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Focus sur le marché de la m-santé

A l’heure de la gloire du smartphone et du connecté, le marché de la « m-santé » se présente comme un secteur en devenir, propice aux projets novateurs des entreprises. Le chemin vers la m-santé a été long pour la France qui ne s’y intéresse réellement que depuis 2011. L’Ordre National des Médecins a sorti un livre blanc à son sujet. Aujourd’hui, il existe près de 100 000 applications dédiées à la m-santé, dont 15% seulement destinés aux professionnels de santé. On estime que le secteur générera 26 milliards d’euros d’ici 2017. En quoi le marché de la m-santé est-il un secteur d’avenir pour l’entrepreneuriat ?

Définition de la m-santé

La m-santé est la santé connectée sur un mobile, c’est-à-dire qu’elle vous permet d’évaluer votre forme, de la contrôler et de l’améliorer. Par exemple, il existe une application pour scanner un médicament qui permet de vous renseigner sur un traitement prescrit ou alors les applications « podomètres », par laquelle le smartphone enregistré le nombre de pas effectués dans la journée. Grâce à la m-santė le mobile est perçu comme un moyen pour améliorer son état physique.

Secteur nouveau, secteur en devenir

La m-santé est jeune. Le niveau de sophistication des applications n’est donc que très peu élevé. Aujourd’hui, il est très intéressant de se lancer sur ce marché car la plupart des bonnes idées et des idées novatrices n’ont pas encore été découvertes. La m-santé n’en est qu’à ses balbutiements.

Par ailleurs, ce marché est également prometteur car il permet d’apporter une réponse, d’une part, aux citoyens souhaitant réduire leurs frais médicaux, et d’autre part, à la pénurie des médecins généralistes.

Les gens demeurent encore timides face à ce nouveau marché ; le rôle de l’entreprise est également de faire de la publicité autour de la m-santé, de la présenter comme un moyen efficace et efficient pour surveiller et améliorer sa santé, un complément apporté au suivi médical réalisé par des professionnels. C’est notamment ce qu’a fait par exemple la start-up Withings.

Le développement d’une application gratuite à privilégier

Pour un entrepreneur du m-santé, il serait plus avantageux de développer les applications téléchargeables gratuitement que celles payantes. Les revenus de la m-santé viennent principalement des services partenaires et complémentaires (publicité, vente des médicaments conseilles). Selon research2guidance, les téléchargements ne représentent que 9% du marché.

Contraintes juridiques à prendre en note

D’un point de vue juridique, quelques problèmes sont soulevés, auxquels les entreprises de ce secteur devront se soumettre : protection des données à caractère personnel, responsabilisation, etc.

Dès lors, le marché de la m-santé est en pleine expansion et attire bon nombre d’entrepreneurs. Il génère de gros revenus qui devraient encore croître d’année en année.

Ces pays d’Europe où il fait bon entreprendre

Les pays où il fait bon entreprendre sont plutôt situés dans le nord de l’Europe : Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Danemark et les autres pays scandinaves. Peut-être pour des raisons culturelles ; gestion économique plus rigoureuse dans ces pays-là plutôt que dans les pays de culture latine. Mais surtout pour des raisons plus spécifiques : flexibilité des entreprises, meilleur taux d’éducation, niveau de vie plus élevé… Quels sont alors les facteurs les plus déterminants qui rendent un pays attractif pour la création d’entreprise ?

Pour entreprendre, privilégiez les pays du nord de l’Europe

Si l’on dresse la liste des pays favorables à l’entrepreneuriat, force est de constater qu’il existe une vraie disparité entre les pays du nord de l’Europe et les pays du sud de l’Europe (ou de culture latine). L’avantage est clairement du côté des pays du nord, avec comme bons élèves de l’entrepreneuriat : l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, la Norvège et la Finlande. Pourquoi cette différence entre pays du nord et du sud de l’Europe ? Difficile de répondre à cette question. Mais si l’on prend un par un les pays propices à la création d’entreprise, on trouve des raisons majeures à ce constat.

L’Angleterre : un eldorado pour les entrepreneurs

L’Angleterre est très compétitive pour la création d’entreprise. A cela deux raisons majeures : une fiscalité sur les entreprises très avantageuse et une main d’œuvre pas trop chère. Car si le salaire moyen anglais avoisine les 3000 euros brut mensuels, cela cache une autre réalité, une grande partie des salariés d’entreprises anglais touche des revenus relativement bas. Certes ce n’est pas comparable avec des pays non européens comme la Chine ou l’Inde par exemple, ou encore européens comme la Bulgarie ou la Roumanie, mais la main d’œuvre en Angleterre reste bon marché et particulièrement attractive pour un entrepreneur.

