais mentir au client, et surtout l’écouter. Enfin, la convivialité apparaît pour moi importante. On insiste pour que nos équipes gardent le sourire et qu’elles n’hésitent pas à parler quand il y a quelque chose qui ne va pas. Nous recrutons dans ce sens, c’est-à-dire des candidats qui sont de bonne volonté. Si nous voyons rapidement qu’un candidat ne rentre pas dans les valeurs de Smartelia, nous n’hésiterons pas à mettre sa candidature de côté, car cela ne fonctionnera pas à long terme.

Allez-vous mettre en pause les activités de Smartelia le temps de votre grossesse ?

Non du tout ! Quand je suis tombée enceinte, nous en avons parlé avec mon Business Angel, Cédric Donck, qui m’accompagne dans mon aventure personnelle d’entrepreneur et avec qui je fais le point de façon régulière, sur mes difficultés mais aussi mes réussites ! Concernant ma grossesse, ce fut l’occasion de passer à l’étape supérieure : du stade de l’entrepreneur à celui de chef d’entreprise. Aujourd’hui je vais donc recruter mon premier stagiaire, déléguer de plus en plus pour transmettre tout ce que j’ai construit et appris lors de ces deux ans d’aventures entrepreneuriales.

Vendre sur internet : quels moyens de paiement adopter ?

Une entreprise qui n’est pas présente sur le web a peu de chance de réussir à faire décoller ses ventes. Qu’importe la nature de vos activités, mettre en place un site e-commerce vous permettra à la fois de vous faire connaître aux nouveaux clients, et de facto d’augmenter vos transactions. Si vous savez gérer ce marché, vous pourriez facilement décupler votre chiffre d’affaires. Quels moyens de paiement adopter ?

Cependant, concurrence oblige, il vous est indispensable de proposer des prestations de qualité. Vos produits doivent être conformes aux exigences des clients, tout comme votre service de livraison. Et les moyens de paiement doivent être simplifiés. Choisir un moyen de paiement en ligne adéquat est crucial pour le consommateur, car la fiabilité et la fluidité de votre service en dépendent.

Quels moyens de paiement proposés ?

Suite à la création de votre site e-commerce, il ne vous reste plus qu’à trouver la solution de paiement que vous allez présenter à vos clients. Celle-ci doit être efficace et déployée à moindre coût. L’usage de la carte bancaire est un moyen de paiement envisageable vu que tout le monde en utilise une. Concernant les moyens en ligne plus récents, Paypal est le service recommandé. Cette plateforme gère aujourd’hui plus de 130 000 000 de comptes actifs. Ces deux moyens de paiement sont suffisants, cependant, si vous proposez une troisième solution comme le virement, vous pourrez être sûr que tous vos clients apprécieront. Grâce à cette troisième solution, tous les titulaires d’un compte bancaire peuvent effectuer des achats auprès de votre entreprise.

N’hésitez pas à bien définir les options de paiement en fonction du produit que vous proposez. Si le coût de votre produit est assez lourd, pensez à l’alléger en répartissant le paiement en trois tranches. Aussi, si vos cibles visitent votre site à partir de leurs mobiles, pensez également à un moyen de paiement sur mobile.

Le contrat de VAD (vente à distance)

Premièrement, il faut choisir l’établissement de paiement et effectuer le contrat afin d’obtenir un module que vous allez inclure dans votre site. Ce contrat doit normalement être accompagné d’un contrat de VAD. Après l’étude de votre projet de vente en ligne par l’organisme bancaire que vous avez choisi, il peut vous délivrer ou non ce contrat. Les entreprises qui sont déjà en activité obtiennent facilement ce contrat, tandis que les entreprises en phase de création éprouvent souvent quelques difficultés.

Ce contrat peut vous donner quelques avantages sur les futures transactions que vous ferez en ligne. Le but du contrat est de vous donner le droit d’utiliser le terminal bancaire de la banque que vous avez choisi comme moyen de paiement. Cependant, si vous n’obtenez pas le contrat VAD avec l’établissement que vous avez choisi, vous pourriez aller voir une autre banque.

Après la signature des différents contrats, vous pourrez inclure le module de paiement dans votre tunnel de conversion. Vous pourrez effectuer cette intégration grâce à un frame ou un renvoi de lien.