L’Allemagne, la force de ses entreprises : la flexibilité

L’Allemagne est un pays attractif pour créer son entreprise. Le principal argument de ce constat réside dans la flexibilité de ses entreprises. De fait, les entrepreneurs allemands ont une grande marge de manœuvre au niveau de la gestion des ressources humaines. Un dirigeant allemand peut ainsi licencier un salarié assez facilement et ce, sans se justifier outre mesure. Fort heureusement, il est tout aussi facile de recruter un nouveau salarié. Il existe ainsi une fluidité dans la gestion de la main d’œuvre même si cela peut paraitre précaire pour les salariés allemands. Néanmoins, les syndicats allemands sont réputés pour leur importance et leur capacité à défendre les droits des salariés. Il en résulte que la grande flexibilité des entreprises allemandes ne soit pas pratiquée de façon abusive.

Le Danemark et le modèle économique des entreprises scandinaves

Plus que des raisons majeures, ce sont des  »indicateurs » qui illustrent l’attractivité des entreprises scandinaves. Ces indicateurs sont le taux d’éducation élevé de ces pays nordiques ainsi que les PIB par habitant qui sont également très supérieurs à la moyenne européenne. Par exemple, le PIB du Danemark en 2015 était de 52822 dollars US.
Le modèle des entreprises scandinaves est idéal : main d’œuvre qualifiée, fiscalité sur les entreprises équilibrée, protection du salarié adaptée et flexible, confiance des salariés dans les compétences de management de leurs dirigeants… Ainsi, le mode de vie économique et social élevé des pays scandinaves se retranscrit dans la santé et la vitalité de ses entreprises.

Ces start-up qui se lancent hors du digital

Le terme startup évoque à tort la digitalisation de l’économie. S’il s’est popularisé en France dans les années 90 avec les jeunes pousses dot-com, ce terme boursier américain date de la première moitié du XXème siècle. Il désigne toute société qui démarre quel que soit le secteur concerné. Les grands tournants technologiques comme la radio en 1914 ou l’actuelle digitalisation de la société entraînent une explosion de la création d’entreprises qui monétisent les nouvelles perspectives offertes. Logiquement en France comme ailleurs, les startups surfent sur la vague du numérique. Pourtant d’autres poussent non sans succès dans un terreau plus traditionnel. Focus sur ces startups qui voient le jour hors du digital.

Alliances TP

La start-up de Campagne-les-Wardrecques (62) s’est lancée dans l’un des secteurs les plus traditionnels qui soit : le terrassement, la voirie et l’assainissement. Créée le 1er mars 2009, Alliance TP a déjà réalisé une centaine de chantiers et affiche en 2015 un CA de 4.779.000€. Un beau parcours dans un secteur particulièrement bien pourvu en France.

Le chocolat des Français

Paul-Henri Masson et Matthieu Escande, les deux créateurs du Chocolat des Français, ont décidé en 2014 de faire appel à un maître chocolatier local et à 45 peintres et dessinateurs pour offrir un chocolat haut de gamme emballé avec originalité. L’idée était de proposer un chocolat français haut de gamme dont l’emballage sert de support d’expression et d’exposition aux artistes les plus en vogue. Le pari est réussi et la tablette française à 6€ est déjà sortie de l’hexagone pour séduire les croqueurs en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Asie.

L’Anticafé

Léonid Goncharov a résisté aux chants des sirènes du digital pour se lancer dans la restauration. Il offre des espaces cosy où le client ne paie pas la consommation mais le temps passé sur place. Par conséquent, biscuits, thés et cafés y sont gratuits. 4 euros la première heure, 3 euros les suivantes et 14 euros la journée. De nombreux jeunes créateurs d’entreprise (de l’économie digitale!), appréciant le calme ambiant, s’y installent pour la journée. Le modèle a fait ses preuves à Paris et devrait prochainement s’étendre à Lyon et Bordeaux.

Boa Concept

Cette société créée en 2012 propose des solutions de manutention intelligentes. Boa Concept a développé une gamme de convoyeurs modulaires intelligents de type Plug-and-Carry qui offre des solutions adaptées aux charges légères ou aux charges lourdes. Régulièrement primée pour ses innovations logistiques BOA concept a réalisé un CA de 1.350.000 € en 2014. La startup stéphanoise a déjà séduit Oscaro.com, Auchan et le logisticien Kuehne + Nagel.

Le Slip français

En 2011, Guillaume Gibault fait le pari du made in France en s’attaquant à la production de slip pour homme. Dans un marché tout autant saturé par une offre haut de gamme des meilleures enseignes du luxe que par celle à bas coût produite en Asie, le Slip français s’attaque à un secteur difficile. Pourtant le style décalé et les arguments de la startup prennent et cette dernière étend progressivement sa production aux sous-vêtements femme et enfant. En 2014, le Slip français a atteint 1.530.000 € de CA.

La digitalisation de la société ne doit pas laisser à croire que l’économie traditionnelle est has been. De jeunes entrepreneurs réinventent ou dynamisent des secteurs souvent considérés à tord comme verrouillés. Ils apportent la preuve que l’entrepreneuriat peut s’exprimer au travers de recettes connues mais parfaitement maîtrisées.

Payer un prestataire externe pour développer son site web… quel tarif pratiquer ?

Essentiel quel que soit le secteur d’activité d’une entreprise, un site Web reste quasiment obligatoire. Nécessitant cependant un investissement de départ souvent non négligeable, la création et le développement d’un site Internet requièrent les services de professionnels qualifiés. Site de e-commerce, site vitrine, boutique en ligne ou portail Web : quels sont les tarifs pratiqués par ces prestataires externes ?

L’impérieuse nécessité du développement Web

Les développeurs et professionnels du Web sont souvent confrontés à une barrière tarifaire. Quels tarifs pratiquer ? Pour quels services et quel support ? Faut-il assurer des prestations d’après-vente ? Autant d’interrogations qui supposent de connaître précisément son secteur d’activité et les prix du marché. Le développement Web est en effet crucial pour les professionnels qu’ils soient artisans, commerçants, auto-entrepreneurs ou issus d’autres activités. À ce titre l’optimisation d’un site Internet doit alors pouvoir profiter aux entreprises afin d’améliorer leur visibilité, leur image et leur notoriété. Un meilleur trafic et un meilleur positionnement sur les pages de recherche et annuaires sont vitaux pour la pérennité d’un business model. De même, dans l’optique d’une valeur ajoutée accrue au site et afin d’améliorer son contenu, des mises à jour régulières restent indispensables.

D’importants écarts de prix pratiqués par les développeurs

Parce que le prestataire spécialisé extérieur à l’entreprise est lié par un contrat qui suppose un engagement formel de sa part et une obligation de résultat, cela représente un coût parfois important pour l’entreprise. De 1 000 à plus de 100 000€ s’il s’agit d’un simple site Internet de type vitrine ou d’une plateforme complète destinée au e-commerce comme un portail Internet, les tarifs pratiqués peuvent être extrêmement larges. Les prestataires externes à l’entreprise et spécialistes de la création et du développement Web sont également issus de différents statuts juridiques et professionnels. Développeur indépendant en freelance, agence Web ou simple particulier, les tarifs varient de 1 à 100 selon les prestations fournies. Fournissant alors les services les plus complets avec des prestations de maintenance régulières, les agences Web de développement pratiquent également les prix les plus élevés. Seuls alors les professionnels qui désirent doper leurs ventes et accroître leurs parts de marché peuvent avoir recours à ces professionnels pour une optimisation sur-mesure de leur site.

Le recours à une agence de professionnels

La définition d’un projet, la création d’une charte graphique, le développement du site et le suivi de son évolution requièrent du savoir-faire et des compétences techniques. Un projet de développement de site Web sur-mesure nécessite alors un tarif de 10 000€ en moyenne en agence. Avec le souci d’une meilleure prestation, l’agence Web fait alors la différence en accompagnant les professionnels dans leur projet, et en développant un site qui correspond exactement à leurs objectifs. Alors que la simple création d’un site Internet reste possible à partir de 1 000€ en freelance, l’entrepreneur devra cependant fournir à celui-ci une maquette précise, l’arborescence complète du site et une description précise de chaque fonctionnalité. Avec un résultat variable en fonction de la vision du développeur, ceux qui se destinent au e-commerce devraient envisager un budget plus conséquent afin de profiter d’un résultat optimal. Les écarts de prix importants se justifient également par l’ajout de fonctionnalités avancées à l’instar de la mise en place d’un site responsive design, de la compatibilité avec tablettes et smartphones ou encore d’un logo personnalisé.

Ces millionnaires qui ont tous moins de 30 ans

La réussite n’est pas forcément une question d’âge et de longue expérience de vie. C’est un préjugé assez conservateur et facilement véhiculé au sein de l’hexagone, pays montré du doigt pour ne pas suffisamment porter ses jeunes talents, qui eux, n’hésitent pas à s’exporter ou à persévérer à contre-courant pour incarner les leaders de l’économie de demain. En voici la preuve avec ces personnes devenues entrepreneurs et déjà millionnaires à moins de 30 ans.