Épargne salariale : une aide pour les petites entreprises

Bonne nouvelle pour les petites entreprises ! Le gouvernement propose de réduire le taux du forfait pour les entreprises dirigeant l’épargne de leurs salariés vers le financement de l’économie. C’est une grande première venant de Bercy, qui envisage de réaliser cette démarche pour aider les TPE, en exemptant le « forfait social ». Qu’en est-il au juste ?

La reforme sur l’épargne salariale

Comme annoncé par le gouvernement, le projet de loi « Macron » sera présenté en décembre prochain. De ce projet ressortira, en plus d’autres points, la reforme sur l’épargne salariale. Par ailleurs, en juin dernier, le gouvernement s’appuyait sur le rapport du « Copiesas », le comité de concertation et de réflexion sur l’épargne salariale. Ce dernier soulignait l’exonération des « forfaits sociaux », soit 20% des sommes versées, pour les TPE-PME. Le but de cette démarche est de réduire le forfait pour certaines entreprises et aussi de simplifier la participation et l’intéressement. Pour rappel, la « Prime Sarkozy », ayant vu le jour en 2011, demandait aux grandes entreprises dont les dividendes augmentent deux années de rang à verser une somme aux salariés. Une prime mal vue, surtout par les salariés des petites entreprises et qui devrait être rayée de la carte d’ici 2015.

Le livret E

Alors que la « Prime Sarkozy » est sur le point d’être éliminée, quelle est l’alternative proposée par le gouvernement ? Toujours selon le rapport du « Copiesas », il se trouve que les experts proposent de créer un « Livret E » pour les TPE de moins de 11 salariés. Un livret qui devrait permettre de garder cinq ans en trésorerie, les sommes versées au titre de l’épargne salariale. Le tout cadré sur une rémunération « un peu au-delà du taux du Livret A ». Le taux du forfait social mis en place par le gouvernement Ayrault en 2012 sera réduit pour les sociétés qui orientent l’épargne de leurs salariés vers le financement de l’économie. Une mesure d’ores et déjà évoquée par Manuel Valls en juillet dernier.

L’entrepreneur, antidote anti-crise ?

Description de l’événement

Le Cercle des Jeunes Entreprises (CJE) en partenariat avec Hiscox vous présentera lors de leur événement, les principaux enseignements de la sixième étude annuelle d’Hiscox « ADN d’un entrepreneur ». Cette enquête internationale menée auprès de 3 500 patrons dévoile une amélioration globale de la rentabilité des PME, mais également une montée en puissance des start-ups.

Le débat sera animé par Stéphane Soumier, journaliste pour la radio et la télévision.

Ces entrepreneurs prendront également part au débat :

– Laurent Allias, cofondateur du CJE et de l’agence Josiane
– Maxime Verner, fondateur d’Hesychia
– Edouard Petit, cofondateur de Bunkr
– Lara Pawlicz, fondatrice de 2spark
– Celine Couteau, fondatrice de Love & Green

Lieu

Dojocrea, 41 boulevard de Saint-Martin 75003 Paris.

Date et horaire

Mercredi 26 novembre 2014 à 19h30

Inscription
gratuite et obligatoire

https://www.weezevent.com/soiree-cje-hiscox-lentrepreneur-antidote-anti-crise

Le comptable pédagogue au service des entrepreneurs

Âgé de 42 ans et aujourd’hui entrepreneur, Cédric Le Clézio le revendique haut et fort : sa vocation est d’accompagner les créateurs d’entreprise. L’envie d’aider coule littéralement dans ses veines. Rencontre. 

Cédric est un expert-comptable travaillant à son compte depuis maintenant 3 ans. À travers son cabinet Expansium, créé en 2011, il entend accompagner les porteurs de projets et chefs d’entreprises dans leurs démarches entrepreneuriales. Le cabinet a aussi pour but de trouver des solutions relatives à la comptabilité, le juridique, la fiscalité et le social.

Pourtant, au départ, Cédric n’est pas ce qu’on pourrait appeler un mordu de l’école. « Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas très bon en classe. A la sortie du collège on m’a dit que les études n’étaient pas pour moi et que le mieux était que je parte en apprentissage. L’idée ne me plaisait pas. De plus, j’avais comme ambition de pouvoir travailler à mon compte. Cela m’a poussé à faire une formation en comptabilité », explique-t-il. Le futur entrepreneur obtient son BEP en comptabilité à Quimper en Bretagne puis poursuit le cursus menant jusqu’au diplôme d’expert-comptable. Néanmoins, les offres d’emploi se font rares en Bretagne, il décide de s’expatrier. 

Nouveau départ à la capitale

En 1999, l’expert-comptable décide de faire escale à Paris en espérant trouver son bonheur. Il débute sa carrière chez Constantin, un cabinet d’audit parisien. Puis en 2006, il intègre la Cour des comptes en tant qu’expert en certification. Il aura en charge l’audit du parc immobilier de l’Etat. Une expérience qui lui apporte beaucoup. « Ce que j’ai appris à ce poste m’a énormément servi au moment où j’ai décidé de me mettre à mon compte. Nous avions une grande liberté et nous devions tout gérer seuls. Il n’y avait pas de secrétaire. ». 

Cédric passe 4 ans au sein de cette organisation avant de se décider à créer son entreprise. À 39 ans, l’entrepreneur met au monde son projet : le cabinet Expansium voit le jour. « Depuis tout petit, j’avais cette envie d’entreprendre mais cela s’est fait à un âge très tardif car dans mon métier, on est amené à faire de longues études », précise le fondateur. « De plus, j’ai passé mon bac à 21 ans et cela n’arrange pas les choses (rires). ».

L’entrepreneur au service des autres

Au fil de son parcours, Cédric a appris quelque chose : il désire aider les autres. Il porte donc à travers Expansium une idée, un projet, celui d’accompagner des chefs d’entreprises et de communiquer à ces derniers la passion du métier et non l’amour de l’argent. Un désir d’être utile qui est apparu dans la tête de l’entrepreneur bien longtemps avant la création de son cabinet. « Lorsque j’ai commencé le cursus comptable, j’étais devenu très bon en classe. Souvent mes camarades venaient me voir pour que je leur explique ce qu’ils n’avaient pas compris. J’ai toujours eu à cœur de vouloir apporter mon soutien », se confie Cédric. 

Et la raison d’être de son cabinet se fait sentir rapidement. Au cours de ces quelques années passées au contact direct des créateurs, l’expert-comptable constate un problème récurrent chez bon nombre de ses clients. Ces derniers ont des difficultés à comprendre en totalité ce qui est d’ordre gestionnaire, juridique ou fiscal. Cette observation le pousse à travailler sur une solution capable de rendre ses clients indépendants sur tous les sujets qui touchent à l’entrepreneuriat. « Je développe actuellement un pack créateur, capable d’assister mes clients à l’aide de vidéos explicatives sur la facturation, les notes de frais, la gestion, l’administration et la création d’une entreprise. Cela permet à mes clients de se former eux-mêmes et ça me facilite aussi les choses en me faisant gagner du temps. Lorsqu’ils viennent me voir, je n’ai plus trop besoin de passer du temps à leur expliquer les choses individuellement. », précise-t-il. « Le problème d’un créateur, c’est qu’il a la tête dans le guidon. J’essaye de lui apporter une vision extérieure, un peu plus large, pour l’aider à développer sa société. »

Aujourd’hui, avoir créé sa société a rendu Cédric heureux et convaincu qu’il a réalisé les bons choix étant plus jeune. Une preuve ? Le chiffre d’affaires de son cabinet croît de manière intéressante et son assistant lui prête main-forte avec plaisir dans son travail au quotidien. Un parcours d’entrepreneur réussi !

L’essaimage ou l’art d’aider ses salariés

Tous les ans en France, près de 7 % des créations et reprises d’entreprises, soit 15 000 à 20 000 nouvelles structures, résultent de salariés qui se mettent à leur compte en bénéficiant de l’appui de leur employeur.

Une aide mais aussi une sécurité

L’aide peut leur être apportée sous plusieurs formes : apport de conseils, support financier d’un montant conséquent (environ 10 000  €), formation, transfert de brevet ou d’activité, accompagnement ou encore un congé de création, etc.
Renouvelable une fois (soit d’une durée de 2 ans), l’essaimage permet à des salariés de bénéficier d’un congé de 12 mois et de pouvoir revenir au même poste en cas d’échec. Grâce à cet appui, la part de risque diminue et les salariés entreprennent dans des conditions favorables.