Daniel Marhely, 29 ans, cofondateur de DEEZER, entreprise de musique en ligne, est actuellement à la tête de 125 millions d’euros

Eric Bennephtali, 29 ans, se partage, avec ses 2 collègues cofondateurs de MEDIASTAY (monétisation de jeux en ligne), une fortune évaluée à 30 MILLIONS d’euros

– 26 MILLIONS d’euros pour Simon Istolanien, 30 ans, cofondateurs de MYMAJORCOMPANY (plateforme de crowfunding)

Jules Minvielle, 28 ans, a fondé MOZOO-SURIKATE (marketing mobile), ce qui lui vaut d’être à la tête de 9 MILLIONS d’euros

Benjamin Cardoso, 26 ans, fondateur de LECAB (voiture de tourisme avec chauffeur) et une cagnotte de 8 MILLIONS d’euros générés par sa brillante idée et son savoir-faire

– 8 MILLIONS d’euros pour Loïc Jaurès, 28 ans, Olivier Reynaud, 32 ans, et Loïc Soubeyrand, 27 ans, cofondateurs de TEADS, une plateforme vidéo

– 8 MILLIONS d’euros pour Alexandre Malsch, 28 ans et Jérémy Nicolas, 30 ans, cofondateurs d’EEPLE MELTY GROUP (médias)

Thierry Debarnot, 29 ans, cofondateur de DIGISCHOOL-KREACTIVE, plateforme de formation en ligne, détient aujoud’hui 6 Millions d’euros

Hakim Benotmane, 29 ans, fondateur de l’entreprise de restauration NABAB KEBAB a , quant à lui, 6 MILLIONS d’euros.

Basés en France ou à l’étranger, les français savent incarner la réussite avant 30 ans. 10 d’entre eux, désormais installés dans le décor économique européen, ont choisi internet pour se développer et asseoir une image d’entrepreneur avéré.

Nous retrouvons Jules Vo Dinh, fondateur de Typhon ; Ludovic Huraux, fondateur d’Attractive World ; Alexandre Malsch, encore une fois, fondateur de Melty ; Stéphanie Pélaprat, fondatrice de Restopolitan ; Julien Hervouët, fondateur de iAdvize ; Mickael Froger, cofondateur de Lengow ; Celine Lazorthes, fondatrice de Leetchi ; François Goube, cofondateur de Allgoob ; Eric Bennephtali, à nouveau, co fondateur de Mediastay ; Thierry Debarnot, fondateur de Media Etudiant.

Qu’ils soient au bénéfice de diplômes obtenus au sein d’écoles ou d’universités prestigieuses ; qu’ils soient héritier d’un savoir-faire familial ou simplement autodidacte, nombreux sont ceux qui savent se frayer un chemin vers le succès de leur entreprise, et ce avant la barre symbolique des 30 ans. Croire en ses idées et oser les mettre en action peuvent faire la différence.

Le pionnier des logiciels de gestion en mode SaaS !

A 52 ans, Jean-Luc Delrieu est à la tête de la société JLOGICIELS depuis 2005. Ingénieur informatique de formation, il a fait un saut dans l’entrepreneuriat en 1999 pour s’imposer progressivement comme le pionnier en matière de logiciels de gestion. Rencontre.

Après l’obtention de son DEA en informatique en 1988, le toulousain Jean-Luc Delrieu profite d’une belle opportunité professionnelle et entre l’année d’après chez le géant Thalès en tant que chef de projet, à seulement 26 ans. Mais déjà, la création d’entreprise titille son esprit. « J’ai hésité à me lancer directement après les études mais je n’ai pas pu résister à la belle opportunité de poste qui s’est offerte à moi à l’époque », dévoile-t-il.

10 ans de salariat, puis le grand saut

Rapidement chez Thalès, Jean-Luc accède à de belles responsabilités. Un atout et un inconvénient en même temps, car il ne voit plus quelles pourraient être les possibilités d’évoluer au sein de l’entreprise. « J’ai une vraie passion pour la technique et ma seule possibilité d’évolution chez Thalès consistait à devenir responsable d’une entité de personnes, ce qui m’aurait éloigné de la technologie », explique-t-il. Partant de ce constat, et conscient qu’il a un potentiel certain dans un domaine de l’informatique en pleine ébullition, il entame un congé pour création d’entreprise pendant 1 an, qu’il renouvelle une fois avant de démissionner. Nous sommes en 1999, Jean-Luc lance sa société « AFPMicro ».