Les différents types d’essaimage

L’essaimage à froid provient essentiellement de l’initiative de salariés au sein de sociétés menant une politique valorisant la mobilité extérieure dans quelques grands groupes.
Avec l’essaimage à chaud, l’entreprise met en place un dispositif fortement incitatif, souvent pour résoudre un sureffectif ou mener une restructuration.
L’appui aux porteurs de projets est constitué d’une prime au départ avec parfois un accompagnement par une structure externe de conseil à la création d’entreprise. L’essaimage stratégique repose sur la volonté de réussite ainsi qu’une réelle collaboration entre l’entreprise et le salarié. Sa mise en œuvre se réalise dans le cadre d’une politique visant à optimiser un portefeuille de brevets, réaliser un transfert de technologies ou de savoir-faire.

Les grands comptes ayant lancé un dispositif d’essaimage

Les futurs chefs d’entreprise sont pris en charge durant 6 mois par la cellule d’essaimage rattachée à la direction des ressources humaines. Ils peuvent également se former gratuitement à l’entrepreneuriat grâce à un cycle de 25 jours de cours.

  • Sanofi

Les porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise sont sélectionnés puis accompagnés dans
les différentes phases de leur business plan. Une aide financière leur est
octroyée pour la formation ou l’appel à des expertises externes.

  • EDF

Les apprentis entrepreneurs bénéficient d’accompagnement à la création, d’une aide financière (à hauteur de 12 000 € sur certains projets) mais surtout d’un droit à l’échec : une garantie de 5 ans (contre 2 ans dans le cas d’un simple congé de création d’entreprise) si leur projet n’aboutit pas.

  • SNCF

Outre l’accompagnement financier, la filiale SNCF Développement fait bénéficier ses futurs entrepreneurs de son réseau de contacts dans la création d’entreprise. 

L’entrepreneur qui fait d’une pierre deux coups

Avec deux entreprises sous sa coupe, Nicolas Venaut possède une histoire peu commune. Parcours. 

Après avoir fréquenté une école de commerce, Nicolas Venaut décroche un master spécialisé dans l’entrepreneuriat. Tout de suite après ses études, il s’engage à Wonderbox au poste d’adjoint responsable e-commerce. Peu de temps après, il sort de l’entreprise et fonde sa propre société : VNC online.

Une première aventure entrepreneuriale

Elle existe depuis 5 ans, la structure a pour mission d’accompagner des entreprises pour qu’elles se vendent sur les marketplaces (sites e-commerce permettant d’intégrer son catalogue en ligne), tout en leur apportant la stratégie à adopter pour la mise en avant, le développement des ventes, le référencement, etc. Selon Nicolas, les personnes dédiées à l’e-commerce au sein des services marketing des entreprises manquent en général de spécialisation. « Avec VNC online, nous agissons tous les jours sur les principaux leviers marketing types comparateurs de prix, affiliation, etc. », décrit-il. « Nous maîtrisons très bien ces méthodes et cela nous permet d’aller plus vite, d’optimiser les résultats et surtout de les contrôler. Une personne dans une grande entreprise n’a pas forcément ces outils et ne maîtrise pas forcément les leviers à 100%. ». 

6 mois de test

Avant la création de son entreprise, le futur entrepreneur s’est appliqué à tester son business model pendant une période de 6 mois. Les entretiens avec les entreprises se succèdent, la prospection est son maître-mot pendant toute cette période. Nicolas dit avoir passé beaucoup de temps à démarcher des potentiels partenaires. Le fondateur déclare : « J’ai passé une demi-année à la préparation. On a testé notre modèle grâce au bouche-à oreille.
Il a fallu ajuster les différentes propositions et travailler avec nos futurs clients qui n’étaient pas du tout prêts à se mettre sur ces leviers-là. En fin de compte, les premières sociétés qui étaient partantes à l’époque sont celles avec lesquelles nous travaillons toujours. Aujourd’hui, nous avons des clients historiques avec lesquels on développe le business model de VNC online».