Du magasin d‘informatique au développement de logiciels

Au départ, AFPMicro est un magasin d’informatique, que Jean-Luc a créé avec un cousin. Très rapidement, certaines entreprises de la région toulousaine demandent à l’entrepreneur de créer des logiciels de facturation, ne trouvant pas leur bonheur dans l’offre existante. L’expérience technologique de Jean-Luc l’amène également à créer des sites internet pour le compte de quelques clients, et cette partie dédiée au développement de solutions réalise vite la majeure partie de la marge de l’entreprise au détriment de la partie « vente de matériel ». En janvier 2005, Jean-Luc décide de séparer clairement cette activité et crée la marque JLOGICIELS.

Trois étapes marquantes dans le développement de l’entreprise

Entre 2005 et 2007, l’entrepreneur s’attache d’abord à développer ses logiciels de la façon la plus efficace possible dans la région toulousaine. Puis, à partir de janvier 2008, il démarre une expansion nationale de son business. Pour maximiser l’impact de son service et toucher un maximum de clients, Jean-Luc Delrieu décide de créer une offre packagée contenant l’ensemble de ses logiciels de gestion et de les mettre à disposition des internautes en téléchargement sur les plateformes de l’époque comme télécharger.com. Leur utilisation est gratuite le temps d’une période d’essai, et le client paye s’il désire continuer au-delà. Le succès est immédiat. Jean-Luc se réjouit : « Nous avons enregistré à l’époque plus d’un nouveau client par jour au niveau national ! » Aujourd’hui, l’entrepreneur travaille beaucoup avec la région Ile-de-France, le Sud-Est et le Nord. La région toulousaine n’est plus que la 4ème ou 5ème région ciblée par son business.

En 2010, l’entrepreneur décide de convertir son offre logicielle en logiciel en ligne, une sorte de mode « SaaS » avant l’heure, en somme ! « Au départ, la vente de logiciels en ligne ne constituait pas une grosse part du chiffre d’affaires, mais la tendance s’est inversée au fil du temps », décrit Jean-Luc. « Nous avons profité du boom du smartphone, car toutes nos solutions en lignes fonctionnent sur tous les périphériques. »

Une partie de l’activité de l’entreprise concentrée sur la recherche

Si les résultats de l’entreprise sont bons, Jean-Luc Delrieu ne se repose jamais sur ses lauriers et continue de chercher à innover en permanence. « L’évolution permanente des technologies me pousse à consacrer une partie importante de mon budget à la recherche », précise-t-il. « Je dédie au moins une personne à temps plein à des projets prospectifs. Je conserve un effort important sur des produits qui n’existent pas ! » L’entrepreneur travaille par exemple sur des projets de création de logiciels de planification de livraison, ainsi que sur la construction d’applications Android en accompagnement de leurs applications SaaS, entre autres.

Aujourd’hui, JLOGICIELS affiche une belle santé. Elle a réalisé 420 000 euros de chiffre d’affaires en 2014 et Jean-Luc entend bien arriver au seuil des 600 000 euros en 2016. Au total, la société emploie 8 personnes en CDI, et des commerciaux indépendants, payés à la commission, travaillent à 100% pour l’entreprise.

Cinq entrepreneurs qui ont réussi sans avoir le BAC

Aujourd’hui presque obsolète tant le niveau d’études a augmenté au fil des années, le Bac reste pourtant le précieux sésame d’accès aux études supérieures et aux grandes écoles. Pourtant quelques entrepreneurs à succès ont réussi à s’imposer et même à faire fortune sans ce diplôme. Quels sont ces 5 entrepreneurs au parcours atypique qui ont su créer leur entreprise et la faire prospérer sans avoir le BAC ?

François Pinault le milliardaire

François Pinault est né en 1936 et a abandonné ses études dès la classe de seconde, ce qui ne l’a pas empêché de créer ensuite le groupe de distribution éponyme en 1963. C’est à coup de fusions et acquisitions que son groupe rachète de grandes enseignes, en particulier celles du Printemps et de La Redoute, puis La Fnac par la suite. Le Point et Conforama ne tardent pas à tomber dans son escarcelle et aujourd’hui le groupe Kering de François Pinault est valorisé à la bourse de Paris près de 20 milliards d’euros.

Gérard Mulliez l’autodidacte

Gérard Mulliez est né en 1931 et est issu de l’univers entrepreneurial car son père était le fondateur de la société Phildar. Il se met à pied d’œuvre et travaille au sein de l’entreprise paternelle dès sa majorité après avoir échoué au Bac. Après une blessure celui-ci gravit les échelons peu à peu à force de persévérance et de pugnacité. C’est alors à l’âge de 30 ans que cet autodidacte ouvre à Roubaix son premier magasin Auchan, qui par la suite rencontrera un succès notable. Comme preuve de sa réussite Gérard Mulliez se place aujourd’hui au 1er rang des fortunes professionnelles françaises avec un revenu estimé à 37,88 milliards d’euros en 2014.

Yves Rocher et sa créativité

Né en 1930, Yves Rocher est le fondateur du groupe éponyme et s’avère aussi un parfait autodidacte. Celui-ci a en effet fondé son entreprise devenue aujourd’hui multinationale sans être titulaire du Bac, après avoir été contraint de stopper sa scolarité à seulement 14 ans à la suite du décès de son père. Il est alors forcé de subvenir aux besoins de sa famille et travaille en parallèle à la fabrication d’une pommade homéostatique qu’il vend en recourant aux petites annonces. C’est en 1959 qu’Yves Rocher crée la célèbre entreprise de cosmétiques qui rencontre encore actuellement un succès retentissant.

Jean-Claude Decaux le leader mondial du mobilier urbain

Jean-Claude Decaux est né en 1937 et est à l’initiative du fleuron actuel de l’industrie JCDecaux. Parfait autodidacte, l’industriel fonde sa société en 1955 sans même avoir le Bac en poche. Celle-ci se destine d’abord à l’affichage, et l’entreprise ne rencontrant pas un franc succès Jean-Claude Decaux décide alors de se spécialiser dans le mobilier urbain. Il invente ainsi en 1964 le concept de l’Abribus puis crée par la suite les panneaux lumineux à caractère informatif. Le groupe JCDecaux est aujourd’hui leader mondial du mobilier urbain et son fondateur est à la tête d’une fortune personnelle estimée en 2014 à près de 4,6 milliards d’euros.

Serge Papin la réussite à la française

Serge Papin est né en 1955 et est aujourd’hui le PDG de la chaîne Système U depuis 2005. Exclu du pensionnat dès la fin du collège, celui-ci suit ensuite quelque temps des études de comptabilité avant d’abandonner. Ce dernier débute alors sa carrière en intégrant une centrale d’achat du groupe Unico pour y gravir les échelons jusqu’à en créer le service communication. Serge Papin prend ensuite la tête du magasin Super U de Châtonnay, qu’il rachète par la suite. Ce dernier entame alors son irrésistible ascension vers la tête du groupe Système U en devenant PDG.

Les avantages de l’investissement dans les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)

Investir dans une société civile de placement immobilier (SCPI) constitue un placement alternatif aux solutions traditionnelles (livret A, assurance-vie) qui perdent en attractivité. Quels avantages présente un investissement en parts de SCPI ? Quelles sont les principales modalités de ce placement et la manière dont il peut générer des revenus complémentaires ou aider à préparer sa retraite ? Eléments de réponse.

Pourquoi les placements traditionnels perdent-ils en attractivité ?

Jusque ces dernières années, les placements sans risque (livret A, assurance-vie), l’immobilier en direct et les actions d’entreprise absorbaient la quasi-totalité de l’épargne des ménages. Avant la crise, chacun de ces trois placements permettait de réaliser des rendements cohérents par rapport au niveau de risque souhaité. Le livret A, au risque nul, permettait de protéger son épargne contre le niveau d’inflation général. L’assurance-vie générait des rendements proches de 4% et les portefeuilles d’actions, selon les années, permettaient de dégager des rendements élevés. Depuis la crise de 2008, les choses ont radicalement changé dans l’univers financier : le livret A ne rapporte que 0,75%, les rendements de l’assurance-vie s’effritent d’année en année et les actions sont très volatiles. L’immobilier en direct demeure un placement apprécié des Français, mais il présente de nombreux inconvénients : investissement élevé en temps, soucis éventuels de gestion, contentieux avec le(s) locataire(s)…

Quels sont les avantages des SCPI ?

A l’inverse, les SCPI affichent de nombreux avantages. Leur rendement moyen (rapport entre les dividendes versés et le prix d’acquisition des parts) atteint presque 5% en 2015, soit environ deux fois plus que l’assurance-vie. Un autre avantage de taille consiste en la possibilité de diversifier le risque locatif : les SCPI constituent un patrimoine immobilier composé de plusieurs actifs, ce qui permet de mutualiser le risque. La gestion du parc immobilier est aussi prise en charge par la société de gestion de la SCPI. Ces deux avantages principaux expliquent à eux seuls le succès grandissant de ce type d’investissement. La collecte nette des SCPI de rendement pour l’année 2015 s’établit à 4,06 milliards d’euros, dont plus de la moitié pour les SCPI de bureaux. En comparaison, le livret A et le livret Développement Durable (LDD) ont connu une décollecte record de près de 12 milliards !