Un entrepreneur boulimique

Seulement voilà : Nicolas Venaut est un entrepreneur boulimique. Deux ans après le lancement de VNC, il crée Cotecosy.com, un site d’ameublement, et devient donc dirigeant-fondateur d’une seconde entreprise. « J’ai monté le site coté cosy pour développer d’autres compétences et mettre en application l’expérience que j’avais pu avoir dans ma précédente entreprise », explique le fondateur. « Quand j’ai considéré que je maîtrisais ces différentes expertises, je les ai mises en application au sein de mon agence-conseil en stratégie pour développer de nouveaux leviers ».

Peu de financement… et la réussite au bout !

Nicolas Venaut affiche donc une belle réussite entrepreneuriale. D’autant que le capital investi par ce créateur dans la création de VNC Online était seulement de 5000 euros… Bénéficiant de l’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprises) du pôle emploi, Nicolas profite d’un an et demi de salaire mensuel. « L’activité était rentable mais la rémunération de l’ACCRE me permettais d’avoir une garantie pendant un certain temps. Le site e commerce que j’ai monté par la suite a été financé par VNC online. A ce jour j’ai monté 2 business rentables avec seulement 5000 euros et j’en suis fier », conclut-il.

Trois questions à … Nicolas Venaut 

Quelle est la chose indispensable pour un entrepreneur ?

On a beau avoir un bon service, si on n’est pas mis en relation avec la bonne personne, la prospection en direct est très compliquée. C’est par les échanges et les relations qu’on obtient des rendez-vous concluants. Comme disait Winston Churchill, un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté.

Comment gérez-vous le fait de diriger deux entreprises simultanément ?

Au début, ce n’était pas évident. J’ai beaucoup développé VNC online pour ensuite la mettre de côté le temps de développer mon autre projet, côté cosy.
Je me suis rendu compte que c’est compliqué de jouer sur 2 tableaux, surtout dans une période d’instabilité et de nécessité du développement commercial. Il faut absolument se mettre à 100% sur une mission. On ne peut pas être à 50% sur 2 postes clés. Je n’ai pas nommé quelqu’un en tant que gérant donc je suis à 100% sur les 2 structures. L’essentiel, c’est de développer vraiment ou bien de s’entourer pour aider au développement, mais surtout ne pas laisser vivoter l’entreprise sur la base de l’existant !

Quel conseil donneriez-vous à vos camarades entrepreneurs ? 

L’échec est une grosse expérience qui doit nous permettre de rebondir. On peut se retrouver dans des situations qui sont plus ou moins favorables, certaines retombées négatives peuvent être considérées comme un échec, mais l’important reste de chercher à comprendre la cause de cette situation.
Globalement, nous évoluons dans un environnement économique instable qu’il faut selon moi maîtriser un minimum. Il faut avoir à chaque fois une visibilité à plus ou moins long terme. Ce n’est pas la peine de fermer son entreprise ! On peut toujours apprendre et avec l’échange, réajuster son business model.

L’encaissement des recettes de mon entreprise

Certaines solutions d’encaissement des recettes apparaissent plus simples et plus économiques pour le commerçant… Qu’en est-il vraiment ?

Chaque moyen d’encaissement de votre chiffre d’affaires a ses particularités et ses avantages, selon votre activité. Il faut savoir les gérer de manière précise et préventive, pour contrer tout risque de fraude. De techniques innovantes de l’e-paiement à « l’archaïque » chèque, quelques notions à connaître pour bien maîtriser ces outils.

Carte bancaire : sûre et populaire

La carte bancaire demeure le moyen de paiement priviligié. Utilisée pour 45 % des achats,  elle apporte une sécurité importante et simplifie la gestion administrative. Le commerçant, pour la proposer, doit disposer d’un Terminal de Paiement Electronique (TPE) et souscrire à un « contrat d’acceptation de paiement par carte » auprès de sa banque. En fonction de la carte et du montant, le TPE effectue des demandes d’autorisation nécessitant une ligne téléphonique. Les solutions en ligne (IP) assurent une plus grande rapidité et une maîtrise des coûts de communication. Une collecte quotidienne des encaissements est assurée, et le commerçant est crédité directement sur son compte. à l’initialisation du TPE, un montant maximum de paiement hors ligne est défini afin de limiter les risques. Pour empêcher la fraude des dispositifs existent : filigrane au recto visible sous UV, l’hologramme au recto/verso et le cryptogramme visuel. Il est conseillé de ne pas diviser le montant de la vente, ni de « forcer » en cas de refus. Pour les ventes à distance, la carte bancaire reste aussi le moyen de paiement privilégié. Si vous êtes e-commerçant, vous n’aurez pas besoin de TPE physique. Mais il vous faudra signer un contrat de vente à distance avec votre banque et convenir d’un abonnement. Le paiement est crédité sur votre compte, et les possibilités de fraudes sont réduites grâce au système du 3D secure code.