La SCPI, un placement à long terme

Un investissement en parts de SCPI répond à un projet de long terme (7-8 ans minimum). Il s’agit d’abord d’amortir les frais liés à la souscription (commission de l’ordre de 10% du prix de la part) et à la gestion (frais de gestion prélevés par la société de gestion sur les revenus locatifs). Ce placement est conçu comme un moyen de percevoir des revenus de manière régulière, soit en complément des revenus actuels, soit pour préparer sa retraite. Plusieurs années sont également nécessaires à la réalisation d’une éventuelle plus-value de cession, qui constitue une autre source de rendement pour les propriétaires de parts.

Deux modalités d’investissement à connaître : l’effet de levier et le démembrement de propriété
L’effet de levier consiste à financer une opération grâce à un emprunt dont les intérêts sont inférieurs au rendement de cette opération. Le contexte actuel est particulièrement propice pour une acquisition de parts de SCPI avec effet de levier : les taux immobiliers sont historiquement faibles (2% à 5/6 ans, 2,5% à 10 ans environ pour les bons dossiers), tandis que le rendement moyen des SCPI de rendement est de 5%.

L’investissement en nue-propriété ou en usufruit, moins connu, est une autre modalité d’investissement en parts de SCPI. L’acquisition de la nue-propriété permet de récupérer, au terme du démembrement du droit de propriété, la pleine jouissance de parts acquises à un prix décoté. L’acquisition temporaire de l’usufruit permet à un dirigeant de faire fructifier la trésorerie de son entreprise. Il percevra des revenus réguliers pendant toute la durée du démembrement, pour un montant d’investissement initial très inférieur à celui d’un investissement en pleine propriété.

Quelques inconvénients à l’investissement en SCPI

Le principal inconvénient par rapport aux placements sans risque tient à la possibilité d’une perte en capital. Le patrimoine d’une SCPI peut se déprécier en cas de baisse des cours immobiliers, de gestion insatisfaisante ou d’acquisitions mal ciblées. Il est toutefois possible de diversifier ce risque sur plusieurs SCPI. A noter que certaines SCPI sont éligibles à des contrats d’assurance-vie. Un autre inconvénient potentiel concerne la liquidité des parts. Revendre ses parts peut parfois prendre du temps.

Comment faire pour se lancer sur le marché de la data ?

De plus en plus de données sont produites tous les jours par les millions d’utilisateurs d’Internet et d’objets connectés. Le marché des données est donc de plus en plus important, et de plus en plus attrayant ! Si les perspectives de gains financiers, d’amélioration de la qualité et de la compétitivité de l’entreprise sont bien réelles, se lancer sur la marché de la data nécessite de respecter quelques règles.

Définir des objectifs et sélectionner les données

On ne traite pas de gros volumes de données pour le plaisir. Il faut avant tout définir quelles informations doivent être extraites, conservées et traitées, pour être ensuite utilisées, voire vendues. Il est donc impératif de se poser les bonnes questions et de savoir exactement ce que l’on veut faire des données traitées, les bénéfices que l’on attend de cette masse d’informations, et de quelles façons elles vont aider l’entreprise à développer de nouveaux produits ou services.

La toute première étape va donc consister à repérer et trier les données à utiliser, qu’elles proviennent de l’extérieur, ou de l’intérieur de l’entreprise, et à les qualifier. Les cas d’usage doivent être identifiés et des priorités doivent être décidées quant à leur réalisation. Si des passerelles entre différents flux de données doivent être réalisées, elles doivent également être identifiées lors de cette étape afin que leur mise en place puisse être faite le plus tôt possible.

Développer le traitement des données et utiliser les résultats

Plutôt que de vouloir traiter tous les cas d’usage à la fois, mieux vaut se focaliser sur un cas à la fois et le mener à son terme. Se disperser dans toutes les directions ne pourra qu’être contre-productif. Mieux avancer par étapes, et les valider une à une, que de gaspiller temps et énergie et ne pas aboutir à l’objectif fixé. De cette façon, il sera possible de produire les premiers résultats rapidement, et de continuer ainsi en convainquant d’éventuels investisseurs, extérieurs ou intérieurs.

Dès le début, il est important de s’assurer de l’investissement des utilisateurs connaissant le métier. C’est grâce à eux que les données seront transformées en valeur. Il est également très important d’identifier celui qui sera responsable des référentiels sur lesquels s’appuieront les données traitées. Il aura la lourde responsabilité de garantir la cohérence des sources de données, la validation de la qualité des données collectées et traitées et de s’assurer de la diffusion des résultats.