Espèces : sonnantes et trébuchantes !

Selon certains experts, les espèces disparaîtront un jour totalement. Mais l’« argent physique » est encore bien présent. Encaisser du liquide est une solution gratuite, mais qui requiert du temps et une manipulation sérieuse. Il faut en aval gérer les encaissements, et faire des remises en banque. Vous pouvez refuser un règlement en liquide dans certains cas : une ancienne monnaie, une devise étrangère ou des pièces/billets en mauvais état. Autre cas de figure dans lequel le commerçant peut refuser le paiement en espèces : si le client ne fait pas l’appoint ou si son achat dépasse 3 000 €. Attention, le code pénal punit tout refus de billet ayant cours légalement : vous ne pouvez donc pas refuser les coupures de plus de 100 €. Quant au reversement sur le compte, le geste est simple, et il n’y a pas de montant maximum. Il suffit de remplir un bordereau de dépôt. En revanche, il est interdit d’envoyer des espèces à votre agence par la  poste, tout comme en déposer dans sa boîte aux lettres. Pour un commerçant, le liquide reste une solution à risque pour la tentation de vol qu’il représente, et pour les faux billets. Le moyen le plus sûr est de les tester via un lecteur à UV. Sinon, plusieurs signes permettent de vérifier une coupure : son papier est craquant, des éléments holographiques se révèlent après une inclinaison du papier, et un fil de sécurité apparaît à la lumière. Autre cas de fraude : le billet maculé. Bien évidemment, il faut le rapporter à la Banque de France, qui vous remboursera.

Chèque : Quand refuser ?

Bien qu’il disparaisse doucement, le chèque est toujours un moyen de paiement populaire. Il est utilisé dans 17 % des paiements, une part qui baisse néanmoins de 5 % chaque année ! Son utilisation est gratuite pour le commerçant, mais le force à effectuer des remises régulières auprès de sa banque. Dans quels cas faut-il accepter ou refuser le chèque ? Il subsiste toujours un risque de fraude, comme les traditionnels chèques « en bois ». C’est un moyen de paiement que vous avez le droit de refuser. Si vous l’acceptez, vous pouvez fixer un montant minimum et/ou maximum. Il est bon de savoir que la banque paye les chèques d’un montant inférieur à 15 €, même si le compte n’est pas approvisionné. Vous êtes tout de même tenu d’accepter un chèque si en cas de transaction en B to C, son montant est supérieur à 3 000 € (le règlement en espèces étant refusé au-delà). Pour prévenir d’éventuelles fraudes, vérifiez le montant, le lieu, la date, la signature du chèque et inscrivez vous-même l’ordre. Vous pouvez demander une, voire deux pièces d’identité pour l’émetteur du chèque. Vous pouvez aussi vérifier la régularité d’un chèque en consultant le Fichier National des Chèques Irréguliers, tenu par la Banque de France. Dans le cas d’un impayé, votre banque vous fera payer des frais. Il vous faudra lui demander un certificat de non-paiement, à notifier au client par lettre ou huissier.

Les encaissements privilégiés dans le B to B

Trois autres solutions existent aussi, le plus souvent dans des entreprises en B to B. La lettre de change, le chèque de banque et le virement. Le second est le plus souvent utilisé dans le cas d’un montant important. Grâce au chèque de banque, le paiement est garanti car le montant se prélève au préalable sur le compte du client. Enfin, le virement permet des transactions directes, rapides et économiques. Il suffit de remettre ses codes BIC/IBAN. Par contre, il y a un risque de refus de l’opération. Sauf dans le cas d’un prélèvement SEPA inter-entreprises, très sécurisé, car nécessitant la signature d’une convention avec le débiteur. Soit la solution adaptée pour se faire régler par une entreprise avec qui vous êtes en relation régulière.