L’ensemble de l’entreprise doit travailler à la réalisation d’objectifs communs. Les services informatiques, et notamment la DSI, doivent travailler avec les différentes directions métiers. Cela signifie notamment que les différents services doivent maîtriser les compétences du numérique et des données, afin de faciliter la production et l’intégration des données. Ce n’est qu’à cette condition que l’entreprise sera à même de créer de nouvelles offres de données, de nouveaux produits et de nouveaux services. Le marché propose des offres souvent complémentaires, mais également concurrentielles. Il est impératif d’innover afin de se démarquer des autres sociétés commercialisant des services dans le domaine de la data.

Si en 2014 les entreprises se demandaient s’il fallait se lancer dans le big data, depuis fin 2015, beaucoup ont décidé de passer le cap et lancent des expérimentations plus ou moins importantes. 2016 sera sans aucun doute l’année des applications analytiques et prédictives, et celle de la Data Visualisation, subdivision de la Business Intelligence.

Sécurité : L’importance des mises à jour de vos applications et systèmes

La sécurité d’un système ou d’une application est encore, en 2016, négligée par de trop nombreuses entreprises. Ce manque d’attention, cette négligence plus exactement, peut être à l’origine de sévères déconvenues allant de l’indisponibilité d’un site internet au vol de données en passant par l’installation au sein de votre système de scripts permettant à des hackers d’intercepter les données envoyées par des visiteurs, qui sont aussi souvent des clients ! Cette dernière pratique est particulièrement pernicieuse puisqu’elle est « invisible »: le fonctionnement du site n’est pas affecté et la détection du problème peut intervenir plusieurs semaines après son début !

Pensez la sécurité de votre application avant son lancement

La sécurité d’une application ou d’un système doit être pensée avant même le lancement d’un site internet. Le choix de l’architecture et des moyens pour le sécuriser doivent être tout autant pris en compte que le service qu’offrira le site internet.

Une fois le système choisi, sa configuration est tout aussi essentielle. Une erreur fréquente est par exemple d’installer un système d’exploitation et de laisser actifs des services inutiles. Ces services pourront être utilisés par des pirates pour s’introduire dans votre système. Un autre exemple d’erreur fréquente est de laisser des ports ouverts (qui permettent au serveur de communiquer avec le réseau) alors qu’ils ne sont pas utilisés par l’application ou le système. Les logiciels malveillants apprécient particulièrement ces portes pour entrer en toute discrétion puisqu’elles ne sont pas utilisées et souvent pas surveillées.

La sécurité doit rester une priorité tout au long de l’existence de votre site

Une fois l’installation et la configuration du serveur effectuées, la sécurité doit rester un élément prioritaire. Le système d’exploitation choisi et l’application installée (qui peut être par exemple Prestashop, WordPress, Joomla) vont être de moins en moins sécurisés avec le temps.
Les systèmes et les applications sont effet, malgré la grande attention apportée par les développeurs, sujets à des bugs ou pire encore à des failles de sécurité. Ces failles sont heureusement très rapidement identifiées et sont tout aussi rapidement corrigées.

Les auteurs de logiciels malveillants suivent de très près ces corrections et développent leurs logiciels en s’appuyant sur ces failles. Après avoir écrit un logiciel malveillant, le pirate cherche, par l’intermédiaire de robots, des systèmes ou des applications qui n’ont pas encore été mis à jour. Pour ne pas laisser la porte ouverte à ces logiciels, il faut maintenir en permanence son système et son application à jour !

Par méconnaissance, de nombreux propriétaires de sites préfèrent conserver des systèmes d’exploitation et des applications dans le même état qu’après leurs installations en pensant qu’une mise à jour ne peut rien apporter à l’exception de problèmes de compatibilité. Cette devise met donc en péril la sécurité d’un site internet et n’est plus aujourd’hui aussi vraie que par le passé. La compatibilité entre versions est devenue centrale pour les développeurs. De plus, si une modification est à effectuer pour rétablir le fonctionnement d’une application, dans la majorité des cas, cette modification permet de résoudre un problème majeur de sécurité ou de performance.

L’infogérance pour déléguer les mises à jour système

Amen vous permet de déléguer la sécurité système de votre serveur à des experts grâce à l’infogérance ou service de serveurs gérés. Vous pouvez dès la création de votre projet faire appel à l’un de nos conseillers pour choisir l’infrastructure idéale à mettre en place.

Une fois ce choix effectué, nos experts vont installer et configurer votre système. Comme vu précédemment, la configuration d’un serveur est un élément clé pour la sécurité d’un serveur.
De plus, nos experts prendront également en charge la mise à jour de votre système.

L’infogérance vous apportera également d’autres services comme l’installation de l’outil Plesk. Ce logiciel permet de gérer un serveur et ses sites internet avec une interface graphique. Le serveur infogéré bénéficie aussi d’une surveillance 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.